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10/03/2010

L'ESO ausculte une pouponnière d'étoiles

Par Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences

L'un des télescopes de l'Observatoire Européen Austral (ESO) vient de plonger au cœur d'un amas d'étoiles pour y admirer de nombreuses naissances stellaires.

Le Petit Nuage de Magellan est l'une des galaxies satellites de la nôtre, distante d'un peu plus de 200.000 années-lumière. Elle est visible à l'œil nu depuis l'hémisphère sud. Parmi les nombreux objets cosmiques qui s'y trouvent, l'amas d'étoiles ouvert NGC 346 a retenu l'attention des astronomes de l'ESO qui ont pointé vers lui le télescope MGP de 2,2 mètres de diamètre situé à l'Observatoire de La Silla au Chili, à 2.300 mètres d'altitude. Rappelons que l'ESO est un consortium de 14 pays européens qui gère trois sites d'observations astronomiques au Chili : La Silla, Paranal (où se trouve le Very Large Telescope, le fameux VLT) et Chajnantor.

NGC 346 est une pouponnière céleste. Dans le rôle des bébés, de jeunes étoiles de quelques millions d'années. Elles sont apparues lors de l'échauffement de grandes quantités de matière interstellaire comprimée par des vents puissants que crache une étoile massive. Tout autour d'elles, un nuage de gaz et de poussières dont la taille avoisine les 200 années-lumière. Ce nuage est devenu lumineux et l'on parle alors de nébuleuse à émission : le gaz qu'elle contient, chauffé par les jeunes étoiles, émet sa propre lumière à la manière d'un néon.


Le télescope MGP de 2,2 mètres de diamètre de l'Observatoire de La Silla au Chili. Crédits : ESO

Des bébés encore dans les langes

L'aspect de la nébuleuse se modifie lentement : des filaments de gaz lumineux se dispersent peu à peu, soufflés par les vents stellaires, pendant que d'autres régions gazeuses se compriment et s'échauffent, permettant la fusion nucléaire qui donnera de nouvelles naissances stellaires. A l'instar de tous les amas ouverts, les étoiles de NGC 346 vont progressivement se disperser en raison de diverses perturbations gravitationnelles, comme la rencontre avec d'autres nuages moléculaires géants. Dans quelques centaines de millions d'années, il ne restera plus rien de cette broderie céleste.

Avec de jeunes amas d'étoiles ouverts comme NGC 346, les astronomes disposent de véritables laboratoires pour étudier le développement stellaire et son impact sur l'environnement cosmique.


NGC 346, une pouponnière de jeunes étoiles au cœur d'une nébuleuse à émission. Crédit : ESO

NGC 346, une pouponnière de jeunes étoiles au cœur d'une nébuleuse à émission. Crédit : ESO

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Mars Express rase l'énigmatique Phobos à 67 km

Mars Express a rencontré Phobos, passant en douceur à seulement 67 km, plus près que n'importe quel objet d'origine humaine ayant jamais approché la lune énigmatique de Mars. Les données recueillies pourraient aider à résoudre l'origine non seulement de Phobos mais également d'autres lunes de "seconde génération".

Quelque chose n'est pas juste au sujet de Phobos. Elle ressemble à un objet solide mais les survols précédents ont montré qu'elle n'est pas assez dense pour être complètement solide. Au lieu de cela, elle doit être poreuse à 25-35%. Ceci a conduit les scientifiques planétaires à croire qu'elle est un peu plus qu'un "tas de débris" entourant Mars. Un tel tas de débris se composerait de grands et de petits blocs tenant ensemble, avec éventuellement des espaces importants entre eux, là où ils ne s'adaptent pas facilement ensemble.

Mars-Express-phobos-surface.jpg

Surface de la lune Phobos de Mars, vue par Mars Express


Le survol était assez proche pour permettre aux scientifiques de recueillir les données les plus précises obtenues jusqu'ici sur le champ gravitationnel de Phobos. Mars Express a accroché le signal radio de la Terre à environ 20h20 UTC. Les oscillateurs de fréquence radio au sol sont 100.000 fois plus stables que ceux sur le vaisseau spatial, aussi pour cette expérience, qui a exigé la meilleure précision possible, le signal a été envoyé jusqu'à Mars Express, puis renvoyé par la sonde vers la Terre.

Les ondes radio voyagent à la vitesse de la lumière et ont mis 6 minutes 34 secondes pour voyager de la Terre au vaisseau spatial. Ainsi le temps de voyage aller-retour était de 13 minutes 8 secondes. Une fois que le signal a été reçu en retour vers la Terre, il était clairement fort et bon. Si fort que les radioamateurs ont également été en mesure de capter le signal, même si leurs équipements n'étaient pas en mesure de détecter les subtiles variations induites par la gravité de Phobos.

Maintenant que toutes les données sont collectées, l'analyse peut commencer. En premier sera une évaluation de la variation de densité sur la lune. Ceci indiquera aux scientifiques à quel point l'intérieur de Phobos est susceptible de se composer de vide .

"Phobos est probablement un objet du système solaire de seconde génération," note Martin Pätzold, Universitat Koln, Cologne, en Allemagne, et principal investigateur de l'expérience Mars Radio Science (MaRS). La seconde génération signifie qu'elle a fusionné en orbite après que Mars se soit formée, plutôt que de se former simultanément du même nuage primordial que la planète rouge . Il y a d'autres lunes autour d'autres planètes où ceci est supposé être également le cas, comme Amalthée autour de Jupiter.

Quelle que soit son origine précise, Phobos finira par se désagréger dans cet état perturbé. L’orbite de la lune se développe en spirale vers Mars et sera finalement mise en pièces. "Elle provient de débris, elle reviendra débris," annonce Pätzold. En attendant, elle est là pour être étudiée et explorée.

Le survol faisait juste partie d'une campagne de 12 survols de Mars Express ayant lieu en Février et Mars 2010. Pour les deux précédents, le radar était en action, essayant de sonder sous la surface de la lune, recherchant des réflexions de structures à l'intérieur. Lors des prochains survols, l'appareil-photo de Mars Express prendra le relais, fournissant des images en haute résolution de la surface de la lune.

Techno Science

 

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Le cratère GALE apporte de nouvelles connaissances sur le passé aqueux de Mars





http://photojournal.jpl.nasa.gov/figures/PIA12507_fig1.jpg

Pasadena/USA - à l'intérieur de l'un des cratères de Mars, des chercheurs de la NASA ont découvert une montagne énorme, avec des couches de sols entrouvertes, de la dimension de l'Etat fédéral américain du Connecticut, et de la hauteur des Rocky Mountains, dans laquelle les recherches d"indices, dans les conditions ambiantes sur la planète rouge, permettent de remonter à des milliards d'années.

L'histoire géologique de Mars, comme le révèle la montagne énorme au fond du Gale-cratère, est exacte, et avec cela les théories actuelles....

Source et compléments: http://grenzwissenschaft-aktuell.blogspot.com/2010/02/gal...

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Un tunnel sur la Lune !

La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter a photographié cette étonnante structure sinusoïdale dans la région volcanique de Marius Hills, sur la face visible, près de l'équateur. Il s'agit d'un tube de lave souterrain d'environ 4 km de long.


Cette tache sombre est l'entrée d'un tunnel de lave. Elle a été photographiée par LRO sur le plateau volcanique Marius Hills, dans l'océan des Tempêtes. Crédit : NASA/GSFC/ASU/Ciel et Espace Photos

La petite tache d'un noir profond, visible en haut à gauche, est une entrée de cette caverne lunaire creusée jadis par la lave. Et en novembre 2009, la sonde japonaise Kaguya avait déjà détecté cette cavité, mais avec une résolution moins bonne (lire notre actu du 26 novembre 2009).

La sonde Mars Reconnaissance Orbiter a aussi photographié des cavités similaires sur la planète rouge (voir l'image).

Ciel & Espace

Un conduit de lave sur la Lune

26/11/2009 – Simon Casteran

Les images prises par la sonde Kaguya lors de son survol de la face visible de la Lune ont révélé l’existence d’un ancien conduit de lave.




Situé dans la zone de Marius Hills, un dôme volcanique de la Mer des Tempêtes, le trou ferait environ 65 m de diamètre et 88 m de profondeur.

Dans un article à paraître dans la revue Geophysical Research Letters, le docteur Junichi Haruyama, de l’agence spatiale japonaise (JAXA), précise qu’il pourrait s’agir d’une « lucarne ». Une telle formation se crée lorsque le plafond d’un tunnel de lave s’effondre en un point donné.

D’une longueur estimée à 370 m, ce tunnel pourrait avoir été percé au jour à cause du retrait de la lave, ou plus…

InfoSciences

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SpacePort: le premier aéroport spatial prend forme au Nouveau-Mexique

Il n'y a rien qui vous interpelle avec le Nouveau-Mexique ?
Les bases souterraines ET et du NOM à DULCE au Nouveau-Mexique, le virus H1N1 qui naît au Mexique, etc...
Tout ce beau monde travaillerait-il de concert avec les ET ?

Regardez la forme de cet engin spatial.

Jeudi, 25 Février 2010 09:25 Alain Coffre



Les premières coulées de béton ont été déposées à Upham dans le Nouveau-Mexique aux Etats-Unis afin de bâtir la piste du premier aéroport spatial au monde: le SpacePort. Les premiers avions de Virgin Galactic pourraient décoller en 2011.

Les rêves de Richard Branson deviennent réalité dans le désert du Nouveau-Mexique.

La piste d'atterrissage du Sparceport American est en cours de construction depuis août 2009 mais pour la première fois cette semaine, du béton a été coulé sur la piste.

Cette piste d'une longueur de 3 kilomètres et d'une largeur de 61 mètres servira à l'atterrissage des avions de l'espace de Virgin Galactic.

Le Spaceport est situé à Las Cruces au Nouveau-Mexique sur les terres d'un ancien ranch de la famille Cain.



Comme ce périmètre est interdit aux vols du fait d'une base de lancement de missiles située à proximité, les avions spatiaux pourront décoller en toute tranquillité.

Les avions de Virgin Galactic, comme le Space ShipTwo dévoilé en décembre dernier vont utiliser cette piste pour emmener les voyageurs pendant deux heures dans l'espace. Cet avion de huit places transportera six passagers à une altitude de 110 kilomètres.

Les passagers pourront profiter de 5 minutes d’apesanteur seulement!

Plus de 250 voyageurs auraient jusqu'à présent réservé un vol via un dépôt de 20000 dollars, le billet étant commercialisé à 200000 dollars.

Avant de pouvoir profiter du vol, les passagers subiront de nombreux tests afin de mesurer leur capacité de résistance.  Car l’accélération de l’avion sera de l’ordre de 4g au décollage et de 7g à l’atterrissage.

Au décollage le SpaceShip Two sera accroché à un autre avion qui volera jusqu’à une altitude de 17000 mètres. A ce stade, le SpaceShipTwo allumera ses réacteurs et s’envolera à Mach 3 pendant 70 secondes.

Le vol irréel permettra de voir le ciel varier du bleu au noir en quelques secondes. Le temps de vol suborbital sera très court, soit environ quatre minutes. L’avion reviendra alors dans l’atmosphère en une minute et demie de descente, un atterrissage semblable à celui de la navette spatiale.

Richard Branson espère que les premiers vols auront lieu en 2011. Le coût total pour la construction du Spaceport devrait avoisiner 198 millions de dollars. La FAA américain a autorisé le décollage d'avions en mode vertical ou horizontal.

Businesstravel

New Orion capsule heat shield a “breakthrough” for NASA


Looking like a UFO from an old science fiction movie, the new resin Orion heat shield hovers above its mold at the Lockheed Martin composite development facility in Denver. Credit: Lockheed Martin.

The Orion crew capsule as a shining example of new technology development? Well, that’s the latest word from Lockheed Martin which on Monday hailed the space capsule’s new heat shield as a  breakthrough.

“[Orion] is at the height of its development phase, which has spurred several new technologies and innovations such as a cutting edge high-temperature composite material system,” said a press release on Monday, seemingly tailoring its language to the Obama administration’s new vision for NASA.

According to the release, the 16.4 foot diameter heat shield was described as a “resin system” developed over 18 months by in partnership with TenCate Advanced Composites.

It was dreamed up in house at Lockheed in Denver as a cheaper replacement for Orion’s original titanium heat shield which would have to be made in sections and takes up to a year to put together, according to Colin Sipe, who was in charge of the team working on the project. The new composite shield takes only months to make, weighs slightly less than the titanium shield and would save lots of money.

“In addition to the technology advancement, we achieved a $10 million cost savings and improved the project schedule by 12 months through the innovative tooling, materials and fabrication processes the team put into action,” Cleon Lacefield Lockheed Martin’s Orion program manager said.

The giant Frisbee-like shield is supposed to go on the bottom of the Orion “ground test article” – the first full-sized mock up of the capsule being built at NASA’s Michoud Assembly Facility in New Orleans, La. — described as “a production pathfinder to validate the flight vehicle production processes and tools.”

The problem is that the new heat shield has not officially been accepted yet by NASA as officially be part of Orion because the titanium shield is still considered to be the baseline design. A procedure is underway to change that, Sipe said.

But it all might be too late. The Obama administration has proposed cancelling Orion and its Ares I launch vehicle as part of a major overhaul of NASA.

After five years and at least $9 billion spent on the development of the new spaceship, the president’s 2011 budget would scrap the centerpieces of the agency’s Constellation moon program because they were deemed “unsustainable.” Several government studies found Ares and Orion too expensive and behind schedule and thought their development funds could be better spent on other projects.

In their place, the White House wants to fund a “game-changing” new technology development program to discover new tools and more affordable systems that could send humans to Mars in weeks not months.

While there is no doubt among engineers and space industry analysts that Orion has developed important new technologies, many see a touch of irony and desperation in the company’s use of language about new technology development and its promotion of its cost savings at this particular point in time.

“There is no doubt that Lockheed Martin is trying to save it’s baby and is doing whatever it can to keep Orion alive,” said one aerospace industry executive, whose company competes with Lockheed Martin.

Lockheed Martin executives are currently lobbying Congress to keep some parts of the Constellation program alive that would guarantee Orion’s survival.

Orlando Sentinel


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