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10/03/2010

Pour accéder à l'espace, la Nasa se tourne vers des projets privés


Par Rémy Decourt, Futura-Sciences

Après l’annonce par le président Obama d’abandonner le programme Constellation et avec lui le moyen de transport prenant la suite de la navette, la Nasa change de paradigme. Elle noue actuellement des partenariats avec cinq entreprises ayant déjà des projets d'engins d'accès à l'espace.

L'agence spatiale lance le partenariat public-privé CCDev (l’équivalent de Cots qui, lui, concerne le fret) afin d'étudier des projets liés aux vols spatiaux du secteur privé et sélectionne cinq firmes qui vont pourvoir avancer sur des projets bien précis.

Ces firmes sont Sierra Nevada, Boeing, United Launch Alliance, Blue Origin et Paragon Space Development. Elles ont chacune en projet des systèmes ou un moyen de transport spatial susceptibles d’être développés dans des délais raisonnables.

Elles vont se partager une première subvention de 50 millions de dollars provenant du plan de relance américain. Celui-ci a pour objectif d’étoffer les industries spatiales amenées à absorber une partie des emplois que la Nasa sera contrainte de supprimer. Pour autant, l’agence spatiale américaine ne souhaite pas couper les ponts avec ses fournisseurs historiques. Elle souhaite bien sûr ne pas perdre leurs expériences acquises tout au long de ces 60 dernières années mais veut avant tout éviter de former de nouveaux monopoles. L’arrivée de nouveaux fournisseurs pourrait également favoriser l’émergence de nouvelles solutions ou technologies susceptibles de rendre les vols spatiaux plus sûrs et moins chers.

Pas de rupture technologique significative

Le projet de Sierra Nevada est bien connu des spécialistes. Il s’agit du Dream Chaser de SpaceDev, une de ses filiales. Cet avion spatial de type Hermès se base sur le système de transport HL-20 développé par le Centre Langley de la Nasa au milieu des années 1980. Il sera lancé par un lanceur en ligne et se posera comme un avion. Il ne s'agira pas d'un engin novateur. La firme américaine prévoit d'utiliser des technologies et des concepts éprouvés et disponibles sur étagère. Cette solution vise à développer et mettre l'engin sur le marché rapidement et à un coût raisonnable. Il pourrait être lancé dès 2014 au moyen d’une Atlas 5 opérée par la United Launch Alliance (ULA), une joint-venture formée par les firmes américaines Boeing et Lockheed Martin pour construire et lancer des fusées EELV (non récupérable) pour le compte du gouvernement des Etats-Unis. Les deux seules fusées opérées sont l'Atlas 5 de Lockheed Martin et de la Delta IV de Boeing aux performances similaires. Le financement reçu par ULA concerne la mise au point d’un système de détection de pannes imminentes ou de situation dangereuse de façon à éjecter du lanceur le véhicule spatial avant que la panne ne se produise.

Quant à Boeing, l’argent reçu servira à pousser plus en avant son projet d’avion spatial annoncé comme suffisamment versatile pour être lancé par différents lanceurs. Paragon Space Development, un sous-traitant impliqué dans le développement du véhicule spatial Orion, pourrait à l’avenir fournir des éléments du système vie d’un véhicule spatial comme un système de régénération de l'atmosphère.

Enfin, Blue Origin, dirigé part Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, obtient un financement pour pousser plus en avant son concept original de tour d’éjection. Cependant, la Nasa ne mise pas sur son projet de véhicule suborbital New Shepard capable de décoller et d'atterrir à la verticale. En novembre 2006, Blue Origin avait procédé au lancement et à l'atterrissage d'un prototype de cet engin qui avait réussi à s’élever verticalement jusqu'à une altitude de 87 mètres avant de revenir se poser en douceur.

Futura Science :

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17/02/2010

Les astronautes américains furieux contre Obama


9 février 2010 - 20:20


(Nouvelle Solidarité) – La plupart des anciens astronautes américains, tous des hommes ayant consacré leur vie à la mission lunaire américaine, ont exprimé leur stupéfaction et colère devant la décision d’Obama d’annuler, pour des raisons purement budgétaires, les programmes prévus.



Le 1er février, donc au lendemain de cette décision, Gene Cernan, l’astronaute d’Apollo 17 qui fut le dernier à poser le pied sur le sol lunaire, déclara à Fox News qu’il était « très, très fâché. (…) Nous avons la responsabilité d’inspirer nos enfants à accomplir des choses encore meilleures et encore plus grandes », déclara-t-il, visiblement ému.

Cernan fit remarquer que d’un côté, le président affirme vouloir dépenser 100 milliards de dollars pour créer des emplois, mais décide néanmoins de supprimer le programme qui crée les emplois les plus qualifiés du pays, un programme qui, lui, ne coûte que 3 milliards de dollars par an. « Je suis très, très fâché, car c’est vraiment une décision à courte vue (…) Quelque part, on se rend compte qu’Obama n’a pas l’intention d’investir dans l’avenir de ce pays, et l’avenir de ce pays, c’est ce à quoi je tiens le plus. Moi, je ne serais plus là dans 20, 30, 40 ans, mais mes petits-enfants seront là. Je voudrais qu’ils aient le pays que moi j’ai eu et même mieux ».

Lors de son témoignage devant le Congrès, l’astronaute Tom Stafford, qui effectua de nombreux vols pour Gemini, Apollo et Soyouz, disait que le choix devant l’Amérique consistait « à fournir les financements nécessaires pour des objectifs qui en valent la peine, ou accepter que ce pays cède à d’autres son leadership de pionnier dans l’espace ».

Pour Stafford, « il est à peine croyable » que les Etats-Unis abandonnent le développement de leur programme spatial, alors qu’il « fut le résultat de cinq décennies d’efforts payés mille milliards de dollars, et obtenu au prix de plusieurs vies humaines ».

D’autres astronautes expérimentés ont pris position. Scot « Doc » Horowitz, quatre fois membre de l’équipage de la navette spatiale, a précisé dans un article publié dans Space Review, que « contrairement à la désinformation ambiante, le program Ares I n’est pas en retard et ne dépasse pas son budget initial (…) les retards apparus pour sa mise en œuvre (prévu en 2015 à la place de 2012), ne résultent nullement de la méthode de programmation ni de retards techniques. (…) La véritable cause, ce sont les 12,6 milliards de dollars reçus en moins en 2005 ».

Pour sa part, Tom Jones, un autre vétéran de la NASA, estime dans Popular Mecanics que ce que propose Obama pour les Etats-Unis, c’est un statut « de deuxième classe ». « Bien que j’aie participé à sa construction, la Station spatiale internationale (ISS) n’est pas une destination ultime. L’ISS n’a que de sens qu’en tant que tremplin pour un programme plus ambitieux, écrit Jones. Un jour, nous avons posé un pied confiant sur la Lune. Si l’on suit la mauvaise voie sur laquelle le Président nous engage maintenant, alors nous battons en retraite devant les frontières et les promesses de l’espace. »


http://www.solidariteetprogres.org/article6309.html

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Les nouvelles frontières de la conquête spatiale

[ 05/02/10  ]

Le coup d'arrêt donné à la Nasa par Barack Obama va entraîner de nouvelles alliances pour relancer l'exploration spatiale.

L'administrateur de la Nasa Charles Bolden vit des moments difficiles. Comment répondre aux critiques qui fusent de toutes parts après l'arrêt du programme  Constellation  décidé par Barack Obama ? Les trois composantes de ce plan lancé par George W. Bush en 2004 sont rayées de la carte : soit le successeur des navettes spatiales (Ares 1), la capsule chargée de ramener les astronautes sur Terre (Orion), le lanceur lourd supposé transporter des hommes vers la Lune et Mars après 2020 (Ares 5). Le rapport du sénateur Norman Augustine publié l'été dernier annonçait pourtant clairement la couleur. L'ancien directeur exécutif de Lockheed Martin critiquait ce projet inspiré par les « gloires du passé ».« rêve de retourner sur la Lune et d'aller sur Mars ». Une première estimation chiffrait à 105 milliards de dollars (76 milliards d'euros) le coût d'un retour sur notre satellite. Le Congrès et le lobby spatial n'acceptent pas de gaîté de coeur cette perte de leadership. D'autant qu'en 2008 le candidat Obama avait repris à son compte le « rêve de retourner sur la Lune et d'aller sur Mars ».


En réalité, cet abandon arrange tout le monde, à commencer par la Nasa. « Le projet était construit sur des technologies anciennes. Il ne pouvait pas être réalisé sans tout compromettre », a indiqué le conseiller scientifique du président américain, John Holdgren. Exit donc Constellation et voici venir le temps de l'espace « low cost ». Dans un délai de cinq ou six ans, la Nasa devra s'appuyer sur des entreprises comme Space X et Orbital Sciences pour rejoindre la station orbitale. Une enveloppe de 6 milliards de dollars est prévue pour « stimuler le privé ». Une autre solution associant le lanceur Atlas à une capsule inspirée d'Orion pourrait également voir le jour, autour du tandem Boeing-Lockheed Martin.

En attendant, il faudra se contenter du taxi russe Soyouz pour visiter la SSI. Un lanceur quinquagénaire qui possède 1.753 vols au compteur. La Nasa est rompue à ces soubresauts financiers et politiques. Avec un budget 2010 chiffré à 18,6 milliards de dollars et une probable rallonge à venir, elle n'est ni dans le besoin ni menacée.

Technologies banalisées

Dimanche, la navette Endeavour doit quitter le pas de tir 39A du Kennedy Space Center pour un 130 e vol. Elle emportera 6 astronautes américains et 2 composants assemblés en Europe par Thales Alenia : le module de jonction Tranquility et un poste d'observation qui va faire rêver tous les enfants du monde : la Cupola (lire ci-dessous). Mais, malgré quelques indéniables prouesses technologiques comme le laboratoire Colombus, les cargos ATV et le couple Tranquility-Cupola, l'Europe spatiale ne profitera pas de la baisse de régime des Etats-Unis. « Les budgets européens stagnent, alors que les Chinois et les Indiens accélèrent », remarque François Auque, PDG d'Astrium, la filiale d'EADS« L'Europe investit quatre fois moins que les Etats-Unis dans le spatial civil et vingt fois moins que dans le spatial miliaire », indiquent les parlementaires Christian Cabal et Henri Revol dans un récent rapport. Ce document s'inquiète aussi de la percée de deux outsiders aux dents longues. « La Chine et l'Inde démontrent chaque année leur maîtrise technique. Leurs ambitions englobent les vols habités et les programmes lunaires. » dédiée aux systèmes spatiaux.

En fait, les technologies spatiales sont désormais « proliférantes » (banalisées), et donc à la portée de nombreuses puissances disposant de la volonté politique et des budgets correspondants. « La Chine possède des ressources, des ambitions et du savoir-faire pour atteindre la Lune en 2020 », confirme Jean-Yves Le Gall, PDG d'Arianespace.

Selon le député Pierre Lasbordes (UMP), qui préside le groupe parlementaire de l'Espace au Parlement, le Vieux Continent souffre d'un « problème de gouvernance » qui ralentit les prises de décision et n'optimise pas les dépenses. Les budgets sont répartis entre l'Union européenne, l'Agence spatiale européenne (ESA) et les agences nationales. « C'est comme une fédération de nations. Il manque une unité de vue », indique l'élu de l'Essonne.

L'Europe, partenaire privilégié

Parmi les « quatre grands » (France, Allemagne, Italie, Espagne), l'entente n'est pas toujours cordiale. La France, moteur historique, doit régulièrement lâcher du lest face aux ambitions de ses voisins. L'Italie a ainsi obtenu la maîtrise d'oeuvre d'un petit lanceur (Vega) sûrement pas prioritaire. Les Allemands sont des alliés plus coriaces. Premier contributeur de l'ESA depuis l'an dernier, Berlin a obtenu ce qu'il voulait : « du business et des jobs ». « L'industrie spatiale allemande a la maîtrise d'oeuvre de 15 satellites institutionnels, contre 2 pour France. Le CNES ne semble plus jouer son rôle de support à l'industrie spatiale française », constate le syndicat CFE-CGC.

En fait, aucun pays, à part peut-être la Chine, n'a les moyens d'explorer seul les nouveaux territoires de la conquête spatiale. Dans ce contexte, de nouvelles alliances se préparent, et la prochaine visite en Europe de Charles Bolden sera sans doute déterminante. « La Nasa s'intéresse à la Chine, qui dispose de beaucoup d'argent, mais l'Europe reste son partenaire privilégié », juge Pierre Lasbordes. Le sommet franco-allemand qui se termine aujourd'hui va profiter de cette « ouverture très forte » de la Nasa. L'Europe va proposer à Washington de coopérer dans les lanceurs lourds, l'observation de la Terre et la surveillance du climat. « Un revirement complet », résume un proche du dossier.

ALAIN PEREZ, Les Echos


Le match ESA - Nasa
ESA
Le budget 2010 de l'Agence spatiale européenne (ESA) est de 3,744 milliards d'euros.
Le montant consacré aux programmes scientifiques se monte à 409 millions d'euros et l'observation de la Terre reçoit 708 millions.
Le budget vols habités atteint 330 millions d'euros, et l'enveloppe consacrée aux lanceurs 566 millions.
Nasa
Le budget prévisionnel de la Nasa pour 2010 est de 18,6 milliards de dollars (13,4 milliards d'euros).
L'agence américaine consacrera cette année 3,1 milliards de dollars à l'entretien des trois navettes et 2,2 milliards à la station spatiale.
Le budget consacré aux sciences est fixé à 4,4 milliards dont 1,4 milliard pour les sciences de la Terre.
Le montant consacré à l'exploration des planètes atteint 1,3 milliard.

http://www.lesechos.fr/info/metiers/020331392987-les-nouv...

 

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La révolution spatiale de Barack Obama

par Jérôme Fenoglio

LE MONDE | 10.02.10 | 13h33  •  Mis à jour le 10.02.10 | 13h33

En matière de conquête spatiale, le président américain de référence demeure John Fitzgerald Kennedy. Lui seul a pu décréter, en 1961, un effort national qui n'a nécessité que huit années pour déposer des astronautes sur la surface lunaire. Cinquante ans plus tard, il peut donc sembler étonnant de lire sous la plume de l'un des héros de ces missions Apollo, Buzz Aldrin, que Barack Obama vient de connaître son propre "moment Kennedy" en renonçant au retour sur la Lune décidé par son prédécesseur, George W. Bush. Pourtant, par bien des aspects, la provocation sonne juste.

Le pari spatial de l'administration Obama est aussi ambitieux, et risqué, que celui de Kennedy. Le bouleversement qu'il implique est aussi adapté à son époque que la course à la Lune l'était à la guerre froide. Ce changement d'approche cherche à doter les explorateurs du cosmos de nouveaux moyens au lieu de leur assigner indéfiniment les mêmes fins. On peut le résumer par une formule qui inverse les termes d'une sentence connue : quand le fou montre la Lune, le sage regarde le doigt.

Le doigt, dans la conquête spatiale, ce sont d'abord les fusées pointées vers les destinations célestes. Dans ce domaine, le programme Constellation de retour sur la Lune détournait les regards d'un fait de plus en plus gênant : la stagnation technologique des Américains. Les contraintes de temps et de sécurité avaient poussé la NASA à choisir les techniques les plus éprouvées et donc les moins audacieuses. Constellation associait les principes d'Apollo aux propulseurs de la navette spatiale, conçus il y a quarante ans. C'est la première rupture contenue dans les propositions budgétaires de la Maison Blanche : en finir avec cette inertie et ce conformisme qui donnaient à l'aventure humaine dans l'espace l'allure d'un feuilleton ressassant toujours le même épisode.

Si le Congrès accepte les arbitrages de M. Obama, la priorité sera donnée à l'innovation, pour inventer de nouveaux modes de propulsion, de nouvelles techniques d'arrimage ou de ravitaillement dans l'espace. "La retraite des navettes spatiales et l'annulation du programme Constellation vont dégager 8 milliards de dollars par an, auxquels la Maison Blanche s'engage à en ajouter un neuvième, analyse Vincent Sabathier, consultant en affaires spatiales à Washington. D'un coup, la NASA se retrouve débarrassée de coûts opérationnels très lourds et elle gagne une capacité d'investissement de grande ampleur." De cet effort d'innovation, sans précédent depuis le programme Apollo justement, sortiront les fusées et les engins spatiaux susceptibles de captiver à nouveau l'intérêt du grand public.

Car le programme lancé par M. Bush, les yeux fixés sur la Lune, n'avait pas voulu le voir : personne, ou presque, ne suivait. Constellation reposait sur le pari d'une adhésion des foules américaines qui n'est jamais venue. Depuis la fin des missions Apollo, les Américains sont devenus moins militants d'un élan national que consommateurs de prouesses spatiales régulières. Ils ont été rassasiés par les performances de sondes robotisées.

Le projet Obama tire les conséquences de cette diversification des centres d'intérêt. Le budget conforte la science et les missions menées par des engins automatiques, qui entretiendront la curiosité. Les vols habités auront des objectifs multiples : visites à des astéroïdes, séjours dans des lieux de plus en plus reculés du vide interplanétaire. Pour prétendre approcher Mars, il faudra s'habituer à ces traversées de l'espace profond, et à ne pas s'y risquer seul. Le programme Constellation était conçu comme un effort solitaire des Etats-Unis, fermé à tout partenariat. Il en est mort. A l'inverse, longtemps menacée, la coûteuse station spatiale internationale lui survivra, en grande partie parce que la coopération devient, sur le long terme, un facteur de stabilité.

C'est sur ce point que les propositions de la Maison Blanche impliquent les changements les plus radicaux. Au recours au secteur privé pour desservir l'orbite terrestre, elles ajoutent un appel à la collaboration pour les missions lointaines. Cette approche multilatérale, conforme à la philosophie de M. Obama en politique étrangère, reviendrait à abandonner le grand concours de planter de drapeau national aux nations qui ont quelque chose à prouver, pour l'heure la Chine ou l'Inde. "Pour que cela fonctionne, il faudra que la NASA renonce à son approche très paternaliste de la coopération, dit Laurence Nardon, spécialiste des questions spatiales à l'Institut français des relations internationales. Et il faudra inventer un mode de gouvernance des missions internationales. Il n'est alors pas exclu que les Etats-Unis aillent jusqu'à associer la Chine, comme ils se sont tournés, à l'époque, vers les Russes."

Pour approcher ces espoirs lointains, il faudra que M. Obama persuade le Congrès, très réticent, que les retombées de sa révolution spatiale justifient la perte, à court terme, d'emplois dans les centres de la NASA. Et il devra convaincre l'agence de s'auto-imposer une mutation qui la sortira enfin des années 1960. Deux premières conditions indispensables pour que le succès valide un jour le "moment Kennedy" de M. Obama.

Jérôme Fenoglio (Service Grands reporters)

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/02/10/la-revolution-spatiale-de-barack-obama-par-jerome-fenoglio_1303706_3232.html


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12/02/2010

Nasa : Une flotte secrète en orbite ?

Dimanche 19 Avril 2009

Voir l'article avec les vidéos : ici

Michael Salla est de retour le 15 avril sur The Examiner avec un nouvel article : "Les notes de Reagan & la flotte de vaisseaux à antigravité du Commandement Spatial" :

"Le 13 avril, l'Administration des Archives Nationales a diffusé 250.000 pages de documents concernant le gouvernement de Ronald Reagan. Ca représente des mois de travail avant que les chercheurs aient fini de les recenser.

Nous espérons que celà permettra, entre autres, d'éclairer un commentaire relevé dans son Journal à la date du mardi 11 juin 1985 (page 334) :


"Déjeûner avec 5 savants spatiaux de haut niveau. Passionnant. L'espace est décidément notre ultime frontière, et certaines découvertes en astronomie, etc... font penser à de la science-fiction, mais nous sommes bien dans le réel.

J'ai appris que la capacité de notre navette permettrait de placer 300 personnes en orbite."

The Reagan Diaires (Harper Collins, 2007)


Reagan Diaries

Je trouve celà curieux parce que notre Navette spatiale peut embarquer un maximum de huit passagers, et cinq seulement ont été construites. Même en chargeant ces cinq navettes et les envoyant toutes ensemble dans l'espace, nous n'arriverions jamais au chiffre de 300 passagers. Reagan avait-il révélé l'existence de programmes hautement classifiés ? C'est apparemment le cas, selon des dizaines d'informateurs des milieux militaires et issus de compagnies privées : le Strategic Command est l'un des dix poles de commandement dans l'armée américaine; il contrôlerait une flotte de vaisseaux à antigravité qui ont la taille de porte-avions.

AF Space Command

Les Etats-Unis ont structuré leurs forces militaires en instituant dix commandements unifiés, chacun sous la responsabilité d'un général ou un amiral à quatre étoiles, qui dépend directement du Ministre de la Défense. Six d'entre eux servent à couvrir toutes les régions géographiques du globe.

A celà s'ajoutent quatre commandements opérationnels dont les activités militaires spécialisées sont orchestrées par un unique "Combatant Commander". De 1985 à 2002, le Space Command a été responsable des opérations militaires dans l'espace. En juin 2002, le Space Command a fusionné avec le Strategic Command, qui a la charge des activités spatiales comme la gestion des satellites, des missile, du nucléaire, et des missions de renseignement.

Les rumeurs selon lesquelles les Etats-Unis possèdent une flotte ultra-secrète de vaisseaux à antigravité circulent depuis des années.

Le 23 mars 1993, lors d'une réunion destinées aux ingénieurs, organisée à Los Angeles, le Dr. Ben Rich - ancien directeur éxécutif des 'recherches avancées' chez Lockheed - a montré une image d'un disque noir se dirigeant vers l'espace et a déclaré :

"Nous possédons maintenant la technologie nécessaire pour ramener E.T. à la maison".

Des informateurs des milieux militaires et d'autres, issus de compagnies privées, ont ouvertement témoigné qu'ils avaient une bonne connaissance de tels engins à antigravité, comme l'Aurora et le TR-3B.

Nick Cook

Dans son livre, "The Hunt for Zero Point", l'analyste Nick Cook, du Jane's Defense Weekly, écrit ceci à propos de l'Aurora : "Depuis la fin des années 80, on s'interroge sur l'existence du successeur secret du Blackbird; il s'agit d'un avion mythique nommé l'Aurora qui serait capable de voler deux fois plus vite et aux limites de notre atmosphère" (p. 14).

D'autres informateurs, comme Edgar Fouche, ancien contractant du Ministère de la Défense, ont soutenu que l'Aurora, à la suite du Blackbird [ou du SR-71] se compose de deux types d'avions hypersoniques pour aller dans l'espace :

"L'Aurora intègre le SR-75, qui est capable de voler à Mach 5, et sert de vaisseau-mère pour le SR-74, qui peut atteindre Mach 18 et aller placer des satellites dans l'espace."

Plus spectaculaire, il y a aussi le TR-3B, de forme triangulaire, qui selon Fouche génère un champ électromagnétique intense, lequel réduit son poids de 89%. D'après lui, le TR-3B utilise l'effet Biefeld-Brown (créé par d'importantes charges électrostatiques), puis des systèmes de propulsion plus conventionnels tels que les scramjets l'amènent à des vitesses prodigieuses. Ca se situerait bien au-dessus de Mach 18, qui est selon lui la vitesse du SR-74. Fouche affrime que le TR-3B a un diamètre de 200 mètres, ce qui approche la taille d'un porte-avions.

Des preuves bien établies confirment qu'il existe une flotte secrète d'engins spatiaux à antigravité. Par exemple, cette note étonnante du Président Ronald Reagan, dans son Journal, nous parle d'une navette qui aurait la capacité d'emporter 300 passagers en orbite terrestre. Autre exemple, le 6 août 2007, la NASA a honoré "l'Equipe de Soutien aux Vols Habités" parce qu'elle a permis d'éviter aux vaisseaux de la NASA d'entrer en collision avec des débris spatiaux. Cette équipe faisait partie du Space Command, dont il est notoire qu'il est le principal commandement militaire qui fournit une assistance spatiale à l'U.S. Strategic Command.

"Cette récompense… souligne le soutien exceptionnel que l'équipe nous a apporté pour permettre à la navette, à la Station Spatiale Internationale et à leurs équipages, d'éviter les dangers des débris en orbite, les collisions de vaisseaux, et autres accidents potentiels qui sont inhérents aux manoeuvres en orbite."

Toutefois, le public n'a pas connaissance que l'USAF Space Command ni le Strategic Command disposeraient d'engins spatiaux qui puissent assister la Navette ou l'ISS. Normalement, ces vaisseaux de la NASA devraient nécessiter des corrections graduelles, lesquelles prennent beaucoup de temps, et ne permettraient pas de faire face à des dangers imminents.

Selon Ted Twietmeyer, cette récompense est la preuve que des engins à antigravité existent, qui sont dotés d'armes à rayonnement de particules avec lesquelles ils peuvent détruire les débris qui se trouvent sur le chemin des vaisseaux de la NASA.


Ted Twietmeyer
Shuttle alien

Cette idée d'une flotte secrète, disposant de technologies avancées, capable d'intervenir pour assister la Navette et l'ISS, est également renforcée par le témoignage d'un ancien employé de la NASA.

Clark McClelland a travaillé comme opérateur pour plusieurs lancements de la Navette de 1989 à 1992. Il a déclaré avoir vu embarquer un passager immense, qui devait faire 2,5 à 2,80m et à côté de lui un engin à antigravité en forme d'aile delta.

McClelland connaissait tous les astronautes de ce programme de la NASA, et il pense que ce personnage en combinaison spatiale était un extraterrestre. On ne peut écarter la possibilité que cet être, ainsi que l'engin, aient fait partie d'une mission secrète en relation avec la Flotte de l'Espace, sous l'autorité de l'U.S. Strategic Command.

L'idée d'une flotte secrète a été aussi relancée par le hacker britannique Gary McKinnon, qui risque d'être extradé aux Etats-Unis pour avoir fouillé dans les ordinateurs de la NASA et de l'armée. McKinnon avait annoncé qu'il avait eu accès à des dossiers secrets du Pentagone et de la NASA, dont une 'liste d'officiers non-terrestres', ainsi qu'une directive qui évoquait des 'transferts de flotte à flotte'.

Se pourrait-il que le géant, accompagnant deux autres astronautes, fasse partie d'un groupe d'officiers 'non-terrestres', qui peuvent apporter leur soutien aux programmes de la Navette, sous l'égide du Space Command de l'US Air Force ?


Si on considère ces preuves, émanant de diverses sources, la note du Président Reagan rédigée en 1985 dans son Journal apparait comme une reconnaissance évidente d'un programme spatial secret qui permet de transporter et de prendre en charge des centaines d'astronautes. Cette note montrerait qu'il a reçu un ou plusieurs briefings sur ce sujet. D'autres indices importants peuvent émerger des 250.000 pages de documents récemment déclassifiés. L'essentiel serait que le public soit informé des technologies d'antigravité qui ont été développées dans le plus grand secret, et qu'on utilise depuis des décennies pour envoyer des astronautes militaires dans l'espace." - Source

Compléments & Commentaires


Samedi 9 Mai 2009

Michael Salla a poursuivi dans The Examiner son article du 19 avril sur le journal de Ronald Reagan, la NASA, et les programmes secrets. Il titre aujourd'hui : "Le déclin de la NASA et la flotte qui maîtrise l'antigravité".

"Le Président Obama n'a toujours pas nommé le nouvel administrateur de la NASA. Un délai qui n'est pas sans précédent. Le Président Bush, dans la première année de son mandat, avait attendu jusqu'en Novembre avant de nommer Sean O’Keefe à l'époque.

Si l'on tarde à désigner le remplaçant de Michael Griffin, c'est peut-être que des décisions importantes doivent être prises sur des opérations programmées, alors que l'administrateur intérimaire, Christopher Scolese, est toujours en place.


Des décisions cruciales ont déjà été prises pour réduire les effectifs lorsque la Navette Spatiale cessera de fonctionner, en 2010, malgré une demande du Congrès visant à étendre sa durée de service. A noter également que les responsables de la NASA ont décidé le mois dernier de ramener de six à quatre le nombre d'occupants dans la capsule du programme Constellation - la solution de remplacement pour la Navette spatiale.

Constellation doit servir à emmener des astronautes vers la Lune et Mars, et assurer l'entretien de l'ISS. Le retard d'Obama reflète l'idée déjà très répandue que les affaires de la NASA ne font pas partie de ses priorités. On peut constater que le budget de la NASA n'a cessé de diminuer depuis la fin des missions Apollo au début des années 70. Le déclin de la NASA est inévitable. Si les rapports des informateurs sont corrects, alors la NASA ne serait en fait qu'une couverture servant à dissimuler les activités d'une flotte hautement classifiée, qui maitriserait l'antigravité, et serait utilisée pour placer des centaines d'astronautes militaires dans l'espace.

Ben Rich

Comme je l'ai précédemment évoqué, le Président Ronald Reagan avait fait une allusion à cette flotte dans son journal, à la date du 11 juin 1985, en écrivant : "J’ai appris que la capacité de notre navette permettrait de placer 300 personnes en orbite." De nombreux informateurs et des experts aéronautiques ont déjà révélé divers aspects des technologies avancées d'antigravité, grâce auxquelles, selon les termes de Ben Rich (ancien directeur éxécutif de la branche des Recherches avancées de Lockheed), "nous serions capables de ramener E.T. à la maison".

Si le commentaire de Reagan et les témoignages des informateurs sont fondés, nous avons vu dans la 1ère partie que cette flotte spatiale est gérée par l'U.S. Strategic Command. Le nom de code de ce programme secret est 'Solar Warden'. L'existence de Solar Warden, si elle est vérifiée, prouverait que la NASA n'est qu'un programme de couverture qui utilise les technologies obsolètes de propulsion avec des fusées.

Dès lors, le Programme "futuriste" de Constellation serait lui aussi une couverture parce que nous aurions déjà un programme spatial capable de missions interplanétaires utilisant des technologies de propulsion par antigravité.

La première référence à Solar Warden date de Mars 2006. Une source fiable, selon les administrateurs du forum Open Minds, a révélé son existence et ses moyens : tous les programmes spatiaux ne serviraient qu'à occulter la réalité de cette flotte. Nous disposions, dès 2005, de huit vaisseaux, utilisés comme des porte-avions, et 43 "protecteurs" - qui sont des avions spatiaux.

L'un aurait été récemment perdu, suite à un accident dans l'orbite de Mars, alors qu'il tentait de ravitailler la colonie multinationale. Cette base aurait été établie en 1964 par une équipe américano-russe.

Une autre source qui a évoqué Solar Warden est un informateur anonyme du Projet Camelot, nommé 'Henry Deacon', qui a travaillé comme physicien aux laboratoires Laurence Livermore. Les initiateurs du Projet Camelot connaissent sa véritable identité; ils ont vérifié ses qualifications et l'ont estimé crédible. Selon eux : "Henry Deacon a confirmé qu'il existe une vaste base sur Mars, dont la maintenance est assurée par une flotte spatiale alternative (nom de code SOLAR WARDEN)."

D'après l'ouvrage du journaliste William Arkin sur les noms de codes militaires, qui attribue deux lettres spécifiques aux programmes militaires secrets, Solar Warden relève d'un Commandement militaire unifié. Ca voudrait dire que Solar Warden est contrôlé par le Strategic Command, ainsi que nous l'avons déjà exposé.


William Arkin Code names


Si Solar Warden a permis d'établir une colonie sur Mars, en utilisant des systèmes de propulsion à base d'antigravité, ça pourrait expliquer pourquoi les recherches sur l'antigravité sont devenues hautement classifiées vers le milieu des années 50.

Ca expliquerait également pourquoi les chercheurs civils qui étaient parvenus à répliquer les technologies d'antigravité furent brutalement écartés ainsi que c'était arrivé pour Otis T. Carr en 1961.

Cette mise à l'écart a été révélée pour la première fois en 2007 grâce au témoignage de Ralph Ring, l'ancien fidèle de Carr.

Les témoignages d'informateurs et d'experts se multiplient, qui attestent de l'existence d'un tel programme spatial.

Il permettrait d'envoyer des centaines d'astronautes militaires dans l'espace. Si Solar Warden existe, ou s'il s'agit d'un programme militaire classifié de même type, alors on peut comprendre pourquoi le Président Obama tarde à nommer un nouvel administrateur à la tête de la NASA. Le déclin persistent de la NASA depuis la réussite d'Apollo ne met pas en cause la compétence et le savoir faire des personnels de l'organisation. La réalité politique serait que des programmes militaires hautement compartimentés empêchent que les technologies avancées d'antigravité soient versées au secteur public pour des applications commerciales.

Constellation, le nouveau Programme "futuriste" de la NASA, avec ses technologies obsolètes des années 40, n'est qu'un programme de couverture et ne mérite pas d'être financé. Il serait préférable que le public soit informé des réels programmes menés par l'armée américaine et des compagnies privées qui utilisent des technologies avancées d'antigravité, et nous devons savoir comment ils les ont obtenues." - Source

http://www.ovnis-usa.com/une-flotte-secrete-en-orbite/