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11/02/2010

Missions spatiales et gravité terrestre !

Des problèmes de gravité terrestre empêchent les astronautes de s'arimer à la station spatiale !
Des conséquences de l'inversion des pôles magnétiques terrestres ?


Earth's Gravity Kept Astronauts Waiting at Space Station's Door

http://www.space.com/missionlaunches/space-docking-earth-...

Traduction Google :ICI

 

08/01/2010

Déplacement rapide du nord magnétique

Vers une inversion des pôles magnétiques ?

30 déc. 2009

DÉPLACEMENT RAPIDE DU NORD MAGNÉTIQUE


Le pôle magnétique nord de notre planète est dans une course infernale en direction de la Russie: 64 kilomètres par an ! La raison: des modifications dans le noyau de notre planète. Ce noyau est malheureusement trop profond pour effectuer des mesures, mais ce sont les modifications dans le champ magnétique terrestre, à la fois en surface et dans l'espace, qui renseignent les scientifiques à ce niveau.

Les données récoltées suggèrent ainsi qu'il existe une région de la surface du noyau terrestre dont le magnétisme est rapidement en train de changer. C'est cette région en plein bouleversement qui ferait que notre nord magnétique s'inverse  rapidement aussi. Depuis sa localisation en 1831, le nord magnétique n'a au départ pas beaucoup changé. Soudainement, en 1904, ce nord magnétique s'est déplacé vers le nord-est à environ 15 km par année. En 1989, la vitesse s'est accrue pour atteindre la soixantaine de kilomètres par an.

La plupart des géologues pensent que le noyau terrestre est une sorte de dynamo de fer fondu enrobé par de la matière rocheuse en fusion et en rotation rapide. Les spécialistes ne peuvent pas dire si cette modification de position va se poursuivre longtemps ou non.

http://mondexplor.blogspot.com/2009/12/deplacement-rapide...

07/01/2010

Espace : Un phénomène rare observé sur le Soleil

La date de 2012 se précise !


BE Russie 26  >>  21/12/2009

 

Un phénomène rare observé sur le Soleil

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61719.htm

Les astronomes russes qui ont constaté à la fin septembre ce phénomène soulignent qu'il s'est déclenché d'une manière soudaine, alors même que le 11e cycle solaire a débuté très calmement. Cet épisode est d'autant plus remarquable que de telles éruptions solaires ne se produisent qu'une fois en plusieurs décennies. Le plasma est en effet comme "gelé" dans le champ magnétique du Soleil, et pour s'en échapper, il lui faut en quelque sorte "déchirer" les lignes magnétiques dans lesquelles il est retenu.

Que s'est-il passé? Une très puissante explosion s'est produite, après quoi, dans la partie septentrionale du Soleil, l'excédent d'énergie a été rejeté sous la forme d'une gigantesque protubérance, haute d'un million de kilomètres. Plusieurs dizaines de milliards de tonnes de plasma incandescent sont partis dans l'espace cosmique. Cet énorme rejet de plasma de l'atmosphère du Soleil a été fixé par l'observatoire spatial russe Tesis installé sur la sonde russe Koronas-Photon. "Ces protubérances forment des nuages d'un plasma ionisé assez froid, d'une température de 6 à 8.000 degrés. Ils peuvent demeurer longtemps dans l'atmosphère du Soleil. Si l'équilibre est détruit, les protubérances s'échappent dans l'espace ouvert", a expliqué Vladimir Slemzine, chercheur de l'observatoire X du Soleil de l'Institut de physique Lebedev.

Les chercheurs de l'Institut Lebedev avancent une explication sur ce qui a pu se passer. "Le champ magnétique du Soleil, écrivent-ils sur leur site, possède une énergie colossale, supérieure de plusieurs dizaines de fois à l'énergie thermique et cinétique totale de la matière environnante... Dans le cas présent, on peut supposer que le départ de la matière a été rendu possible par un affaiblissement du champ magnétique consécutif à la destruction de plusieurs régions actives".

Les amas de plasma se déplacent dans l'espace à une grande vitesse - jusqu'à 1.000 km/s. Ils peuvent effectuer en deux jours le trajet Terre-Soleil, soit 150 millions de kilomètres. Ils peuvent causer de gros dommages, et même entraîner des catastrophes sur notre planète, préviennent les scientifiques. Si une telle protubérance venait à "visiter" notre globe, nous verrions dans un premier temps une sorte d'aurore boréale dans le ciel. Puis elle commencerait à détruire les systèmes énergétiques, avec toutes les conséquences en découlant pour les sites industriels, les particuliers, etc. Ce ne sera pas le cas, en l'occurrence : l'énorme protubérance a pris une direction opposée à celle de la Terre.

Les scientifiques sont préoccupés par ce phénomène. Si une telle quantité de plasma a pu être arrachée du Soleil, cela dénote une faiblesse de la part de ce dernier, qui pourrait se rééditer. Les astronomes rappellent que la Terre a déjà été victime, il y a 150 ans, de ce que l'on avait appelé la "tempête" (ou embrasement) de Carrington - une très puissante tempête magnétique, qui avait suivi une série d'éruptions solaires. Les nuages avaient atteint la Terre en 17 heures. Il faisait clair la nuit comme en plein jour. Mais l'industrie n'en était alors qu'à ses débuts, et l'on n'avait assisté à aucune catastrophe technologique majeure. Il pourrait en aller différemment de nos jours. Des spécialistes de la NASA disent s'attendre à une telle tempête en 2012. Les scientifiques espèrent pouvoir donner l'alerte à temps. Mais une seule sonde spatiale est en mesure de le faire. Elle évolue depuis 1997 entre la Terre et le Soleil, mais peut à tout moment cesser de fonctionner.

Pour en savoir plus, contacts :

Slemzin Vladimir Alexeevich, Institut de physique Lebedev - Moscou, 53, Leninskiy prospekt - Tel :  007 499 135 79 21  007 499 135 79 21 - E-mail : slem@sci.lebedev.ru

Source :

rian.ru et strf.ru - 26/10/2009

Rédacteur :

Nicolas Quenez
 

Origine : BE Russie numéro 26 (21/12/2009) - Ambassade de France en Russie / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61719.htm

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61719.htm

 

06/01/2010

Cinq exoplanètes découvertes par le télescope Kepler

04 janvier 2010

Cinq exoplanètes découvertes par le télescope Kepler

Il n’a pas encore un an, et déjà cinq exoplanètes à son tableau de chasse. Elles ont été baptisées 4b, 5b, 6b, 7b et 8b et complètent la liste des 415 exoplanètes déjà détectées grâce à d’autres télescopes. Le télescope Kepler a été lancé par la NASA en mars 2009 pour trouver des planètes aux caractéristiques proches de celles de la Terre, où la vie serait possible. Ces cinq premières planètes sont toutefois trop chaudes pour que la vie y soit apparue. Elles sont en effet trop proches de leurs étoiles qui sont plus chaudes que le Soleil… Leur température va de 1 200 à 1 648 °C. Une température à ne pas mettre un être vivant dehors. [Edit : un être vivant tel qu’on l’imagine… cf commentaires]

Cité par l’Agence France Presse, William Borucki, le responsable de l’équipe scientifique de Kepler, est ravi des découvertes faites grâce à son rejeton :

“Ces découvertes montrent que les instruments fonctionnent bien et que Kepler pourra remplir tous ses objectifs. Ces observations permettent de mieux comprendre comment les systèmes planétaires se forment et évoluent à partir des disques de gaz et de poussière cosmique pour donner naissance aux étoiles et à leurs planètes.”

Même satisfecit pour Jon Morse, directeur de la division d’astrophysique de la NASA :

“Nous nous attendions à ce que Kepler découvre en premier lieu de telles exoplanètes. Ce n’est qu’une question de temps avant que le télescope ne détecte des planètes extrasolaires de plus en plus petites (…) avant de découvrir la première planète sœur de la Terre.”

L’observation des planètes n’est pas directe. Pour les repérer, Kepler scrute quelque 100 000 étoiles sur les millions qui se trouvent dans son champ de vision. Le passage d’une planète entre l’une de ces étoiles et le satellite provoque une infime variation de la luminosité de cette étoile. C’est cette variation que Kepler est capable de détecter et de mesurer, pour en déduire qu’une planète est passée par là. C’est ce qu’on appelle la méthode du transit. Le photomètre de Kepler est un assemblage de 42 capteurs CCD de très grande précision qui peuvent déceler des fluctuations de l’ordre de 0,002 % de la luminosité.

Identifier une planète n’est pas tout, il faut en déterminer les caractéristiques. L’une de ces caractéristiques, la distance qui sépare cette planète de son soleil, est déterminante pour les scientifiques dans leur quête d’une planète habitée ou habitable. Les données fournies par Kepler permettent de connaître la période de révolution de la planète, puisque la variation de luminosité de l’étoile se répète à intervalles réguliers. Grâce à la troisième loi de Kepler, justement, on peut déduire de la période de révolution la distance qui sépare la planète du centre de son orbite, c’est-à-dire de son soleil. On peut donc savoir si la minuscule planète située à des milliers d’années-lumière se situe dans la zone d’habitabilité de son étoile, ni trop près ni trop loin.

Photo : NASA

[La dernière partie de cette note est empruntée à une note précédente sur le sujet. De l’autoplagiat…]

Une “boîte à questions” est désormais à votre disposition. L’idée est de sélectionner deux  d’entre elles chaque mois – pour le moment – et de chercher pour vous les réponses, sur le modèle du New Scientist. Vous pouvez d’ores et déjà nous poser vos questions à cette adresse : enquetedesciences@gmail.com

http://sciences.blog.lemonde.fr/2010/01/04/cinq-exoplanet...

 

28/12/2009

MONSTRES GÉNÉREUX : les trous noirs engendreraient les galaxies !


Mis en ligne le 23/12/09

En scrutant un objet singulier, un trou noir nommé « quasar nu », perché à 5 milliards d'années-lumière de notre galaxie, une équipe d'astrophysiciens dirigée par David Elbaz (CEA), invente un scénario original expliquant la naissance des étoiles et des galaxies. Eclairant !

Entre enthousiasme et prudence

En publiant son article, le 30 novembre 2009, dans Astronomy and Astrophysics, David Elbaz sait être à contre-courant des hypothèses communément admises sur les relations qu'entretiennent trous noirs et galaxies et devine que son article ne fera pas l'unanimité.

Même lui ne s'emballe pas : « Il faut maintenant attendre deux ou trois ans et la mise en fonctionnement du radiotélescope Alma au Chili pour en savoir plus. Dans le même temps, nous devons aussi découvrir si le phénomène que nous avons observé est rare ou s'il est au contraire très répandu dans l'Univers ». Mais son regard pétille : le raisonnement qu'il a échafaudé, lui et son équipe*, apporte des réponses séduisantes à des énigmes qui tiennent en haleine la communauté des astrophysiciens.

Pourquoi toutes les grandes galaxies ont-elles en leur centre un trou noir super-massif ? Qui, du trou noir ou de la galaxie, est apparu en premier ? Pourquoi la masse de ces trous noirs est-elle toujours équivalente à 1/700e de la masse des étoiles de la galaxie ? Pourquoi, depuis 8 milliards d'années, les galaxies ne forment-elles peu ou plus d'étoiles ?

* D. Elbaz, E. Pantin, Laboratoire d’astrophysique des interactions multi-échelles, (CEA/DSM-CNRS-université Paris Diderot-Paris 7) ; K. Jahnke, Max-Planck-Institut für Astronomie, Allemagne ; D. Le Borgne, Institut d’Astrophysique de Paris, (CNRS, Université Pierre et Marie Curie) ; G. Letawe, Institut Astrophysique et Géophysique, université de Liège, Belgique.


Voir l'article complet ici : Cité des Sciences