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09/10/2015

Washington divisé sur la débâcle syrienne, par Patrick Martin

Quand les intrigues du Gouvernement US/NAZI se dévoilent devant nos yeux, grâce à Poutine !

Voir aussi : McCain: les USA doivent frapper les troupes d'Assad en réponse aux raids russes

De son côté la Russie se positionne quant à la durée de ses interventions en Syrie.

Le Kremlin dévoile la durée des raids russes en Syrie
La durée de l'opération aérienne russe en Syrie dépend entièrement de la progression des troupes de Bachar el-Assad engagées dans la lutte contre les terroristes de l'Etat islamique.

Et là, les USA vont continuer à financer des groupes terroristes dans un centre de formation en Turquie près de la Frontière Syrienne, bien évidemment.

Syrie: Obama annoncera des changements dans l'entraînement des rebelles
Les camps d'entraînement ouverts dans différents pays arabes à l'intention des opposants syriens "modérés" seront bientôt fermés pour faire place à un modeste centre de formation en Turquie.

Washington divisé sur la débâcle syrienne, par Patrick Martin

Oct 08, 2015 05:12 UTC

Obama, dans le collimateur des Républicains et des va-t-en guerre

 

IRIB- La virulence des récriminations entre l’administration Obama et ses opposants républicains du Congrès, celles, au sein des deux Partis démocrate et républicain, et dans l’appareil militaire et du renseignement lui-même, est la marque d’une débâcle, en train de s’intensifier, pour l’impérialisme américain.

La dernière volée de critiques a été déclenchée, à Washington, par une déclaration, jeudi, de l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, favorite pour l’investiture démocrate, à l’élection présidentielle de 2016, qu’elle favorisait l’imposition d’une «zone d’exclusion aérienne», pour protéger les forces islamistes luttant contre le gouvernement Assad et soutenues par les États-Unis.

Clinton a fait sa déclaration, le lendemain des premières frappes aériennes russes, depuis la base, nouvellement, créée, près de la ville portuaire de Lattaquié, un bastion d’Assad.

Le Président russe, Vladimir Poutine, avait déclaré que ces frappes visaient à détruire l’État islamique, (EI), et d’autres groupes fondamentalistes islamiques, qu’il avait traités de «terroristes», selon l’usage instauré par le gouvernement américain, sous George W. Bush, et repris, ensuite, par Obama.

Parmi ceux ciblés par les bombes russes, il y a, à la fois, l’EI, et les différents groupes islamistes, qui ont reçu des armes et d’autres aides américaines, soit, directement, de la CIA, soit d’alliés des États-Unis, comme l’Arabie saoudite et le Qatar.

Parmi ces derniers, il y a le Front Al-Nosra, un groupe puissant, affilié à Al-Qaïda, et qui fait partie du front militaire «rebelle» luttant contre Assad et soutenu par les États-Unis.

Clinton avait soutenu une intervention américaine plus agressive, dans la phase initiale de la guerre civile syrienne, en 2011-2012, mais cela avait été rejeté par Obama.

Jeudi, elle a déclaré, à Boston, que si elle était restée à la tête du Département d’État, «Personnellement, j’aurais maintenant préconisé une zone d’exclusion aérienne et des corridors humanitaires, pour tenter d’arrêter le carnage au sol et depuis l’air».

L’intervention militaire russe donne, cependant, une autre dimension à une telle politique. Une «zone d’exclusion aérienne» devrait être imposée, non seulement, contre ce qui reste de l’armée de l’air d’Assad, mais aussi, contre la Russie, une puissance militaire de pointe, qui a stationné des armes anti_aériennes sophistiquées autour de sa nouvelle base syrienne.

Une telle opération comporterait le risque d’un affrontement militaire immédiat entre les deux puissances nucléaires que sont la Russie et les États-Unis.

Obama a, publiquement, rejeté le conseil de Clinton, lors de sa conférence de presse, vendredi, après avoir, d’abord, dénoncé ce qu’il a appelé «les idées boiteuses» et «le tas de charabia» des critiques, au Congrès, de la politique américaine, en Syrie.

Interrogé pour savoir s’il incluait Clinton, dans les idées «boiteuses», il a dit que non, mais a déclaré qu’il ne soutenait pas une «zone d’exclusion aérienne» ou toute autre action militaire, qui ferait escalader le conflit. «On ne va pas faire de la Syrie une guerre, par procuration, entre les États-Unis et la Russie. Ce serait une mauvaise stratégie de notre part», a dit Obama.

Dans le même temps, il a réitéré l’objectif de l’administration de chasser le régime d’Assad du pouvoir, laissant tomber le prétexte que l’EI est la cible principale de l’intervention américaine.

Clinton n’a fait que s’associer au tambour croissant venant de nombreux Démocrates et de la plupart des Républicains, au Congrès, en faveur d’une escalade, en Syrie.

Une récente audition, devant la Commission des services armés du Sénat, avait vu l’ancien directeur de la CIA et l’ancien commandant, en Irak et en Afghanistan, David Petraeus, recommander un ultimatum à Assad, pour qu’il arrête d’utiliser des «bombes barils», armes rudimentaires beaucoup plus faibles que les bombes énormes, lancées, chaque jour, par l’aviation américaine, en Syrie, et la mise en œuvre d’une zone d’exclusion aérienne, si Assad refusait.

Plusieurs membres démocrates de la commission ont déclaré leur soutien à une zone d’exclusion aérienne, y compris, le sénateur de Virginie, Tim Kaine, ancien chef du Comité national démocrate, et le sénateur indépendant du Maine, Angus King, qui travaille avec les Démocrates.

Le sénateur de l’Illinois, Richard Durbin, dirigeant de la minorité, a, également, soutenu une zone d’exclusion aérienne. Encouragés par ce tournant des Démocrates, des Républicains, dirigeants du Sénat, ont intensifié leurs attaques de la Maison-Blanche.

Le président de la Commission sénatoriale des relations étrangères, Bob Corker, a annoncé qu’il convoquerait le secrétaire d’État, John Kerry, pour témoigner, la semaine prochaine, sur la réponse américaine à l’intervention russe, en Syrie.

Il a dit à MSNBC, «En l’absence de leadership de l’Administration Obama, Poutine continue de faire ce qu’il souhaite, sans crainte de réaction, de la part des États-Unis, et, maintenant, la Russie lance des frappes aériennes, qui exacerbent la crise humanitaire».

Le plus important partisan de la guerre, au Sénat, le Président du Comité des services armés, John McCain, a déclaré, dimanche, que les États-Unis étaient, déjà, engagés, dans une guerre, par procuration, avec la Russie, en Syrie, en dépit du désaveu d’une telle politique, de la part d’Obama.

Le Président russe, Vladimir Poutine, «a traité les États-Unis avec dédain et mépris», a fulminé l’ex-candidat présidentiel républicain, dans une apparition, à l’émission de CNN «l’État de l’Union».

Poutine lançait des frappes aériennes et «il pénétrait, au Moyen-Orient, comme la Russie ne l’avait pas fait, depuis qu’Anwar Sadat l’a expulsée, en 1973», a déclaré McCain. McCain a été contredit, cependant, par celui qui mène, dans les sondages, pour l’investiture présidentielle républicaine 2016, le milliardaire Donald Trump.

Celui-ci est apparu, dans plusieurs émissions du dimanche matin, et a appelé à une politique de non-intervention, en Syrie. "Il était dans l’intérêt des États-Unis, a-t-il dit, de laisser les combattants, en Syrie, s’entretuer". «Laissez l’EI et la Syrie combattre», a-t-il dit, «et laissez la Russie prendre soin de l’EI».

L’administration Obama poursuit les intérêts de l’impérialisme américain, dans la région, de façon tout aussi féroce que ses critiques, mais avec d’autres tactiques. Elle a misé sur les assassinats, par drone, les frappes aériennes, la formation militaire et l’acheminement de matériel militaire, par ses mandataires, Arabie saoudite et Qatar.

Son prédécesseur avait misé sur l’intervention directe de centaines de milliers de troupes terrestres américaines. Aucune des deux tactiques n’a réussi à soumettre le Moyen-Orient à l’impérialisme américain, mais a infligé une destruction terrible, causé la mort de centaines de milliers de personnes et créé des dizaines de millions de réfugiés.

Les lignes de fracture, créées par la débâcle, en Syrie, (comme, en Irak, et ailleurs), traversent, non seulement, les deux partis politiques de l’aristocratie financière, mais aussi, l’appareil militaire et de renseignement lui-même.

Si Petraeus parle, pour une faction de cet appareil, la direction actuelle du Pentagone, elle, est, catégoriquement, opposée à un engagement supplémentaire majeur de forces américaines, au Moyen-Orient.

Elle pense qu’il est nécessaire de se préparer à un affrontement imminent avec la Russie, et, en particulier, avec la Chine.

Selon un article du "Washington Post", samedi, il y a un conflit aigu entre, d’une part, la CIA, qui est, fortement, engagée, en Syrie, et aurait consacré 10 pour cent de son budget total à la formation de forces islamistes au combat anti-Assad, et, de l’autre, le Pentagone, dont l’effort, pour la formation des «rebelles» syriens, a été pour la forme.

L’article dit: «Un ancien haut responsable américain du renseignement a dit que l’échec des États-Unis à répondre aux frappes ou à renforcer le soutien aux unités formées par la CIA était susceptible de provoquer la colère des équipes paramilitaires de la CIA, dans la région, irritées, depuis plusieurs années, par les limites imposées par la Maison-Blanche au degré de soutien apporté aux groupes rebelles "modérés"».

Patrick Martin

 

07/10/2015

Le Nouvel Ordre Mondial passe par Damas ou l'obligation de résultat de réussite pour Poutine en Syrie !

Excellente analyse faite dans cet article qui reflète l’obligation de réussite de Poutine en Syrie, s’il veut détruire le projet d’instauration du Nouvel Ordre Mondial qui passera par la Syrie pour créer y compris, le Grand Israël et le Grand Moyen Orient.

Obligation de réussite pour Poutine, non seulement pour la Russie mais pour l'ensemble de l'humanité pour devoir éradiquer la mafia Kazahr de Rothschild et ses projets mortifères d'instauration de son Nouvel Ordre Mondial !

 

Le Nouvel Ordre Mondial passe par Damas

by Laid Seraghni / on 6 octobre 2015 at 16 h 58 min

poutine vs obama

Si la Syrie tombait, la Russie serait, en plus d’une humiliation diplomatique, menacée dans son intégrité territoriale, ce qui pourrait induire un éclatement de la Fédération de Russie. Les événements qui se déroulent actuellement en Syrie ne sont en aucun cas liés à la question de démocratisation de la société ni pour plus de liberté pour les Syriens. Il s’agit d’un ordre mondial que cherchent à imposer les États-Unis avec leurs vassaux occidentaux prédateurs à un autre monde qui, la Russie en tête, réclame plus de participation dans la gestion des affaires internationales desquelles ils ont été exclus depuis des décennies.

Le point de départ pour la nouvelle configuration géopolitique du monde passe aujourd’hui par Damas. L’avenir de la Russie s’y joue actuellement. Poutine sur la ligne de Catherine II (1) qui considérait que « Damas détient la clé de maison Russie » comprend bien que « Damas est la clé d’une nouvelle ère ». Depuis le début des contestations en Syrie, la Russie, appuyée notamment par la Chine et l’Iran, a décidé de faire échouer toutes les tentatives d’un changement de régime car elle était persuadée que si le plan des Occidentaux réussissait, elle serait confinée dans un rôle de second plan et serait menacée dans son intégrité territoriale. C’est pourquoi, dès le début de la crise, la Russie s’était montrée très ferme et s’est opposée à toute intervention militaire, et ce malgré les pressions du Conseil de sécurité, de l’assemblée générale de l’ONU et de la Ligue arabe. A chaque tentative visant la reproduction du scénario libyen ou yéménite, elle opposa un refus catégorique.

Hypocritement, les Occidentaux semblent ne pas comprendre les raisons de la position russe en avançant que Moscou avait, en Syrie, des intérêts économiques et de soutiens logistiques pour sa flotte militaire. Ce ne sont nullement les contrats d’armement passés avec ce pays, ni le port de Tartous qui sont les enjeux stratégiques russes dans la région au point de mener une lutte atroce pour éviter que l’État syrien ne tombe. Cela est confirmé en partie par le directeur du Centre d’analyse sur les stratégies et les technologies-Moscou Rousslan Poukhov, qui a déclaré : « penser que la Russie soutient Damas en raison des ventes d’armes est une aberration ! C’est totalement hors sujet ». (2)

Loin de l’instauration de la démocratie ou des libertés, c’est le rôle résistant de la Syrie qui est visé. En soutenant les mouvements des résistances palestiniennes et libanaises, la Syrie a fait avorter tous les plans américains pour la mise en place du Grand Moyen-Orient dans lequel les États arabes seront atomisés et soumis au diktat israélien. Par ailleurs, son alliance stratégique avait l’Iran a fait que l’axe hostile aux plans étatsuniens se consolide dans la région.

Pourquoi la Russie n’admettra-elle pas une victoire des prédateurs de la Syrie ? Si la Syrie venait à tomber, de sérieuses menaces pèseraient sur elle, et les plus manifestes sont :

A- AU PLAN ECONOMIQUE

Poutine sait parfaitement que pour que son pays puisse prétendre au statut de grande puissance il faut qu’au travers de son économie il renforce sa force militaire et rende sa politique étrangère plus agressive en vue d’une influence réelle au niveau mondial. Il affiche ses prétentions en disant « en d’autres termes, nous ne devrions tenter personne en nous autorisant d’être faibles. » (3).

Dans cette notion de puissance, le facteur économique est déterminant. Si l’opposition syrienne l’emportait, cela signifierait que la bataille féroce pour le contrôle des sources d’énergie tournerait en faveur des États-Unis et de leurs alliés, permettant à ceux-ci d’étendre leur influence de la Syrie jusqu’en Australie. Les implications qui en découleraient seraient : l’avortement du programme ambitieux de développement économique basé sur la réduction de la dépendance de l’économie vis-à-vis des matières premières et sur l’innovation articulée autour des hautes technologies pour devenir une grande économie mondiale.

Dans une interview à la BBC, Douglas MC Williams, Chef du Centre de Recherches Britannique (CBER), déclarait : « La Russie arrivera en quatrième position dans le classement des plus grandes économies mondiales d’ici l’horizon 2020 » (4)

Les ressources du financement de ce projet provenant essentiellement des exportations gazières seraient compromises. Les recettes de Gazprom 2011 qui contrôle plus de 80% de la production de gaz s’élèvent à 118 M $. En vue d’empêcher que ces recettes atteignent le niveau escompté,, il devient impératif, de torpiller l’exportation du gaz russe vers l »Europe à travers les gazoducs paneuropéens en projet ; le South Stream et le Nord Stream. Les pays européens devraient être approvisionnés par le gaz iranien par le Nabucco (5), gazoduc reliant l’Iran à l’Europe centrale via la Turquie. Le Qatar pourrait faire transiter son gaz pour l’Europe également par la nouvelle Syrie amie, écartant définitivement l’alimentation de ce continent par le gaz russe. Dans cette hypothèse, la Russie ne peut qu’enterrer son programme de développement, notamment son ambitieux programme militaire d’armement 2011/2020 d’armement pour l’équipement de ses forces armées pour lequel elle prévoit une enveloppe financière de 650 milliards de dollars » (6) au titre d’un programme et « 114 milliards de dollars au titre de la modernisation des équipements ». (7)

Les USA contrôleraient le Liban, la Syrie et l’Iran et, par conséquent, maitriseraient les sources d’approvisionnement énergétique situant dans un espace géographique et stratégique énergétique Liban Syrie, Irak et Iran. D’où cette lutte acharnée pour faire tomber la Syrie.

B – AU PLAN SECURITAIRE :

La chute de B. Al-Assad, ouvre la politique d’endiguement mis en place en 1946 par Georges. F. Kennan (8). Les actions d’encerclement de la Russie seront relancées. Cette stratégie, en matière de géopolitique, est fondée sur la ligne Brezinski (9) qui prévoyait la domination de l’Union Soviétique en deux étapes, l’encerclement de la Russie en premier lieu, pour ensuite passer à sa déstabilisation, pour mieux contrôler son espace périphérique. Cette stratégie est aussi valable pour la Russie d’aujourd’hui. La politique de Gorbatchev que Poutine qualifiait de « La plus grande catastrophe du XXème siècle » (10) serait de retour pour démanteler définitivement la Fédération de Russie.

Ce démantèlement induirait probablement un transfert, au nord du Caucase, des Djihadistes qui opèrent actuellement en Syrie en vue d’instaurer une république islamique. Il est rappelé que le nord du Caucase (Daghestan et Tchétchénie) est à prédominance musulmane. Doku Umarov (11) n’avait-il pas proclamé « l’Emirat caucasien. » en 2007. (12)

Un des pivots américains dans la région montrera ses crocs pour la restauration de l’Empire Ottoman. Il s’agit de la Turquie qui, base avancée des intérêts américains en Eurasie, rêve toujours d’un empire qui s’étendrait jusqu’à l’Asie centrale, ex territoires soviétiques. Une aubaine pour qu’elle étende son hégémonie jusqu’aux confins de Moscou sur les républiques turcophones qui sont l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Turkménistan, le Tadjikistan et le Kirghizistan. L’éventualité de leur intégration dans une alliance avec l’ancien occupant pourrait être envisagée. Elle est encouragée par les États-Unis pour faire désintégrer la Communauté des États Indépendants, composée de 11 sur 15 anciennes républiques soviétiques, créée le 8 décembre 1991 par le Traité de Minsk. Il est clairement établi que cette puissance soutient discrètement les mouvements séparatistes et ethno-religieux dans l’optique de briser définitivement la Communauté des États Indépendants (CEI).

C – AU PLAN STRATEGIQUE.

Dans le prolongement de la ligne de Catherine II, Poutine considère Damas comme étant le point de départ du nouvel ordre mondial. Si cette capitale tombait, la Russie perdrait définitivement son rêve de retrouver son statut de grande puissance dans le monde du temps de la guerre froide. L’inflexion des rapports serait à son désavantage, avec en plus une humiliation diplomatique.

En effet, une fois la Syrie soumise, l’Iran à son tour sera attaqué. L’axe chiite Syrie-Irak-Iran brisé sera sous la botte de l’Arabie Saoudite qui imposera la normalisation des relations avec Israël aux autres pays arabes.

Ainsi, le proche orient sera modelé géographiquement au profit exclusivement des États-Unis et d’Israël, et de leurs vassaux occidentaux et arabes. L’espace sunnite  » modéré  » dominera l’espace géographique qui s’étend du Maghreb, au Pakistan et l’Afghanistan en passant par la Turquie et la corne Africaine. La barrière séparant la Turquie des autres pays de confession musulmane sunnite n’existera plus. La Turquie, membre de l’Otan, qui constitue pour la Russie le chemin le plus court pour rejoindre les eaux chaudes, deviendrait une menace stratégique pour ce pays tant que celle-ci peut bloquer et assiéger sa flotte militaire de la mer Noire.

Ainsi, la Russie aura devant elle un espace hostile qui s’étendra alors de la France à l’ouest jusqu’à la Chine à l’est. Elle sera chassée définitivement de la région du Grand Moyen-Orient où elle était naguère fortement présente.

A la lumière de ce qui précède, nous estimons que le soutien de Moscou à Damas est indéfectible car dicté par des impératifs liés à l’existence même de la fédération de Russie en l’état actuel. Pour contrer toutes les manoeuvres de l’Occident pour la déstabiliser et la fragiliser sur la scène internationale, elle fera tout ce qu’elle peut pour que l’ordre géopolitique du Moyen-Orient ne subisse aucun changement.

Grâce au levier énergétique, elle cherche à renverser les alliances en se rapprochant de l’Europe, de la Chine, de l’Iran et de l’Inde. Elle compte créer un espace eurasien pour contrer l’hyperpuissante Américaine.

Laid SERAGHNI

Références :

1- Catherine II, impératrice de Russie (1762-1796), surnommée Catherine la grande. Elle disait « je laisse à la prospérité de juger impartialement ce que je fais pour la Russie. ». Durant le plus long règne de l’histoire de la Russie, outre le développement et la modernisation de la société russe, elle tint tête à tous les envahisseurs voisins ou lointains.

2- Le Figaro du 31 mai 2012.

3- Atlantico du 21 février 2012.

4- RIA Novosil du 27 décembre 2012.

5- Nabucco dont le titre initial est Nabuchodonosor est un opéra de Verdi. Il évoque l’épisode de l’esclavage des juifs à Babylone. Cela dénote que tout l’enjeu en Syrie est centré autour de la sécurité d’Israël.

6- Voix de la Russie 14 décembre 2012.

7- Géostratégique.net du 6 mars 2012.

8- Diplomate, politologue et historien américain dont les thèses eurent une grande influence sur la politique américaine envers l’Union Soviétique au sortie de la deuxième guerre mondiale.

9- Z Brezinski : politologue américain, il a été entre autres, conseiller à la sécurité nationale du Président des Etats-Unis Jimmy Carter, de 1979 à 1981.

10- La dépêche.fr du 20 février 2012

11- Né en 1964 en Tchétchénie, Doku Umarov fut en 2005 le cinquième président de la république d’Ichkérie (Tchétchénie). Il abolit cette dernière pour en 2007 pour la remplacer par un « Émirat Tchétchénie » dont il s’autoproclame émir.

12- affaires géostratégiques.Info du 22 octobre 2012

 

06/10/2015

La guerre secrète de la Russie contre la CIA en Syrie

La guerre secrète de la Russie contre la CIA en Syrie

La guerre secrète de la Russie contre la CIA en Syrie

Géopolitique globale: Comprendre le lien entre l’intervention russe en Syrie, Al CIAda, l’Ukraine et l’implosion programmée de la zone Euro…

La Russie cible des groupes d’Al Qaïda soutenus par les Etats-Unis, leur “opposition modérée”…

Ce matin Fox News a rapporté l’intention du Pentagone de formuler une stratégie pour bloquer la campagne de bombardement de la Russie autour de la ville d’Idlib, près de la frontiere de la Syrie avec la Turquie. Des éléments clef américains y sont massacrés, pas des “rebelles modérés”, mais clairement, comme le dit le Pentagone, des djihadistes importants soutenus par les Etats-Unis et combattant le président Assad.

Des leaders militaires d’expérience ainsi que des officiels de la défense américains débattent afin de savoir si la force militaire devrait être employée pour protéger les rebelles syriens soutenus par Washington, qui sont en train d’être attaqués par les raids aériens russes ces derniers jours.

L’agence Associated Press a rapporté vendredi que la question faisait partie d’un débat plus vaste au sein du Pentagone, débat ayant pour sujet le comment le gouvernement et l’administration devraient répondre à ce que le secrétaire de presse de la Maison Blanche Josh Earnest a décrit comme “des opérations militaires sans discrimination contre l’opposition syrienne” de la part de la Russie.

Le problème est le suivant: les “éléments” américains en Syrie sont Al Qaïda, le groupe Jabbhat al Nosra, qui contrôle complètement cette région de la Syrie et qui s’étend au-delà en Turquie, car ils ont vaincus ceux que l’on appelle les “rebelles modérés” et une douzaine de groupes en émanant et ce plus tôt en 2015.

La campagne de bombardement des Etats-Unis en Syrie a soigneusement évité Al Nosra. La presse elle-même évite de les mentionner, alors qu’ils sont responsables de plus de morts civiles, estimées à environ 150 000, que les autres groupes terroristes. Il y a une raison à cela. On peut voir Al Nosra ici bombarder des villes syriennes en état de siège en utilisant des obus chimiques au gaz sarin.

~ Voir vidéo dans l’article original ~

AQES ou Al Qaïda en Syrie est constitué essentiellement de combattants étrangers recrutés par la CIA, envoyés en Turquie, entraînés par l’Arabie Saoudite et le Qatar avec le soutien logistique permanent du régime islamiste d’Erdogan à Ankara.

L’attaque aérienne russe d’aujourd’hui sur un centre de commandement d’Al Qaïda n’a pas tué beaucoup de leaders d’Al Qaïda mais pas mal d’officiers qataris, saoudiens et turcs, plus d’une douzaine, probablement plus, d’après les unités de reconnaisse syriennes qui évoluent dans la région.

Le poste de commandement a été touché par les attaques d’un Su34 armé de bombes conventionnelles anti-bunkers. Ce centre de commandement, construit par des ingénieurs turcs en 2013, sous environ 12m de roches, 3 ètages en profondeur était capable de soutenir jusqu’à 300 combattants étrangers et leurs commandants turcs.

Le complexe de bunkers touché aujourd’hui n’est pas dissemblable de ces complexes qu’Al Qaïda était supposé avoir en Afghanistan et pour lesquels les Etats-Unis ont envahi ce pays et doivent toujours les y trouver 15 ans plus tard…
La Russie ment vraiment, elle n’est pas honnête, en bombardant Al Nosra et en les étiquetant EIIL. Al Nosra est 10 fois pire que l’EIIL. En profitant de leur artillerie lourde, d’un approvisionnement sans limites en munition de la Turquie, de convois entiers de camions d’armes modernes américaines comprenant des missiles TOW anti-chars and Stinger sol-air, de havres de paix dans des bases en Turquie et un financement sans limites ni fin en provenance du Qatar et de l’Arabie Saoudite, le front Al Nosra s’est engagé dans la massacre sytématique du peuple syrien.

L’intérêt de la Russie dans le front Al Nosra réside dans le partenariat de ce groupe avec les groupes extrémistes en ukraine. Les Djihadistes d’Al Nosra, plus de 3000, servent actuellement en Ukraine et sont responsables de la plupart des violations des accords de Minsk. Le régime de Kiev s’est volontairement rangé du côté d’Al Qaïda (NdT: parce qu’Al Qaïda en réalité est Al CIAda et ce depuis le départ dans les années 1980…) et ce faisant, bénéficie des coffres ouverts et généreux de la CIA, de containers d’argent liquide utilisés pour corrompre le régime de Kiev tout en achetant les gouvernements dans des pays comme la Roumanie, la Géorgie, la Bulgarie et l’Azerbaïdjan, qui tous ont fourni des bases pour les groupes terroristes d’Al Qaïda, groupes dont la cible est l’Europe occidentale.

Ceci est “Gladio No2” (NdT: comme nous l’avions dit précédemment, Duff et VT ne font que confirmer ce que nous avions pressenti avec d’autres il y a quelque temps déjà…)

Tous les réfugiés qui affluent vers l’Europe proviennent des zones de Syrie sous contrôle combiné de la Turquie et d’Al Nosra/Al Qaïda. Gladio 2 nous dit-on, dont l’objectif est l’explosion de la zone Euro est de mettre en place des gouvernements d’extrème-droite “néo-nationalistes” à travers l’Europe.

Mais une fois de plus, faut pas être sorti de St Cyr pour piger cela non?

Gordon Duff

url de l’article original: http://www.veteranstoday.com/2015/10/02/russias-secret-wa...

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Photo: frappe de l’armée syrienne sur la ville d’Ariha dans la province d’Idlib

https://resistance71.wordpress.com/2015/10/05/geopolitiqu...

Etats voyous et grandes voyoucraties par Michel Raimbaud - Ancien ambassadeur de France au Soudan

Ancien ambassadeur de France au Soudan

Etats voyous et grandes voyoucraties par Michel Raimbaud

On le savait déjà, il y a désormais deux camps dans la communauté des nations : celui du droit international œuvrant en faveur d’un nouvel ordre mondial multipolaire en gestation, et celui de l’hypocrisie et de l’arrogance qui cherche à préserver son hégémonie en installant le chaos partout où il rencontre de la résistance.

L’univers arabe et musulman et ses abords d’Afrique, d’Asie ou d’Europe sont le lieu d’une entreprise de destruction et d’asservissement conduite conjointement par l’empire atlantiste sous haute influence israélienne et ses clients islamistes radicaux. La Syrie est devenue le centre de gravité et l’enjeu d’une guerre inédite et perverse, mais aussi, pour ses promoteurs criminels, une cible emblématique. La « mère de la civilisation », qui combat en première ligne les terroristes sauvages du soi-disant « Etat Islamique » et du front Al Nosra/al Qaida, est donc présentée comme « l’Etat voyou » par excellence par ceux-là mêmes qui financent, arment et soutiennent le gangstérisme sanglant des djihadistes. Dans nos « grandes démocraties », l’inversion des rôles est devenue si naturelle que nul ne songe plus à s’en offusquer : c’est la base même du « false flag », omniprésent dans la narrative atlantiste.

L’Assemblée Générale des Nations Unies a consacré la journée du lundi 28 septembre dernier à la Syrie. Les puissants de ce monde ont utilisé cette tribune pour réaffirmer leurs positions sur l’interminable conflit. A la lumière des déclarations, il n’y a pas photo.


Obama dénonce la logique (russe) consistant à soutenir un « tyran » sous prétexte que l’alternative « serait pire ». Le tyran, c’est Bachar Al Assad, qui « massacre des enfants innocents ». Kerry, colombe repentie, précise : « Après tant de sang versé et de carnages, il ne peut y avoir un retour au statu quo d’avant la guerre ». Le Nobel de la Paix ne manque pas d’air : s’il a peut-être apaisé les relations avec Cuba et anesthésié jusqu’à sa fin de mandat le dossier nucléaire iranien, s’il a renoncé aux « frappes punitives » en Syrie en raison de ses réticences et/ou devant la détermination de l’adversaire, il a allumé ou entretenu au moins autant de conflits que George Debeliou et il est à la tête d’un Etat responsable de la mort de millions d’enfants et d’adultes, de la destruction d’Etats et de sociétés entières, de dizaines de millions de vies brisées, sans même remonter aux centaines de milliers de victimes d’Hiroshima et Nagasaki. Heureuse Amérique, bienheureuses « grandes démocraties », toujours sûres de leurs valeurs, plus souvent boursières que morales !

Il faut le répéter, il n’appartient pas aux maîtres occidentaux, à Erdogan l’apprenti calife, ou aux potentats pétroliers, de prescrire l’avenir de la Syrie après l’avoir détruite : c’est au peuple syrien et à lui seul d’en décider, sans ingérence étrangère. C’est ce principe de souveraineté que rappelle le Président chinois, Xi Jin Ping, clamant haut et fort que l’ère unipolaire est révolue et que le monde est désormais multipolaire.


Vladimir Poutine se place lui aussi dans le cadre de la légalité internationale et soutient l’Etat syrien et son gouvernement, ainsi que « les forces armées du président Al Assad qui sont les seules à combattre réellement l’Etat Islamique ». Il propose une « large coalition antiterroriste » en Syrie et en Irak, dans laquelle les pays arabes « joueraient un rôle clé » et qui devrait inclure le gouvernement syrien et l’Iran, son allié. Les décisions du Président russe suscitent la colère des Occidentaux, qui ont refusé la résolution déposée au Conseil de Sécurité par le Kremlin. Ils sont agacés par la référence appuyée à un droit international qu’eux-mêmes traitent avec légèreté.

Pour perpétuer leur hégémonie, les dirigeants atlantistes avancent à l’ombre des faux drapeaux de la démocratie, de la justice, de la morale et du droit. Ils diabolisent les pays qui font obstacle à leurs ambitions en les reléguant dans la géhenne des Etats « préoccupants » ayant vocation à être dépecés en entités « démocratiques » à la mode de l’Oncle Sam : en bref, les « Etats voyous ». Ce concept a joué un rôle essentiel dans la stratégie américaine plusieurs décennies durant, et c’est en jouant de cet épouvantail que les Etats-Unis, encourageant leurs alliés à faire de même, ont violé et violent systématiquement le droit international.

Ce droit est fondé sur la Charte des Nations-Unies qui, dans son article 51, attribue au seul Conseil de Sécurité le pouvoir de prendre les mesures adéquates qu’il juge nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité internationales « une fois constatée l’existence d’une menace contre la paix, d’une rupture de la paix ou d’un acte d’agression (…) ». Mais les néocons de Washington se moquent de la légalité onusienne. Seules comptent « les menaces contre nos intérêts », qui sont le fait des « Etats voyous » et rendent nécessaires « des interventions militaires directes » et « le maintien de forces de projection considérables », particulièrement en direction du Proche-Orient. Pour ces faucons, le fondement du droit n’est pas la Charte de l’ONU, mais la Constitution américaine.

Selon Noam Chomski, « ce mépris de la primauté du droit est profondément enraciné dans la culture et les pratiques américaines ». Infiltrés au sein du « pouvoir profond », les néocons vont répandre chez les alliés occidentaux une idéologie dont le fondement reste simple : même si la guerre froide est terminée, les Etats-Unis conservent la responsabilité de protéger le monde face aux « Etats voyous ». En août 1990, Washington et Londres décrètent que l’Irak en est un, et ce ne sera que l’un des premiers d’une longue liste…


Une étude commandée en 1995 par le Strategic Command pose les « principes de base de la dissuasion dans l’après-guerre froide » : depuis que les Etats-Unis ont « remplacé l’Union soviétique par les Etats dits “voyous” », ils doivent projeter une image « irrationnelle et vindicative d’eux-mêmes », « certains éléments » du gouvernement apparaissant « comme potentiellement fous, impossibles à contrôler ».

C’est une reprise de la « théorie du fou » de Nixon qui jugeait souhaitable que l’Amérique soit dirigée par « des cinglés au comportement imprévisible, disposant d’une énorme capacité de destruction, afin de créer ou renforcer les craintes des adversaires ».

Cette prose délirante justifie en quelque sorte la transformation des « grandes démocraties » en « voyoucraties », respectant les trois critères qui, selon l’un des « nouveaux historiens » israéliens, Avraham Shlaim, professeur émérite à Oxford, définissent l’Etat voyou, le « rogue state » des anglo-saxons :

-  Violer régulièrement la légalité internationale,

-  Détenir des armes de destruction massive,

-  Utiliser le terrorisme pour terroriser les populations civiles.


C’est ainsi que Robert McNamara, ex-secrétaire américain à la défense (de 1961 à 1968), estime en juin 2000 (The International Herald Tribune) que les Etats-Unis sont devenus un « Etat voyou ». Noam Chomski fera de même au début des funestes « printemps arabes », constatant que son pays« se place au-dessus du droit international ».

A l’heure où le Grand-Moyen Orient est ravagé par l’extrémisme islamiste, patronné par les Occidentaux et leurs affidés régionaux, le débat sur l’éthique dans les relations internationales est pipé. Le conflit n’est plus entre un monde « libre » et un monde « totalitaire », mais entre les partisans du droit international et du respect mutuel entre nations et ceux qui se comportent en Etats voyous, guidés par la « théorie du fou » et la stratégie du « chaos innovateur ».

Conviction réelle pour les uns, leurre pour les autres, la référence au droit international n’a pas la même valeur pour les deux camps : les prêcheurs de guerre jouent avec l’idée d’un conflit mondial qui assurerait leur triomphe… sauf si l’équilibre militaire des forces rend leur victoire trop incertaine.
La Russie vient donc de bouleverser la donne en proposant sa « grande coalition » et en se lançant dans une lutte globale contre les terroristes, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité et à la demande du gouvernement de Damas, tout en recherchant une solution politique entre Syriens, en application de l’accord de Genève. C’est un pavé dans la mare où depuis un an s’ébat presque seule la coalition US, dont les frappes homéopathiques détruisent la Syrie sans beaucoup nuire aux terroristes de Da’ech. C’est un pas important en direction de la paix, conforme au droit international. Les Européens saisiront-ils la perche ?

On l’a entendu à la tribune onusienne, le représentant du « pays des lumières », François Hollande, est plongé tout entier dans ses menées obscures et nourrit une obsession pathologique qui a nom Bachar, lequel doit être « neutralisé » et exclu de toute transition politique : « On ne peut faire travailler ensemble victimes et bourreau. Assad est à l’origine du problème : il ne peut pas faire partie de la solution ». Droit dans ses bottes tordues, le grand chef de guerre fait valoir qu’il n’est pas seul sur cette position intenable : « Barack Obama s’y refuse, d’autres dirigeants (on sait lesquels – NDLR) s’y refusent. Les Russes doivent en tirer les conséquences », conclut-il, impérial. Prend-on des gants avec le chef d’un « Etat-voyou » quand on est soi-même aussi populaire ?

Mou face aux problèmes de l’Hexagone, Hollande aura fait preuve d’un activisme forcené face à des affaires qui ne le regardent pas, le conflit de Syrie par exemple, où la France a déjà un bilan accablant : mauvaise évaluation de la solidité de l’Etat syrien, de la crédibilité de l’opposition off shore, appui inacceptable à la rébellion armée débouchant sur la couverture du terrorisme, obsession de « neutraliser » Bachar Al Assad, volonté manifeste de casser la Syrie rebelle et acharnement dans la destruction de son identité. Qu’on le veuille ou non, notre pays est partie prenante dans l’entreprise criminelle et prédatrice de ses alliés atlantistes, de ses amis turcs, saoudiens et qataris et des mercenaires qu’ils instrumentalisent. Il est coresponsable du résultat : des millions de réfugiés, déplacés, sinistrés, morts et blessés, des millions de familles dispersées, de vies brisées, le démantèlement du patrimoine, des infrastructures, des entreprises

Il aura aussi fait preuve d’une approche très floue de la légalité internationale et d’un certain déficit de cartésianisme, les terroristes étant traités en ennemis au Mali et « faisant du bon boulot » en Syrie.
Dans les grands dossiers de ce début de millénaire – la glissade du Moyen-Orient vers le chaos, la déstabilisation de l’ex-glacis soviétique grâce à la sollicitude de l’Occident – la France est affaiblie comme jamais et a perdu sa crédibilité, car elle est en divorce avec les acteurs qui comptent. Son hypocrite diplomatie compassionnelle lui attire le mépris. Les écarts de langage font le reste. Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour réclamer le départ de Fabius, condition nécessaire mais non suffisante pour se refaire une virginité.

Fabius et Hollande étant ce qu’ils sont, on peut craindre que la France tarde à coopérer avec la Russie, l’Iran et la Syrie pour rétablir une paix juste et durable, dans le cadre d’un ordre mondial nouveau. Mais notre pays devra bien sortir de la triple impasse dans laquelle il s’est enfermé : l’entêtement à rester internationalement hors-la-loi devra céder la place à une politique plus décente et moins destructrice. En d’autres termes, il s’agira de reprendre son rôle traditionnel de faiseur de paix et non pas de fauteur de guerre.

Les citoyens des « grandes démocraties » finiront-ils par s’inquiéter de la dérive « voyoucratique » de leurs élites dirigeantes qui fait peu à peu de l’Occident arrogant une minorité honnie et haïe par le reste de la planète ? Comme on dit : ça urge.

Michel Raimbaud
Ancien ambassadeur de France au Soudan

http://comite-valmy.org/spip.php?article6401

 

Que prévoit de faire Poutine avec les combattants de l’EI capturés en Syrie ?

Ah ! Ah ! Ah !

Poutine a trouvé la solution pour recycler les déchets toxiques pour la société et l’humanité !

Après un bon interrogatoire en règle, les affecter à des fonctions utiles pour la Russie et l’Humanité !

Que prévoit de faire Poutine avec les combattants de l’EI capturés en Syrie ?

Que prévoit de faire Poutine avec les combattants de l’EI capturés en Syrie ?

Une source du Hezbollah, un groupe chiite proche de Téhéran, a indiqué qu’il y aurait un accord entre Vladimir Poutine et Bachar El-Assad concernant les prisonniers qui seront capturés dès maintenant en Syrie, surtout ceux de l’EI. Ceux qui ne sont pas citoyens syriens, comme leurs instructeurs saoudiens, qatari, koweïtiens, turcs et émiratis, et qui seront capturés par l’armée syrienne seront remis aux Russes. Selon cet accord, la Russie les embarquerait à bord des avions AN-124 qui transportent quotidiennement des armes et des minutions en Syrie, lors de leurs retours en Russie.

Suhoi24-Siria

Le champ pétrolifère de Vankor, dans le Nord de la province sibérienne de Krasnoïarsk, contient 520 millions de tonnes de pétrole et 95 milliards de mètres cubes de gaz naturel. C’est le projet industriel le plus important de la Russie pour les 10 prochaines années. La Russie prévoit d’augmenter la production de pétrole de ce champ de 442,000 barils/jour à 1 million de barils par jour. En outre, elle prévoit la construction d’un pipeline géant pour le gaz et le pétrole pour approvisionner la Chine.

Siberia

Le seul problème est la main-d’œuvre, le projet nécessitant environ 14.000-25.000 travailleurs qu’il n’est pas facile d’attirer dans cette région non habitée, étant donné que l’exploitation se trouve au-delà du cercle polaire, à une latitude de 68 degrés au Nord de la Sibérie. La Russie souhaite couvrir la pénurie de main-d’œuvre en créant des camps de rééducation par le travail pour les prisonniers de l’EI capturés en Syrie.

vankorskoe

Les températures minimales enregistrées chaque année dans la zone sont proches de -60 ° C, et restent en dessous de zéro degré huit mois par an. Les « coupeurs de têtes » qui seraient tentés de s’évader des camps construits par les Russes, devrait savoir que les premiers foyers humains sont à 1 000 km de là, et que la région regorge d’ours polaires.

urs-polar

La source du Hezbollah a suggéré en plaisantant que la CIA devrait changer les lieux d’entrainement des rebelles islamistes en les déménageant en Alaska.

Valentin Vasilescu

Traduction Avic – Réseau International

http://www.ziaruldegarda.ro/ce-intentioneaza-sa-faca-puti...