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30/01/2009

L'ionosphère se contracte

L'ionosphère se contracte

La frontière entre la haute atmosphère de la Terre et l'espace interplanétaire s'est considérablement abaissée, révèlent les données du satellite Air Force de la Nasa : elle se trouve aujourd'hui autour de 420 km d'altitude durant la nuit et 800 km le jour, contre 640 km et 960 km avant avril 2008. Ce «tassement» ionosphérique serait dû à l'activité ultraviolette du Soleil

Source : http://sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com/hebdo/parution/p744/articles/a392277.html

Astronomie : HD 189733b, l'exoplanète aux portes de la vie


La détection de carbone et d'eau dans l'atmosphère d'une exoplanète - hors de notre système solaire - précise l'espoir de trouver un jour une vie extraterrestre.

Il aura suffit d'un peu de vapeur d'eau (H2O) et de dioxyde de carbone (CO2) pour enflammer les esprits ! Détecté début décembre sur l'exoplanète HD189733b, elle-même découverte en 2005 à 63 années-lumière de nous, dans la constellation du Petit Renard, ce cocktail essentiel à la vie sur Terre emballe l'imagination : se pourrait-il que nous ayons enfin trouvé le berceau d'une vie extraterrestre ? Las ! ce monde extrasolaire est un véritable enfer. Il est impossible de prendre pied sur cette géante gazeuse de la taille de Jupiter. Circonstance aggravante, elle orbite tout près de son étoile en 2,2 jours (la durée de son année), ce qui en fait une fournaise à plus de 1000 °C. Autre particularité : elle est synchronisée avec cette étoile, autrement dit elle présente toujours la même face à son soleil, une face jour très chaude, l'autre étant perpétuellement plongée dans la nuit plus froide. Dans un monde aussi hostile, la vie telle que nous la connaissons n'a aucune chance d'éclore...
Reste que cette brûlante intimité avec son étoile rend HD189733b particulièrement in- téressante pour les astronomes : elle est la plus brillante des exoplanètes connues à transiter devant son astre stellaire, et donc la plus facile à observer. Chaque fois qu'elle lui passe devant, une mini-éclipse a lieu. Les différences de luminosité dues à ces éclipses permettent d'obtenir le spectre de la planète et d'analyser chimiquement son atmosphère, chaque gaz ayant une empreinte particulière dans les longueurs d'onde.

L'énigme du méthane. C'est avec cette méthode et le télescope spatial Hubble qu'une équipe internationale menée par Mark Swain, astrophysicien à la Nasa, a donc annoncé en décembre avoir découvert pour la première fois du dioxyde de carbone dans l'atmosphère d'une planète hors de notre système solaire. «Si cette détection est réelle, il s'agit d'un résultat surprenant, qui ne correspond pas à ce que prédisent les modèles d'atmosphère», commente Alain Lecavelier des Etangs, chercheur à l'Institut d'astrophysique de Paris. En mars 2008, HD 189733b avait d'ailleurs déjà créé la surprise après l'annonce d'une détection de méthane dans son atmosphère. Une découverte difficilement compréhensible selon Alain Lecavelier, «car nos modèles nous indiquent que lorsque la température dépasse 1000 °C dans l'atmosphère planétaire, le méthane se transforme en monoxyde de carbone. Il y a là quelque chose qui nous échappe».

L'exoplanète HD 189733b réservait encore une surprise, puisque début décembre également, une autre équipe américaine, dirigée par l'Italienne Giovanna Tinetti, de l'Agence spatiale européenne, et l'Américain Carl Grillmair, du California Institute of Technology (Caltech), a annoncé avoir découvert dans son atmosphère de la vapeur d'eau ! Ce coup d'éclat a été réalisé à l'aide du télescope spatial en infrarouge Spitzer de la Nasa. Le plus surprenant était finalement de ne pas avoir encore repéré cette molécule, l'une des plus communes dans l'Univers. L'an passé, une première détection s'était révélée peu solide. Selon Carl Grillmair, ces retards et ces ratés étaient dus au mauvais temps. Décrite par le chercheur, la météo de HD 189733b est en effet très peu engageante : tempêtes titanesques, vents hurlant à des milliers de km/h, épais nuages en haute atmosphère. Autant d'éléments qui auraient pu contrarier, selon Carl Grillmair, la détection des molécules d'eau dans la basse atmosphère. Pour l'heure, cette météorologie apocalyptique n'est encore qu'une hypothèse.

Carbone, vapeur d'eau, méthane... il ne manque plus à HD 189733b que de l'oxygène pour avoir dans ses limbes le quarté gagnant, la combinaison de «biotraceurs» qui nous permettra un jour de déterminer si une planète est «vivable». Encore faudrait-il qu'elle soit «habitable», c'est-à-dire faite de roches et non de gaz, et située à distance idéale de son étoile, assez loin pour que l'eau ne soit pas transformée en vapeur, mais assez près pour que son eau ne se transforme en glace. Bref, un monde où coulerait de l'eau liquide, «ce que nous n'avons encore jamais détecté ailleurs que sur Terre», souligne Jean Schneider, spécialiste des exoplanètes à l'observatoire de Paris. Sans doute la rencontre avec des extraterrestres n'est-elle pas pour demain, mais les planètes extrasolaires bousculent déjà nos théories. Depuis la découverte de la toute première, en 1995 (lire l'encadré ci-dessus), nous allons de surprise en surprise. La majorité des 333 exoplanètes recensées à ce jour sont des jupiters chaudes, des boules de gaz géantes et brûlantes, qui ne sont peut- être pas les plus communes dans l'Univers mais simplement les plus faciles à détecter. Ces drôles d'astres ont dans un premier temps bouleversé les modèles de formation planétaire. Aujourd'hui, ils pourraient bien obliger les astronomes à reconsidérer leurs modèles d'atmosphères. En attendant de détecter d'éventuelles cousines de la Terre, les astronomes se font la main sur ces jupiters chauds, forgeant des techniques de détection qui leur permettront demain d'explorer à distance des mondes plus accueillants.

Repères

LA PLUS LEGERE : MOA- 2007-BLG-192-Lb est depuis 2008 la plus légère des exoplanètes, avec une masse de 3,3 fois celle de la Terre. Il s'agit d'une des rares planètes rocheuses connues.

LA PLUS MASSIVE : HD 162020 a une masse de 14 fois celle de Jupiter et fait le tour de son étoile en un peu plus de huit jours.

LA PLUS RAPIDE : elle fait partie d'un groupe de cinq planètes filantes découvertes en 2006 dans le bulbe galactique qui orbite autour de son étoile en moins d'une journée ! Il constitue la classe des Ultra Short Period Planet (USPP), planètes à période ultracourte.

LA PLUS LENTE : 55 Cnc Ad met 4517 jours à faire le tour de son étoile. Massive comme quatre Jupiter, elle est située à environ cinq fois la distance Terre-Soleil.

LA PLUS GREGAIRE : Depuis 2007 et la découverte d'une cinquième planète autour de l'étoile 55 Cancri, cette cohorte détient le titre de système extrasolaire le plus «peuplé» connu à ce jour.

LA PLUS ETOILEE : HD 188753 Ab gravite dans un système à trois étoiles situé à à 149 années-lumière de la Terre. Détectée en 2005, la planète orbite autour d'une de ces trois étoiles en moins de quatre jours.

LA MOINS ETOILEE : Oph 162222-240515 est un couple de planètes qui tournent l'une autour de l'autre, sans étoile à leurs côtés. Ce système atypique a été découvert en 2006.

LA MOINS DENSE : HAT-P-1b atteint 1,38 fois la taille de Jupiter mais est moitié moins massive. Découverte en 2006, elle a une densité inférieure à celle du liège et pourrait flotter sur de l'eau...

Les découvertes s'accélèrent depuis treize ans

En octobre 1995, Michel Mayor et Didier Queloz, de l'observatoire de Genève, provoquent un véritable coup de tonnerre en annonçant la découverte d'une planète autour de l'étoile 51 Pegasi, à 40 années-lumière de la Terre. Cette planète, détectée à l'observatoire de Haute-Provence, est considérée aujourd'hui comme la première exoplanète jamais recensée autour d'une étoile de type solaire. La moisson des planètes situées hors de notre système solaire commence et il ne faudra que quatre ans pour mettre la main sur le premier système à plusieurs planètes autour de l'étoile, Upsilon Andromedae, à 44 années-lumière de nous. Puis, en 2001, l'Américain David Charbonneau, du Caltech, décèle pour la première fois la présence d'une atmosphère autour de l'exoplanète de l'étoile HD 209458. En 2006, le Français Jean-Philippe Beaulieu et son équipe découvrent OGLE-2005-BLG-390Lb, sans doute la première exoplanète tellurique connue, avec une masse de seulement cinq fois celle de la Terre. Située à 22 000 années-lumière, elle a une température de surface estimée à - 220 °C. Novembre 2008 aura connu un nouveau coup d'éclat dans cette moisson avec la publication des trois premières images directes d'exoplanètes : un système de trois planètes, HR 8799 à 140 années- lumière de nous (voir S. et A . n° 742, décembre 2008), une jeune planète orbitant autour de l'étoile Fomalhaut, à 25 années-lumière de nous, et enfin une planète gravitant autour de Bêta Pictoris, à 70 années-lumière de la Terre. Cette dernière intéresse beaucoup les astronomes, car elle est localisée à 8 UA (unité astronomique, c'est-à-dire la distance Terre-Soleil, environ 150 millions de km) de son étoile, soit la distance approximative de Saturne dans notre système solaire, et évolue au sein d'un disque de débris semblables à des embryons d'astéroïdes. Un disque de comètes avait déjà été détecté dans ce système, qui est sans doute à l'image de notre système solaire dans sa prime jeunesse. Bêta Pictoris est en effet un bébé étoile, âgé d'à peine 12 millions d'années contre 5 milliards pour notre Soleil...

Source : http://sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com/hebdo/parution/p744/articles/a392340.html

21/01/2009

Réchauffement cosmique : Les Signes d'un Changement !

11/01/2009

Cosmos : Les mystères du cosmos : Le Roi Soleil

 
Il est né il y a plus de 5 milliards d'années, de la mort d'une étoile géante. Pour les Anciens, c'était un dieu. Pour nous, il représente une source d'énergie immense générant à la fois la chaleur, la lumière et par conséquent, la vie. Notre Soleil a ses secrets mais il n'est pas exceptionnel : il est une étoile comme des milliards d'autres, faisant partie d'une galaxie tout à fait ordinaire.
 
 

06/01/2009

Alignement galactique du 21/12/2012 - Comment vous y préparer ?

Alignement galactique du 21 décembre 2012 !
Etes-vous prêts ?
Votre famille est-elle prête ?
Comment vous y préparer ?
Formez-vous !
Informez-vous !
 
Enfin ! Des scientifiques et des parascientifiques s'impliquent et se mobilisent en France pour nous !
Une première en France dans ce domaine ?
 
La Fédération Internationale pour la Santé Naturelle propose des formations, tout public, tout niveau, pour nous préparer à l'alignement galactique prévu par les scientifiques pour se produire le 21 décembre 2012.
 
Le site de la Fédération Internationale pour la Santé Naturelle :
Comité scientifique
 
Réchauffement Cosmique
et
Alignement Galactique du 21/12/2012
Les effets du réchauffement cosmique sur la santé humaine et
sur son environnement naturel
2012 - Etes-vous prêts ?
Votre famille est-elle prête ?
Comment vous y préparer ?

Les formations :
Les formations expresses spéciales 2012 :
Contact de la F.I.S.N. : info@fisn.fr
 
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