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08/10/2015

Les Syriens voient les Russes comme des sauveurs, rapporte The Guardian

On peut parfaitement les comprendre après tous les malheurs, les souffrances et la destruction qu’ils subissent depuis plus de 4 ans grâce aux occidentaux criminels.

Ecoutez ce que dit cet homme quand il filme les avions russes évoluer dans le ciel Syrien.

On ne peut qu’être touchés par l’émotion.

Ce qu'il dit : "Enfin, enfin, Dieu est grand, les russes sont venus pour nous sauver"....


 

Les Syriens voient les Russes comme des sauveurs, rapporte The Guardian

19:30 04.10.2015  (mis à jour 16:05 05.10.2015)

Les Syriens disent merci aux Russes

Les Syriens à Tartous et à Lattaquié considèrent les militaires et le président russes comme des sauveurs qui mettront fin à la guerre, lit-on dans le quotidien britannique The Guardian.

Lindsey Hilsum, rédacteur international de Channel 4, affirme que la plupart des habitants locaux se disent prêts à servir le président Bachar el-Assad et qualifient les Russes de "héros", persuadés que l'opération de l'aviation russe mettra fin à la guerre contre le groupe terroriste l'Etat islamique.

"Les Russes sont les héros d'aujourd'hui. Les gens saluent les étrangers qui sont venus chez eux (en Syrie, ndlr) et remercient publiquement le président russe qui, comme ils l'estiment, les sauvera du terrorisme".


Dans le même temps, la plupart des habitants sont convaincus que l'Occident soutient l'EI, souligne l'auteur de l'article.

"Nous voyons que les Russes sont déterminés à défaire Daech et les terroristes, contrairement aux Américains et leur coalition qui ne semblent pas avoir la même détermination", a déclaré le gouverneur de Tartous, Safwan al-Saada. "Ces dernières années, ils affirmaient qu'ils luttaient contre le terrorisme, mais Daech se renforçait plus qu'il ne s'affaiblissait. Donc, nous pouvons dire que leur coalition n'est pas sérieuse."

La journaliste fait remarquer que sur les territoires contrôlés par M. Assad, la plupart des habitants se déclarent prêts à servir le chef de l'Etat. Ils espèrent que la guerre va bientôt finir et que leurs proches et eux-mêmes ne seront plus recrutés dans l’armée.

Actuellement, les habitants de Lattaquié espèrent avec impatience voir la défaite des terroristes, car pour eux les avions russes qui volent au-dessus de leurs têtes marquent le début de la fin de la guerre.

 

 

L'opération fulgurante des avions russes en Syrie, le bilan de la première semaine !

HOURRA POUTINE !

Les opérations militaires russes qui permettent aujourd’hui à l’armée Syrienne de lancer une vaste offensive contre Daesh !

Les forces armées syriennes lancent une vaste offensive contre Daesh !

Bien sûr les deux nazisionistes de l’OTAN :

1 - le secrétaire de l’OTAN qui s'inquiète de voir échouer tous les plans de la mafia internationale Kazhare des Rothschild & Cie : Adieu le Grand Israël, le Grand Moyen Orient et leur Nouvel Ordre Mondial qui passait par Damas en Syrie pour ensuite aller s'attaquer à l'Iran et ainsi de suite. Il s'inquiète donc de la réussite des frappes russes en Syrie, et

2 - le président ERGOGAN, dont la Turquie membre de l’OTAN qui a toujours largement financé ISIS et Cie et qui voit revenir sur son propre territoire, ses propres mercenaires qui sont chassés de Syrie grâce aux frappes russes et qui menace la Russie d’interrompre l’achat de gaz russe et de compromettre la construction d’une centrale nucléaire. Pas grave, les élections arrivent et il n’est pas du tout sûr qu’ERGODAN restera au pouvoir. Ce d’autant plus que l’opposition à la politique d’ERDOGAN est ravie de l’intervention russe en Russie. L’opposition turque favorable à une opération contre l’EI

L'Otan voit une "escalade inquiétante" de l'activité militaire russe en Syrie

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a qualifié jeudi "d'escalade inquiétante" l'activité militaire de la Russie en Syrie, alors que Moscou multiplie des frappes massives sur les positions de l'EI depuis une semaine.

Incident aérien: le président turc menace de renoncer au gaz russe

Par ailleurs, la Turquie pourrait revoir la participation de la Russie à la construction de la centrale nucléaire d'Akkuyu.

La Turquie pourrait revoir ses achats de gaz russe sur fond de tensions avec la Russie provoquées par un récent incident aérien, a déclaré jeudi...

L'opération fulgurante des avions russes en Syrie, le bilan de la première semaine

8 oct. 2015, 08:35

Su-24M

Dure semaine pour les terroristes en Syrie : en quelque sept jours, la Russie a effectué plus d’une centaine de frappes aériennes contre leurs positions.

La Russie a lancé sa campagne aérienne en Syrie le 30 septembre et a réalisé, depuis, 120 sorties qui ont frappé 110 cibles en une semaine, selon le ministère russe de la Défense. Parmi les objectifs détruits figurent :

  • 70 véhicules blindés, 
  • 30 autres véhicules, 
  • 19 installations de commandement, 
  • 2 centres de communication, 
  • 23 dépôts de munitions 
  • 6 usines de fabrication d’engins explosifs improvisés, notamment des voitures piégées, 
  • plusieurs pièces d’artillerie, 
  • plusieurs camps d’entraînement.

 

«Des terroristes en fuite » 

L’objectif évident de cette phase de l’opération est de miner la capacité des combattants à maintenir leur pression sur les forces gouvernementales, au moyen de raids constants et d’attaques permettant à l’armée syrienne de trouver le temps nécessaire pour se regrouper et lancer une offensive. 

Les objectifs des frappes aériennes russes étaient dispersés à travers toute la Syrie, depuis le bastion de Daesh à Raqqa, dans le nord-est, à proximité de la cité antique de Palmyre, jusqu’aux banlieues du sud de Damas. 

Selon les militaires russes, la campagne de bombardement a sapé le moral des troupes de combattants de Daesh en poussant des milliers d’entre eux à s’enfuir.

Des avions de pointe 

La flotte des appareils est très variée. Son noyau dur est constitué des «bourreaux de travail» que sont le bombardier SU-24 et le chasseur de soutien au sol SU-25. Ces deux avions ont été conçus il y a des décennies, mais les forces aériennes russes en utilisent des versions plus récentes. Des appareils de conception plus contemporaine sont également utilisés, tel le SU-34 qui n’est entré en service en Russie que l’année dernière. Le théâtre de combats en Syrie offre aux ingénieurs russes un champ d’essai pour tester cet avion qui peut frapper des cibles depuis l’altitude de 5000 mètres, loin de la portée des armes anti-aériennes dont disposent les combattants de l’Etat islamique. 


Les forces aériennes emportent un grand nombre de bombes dans leurs opérations, telles que les Kh-25L de pointe et guidées par laser, les KAB-250 orientables, les BETAB-500 qui détruisent des bunkers et les bombes plus simples et moins coûteuses FAB-500. Cette variété permet aux forces russes de frapper avec une très grande précision, où nécessaire, et de bombarder avec une puissance dévastatrice sans aucun dommage collatéral.


Le contrôle de mission 

Les missions russes partent de la base aérienne de Lattaquié. Il y a seulement deux mois, c’était un aérodrome abandonné, mais c’est aujourd’hui le point de départ de dizaines de sorties quotidiennes. Cette base aérienne accueille non seulement les avions les plus sophistiqués de la planète, mais également les pilotes de combat russes, ainsi que des techniciens et des troupes de soutien. Des militaires syriens se trouvent également dans la base pour aider à coordonner les opérations. 

De plus, la base aérienne est à même de se défendre. Des hélicoptères Mil Mi-24 patrouillent à proximité et sont prêts à frapper tous combattants qui tenteraient de l’attaquer. Des chars et d’autres véhicules blindés sont également prêts à repousser une attaque de grande envergure. 

Des complexes mobiles de défense aérienne Pantsir-S1 et des systèmes de guerre électronique avancés couvrent l’espace aérien.



En savoir plus : des hélicoptères d’attaque Mi-24 protègent la base militaire russe en Syrie

Des bévues et des faux 

La campagne aérienne russe a déjà connu quelques incidents bizarres. Ankara a ainsi déclaré que la Russie avait violé son espace aérien à deux reprises en une semaine. Moscou a promis de corriger ses missions de combat pour éviter de tels incidents à l’avenir. Des responsables de l’OTAN ont accusé la Russie de «violations inacceptables», notamment le sectrétaire général Jens Stoltenberg, mais la Turquie a semblé s’accommoder d’erreurs de ce genre. 

Le plus inquiétant sont les plaintes de responsables occidentaux qui reprochent à la Russie de cibler des rebelles soutenus par l’Occident en Syrie au risque de tuer des agents de la CIA sur le terrain. La Russie répète qu’elle vise uniquement les troupes terroristes et a montré comment ces derniers utilisaient des mosquées et d’autres installations civiles pour protéger leurs armes des attaques russes. Les forces modérées « ne sauraient recourir à pareilles pratiques », a fait remarquer le ministère russe de la Défense, Sergueï Choïgou.  

Les informations nombreuses sur des pertes civiles provoquées par les frappes russes n’ont pas été confirmées par des sources fiables. Ces allégations ont été réfutées à plusieurs reprises, car il a été démontré que les photos ou vidéos sur lesquelles elles se fondaient avaient été prises avant la campagne de frappes aériennes. 

Le ministère russe de la Défense a, de son côté, fourni des vidéos des frappes aériennes. Les militaires essaient de rendre l’opération la plus transparente possible.

En savoir plus : Qui se trouve derrière les sources accusant la Russie de frapper l'opposition en Syrie?

Quelle est la suite ? 

Une semaine après la lutte contre Daesh en Syrie, la Russie intensifie ses efforts. La marine russe s’est jointe à la campagne, mercredi en lançant des dizaines de missiles de croisière depuis la mer Caspienne contre des positions des terroristes en Syrie. 

L’Irak pourrait bientôt demander à la Russie de lancer des frappes contre les troupes de Daesh qui se trouvent sur son territoire, en élevant ainsi le niveau de coopération de Bagdad avec Moscou, Damas et Téhéran.

 

 

 

 

 

Sénateurs US: la CIA doit cesser de former les combattants syriens

La CIA reconnait donc qu'elle s'ingère en Syrie, en violation du droit international, et qu'en plus cette ingérence finit dans les mains de terroristes ? Et c’est avec « armée syrienne libre » formée et financée par la CIA qu’Holl’andouille pactise et avec laquelle, il aurait voulu que Poutine s’allie en prétextant qu’elle représenterait l’opposition modérée.

L'armée syrienne libre est une création de la CIA qui vise à donner à l'opposition syrienne l'image d'une "armée de la démocratie", selon lui. Les Etats-Unis fournissent un soutien militaire et financier aux forces antigouvernementales en Syrie depuis 2011, a-t-il ajouté.

Sénateurs US: la CIA doit cesser de former les combattants syriens

15:31 07.10.2015 (mis à jour 16:04 07.10.2015)

Situation en Syrie

Le programme d'aide américaine à l'opposition syrienne doit être fermé, car il contribue à la montée du terrorisme.

Un groupe de sénateurs du Congrès américain a demandé aux chefs du Pentagone, de la CIA et du département d'Etat de suspendre le programme de formation des combattants de l'opposition en Syrie. Les moyens destinés à la formation et à l'armement de l'opposition dite "modérée" tombent finalement entre les mains des terroristes, sont persuadés les parlementaires.

"Le programme de formation et d'armement en Syrie est non seulement un gaspillage de l'argent des contribuables. Comme nombreux d'entre nous l'avaient initialement prédit, il aide à présent les forces que nous sommes censés combattre", lit-on dans une lettre signée par les sénateurs démocrates Joe Manchin, Chris Murphey, Tom Udall et le républicain Mike Lee.

Auparavant, le Pentagone a publié des informations selon lesquelles des combattants de l'opposition formés par des instructeurs américains avaient remis leurs armements au groupe Front al-Nosra en échange d'un droit de passage sécurisé.

Plus tard, des extrémistes du Front al-Nosra ont déclaré que des insurgés syriens formés par les Américains en Turquie étaient passés de leur côté.

Un ex-agent de la CIA, Larry Johnson, partage la position des sénateurs. Les Etats-Unis doivent cesser de former les combattants et d'aider l'opposition syrienne, car ces activités sont illégales et dangereuses, surtout en regard des frappes aériennes russes contre le groupe terroriste Etat islamique, a-t-il déclaré à Sputnik.

"De la part des Etats-Unis, ce serait insensé et dangereux", a estimé M. Johnson.

L'armée syrienne libre est une création de la CIA qui vise à donner à l'opposition syrienne l'image d'une "armée de la démocratie", selon lui. Les Etats-Unis fournissent un soutien militaire et financier aux forces antigouvernementales en Syrie depuis 2011, a-t-il ajouté.

Larry Johnson a par ailleurs soutenu les activités de la Russie visant à combattre l'EI en Syrie.

"En vertu des normes du droit international, la Russie agit en Syrie sur des bases légales, sur l'invitation du gouvernement du pays, qui conserve le pouvoir et sa place au sein de l'Onu. Cependant les Etats-Unis mènent leur opération militaire illégalement", a-t-il affirmé.

Les médias américains ont pour leur part plus d'une fois attiré l'attention sur les résultats douteux du programme en question. "Nos acquis en matière de création de forces de sécurité ces 15 dernières années sont dérisoires", a confié au New York Times l'ancien ambassadeur américain en Afghanistan Karl Eikenberry.

 

07/10/2015

Le Nouvel Ordre Mondial passe par Damas ou l'obligation de résultat de réussite pour Poutine en Syrie !

Excellente analyse faite dans cet article qui reflète l’obligation de réussite de Poutine en Syrie, s’il veut détruire le projet d’instauration du Nouvel Ordre Mondial qui passera par la Syrie pour créer y compris, le Grand Israël et le Grand Moyen Orient.

Obligation de réussite pour Poutine, non seulement pour la Russie mais pour l'ensemble de l'humanité pour devoir éradiquer la mafia Kazahr de Rothschild et ses projets mortifères d'instauration de son Nouvel Ordre Mondial !

 

Le Nouvel Ordre Mondial passe par Damas

by Laid Seraghni / on 6 octobre 2015 at 16 h 58 min

poutine vs obama

Si la Syrie tombait, la Russie serait, en plus d’une humiliation diplomatique, menacée dans son intégrité territoriale, ce qui pourrait induire un éclatement de la Fédération de Russie. Les événements qui se déroulent actuellement en Syrie ne sont en aucun cas liés à la question de démocratisation de la société ni pour plus de liberté pour les Syriens. Il s’agit d’un ordre mondial que cherchent à imposer les États-Unis avec leurs vassaux occidentaux prédateurs à un autre monde qui, la Russie en tête, réclame plus de participation dans la gestion des affaires internationales desquelles ils ont été exclus depuis des décennies.

Le point de départ pour la nouvelle configuration géopolitique du monde passe aujourd’hui par Damas. L’avenir de la Russie s’y joue actuellement. Poutine sur la ligne de Catherine II (1) qui considérait que « Damas détient la clé de maison Russie » comprend bien que « Damas est la clé d’une nouvelle ère ». Depuis le début des contestations en Syrie, la Russie, appuyée notamment par la Chine et l’Iran, a décidé de faire échouer toutes les tentatives d’un changement de régime car elle était persuadée que si le plan des Occidentaux réussissait, elle serait confinée dans un rôle de second plan et serait menacée dans son intégrité territoriale. C’est pourquoi, dès le début de la crise, la Russie s’était montrée très ferme et s’est opposée à toute intervention militaire, et ce malgré les pressions du Conseil de sécurité, de l’assemblée générale de l’ONU et de la Ligue arabe. A chaque tentative visant la reproduction du scénario libyen ou yéménite, elle opposa un refus catégorique.

Hypocritement, les Occidentaux semblent ne pas comprendre les raisons de la position russe en avançant que Moscou avait, en Syrie, des intérêts économiques et de soutiens logistiques pour sa flotte militaire. Ce ne sont nullement les contrats d’armement passés avec ce pays, ni le port de Tartous qui sont les enjeux stratégiques russes dans la région au point de mener une lutte atroce pour éviter que l’État syrien ne tombe. Cela est confirmé en partie par le directeur du Centre d’analyse sur les stratégies et les technologies-Moscou Rousslan Poukhov, qui a déclaré : « penser que la Russie soutient Damas en raison des ventes d’armes est une aberration ! C’est totalement hors sujet ». (2)

Loin de l’instauration de la démocratie ou des libertés, c’est le rôle résistant de la Syrie qui est visé. En soutenant les mouvements des résistances palestiniennes et libanaises, la Syrie a fait avorter tous les plans américains pour la mise en place du Grand Moyen-Orient dans lequel les États arabes seront atomisés et soumis au diktat israélien. Par ailleurs, son alliance stratégique avait l’Iran a fait que l’axe hostile aux plans étatsuniens se consolide dans la région.

Pourquoi la Russie n’admettra-elle pas une victoire des prédateurs de la Syrie ? Si la Syrie venait à tomber, de sérieuses menaces pèseraient sur elle, et les plus manifestes sont :

A- AU PLAN ECONOMIQUE

Poutine sait parfaitement que pour que son pays puisse prétendre au statut de grande puissance il faut qu’au travers de son économie il renforce sa force militaire et rende sa politique étrangère plus agressive en vue d’une influence réelle au niveau mondial. Il affiche ses prétentions en disant « en d’autres termes, nous ne devrions tenter personne en nous autorisant d’être faibles. » (3).

Dans cette notion de puissance, le facteur économique est déterminant. Si l’opposition syrienne l’emportait, cela signifierait que la bataille féroce pour le contrôle des sources d’énergie tournerait en faveur des États-Unis et de leurs alliés, permettant à ceux-ci d’étendre leur influence de la Syrie jusqu’en Australie. Les implications qui en découleraient seraient : l’avortement du programme ambitieux de développement économique basé sur la réduction de la dépendance de l’économie vis-à-vis des matières premières et sur l’innovation articulée autour des hautes technologies pour devenir une grande économie mondiale.

Dans une interview à la BBC, Douglas MC Williams, Chef du Centre de Recherches Britannique (CBER), déclarait : « La Russie arrivera en quatrième position dans le classement des plus grandes économies mondiales d’ici l’horizon 2020 » (4)

Les ressources du financement de ce projet provenant essentiellement des exportations gazières seraient compromises. Les recettes de Gazprom 2011 qui contrôle plus de 80% de la production de gaz s’élèvent à 118 M $. En vue d’empêcher que ces recettes atteignent le niveau escompté,, il devient impératif, de torpiller l’exportation du gaz russe vers l »Europe à travers les gazoducs paneuropéens en projet ; le South Stream et le Nord Stream. Les pays européens devraient être approvisionnés par le gaz iranien par le Nabucco (5), gazoduc reliant l’Iran à l’Europe centrale via la Turquie. Le Qatar pourrait faire transiter son gaz pour l’Europe également par la nouvelle Syrie amie, écartant définitivement l’alimentation de ce continent par le gaz russe. Dans cette hypothèse, la Russie ne peut qu’enterrer son programme de développement, notamment son ambitieux programme militaire d’armement 2011/2020 d’armement pour l’équipement de ses forces armées pour lequel elle prévoit une enveloppe financière de 650 milliards de dollars » (6) au titre d’un programme et « 114 milliards de dollars au titre de la modernisation des équipements ». (7)

Les USA contrôleraient le Liban, la Syrie et l’Iran et, par conséquent, maitriseraient les sources d’approvisionnement énergétique situant dans un espace géographique et stratégique énergétique Liban Syrie, Irak et Iran. D’où cette lutte acharnée pour faire tomber la Syrie.

B – AU PLAN SECURITAIRE :

La chute de B. Al-Assad, ouvre la politique d’endiguement mis en place en 1946 par Georges. F. Kennan (8). Les actions d’encerclement de la Russie seront relancées. Cette stratégie, en matière de géopolitique, est fondée sur la ligne Brezinski (9) qui prévoyait la domination de l’Union Soviétique en deux étapes, l’encerclement de la Russie en premier lieu, pour ensuite passer à sa déstabilisation, pour mieux contrôler son espace périphérique. Cette stratégie est aussi valable pour la Russie d’aujourd’hui. La politique de Gorbatchev que Poutine qualifiait de « La plus grande catastrophe du XXème siècle » (10) serait de retour pour démanteler définitivement la Fédération de Russie.

Ce démantèlement induirait probablement un transfert, au nord du Caucase, des Djihadistes qui opèrent actuellement en Syrie en vue d’instaurer une république islamique. Il est rappelé que le nord du Caucase (Daghestan et Tchétchénie) est à prédominance musulmane. Doku Umarov (11) n’avait-il pas proclamé « l’Emirat caucasien. » en 2007. (12)

Un des pivots américains dans la région montrera ses crocs pour la restauration de l’Empire Ottoman. Il s’agit de la Turquie qui, base avancée des intérêts américains en Eurasie, rêve toujours d’un empire qui s’étendrait jusqu’à l’Asie centrale, ex territoires soviétiques. Une aubaine pour qu’elle étende son hégémonie jusqu’aux confins de Moscou sur les républiques turcophones qui sont l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Turkménistan, le Tadjikistan et le Kirghizistan. L’éventualité de leur intégration dans une alliance avec l’ancien occupant pourrait être envisagée. Elle est encouragée par les États-Unis pour faire désintégrer la Communauté des États Indépendants, composée de 11 sur 15 anciennes républiques soviétiques, créée le 8 décembre 1991 par le Traité de Minsk. Il est clairement établi que cette puissance soutient discrètement les mouvements séparatistes et ethno-religieux dans l’optique de briser définitivement la Communauté des États Indépendants (CEI).

C – AU PLAN STRATEGIQUE.

Dans le prolongement de la ligne de Catherine II, Poutine considère Damas comme étant le point de départ du nouvel ordre mondial. Si cette capitale tombait, la Russie perdrait définitivement son rêve de retrouver son statut de grande puissance dans le monde du temps de la guerre froide. L’inflexion des rapports serait à son désavantage, avec en plus une humiliation diplomatique.

En effet, une fois la Syrie soumise, l’Iran à son tour sera attaqué. L’axe chiite Syrie-Irak-Iran brisé sera sous la botte de l’Arabie Saoudite qui imposera la normalisation des relations avec Israël aux autres pays arabes.

Ainsi, le proche orient sera modelé géographiquement au profit exclusivement des États-Unis et d’Israël, et de leurs vassaux occidentaux et arabes. L’espace sunnite  » modéré  » dominera l’espace géographique qui s’étend du Maghreb, au Pakistan et l’Afghanistan en passant par la Turquie et la corne Africaine. La barrière séparant la Turquie des autres pays de confession musulmane sunnite n’existera plus. La Turquie, membre de l’Otan, qui constitue pour la Russie le chemin le plus court pour rejoindre les eaux chaudes, deviendrait une menace stratégique pour ce pays tant que celle-ci peut bloquer et assiéger sa flotte militaire de la mer Noire.

Ainsi, la Russie aura devant elle un espace hostile qui s’étendra alors de la France à l’ouest jusqu’à la Chine à l’est. Elle sera chassée définitivement de la région du Grand Moyen-Orient où elle était naguère fortement présente.

A la lumière de ce qui précède, nous estimons que le soutien de Moscou à Damas est indéfectible car dicté par des impératifs liés à l’existence même de la fédération de Russie en l’état actuel. Pour contrer toutes les manoeuvres de l’Occident pour la déstabiliser et la fragiliser sur la scène internationale, elle fera tout ce qu’elle peut pour que l’ordre géopolitique du Moyen-Orient ne subisse aucun changement.

Grâce au levier énergétique, elle cherche à renverser les alliances en se rapprochant de l’Europe, de la Chine, de l’Iran et de l’Inde. Elle compte créer un espace eurasien pour contrer l’hyperpuissante Américaine.

Laid SERAGHNI

Références :

1- Catherine II, impératrice de Russie (1762-1796), surnommée Catherine la grande. Elle disait « je laisse à la prospérité de juger impartialement ce que je fais pour la Russie. ». Durant le plus long règne de l’histoire de la Russie, outre le développement et la modernisation de la société russe, elle tint tête à tous les envahisseurs voisins ou lointains.

2- Le Figaro du 31 mai 2012.

3- Atlantico du 21 février 2012.

4- RIA Novosil du 27 décembre 2012.

5- Nabucco dont le titre initial est Nabuchodonosor est un opéra de Verdi. Il évoque l’épisode de l’esclavage des juifs à Babylone. Cela dénote que tout l’enjeu en Syrie est centré autour de la sécurité d’Israël.

6- Voix de la Russie 14 décembre 2012.

7- Géostratégique.net du 6 mars 2012.

8- Diplomate, politologue et historien américain dont les thèses eurent une grande influence sur la politique américaine envers l’Union Soviétique au sortie de la deuxième guerre mondiale.

9- Z Brezinski : politologue américain, il a été entre autres, conseiller à la sécurité nationale du Président des Etats-Unis Jimmy Carter, de 1979 à 1981.

10- La dépêche.fr du 20 février 2012

11- Né en 1964 en Tchétchénie, Doku Umarov fut en 2005 le cinquième président de la république d’Ichkérie (Tchétchénie). Il abolit cette dernière pour en 2007 pour la remplacer par un « Émirat Tchétchénie » dont il s’autoproclame émir.

12- affaires géostratégiques.Info du 22 octobre 2012

 

«La censure contre la propagande de l'Etat islamique est vouée à l'échec» assurent des experts

La seule et unique question que nous devrions nous poser est celle de savoir qui a intérêt et les moyens financiers suffisants pour former, armer et financer ces groupes de mercenaires pour pouvoir créer le Grand Israël et le Grand Moyen Orient ?

Devinons ?

Échec et mat à l'empire ? Poutine leader d'une coalition anti-Mafia Khazare Rothschild (Veterans Today)

La guerre secrète de la Russie contre la CIA en Syrie

Le jouet de l'Empire : ISIS/DAESH/DAECH/EI. création, financement, armement.

Le terrorisme, l’État et la mafia

 

«La censure contre la propagande de l'Etat islamique est vouée à l'échec» assurent des experts

6 oct. 2015, 23:37

Jihadi Jon, l'un des protagonistes des vidéos de l'Etat Islamique

Jihadi Jon, l'un des protagonistes des vidéos de l'Etat Islamique

Spécialisé dans la déradicalisation, un groupe de chercheurs anglais a publié un rapport de 52 pages intitulé «Documenter le Califat virtuel», afin d'analyser la stratégie de propagande de l'Etat islamique.

Pendant 30 jours, la Fondation Quilliam arecensé toutes les publications (textes, photos, vidéos, émissions de radio, chansons...) produites par le pôle médiatique djihadiste : ils en ont recensé 1146, soit plus de 38 productions par jour. Le rapport les divise en plusieurs catégories thématiques.

 

Plus de la moitié des documents s'attachent à décrire la vie civile au sein des territoires administrés par l'Etat islamique. Activité économique, événements sociaux, loi stricte, ou encore une ferveur religieuse pro-active forment les fondations du discours civil de l'Etat islamique. Pour les auteurs du rapport «Le groupe cherche à attirer des supporters sur une base politique et idéologique».

Lire aussi : «Hormis la reconnaissance par le droit international, Daesh a tout d'un Etat»

L'Etat islamique se promeut toujours avec de la violence. Néanmoins, le public ciblé par cette ultra-violence est davantage situé dans la région qu'il ne l'était précédemment. L'équipe d'Haraf Rafiq explique :«Il semble que chercher à provoquer l'infamie internationale soit maintenant un objectif secondaire par rapport à la nécessité d'intimider sa propre population afin de décourager la rébellion et la dissidence».

Une large part des publications militaires montre la guerre d'usure menée par l'Etat islamique, mettant en scène des tirs de mortiers ou de roquettes tirées au loin en direction d'un ennemi indistinct. Selon les auteurs du rapport, il est probable que ces publications soient orchestrées afin de maintenir le sentiment que l'Etat islamique reste à l'offensive.

Étant donné «le caractère de sophistication exceptionnel de ces campagnes d'informations, dont le succès repose sur la quantité et la qualité, des contre-mesures comme la censure sont vouées à l'échec». En effet, pour la Fondation, «la quantité, la qualité et la variété de la propagande de l’État islamique produite en un mois surpasse la quantité, la qualité et la variété des tentatives, étatiques ou non, de défier le groupe. Les efforts actuels doivent être accentués afin de réaliser des progrès substantiels dans cette guerre».

Lire aussi : Facebook veut mettre en contact des candidats au djihad avec des repentis de Daesh

Haras Rafiq, directeur de la Fondation, conclut : «Sur de nombreux aspects, l'EI agit comme un média. Notre réponse doit être proportionnelle. Nous devons réaliser qu'il n'existe aucun élixir qui puisse nous libérer de la suprématie informationnelle de l'EI. Le Califat se promeut à échelle industrielle. Si nous voulons détruire sa marque, nous devons d'abord chercher à en approfondir notre compréhension».

Lire aussi : Grande-Bretagne : un compte Twitter comme arme de guerre contre Daesh