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25/06/2009

Le retard des taches solaires : enfin une explication ?

Le 24 juin 2009 à 13h29

Par Laurent Sacco, Futura-Sciences

Le Soleil est en retard sur son cycle de taches solaires. Bien qu'il soit en partie prédit par certains modèles, son importance commençait à rendre les astrophysiciens perplexes. Certains d'entre eux pensent connaître la raison du phénomène. Ils proposent une hypothèse soutenue par les observations de la sismologie solaire.

On présente souvent Galilée comme le découvreur des taches solaire mais il semble clair aujourd'hui que, tout comme pour les premières observations de la Lune avec une lunette astronomique, ce soit Thomas Harriot qui l'ait précédé. En fait, il semble que les observations de taches à la surface du Soleil soient fort anciennes car aussi bien dans des textes de l'antiquité grecque que dans d'autres d'origine chinoises et japonaises, datant de plus de mille ans, on trouve des traces probables d'observations de ce phénomène.

Depuis Galilée, les astronomes ont compilé les observations des taches solaires et c'est ainsi qu'un cycle de 11 ans a été déterminé pour la première fois par l'astronome amateur allemand Heinrich Schwabe vers 1843.


Sur cette image de la surface du Soleil, le disque en bas à gauche donne une comparaison de la taille des taches solaires avec celle de la Terre. Crédit : Nasa

On comprend mieux aujourd'hui la nature des taches solaires, leurs connexions avec la convection du plasma solaire et la magnétohydrodynamique qui s'y développe. On distingue par exemple très clairement les taches solaires lorsqu'on réalise un magnétogramme du Soleil. Les taches sont en effet des zones plus froides où la convection est inhibée par un fort champ magnétique.

Un tube de flux magnétique intense relie ces deux zones et c'est pour cela que les taches sont associées par paires. Comme elles sont plus froides, elles rayonnent moins et apparaissent donc plus sombres dans le domaine optique. Leur taille dépasse facilement celle de la Terre et elles ne durent que deux semaines en moyenne.


Un schéma de la structure interne du Soleil prédit par la théorie de la structure stellaire et vérifiée par la sismologie solaire.
En noir, la propagation de rayons associés aux ondes sismiques p et g. Crédit : Nasa

Des modèles de l'intérieur du Soleil ainsi que de son atmosphère existent depuis des décennies et ils deviennent de plus en plus complexes et précis grâce aux ordinateurs, aux observations de Soho et surtout de l'héliosismologie.

Tout comme la Terre, le Soleil est parcouru d'ondes sismiques qui se manifestent en surface par des modes de vibrations complexes. De la même manière que les ondes sismiques ne sont pas les mêmes selon la forme et la composition minéralogique des couches internes de la Terre, les modes de vibrations du Soleil contiennent des renseignement précieux sur la constitution et les mouvements internes de notre étoile.

Il suffit de mesurer par effet Doppler les mouvements d'oscillations de la surface du Soleil pour réaliser une véritable sismologie solaire et en apprendre beaucoup sur notre astre favori.


Le 22 juin 2009, la surface du Soleil dans le visible ne montre que deux timides taches solaires. Crédit : Nasa

La réponse dans les jets streams

Or, alors qu'il venait de terminer son dernier cycle solaire, avec un minimum de tache, le Soleil tardait à reprendre son activité. Certains astrophysiciens avaient bien prévu un retard d'un an pour la réapparition des premières taches solaires mais leur absence se prolongeait au-delà de la durée prévue.

Fallait-il en conclure que débute un autre minimum solaire comme celui de Maunder ? Mentionné une première fois en 1890 par E. W. Maunder, cet événement correspond à un minimum marqué du nombre de taches solaires entre 1645 et 1715, curieusement concomitant avec un refroidissement de la Terre. Le champ magnétique du Soleil ne montrant pas de signe d'affaiblissement, cette hypothèse était peu probable.


Toujours le 22 juin 2009, un magnétogramme montre plus clairement la présence de quelques rares taches solaires. Crédit : Nasa

Rachel Howe et Frank Hill, deux astrophysiciens américains spécialistes de l'héliosismologie et membres du National Solar Observatory (NSO) à Tucson (Arizona), viennent de proposer une autre explication lors d'une conférence à Boulder (Colorado).

Selon les études qu'ils ont conduites, tous les 11 ans des jet streams analogues à ceux existant sur Terre mais se propageant à des milliers de kilomètres à l'intérieur du Soleil, prennent naissance aux pôles. Lorsqu'ils atteignent la latitude critique de 22° les taches solaires recommenceraient à apparaître.

Or, à l’aide des réseaux d’observation sismologique du Soleil, les deux chercheurs ont découvert que l’un de ces jets streams migrait plus lentement que d’habitude depuis les pôles et son arrivée à la latitude critique semble coïncider avec un début de reprise de l’activité solaire qui devrait être plus marquée dans les mois et les années à venir.

Si le modèle des chercheurs se confirme bien, il devrait aider puissamment à améliorer les prédictions concernant la météorologie solaire et les risques qu'elle fait courir sur les satellites terrestres, avec, par exemple, les électrons tueurs.

Source : Futura Sciences

 

LHC : Redémarrage prévu cet automne

PARTICULES

Redémarrage prévu cet automne pour le LHC

NOUVELOBS.COM | 24.06.2009 | 15:31

Lors de la 151e session du Conseil du CERN, Rolf Heuer, directeur général du CERN, a confirmé le calendrier prévoyant un redémarrage du Grand collisionneur de hadrons (LHC) cet automne, quoique 2 à 3 semaines plus tard que prévu à l'origine.


Photographie d'un tunnel du LHC. (Cern)

Photographie d'un tunnel du LHC. (Cern)

A l'arrêt de puis le 19 septembre dernier suite à la défaillance d'une connexion électrique reliant deux aimants supraconducteurs, le LHC devrait redémarrer cet automne, de nombreuses mesures sont prises pour éviter qu'un incident du même type ne puisse se produire à nouveau. 

C'est d'abord la surveillance des connexions, au nombre d'environ 10 000 tout au long de l'anneau du LHC, qui est renforcée : de nouvelles techniques non invasives ont été mises au point pour vérifier les connexions et déterminer si elles permettent une exploitation fiable ou si elles doivent être réparées. Dans le cadre de ce processus, l'un des secteurs du LHC, le secteur 4-5, est en cours de réchauffement. 

Des mesures effectuées dans ce secteur 4-5, à une température de 80 K (-193.15°c), ont révélé au moins une connexion suspecte. Réchauffer le secteur permet de vérifier les résultats de la mesure à température ambiante et, ainsi, de confirmer la fiabilité de l'essai à 80 K. Si les mesures faites à 80 K sont validées, toutes les connexions suspectes dans ce secteur seront réparées.


Un autre élément essentiel des modifications apportées actuellement au LHC est le système dit de protection contre les transitions (QPS), qui déclenche l'évacuation rapide de l'énergie magnétique stockée au cas où une partie du système supraconducteur du LHC s'échaufferait légèrement et cesserait d'être supraconductrice. À la suite de l'incident survenu en septembre, un nouveau système QPS amélioré a été conçu, il est en cours de construction. Ce nouveau système  sera opérationnel à la fin de l'été 2009. Il protégera le LHC d'incidents similaires à celui du 19 septembre 2008.

La reprise des activités est prévue pour le courant du mois d'octobre, et quelques semaines plus tard les premières collisions de protons pourront se produire. L'immense anneau de 27 Km permet effectivement d'accélérer progressivement les particules jusqu'à ce qu'elles atteignent 99.999% de la vitesse de la lumière puis de les projeter les unes contre les autres. 

En « éclatant » les protons vont donner naissance à de nouvelles particules, espèrent les scientifiques, comme le boson de Higgs, une entité bien mystérieuse « prédite » par le fameux modèle standard (qui décrit le comportement de toutes les particules). La preuve de son existence, constituerait une véritable révolution dans le petit monde des théoriciens. 

J.I.
Sciences-et-Avenir.com
24/06/2009
Source : NouvelObs/sciences

19/06/2009

2012 : Le film

2012 : Le film

Date de sortie : 11 Novembre 2009

2012_fichefilm_imagesfilm.jpg
Réalisé par : Roland Emmerich
Pays de production : United States
Titre original : 2012
Distributeur : Sony Pictures


Pour certaines personnes, 2012 sera l’année de l’Apocalypse, car le 21 décembre 2012 marque la fin du calendrier Maya. Cet événement est régulièrement commenté sur internet , et a été repris à travers des livres et des documentaires. Le réalisateur/scénariste Roland Emmerich s’est intéressé à cette histoire et a décidé de l’adapter pour le grand écran.

Synopsis. 2012 n'est pas une date comme les autres. Il s'agit en fait de la dernière année du calendrier maya et, c'est la conviction de nombre de personnes, il s'agit aussi du moment qui verra notre monde toucher à sa fin. Une croyance que de récentes catastrophes naturelles aux proportions titanesques sembleraient confirmer, la Terre étant désormais plongée dans un chaos total où les survivants devront s'unir s'ils veulent survivre. Mais dans quel but, si le monde touche réellement à sa fin ?


Le site officiel du film : http://www.2012lefilm.fr/

Avertissement dans le Trailer du film

Que feraient les gouvernements de la planète
pour péparer 6 milliards d'individus à la fin du monde ?
Ils ne feraient rien.
Découvrez la vérité !
Recherchez sur Internet : 2012

2012 : Trailer du film

http://www.dailymotion.com/video/x7ia42_2012-le-film-trai...

 

Climat: "risque accru" de changements "irréversibles"

PARIS - L'humanité sera confrontée à "un risque accru" de changements climatiques "abrupts et irréversibles" si elle ne réduit pas significativement ses émissions de gaz à effet de serre, selon un rapport de synthèse d'un congrès scientifique publié jeudi.

"Les observations récentes montrent que de nombreux aspects du climat évoluent près de la limite haute des projections du GIEC (Groupe international d'experts sur le changement climatique)", indique ce rapport, publié à six mois du sommet de Copenhague.

Hausse de la température moyenne à la surface de la terre, fonte des glaces, montée du niveau des mers, acidification des océans: de nombreux indicateurs climatiques se situent déjà au delà des fluctuations naturelles dans lesquelles se sont développées les sociétés contemporaines, notent les scientifiques.

"Si les émissions ne sont pas contrôlées, de nombreuses tendances vont probablement s'accélérer, provoquant un risque accru de changements climatiques abrupts et irréversibles", souligne cette synthèse, rédigée par 12 scientifiques, à partir de la réunion de 2.000 chercheurs de 80 pays début mars à Copenhague.

Les experts du climat rappellent que "l'une des évolutions les plus spectaculaires" depuis le dernier rapport du GIEC, publié en 2007, est la réduction rapide des glaces à la surface de l'océan Arctique à la fin de l'été.

Si le rapport rappelle l'urgence d'une réduction forte et rapide des émissions de gaz à effet de serre, mettant en garde contre des objectifs trop faibles pour 2020 qui risquent d'"augmenter le risque d'impacts graves", il ne prend pas position sur les engagements chiffrés, en cours de négociation.

Les objectifs à l'horizon 2020 annoncés jusqu'ici par les grands pays industrialisés représentent une baisse des émissions totales du "nord" de l'ordre de 8 à 14% par rapport à 1990, quand la science recommande une réduction de 25 à 40% pour limiter le réchauffement mondial à +2°C.

(©AFP / 18 juin 2009 11h52)

Source : Romandie

Montées des mers et des océans

Deltas et estuaires : 60 % de la population mondiale menacée par la montée des mers et des océans.

Le Delta de l'Okavango - Botswana © Yann Arthus-Bertrand

60% de l'humanité vit à l'embouchure des cours d'eau ou sur la frange côtière environnante. Agriculture, pêche, industrie, tourisme et urbanisation sont en compétition dans les deltas et les estuaires. Mais ces territoires représentent également des écosystèmes aussi riches que fragiles, mis en danger par la pollution, les barrages et les exploitations pétrolières. Avec le réchauffement climatique et l'élévation du niveau de la mer, certains deltas risquent même d'être totalement inondés.

Les deltas et les estuaires constituent la zone intermédiaire entre le milieu fluvial et le milieu marin. Le delta est une avancée sédimentaire de la terre sur la mer; l’estuaire est une indentation de la bouche du fleuve qui permet au contraire l’avancée de la mer dans les terres. Ils sont en général caractérisés par des variations de la salinité – eau fluviale douce d’un côté et eau marine salée de l’autre – ainsi que par une grande biomasse et une forte production, due principalement à l’abondance des nutriments présents dans l’eau et les sédiments. Cette production est estimée à 680g/m3/an, contre 42 dans le domaine océanique et 120 pour les mers continentales.

60% de la population mondiale est localisée dans la frange côtière des 100 km et de nombreuses villes sont construites à l'embouchure d'un fleuve. Un pays entier, le Bangladesh, repose sur le plus vaste delta du monde. Tokyo, Calcutta, Rangoon ou Alexandrie sont situées en bordure d’un delta. Ce sont aussi des milieux fragiles et malmenés. Sur 28 estuaires aux États-Unis, 25 souffrent de déclin ou de pertes d'espèces, 21 ont un déséquilibre en nutriments, 20 sont contaminés par des pathogènes et 19, par des substances toxiques. Avec le réchauffement climatique, les deltas du Pô, du Nil, du Mississippi, la lagune de Venise et d’autres, sont menacés par la montée des eaux.

Protection des deltas et des estuaires

Dès 1970, le programme Mer et Biosphère de l’UNESCO pour la protection des milieux comprend 440 sites, parmi lesquels de nombreuses zones humides.

Le programme national de protection des estuaires (National Estuary Program) lancé par les États-Unis en 1987 vise à réduire la pollution par apports d'éléments nutritifs. Il associe l’Environmental Protection Agency, autorités locales (villes, États, comtés), ONG, industriels et universités. Un premier rapport sur l’état des estuaires a été publié en 2007, portant sur la restauration de 4000 km2 d'habitats depuis 2000. Selon l’Agence, celui-ci ne serait pas sensiblement meilleur à celui des estuaires non compris dans le programme.

En Europe, les décisions de la Cour de justice des Communautés européennes concernant la gestion des estuaires tendent à sanctuariser de plus en plus ces zones naturelles.

La loi Littoral en France s’est enrichie en 2004 d’un décret concernant plus particulièrement ces territoires. Il vise à encadrer les activités humaines (notamment les nouvelles constructions) et préserver l’environnement.

Delta du Nil

 

Le delta du Nil, fleuve le plus long du monde, fait partie des zones les plus densément peuplées de la planète avec 1000 hab/km2. Il a subi les effets de l’érosion provoquée par le barrage d’Assouan. À quelques kilomètres du barrage, les hôtels qui bordaient la plage se sont écroulés, et le phare, construit sur la terre ferme, nage désormais par 6 mètres de fond à plus d’un kilomètre de la côte. Ces bouleversements, associés à une mauvaise gestion de l’eau, ont pour résultat une diminution de la production des cultures irriguées.

 

Deltas du monde

 

On dénombre une quarantaine de grands deltas, le plus grand étant celui de l’Amazone, couvrant 467.000 km2, suivi du Gange-Brahmapoutre (Bangladesh), 105.600 km². Parmi les grands deltas, deux sont situés en Chine, deux au Vietnam (dont celui du Mékong qui héberge 18 millions d'habitants), six en Russie (Lena, Volga, Indiguirka, Ob…), six en Amérique du Nord (Mississippi, Yukon, Colville…), six en Afrique (Niger, Nil, Zambèze, Congo…), quatre en Europe (Pô, Danube, Rhône, Èbre).

Des écosystèmes à part…

Deltas et estuaires se caractérisent par un nombre remarquablement élevé de plantes et d’animaux. Ils sont propices au développement de milieux d’une grande richesse, tels que les marais salants et les forêts de mangrove. Nombres d’espèces marines (poissons, mollusques, crustacés) d’eau douce et d’autres typiques de milieux saumâtres y cohabitent, ainsi que des mammifères (loutres, dauphins, lamantins) et des reptiles aquatiques (crocodiles, tortues marines). Les juvéniles de nombreuses espèces halieutiques font des séjours prolongés dans les estuaires. Ce sont des passages obligés pour certains migrateurs comme les saumons, les aloses ou les anguilles. Les oiseaux migrateurs y font des haltes appréciées pour la nourriture qu’ils y trouvent en abondance, voire s’y installent, rejoignant la grande variété d’oiseaux sédentaires.

Ces territoires ont de multiples fonctions: nourriceries côtières indispensables au renouvellement des stocks de poissons; épuration, stockage, transformation et régulation des matériaux polluants et autres effluents apportés de l’amont; zone d’habitat majeure pour l’avifaune et la flore intertidale liées aux zones humides; régulation des précipitations et de l’humidité locale par évapotranspiration, et aussi une importante source d’aliments pour l’humanité. L’aquaculture et la pêche se sont intensément développées dans ce milieu aquatique riche en phytoplancton. Toutes sortes d’agricultures s’y sont installées, dont celle du riz, nourrissant des milliards d’individus.

… et menacés

Industries portuaires et continentales, forages pétroliers, pêche, aquaculture, tourisme… font peser de multiples menaces sur ces milieux.

- L’exploitation du pétrole et du gaz, abondants dans les deltas en raison de leur géologie, rejette des boues chargées en hydrocarbures.

- Les pollutions transportées par les fleuves aboutissent dans ces territoires. Les déchets de l’industrie, de l’agriculture, de la ville se concentrent dans les sédiments, notamment les métaux lourds comme le cadmium, le plomb, le zinc et le mercure, et aussi les détergents, pesticides et autres produits biocides, chlore, polluants microbiologiques (microorganismes pathogènes et plancton toxique). La teneur en cadmium des huîtres sauvages de la Gironde, bien qu’ayant fortement diminué depuis les années 1980, reste élevée: de 10 à 30mg par g de chair (teneur maximale réglementaire 1 mg/kg)

- Les transvasements et détournements de fleuves, pour l’irrigation et la navigation, endommagent gravement la dynamique des deltas et estuaires, certains fleuves n’arrivant même plus jusqu’à la mer. Le détournement du Colorado, par exemple, a réduit le débit à son arrivée dans le golfe, modifiant le paysage, perturbant l’écosystème, avec diminution des populations de poissons, d’invertébrés et de mammifères marins.

- Les barrages, créés à l’origine pour réguler les flux d’eau et constituer des réserves en prévision des périodes sèches, notamment pour l’agriculture, sont la cause d’une érosion du delta, de maladies hydriques (choléra, typhoïde, polio, méningite, hépatite A et E, diarrhée), de bouleversement des activités de pêche, de perte d’eau par évaporation, de prolifération d’algues, d’eutrophisation.

- La surpêche met à mal les populations de poissons, certaines espèces étant menacées de disparition (alose, esturgeon…).

- Certains deltas sont menacés de submersion par la montée du niveau des mers due au réchauffement climatique, ou par leur enfoncement, phénomène en partie naturel (dû à l’épaisseur des sédiments qui s’accumulent avec le temps), en partie accentué par l’activité anthropique (forages pétroliers, forages dans les nappes phréatiques).

Source : Goodplanet