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04/01/2014

Pourquoi faut-il soutenir Dieudonné ? Les enfants de Dieudonné menacés de viols, tortures, kidnappings et de mort, indirectement.(Partie 2)

Une vidéo qui dénonce les menaces qui pèsent sur les enfants de Dieudonné qui apparemment peut déranger les criminels institutionnels qui pourraient participer à ces réseaux pédophiles sataniques Cette vidéo est récente puisqu'elle date du 7 octobre 2013.

Les faits graves que cette vidéo dénonce, méritent que nous apportions notre entier soutien à Dieudonné à sa famille !

Voir la partie 1 : ICI

Sous la vidéo concernant les menaces qui pèsent sur les enfants de Dieudonné, se toute une série de vidéos qui révèlent la vérité sur les manoeuvres organisées par les élites pour faire taire ceux qui dénoncent ces crimes commis contre les enfants  et comment sont traités les enfants qui ont été les témoins ou les victimes de ces réseaux criminels internationaux de pédophile pour enterrer définitivement ces affaires.

Devons-nous nous étonner de toutesles persécutions subies depuis plus de 10 ans et qui sont imposées par les élites à Dieudonné pour le faire taire définitivement ?

Devons-nous rester les bras croisés à regarder le lynchage de l'un des nôtres pour avoir voulu dénoncer des crimes commis comme des enfants innocents et contre la nation ?

En quoi les sionistes que nous ne confondons pas avec les juifs religieux, pourraient-ils être concernés dans ces affaires de crimes commis contre des enfants innocents ?

Demandez-leur s'ils n'appliquent pas le Talmud à la lettre par hasard ?


LA FRANC-MAÇONNERIE - Secte Juive - Sioniste - PDF à télécharger

 

Les enfants de Dieudonné menacés de viols,
tortures, kidnappings et de mort, indirectement.

http://www.youtube.com/watch?v=jHD-xPh-ROk

 

Avertissement.

Cette vidéo peut heurter la sensibilité et l'orgueil de certaines personnes non assujetties à une remise en cause brutale de leurs propres grilles d'analyse du système, des évènements, de l'histoire, du pouvoir en place et du monde en général. Si vous êtes sujets à ces troubles graves et à une répulsion immédiate de l'information officieuse veuillez stopper sagement cette bande-annonce et retourner sous l'aile de nos médias et de l'opinion publique.

Information concernant les réseaux pédophiles institutionnels :
http://www.crashdebug.fr/Pedopolis/www.pedopolis.com/page...
http://www.crashdebug.fr/Pedopolis/www.pedopolis.com/page...

Fils de Juge Spectacle de Charles-Louis Roche au théâtre de la main d'or.
http://rutube.ru/video/052b65610b0e65863ff49697f2caa087/



Lettre ouverte vidéo N°1 de Stan Maillaud, adressée à Mr Nicolas Sarkozy, à propos des protections et couvertures qui sont accordées aux lucratifs réseaux pédo-criminel dans le cadre de l'affaire Vincent.
http://www.wat.tv/video/video-t7dm_2h6cx_.html



Partie 2 de la lettre vidéo N°1.
http://www.wat.tv/video/lettre-ouverte-video-publique-t7e...



Lettre ouverte vidéo N°2 de Stan Maillaud, adressée à Mr Nicolas Sarkozy.
http://www.wat.tv/video/video-t7dm_2h6cx_.html



Partie 2 de la lettre vidéo N°2
http://www.wat.tv/video/kj-tecb_2h6cx_.html



Opération : « Panique chez les ignobles. »
http://www.wat.tv/video/-tey9_2h6cx_.html



Reportage sur l'affaire Zandvoort présenté sur l'émission
Faits Divers sur la RTBF en septembre 1998


1/
http://www.wat.tv/video/zand1-1ieuh_2h6cx_.html



2/
http://www.wat.tv/video/zand2-1iew1_2h6cx_.html



3/
http://www.wat.tv/video/zand3-1iewh_2h6cx_.html



4/
http://www.wat.tv/video/zand4-1iewu_2h6cx_.html



5/
http://www.wat.tv/video/zand5-1iexa_2h6cx_.html



6/
http://www.wat.tv/video/zand6-1iexp_2h6cx_.html



7/
http://www.wat.tv/video/zand7-1ieyf_2h6cx_.html



8/
http://www.wat.tv/video/zand7-1ieyf_2h6cx_.html


Le dossier de la honte :

FRANC MAÇONS SATANIQUES + ENLÈVEMENTS D'ENFANTS = PÉDOCRIMINALITÉ

http://www.dailymotion.com/video/xdt5u2_franc-macons-sata...


FRANC MAÇONS SATANIQUES + ENLÈVEMENTS D'ENFANTS... par SkualMitrovic

Fiona et Milla :
http://www.wat.tv/video/bn-th0m_2h6cx_.html


Anonymous vecteur d'idée. "Pédophilie d'état, nous savons."
http://www.youtube.com/watch?v=zCOh4_QGpVI



Fr3 La fin du silence?
http://www.youtube.com/watch?v=__HyjOpwNzI


Stan Maillaud & LLP La Rencontre - La Pédophilie des Elites
http://www.youtube.com/watch?v=arsoDJwj1YQ



Les réseaux de l'horreur. (intégrale)
http://www.youtube.com/watch?v=WZNOLi8LD8Q


"Les réseaux pédocriminels et leur impunité" par Simon Rambaud (LTS)
http://www.youtube.com/watch?v=72FcGvlnqWI

03/01/2014

Pétition pour un Internet libre pour les citoyens et non pour l'Etat censeur !

Il est très important de retenir la date de cette pétition et la date à laquelle a été votée la Loi de Programmation Militaire (LPM) 2014-2019 qui a été promulguée à l’abri des regards dans la nuit du 18 au 19 décembre 2013.

Nous établirons par la suite un lien avec l'affaire qui touche Dieudonné depuis le mois de décembre 2013 et qui mérite investigation, comme le propose ce blogueur sur son blog de Médiapart.

Dieudonné, un sujet d'investigation légitime
http://blogs.mediapart.fr/blog/rasta/251213/dieudonne-un-sujet-dinvestigation-legitime


Comme nous le savons en politique rien ne se passe sans que cela n'ait été prévu par avance de longue date pour permettre aux VRP politiques et les réseaux et lobbies de nous pondre des lois liberticides par exemple et pour nous museler de plus belle tout en continuant à nous escroquer allègrement, tant moralement que financièrement.

 

Dieudonné serait-il sans le savoir, le bouc-émissaire qui permettra aux lobbies sionistes promoteurs du Nouvel Ordre Mondial, de censurer Internet et la liberté d'expression en France, de provoquer la division des peuples ce qui est leur spécialité, de provoquer une guerre civile qui leur donnerait les moyens de nous instaurer la loi Martiale prévue dans le traité liberticide de Lisbonne ?

Nous tenterons de le voir très prochainement.

Pétition pour un Internet libre pour les citoyens et non pour l'Etat censeur !

Cap sur un Internet libre en 2014 #StopArt20

 

Cap sur un Internet libre en 2014 #StopArt20

  1. stephanie lamy

Pétition de

stephanie lamy

Paris, France

Mise à jour du 19 décembre:

la Loi de Programmation Militaire (LPM) 2014-2019 a été promulguée, à l’abri des regards dans la nuit du 18 au 19 décembre 2013. Ironique promulgation, au même moment était adoptée à l'unanimité par l'Assemblée Générale des Nations Unies (ONU) une Résolution portant sur la protection de la vie privée dans le cyberspace.   

 

Malgré une grande mobilisation et les actions de tous les signataires de la pétition #StopArt20 pour les interpeller, nos élus ne sont pas parvenus à dépasser les clivages politiques (ou les lobbies sionistes) pour réunir les 60 signatures requises pour une saisine du Conseil Constitutionnel, signatures pourtant à portée de main. Une fois de plus, le sectarisme a eu raison de nos libertés individuelles.

 

Mais nous ne baisserons pas les bras! Notre action a permis, pour la première fois en France, de constituer un véritable mouvement citoyen pour défendre nos libertés sur Internet.

 

Et ce n'est que le début. Devant la défaillance manifeste de nos représentants, c'est à nous d’exploiter tous les recours démocratiques possibles pour stopper ces atteintes à nos droits au nom du "tout sécuritaire". (La bonne excuse ! Le Tout Sécuritaire pour quoi faire, quand nos agresseurs se trouvent au Gouverne-MENT ? ))

 

Nos voix doivent être entendues lors des prochaines délibérations sur la vie privée et libertés dans le cyberespace et nous mettons le cap sur un Internet libre en 2014.

Signez pour rejoindre le mouvement #StopArt20 !

------------------

La loi sur la programmation militaire vient d'être adoptée et avec elle un article controversé instaurant un "Patriot Act" à la française qui étend l'accès de l'État à nos données téléphoniques et informatiques, sans l'avis d'un juge. ( C'est plus pratique sans passer par le Ministère de la Justice pour décider arbitrairement de condamner celui qui pourrait dire la vérité sur Internet) ! 

Pourtant le gouvernement nous a assuré vouloir mener un moratoire sur toutes les nouvelles mesures de surveillance touchant les données Internet, avant de les intégrer dans des futurs projets de loi (le projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes, la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel, le projet de loi sur la consommation). (Sauf que la loi sur la consommation vise elle aussi la censure Internet !).

Pour Jérémy Zimmerman, de la Quadrature du Net, cette nouvelle loi est une "incroyable agression contre les droits fondamentaux".

Pour Gilles Babinet, EU "Digital champion": "cette loi, c'est le plus grand coup porté au fonctionnement de la démocratie depuis les lois d'exceptions pendant la guerre d'Algérie" (...). "Nous sommes à deux doigts de la dictature numérique".

Nous sommes donc à l'aube de "1984" de George Orwell… Il faut agir maintenant! Nos identités numériques nous appartiennent et notre liberté sur Internet est non-négociable.

Cet article 13 de la loi sur la programmation militaire (devenu entre-temps l'article 20, comme l'indique le site du Sénat) est selon nous, le peuple, contraire aux valeurs de la République. Nous devons donc convaincre 60 sénateurs ou 60 députés de saisir le Conseil constitutionnel (comme le prévoit l'article 61 de la Constitution) afin que celui-ci examine la conformité du texte avec nos droits fondamentaux.

Merci de signer et de diffuser cette pétition avec le mot-clé  #StopArt20 !

Plus d'infos dans L'Humanité:

Actuellement, seuls des agents des ministères de la Défense, de l’Intérieur et des douanes peuvent avoir accès aux métadonnées d’internautes, sans passer par un juge (le Prism à la française pour résumer). Et ce dans le cadre juridique de la loi antiterroriste de 2006. La LPM de 2014-2019 étendrait déjà ces prérogatives à Bercy (ministère des Finances et de l’Economie)

Ces agents auront droit désormais de "solliciter directement les réseaux" qui plus est "en temps réel". Donc non seulement ils se passeront de l’aval d’un juge, mais également de tout intermédiaire technique. Autrement dit, ils pourront en toute légalité aspirer de grosses quantité de métadonnées, sans contrôle a priori.

Seul un contrôle a posteriori et prévu. Ajoutons à cela que les fournisseurs d’accès ne seraient plus les seuls concernés si cet article était adopté tel quel, mais globalement tous les services en ligne (Dailymotion, Facebook, Google...).

Autres sources:

Conseil National du Numérique : http://www.cnnumerique.fr/libertes-numeriques/

Asic : http://www.lasic.fr/?p=603

Quadrature du Net : http://www.laquadrature.net/fr/loi-de-programmation-milit...

Texte de la loi sur la programmation militaire 2014-2019

Pétition adressée à :
Nos Députés et Sénateurs
Christian Jacob, Président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale
Jean-Louis Borloo, Président du groupe UDI à l'Assemblée Nationale
François de Rugy, Président du groupe Écologistes à l'Assemblée Nationale
Roger-Gérard Schwartzenberg, Président du groupe Radical, républicain, démocrate et progressiste
André Chassaigne, Président du Groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine
Bruno Le Roux, Président du groupe PS à l'Assemblée nationale

Nos identités numériques nous appartiennent, et notre liberté sur Internet est non-négociable.
L'art 13 (devenu l'article 20) de la loi sur la programmation militaire est selon nous, le peuple, contraire aux valeurs de la République. Nous vous demandons de saisir le Conseil constitutionnel (comme le prévoit l'article 61 de la Constitution) afin que celui-ci examine la conformité du texte avec nos droits fondamentaux.

Cordialement,
[Votre nom]

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/cap-sur-un-intern...

 

LICRA : Subventions de l'état : 500.000 euros par an !

Ainsi le Peuple Français est ponctionné chaque année de la somme de 500.000 euros pour qu’on lui impose la censure à tous les niveaux et l'empêcher de  rire de ce qui lui conviendrait !

Elle n’est pas belle la vie ???

Petits rappels historiques.

De Gaulle sa vision du sionisme et du conflit Israel Palestine – 1967
http://www.youtube.com/watch?v=toKG_MFh7IU

Mitterrand sur le lobby juif
http://www.youtube.com/watch?v=5LRmHAkRL18


Raymond Barre sur le Lobby Juif
http://www.youtube.com/watch?v=uzvePsa2Pu4


 

Marine Le Pen met en cause les subventions de l'Etat à la Licra

Par Joseph Miguel

PARIS (Reuters) - Marine Le Pen prépare une procédure judiciaire contre l'État français, après la diffusion par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) d'un clip appelant à ne pas voter pour elle, annonce samedi son avocat.

La présidente et candidate du FN reproche au gouvernement de subventionner à hauteur d'environ 500.000 euros par an une association "marquée politiquement" et "qui détourne sa raison sociale". Elle dénonce un "détournement manifeste de subventions publiques".

Dans un clip diffusé vendredi sur internet, la Licra met en scène une femme blonde aux airs de Marine Le Pen qui se démaquille de dos dans sa salle de bains, sur fond de valse viennoise. À l'issue de ce démaquillage, le visage de la jeune femme est dévoilé, et c'est en fait celui de son père, Jean-Marie Le Pen.

"Seule la façade a changé, Le Pen reste Le Pen", conclut la vidéo, qui appelle à ne pas choisir le FN, et à aller voter à l'élection présidentielle, alors que la menace de l'abstention resurgit à l'approche du premier tour.

Pour Wallerand de Saint-Just, avocat de Marine Le Pen et trésorier du Front national, en réalisant ce genre de clip, la Licra s'introduit dans la campagne présidentielle, ce qu'il juge "scandaleux" pour une association qui reçoit des subventions de l'Etat.

"On a le droit de critiquer Marine Le Pen, mais pas avec l'argent des contribuables", a-t-il dit à Reuters. "Il est tout à fait anormal que l'Etat verse des subventions à une association aussi sectaire", ajoute-t-il, expliquant qu'il entend introduire dans la semaine une procédure engageant la responsabilité de l'Etat devant le tribunal administratif.

Alain Jakubowicz, président de la Licra, estime que les accusations du Front national sont infondées.

"Les subventions qui nous sont versées par l'Etat ou par les collectivités sont liées à des objectifs précis", dit-il, citant entre autres des ateliers de formation de magistrats ou de policiers à la lutte contre les discriminations.

"Le film en question, c'est un film qui a été entièrement réalisé pro-bono, il nous a coûté 800 euros", précise-t-il.

Chine Labbé, édité par Jean-Stéphane Brosse

Le 17/04/2012


500 000 euros de subventions à la Licra

La Licra ( Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) reçoit chaque année 500 000 euros de subvention de la part de l’ Etat français. La Licra vient de diffuser un clip sur internet incitant à voter contre Marine Le Pen. Si la Licra est si marquée politiquement, est-il normal qu’elle continue à bénéficier de […]

La Licra ( Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) reçoit chaque année 500 000 euros de subvention de la part de l’ Etat français.

subventions à la Licra

La Licra vient de diffuser un clip sur internet incitant à voter contre Marine Le Pen. Si la Licra est si marquée politiquement, est-il normal qu’elle continue à bénéficier de subventions d’ Etat aussi importantes, normalement destinées à des associations non-politiques ?Cette polémique agace Marine Le Pen. Selon la présidente du FN, la Licra « détourne sa raison sociale » du fait de son implication politique. Marine Le Pen accuse ainsi la Licra de  « détournement manifeste de subventions publiques » ( voir La LICRA attaque les Le Pen).Selon le FN, « On a le droit de critiquer Marine Le Pen, mais pas avec l’argent des contribuables« . Qu’en pensez-vous ? Est-il normal que les contribuables continuent à financer des associations politiques ?

source: AFPPublié par Rédaction le 17/04/12

http://www.observatoiredessubventions.com/2012/500-000-eu...


Subvention à la Licra

Subvention à la Licra. La Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) va bénéficier d’une subvention de 50 000 euros de la région Rhône-Alpes. La région Rhône-Alpes a accordé une subvention de 50 000 euros à la Licra pour la lutte contre le racisme. La LFP (Ligue de football professionnel) et l’UCPF (Union des […]

Subvention à la Licra. La Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) va bénéficier d’une subvention de 50 000 euros de la région Rhône-Alpes.

http://www.observatoiredessubventions.com/wp-content/uploads/2011/03/licra-subvention-racisme.png

La région Rhône-Alpes a accordé une subvention de 50 000 euros à la Licra pour la lutte contre le racisme. La LFP (Ligue de football professionnel) et l’UCPF (Union des clubs professionnels de football), en partenariat avec la Licra, ont lancé une campagne de lutte contre le racisme dans le football.Pour lutter contre le racisme dans le football, la Licra va donc recevoir une subvention de la région Rhônes-Alpes d’un montant de 50 000 euros. Une ligne téléphonique a été ouverte pour dénoncer les actes de racisme.source: lyon.novopress.infoPublié par Rédaction le 25/03/11

http://www.observatoiredessubventions.com/2011/subvention...

Les élites débordées par le numérique.

On peut se marrer non ?

Internet a été inventé par les élites Illuminati pour nous faire fliquer par Bill Gates et l’outil de communication s’est retourné contre eux parce qui les hommes sont loin d’être des ignorants et qu’ils sont capables de réfléchir et de penser par eux-mêmes, et notamment de lutter contre la pensée unique et universelle !

En conséquence de quoi les élites Illuminati-Sionistes et leurs VRP Politiques ont été étudiés, reconnus et dénoncés publiquement !

Or, lorsque l’on sait que la Secte maçonnique, si courageuse, réclame le secret, de la dévoiler sur Internet, ce n’est pas pour lui plaire que de la mettre au grand jour !

Surtout lorsque l’on sait que c’est elle la grande promotrice du Nouvel Ordre Mondial !

Les élites débordées par le numérique

Le Monde.fr | 26.12.2013 à 16h05 • Mis à jour le 28.12.2013 à 18h30 | Par Laure Belot

Septembre 2013. Un bijoutier niçois tue son agresseur et reçoit, en cinq jours, plus d’un million de soutiens sur Facebook. Massif, ce mouvement numérique a laissé l’appareil d’Etat « comme une poule avec un couteau », avoue aujourd’hui un membre d’un cabinet ministériel. « Devant ces nouveaux usages en ligne, ajoute-t-il, nous avons du mal à formuler des réponses. »Qu’il y ait eu ou non manipulation des chiffres, cette mobilisation hors norme est intéressante, quand on sait qu’un rassemblement en soutien au bijoutier, organisé à Nice le 16 septembre, n’a pas réuni plus de 1 000 personnes. « On a toujours relié manifestation physique et soutien affectif, observe le PDG d’Ipsos, Jean-Marc Lech. Or le numérique entraîne une révolution de l’appréhension sociologique. »

Surtout, ce mouvement sociétal d’un nouveau type révèle que, dans leur grande majorité, les élites tombent de l’armoire numérique et ne soupçonnent pas la lame de fond sociétale qui se forme. L’« homo numericus » avance à toute vitesse. Bien plus vite que les gouvernants, institutions et intellectuels, souvent dépassés.

MOYEN D’EXPRESSION ET DE MANIPULATION

En quinze ans, les classes dirigeantes ont compris qu’Internet a révolutionné la communication : la multiplication des tuyaux permet une diffusion rapide et mondiale de contenus plus ou moins fiables, d’idées mesurées ou radicales. Moyen d’expression et de manipulation, le Web entraîne de nouveaux risques d’atteinte à l’image. D’où, quel que soit l’endroit de la planète, l’apparition de « tweetomanies » (usage compulsif de Twitter) et autres « facebookeries » (création à la chaîne de pages Facebook à visées publicitaires) de certains leaders, partis politiques, entreprises voulant paraître de leur temps.Lire : François Hollande exprime ses vœux de Noël sur Twitter Pourtant, cette communication en ligne, frénétique du haut au bas de l’échelle sociale, n’aide pas les élites à percevoir la partie immergée de l’iceberg numérique. « Une véritable culture nouvelle, initiée par les “digital natives”, c’est-à-dire la “génération Y”, se répand mondialement, explique Marie Ekeland, vice-présidente de France Digitale, association qui soutient le développement des start-up. Ceux qui cantonnent le numérique à une économie à part n’ont pas compris le phénomène. »Chez Wikipédia, 5e site le plus visité du monde et symbole de la culture collaborative en ligne, Adrienne Alix, directrice des programmes de Wikimédia, sa structure faîtière, remarque : « Un signe majeur de la déconnexion des élites est l’usage de l’expression “nouvelles technologies”. Ils parlent de “plan numérique” comme si on planifiait la récolte de blé en URSS, cherchant à contrôler des choses qui ne sont pas contrôlables. »


SYNDICATS ET LOBBYS COURT-CIRCUITÉS

Résultat : leurs déconvenues sont protéiformes. Aux Etats-Unis, « l’affaire Edward Snowden [l’analyste de la CIA qui a divulgué des documents top secret de la NSA] peut être vue comme une belle illustration de la déconnexion des élites », commente le Prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz. « Ces informations confidentielles ont été données à des centaines de destinataires, dont les supérieurs hiérarchiques n’ont pas imaginé une seconde que l’un d’entre eux pourrait avoir envie de les partager. L’Amérique de la Silicon Valley, en pointe, ne doit pas cacher celle de Washington, déconnectée, où beaucoup ont du mal à appréhender le “big data” [récolte massive de données numériques] et le partage numérique. Ils y sont même hostiles. »


En France, c’est à leur propre court-circuitage, par le biais de YouTube, Twitter ou Facebook, que syndicats et lobbys traditionnels ont assisté en 2013. La Fédération nationale d’équitation, au bord de la route numérique, a découvert sur Facebook la croisade des éleveurs équins contre l’« équi-taxe ». Même surprise du patronat concernant les colères fiscales des « tondus », « poussins » et « abeilles », inspirées de celle des « pigeons », en novembre 2012, mouvement rejoint tardivement par un Medef dépassé. « C’est le bas qui pousse, estime Jean-Marc Lech. Cette société de liberté déborde toutes les élites, sans aucune culpabilité. »

« LES CITOYENS RÉINVENTENT LA SOCIÉTÉ À LEUR ÉCHELLE »

Massivement, et mondialement, l’outil Internet engendre de nouvelles pratiques économiques et sociétales. Les internautes tissent des liens horizontaux, achètent et vendent sur Leboncoin.fr, pratiquent le covoiturage grâce à BlaBlaCar, conduisent la voiture de leur voisin au moyen de Ouicar.fr, s’entraident sur Craigslist.org, se logent sur Airbnb.com…« On pourrait dire que ces usagers court-circuitent les intermédiaires, mais ce terme signifierait qu’ils y mettent une volonté politique. Or ces pratiques ne sont pas clivantes au sens droite-gauche. Issus de tous bords, les citoyens s’emparent d’Internet pour agir différemment et réinventent la société à leur échelle. Sans même le chercher, ils questionnent l’organisation pyramidale gouvernée par les “sachants” », explique Antonin Léonard, cofondateur de la communauté OuiShare. Cette société civique qui s’auto-organise a déjà ses têtes de pont, prêtes à jouer dans la cour mondiale des grands : OuiShare, catalyseur des pratiques collaboratives, a des relais à Rome et Berlin ; le réseau Sandbox fédère, de San Francisco à Pékin, un millier d’entrepreneurs de moins de 30 ans qui réseautent et s’entraident ; du Brésil aux Philippines, Plus Social Good rassemble ceux qui « cherchent des solutions collaboratives aux problèmes sociaux », explique le polytechnicien Ismaël Le Mouël, fondateur de Helloasso.com, qui a déjà récolté 4 millions d’euros pour 2 000 associations.«

LES BANQUES : INTERMÉDIAIRES INÉVITABLES »

Sans centre, sans frontières, ces pratiques déstabilisent. Et pour cause : « Dans l’histoire, ce sont les puissants qui se sont organisés en réseaux larges, pas vraiment le socle de la société », explique l’historienne Marjolaine Boutet. Ainsi de l’essor mondial du financement participatif ou crowdfunding. « La récente étude de la Banque mondiale, évaluant le marché à 10 milliards de dollars [7,3 milliards d’euros] en 2025, a été un électrochoc pour le milieu bancaire français », note Vincent Ricordeau, fondateur du site Kisskissbankbank.com, qui aide à financer clips, films, musique… « Nous sommes désormais approchés par des groupes financiers, mais leurs réactions oscillent entre tentatives de récupération ou d’intimidation. La créativité culturelle est aux mains d’un très petit nombre de gens, les élites. Le monde ne pourra changer que si chacun peut avoir accès à sa propre créativité. »Toujours dans le domaine financier, l’ex-banquier d’affaires de BNP Paribas Charles Egly a créé avec son camarade de HEC Geoffroy Guigou la banque de particuliers à particuliers Prêt d’union… pour donner du sens à son travail. « J’avais un poste très intéressant intellectuellement, mais aride humainement », résume-t-il. Son site vient de recevoir un soutien financier de taille. Non du secteur financier classique –: « On m’y a expliqué que les banques étaient des intermédiaires inévitables depuis cent cinquante ans et qu’il n’y avait pas de raison que cela change » –, mais du norvégien Schibsted, maison mère du Boncoin.fr, qui vient de miser plusieurs millions d’euros.« Nous assistons à une bataille mondiale entre les élites 1.0, prises à rebours par la base et ses idées, et les élites 2.0, qui se positionnent sur cette nouvelle économie et remettent en cause les vieux modèles », estime Jean-Michel Billaut, pionnier de l’Internet en France élu personnalité de l’année par l’Association pour le commerce et les services en ligne. Signe d’une (tardive) prise de conscience ? Pour remettre à niveau ses têtes pensantes, BNP Paribas démarre un « coaching digital international » pour les « G100 » (ses 100 premiers dirigeants) intitulé « Diffusion des usages digitaux ».

« PROBLÈME GÉNÉRATIONNEL VIOLENT »

La rapidité des changements numériques a laissé nombre de dirigeants et penseurs sur la touche. « Une partie de notre travail est de rappeler des évidences à des clients qui ne vivent pas avec ceux auxquels ils s’adressent. Les consommateurs sont ultraconnectés. Alors qu’en face, ces élites voient Leboncoin.fr comme un épiphénomène et sont dubitatives sur l’essor du crowdfunding », explique Dominique Lévy-Saragossi, directrice générale d’Ipsos France.« C’est un problème générationnel violent. La philosophie de certains nouveaux comportements, comme le partage de l’information ou l’échange, est pour eux contre-intuitive. » Cette quadragénaire particulièrement connectée reconnaît qu’elle-même doit s’adapter sans cesse : « Je me doute que certains phénomènes sont importants, mais cela me demande un véritable effort pour le concevoir. »Agé de 70 ans, Joseph Stiglitz admet être, lui aussi, parfois dépassé. « Nous ne pouvons pas changer notre âge. Sur ces sujets, il faut parler aux plus jeunes pour comprendre », analyse l’économiste, qui confie avoir été initié au site de locations entre particuliers Airbnb.com par son neveu. « Nous faisons face à un mouvement très rapide et mondial, poursuit M. Stiglitz. La question est de savoir quel va être son impact réel et ce que nous devons faire. » Une problématique d’autant plus compliquée à appréhender que les percées de ces usages sont fulgurantes à certains endroits de la planète, mais pas à d’autres. « Nous ne sommes pas à la veille du grand soir. Il ne va pas y avoir de substitution d’un modèle à un autre », explique Louis-David Benyayer, docteur en stratégie et fondateur d’un groupe de réflexion prospectif ouvert, Withoutmodel.com, rassemblant chercheurs, entrepreneurs…« Des voitures vont continuer à se vendre et, en même temps, des systèmes de transports collaboratifs vont émerger ailleurs. Les réalités vont se juxtaposer. » Résultat, les élites voient flou. Soit elles n’ont pas les bonnes jumelles, soit elles ne les placent pas au bon endroit. Des Roms à la burqa, « le débat public est phagocyté par de faux problèmes », estime Dominique Lévy-Saragossi. Comme si ces débats pseudo-nationaux permettaient aux élites de garder la main et d’éviter d’affronter les vrais sujets, notamment cette mutation sociétale. « L’agrégation de minorités fabrique une réalité fragmentée qui n’est plus lisible par la recherche de faits majoritaires. La notion de moyenne n’a plus de sens. Ce qui pose problème à une élite française cartésienne. »

« ÉLITE PARISIENNE UNIDIMENSIONNELLE »

De fait, le problème n’est pas seulement générationnel, mais bel et bien français. Ce qui faisait écrire à l’éditorialiste britannique Simon Kuper, le 10 mai, dans le Financial Times : « Les élites françaises n’ont pas été entraînées à réussir dans le monde, mais dans le centre de Paris. » Le constitutionnaliste Dominique Rousseau avance une explication : « Le problème en France n’est pas tant la déconnexion des élites que la nature même de l’élite, recroquevillée sur les énarques, que l’on retrouve partout, dans les banques, les assurances, les grands groupes, les cabinets d’avocats, les cabinets ministériels, à l’Elysée, à la direction des partis politiques… Cette élite parisienne unidimensionnelle, qui manque de diversité, manque aussi de capteurs pour saisir la société. Autant l’“énarchie” a été très utile pour construire la nation, autant actuellement, compte tenu de cette révolution numérique, elle devient un obstacle. » Pour ce membre du prestigieux Institut universitaire de France, on assiste à un double mouvement. Face à ce nouveau monde, cette élite réagit classiquement : « Elle a été formée à l’idée que la volonté générale ne peut être produite que par elle et non par la société, où il y a trop d’intérêts et de passion. C’est une culture de méfiance des risques de fauteurs de trouble, poursuit-il. Mais la déconnexion n’est pas à sens unique. En bas, la société fonctionne sur elle-même, en réseau. Elle pense, communique sans les élites, invente ses propres règles et se moque de les faire passer par le haut. Le peuple se déconnecte aussi. »Un double mouvement exacerbé par l’attitude des « élites intermédiaires », poursuit-il. Autrement dit les intellectuels, les médias, les universitaires qui ont l’oreille des puissants. « La grande majorité d’entre eux ne jouent pas leur rôle de passeur pour raconter ce qui arrive. Ces intermédiaires rêvent d’appartenir à l’élite principale et cherchent donc à lui plaire. Ils adoptent les codes et les sujets de prédilection de celle-ci. Bien sûr, il existe des penseurs connectés, mais même s’ils ont du succès, notamment par des livres, ils n’ont pas de capacité d’influence. »Une vision que reprend Jean-Michel Billaut, auteur de l’ouvrage Quand la Fr@nce se réveillera, dont certaines parties sont accessibles en ligne (http://billaut.typepad.com) : « Depuis la révolution agricole, il y a dix mille ans, nous sommes organisés de manière pyramidale. Nous avons eu les rois, puis les bourgeois après la révolution industrielle, puis les grandes écoles depuis la seconde guerre mondiale. Nous sommes dans une fabrique d’élite intergénérationnelle qui pousse ses dauphins pour pérenniser le passé et le pouvoir. Je viens d’interviewer 2 500 créateurs de start-up. La France 2.0 est très réveillée. Elle a un fonctionnement horizontal. Il n’y a que les élites qui ne le voient pas. »


« APPRENDRE À DIFFUSER LES INFORMATIONS, LÂCHER PRISE, COLLABORER, CO-CRÉER »

Cette déconnexion, en pleine période de crise, a de véritables conséquences économiques. « Le système financier français ne prend plus aucun risque », explique Marie Ekeland, associée du fonds Elaia-Partner, qui a aidé à financer le français Criteo, champion de l’indexation publicitaire en ligne valorisé près de 2 milliards de dollars lors de son introduction à la Bourse de Wall Street, en octobre.Lire : Criteo « success story » de la publicité sur le Web (édition abonnés)Une belle pousse qui cache une forêt plus sombre : « Les Français épargnent, mais nous trouvons difficilement de l’argent à investir. Dans le numérique, nous sommes obligés de financer des entreprises qui, au départ, ne génèrent pas de chiffre d’affaires. Les critères d’évaluation ont changé, et le secteur financier peine à comprendre. Les décisions d’investissement se font toujours sur le passé et à court terme. Au bout du compte, les PME françaises se financent à 92 % par de la dette, alors que ce ratio n’est que de 50 % au Royaume-Uni et de 20 % aux Etats-Unis. Dans les autres pays, les investisseurs leur font confiance. Sommes-nous réellement prêts à voir naître de nouveaux champions ? L’âge moyen des entreprises composant le CAC 40 est de 101 ans. »Peut-on changer les choses ? Dominique Boullier, professeur de sociologie à Sciences Po, s’est attelé à cette tâche. Sa mission ? « Ne pas reproduire les mêmes élites », avance-t-il tout de go. Directeur exécutif du programme d’innovation pédagogique Forcast, il teste déjà avec ses élèves de nouvelles méthodes. « Le numérique n’a été abordé qu’en termes de média et de notoriété. On n’a rien compris de la culture qui est en train de transformer la façon de travailler, de se lier. La désintermédiation remet en cause les rentes de situation, qui sont vues comme des abus, explique-t-il. Il faut apprendre à diffuser les informations, lâcher prise, collaborer, co-créer. Cela produit un nouveau type de richesse, mais c’est une rupture culturelle : il faut faire confiance à la masse, prendre le risque d’ouvrir les vannes. Le droit de propriété est remis en cause, le principe même de l’autorité remis en question. Tout cela est déstabilisant pour le corps professoral. C’est souvent parce que l’on pense avoir une autorité que l’on n’écoute plus. Il s’agit d’un véritable défi de formation. »

« LE VIEUX, LA CRISE, PUIS LE NEUF »

« La technologie a toujours été un élément perturbateur, insiste, de son côté, Dominique Rousseau. L’imprimerie a permis a des gens qui n’étaient pas connectés de le devenir. Au numérique de jouer son rôle. Dans l’histoire, les séquences sont toujours les mêmes : le vieux, la crise, puis le neuf. Le moment est dangereux et passionnant. » Adrienne Alix, qui fut historienne, spécialiste du XVIIIe siècle, avant de travailler à Wikimédia, abonde dans ce sens : « Le climat me fait penser à la période précédant la Révolution française, quand se sont développés des livres clandestins, une façon de court-circuiter le monde de l’édition aux mains des élites. Elles considéraient ces écrits comme de la pornographie. Mais de ces auteurs sont sortis certains tribuns de la Révolution. »Dominique Rousseau perçoit un changement de cycle. « La démocratie ne peut vivre sans élite. Elle est constituée d’un ensemble de personnages qui ont sur la société un savoir, une connaissance, une compétence. » Mais qui constituera l’élite de demain ? « A la différence du XVIIIe siècle, où Voltaire et Rousseau – fait prisonnier pour l’un, conspué par le système pour l’autre – étaient très connectés et ont produit des thèses qui ont eu un écho dans la société, les livres équivalents sur l’époque actuelle ne sont pas encore sortis. Cela va sûrement passer par les réseaux sociaux, qui vont produire ce qui est invisible aux yeux des élites. De là surgiront les intellectuels qui vont donner des mots au monde qui vient. »

Lire l'entretien avec le médiéviste Patrick Boucheron : « L’écart entre gouvernants et gouvernés atteint un maximum »

À LIRE
  • L’Age de la multitude -  Entreprendre et gouverner après la révolution numérique, de Nicolas Colin et Henri Verdier (Armand Colin, 2012).
  • Génération Y - Les jeunes et les réseaux sociaux, de la dérision à la subversion, de Monique Dagnaud (Les Presses de Sciences Po, 2011).
  • La Démocratie Internet - Promesses et limites, de Dominique Cardon (Seuil, « La République des idées », 2010).
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/12/26/les... 

Internet va-t-il vraiment « déborder » les élites ?

De peur d’être étudiées, reconnues et dénoncées ?

Il faudrait sans doute rajouter les élites Illuminati-sionistes !


Internet va-t-il vraiment « déborder » les élites ?Send the article by email

Pierre-Carl Langlais
wikipedien Publié le 01/01/2014 à 11h53

http://blogs.rue89.com/sites/blogs/files/styles/asset_img_full/public/assets/image/2014/01/obama_jobs_zuckerberg.png

Barack Obama trinque avec Steve Jobs (Apple, à sa gauche), Mark Zuckerberg (Facebook, à sa droite) et Eric Schmidt (Google) entre autres, à Woodside (Californie), le 17 février 2011 (Pete Souza/The White House/Flickr)

Il y a une vingtaine d’années, quelques prophètes annonçaient un nouvel âge d’or de la démocratie porté par ces étranges « autoroutes de l’information ».Cet émerveillement n’a pas disparu. Le Monde a publié il y a quelques jours un long article sur ces « élites débordées par le numérique ». Une vingtaine de témoignage dressent le portrait d’un monde qui change, et à grande vitesse : « Dans leur grande majorité, les élites tombent de l’armoire numérique et ne soupçonnent pas la lame de fond sociétale qui se forme. L’“ homo numericus ” avance à toute vitesse. Bien plus vite que les gouvernants, institutions et intellectuels, souvent dépassés. »

L’évolution du Web ressemble à un film noir

S’il évoque rapidement quelques exemples ambivalents (comme la page Facebook de soutien au bijoutier de Nice), l’article dépeint un tableau sans nuance. L’élite et la démocratie ; l’ancien et le moderne ; les technologies traditionnelles et Internet : ces contrastes se superposent parfaitement. Trop parfaitement. L’évolution du Web s’apparente de moins en moins à une saga triomphatrice et de plus en plus à un film noir. Nos nouveaux outils de communication ne favorisent pas seulement l’avènement de sociétés horizontales et hautement individualistes. Ils consolident les puissances économiques et politiques existantes.

La maxime de Lessig : « Le code est la loi »

L’esprit de partage promu par Wikipédia et la surveillance hégémonique de la NSA procèdent d’un transfert de compétence fondamental. Sur Internet, la régulation des interactions humaines n’est plus seulement assurée par des structures sociales. Elle est, en grande partie, déléguée au code — ce que souligne la maxime, fameuse, de Lawrence Lessig : « Le code est la loi. »Le code trace la limite entre ce qui est permis et ce qui est interdit : un utilisateur ne peut accéder à un contenu que s’il possède les autorisations nécessaires. Les nouvelles industries culturelles du Web tendent à mettre en place des législation ad hoc. YouTube vient ainsi de changer radicalement ses conditions d’utilisations. De nombreuses vidéos ont été retirées sans que leurs auteurs ne puissent rien y redire : YouTube dicte sa propre loi.

Une forme de prolétariat du tertiaire

Le code applique les dispositions préalablement adoptées, à une échelle qui serait proprement insoutenable pour n’importe quelle police humaine. Ainsi, le blogueur Lionel Maurel relève que les évolutions récentes de YouTube n’ont pu être généralisées que grâce à un automate obéissant : « A l’origine du problème, on retrouve le fameux robot de Google : Content ID, qui scanne en permanence le contenu de YouTube pour le comparer à une base d’empreintes fournies par les titulaires de droits. »Dans l’absolu, le transfert de la régulation vers le code a des effets indubitablement positifs. Sur un plan économique, il élimine de nombreux coûts de gestion. Sur un plan humain, les tâches qui disparaissent ne sont pas particulièrement gratifiantes. Elles relèvent, si l’on peut dire, d’une forme de prolétariat du tertiaire : appliquer, à la chaîne, toute une série de procédures et de normes.

L’ordinateur, « nouvel LSD » des hippies

La délégation de la régulation entraîne l’avènement de nouvelles structures sociales : les communautés en ligne auto-organisées. Avec la disparition de nombreuses contraintes bureaucratiques, il devient possible de faire table rase des hiérarchies formelles.Dès la fin des années 60, quelques théoriciens du mouvement hippie prennent conscience de la portée émancipatrice de l’informatique. Un texte de référence de la pensée hippie californienne, le « Whole Earth Catalogue » de Stewart Brand qualifie le micro-ordinateur de « nouvel LSD ». Le même Stewart Brand co-fondera en 1985 la première communauté en ligne, The Well.

Pas de Wikipédia sans ses « bots »

Ces itinéraires intellectuels, longtemps occultés, ont été récemment remis au jour par l’historien américain Fred Turner dans un essai stimulant, « Aux sources de l’utopie numérique ». Dans la préface de l’édition française, le sociologue Dominique Cardon souligne que l’avènement des réseaux en ligne a permis de régénérer une pensée hippie à bout de souffle : « Les hippies ont projeté leur rêve d’exil et de refondation dans les échanges numériques et, pour cela, ils avaient besoin de couper les ponts avec un “réel” doublement décevant, en raison de la persistance de l’aliénation patriarcale et capitaliste, mais aussi de l’échec de la tentative de s’en émanciper en établissant dans ses marges des communautés contre-culturelles. Internet était un “ailleurs”, le nouvel asile d’un projet d’émancipation avorté. » (p. 19)Wikipédia n’est possible, sous sa forme actuelle, que parce que l’application des règles est partiellement prise en charge par des automates, les « bots ». La Wikipédia francophone a ainsi son héros mécanisé : Salebot, spécialisé dans la révocation de contributions clairement inappropriées. Des interfaces élaborées (telles que LiveRC) facilitent également le repérage des ajouts potentiellement problématiques. Sans ces outils, l’encyclopédie ne pourrait s’autoréguler.Tout en ayant une nette portée révolutionnaire, ces communautés en ligne ne sont pas complètement neuves. Elles réactualisent certaines formes sociales identifiées par des anthropologues, les communs, qui ne fonctionnaient alors que sur des petites échelles (généralement des tribus de quelques dizaines de personnes). Or, la Wikipédia anglophone fédère l’équivalent d’une petite ville : 33 000 contributeurs actifs.

La NSA se démultiplie grâce aux algorithmes

Le transfert de la régulation n’a pas seulement permis à consolider de belles utopies. Il a servi des intérêts beaucoup plus douteux. Les effectifs de la NSA ont peu évolué depuis la fin des années 80 : environ 35 000 personnes. Et pourtant, la série de révélations initiée par Edward Snowden depuis sept mois met en évidence des capacités de surveillance sans équivalent.L’emprise des algorithmes sur la société civile permet à la NSA de se démultiplier. L’enjeu principal n’est plus de détecter des terroristes potentiels. Des populations entières sont mises sous écoute, vraisemblablement afin de servir les intérêts de l’élite politico-économique américaine.Les nouvelles industries culturelles du Web mènent une politique finalement similaires à la NSA. Elles reposent sur un modèle économique étrange : pour être rentables, Google, YouTube, Facebook et Twitter doivent indéfiniment repousser les bornes de leur hégémonie.Ce n’est qu’en apparaissant comme les intermédiaires inévitables de l’économie de l’attention qu’elles parviennent à séduire durablement publicitaires et investisseurs. Cette domination n’est possible que parce que d’obéissants automates sont capables d’imposer rapidement des règles uniformes à des communautés de centaines de millions de personnes.Paradoxalement, l’article du Monde paraît alors que les défenseurs de l’Internet libre n’ont jamais autant cédé au doute. La nouvelle société numérique, horizontale, rationnelle et égalitaire s’efface au profit d’un univers chaotique et incertain.

Des robot-traders qui perdent des milliards

Le milieu de la finance est emblématique de cette montée des périls. Les investisseurs ont mis au point des robots-traders, qui vendent ou achètent des valeurs si certaines conditions sont réunies. La Bourse bascule ainsi dans un monde dystopique : il suffit d’un seul accident de parcours pour déclencher une réaction en chaîne.Le 6 mai 2010, le Dow Jones s’est brièvement effondré : un robot a cédé 3 000 contrats en une fraction seconde, incitant d’autres automates à faire de même. En avril dernier, le piratage du compte de Associated Press par des hackers syriens a entraîné brièvement 136 milliards de dollars de perte. La prochaine crise boursière majeure a de fortes chances d’être robotique.L’économie rationnelle idéalisée par les théoriciens libéraux des Lumières devient de plus en plus irrationnelle. Sous l’égide des réseaux sociaux, le débat public en ligne se déstructure : en lieu et place de l’idéal du discours argumenté promu par les fondateurs du Web, le « like » encourage les pulsions les plus primitives.

La leçon d’Adorno

La technologie ne peut pas tout résoudre. Dans les années 30, le philosophe Adorno soulignait que la « technologie n’a que la valeur que nous voulons bien lui donner ». Cette leçon garde toute sa validité aujourd’hui.Nous sommes aujourd’hui sur le fil : entre les idéaux grandioses de l’utopie et les visions cauchemardesques de la dystopie.