03/01/2014
HYPOCRISIE. Dieudonné, les dictateurs, les tartuffes communautaristes et les lâches
Lire les 49 commentaires de l'article, ça vaut le coup !
HYPOCRISIE. Dieudonné, les dictateurs, les tartuffes communautaristes et les lâches
Publié le déc 25, 2013 @ 11:35
Faut rigoler les gars !
Hélas, il y a comme une odeur nauséabonde. Cette pestilence et ces tombereaux d’insultes venant des anti-Dieudonné viscéraux, cette bande de racistes invétérés et menteurs patentés, qui ont fait de la mythomanie, leur seconde nature. La quenelle qu’ils n’arrivent pas à digérer vu son succès, est l’ultime syncrétisme sur lequel ils tentent de s’appuyer une nouvelle fois, pour faire interdire, pas des moyens détournés et frauduleux, l’humoriste. Tellement, ils pataugent telle des mouches dans la bouse, brassant leur propre merde. Prisonniers de leurs promesses mensongères d’un Dieudonné qui insulterait tout un peuple et qui comparerait les souffrances, leurs menteries ne passent plus. A force de brasser la merde, on arrive qu’à ce genre de résultat désastreux. Mais, maintenant, la violence semble même validée. Les vandales ou gang des barbares de Lyon et Villeurbanne, ne sont que mis en examen et sous contrôle judiciaire pour coups et blessures, et séquestration en réunion…
Les dictateurs.
Ils n’osent pas l’avouer, font semblant d’être des démocrates partisans de la liberté d’expression mais, non, ce sont des dictateurs. Ils se cachent derrière des lois liberticides cousues sur mesure, le mensonge, et surtout, LEUR racisme, pour faire passer les autres de racistes. Incapables de répondre sur le fond et même sur la forme, ils usent de tous les subterfuges mafieux imaginable et inimaginable pour se faire entendre tout seul. Des tentatives de blocage des comptes Facebook et Youtube de l’humoriste Dieudonné sont clairement de la dictature. Ce refus d’entendre la vérité qui doit restée cachée est manifeste. Ils pensent avoir le droit de dire LEUR vérité, triturée soit-elle, dans une propagandastaffel infâme.
C’est le résultat d’une paresse et d’une malhonnêteté intellectuelle doublée de supramatisme abscons. Il suffit de regarder ceux qui montent toujours au créneau pour s’en convaincre. Comme le disait quelqu’un, "la vérité finit toujours par triompher". Ceci fait très mal aux tartuffes qui comptaient sur la couardise de certains. Non, chers dictateurs, les chaînes ont été enlevées de nos pieds, nos mains et maintenant de nos têtes. Parce que, ce sont les chaînes mentales les plus dangereuses. Dieudonné a heureusement réussi à se dégager de ça, d’où cette chasse au noir et pourtant Breton aussi, engagée par cette oligarchie qui voit fondre chaque jour davantage son pouvoir usurpé. Dans les sites communautaristes, je suis brocardé, parce que j’ose me lever contre cette infâmie.
Les tartuffes communautaristes.
Ne dit-on pas souvent qu’une image vaut plus que mille mots ? Voici, en image, un exemple patent de ceux qui ne résistent pas à l’évolution du monde. Ceux qui pensent qu’un noir ne peut réfléchir. Un logiciel resté bloqué dans les années 1950 où, le noir était toujours un moins que rien, un esclave. Hélas, c’est terminé. Par cet exemple, vous comprendrez que l’acharnement dont est victime l’humoriste Dieudonné est d’abord raciste. D’ailleurs, c’est pourquoi ses détracteurs et/ou ennemis veulent insister sur son supposé racisme pour jouer les défenseurs du racisme. C’est faux. Ce sont des falsificateurs…
Les lâches.
Empêtrés dans l’amour qu’on leur proclame le matin à midi et le soir, sans toutefois le pratiquer, certains se perdent. Perdus dans cette envie de reconnaissance perpétuelle. Certains, qui rêvent de passer à la télévision ou qu’on parle d’eux dans la presse mainstream, qui n’a même plus d’influence -Dieudonné en est la preuve-, ne font que suivre à la lettre les prescriptions des autres. La condescendance paternaliste a de beaux jours devant elle. Le racialisme et l’infantilisation se perpétuent au coeur même des cercles du pouvoir. Dieudonné ne s’inscrit plus dans cette logique du génocide perpétuel ethno-culturel programmé, et dans lequel nombre de Français noirs s’enlisent. D’ailleurs, il n’y a pas pire traître que celui qui accepte de servir les intérêts des autres…
Que n’ai-je lu récemment ? La défense de la vérité sur le traficotage des accusations contre Dieudonné qu’on veut faire passer pour "homme politique" avec un forcing digne des dictatures devient la "cause black". Après m’avoir traité de dingue, et ses amis qui regrettaient que le Ku Klux Klan (KKK) ne soit pas en France, cette phrase assassine, pleine de condescendance et d’auto-promotion me fut versée au nez, hier, sur Twitter:
Pourquoi cette personne veut me forcer à croire aux salmigondis selon lesquelles Dieudonné est …? Que nenni. Les lâches qui acceptent ça sont habituellement des personnes sans formation ni profession et qui gravitent autour des cercles de pouvoir pour avoir leur pitance. Ce n’est pas mon cas et je travaille honnêtement et paye mes impôts. Par ailleurs, j’ai un casier judiciaire vierge. Que diable ! Voyez justement ce que l’avenir a toujours réservé aux oncles Tom. Ils sont et ne resteront que de misérables pénitents
http://allainjules.com/2013/12/25/hypocrisie-dieudonne-le...
19:12 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Censure, Espionnage, Facebook, Google, Youtube, NS, Censure, Facebook, Google, LICRA, CRIF, Conspiration, Complot, Corruption, La dictature mondiale, Lobbying et Politique, Laboratoires Pharmaceutique, Quenelle Dieudonné 2013/14, Sionisme, Oligarchie, LDJ | Lien permanent | | del.icio.us | | Imprimer | Digg | Facebook | | |
La LICRA et les quenelles: Vie et mort du rire français
LA DICTATURE EN MARCHE !
Quand la LICRA vous dicte les thèmes sur lesquels vous devez rire !
Seuil de tolérance ?
Ou le pouvoir est passé depuis lors entre les mains des lobbies sionistes ?
Une preuve de plus que la France et l'Europe sont sous occupation !
De quelle crise s'agirait-il ?
De celle que leurs banksters patentés ont créée de toutes pièces pour nous ruiner ou de la crise de l'ignorance des Français placés sous occupation depuis la révolution dite française sans le savoir ?
La LICRA et les quenelles: Vie et mort du rire français
Publiée le 22 déc. 2013
La LICRA et les quenelles: Vie et mort du rire français
14:56 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Censure, Espionnage, Facebook, Google, Youtube, NS, Censure, Facebook, Google, LICRA, CRIF, Dictature Française, Mondiale et religieuse, Quenelle Dieudonné 2013/14, Sionisme, Oligarchie, LDJ | Lien permanent | | del.icio.us | | Imprimer | Digg | Facebook | | |
Hollande désavoué à 98% dans un sondage BFMTV, censuré par la suite.
Encore une entourloupe médiatique. Décidément, ça n'arrête pas, un vrai festival ces derniers temps. A noter que BFMTV a déjà bidonné un sondage sur la quenelle d'Anelka cette semaine. Mediapart censure ses blogs, Canal plus censure ses vidéos compromettantes (sans succès), et le président de l'Express voudrait éradiquer Dieudonné et ses spectacles. On dirait que leurs ficelles habituelles (mensonges, manipulation, censure) commencent à s'effilocher lentement mais sûrement. Les médias de masse n'aiment pas nos sites, on se demande pourquoi?
2014, l'année de la dictature numérique !
fawkes-news
Mercredi 1 Janvier 2014
UPR
Pourquoi le site BFM-TV-RMC a-t-il brusquement supprimé le 30/12 à 18h30 son sondage sur la popularité de François Hollande ?
Depuis le 17 décembre 2013, c’est-à-dire depuis 13 JOURS, le site BFM-TV avait mis en ligne un sondage sur la popularité de François Hollande.
Ce sondage n’a cependant été signalé, sur notre page Facebook, que ce 30 décembre à 18H00 par notre fidèle sympathisant Ernest Krampon.
98% DES 62 000 VOTANTS ONT DÉCLARÉ NE PAS AVOIR CONFIANCE EN FRANÇOIS HOLLANDE !
Par un réflexe de prudence tiré de l’expérience, nous en avons fait aussitôt une saisie d’écran (donc faite aux alentours de 18h00) :
Source : http://opinion.bfmtv.com/info/553755/faites-vous-confiance-a-francois-hollande/
Cette saisie d’écran révèle 2 choses :
a)- l’impopularité de François Hollande révélée par ce sondage en ligne est phénoménale : sur les 61 945 votes enregistrés au cours des 10 jours écoulés, le pourcentage d’internautes déclarant “faire confiance à François Hollande” était de … 2 %, le pourcentage d’internautes déclarant ne pas lui faire confiance était de 98 % !
Certes, un sondage en ligne revêt un biais méthodologique et ce résultat ne doit pas être considéré comme scientifique. Néanmoins, le moins que l’on puisse dire, c’est que le nombre de votants était quand même considérable et que le résultat était sans appel.
b)- le dernier commentaire posté, apparaissant en haut de la liste, était le 433ème. Il avait été posté ce 30 décembre 2013 à 17h38 par un internaute dont le pseudo est “Sam Daoulaz” – à l’évidence un sympathisant de l’UPR – et son contenu était le suivant :
SAM DAOULAZ le 30 décembre 2013 à 17h38
Ce président n’a aucune légitimité. Ce sondage le prouve. Mais, plus grave, il n’a AUCUN pouvoir puisqu’en effet, c’est la Commission européenne NON-ÉLUE qui dirige notre nation sur tous les grands sujets stratégiques. Voilà pourquoi, depuis plus de 30 ans, nous avons les mêmes politiques en France, quel que soit le gouvernement. Je renvoie aux analyses pertinentes et très abordables de FRANCOIS ASSELINEAU disponibles sur YouTube et/ou Dailymotion“.
Or, chose peu banale, le BFM-TV a soudain décidé – aux alentours de 18h30 – de supprimer purement et simplement ce sondage qui était en ligne depuis 13 jours, et cela sur la base d’un argument invraisemblable.
L’explication officielle donnée par le site est le suivant :
Compte tenu de votes malveillants et massifs impossibles à modérer, la rédaction d’RMC.fr a décidé de suspendre cette opinion.
http://fawkes-news.blogspot.fr/2014/01/hollande-desavoue-98-dans-un-sondage.html#more
12:55 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Censure, Espionnage, Facebook, Google, Youtube, NS, Censure, Facebook, Google, LICRA, CRIF, Contrôle des populations, Franc-Maçonnerie & Jésuites Lucifériens, La dictature mondiale, La fin programmée de la démocratie, Le Bildengerg Group, Le Gouvernement Mondial, Lobbying et Politique, Laboratoires Pharmaceutique, Quenelle Dieudonné 2013/14, Sionisme, Oligarchie, LDJ, Survie, Réveillez-vous, Préparez-vous | Lien permanent | | del.icio.us | | Imprimer | Digg | Facebook | | |
J'ACCUSE ! Quenelle de Dieudonné: les médias, la Licra et le Crif mettent les juifs en danger
Au fait qui a décrété que la Quenelle de Dieudonné était un signe antisémite ?
L’académie française ou la LICRA ??
Pour nous ce signe dirigé contre les banksters et les élites criminelles qui se moquent et ruinent les peuples veut dire tout simplement ce que disait MONTAIGNE :
"Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son c-l. "
J’ACCUSE ! Quenelle de Dieudonné: les médias, la Licra et le Crif mettent les juifs en danger
L'information déjantée, au Kärcher, et la liberté d'expression dans sa quintessence: "Mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux" Dolores Ibárruri Gómez
J’ACCUSE ! Quenelle de Dieudonné: les médias, la Licra et le Crif mettent les juifs en danger
Publié le déc 24, 2013 @ 13:47
Comme l’a rapporté, hier, le journal Le Progrès, sans que ça ne fasse la UNE des médias mainstream, dans le Rhône, à Lyon et à Villeurbanne, certains jeunes se réclamant de la communauté juive ont usé d’une violence inouïe pour attaquer les personnes ayant effectué le salut de la quenelle. Ce sont les médias et les associations comme la Licra et le Crif qui, en triturant le trait à outrance et mentant comme des arracheurs de dents, sont responsables de ce climat, de cette tension et, il ne faut pas après qu’ils montent au créneau en cas de représailles.
Et si on parlait français ?
J’ACCUSE ! En effet, deux expéditions dites punitives ont été menées samedi et dimanche par des groupes de jeunes gens se proclamant justiciers de la communauté juive. Elles visaient à priori des auteurs du salut dit de la «quenelle». Les victimes auraient été ciblées sur les réseaux sociaux, recherchées et suivies. Un homme a été battu, un hôtel victime d’une intrusion massive. Six personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
Quand la Licra et le Crif, appuyés par la presse mainstream annoncent urbi et orbi que la quenelle est un "salut nazi inversé", il y a maldonne quelque part. Tout d’abord, faire l’inverse d’une chose, c’est simplement pratiquer son contraire, c’est à dire que, finalement, la quenelle est anti-nazi. Sachant ensuite qu’ils sont piégés par leurs mensonges, ils se précipitent en affirmant que c’est un signe antisémite. C’est encore triste d’entendre ça. Mais pourquoi ces gens prônent-ils la haine tout en accusant les autres de pratiquer cette ignominie ?
Le silence assourdissant de la presse.
J’ACCUSE ! Piégée, et ne voulant pas parler de cette horde de barbares se réclamant de la communauté juive, qui attaquent des innocents, la presse sait très bien qu’elle est aussi l’instigatrice de ces violences. Quand, on valide le faux, c’est à dire les salmigondis de la Licra sur la quenelle, on est complice. Attention ! Les choses risquent d’empirer, simplement parce que certains croient qu’ils sont intouchables. Non, personne n’a le droit de se faire justice. Et, ce qui est inquiétant, vu le nombre des soutiens de l’humoriste, s’il faut passer par la violence, il y aura grabuge parce qu’ils sont majoritaires.
C’est quand même grave ce qui s’est passé à Lyon et Villeurbanne. Il y a violence volontaire, dégradation de biens d’autrui et même tentative d’assassinat. Comment en serait-il autrement quand plus de 10 personnes s’acharnent sur une seule ? Six personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, indique Le Progrès. Si, demain, ces gens sont libérées sans qu’ils ne répondent de leurs actes devant la justice, il ne faut pas s’étonner que les choses s’embrasent. Ce ne sera pas de la faute de Dieudonné mais de ces gens qui font d’un épiphénomène, ce geste potache popularisé par un humoriste de talent, un problème.
Dieudonné n’a jamais répondu à la violence mais….
J’ACCUSE ! Demain, s’il y a des représailles, il ne faut pas s’étonner. Agression aux Antilles, agression à Paris devant ses enfants, agression de ses spectateurs à Lyon etc. L’humoriste ne fait que répondre par la dérision mais, d’après les informations qui remontent au sein même des services de sécurité français, un risque d’embrasement aura lieu bientôt. En effet, comme le disait Sénèque, « En tout, l’excès est un vice. » Non content de voir le succès de l’humoriste qu’ils n’arrivent pas à contenir, ces gens dérapent sérieusement.
Brocardé, insulté, agressé et lynché par la presse et certaines associations, il ne faut donc pas s’étonner, après, lorsque l’humoriste répond, et ceci, toujours, par l’humour. L’escroquerie vient du fait que les agresseurs aillent devant la justice. Mais, que vont dire ses fans qui sont exaspérés depuis bientôt 10 ans ? La patience n’a-t-elle pas des limites ? Quand Dieudonné riposte face à ceux qui ne cessent de l’attaquer, jaloux sans doute de son succès, créant tout et n’importe quoi pour le discréditer, ce n’est jamais avec un appel au meurtre. Or, c’est ce que font les médias et ces associations.
Attention au retour de bâton.
J’ACCUSE ! Oui, la quenelle de Dieudonné n’a rien à voir avec l’antisémistime. Celui qui le promeut doit répondre devant la justice face à une telle désinformation. La Licra devra donc répondre devant la justice et justifier son mensonge. Parce que, s’appuyer sur les photos de quelques gugusses qui se sont filmés devant des symboles juifs ne veut pas dire que ces gens sont forcément anti-juifs. Chercher à le dire avec force en trappant les autres photos est un procédé malhonnête.
J’ACCUSE ! Oui, les médias, la Licra et le Crif mettent les juifs en danger !
http://allainjules.com/2013/12/24/jaccuse-quenelle-de-die...
00:47 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Censure, Espionnage, Facebook, Google, Youtube, NS, Censure, Facebook, Google, LICRA, CRIF, Conspiration, Complot, Corruption, Lobbying et Politique, Laboratoires Pharmaceutique, Quenelle Dieudonné 2013/14, Sionisme, Oligarchie, LDJ | Lien permanent | | del.icio.us | | Imprimer | Digg | Facebook | | |
01/01/2014
La liberté d’expression sur Internet, envers et contre la haine ??? Vraiment ?
La liberté d’expression sur Internet, envers et contre la haine
Submitted on 21 nov. 2013 - 09:04
Depuis le début de « l’affaire des tweets antisémites », il y a plus d’un an, la question est de nouveau posée de savoir s’il faut adapter la législation française pour renforcer la répression sur Internet, en particulier contre les discours racistes, sexistes, homophobes. À l’heure où des initiatives gouvernementales convergent en ce sens et après plusieurs mois de dialogue avec les associations de lutte contre les discriminations, les membres de La Quadrature du Net ont voulu rappeler les raisons qui nous poussent à une défense résolue de la liberté d’expression sur Internet face aux remises en cause dont elle fait l’objet. Dire aussi que, dans un contexte caractérisé par la banalisation des discours d’intolérance dans les sphères politiques et médiatiques et en plein débat sur les injures racistes qui visent la ministre de la Justice, Internet ne doit pas être vu comme une menace mais bien davantage comme un des outils par lequel la peur de l’autre doit être combattue.
Le « non-droit » sur Internet n’est pas forcément celui que l’on croit
Dès le déclenchement de l'affaire des tweets antisémites, certains représentants des associations de lutte contre les discriminations ont recommandé de réprimer ces abus en imposant des missions de police et de justice aux acteurs privés que sont les plate-formes comme Twitter, Google et autres services d’hébergement. Une censure privée qui ne dit pas son nom, et déjà largement encouragée par les lobbies des industries culturelles pour faire appliquer le droit d’auteur sur Internet.De son côté, le gouvernement a prêté une oreille attentive à ces propositions. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a fait en sorte que ces associations puissent traiter directement avec Twitter afin de censurer l’expression publique. Dans la même logique, le projet de loi pour l’égalité des sexes, actuellement examiné au Parlement, ainsi qu’un récent arrêté relatif à la loi pour la confiance pour l’économie numérique (LCEN) adoptée en 2004, visent à renforcer le rôle des hébergeurs – qui sont avant tout des prestataires techniques sans compétence juridique – dans la régulation des contenus en ligne. Exit le juge judiciaire. Quant au ministère de la Culture, il œuvre depuis des mois à étendre les missions régulatrices de l’autorité administrative qu’est le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) à Internet. Et ce alors que le droit de l’Internet souffre du caractère extrêmement vague de la LCEN, qui contribue non seulement à la régulation extra-judiciaire dont Internet fait d'ores et déjà l’objet, mais aussi à la généralisation de mesures de censure disproportionnées comme le blocage de l’accès à certains sites web.Ces initiatives gouvernementales contraires aux acquis du XIXème siècle en matière de liberté d’expression se sont accompagnées d’une remise en cause frontale des garanties procédurales offertes par la loi de 1881 sur la liberté de la presse, qui contient la plupart des dispositions pénales réprimant les abus de liberté d’expression. Il y a quelques mois, Manuel Valls, affirmait sans ambages que « la question est posée aujourd’hui, compte tenu de la force de frappe d’Internet et son influence sur les citoyens, de savoir si la répression de tels délits relève encore de cette législation ». La sénatrice écologiste Esther Benbassa regrettait quant à elle qu’Internet offre « à tout particulier la possibilité de bénéficier des garanties de la loi de 1881, sans pour autant être soumis à la déontologie des journalistes ». Non content d’encourager la censure extra-judiciaire d’Internet, le pouvoir politique veut aussi nier aux citoyens « ordinaires » – lorsqu’ils pourront tout de même être jugés par un magistrat – le bénéfice des différentes protections contenues dans cette loi qui honora en son temps la Troisième République. Comme si ces citoyens, au prétexte qu’ils ne sont pas diplômés d’écoles de journalisme et ne travaillent pas au sein de rédactions professionnelles, ne pouvaient jouir des garanties offertes par ce texte vieux de plus de 130 années. Comme s’il ne fallait pas plutôt considérer comme tout-à-fait normal le fait qu’ils bénéficient des mêmes protections légales, et concevoir la sujétion des journalistes professionnels aux règles déontologiques non pas comme une contrepartie de la liberté d’expression, mais bien davantage comme une manière de consacrer leur rôle de tiers de confiance dans le débat public.
Une peur d’Internet qui traduit l’inconfort des gouvernants face à la liberté d’expression
Dans le même temps, en matière d’Internet comme dans d’autres domaines, les accents sarkozystes résistent à l’alternance. Internet est ainsi présenté par Najat Vallaud-Belkacem comme « une zone de non-droit ». Pour François Hollande, il est cet espace où « toutes les rumeurs seraient vraies ». Quant au député Malek Boutih, il a récemment estimé que, « si on a aujourd’hui un tel développement de propos inacceptables, d’ailleurs sur le racisme comme sur plein de sujets, c’est qu’Internet est pour l'instant une sorte de Far West ». Autant de propos caricaturaux qui renvoient à l’image de la nouvelle frontière à civiliser dont l’ancien président usait à l’envie. L’essentiel du discours politique reste ainsi cantonné à une vision qui fait d’Internet un espace dangereux pour la paix sociale et les droits d’autrui. Ces diatribes récurrentes chez l'essentiel de l’élite politique expliquent pourquoi, depuis près de quinze ans que l’accès à Internet se démocratise, rien n’a été entrepris au niveau législatif pour protéger sérieusement la liberté d’expression sur le réseau, et pourquoi le discours politique reste enfermé dans la logique du contrôle et de la répression. Cette diabolisation trahit en fait de la part de nos représentants élus un inconfort profond vis-à-vis de la liberté d’expression en général. Pendant que la majorité s’enorgueillit d’avoir abrogé le délit d’outrage au chef de l’État, elle fait mine d’oublier que ce dernier pourra toujours s’appuyer sur les dispositions spéciales qui protègent l’essentiel de la classe politique. Que, loin de battre en brèche ces protections dérogatoires accordées aux représentants de l’autorité, le législateur a adopté ces dernières années des nouvelles dispositions réprimant la critique de l’État, de ses représentants ou de ses symboles, en proscrivant l’outrage à l’hymne national et au drapeau tricolore. Que les sites Internet documentant et critiquant l’action de la police ont fait l’objet de poursuites récurrentes devant les tribunaux à l'initiative du ministère de l'Intérieur, et même parfois de mesures de censure. Qu’en 2010, le ministre Éric Besson a cherché en toute impunité à faire pression sur la société OVH basée à Roubaix pour qu’elle mette fin à l’hébergement de WikiLeaks, sans aucune décision ni même saisine préalable de l’autorité judiciaire. Qu’au plus haut sommet de l’État, on encourage l’exportation par des sociétés françaises de matériel de surveillance et de censure d’Internet vers des régimes autoritaires souhaitant réprimer la dissidence politique. Que dans le cadre de l’affaire Bettencourt, la justice française a récemment ordonné la censure d’articles et d’enregistrements sélectionnés par des journalistes d’investigation mettant en évidence les formes de corruption qui continuent d’entacher la vie politique française. Ou encore que les gouvernements successifs sont parfaitement incapables de proposer une réforme convenable de la protection des sources. Au-delà de l’épineuse question des discours haineux, la longueur de cet inventaire non-exhaustif illustre le fait que la liberté d’expression reste le parent pauvre des droits de l’Homme.
À rebours de l’extra-judiciarisation et la stigmatisation, mieux protéger la liberté d’expression
Dans ce contexte, et suite aux polémiques autour de l’incitation à la haine sur Internet, La Quadrature du Net a donc recherché le dialogue avec les associations de lutte contre les discriminations. À ce titre, nous avons contacté et rencontré l’hiver dernier les représentants de l’UEJF afin de débattre sereinement et autrement que par médias interposés. Nous avons également répondu favorablement à l’invitation de SOS Racisme à participer à des tables rondes consacrées à la « la lutte contre le racisme et les discriminations sur Internet ». D’abord pour être clairs sur le fait qu’il ne s’agit évidemment pas pour nous de défendre l’intolérance et la violence qui s’expriment parfois au grand jour sur Internet, mais simplement de rappeler l’importance des principes sur lesquels sont fondés nos régimes politiques : la démocratie et l’État de droit. Redire que, face aux propositions inconséquentes que nous entendions, face à la censure privée ou administrative qui se banalise sur Internet, le rôle du juge dans la répression des abus de la liberté d’expression doit être réaffirmé et sanctuarisé ; que les infractions et sanctions en la matière doivent être réformées afin que la loi française respecte rigoureusement le droit international, et notamment la Convention européenne des droits de l'Homme ; que bien plus qu’une menace à conjurer coûte que coûte, le recours à l’anonymat sur Internet est avant tout un droit certes non pas absolu mais néanmoins partie intégrante de la liberté d’expression. Dire enfin que, pour rétablir une symétrie dans le rapport de force judiciaire avec ceux qui cherchent à réprimer certaines expressions publiques et amener les tribunaux à mieux prendre en compte cette liberté qui en démocratie est le premier des droits politiques, il faut habiliter les associations spécialisées dans la défense de la liberté d’expression à intervenir dans les procès en la matière (comme cela existe par exemple en matière de lutte contre les discriminations).
Poser lucidement la question des responsabilités
Bref, le but était de faire prendre conscience à nos interlocuteurs du régime d’exception qui se met progressivement en place pour réguler la liberté d’expression sur Internet, et de les appeler à ne pas faire de la moindre provocation le prétexte d’un renforcement de politiques contraires aux droits fondamentaux. Car, à notre sens, en faisant d’Internet leur bête noire, ces associations se trompent de cible. Ce moyen de communication n’est que le reflet des tensions qui habitent notre société. Même s’il peut parfois s’en faire une caisse de résonance, il n’en est en rien la cause. Aussi faut-il poser lucidement la question des responsabilités dans la montée de l’intolérance. Et décider qui est le plus responsable, d’un adolescent immature lançant par pure provocation un concours de blagues antisémites sur Twitter ou d’une classe politique qui, à force de prises de parole, renforce les préjugés en instiguant et en exploitant la peur de l’autre à de basses fins électorales. Décider s’il ne faut pas en effet pointer du doigt l’exemple désastreux donné par ces responsables politiques qui, lorsque des mouvements venus de la société civile reprennent à leur compte le discours de l’intolérance, aboient avec les loups et entretiennent ainsi une spirale dangereuse. Aucune déconstruction, aucun barrage rhétorique n’est opposé à ces retours de flamme qui, immanquablement, leur reviennent des parties du peuple enivrées à force d’instrumentalisation du discours sécuritaire. Au contraire, ils soufflent sur les braises. De même, n’est-il pas trop commode d’accuser Internet alors que les discours xénophobes ou misogynes sont non seulement relayés tels quels par les médias de masse, mais sont aussi bien souvent entretenus et montés en épingle à des fins mercantiles ?
Repenser les stratégies de lutte contre l’intolérance avec Internet et non pas contre Internet
Poser la question des responsabilités amène aussi à s’interroger sur les moyens mis en œuvre dans la lutte contre les discours de haine, et notamment sur le recours fréquent au droit pénal par ces associations. Les injures racistes visant la ministre de la Justice ne sont que l'arbre qui cache la forêt. De plus en plus, au gré de sa banalisation, l’intolérance se pare des allures de discours modérés, échappant ainsi à la définition des infractions de la loi de 1881. On évite les expressions les plus grossières, outrageantes, ouvertement racistes, mais à force de sous-entendus, de petites phrases aux apparences anodines, d’écrits et de discours soi-disant savants venant justifier des conceptions politiques d’un autre âge, on stigmatise des minorités ethniques, religieuses, sexuelles. C’est pourquoi il faut rompre avec l’idée selon laquelle les stratégies pénales contre les pourvoyeurs de l’intolérance sont une solution efficace. Certes, les associations de lutte contre les discriminations le savent bien, et s’engagent autant que leurs ressources le permettent dans des actions de sensibilisation. Mais sans doute peuvent elles mieux faire encore, et innover davantage. Au cours de nos rencontres, nous avons ainsi invité nos interlocuteurs à cesser de voir Internet avant tout comme une menace, pour réfléchir plutôt à la manière d’en faire une chance pour la cause en faveur de l’égalité et contre les discriminations. À notre sens, la priorité ne doit pas être de lutter contre le racisme sur Internet, mais par Internet, avec Internet, c’est-à-dire d’utiliser les formidables outils de mobilisation citoyenne dont il est le support pour créer un large mouvement de société capable de lutter contre les préjugés, de contrecarrer les propos de haine, de dénoncer l’instrumentalisation des différences, de déconstruire les interventions pseudo-intellectuelles qui dressent une partie des citoyens contre les autres. Comme nous l’a rappelé il y a peu le mouvement spontané des lycéens opposés aux expulsions de leurs camarades de classe, c’est d’abord dans l’espace public – là où se forment nos représentations collectives et où se construisent les normes sociales – que se mène la lutte contre la haine. Bien plus que dans les prétoires.Nous sommes suffisamment nombreux en France à en avoir assez du racisme et de l’intolérance pour que – au-delà des poursuites pénales qui resteront évidemment nécessaires dans les cas les plus graves (incitation directe à la violence, harcèlement, ou lorsqu’est menacé le caractère républicain de nos institutions) –, nous puissions collectivement battre en brèche la tendance à la xénophobie, aux replis identitaires, au rejet de l'autre, à la violence. Mais en prétendant que la prohibition systématique des « discours dangereux » et la remise en cause de l’État de droit sont des solutions efficaces contre la montée de l’intolérance, ceux qui fomentent l’entreprise de diabolisation d’Internet se bercent d’illusions. C’est au contraire grâce à la liberté d’expression, de communication et d'association qu’il permet que nous pourrons œuvrer à une société dans laquelle l'on puisse, comme disait Marcel Mauss, « s’opposer sans se massacrer ». Et ainsi porter l’espérance d’un vivre-ensemble refondé dans la reconnaissance bienveillante de nos différences.
Félix Tréguer, membre fondateur de La Quadrature du Net, association de défense des droits fondamentaux sur Internet.
Tribune publiée initialement sur Mediapart.
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