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20/10/2015

Tunisie : Et si la chute de Ben Ali était un objectif pour détruire la Libye ?

Et qui l'on retrouve encore dans la combine criminelle, outre SARKOZY ?

L'autre faiseur de guerres : BHL !

Voir aussi :

Enfin, la vérité sur le printemps arabe, Tunisie, Libye, Qatar/Sarkozy (Vidéo)

Tunisie : Et si la chute de Ben Ali était un objectif pour détruire la Libye ?

3 Février 2013

Enfin, la vérité sur le printemps arabe. Ce document vidéo de « Spécial Investigation », diffusé sur Canal Plus, est d’une importance capitale pour ceux qui n’ont pas encore compris les "révolutions" arabes. On se demande alors si la Tunisie n’était pas la victime collatérale d’un plan néocolonialiste beaucoup plus large. Pour se faire sa propre opinion, T.S. ne s’est pas contentée de regarder cette vidéo, mais elle a été à la rencontre des principales personnalités que les journalistes de Canal Plus ont interviewé. Voici les conclusions de notre propre investigation.

 

Comme on le constate dans cette vidéo, les reporters de « Spécial Investigation » commencent par la révélation d’un accord, fin 2008, entre la North Global Oil And Gas Compagny –dont le patron est Ziad Takieddine, agissant au nom de la Libye- et le géant Total, portant sur l’exploitation du gisement pétrolier libyen NC7. Ce devait être sans doute l’une des promesses de Kadhafi à Sarkozy, à la suite de la visite du guide libyen en France en décembre 2007. Le contrat a été signé entre Total et la North Global Oil And Gas Compagny, qui cède au groupe français 100% de ses droits d’exploitation pour un montant de 140 millions de dollars.

Cheikh Hamad a convaincu Sarkozy de faire la guerre contre la Libye
  

Mais dès 2009, le Qatar s’ingère dans cet accord bilatéral entre la France et la Libye. Autrement dit, ce que cet émirat s’est vu refuser par Kadhafi, il va essayer de l’obtenir par « l’ami » Sarkozy, via le groupe Total. Avec ses pratiques mafieuses et faisant intervenir ses réseaux d'influence et de corruption, le Qatar va réussir à racheter à Total une partie des droits d’exploitation du gisement libyen NC7. Furieux en l’apprenant, Kadhafi menace de rompre tout accord avec Total. C’est à partir de ce moment-là que Sarkozy, sous l’influence pernicieuse de son bien généreux ami cheikh Hamad, va penser à la déstabilisation du colonel Kadhafi, comme au bon vieux temps des « révolutions » et des coups d’Etat en Afrique. La France sarkozienne venait justement de réussir son intervention « humanitaire » en Côte d’Ivoire, pour déloger Laurent Gbagbo et imposer Ouattara. Selon Ziad Takieddine, « C’est l’émir du Qatar qui a poussé Sarkozy à faire la guerre contre la Libye ».

Des spécialistes confirment la thèse de la guerre par procuration

En septembre 2010, à cause du Qatar, les négociations entre la France et la Libye sont au point mort. C’est à partir de ce mois que dans le secret total, l’équipe de Sarkozy va mettre au point le plan d’invasion de la Libye, avec la collaboration de la Grande Bretagne et du Qatar. En novembre 2010, le site internet de l’Armée de l’air française annonce l’organisation conjointe avec l’armée anglaise de manœuvres militaires. Non de code de l’opération : « Southern Mistral 11 ». On y annonce même que l’opération réelle sera déclenchée entre le 21 et 25 mars 2011. Michel Collon, spécialiste de relations internationales, confirme la thèse de la guerre préparée d’avance avec le Qatar pour le contrôle du pétrole et du gaz libyens. Idem pour Alain Chouet et Yves Bonnet, l’ancien patron de la DST. Egalement pour le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’Ecole de guerre, qui confirme plus ou moins cette thèse. Quant à Fabrice Arfi, journaliste à Mediapart, il déclare que « La proximité entre la France et le Qatar dans cette opération militaire doit interroger. Je me pose aujourd’hui la question : est-ce qu’il n’y a pas eu imposture politique en France et ailleurs pour mener une guerre en Libye, qui est un eldorado énergétique ? »

BHL, chargé de vendre aux médias une guerre humanitaire

C’est le 5 mars 2011 que le philosophe à la chemise ouverte jusqu’au nombril lance son appel très émouvant sur TF1 et en direct de Benghazi. Le mythe d’un bain de sang à Benghazi venait de naître. Toutes les télévisions et tous les journaux reprennent et relayent cet appel du cœur d’un philosophe qui a consacré toute sa vie à la défense des droits de l’homme…particulièrement dans les pays qui sont dans la ligne de mire américaine ! Le 19 mars 2011, Nicolas Sarkozy ment aux Français et déclare : « Nous intervenons en Libye pour permettre au euple libyen de choisir lui-même son destin ». Selon Patrick Haimzadeh, spécialiste du monde arabe, « La belle histoire qu’on nous a servie, c’est effectivement qu’on a sauvé Benghazi d’un bain de sang. Moi, j’en doute…Ce mythe du sauvetage de Benghazi est important parce qu’il a constitué le déclencheur de cette intervention ». Contrairement donc à ce que beaucoup ont cru, ce n’est pas BHL qui a convaincu Sarkozy de partir en croisade contre le peuple libyen, mais son ami intime, Hamad Ben Khalifa al-Thani. Sarkozy, a-t-il agi par raison d’Etat et dans l’intérêt du peuple français ? On serait tenté de le croire après l’annonce que le CNL –ce ramassis de traitres et de mercenaires à la solde du Qatar- a accordé 35% du pétrole libyen à la France. Ce serait le cas si les Français payaient moins cher à la pompe le pétrole pour leurs véhicules, et si Total réduisait le nombre des chômeurs en France (6 millions). Mais on devine à qui tout cet argent devait profiter !
       
Ben Ali aurait-il payé le prix de sa loyauté à Kadhafi ?

Pour nous Tunisiens, le plus important à savoir est la relation de cause à effet entre la déstabilisation de la Tunisie et l’invasion de la Libye. Et si la « révolution du jasmin » n’était qu’un prétexte pour mettre à exécution le plan de guerre contre la Jamahiriya libyenne ? A plusieurs reprises, T.S. a fait allusion à une telle hypothèse mais, sans preuves, on ne pouvait pas aller plus loin. A la lumière de ce document de Canal Plus, et avec les témoignages recueillis auprès de français et de tunisiens, on peut affirmer aujourd’hui que la Tunisie a été déstabilisée parce que Ben Ali a refusé d’être le complice de Sarkozy et de Hamad dans la guerre contre la Libye. Plus grave encore, il aurait vendu la mèche à Kadhafi et à Bouteflika. Ce qui est dans tous les cas facilement vérifiable, c’est qu’en septembre et octobre 2010, des émissaires de Doha et de Paris se sont rendus à Tunis. Or, d’après le document de Canal Plus, c’est en septembre 2010 que Sarkozy a pris la décision de détruire le régime de Kadhafi !

Dans sa dernière interview à T.S., Ben Ali a parlé d’un pays occidental ami qui a trahi la Tunisie. Et si ce pays n’était pas les Etats-Unis mais la France ? Et si l'affaire MIchèle-Alliot Marie n'était qu'une manoeuvre pour montrer le contraire de ce que faisait la France en Tunisie (!), et un piège tendu à une candidate potentielle aux élections présidentielles? Quel rôle a joué Marwane Mabrouk dans ces événements? Et si le discours de soutien de Kadhafi à Ben Ali, le 16 janvier 2011 et avant cette date, n’était pas une reconnaissance vis-à-vis de celui qui l’aurait informé du complot qui se tramait contre la Libye ? Et le rôle des Américains dans tout cela ? Autant d’interrogations auxquelles il va falloir un jour répondre. Seule certitude pour nous : sans le coup d’Etat du 14 janvier 2011, jamais le Sud tunisien n’aurait été transformé, de février à août 2011, en base arrière pour acheminer armes, véhicules et instructeurs militaires français et anglais vers Tripoli.
Tunisie-Secret.com

Karim Zmerli 
 

18/10/2015

La BBC dit «plus de mensonges que les nazis», pour un indépendantiste écossais

Les boîtes à propagande ! Une de plus à rajouter au tableau !

La BBC dit «plus de mensonges que les nazis», pour un indépendantiste écossais

17 oct. 2015, 20:52

Une pancarte pour le "oui" à l'indépendance de l'Ecosse

Une pancarte pour le "oui" à l'indépendance de l'Ecosse

Le Parti national écossais (PNE) accuse la chaîne britannique de parti pris pour l’union du Royaume-Uni, et estime que les indépendantistes y sont sous-représentés.

Présent à une conférence du PNE (le plus grand parti indépendantiste de la nation), Ewan Angus, rédacteur des programmes de la branche écossaise de la BBC, a été interpellé par des activistes. Ceux-ci ont accusé la chaîne de favoriser le parlement de Westminster, favorable à l’union du Royaume-Uni. Selon les militants, les exploits du tennisman écossais Andy Murray (qui s’était prononcé en faveur de l’indépendance) y seraient sous-représentés, de même que les mouvements indépendantistes en général.

A l’occasion d’un discours qu’il tenait à la conférence de vendredi, Phil Greene, un membre du PNE, a laissé entendre que la chaîne mentait plus que les nazis. Il a ainsi évoqué le fait que le propagandiste du IIIe Reich, Joseph Goebbels, estimait que «la BBC avait un plus grand mélange de demi-vérités et de mensonges que les Allemands», avant d’ajouter : «je ne pense pas que les choses aient tellement changé».

Déjà l’année passée, lors du référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, des manifestations de partisans du «oui» avaient pointé du doigt un parti pris de la part de la chaîne britannique. Ewan Angus s’est quant à lui défendu que ses programmes soient biaisés, tout en reconnaissant que la BBC devait travailler à améliorer son «offre pour le public d’Ecosse».

En savoir plus : Le Premier ministre de l'Ecosse ne veut plus d'une BBC à la sauce anglaise sur son territoire

 

«Les grands médias au service de leurs gouvernements sont des machines de propagande»

«Les grands médias au service de leurs gouvernements sont des machines de propagande»

Dès que la Turquie a annoncé avoir abattu un drone près de sa frontière avec la Syrie, les médias ont pointé du doigt la Russie. Selon Richard Becker de la coalition anti-guerre, ces informations ne servent qu’à alimenter la machine de propagande.

RT : Quelles sont vos réflexions sur la crédibilité des médias occidentaux qui utilisent des sources sous couvert d’anonymat pour affirmer dans leurs titres qu’il s’agit d’un drone russe que la Turquie a abattu ?

Richard Becker : Je juge cette crédibilité d’extrêmement basse. Etant donné qu’ils ont suivi la guerre en Syrie depuis plus de quatre ans en déformant régulièrement les faits, les grands médias, les médias occidentaux ainsi que ceux de la Turquie ont présenté de manière inexacte ce qui se passait et la nature des partis impliqués dans cette guerre. Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour tenter de discréditer ceux qui luttent contre les forces réactionnaires qui essaient de convertir la Syrie en un Etat sectaire où seulement certaines personnes auraient le droit de vivre. Et nous savons que le fabricant du drone que la Turquie affirme avoir abattu a indiqué qu’il ne venait pas de chez lui. Cela contribue à saper le peu de crédibilité qu’il leur restait [aux médias occidentaux en question].

RT : Il y a eu une réaction du fabricant russe qui a indiqué que la photo du drone différait clairement des drones produits en Russie. De plus, aucune confirmation de la Turquie n’a été rapportée. Et si le drone a été abattu par un missile, rien ne resterait de lui. Cependant, rien de tout cela ne figure dans les médias, pourquoi ?

Richard Becker : Je crois que dans la période de guerre dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, les différentes puissances sont occupées à différentes tâches. Mais pendant ce temps-là, les grands médias et médias institutionnels agissent comme s’ils formaient une autre branche du gouvernement. Et cela se déroule depuis plusieurs décennies, des siècles en fait. Ils servent les intérêts du Pentagone, de la Maison Blanche, ou du président Erdogan dans le cas de la Turquie. Ils servent de machine de propagande lorsqu’il s’agit de la guerre.

RT : Récemment, les médias occidentaux ont fait références aux vidéos diffusées par les rebelles syriens rapportant le nombre de pertes humaines prétendument causées par les frappes russes. Aucune preuve indépendante n’a été présentée. Quelle est votre opinion sur la façon dont les raids russes sont menés ?

Richard Becker : Pour y répondre il faut noter que le gouvernement russe a entamé son opération à la demande du président Assad. De l’autre côté, nous voyons plusieurs pays soutenant les différentes factions rebelles ; ce sont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Arabie saoudite, la Turquie, le Qatar, etc. Ainsi l’intervention de la Russie est considérée par ceux qui veulent renverser le gouvernement syrien et détruire l’Etat syrien comme quelque chose de contradictoire à leurs intérêts. Ainsi, on ne prend pas en compte les faits tels qu’ils sont, mais plutôt ce qui peut alimenter la machine de propagande dans la guerre contre le gouvernement syrien légitime.

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

 

 

17/10/2015

Un pas de plus vers la dictature climatique

Nous vous laissons apprécier ce qui nous attend avec la cour de justice internationale climatique qui serait créée à l'initiative par la Grande Bretagne ( l'une des première places financières au monde) !

Qu'est-ce que ça signifie ? Tout simplement que nier le réchauffement climatique d'origine humaine va devenir illégal et passible de poursuites.

Un pas de plus vers la dictature climatique
Jacques Henry
dim., 11 oct. 2015 04:25 UTC

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Grâce à la sagacité exemplaire de la journaliste canadienne Donna Laframboise qu'il faut remercier ici, on découvre que le totalitarisme climatique planétaire se met progressivement en place sous l'égide des Nations-Unies. L'information a été reprise ce 11 octobre 2015 par The Telegraph, un quotidien britannique connu pour ses opinions de gauche modérée. Il s'agit d'un fait révélateur de ce qui attend la population de la planète entière (voir le lien).

À la fin du mois de septembre dernier, s'est tenue dans les locaux de la Cour Suprême britannique une conférence sponsorisée par le King's College, le gouvernement britannique, la Cour Suprême britannique, l'Asia Development Bank et l'UNEP (United-Nations Environment Program). Ce dernier organisme onusien est également le principal pourvoyeur de fonds de l'IPCC. Cette conférence réunissait des juges, des professeurs universitaires de droit, des avocats et naturellement, bien que jamais l'identité et la provenance des participants ne furent révélées, des représentants mandatés par la famille royale britannique. Il s'agissait de mettre en place une cour de justice internationale climatique.

Qu'est-ce que ça signifie ? Tout simplement que nier le réchauffement climatique d'origine humaine va devenir illégal et passible de poursuites. En d'autres termes puisqu'un accord global sur le climat est loin d'être acquis lors de la prochaine réunion COP21 à Paris, il faudra donc légiférer à l'échelle mondiale et ce sera l'affaire des Nations-Unies. Ça rappelle tout simplement la mise en place des tribunaux de l'Inquisition mis en place par la papauté. Ce sera, selon les informations recueillies par cette journaliste canadienne à la Cour Internationale de Justice de statuer sur les cas de déni climatique individuels, de la part de gouvernements ou d'entreprises industrielles et/ou commerciales.

Sans reprendre mots pour mots l'article du Telegraph, on peut imaginer que les Chinois et les Indiens vont doucement rigoler à Paris quand on leur demandera les larmes aux yeux de réduire leurs émissions de carbone alors que l'essentiel de l'énergie électrique produite par ces pays repose sur le charbon et le pétrole. Il en est de même du Japon qui a timidement redémarré un seul réacteur nucléaire depuis l'arrêt total de la production électronucléaire du pays après le grand tremblement de terre du 11 mars 2011. Idem pour l'Australie, le Canada, le Brésil et encore plus les USA qui n'accepteront jamais de sacrifier leur industrie pour satisfaire les lubies de l'IPCC et de l'UNEP. Le COP21 ne collectera que des déclarations de bonnes intentions qui ne seront jamais suivies d'effet, voilà quel en sera le résultat.

On comprend donc mieux qu'instaurer une loi climatique mondiale coercitive ne soit plus que le seul moyen restant pour imposer les vues totalitaires du 0,01 % de la planète. C'est un grand pas vers le retour aux heures sombres du nazisme et du totalitarisme bolchévique qu'on croyait disparues à jamais ...

« Bienvenue dans un monde meilleur », tel était le slogan en exergue des émissions de Nicolas Hulot sponsorisées par Rhône-Poulenc ...

Source : http://www.telegraph.co.uk/comment/11924776/Judges-plan-to-outlaw-climate-change-denial.html et http://nofrakkingconsensus.com (illustration)


Commentaire : Nous n'avons hélas jamais cru à la disparition d'un quelconque totalitarisme ; celui-ci change de forme, devient plus subtil ; il s'est modernisé. Prenons conscience de l'énormité de la situation : un groupe de personne voulant imposer par un texte de loi ce qu'il est interdit de dire, et autoriser, par là-même, ce qu'il convient de penser. Quand on y réfléchit un tant soi peu, avec le bon sens et le cœur qu'on s'attendrait à trouver chez un être humain normal, c'est insensé. Ce manque de conformité au bon sens et à la raison nous fait suspecter encore une fois que de telles idées ne peuvent être issu que d'un esprit malade.

Et nous n'abordons même pas encore le problème de la validité scientifique justifiant l'élaboration d'un tel délire :

- Propagande climatique : du biais des mesures aux biais cognitifs ; torturons les chiffres, il finiront par tout avouer !
- La nouvelle religion du « réchauffement climatique »
- Un petit goût de fascisme climatique
 
 

 

 

 

 

COP21 : la propagande climatique continue… pour rien

Nous aimerions bien savoir qui sont ces partenaires associés ?

Les Banksters réchauffistes, promoteurs du Nouvel Ordre Mondial ?

 

COP21 : la propagande climatique continue… pour rien

COP21 : la propagande climatique continue… pour rien

Pour François, le président des Bisous, il reste une carte à jouer pour relancer sa crédibilité, évaporée un beau matin entre son retour « victorieux » de campagne présidentielle en Falcon et son entêtement à voir des courbes qui s’inversent. C’est pourquoi il a tout misé sur la COP21, cette conférence écologiste, évidemment parisienne, déjà froufroutante et qui sera, soyons-en sûrs, époustouflante.

Et pour que cette conférence, qui doit débuter le 30 novembre prochain, se déroule sous les meilleurs auspices, tout est fait, dès à présent, pour galvaniser les troupes.

Par troupes, on entend ici différentes strates de militants de la cause, assumés ou non. Le haut des couches activistes est évidemment occupé par les politiciens qui ont bien compris l’intérêt qu’ils pouvaient retirer à instiller la peur chez leurs électeurs, s’érigeant ainsi en hommes et femmes providentiels détenant une solution opérationnelle et crédible. En dessous, on retrouve sans mal tous ces journalistes qui auront à cœur de relayer les messages pertinents, suivis des militants de l’un ou l’autre parti pour lequel la cause est entendue (et rémunératrice, soit électoralement, soit politiquement). Bien sûr, on trouvera aussi l’indispensable brouettée de scientifiques plus ou moins honnêtes qui auront fait le choix entre gamelle et conscience, cette dernière étant très surfaite lorsqu’il s’agit de rembourser ses traites.

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Moyennant quoi, on ne sera plus du tout étonné de découvrir, plus d’un mois avant le début des  conférences climatiques, de nombreux appels des « zacteurs de la société civile » triés sur le volet, qui auront le bon goût d’aller dans le sens du vent et de donner la parole à ces chantres de la Vertu Verte Avertie, officiellement adoubés par les médias, comme Nicolas Hulot, habitué de ces colonnes et d’autres.

Cette fois-ci, il nous inflige une vidéo se voulant gentiment décalée et à la mode des interwebs, dans laquelle il nous propose de « break the intertubes » ou à peu près. Las. Tentant l’autodérision et résolument tangent à l’humour drôle qui fait rire, il relève avec brio mais sans vraiment le vouloir le défi de noyer son message déjà peu clair dans une clownerie encore plus confuse (et je n’évoquerais même pas l’aspect sirupeux de la niaiserie finale où le vendeur de shampoing douteux tente d’interpeller, par le truchement de blanc-becs gravement conscientisés, des politiciens qui ne savent même pas aller sur Youtube).

Et quand ce n’est pas la taille des poissons ou des élans réduisant à cause du climat, on vous proposera à grands renforts de petites vidéos acidulées l’une ou l’autre application mobile pour, vous aussi, devenir un vrai citoyen de Gaïa en inscrivant votre démarche de tri (devenu « sélectif » parce que le tri seul n’est pas suffisant pour sélectionner, apparemment) ou n’importe quelle autre foutaise écoloïde dans un coach électronique modérément casse-couille.

Bref : à plus d’un mois de la Grande Conférence qui doit sauver notre blob présidentiel d’une cuisante défaite en 2017, c’est l’unanimité et déjà un beau matraquage propagandiste.

Ou presque.

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Trop d’écologie gnangnan et de messages culpabilisants finissent par tuer l’envie d’écologie et d’auto-flagellation festive. Le bel ensemble se fissure, même dans le nid douillet que la télévision publique s’était employé à construire pour tous les tenants de la mascarade climatique : on découvre que Philippe Verdier, le monsieur météo de France2, fait de la résistance, en lieu et place d’un alarmisme retentissant pourtant ouvertement commandé par le gouvernement lui-même. Ainsi, plutôt que sombrer dans une dépression lacrymogène à base de koalas morts, notre homme a décidé, dans un livre paru récemment, de faire un bilan raisonné d’un réchauffement climatique annoncé partout, et sa conclusion est à la fois rafraîchissante et hautement toxique : pas de quoi paniquer, il y aurait même d’excellentes nouvelles à voir l’atmosphère s’échauffer.

 

« Petit traité d’anti-écologie à l’usage des lecteurs méchants » de H16

Petit traité d'anti-écologie, par H16 (Crédits : les Belles Lettres, tous droits réservés)

Malheureusement, le front uni des climato-réchauffistes ne peut se contenter de nous seriner que le fond de l’air n’est plus assez frais. Il leur faut instiller la peur du lendemain, celle qui permet d’amener les mains tremblantes à piocher dans les portefeuilles pour donner, donner, et donner encore à la Grande Cause Œcuménique de Sauvegarde de Gaïa. Dans ce tableau, Philippe Verdier jure franchement. Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour qu’il soit « mis en vacances forcées« , et sans que cela ne déclenche aucune réaction de la part de tous ces bobos pourtant si prompts à crier à la censure lorsqu’elle est seulement soupçonnée dans certains organes médiatiques privés ; ne comptez pas sur Fleur Pellerin pour trépigner, là, elle a poney.

(Et tant qu’on est à parler bouquins pas franchement éco-sensibles, je signale au passage que mon Petit Traité d’Anti-Écologie à l’usage des lecteurs méchants est toujours disponible et il vous attend sagement ici)

Et lorsqu’on s’intéresse vraiment à la question climatique, qu’on fait l’effort d’aller regarder les prédictions des uns et des autres et les faits observés, collationnés et recensés, lorsqu’on se penche vraiment sur les modèles mathématiques, les impacts économiques et énergétiques des politiques décidées en aval de ces prédictions, on ne peut que constater le décalage croissant entre ces faits et ce qui était prévu, entre ces théories et la réalité, entre les bénéfices espérés et les déficits effectifs.

Ainsi, l’augmentation des cyclones et autres tornades, conséquence obligatoire d’un dérèglement climatique, n’existe pas. Il n’y a pas plus de tornades, mais moins, n’insistez pas.

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Ainsi, les modèles mathématiques derrière les prévisions catastrophiles de nos écologistes de combat s’avèrent fort fragiles. Le Dr. Evans, mathématicien australien, n’y va pas par quatre chemins : pour lui, il n’y a aucune preuve empirique que l’augmentation des taux de CO2 entraînera l’augmentation des températures terrestres aussi vite que le GIEC le prévoit, notamment parce que l’impact de CO2 a été surestimé d’un facteur 5 à 10 dans leurs calculs. Ce n’est pas le premier scientifique, loin s’en faut, à noter les approximations, exagérations et erreurs manifestes qui entachent les travaux du GIEC. En réalité, il est même plutôt simple de trouver des douzaines d’autres scientifiques de renoms qui mettent à jour les fourvoiements (volontaires ou non) des alarmistes de tous crins, d’Harrold Lewis jusqu’au prix Nobel Ivar Giaever qui, dans une vidéo disponible ci-dessous, détruit un à un leurs arguments fallacieux.

Nobel Laureate Smashes the Global Warming Hoax


Au passage, on ne s’étonnera pas de n’avoir jamais entendu parler des déclarations de ce physicien norvégien en France : un filtre spécial semble exister qui permet aux journalistes scientifiques de ne surtout pas évoquer ces sources anglo-saxonnes de plus en plus nombreuses qui s’élèvent contre le discours dominant pro-réchauffistes. Le filtre est si efficace qu’il fonctionne aussi lorsque la source est bien francophone, comme lorsque la Société de Calcul Mathématique SA propose un colloque et fait paraître un livre blanc sans ambiguïté sur le sujet, intitulé « La lutte contre le Réchauffement Climatique : une croisade absurde, coûteuse et inutile ».

Bref, malgré les preuves qui s’accumulent d’approximations, d’exagérations, d’alarmisme grotesque et de pure propagande basée sur du vent (et pas celui qui ferait tourner des éoliennes, en surcroît), tous les médias français semblent acquis à la cause de la COP21 : on va tous mourir de chaud. Devant cette avalanche de chaleurs médiatiques, faites comme moi, devenez climato-serein, et si vous aimez rire, souhaitez comme moi un sévère épisode neigeux début décembre à Paris.

panda

http://h16free.com/2015/10/16/41962-cop21-la-propagande-climatique-continue-pour-rien