21/04/2017
Front National, la face cachée de Mitterrand
François MITTERRAND, adepte de la secte judéo-maçonnique, était un homme de POUVOIR qui n'aura pas hésité pour le conserver, à manger à tous les râteliers, en ratissant large, de l'extrême gauche à l'extrême droite, quitte à trahir les français en participant à fabriquer un parti politique pour diviser la droite et les français.Tout en sachant que les partis politiques, ne sont qu'un leurre pour tromper les peuples, dans la mesure où ils sont tous financés par des banksters qui ont le véritable pouvoir sur les peuples et sur les VRP qu'ils choisissent pour faire avancer leurs propres objectifs financiers et idéologiques largement relayés par les merdias aux ordres des oligarques qui les détiennent.
Actuellement, en France, l'UNIQUE mouvement politique qui ne soit pas endetté auprès des banksters et dont les subsides proviennent uniquement des adhésions et des dons de ses adhérents, est l'UPR, un mouvement politique de libération et de renaissance de la France qui englobera tous les citoyens français, sans exception, donc libre de toute contrainte ou pression politique et financière ou idéologique.
Par ailleurs, le Front National est-il subventionné par le groupe Carlyle auquel appartient, Olivier SARKOZY, le frère de Nicolas SARKOZY, des pro-sionistes, par Israël, les émirats extrémistes, d'Arabie Unie, afin de neutraliser 20% de la populace et de faire monter le racisme et l'islamophobie en France ? Marine Le Pen - Nos compatriotes juifs n'ont rien à craindre du FN bien au contraire. Un front National qui est pour mettre en avant les bienfaits de la colonisation française mais qui est contre l'immigration. France: les bienfaits de la colonisation pour Marine Le Pen
Cherchez sur le net, la réponse à ces questions.
Comment François Mitterrand a créé la menace Front National
FN, la face cachée de Mitterrand
Extrait du reportage de l’émission 28′ diffusée sur la chaine télévisée Arte.
Février 1984. Suite à la directive envoyée par François Mitterrand aux patrons de chaînes de télévision, Jean-Marie Le Pen est invité sur le plateau de l’« Heure de vérité ». Retour sur une étape essentielle de la montée en puissance du Front national en France.
Marine Le Pen et les origines du Front National - Désintox
LE FN, UNE CRÉATION MÛREMENT RÉFLÉCHIE…
Aux élections législatives de 1981, c’est-à-dire 9 ans après sa création, le Front National comptait… 270 adhérents et avait réalisé… 0,18%.
Ces deux petites vidéos permettent de rafraîchir la mémoire de ceux qui ont oublié d’où viennent les scores du Front National (FN).
Le FN a été promu médiatiquement pour servir des intérêts et une stratégie que l’écrasante majorité des Français ne comprennent pas. Ces deux vidéos montrent que François Mitterrand a poussé à l’hyper-médiatisation du FN, prétendument pour nuire à la droite.
Cette explication n’explique d’ailleurs pas tout. Car le Front National, beaucoup plus qu’à la droite, a surtout nui à la souveraineté nationale. Puisque depuis 30 ans, tout débat sur cette question et sur la « construction européenne » est immédiatement pourri en France, par l’invocation du FN.
Mitterrand était-il d'extrême droite ?
L'extrême droite en France (de Boulanger à Le Pen)
Les Détectives de l'histoire : Mitterrand, pétainiste ou résistant ?
10:55 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Arnaques, Mensonges, Propagande, Banques, Banksters, Paradis fiscaux, Dollar, Bours, Conspiration, Complot, Corruption, Déclarations des politiques, et artistes, Franc-Maçonnerie & Jésuites Lucifériens, France/Israël/Elections, Rothschild, Mafia Kazhar, Sionisme, Oligarchie, LDJ, USA, Israël | Lien permanent | | del.icio.us | | Imprimer | Digg | Facebook | | |
20/04/2017
Qui est vraiment Macron ? Macron : candidat de la finance ?
Qui est vraiment Macron ?
Alors que François Fillon s'écroule, Emmanuel Macron a encore le vent en poupe. Il ne vient pas des partis, se dit ni de gauche ni de droite et fait souffler un vent nouveau sur la politique si l’on en croit certains médias. Mais comment est-il monté si vite, et si haut ? Les vidéastes du collectif Osons Causer décryptent le parcours et l’ascension fulgurante de cet énarque et ancien banquier d'affaires. Ce que le candidat à la présidentielle rappelle, c’est qu’on peut être en dehors des partis et néanmoins au cœur du pouvoir.
Qui est vraiment Macron ?
Macron : candidat de la finance ?
Pas de procès d’intention : au-delà de son passage au sein de la banque Rothschild et de ses soutiens milliardaires, qu’a vraiment réalisé Emmanuel Macron au cours du quinquennat Hollande, comme secrétaire général adjoint de l’Élysée puis comme ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique ? Que prévoit-il dans son (récent) programme présidentiel pour le monde des banques et des assurances ? L’équipe d’Osons Causer a fait ses recherches et établit la synthèse de ses actes : Macron se place ostensiblement du côté de la finance.
19:12 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Arnaques, Mensonges, Propagande, Conspiration, Complot, Corruption, Franc-Maçonnerie & Jésuites Lucifériens, France/Israël/Elections, Rothschild, Mafia Kazhar, Sionisme, Oligarchie, LDJ, USA, Israël | Lien permanent | | del.icio.us | | Imprimer | Digg | Facebook | | |
17/04/2017
SECRETS DE SONDAGES : MANIPULATION DU PEUPLE
Envoyé spécial - Secrets de sondages
13 avril 2017 France 2
Secrets de sondages, est un reportage (0h59) de l'émission Envoyé spécial sur les méthodes utilisées pour faire un sondage et sur l'orientation de ceux-ci en faveur des commanditaires, puisqu'ils manipulent l'opinion publique. Alors, peut-on vraiment faire confiance aux sondages ? Regardez également "absolument" les autres vidéos ci-dessous...
Les sondages sont devenus incontournables dans les campagnes électorales. Pourtant, ils se trompent souvent : Victoire du Brexit, de Donald Trump ou de François Fillon aux primaires de la droite, trois événements majeurs que les instituts n’ont pas su prévoir. Quelle confiance peut-on accorder aux sondages ?
Pendant plusieurs mois, une équipe d’Envoyé spécial a enquêté dans les cuisines des sondeurs. Elle a découvert des méthodes contestables : Des sondés rémunérés qui n’hésitent pas à mentir, des questions biaisées, des chiffres manipulés...
Quels sont les secrets de fabrication des sondages ? Comment sont-ils conçus ? Quelle confiance accorder aux enquêtes d'opinion ? Jusqu’où influencent-ils les électeurs et les candidats eux-mêmes ? Mettent-ils en danger notre démocratie ? Révélations sur les secrets des oracles de la politique.
Une enquête de Lionel Poussery, Jérôme Weisselberg, Charles Maumy.
(francetvinfo.fr/secrets-de-sondages)
Commander une enquête d’opinion… pour mettre au jour ses failles. En usant de ce procédé, le magazine d’information démontre comment la formulation d’une question pèse sur le choix des sondés. Une mise au point salutaire à l’heure où la France a les yeux rivés sur la présidentielle.
C’est une première mondiale. A notre connaissance, jamais une émission de télé n’a commandé un sondage pour démont(r)er les effets manipulateurs, voire trompeurs des études d’opinion. C’est pourtant ce qu’ose le magazine Envoyé spécial dans une enquête inédite sur un secteur qui accumule les fiascos (Brexit, élection de Donald Trump, primaires de droite et de gauche…) et les critiques depuis des années, mais dont les courbes, camemberts et autres hit-parades en tous genres figurent toujours en bonne place dans les journaux ou ponctuent n’importe quelle chronique ou émission politique, y compris sur France 2, particulièrement en cette période électorale.
"L’idée de ce sondage, qui constitue le fil rouge de l'enquête, c’était de vérifier l’hypothèse de départ suivante : La manière dont sont posées les questions dans les études d’opinion influence très sensiblement les réponses, voire, parfois, les induisent, raconte Lionel Poussery, le reporter d’Envoyé spécial qui a travaillé six mois sur ce sujet. On voulait analyser les mécanismes d’une discipline qui prend beaucoup de place dans le débat public."
Expérience inédite donc, et un brin transgressive, tant le questionnement des sondages est rare dans les médias, et plus encore à la télévision.
Pour ne pas éveiller les soupçons des instituts français sur lesquels elle investiguait par ailleurs, l’équipe d’Envoyé spécial a confié le recueil des données, le "terrain", disent les sondeurs, à une agence indépendante belge, Dedicated. A sa tête, le truculent Marc Dumoulin, qui, avec sa crinière blonde et sa faconde toute bruxelloise, se révélera un (très) "bon client", comme on dit à la télé. Surtout, il connaît son affaire sur le bout des doigts.
Pour mener à bien l’expérience, il a aidé à rédiger une série de questions autour de thématiques qui animent la campagne présidentielle. Avec pour chacune deux formulations bien spécifiques, très "signifiantes".
Sur l’immigration, ça donne par exemple : "Etes-vous favorable à l’accueil par la France de milliers de migrants en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique ?" pour l’un des échantillons interrogés, quand on demande à l’autre "Etes-vous favorable à l’accueil par la France de familles de réfugiés (hommes, femmes, enfants) qui fuient la guerre et les massacres en cours dans leur pays d’origine ?".
Résultat : Les deux tiers des sondés répondent non à la première question, proportion qui tombe sous les 50 % pour la seconde, où une courte majorité se prononce même en faveur de l’accueil des réfugiés ! "La formulation de la première question donne le ressenti d’une migration économique, alors que la deuxième évoque des personnes qui fuient des zones où elles risquent leur vie, décrypte Marc Dumoulin. Ce qui fait basculer le sens, c’est le côté émotionnel, où on évoque les femmes et les enfants."
Quand l’avenir de la Sécu tient au choix des mots. Même topo : Si 47 % des sondés se disent favorables "à la réduction des dépenses parce que [le] déficit [serait] trop important", seulement 25 % sont du même avis quand on entre dans le concret, c’est-à-dire quand on parle "diminution des remboursements de certains médicaments et de certains soins médicaux". "Cette différence, même prévisible, est vraiment très importante, relève Marc Dumoulin. Certains journaux pourraient titrer -Touche pas à mes médocs !-"
Et là nous reviennent en mémoire les déclarations de début de campagne de François Fillon sur l’assurance-maladie, qui ne devait plus prendre en charge que les pathologies graves, laissant le reste aux mutuelles privées... Devant le tollé, il avait dû faire machine-arrière.
Sur la réduction du nombre de fonctionnaires, autre thème cher à l’ancien Premier ministre, mais aussi dans une moindre mesure à Emmanuel Macron, l’enquête Envoyé spécial/Dedicated affiche des résultats voisins : Quand on précise que la réforme consiste à diminuer les postes d’enseignants, infirmiers et policiers, les "favorables" chutent drastiquement. Explications de Marc Dumoulin : "Plusieurs constituants d’une question peuvent en impacter le ressenti et influencer la teneur de la réponse : Sa formulation, sa longueur et sa structuration, les éléments d’information qu’implicitement elle peut fournir aux personnes interrogées", confie-t-il.
Les jeunes et les personnes les moins informées seraient ceux qui changent le plus d’avis. "Plus il y a d’explications, plus cela atténue les opinions négatives", ajoute Marc Dumoulin.
Le choix et la formulation des questions étant le plus souvent décidés par les commanditaires (médias, pouvoirs publics, partis politiques...), on voit bien toutes les dérives possibles...
Les dangers des chiffres arrondis : Et pour les sondages d’intentions de vote ? Les biais sont différents, mais tout aussi puissants. Les instituts n’indiquent par exemple jamais quels sont leurs processus de redressement, c’est-à-dire comment ils "corrigent" les chiffres, notamment au regard des élections précédentes. Longtemps, ceux du Front national furent systématiquement redressés à la hausse, certains de ses électeurs n’osant pas déclarer voter pour lui. Les "sans opinion" ne sont pas non plus toujours pris en compte.
Autre problème : On donne de moins en moins de chiffres après la virgule dans les résultats. Les pros appellent ça le phénomène du lissage. "Arrondir, c’est faire un choix, dit Marc Dumoulin. Sauf qu’on ne peut pas arrondir tout le monde au-dessus, au risque de ne plus tomber juste !" D’un sondage à l’autre, un candidat peut ainsi gagner jusqu’à 1 point alors qu’il n’a progressé que de 0,2… Et si l’on vous dit que votre champion est en tête de justesse, méfiez-vous, la marge d’erreur de tout sondage est de 2 points minimum. De facto, l’amplitude entre deux personnalités prétendument au coude-à-coude peut atteindre jusqu’à 4 points ! "Les médias adorent les courses de chevaux, tacle Marc Dumoulin. Sauf que les variations a minima ne veulent rien dire d’un point de vue statistique."
Pas facile non plus de "faire une photo de l’opinion" quand on ne sait pas qui va aller voter, comme on l’a vu lors des primaires. "Les confrères s’appuient le plus souvent sur les déclarations de ceux qui sont “sûrs et certains” de se rendre aux urnes, moins sur ceux qui disent “probablement”, décrypte Marc Dumoulin. Mais comment peut-on choisir d’exclure ces personnes des études ?" Pour la présidentielle, environ 30 % des électeurs ne savent pas aujourd’hui encore pour qui ils vont voter au premier tour…
Le sondage Envoyé spécial/Dedicated a été effectué sur Internet du 10 au 14 février 2017 auprès de deux échantillons représentatifs de mille Français inscrits sur les listes électorales pour la présidentielle de 2017, qui ont été fusionnés. C’est une taille d’échantillon deux fois supérieure à celle utilisée habituellement par la plupart des instituts. Les personnes interrogées ont été payées 2 euros. La marge d’erreur est de 2,2 points. Sur l’ensemble des personnes sollicitées pour la constitution des échantillons, 86 % n’ont pas répondu.
(Richard Sénéjoux)
Les instituts de sondages sont avant tout des instituts de manipulations d'opinions, comme vous pourrez le constater dans les deux vidéos présentées.
Les sondages devraient être interdits au moins un mois avant le premier tour de la présidentielle et ce jusqu'à l'élection définitive, mais également pour toutes les élections afin de ne pas influencer les citoyen(ne)s dans leur vote...
Croyez-vous encore aux sondages ? Combien de temps encore allez-vous vous faire endoctriner, manipuler, spolier... Et vous faire prendre pour des "cons" ?
Ecoutez votre coeur et votre raison...
La télé-propagande du pouvoir n’arrête pas de nous inonder de divers sondages-mensonges pour faire croire à chacun(e) de nous que la plupart des autres pensent d’une certaine façon et pas d’une autre.
Comme pour les grands médias TV, radios et presse, il est intéressant que les français sachent à qui appartiennent aujourd’hui les instituts de sondage :
OpinionWay est un Institut d’études fondé en 2000 par Hugues Cazenave, Benjamin Gratton et Yann Aledo. Il prévoyait un chiffre d’affaires de plus de 5 millions d’euros en 2006. Le figaro commande toujours des sondages à OpinionWay.
La SOFRES a pour actionnaire les fonds d’investissement américain Fidelity.
CSA est contrôlé par le Sarkozyste Vincent Bolloré également propriétaire du Groupe Havas, d’une télé, de plusieurs quotidiens gratuits.
Harris interactive est un nouveau venu sur le domaine des études d’opinion en France. La création du département opinion de cet institut s’est faite en 2010, avec l’arrivée de Jean-Daniel Levy, ancien directeur du département opinion de CSA.
IPSOS est contrôlé par ses deux fondateurs après avoir attiré des riches financiers comme Pinault ou Fidelity.
Odoxa est un institut créé en août 2014 par les deux anciens directeurs du département opinion de BVA : Gaël Sliman (président d’Odoxa) et Céline Bracq (directrice générale). Gaël Sliman a passé 15 ans à BVA. Céline Bracq a été directrice du département opinion de cet institut, après avoir travaillé dans le journalisme. Elle a notamment été la chef du service Economie d’iTELE-Canal+.
BVA a pour actionnaires les fonds d’investissement Rothschild et Vincent Bolloré.
IFOP a pour propriétaire Laurence Parisot, ex-présidente du MEDEF.
LH2 (ex-Louis Harris) a été vendu par TNS à deux de ses dirigeants.
Etc. (Anon/Youtube)
> Pourquoi les sondages des élections 2017 sont bidons ? (12,01 mn.)
La suite et d'autres articles : ICI
12:38 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Arnaques, Mensonges, Propagande, Europe, Euro, CEDH, Franc-Maçonnerie & Jésuites Lucifériens, France/Israël/Elections, Medias, Manipulations des Masses, UPR/François Asselineau, Frexit | Lien permanent | | del.icio.us | | Imprimer | Digg | Facebook | | |
François ASSELINEAU, Les GOPES : Le secret bien gardé des Grandes Orientations de l'UE pour la France en politique économique 2016-2017
LES GOPES, dévoilées par François ASSELINEAU, le SEUL COMPÉTENT pour être élu PRÉSIDENT.
L'UPR QU'IL REPRÉSENTE EST LE MOUVEMENT DE LIBÉRATION NATIONALE qui rassemble tous les Français afin de faire sortir juridiquement la France de l'euro, de l'Union européenne, et de l'OTAN pour compenser notre entrée forcée dans l'Europe et dans l'OTAN par SARKOZY, l'americano/sioniste qui s'est assis sur le "NON" des Français au référendum de 2005 pour nous imposer par la force sa dictature Européenne et son Nouvel Ordre Mondial !
Les orientations programmatiques de l'Union européenne en matière économique, politique et sociale, sont intégrées aux traités, inscrites dans le marbre de ceux ci et, par conséquent, gelées et retirées de la délibération nationale. Les Grandes Orientations de politiques économiques, GOPE, adressées chaque année par la Commission européenne à la France, viennent appuyer et préciser ces politiques économiques sans que le gouvernement français puisse s'y opposer. Voici le décryptage des GOPE 2016-2017 pour la France. Les programmes de certains candidats à l'élection présidentielle, les fervents de l'U.E, intègrent très largement ces GOPE avec plus ou moins de vigueur ou de servilité.
Le secret bien gardé : les Grandes Orientations de politique économique 2016-2017 pour la France, GOPE, celles qu'appliqueront contraints et forcés Mme Arthaud, M. Dupont Aignan, M. Fillon, M. Hamon, Mme Le Pen, M. Macron, M. Mélenchon, tous sans exception, sauf M. Asselineau
Sous le quinquennat de François Hollande, deux lois ont fait la une des médias de grande diffusion pour leur impopularité. La loi dite « Macron » et la loi dite « El Khomri ». Ces deux mesures législatives ne devaient rien à l'imagination ni à l'inspiration du gouvernement en place. Plus exactement, celles ci étaient l'inscription et la traduction dans le droit français des recommandations de l'Union européenne pour la France, période 2014-2015 et 2015-2016.
Aucune télévision, aucune radio, aucun journal n'a fait le lien entre ces deux lois et les GOPE pour la France. Le secret des recommandations bruxelloises pour la France a été bien conservé. Aucun rapprochement entre les lois « Macron » et « El Khomri » et les exigences de la Commission européenne envers la France n'a été effectué. Le silence le plus total a été conservé.
Des manifestations, nombreuses, ont eu lieu qui, toutes, fustigeaient l'action du gouvernement. Celles et ceux qui manifestaient ignoraient que le Président de la République et son gouvernement étaient simplement aux ordres de Bruxelles et ne faisaient qu'appliquer, comme de bons petits soldats, les ordres venus de plus haut.
Vous trouverez en lien ces GOPE 2014-2015 et 2015-2016. Vous pourrez ainsi constater, par vous même, que les lois Macron et El Khomri tiennent leur origine de ces GOPE. C'est écrit en langage « européen », en langage de technocrate, mais l'essentiel reste compréhensible.
Le 18 mai 2016, la Commission européenne communiquait les Grandes Orientations de politique économique pour la France période 2016-2017. Le fait que des élections présidentielles et législatives se déroulent en France entre le 23 avril et le 18 juin ne constituait pas un « obstacle » à la rédaction et à l'application de ces GOPE 2016-2017. En effet, un changement de président de la République ou de gouvernement, n'a strictement aucune incidence sur la politique économique et sociale décidée par la Commission européenne pour la France. Le nouveau locataire de l'Elysée et son gouvernement appliqueront, le doigt sur la couture du pantalon, les recommandations de la Commission européenne, peu importe d'ailleurs que se soit la gauche ou la droite qui gouverne. Les traités européens ratifiés par la France s'appliquent puisqu'en vertu de l'article 55 de la constitution française « les traités ou accords internationaux régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie ».
Les candidats à l'élection présidentielle, peuvent se répartir en 3 groupes.
- Ceux qui veulent rester dans l'Union européenne ( Fillon, Macron, Hamon),
- Ceux qui veulent « renégocier les traités » tout en restant dans l'UE (Mélenchon, Le Pen, Dupont Aignan)
- Celui, le seul, l'unique, qui plaide pour le "Frexit" à savoir sortir sans délai de l'U.E, de l'Euro et de l'OTAN : François Asselineau.
C'est ainsi que les Grande Orientations de politique économique s'imposeront, d'une manière certaine, inéluctable, à tous les candidats excepté à François Asselineau. Je rappelle, au delà des GOPE, que les orientations programmatiques de l'Union européenne en matière économique, politique, militaire et sociale, sont intégrées aux traités et donc gelées et, par voie de conséquence, retirées de toute possibilité de délibération nationale sur ces choix. Quel que soit le Président élu, le gouvernement qu'il mettra en place sera tenu par le programme économique et social contenu dans les traités et précisé par les GOPE annuellement. Un néologisme est d'ailleurs né après que le gouvernement grec eut voulu « renégocier » avec l'U.E : se faire « syrizer ».
Je vous propose d'examiner dans le détail le contenu des GOPE 2016-2017 pour la France dont aucun de nos grands médias ne s'est fait, très curieusement, l'écho. Ces recommandations de la Commission européenne sont rédigées en langage « européen », c'est à dire technocratique, et il faut, pour bien les comprendre, leur apporter une traduction. C'est l'exercice auquel je vais me livrer.
Recommandation du Conseil concernant le programme national de réforme de la France pour 2016 et portant avis du Conseil sur le programme de stabilité de la France pour 2016.
1°) Assurer une correction durable du déficit excessif, en 2017 au plus tard, en prenant les mesures structurelles requises et en consacrant toutes les recettes exceptionnelles à la réduction du déficit et de la dette ; préciser les réductions de dépenses prévues pour les années à venir et accentuer les efforts pour accroître le montant des économies générées par les revues de dépenses, y compris en ce qui concerne les dépenses des collectivités territoriale, d'ici à la fin de l'année 2016 ; renforcer les évaluations indépendantes des politiques publiques afin de recenser des gains d'efficacité dans tous les sous-secteurs des administration publiques.
Il s'agit donc de consacrer l'effort budgétaire au remboursement de la dette. C'est la priorité des priorités pour la France. C'est ce que l'on appelle dans le langage courant la rigueur budgétaire. Nous remarquons que le budget des collectivité territoriales sera réduit, comme, par exemple, la dotation globale de fonctionnement des communes.
La phrase « renforcer les évaluations indépendantes des politiques publiques afin de recenser des gains d'efficacité dans tous les sous-secteurs des administrations publiques » indique qu'il faudra licencier bon nombre de fonctionnaires de toutes les fonctions publiques : d'Etat, hospitalière et territoriale.
2°) Veiller à ce que les réductions du coût du travail soient pérennisées et que les évolutions du salaire minimum soient compatibles avec la création d'emplois et la compétitivité ; réformer le droit du travail pour inciter davantage les employeurs à embaucher en contrat à durée indéterminée.
La phrase « veiller à ce que les réductions du coût du travail soit pérennisées » signifie que les salaires vont être revus à la baisse.
La phrase « que les évolutions du salaire minimum soient compatibles avec la création d'emplois et la compétitivité » signifie que le SMIC va être réduit et diminué.
La phrase « réformer le droit du travail pour inciter davantage les employeurs à embaucher en contrat à durée indéterminée » signifie que le nouveau droit du travail doit créer des conditions qui facilitent les licenciements. La protection d'un CDI deviendra nulle.
3°) D'ici à la fin de l'année 2016, entreprendre une réforme du système d'assurance-chômage afin d'établir la viabilité budgétaire et d'encourager le retour au travail.
Ceci signifie que le montant des allocations chômage sera réduit et que sa durée de versement sera diminuée.
4°) Eliminer les obstacles à l'activité dans le secteur des services, en particulier dans les services aux entreprises et les professions réglementées ; prendre des mesures pour simplifier les programmes publics d'innovation et en améliorer l'efficacité ; d'ici à la fin de l'année 2016, approfondir la réforme des critères de taille réglementaires qui freinent la croissance des entreprises et continuer à simplifier les règles administratives, fiscales et comptables en poursuivant le programme de simplification.
La phrase « éliminer les obstacles à l'activité dans le secteur des services » signifie la fin des professions réglementées que sont les notaires, les médecins, les dentistes, les huissiers, les pharmaciens, les artisans taxi, les experts comptables, etc. Ils seront remplacés par des sociétés qui pourront avoir des employés rémunérés, à bas coût, qualifiés en médecine, pharmacie, comptabilité,etc.
La phrase « prendre des mesures pour simplifier les programmes publics d'innovation » signifie exonérer de charges les sociétés.
La phrase « approfondir la réforme des critères de taille réglementaires qui freinent la croissance ds entreprises » signifie alléger les obligations des entreprises vis à vis de leurs salariés et réduire la protection sociale.
5°) Prendre des mesures visant à réduire les impôts sur la production et le taux nominal de l'impôt sur les sociétés, tout en élargissant la base d'imposition sur la consommation, notamment en ce qui concerne la TVA ; supprimer les dépenses fiscales inefficaces, notamment celles dont le rendement est nul ou faible, et adopter la réforme concernant la retenue à la source de l'impôt sur le revenu des personnes physiques d'ici la fin de l'année 2016.
La phrase « réduire les impôts sur la production » signifie diminuer le taux d'imposition des sociétés.
La phrase « en élargissant la base d'imposition sur la consommation » signifie augmenter la TVA.
Je dois avouer que certains aspects des recommandations m'échappent et que je ne comprends pas la finalité masquée de certaines de celles-ci.
En résumé, nous pouvons observer malgré tout que ces recommandations vont conduire :
- A la réduction de la dotation globale de fonctionnement pour les communautés territoriales.
- A la rigueur budgétaire
- A porter un effort sur la réduction de la dette en remboursant en priorité les créanciers de l'Etat avant tout investissement collectif et plans de relance économique.
- A licencier un grand nombre de fonctionnaires des fonctions publiques d'Etat, territoriale et hospitalière.
- A une diminution généralisée des salaires
- A une diminution du SMIC
- A détricoter le code du travail et à affaiblir la protection des salariés
- A diminuer le montant de l'allocation chômage
- A diminuer la durée de la prestation chômage
- A supprimer les professions réglementées
- A minorer les obligations pesant sur les entreprises envers les salariés
- A diminuer le taux d'imposition sur les sociétés
- A augmenter le taux de la TVA
Il convient de noter que des sanctions sont programmées par l'Union européenne si le déficit budgétaire de l'Etat ne diminue pour faute d'application des recommandations. Celles-ci ne sont, certes pas d'une obligation absolue d'application, comme peuvent l'être les règlements européens et les directives européennes. En revanche, la pénalité envisagée pour le non respect de l'application de ces recommandations est totalement dissuasive. Il peut entrainer une amende d'un montant équivalent à 0,2% du PIB, soit pour la France 4 millions d'euros, dans un premier rappel, puis à 0,5% du PIB, soit pour la France 1 milliard d'euros, dans un second rappel.
Voilà, par conséquent, le programme économique et social qui attend de pied ferme les Françaises et les Français si le peuple vote pour un candidat ne souhaitant pas sortir immédiatement de l'Union européenne, pour un « Frexit » pur et dur. Celles et ceux qui voteront pour un tel candidat ne pourront pas, par la suite, se plaindre de la paupérisation de leur situation. La poussière de pouvoir que nous possédons tous à travers notre bulletin de vote se doit être utilisée avec lucidité. Elle devrait, si nous étions cohérents, se diriger vers le candidat du Frexit.
Dans un pays de souris il est d'une inconséquence coupable de porter au pouvoir, systématiquement, un chat, quelle que soit la couleur de ce chat.
http://ec.europa.eu/europe2020/pdf/csr2016/csr2016_france...
http://ec.europa.eu/europe2020/pdf/csr2015/csr2015_counci...
http://ec.europa.eu/europe2020/pdf/csr2014/csr2014_france...
http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=URISER...
Autre lien concernant « l'identification » de la portée des GOPE 2014-2015 pour la France : https://www.upr.fr/actualite/europe/les-gope-grandes-orie...
- Source : Agoravox
06:58 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Arnaques, Mensonges, Propagande, Conspiration, Complot, Corruption, Déclarations des politiques, et artistes, Dictature Française, Mondiale et religieuse, Europe, Euro, CEDH, Franc-Maçonnerie & Jésuites Lucifériens, France/Israël/Elections, UPR/François Asselineau, Frexit | Lien permanent | | del.icio.us | | Imprimer | Digg | Facebook | | |
18/12/2016
Poutine, le nouvel empire - Reportage complet - 15/12/2016
Vive la Grande Russie !
Poutine, le nouvel empire - Reportage complet - 15/12/2016
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