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16/05/2010

Etude de la couverture du magazine time de janvier 1939

Suite de l'article précédent

Etude de la couverture du magazine time de janvier 1939

La couverture du magazine time de janvier 1939, nous montre Hitler (l'homme de l'année) assis devant une orgue.
L'organa du Moyen Âge désignait le service religieux lui-même.
Il fut l'instrument du satyre Marsyas (l'aulos fonctionnant avec de l'eau) qui défia Apollon, le joueur de lyre, de harpe (HAARP).
Le concours fut présidé par les Muses et le roi Midas. Les Muses déclarèrent Apollon vainqueur. Pour punir Marsyas de sa démesure Apollon le fit écorcher et donna des oreilles d'ânes à Midas pour avoir osé voter contre lui.

Il faut savoir que les notes de musique ont été inventées par Guido d'Arezzo un moine bénédictin italien, né en 992 et mort en 1050.
Il mit au point un système de notation (ut, ré, mi, fa, sol, la, si) sur portée et utilisa les premières syllabes d'un chant religieux latin, l'Hymne à saint Jean-Baptiste.

Ut queant laxis
Resonare fibris
Mira gestorum
Famuli tuorum,
Solve polluti
Labii reatum,
Sancte Ioannes.

Traduction : « Afin que tes serviteurs puissent chanter à gorge déployée tes accomplissements merveilleux, ôte le pêché de leurs lèvres souillées, saint Jean. ».

L'article 12 de la Constitution sur la Sainte Liturgie du deuxième Concile du Vatican déclarait:
" On estimera hautement, dans l'Église latine, l'orgue à tuyaux, comme l'instrument traditionnel dont le son peut ajouter un éclat admirable aux cérémonies de l'Église et élever puissamment les âmes vers Dieu et le ciel. "

On peut remarquer la croix au centre derrière la roue ainsi que le prêtre (entre les 2 équerres) qui dirige la musique. D'ailleurs, la "magnifique" équerre centrale est surmontée d'un soleil.

On peut aussi constater que les 7 métaux de l'alchimie sont présents, les 7 corps pendus à la roue sous le regard des 5 éléments à gauche. L'exact reflet de la table d'émeraude donc.

Ceci fait évidemment penser au Joueur de flûte de Hamelin, une légende allemande, transcrite notamment par les frères Grimm.
Le joueur de flûte qui a conduit les enfants (les homoncules) à la mort en les précipitant du haut d'une falaise.

Gilles Bonafi

L’histoire secrète de la seconde guerre mondiale

16 mai 2010 par Gilles Bonafi

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Rapport du 12 septembre 1947 du Counter Intelligence Corps

La Commission des Crimes de Guerre de Yougoslavie, en 1946, aboutit à l’accusation d’une demi-douzaine de prêtres oustachis, parmi lesquels l’ancien franciscain Miroslav Filipovic-Majstorovic, commandant du camp de concentration de Jasenovac.
Ante Pavelic le Führer Croate chef des Oustachis surnommé « le boucher de dieu » et responsable de la mort de 840 000 êtres humains (juifs, orthodoxes, tsiganes, communistes) se cacha au Vatican après la guerre, déguisé en prêtre catholique.
Un rapport déclassifié (12 septembre 1947) du Counter Intelligence Corps, le CIC, les services secrets de l’armée américaine à Rome, prouve aujourd’hui qu’Ante Pavelic était caché par l’Eglise.

Le Vatican le fit passer ensuite en secret de Rome à Buenos Aires, vers le régime fasciste de Peron. Lors du décès de Pavelic, en décembre 1959, le pape Jean XXIII prononça personnellement la bénédiction à son égard.

Des filières d’exfiltrations appelées « Ratline » furent en effet mises en place par le franciscain Krunoslav Draganovic qui était un membre du mouvement oustachi afin de protéger les criminels de guerres nazis ou fascistes en se servant de l’or amassé par Ante Pavelic.
L’agent Emerson Bigelow de l’OSS fit un rapport le 21 octobre 1946 concernant un chargement d’or d’une valeur de 200 millions de francs suisses venant de la Banque Nationale de Croatie qui devait servir à financer ces filières. Source : U.S. News and World Report, A Vow of silence p 36, 30 mars 1998.

En plus de Pavelic, Adolf Eichman, Klauss Barbie, Josef Mengele, Franz Stangl (commandant des camps d’extermination de Sobibor et de Treblinka) pour les plus connus bénéficièrent de la filière « Ratline ».
La plupart des criminels nazis et oustachis furent exfiltrés vers l’Argentine où ils mirent en place les escadrons de la mort qui, avec l’aide de la CIA, furent chargés d’assassiner les activistes communistes.
Par exemple, Stangl a avoué que c’est l’évêque Mgr. Alois Hudal lui-même qui lui a fourni un logement, de l’argent et les papiers qui lui permettront ensuite de partir en Syrie (source : Gitta Sereny, « Au fond des ténèbres », Paris, Denoël pp. 311-314.

La plupart des catholiques ne sont pas au courant de cela et dans leur grande majorité, ils étaient contre le racisme et les massacres. En effet, le 14 mars 1937, Pie XI publia l’encyclique «Mit brennender Sorge», condamnant le paganisme et le racisme qui révulsa Hitler et une partie de la haute hiérarchie catholique.
Le point culminant du conflit entre Pie XI, Hitler et Mussolini fut atteint en février 1939, lorsqu’à l’occasion du dixième anniversaire des accords du Latran, le pape convoqua tous les évêques d’Italie (le 11 février exactement) pour leur lire un discours dénonçant les guerres à venir et les persécutions raciales de l’Allemagne et de l’Italie. On l’assassina le 10 février, la veille de son discours.

D’après le cardinal Eugène Tisserant, ce sont Hitler et Mussolini qui firent assassiner Pie XI. Eugène Tisserant était un anti-nazi notoire dont les contacts fréquents avec le directeur de la Surveillance du territoire (DST), Roger Wybot, étaient connues et qui, de plus, était protégé par un agent du contre-espionnage français, Jacques de Pressac.
Roger Faligot, Jean Guisnel, Rémi Kauffer, Renaud Lecadre, dans « Histoire secrète de la V e République » (Paris, La Découverte, 2006), aux pages 603-607 écrivent:
« Le cardinal (Tisserant) avait été affecté en 1917 comme lieutenant au 4e bureau de l’état-major du détachement français de Palestine. Sa connaissance des langues orientales et de la région, où il avait étudié dix ans plus tôt, le fit passer au 2e bureau et à la tête d’un peloton de spahis. »
Ancien officier des services secrets français et cardinal, il savait donc de quoi il parlait.
Source : http://www.cf2r.org/fr/notes-historiques/penetrations-du-...

De plus, Tisserant avait été nommé en 1957 gardien des archives secrètes du Vatican et préfet de la bibliothèque Vaticane. Il était donc particulièrement informé et connaissait la plupart des secrets de l’église.

Il déclara à la presse française en janvier que Pie XI avait été empoisonné par le médecin du Vatican qui était aussi le père de Clara Petacci, la maîtresse de Mussolini. Etrangement, Eugène Tisserant est mort quelques semaines plus tard, le 21 février 1972 exactement.
Dans leur livre « Le roman du Vatican secret » Baudouin Bollaert, Bruno Bartoloni confirment cette affirmation. Ancien rédacteur en chef au Figaro, maître de conférences à Sciences Po et à Paris II, Baudouin Bollaert a vécu six années à Rome comme correspondant permanent du Figaro, d’Europe 1 et de La Libre Belgique. Bruno Bartoloni a été correspondant de l’Agence France-Presse au Vatican pendant de longues années. Aujourd’hui, ce journaliste italien de renom suit l’actualité du Saint-Siège pour le Corriere della Sera et Paris Match.
Paris Match publia les révélations posthumes de Tisserant dans son numéro 1201 Du 13/05/1972.
Source : http://gillesbonafi.skyrock.com/2862553650-Pie-XI-a-ete-assassine.html

Pie XI a été assassiné

Pie XI a été assassiné

Paris Match, numéro 1201 du 13/05/1972


Pie XII

Eugenio Pacelli, devenu Pie XII, le 2 mars 1939 succéda à Pie XI, or, son parcours n’est pas anodin.
Il a en effet été nommé nonce apostolique en Bavière en 1917 (évêque la même année). C’est lui qui était chargé de la négociation de tous les concordats avec l’église (Lettonie, Bavière, Pologne, Roumanie, Allemagne).
Il existe un point que personne ne soulève. Le concordat signé entre l’Eglise et l’Allemagne sous Hitler permet en effet d’obliger chaque citoyen allemand à payer un impôt versé à l’Eglise (protestante et catholique), le grand retour de la dîme. D’ailleurs, le 26 mars 1957 la cour constitutionnelle allemande a reconnu la validité du concordat et les allemands paient aujourd’hui encore une dîme évaluée à plus de 8 milliards d’euros par an.

On le voit ici, Pie XII a passé la majeure partie de son temps en Allemagne ce que confirme l’extrait du rapport sur la conversation entre von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich nazi, et Pie XII du 11 mars 1940:
« Après que le ministre des Affaires étrangères du Reich lui eut transmis les hommages du Führer, le pape ouvrit l’entretien en rappelant ses dix-sept années d’activité en Allemagne. Il dit que ces années passées dans l’orbite de la culture allemande correspondaient certainement à la période la plus agréable de sa vie, et que le gouvernement du Reich pouvait être assuré que son cœur battait, et battrait toujours pour l’Allemagne ».
( Source : Archives secrètes de la Wilhelmstrasse, RAM. 10 A).

Il fut donc directement impliqué avec von Papen dans la politique du Vatican qui a favorisé l’accession au pouvoir des nazis et surtout, c’est lui qui a donné l’ordre à Ludwig Kaas (un prélat catholique sous sa responsabilité directe), le dirigeant du Zentrum, de voter en faveur de Hitler en 1933.
Ludwig Kaas entretenait des relations de longues dates avec Pacelli lorsqu’il était nonce du pape en Bavière et en Allemagne. Kaas était devenu son conseiller car il était spécialiste des relations entre l’état et l’église catholique et professeur de droit canon. Il accompagnait souvent Pacelli dans ses voyages à Rome. Celui-ci lui fit d’ailleurs obtenir un poste à Rome de notaire papal le 20 mars 1934, et, le 20 août 1936, de secrétaire de la Congrégation de la Fabrique de S. Pierre (chargé de l’entretien et de l’administration de la Basilique), une récompense pour ses bons et loyaux services.

Le mystérieux Von Papen

Von Papen (1879 – 1969) fut vice-chancelier de Hitler du 30 janvier 1933 au 7 août 1934, puis ambassadeur, d’abord à Vienne (1934) ensuite à Ankara jusqu’en 1944.
Il fut le seul acquitté au tribunal de Nuremberg puis condamné par les tribunaux de dénazification. Face au tollé soulevé il purgera cinq ans dans une prison dorée avant de terminer chambellan du pape Jean XXIII en 1959, lui aussi récompensé pour bons et loyaux services. Il a d’ailleurs déclaré : « Le IIIème Reich est la première puissance du monde, non seulement à reconnaître, mais à traduire dans la pratique les hauts principes de la papauté. » (Robert d’Harcourt, résistant catholique, de l’Académie Française, Franz von Papen l’homme à tout faire…,journal L’Aube du 3 octobre 1946)

Joachim C. Fest, historien spécialiste du troisième Reich et mondialement reconnu, dans son livre « Les maîtres du IIIe Reich » publié en 1965, reconnaîtra le rôle prépondérant de von Papen dans l’avènement politique du nazisme.

Von Papen était en effet l’éminence grise du Zentrum avant d’en être exclu fin 1932. La Deutsche Zentrumspartei « Centre » était un parti politique catholique allemand, fondé en 1870 et dissout le 5 juillet 1933. En 1933, le dirigeant du Zentrum était un prélat catholique Ludwig Kaas qui, avec l’appui de von Papen fit voter son parti en faveur d’Hitler et lui accorda donc les pleins pouvoirs en lui permettant d’atteindre la majorité des 2/3 au Reichstag, majorité obtenue par l’arrestation avant le vote des députés communistes.
Bien sûr, le Zentrum n’émit aucune protestation.
La loi du 24 mars 1933 visant au « soulagement de la détresse du peuple et de l’État » (Gesetz zur Behebung der Not von Volk und Reich vom 24. März 1933), que certains ont nommé loi des pleins pouvoirs, était une loi allemande adoptée le 24 mars 1933 qui donna à Adolf Hitler le droit légal de gouverner par décret, c’est-à-dire de promulguer des lois sans en référer au Reichstag.

Le vote de cette loi eut lieu juste après l’attentat qu’Hitler avait provoqué en brûlant le Reichstag. Afin de modifier la constitution, il fallait en effet une majorité des 2/3 des voix soit 430 voix or, il manquait à Hitler 90 voix. Les deux partis catholiques, le Zentrum et le BVP (Le Bayerische Volkspartei (BVP – Parti populaire bavarois) fournirent 91 votes.
Tout le monde savait à l’époque que cette loi conduirait à la dictature et il est intéressant de constater que Hitler a pris le pouvoir de façon « démocratique ».

C’est encore Eugénio Pacelli, futur Pie XII qui ordonna au Zentrum de s’auto-dissoudre, laissant seul le NSDAP, le parti nazi. Sa responsabilité était totale.
William L. Shirer, dans livre « Le IIIe Reich — Des origines à la chute », écrivit que von Papen a été « plus responsable de l’avènement d’Hitler que tout autre Allemand » or, il ne faut pas perdre de vue qu’il était lui aussi sous les ordres directs du futur Pie XII.

Après le concordat, von Papen ira plus loin. Il comptait en effet tout faire pour se débarrasser des SA, la Sturmabteilung (Section d’assaut) l’organisation paramilitaire du NSDAP (le parti nazi) qui prônait une révolution sociale et effrayait la droite conservatrice fidèle à l’église.
Le soutien de l’église et des grandes multinationales avait pour condition l’abandon d’une politique économique et sociale que certains jugeaient communiste.
Le 17 juin 1934, il prononça donc le fameux discours à l’université de Marbourg qui signa l’arrêt de mort des SA.
Il les accusa donc d’utiliser des « méthodes terroristes dans le domaine de la justice » et surtout affirma que « l’Allemagne ne saurait vivre dans un état de troubles perpétuels, dont nul ne voit la fin ». Savamment orchestré et relayé par les médias (le Frankfurter Zeitung) ce qui était étrange dans un pays hyper contrôlé, le discours fit l’effet d’une bombe dans l’opinion.
Hitler ordonna donc le massacre, la nuit des longs couteaux, qui eut lieu du 29 juin au 2 juillet 1934.

Ernst Röhm avec une centaine d’officiers de la Sturmabteilung furent sauvagement assassinés et remplacés par les SS. Un millier d’arrestation brisa net la SA. Hitler en profita pour faire assassiner Jung, von Bose et Klausener qui avaient participé au discours de Marbourg.
On le voit ici, c’est l’intervention directe de von Papen qui a tout déterminé et d’ailleurs, Hitler lui en voudra énormément. Il n’avait pas supporté que l’on décide de ce qu’il fallait qu’il fasse, des orientations de son parti, mais il n’avait pas le choix, des forces supérieures étaient en jeu. Ainsi, le 7 août 1934, il obligea von Papen à démissionner. Pourtant, il restera un fidèle soutien de la politique allemande et Winston Churchill, dans son ouvrage « L’orage approche », raconta que le but d’Hitler en nommant von Papen ambassadeur en Autriche était de « miner la position des personnalités marquantes de la politique autrichienne, ou les gagner à la cause allemande ».

D’ailleurs, après l’Anschluss, l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie en 1938 il obtiendra du cardinal Innitzer qu’il ordonne que toutes les églises d’Autriche prient pour Adolf Hitler à chacun de ses anniversaires et arborent le drapeau à croix gammée.
Le Vatican désirait en effet briser l’Hégémonie de la Prusse protestante en faisant entrer l’Autriche catholique au sein du Reich.
Le Mercure de France du 15 janvier 1934 à la page 262 explique par ailleurs :
« Au Vatican, on avait, pendant longtemps, pensé, en effet, à changer le centre de gravité du Reich grâce à l’Anschluss : la compagnie de Jésus travailla ouvertement dans ce sens, surtout en Autriche. Or, l’on sait à quel point Pie XI compte sur elle pour faire triompher ce qu’il appelle « sa politique ».

Winston Churchill, dans son ouvrage « L’orage approche », raconta que le but de Hitler en nommant von Papen ambassadeur en Autriche était de « miner la position des personnalités marquantes de la politique autrichienne, ou les gagner à la cause allemande ».

Annie Lacroix-Riz, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris VII publia dans Golias, n° 63, novembre-décembre 1998, p. 52-59 une étude dont une partie est intitulée « La politique Vaticane jusqu’aux années trente » et dont voici un extrait essentiel pour comprendre:

« De cette politique à l’Est, la dimension anti-serbe – les Serbes apparaissant comme les
principaux ennemis de l’expansion autrichienne – s’imposa avec une continuité totale, sans
négliger un seul pontificat, à commencer par celui de Léon XIII, ouvert l’année même de la
naissance définitive de la Serbie au congrès de Berlin de 1878…

Vienne s’appuya ouvertement dans sa mission anti-serbe sur la Curie et sur ses prélats, en tête desquels figurait Stadler,évêque croate de Sarajevo depuis les années 1890, chef de fait des jésuites voués à la catholicisation des masses, et décrit en ces termes par le consul de France à Sarajevo: « il estdevenu en peu de temps un des gros capitalistes de Bosnie-Herzégovine comme il en est aussi un des politiciens les plus actifs. Ses seules préoccupations semblent être de thésauriser et d’autrichianiser ». « Très allemand d’origine et de sentiments », d’une extrême violence, cette brute était un spécialiste de la conversion forcée, dont les épisodes répétés étaient rapportés avec indignation par les diplomates français: les musulmans, population de même souche que tous les Slaves de cet ensemble balkanique, mais constituée des héritiers des propriétaires fonciers qui avaient emprunté à l’ère de la conquête ottomane la religion du vainqueur, et que Vienne s’efforçait de séduire contre les Serbes, se plaignaient à cet égard du prélat presque autant que les Serbes orthodoxes.

La ligne Stadler, fixée par Vienne et le Vatican, incarnait la ligne d’expansion du germanisme et du catholicisme contre le slavisme et l’orthodoxie adoptée dans la perspective du règlement de comptes imminent. Le régime impérial, après avoir transformé en arsenal, croatisé et catholicisé en masse, de gré ou de force, la Bosnie-Herzégovine qu’elle dirigeait de fait depuis le congrès de Berlin de 1878,
l’annexa enfin en octobre 1908.»

Surtout, c’est Eugénio Pacelli qui a oeuvré en faveur d’une politique de conversion dans les pays orthodoxes, l’axe central de la politique de l’église dans les pays de l’Est.
Outre les soutiens de l’église, Hitler pouvait aussi compter sur ceux de la grande finance et des grandes multinationales. Ford, IBM, IG Farben, finançaient ainsi à tour de bras le régime d’Hitler. Le grand père de Georges Bush fut lui-même impliqué et tous désiraient un pouvoir fort de type fasciste permettant la fusion de l’église, des entreprises et de l’état.
Hitler avait d’ailleurs été consacré « homme de l’année » par le magazine Time en janvier 1939.

Nous le voyons ici, l’histoire officielle doit être réécrite. La seconde guerre mondiale (l’œuvre au noir fasciste et nazie) devrait être analysée sous l’angle d’une guerre qui a surtout exterminé les athées communistes, les juifs et les orthodoxes, une guerre de religion, une croisade, ce que personne (ou presque) ne fait.

« Il y a deux histoires: l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où se trouvent les véritables causes des évènements. »

Honoré de Balzac (1799-1850), écrivain français

Gilles Bonafi

Comprendre le monde

 

Invisible Empire (vidéo vostfr)

Article placé le 05 mai 2010, par Spencer Delane (Genève)

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Jason Bermas avait précédemment travaillé sur Loose Change. Avec « Invisible Empire », il met au jour les divers mensonges, manipulations, trahisons, décisions politico-financières de l’ombre, ayant pour finalité la mise en place d’un « Nouvel Ordre Mondial ».

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http://www.mecanopolis.org/?p=16331

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L’actualité de la crise: ils ont inventé la crise perpétuelle…

Auteur : François Leclerc |

ILS ONT INVENTE LA CRISE PERPÉTUELLE…

Après la téléconférence des ministres des finances du G7 de la fin de la semaine dernière, présentée de la manière la plus anodine possible après qu’elle ait été révélée de Tokyo, ceux de l’Eurogroupe vont se retrouver une nouvelle fois à Bruxelles lundi matin. Avec une seule question à l’ordre du jour : comment stopper la chute brutale de l’euro, qui a repris ?

Ils vont devoir faire face à une situation paradoxale : les marchés, après s’être inquiétés de l’ampleur des déficits publics et avoir réclamé des mesures énergiques pour les diminuer, craignent maintenant que ces mêmes mesures n’entravent la croissance économique…

Wolfgang Schäuble, le ministre allemand, vient de prévenir dans le Spiegel qu’il va plaider pour la mise en place d’un « programme concerté » de réduction des déficits budgétaires. Angela Merkel a appelé les membres de la zone euro à « mettre de l’ordre dans leurs finances publiques » et à « améliorer leur compétitivité », afin de stabiliser l’euro. Mais les Allemands sont en retard d’un train, une nouvelle fois.

Dénoncer la simple spéculation sans en chercher les raisons, comme ils s’y tentent, sans les combattre, c’est se résoudre à perdre d’avance la bataille qui est désormais engagé à l’échelon supérieur. Exit la Grèce, bonjour l’Europe. Crier au diable ne l’a jamais fait renoncer. C’est lui qui imprime sa marque aux événements, reléguant les gouvernements – à la tête des Etats – dans un rôle subalterne dont ils cherchent à nier l’évidence.

Jean-Claude Trichet, président de la BCE, qui cultive le genre mesuré et ferme, vient de reconnaître que les marchés se trouvent « dans la situation la plus difficile depuis la deuxième guerre mondiale, voire depuis la première (…) Nous avons vécu et vivons des temps véritablement dramatiques » a-t-il poursuivit, révélant que, la semaine dernière, « les marchés ne fonctionnaient plus, c’est presque comme  au moment de la faillite de Lehmann Brothers en septembre 2008″.

A propos du krach boursier intervenu aux Etats-Unis le 6 mai dernier, qu’il a interprété comme un petit avertissement, Ben Bernanke, le président de la Fed, vient à ce même propos de déclarer qu’ »il n’y a pas de possibilité d’éliminer les crises financières, même les plus graves, mais cela ne signifie pas qu’il n’y a aucune occasion significative de réduire les risques et les effets ». Il pourra toujours dire, maintenant, qu’il avait prévu la prochaine, bien qu’il pourrait mieux faire et expliquer comment sortir de l’actuelle.

En attendant, il élève les crises financières au rang de catastrophe naturelle, justifiant l’intervention de l’Etat pour en réparer les débats à sa façon, annonçant que, tout comme les tremblements de terre ou les éruptions volcaniques, nous ne pouvons que les subir sans même savoir les prévoir. Il justifie les sacrifices à venir sur l’autel d’une rigueur qui n’est qu’une croyance travestie. Est-ce bien raisonnable ?

Tirer le bon petit fil rouge met pourtant à portée la résolution de la crise actuelle. Le fil qui a été choisi n’avait d’attaché que la réduction des déficits publics grâce à un mélange de mesures d’austérité et fiscales, que va-t-il réellement offrir au bout? Pourtant, si au cours de cette pêche miraculeuse deux autres fils étaient saisis avec adresse, permettant d’attraper pour les démêler l’inséparable duo formé par la dette privée et publique, soudées dans une relation incestueuse, le gros lot serait en vue.

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Blog de Paul Jorion


 

Crise financière (13): le mécanisme de la Réserve Fédérale

Où part l'argent des citoyens !

Tebyan vous propose ici un article décrivant le fonctionnement de la réserve fédérale américaine, qui est conforme à la pratique bancaire mondiale. La Banque d’Angleterre est peut-être la première, après les lombards, à avoir généralisé ce système d’argent-dette au niveau du "Commonwealth". La FED en est une fidèle imitation. Nous ne cautionnons pas tout le contenu du site duquel cet article est tiré.

Le 22 novembre de l’année 1910, le luxueux wagon privé du richissime sénateur Nelson Aldrich a été accroché au train qui reliait New-York au sud des Etats-Unis et quelques personnes s’embarquent en direction de la Georgie .

Le voyage durera deux jours et deux nuits. Le périple avait un but déclaré : la chasse au canard sur une petite île située à quelques encablures des côtes de Georgie, l’île de Jekyll. Une fois arrivés dans la luxueuse propriété de J.P. Morgan sur l’ilot Jekyll, nos banquiers millionnaires s’installèrent autour d’une table et neuf jours durant, dans le plus grand secret, ils mirent au point et rédigèrent minutieusement le règlement de ce qui allait devenir le Système de la Réserve Fédérale.

le bâtiment de la fed

A l’origine, le cartel de banques appelé

la Réserve fédérale américaine était composé de dix principaux groupes d’actionnaires privés:

- Rothschild Banks of London and Berlin

- Lazard Brothers Bank of Paris

- Israel Moses Sieff Banks of Italy

- Warburg Bank of Hamburg and Amsterdam

- Lehman Brothers Bank of New York

- Kuhn Loeb Bank of New York

- Chase Manhattan Bank of New York

- Goldman Sachs Bank of New York

A l’intérieur de ces groupes, environ trois cents personnes en chair et en os sont actionnaires - donc propriétaires - de ces banques. Elles se connaissent toutes car elles sont soit des membres directs de la famille des quelques uns des plus gros actionnaires, soit leur sont apparentées par alliance.

quelques noms, quelques familles, quelques signatures et beaucoup de profits!

Comme le révèle le graphique en note les mêmes noms avec des prénoms différents reviennent régulièrement. Il existe une connexion directe entre la Banque d’Angleterre et la FED par l’intermédiaire de leurs deux principaux représentants à New York, les familles Rothschild et JP Morgan Co. Il en résulte que ce sont finalement les établissements bancaires de Londres qui contrôlent les Banques de la Réserve Fédérale et constituent ce que le poète Ezra Pound appelait la London Connexion.

On comprend mieux, dans ces conditions, pourquoi l’Angleterre n’entrera jamais dans la zone euro. Qui peut croire que les financiers de la City accepteront d’abandonner leur monnaie et tous les avantages liés à la Bourse de Londres , d’autant plus que leurs intérêts privés se trouvent structurellement liés au mécanisme de la FED, leur créature? A moins qu’à l’occasion du séisme monétaire mondial qui se profile à l’horizon, ils ne réussissent à mettre la main sur la BCE, la Banque Centrale européenne, et à faire miroiter à la couvée apeurée des vassaux européens "l’immense avantage" qui résulterait pour eux de la création d’une monnaie "atlantique" - qu’on appellerait l’eurodollar ou l’atlante. Grâce au taux de change que Wall Street imposerait, il est plus que prévisible qu’une grande partie les dettes accumulées par les Etats-Unis serait automatiquement effacée. Mais pendant tout ce temps, les financiers auront acquis des richesses faramineuses sous la forme de biens réels. Et c’est ainsi que Jahvé est grand et qu’il est aisé de s’enrichir grâce au travail des citoyens du monde.

La dénomination Federal Reserve elle-même est déjà une escroquerie , car ce cartel de banques privées n’a rien de "fédéral" , au sens qu’il serait l’expression de l’Etat central américain et donc la propriété collective, publique et inaliénable du peuple étasunien .

En fait de "fédération" la Réserve Fédérale américaine fédère- c’est-à-dire réunit dans un même "système" - 12 banques commerciales privées ayant chacune un rayon d’action géographique défini:

Nous avons ainsi, dans l’ordre d’importance du chiffre d’affaires réalisé par chacune de ces banques:

  • La Federal Reserve Bank de New-York
  • La Federal Reserve Bank de San Francisco (qui couvre les 7 états de l’Ouest + Hawaï et l’Alaska)
  • La Federal Reserve Bank de Chicago
  • La Federal Reserve Bank de Richmond
  • La Federal Reserve Bank d’Atlanta
  • La Federal Reserve Bank de Boston
  • La Federal Reserve Bank de Dallas
  • La Federal Reserve Bank de Cleveland
  • La Federal Reserve Bank de Philadelphie
  • La Federal Reserve Bank de Kansas City
  • La Federal Reserve Bank de Saint-Louis
  • La Federal Reserve Bank de Minneapolis

 

représentation des états des banques fédérales

Le véritable pouvoir est exercé par le Conseil des Gouverneurs choisi par les directeurs des douze banques de la Réserve Fédérale et qui, dans le plan de Warburg ne devaient pas être connus du public. Cela signifie que le contrôle du Congrès sur la FED est, en réalité, cosmétique.

Comme la Federal Reserve Bank of New-York représente 40% de l’ensemble des actifs des 12 banques régionales, qu’elle a réussi à convaincre ou à contraindre une cinquantaine d’Etats, ainsi que quelques organismes internationaux et de richissimes particuliers de lui confier la garde de leur or, le dépôt est évalué à 10 000 tonnes environ à la fin de 2006.

Des mouvements étranges de semi remorques remplis de lingots dans les sous-sol du World Trade Center ont été signalés avant la destruction des tours. Un semi remorque plein de lingots et qui n’aurait pas eu le temps d’être évacué, aurait été retrouvé coincé dans un tunnel de sortie. De manière surprenante, des faits aussi singuliers ne semblent pas avoir éveillé la curiosité des enquêteurs officiels et des innombrables Sherlock Holmes privés qui se sont intéressés aux anomalies des effondrements des Twin Towers .

Alors que depuis la décision du 15 août 1971 prise du temps de la Présidence Nixon, les banquiers états-uniens, soutenus par leur gouvernement, ont réussi à faire perdre à l’or son statut de métal de réserve et à contraindre les banques centrales étrangères à échanger leur or contre du papier imprimé en couleur appelé " dollar" censé jouer le même rôle, on voit que les banquiers, eux, n’ont pas hésité à collecter et à accumuler des lingots dont 2% seulement appartiennent aux USA. Qui peut croire qu’ils les rendront à leurs légitimes propriétaires en cas d’effondrement de leur fausse monnaie? Il y a quelques semaines, la Banque Centrale Helvétique a subi l’assaut de vigoureuses "incitations" afin qu’elle vende une partie de ses réserves d’or. Elle a obtempéré.

Quant au mot "réserve", il signifie tout simplement que chaque fois que l’Etat ou une autre banque privée "achète" des dollars, ceux-ci sont comptabilisés sur un compte dit "de réserve" . Sous cette langue de bois se cachent tout simplement les colonnes des dettes sur lesquelles les banquiers calculent leur pourcentage. Plus les Etats s’endettent, plus les banquiers s’enrichissent.

Le principe de l’escroquerie mise en place est d’une simplicité biblique. Mais son mécanisme est assez machiavélique pour que le commun des mortels n’en ait pas conscience. On comprend qu’il ait fallu neuf journées à des professionnels de la finance pour mettre au point tous ses rouages.

Pour faire simple et utiliser une métaphore, je dirai que c’est une fusée à trois étages.

A - Premier étage: Alors que le rôle normal d’une banque centrale est d’être un service public qui imprime et met gratuitement à la disposition de l’administration de son pays la monnaie papier et la monnaie fiduciaire ou électronique nécessaires au bon fonctionnement de l’Etat et de l’économie , dans le système privé imaginé durant le séjour de l’île Jekyll , le cartel des banquiers qui composent la FED s’est substitué à un droit régalien et s’est arrogé le pouvoir de battre monnaie et de la vendre à l’Etat.

L’intérêt payé aux banquiers est le montant de la redevance que la nation verse aux banquiers qui impriment les billets. Ces banquiers, réunis dans le "Board of Governors of the Federal Reserve System" fixent le taux auquel ils vendent les billets. Plus le taux est élevé, plus ils s’enrichissent.

paul warburg, un protagoniste important de la rencontre sur l’île jekyll en 1910

Les noms donnés à ce type d’opération varient: tantôt on l’appelle une monnaie-dette, tantôt un emprunt. Mais comme cet emprunt est assorti d’un intérêt, et même d’un intérêt composé, il en résulte que ce sont les citoyens qui enrichissent les banquiers à leur verser annuellement un tribut sous la forme d’une proportion de leurs impôts, appelée intérêt de la dette, en réalité, prix d’achat par le peuple de l’argent qu’impriment gratuitement ses banquiers. Le profit annuel est phénoménal et se chiffre en milliards.

C’est ce système-là qui révoltait Ezra Pound et qu’il appelait la "financiarisation usuraire de l’économie américaine".

B- Mais le deuxième étage de l’escroquerie est encore plus extraordinaire. Le numéraire que les banquiers "prêtent" n’existe nulle part: il s’agit d’une simple ligne d’écriture quand la monnaie est dite fiduciaire et de quelques piles de papier imprimé quand il s’agit de dollars. La FED vend un bien qu’elle ne possède pas, puisqu’aucun argent réel n’a été prêté. Le dollar est donc un simple titre de paiement des banquiers privés de la Réserve Fédérale.

Le plus pervers et le plus paradoxal de cette situation, est que, depuis que ce titre de paiment n’est plus relié à la valeur des réserves d’or - depuis le 15 août 1971 -, son statut de monnaie n’est nullement fourni par des garanties qu’offrirait l’émetteur - la Fed - mais uniquement par le prestige de l’emprunteur - le gouvernement américain.

Les banquiers ont donc besoin du prestige de l’Etat pour asseoir la crédibilité de leur monnaie. C’est pourquoi, étant en compte à demi avec lui, ils ferment les yeux sur l’augmentation exponentielle de son endettement et soutiennent le gouvernement en lui apportant les liasses nécessaires au financement des guerres et à l’entretien du millier de garnisons éparpillées sur tout le globe terrestre.

Quant à l’Etat, ayant réussi à imposer le dollar comme monnaie de réserve et comme monnaie obligatoire pour l’achat et la vente de pétrole, il ne s’inquiète pas vraiment du montant du déficit financé par la planche à billets. On avance le chiffre de 44 000 milliards, mais c’est peut-être davantage. Grâce au privilège accordé au dollar "le reste du monde" s’appauvrit, puisqu’il voit régulièrement diminuer la valeur des dollars qu’il possède comme monnaie de réserve et dans le même temps, il subventionne l’économie américaine.

un château de cartes bien fragile: soufflons un peu!

C’est donc la puissance politique et militaire de l’Etat qui constitue le gage de la crédibilité de la monnaie des banquiers. Conclusion: le dollar, monnaie privée des banquiers, est une monnaie politique gagée sur le zéphyr de la confiance que le monde accorde à l’emprunteur.

C - L’apparent rééquilibrage des rapports de force entre les deux partenaires - l’Etat américain et les banquiers dans un marché qui semble gagnant-gagnant - ne doit pas cacher que le troisième étage de la fusée de l’escroquerie monétaire mondiale est celui qui permet aux financiers de rafler seuls la mise.

Si, à l’origine, le titre de paiement émis par les banquiers est une simple variante d’une fausse monnaie ou d’un argent sale, le paiement des intérêts qui alimente automatiquement, en retour , le flot ininterrompu des bénéfices que produit l’argent gratuitement fabriqué devient miraculeusement virginal après son détour dans l’économie réelle. Il est du bon et bon argent, de l’argent réel, l’argent des impôts, donc le fruit du travail des citoyens. En conséquence, ce sont les citoyens qui entretiennent les banquiers.

Les alchimistes du Moyen-Age avaient besoin de plomb pour produire de l’or, les alchimistes de la FED sont beaucoup plus forts. Pour produire de la richesse, il leur suffit de pianoter sur le clavier de leurs ordinateurs.
une bien curieuse alchimie!

Un enrichissement phénoménal des banquiers à partir de rien, à partir du néant, en résulte.

Il faut reconnaître qu’il s’agit d’un montage particulièrement astucieux et qui méritait bien l’acharnement des chasseurs de canards de l’île Jekyll afin d’en peaufiner le mécanisme. Il a d’ailleurs donné entière satisfaction aux heureux prestidigitateurs qui depuis près d’un siècle plument joyeusement les palmipèdes que sont les citoyens américains, ainsi que les citoyens du monde entier. Ils plument aussi les pays pauvres grâce à l’exportation de ce mécanisme et à son application au FMI (Fonds Monétaire International), à la Banque mondiale et à tous les mécanismes bancaires censés "aider" les pays émergents, alors qu’en réalité, ils les ruinent.

D’ailleurs ce mécanisme est si mirobolant qu’il a été imité non seulement par les autres banques centrales, mais par les banques privées du monde entier. C’est le système bancaire tout entier qui fonctionne comme une gigantesque pompe à finances aspirante, parasitaire de l’économie réelle, structurellement génératrice d’inflation et d’appauvrissement des sociétés civiles, mais pourvoyeuse de vertigineuses richesses au profit des banquiers. De plus, il contraint les sociétés à une éreintante course à la croissance afin de pouvoir au moins compenser le montant du tribut payé aux financiers.

le faux-monnayeur

Les cent, les mille, les dix mille mains des banquiers auront-elles la force de triompher, une fois de plus, du principe de réalité? La démesure du casino boursier mondial vient de montrer ses limites. Des optimistes invétérés pensent que "le gros de la crise est passé" pendant que les pessimistes attendent l’apocalypse. Mais tout joueur drogué finit par être rejoint un jour ou l’autre par la réalité et la montagne des dettes accumulées par l’Etat américain, par les banques et par les particuliers ne pourra, telle l’échelle de Jacob, monter jusqu’au ciel.

«Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents»

La crise mondiale aujourd’hui, Maurice Allais, « Prix Nobel » de Sciences Economiques 1988. Ed. Clément Juglar 1999.

maurice allais

1 - Les Hécatonchires étaient les fils d’ Ouranos et de Gaïa, c’étaient des géants à cent bras et cinquante têtes. V. Hugo a utilisé ce mot dans plusieurs œuvres : " Rome a beaucoup de bras. C’est l’antique hécatonchire. On a cru cette bête fabuleuse jusqu’au jour où la pieuvre est apparue dans l’océan et la papauté dans le moyen âge. " (in Actes et paroles) . Le mot se trouve également dans son William Shakespeare et dans divers poèmes.

2 - "In the autumn of 1910, six men went out to shoot ducks, Aldrich, his secretary Shelton, Andrews, Davison, Vanderlip and Warburg. Reporters were waiting at the Brunswick (Georgia) station. Mr. Davison went out and talked to them. The reporters dispersed and the secret of the strange journey was not divulged. Mr. Aldrich asked him how he had managed it and he did not volunteer the information." ( Nathaniel Wright Stephenson, Nelson W. Aldrich, A Leader in American Politics, Scribners, N.Y. 1930, Chap. XXIV "Jekyll Island", cité in Mullins , SECRETS OF THE FEDERAL RESERVE The London Connection )

3 - Paul Warburg, believed that every question raised by the group demanded, not merely an answer, but a lecture. He rarely lost an opportunity to give the members a long discourse designed to impress them with the extent of his knowledge of banking. (Cité in Mullins, SECRETS OF THE FEDERAL RESERVE The London Connection)

4 - Executive Order 11,110 AMENDMENT OF EXECUTIVE ORDER NO. 10289 AS AMENDED, RELATING TO THE PERFORMANCE OF CERTAIN FUNCTIONS AFFECTING THE DEPARTMENT OF THE TREASURY

By virtue of the authority vested in me by section 301 of title 3 of the United States Code, it is ordered as follows: Section 1. Executive Order No. 10289 of September 19, 1951, as amended, is hereby further amended- a. By adding at the end of paragraph 1 thereof the following subparagraph (j): (j) The authority vested in the President by paragraph (b) of section 43 of the Act of May 12,1933, as amended (31 U.S.C.821(b)), to issue silver certificates against any silver bullion, silver, or standard silver dollars in the Treasury not then held for redemption of any outstanding silver certificates, to prescribe the denomination of such silver certificates, and to coin standard silver dollars and subsidiary silver currency for their redemption and -- b. Byrevoking subparagraphs (b) and (c) of paragraph 2 thereof. Sec. 2. The amendments made by this Order shall not affect any act done, or any right accruing or accrued or any suit or proceeding had or commenced in any civil or criminal cause prior to the date of this Order but all such liabilities shall continue and may be enforced as if said amendments had not been made.

John F. Kennedy The White House, June 4, 1963.

5 - It is interesting to note how many assassinations of Presidents of the United States follow their concern with the issuing of public currency; Lincoln with his Greenback, non-interest-bearing notes, and Garfield, making a pronouncement on currency problems just before he was assassinated. (Cité par Mullins)

6 - "The results of the conference were entirely confidential. Even the fact there had been a meeting was not permitted to become public." He adds in a footnote, "Though eighteen [sic] years have since gone by, I do not feel free to give a description of this most interesting conference concerning which Senator Aldrich pledged all participants to secrecy." (Paul Warburg, The Federal Reserve System, Its Origin and Growth, Volume I, p. 58, Macmillan, New York, 1930 p.60)

7- Tableau des familles propriétaires de la FED, Voir :OWNERSHIP OF THE FEDERAL RESERVE http://land.netonecom.net/tlp/ref/federal_reserve.shtml

Source: pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/mariali/picrochole/conspirateurs/conspirateur.htm

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