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17/12/2014

Zemmour se lâche en Italie : déporter cinq millions de musulmans ? Ça peut se voir !

Voici ce que le sioniste ZEMMOUR ne manquent pas de proférer contre les musulmans de France et on imagine que le CRIF trouve cela normal ! Attiser en permanence la haine raciale pour provoquer les guerres raciales et civiles, et diviser les peuples chez eux.

Curieusement, ils se plaignent de l'immigration en France, mais ils s'y incrustrent alors qu'ils bénéficient de la double nationalité ! Quand va-t-on se décider à leur couper le caquet ?

Vous remarquerez en fin de l'article rédigé par Jean-Luc Mélanchon sur son blog,dont nous fournissons un extrait,  que le pourcentage d’étrangers vivant en France nous place au 80ème rang des pays avec le plus d’étrangers dans le monde. Et au 15ème rang en Europe !

Zemmour se lâche en Italie : déporter cinq millions de musulmans ? Ça peut se voir !

Et maintenant voyons comment la vigilance médiatiques sur mes tweets se relâche quand il s’agit des délires d’un confrère. Eric Zemmour n’est pas seulement l’homme qui fournit une doctrine commune et un cadre de références historiques pour l’unification des droites et de l’extrême droite. Il est journaliste. On ne doit jamais l’oublier. Avant de commencer la série de ses ouvrages ethnicistes, il était comme les autres « indépendant, intègre et objectif ». Il est un chroniqueur de RTL. C’est bien son droit et celui de RTL. Deux fois par semaine ! Il n’existe aucune chaine de radio ou de télévision ou l’un des nôtres a ce privilège de parole. Quand on pose la question comment expliquer son succès de vente en librairie, quel journaliste a osé dire que sa présence discourante deux fois par semaine sur une des plus influentes radios du pays est sans doute un puissant appui ? Aucun. La corporation avant tout. Et de fil en aiguille, elle finit par passer à côté de tout. Il peut tout dire. Rien ne lui sera reproché car « il est de la maison ». Imaginez seulement que ce soit Jean-Marie Le Pen qui ait dit qu’il fallait déplacer les musulman de France ! La caste aurait fait le buzz. Mais Zemmour ? Non. Zemmour dit ce qu’il veut. Il est de la corporation.

 

Zemmour pense que les Musulmans français peuvent être déportés

 

Peut-être avez-vous suivi mon débat avec Eric Zemmour, sur RTL le 12 décembre dernier. Je ne vais pas le paraphraser. On peut l’écouter si l’on veut en suivant le lien qui y conduit.  Je sais que le ton beaucoup top vif a indisposé à l’écoute. Mais la technique de Zemmour, en bon journaliste, consiste à couper sans cesse la parole ne fût-ce que par des interjections permanentes telles que citer mon nom sans cesse, ou bien répéter pendant que je parle « mais bien sûr…. mais bien sûr » comme un disque rayé, ce qui rend l’élocution pour lui répondre un tantinet pénible. Surtout quand son confrère de la même chaine de radio, « modérateur » du débat, lui passe les plats et s’avère aussi idéologiquement engagé que lui comme en attestent des phrases comme « vous estimez que la République peut laver tout ça » (les immigrés) ou « ces gens-là » pour parler d’eux et ainsi de suite. La phrase qui résume le mieux ma position par rapport à la conception ethniciste de Zemmour sur la France a été relevée par Raquel Garrido qui en a fait un message bien partagé sur Facebook : « Le fait de devenir constituant forme le peuple lui-même. Contrairement à Éric Zemmour, je ne crois pas que le peuple français se constitue dans le ventre des femmes françaises mais à partir de l'école, de la politique et de la République. Et lorsque le peuple devient constituant, il s'approprie collectivement son avenir en définissant les droits qui sont les siens. Il faut donc, par cet acte-là, en quelque sorte, refonder la France elle-même, l'idéal républicain et le mettre en partage dans toute la population. On est plus intelligents à plusieurs qu'à un seul. Il faut une Assemblée constituante et il faut un pouvoir parlementaire et non pas cette grotesque monarchie présidentielle. » Au moment où je dialoguais avec Eric Zemmour il me manquait une information à son sujet que j’ai reçue depuis. Cette information se trouve dans le journal italien le Corriere della Sera.

 

Voici donc ces quelques lignes qui sont passées inaperçues en dépit de leur contenu explosif. Comme mon sujet ici n’est pas de polémiquer avec les médias pour leurs étranges cécités, je ne dis rien de plus sur cet oubli si curieux. Je donne exactement mes sources pour qu’elles puissent être reprises, sans obligation de me citer, suivant l’usage en vigueur dans ce petit monde. Je me souviens comment les choses se sont passées après que j’ai déterré pour mon discours de l’université d’été du Parti de Gauche l’engagement pris par François Hollande dans un livre avec Edwy Plenel de se soumettre au suffrage universel à mi-mandat. Ici encore, le travail est fait. Il n’y a plus qu’à se servir. Les recherches sont donc inutiles. Les lignes qui suivent sont extraites de la page 19 de l’édition du 30 octobre 2014 du journal italien : Corriere della Sera. On peut trouver le lien ici.

 

Et pour être plus simple encore, je reproduits à présent les propos de Eric Zemmour dans la version italienne de l’entretien avant ma propre traduction. Je les regroupe en deux paquets pour faciliter la lecture. (Merci qui, coco ?). Dans la mesure où je ne suis pas un italianiste, il va de soi que ma traduction peut légitimement être améliorée si quelqu’un remet en cause ce que j’écris. [Les modifications de traductions proposées dans les commentaires sont notées entre crochets.] 

 

Eric Zemmour : « I musulmani hanno un loro codice civile, è il Corano. Vivono tra di loro, nelle periferie. I francesi sono stati costretti ad andarsene».

 

Question: « Lei allora che cosa suggerisce? Deportare cinque milioni di musulmani francesi? »

 

Eric Zemmour : « Lo so, è irrealista, ma la storia è sorprendente. Chi avrebbe detto nel 1940 che un milione di pieds-noirs, ventianni dopo, avrebbero lasciato l’Algeria per rientrare in Francia? O che dopo la guerra 5 o 6 milioni di tedeschi avrebbero lasciato l’Europa centro-orientale dove vivevano da secoli?»

 

Question : « Parla di esodi provocati da tragedie immense ».

 

Eric Zemmour : « Io penso che stiamo andando verso il caos. Questa situazione di popolo nel popolo, di musulmani dentro i francesi, ci porterà al caos e alla guerra civile. Milioni di persone vivono qui, in Francia, e non vogliono vivere alla francese ».

 

Eric Zemmour : « Les musulmans ont leur code civil, c'est le Coran. Ils vivent entre eux, dans les périphéries. Les Français ont été obligés de s'en aller. »

 

Question : « Mais alors que suggérez-vous de faire ? Déporter 5 millions de musulmans français ? »

 

Eric Zemmour : « Je sais, c'est irréaliste mais l'Histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 que un million de pieds-noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d'Algérie pour revenir en France ? Ou bien  qu'après la guerre, 5 ou 6 millions d'Allemands auraient abandonné l'Europe centrale et orientale où ils vivaient depuis des siècles ? »

 

Question : « [Vous parlez d'exodes provoqués par] des tragédies immenses. »

 

Eric Zemmour : « Je pense que nous nous dirigeons vers le chaos. Cette situation d’un peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile. Des millions de personnes [vivent ici], en France, [mais] ne veulent vivre à la française. »

 

(…)

 

Question : Ma che significa vivere alla francese?

 

Eric Zemmour : « Significa dare ai figli nomi francesi, essere monogami, vestirsi alla francese, mangiare alla francese, formaggio per esempio. Scherzare nei caffé, fare la corte alle ragazze. Amare la storia di Francia, sentirsi i depositari di questa storia e volerla continuare, sto citando Ernest Renan. »

 

Question : « Mais que signifie : vivre à la française ? »

 

Zemmour : « Cela signifie donner à ses enfants des prénoms français, être monogame, s’habiller à la française, manger à la française, du fromage par exemple. [Blaguer] au café, faire la cour aux filles. Aimer l’Histoire de France et se sentir dépositaire de cette Histoire et vouloir la continuer, je cite ici Renan. »

 

Question : « Lei punta a fare l’ideologo del Front National?»

 

Eric Zemmour : « No, su certi temi siamo lontani, il Front National per esempio non si è schierato abbastanza contro il matrimonio degli omosessuali, e da un punto di vista sociale ormai è troppo a sinistra. Ma io non mi pongo sul terreno dei partiti, la mia dimensione è quella delle idee. Conduco una guerra culturale, come direbbe Gramsci».

 

Question : « [Avez-vous] l’intention d’être l’idéologue du Front national ? »

 

Eric Zemmour : « Non, sur certains thèmes nous sommes éloignés. Le Front national, par exemple, [n'a pas assez clarifié sa position contre] le mariage homosexuels et, d’un point de vue social, il est [désormais] trop à gauche. Mais je ne me situe pas sur le terrain des partis, mon domaine est celui des idées. Je mène une guerre culturelle, comme le dirait Gramsci. »

 

Les chiffres et les faits. Les délires de Zemmour sur les étrangers

 

Qu’on en finisse ! Il n’y a pas 5 millions d’étrangers en France et encore moins 12 millions, comme il l’affirme. « En octobre 2012, déclare-t-il, l’Insee a relevé qu’il y avait 5 millions d’étrangers en France et que leurs enfants de moins de 4 ans représentent 7 millions. Soit 12 millions au total ». Un tissu de sottises. D’abord parce qu’il ne saurait y avoir « 7 millions d’enfants d’étrangers de moins de 4 ans » pour la raison qu’il n’y a 3 à 4 millions d’enfants de moins de 4 ans en France, quelle que soit leur nationalité ! Quant au reste, Zemmour confond étrangers et immigrés. Cette confusion contient une logique de guerre civile et c’est bien pourquoi son propos est si dangereux. Il n’y a que 3,7 millions d’étrangers en France. Pour parvenir au chiffre de 5 millions, il faut y additionner 2 millions d’immigrés de toute nationalité devenus Français par naturalisation. Ceux-là sont pour lui des Français de papier comme disait l’extrême droite d’avant-guerre et de nos jours. Pour lui, on ne peut pas « devenir Français ». Le moment venu, il faudra donc trier et retirer des cartes d’identités. C’est que fit en son temps le gouvernement collaborateur de Philippe Pétain. Et le tri devra descendre profond dans la masse des français. Car l’INSEE a compté 6,7 millions de « descendants directs d’immigrés ».

 

Encore faut-il préciser ce que cette classification veut dire. Ces descendants directs d’immigrés ne sont pas tous « étrangers », loin s’en faut. En effet, il s’agit d’enfants nés en France, donc qui sont Français ou pourront le devenir à leur majorité. Mais il s’agit aussi d’enfants « dont au moins un parent est immigré » mais dont l’autre parent peut être Français. Au demeurant, même le parent immigré peut être devenu Français ! Evidemment, tout ceci demande le temps de l’explication et de la réflexion. Ça s’énonce moins vite qu’une énormité lancée à la cantonade. Ainsi, quand il claironne : « un tiers des mariages en France sont avec des étrangers, 90 000 sur 270 000 » (RMC). Impossible. Il n’y a qu’environ 200 000 mariages par an ! Et seulement 13% de ceux-ci concernent un étranger. Non, le pays n’est pas « envahi » par les étrangers ! Environ 200 000 étrangers entrent en France chaque année avec un titre de séjour. Et environ 100 000 repartent chaque année. Le solde est donc de cent mille par an. Parmi ces entrants, un tiers sont des étudiants. On leur a rendu la vie impossible ! Faut-il chasser ceux qui ont surmonté épreuves et humiliations ? Cela au moment même où chacun s’accorde pour dire que le nombre des étudiants étrangers présent dans un pays est une garantie pour son avenir scientifique et technique ?

 

Mais revenons à nos 3,7 millions d’étrangers vivant en France en 2011 (INSEE). C’est le même nombre qu’en 1982. Certes, le taux d’immigrés a, lui, augmenté. Mais le classement en immigrés, c’est-à-dire nés étrangers à l’étranger, n’empêche pas qu’une partie soient devenus Français. C’est le cas. Car si le nombre d’immigrés stricto sensu a augmenté de 3 points en un siècle (de 5,7% en 1926 à 8,7% en 2011), le nombre des naturalisations laisse un solde stable d’étranger dans le pays. Environ 100 000 personnes acquièrent la nationalité française chaque année. C’est 0,15% de la population française totale. C’est pourquoi le nombre d’étrangers ne représente toujours que 6% de la population. Le même taux qu’en 1926 ! Comme je l’ai dit il y a 5,4 millions d’immigrés, mais comme il y a eu au moins 1,7 million de naturalisations, il n’y a que 3,7 millions d’étrangers. Non, la France n’est pas « envahie » par des Maghrébins  de religion musulmane. D’abord parce que tous les Maghrébins ne sont pas musulmans et encore moins tous les Africains. Et quand bien même le seraient-ils, qu’il n’y a en toute hypothèse que moins d’un étranger sur trois vivant en France venant du Maghreb. Et de toute façon, parmi les étrangers arrivant chaque année, moins d’un tiers viennent du Maghreb ! En France, il y a autant d’étrangers Européens qu’Africains (40% de chaque) et la première nationalité étrangère représentée l’est par les Portugais. Ils sont 500 000 quand il y 465 000 Algériens. Non, la France n’est pas la 1ère destination des immigrés ! L’Allemagne ou le Royaume-Uni accueillent deux fois plus d’étrangers que la France chaque année. Le pourcentage d’étrangers vivant en France nous place au 80ème rang des pays avec le plus d’étrangers dans le monde. Et au 15ème rang en Europe !

 

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/12/15/zemmour-se-la...

28/10/2014

France/Algérie : Plus de 300 000 visas attribués aux Algériens avant fin 2014

Pour ceux qui se plaignent de l'immigration en France, il serait temps de faire cesser les mensonges,  l'hypocrisie  et le double langage des partis politiques financés par les lobbies, car après avoir été exploités chez eux, la France et le grand capital continuent à exploiter les immigrés en France !

C'est l'état lui-même qui mène sa politique migratoire en accord avec les pays d'origine des candidats à l'immigration.

Voyons qui tire profit de l'immigration en France sous la houlette du gouvernement ! Pour faire monter le racisme, les sionistes s'y connaissent un rayon du reste !

Au fait, on nous a seriné les oreilles on nous montrant une vidéo selon laquelle Hervé Gourdel aurait été décapité en Algérie sans que l'on aurait encore trouvé son corps à ce jour ! C'est quoi la preuve de sa décapitation, juste une vidéo diffusée sur le net ? 

 

France/Algérie : Plus de 300 000 visas attribués aux Algériens avant fin 2014

8-10-2014

 

L'ambassadeur de France en Algérie l'a annoncé hier
Plus de 300 000 visas attribués aux Algériens avant fin 2014

Plus de 300 000 visas délivrés. C'est là un des objectifs que l'ambassade de France en Algérie souhaite atteindre en 2014. Bernard Emié, ambassadeur et haut représentant de France en Algérie, parle d'une croissance significative du nombre de visas attribués aux Algériens, effective, selon lui, depuis l'année dernière. «Le nombre de visas attribués a connu une croissance significative avec 210 000 délivrés en 2013.

La hausse va se poursuivre en 2014 avec probablement plus de 300 000 visas délivrés. 75% des demandes reçoivent une réponse positive dans les trois consulats généraux français en Algérie», a indiqué, en effet, l'ambassadeur de France en Algérie dans un entretien accordé hier à l'agence APS.

Il insiste sur le fait que son pays a «consenti des efforts importants ces dernières années dans trois domaines, pour faciliter toujours davantage la mobilité des personnes». Les domaines en question se rapportent, en premier lieu, au traitement personnalisé des demandes de visa émises par certaines catégories professionnelles telles que les journalistes, les avocats, les médecins ainsi que les employés des institutions et des entreprises.

«Le deuxième progrès important concerne la durée de validité des visas de court séjour. A la demande de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, nous accordons depuis un an un nombre croissant de visas de circulation, qui représentent à présent près de 50% du total des visas attribués, et qui permettent de se rendre régulièrement en France et dans l'espace Schengen sur une période de plusieurs années, sans être obligés de demander un nouveau visa», expliquera encore l'ambassadeur de France en poste à Alger.

Il précise que les services du consulat de France font face à une augmentation très importante des demandes de visas qui est de l'ordre de 35%. «Nous sommes ainsi passés entre l'automne 2013 et le printemps 2014, pour le seul consulat général d'Alger, de 900 à 1200 dossiers traités par jour. J'ai donné instruction pour que nous poursuivions dans ce sens, avec un objectif de 1500 dossiers traités par jour d'ici la fin 2014. L'objectif est simple : permettre davantage d'échanges humains entre nos deux pays pour favoriser nos échanges économiques, culturels et touristiques», a encore indiqué Bernard Emié.

Partenariat : une priorité stratégique

Au sujet des relations bilatérales tissées entre l'Algérie et la France, le diplomate fera savoir que le développement des relations économiques est au cœur de sa mission. «Renforcer notre partenariat est pour nous une priorité stratégique. Nous sommes déjà le deuxième partenaire économique de l'Algérie avec des échanges s'élevant à 10 milliards d'Euros en 2013. Nous sommes le premier investisseur hors hydrocarbures et le premier employeur étranger (…)

 Mon ambition - je ne suis pas sûr d'y parvenir mais j'y travaillerai sans relâche -est que nous redevenions le premier partenaire économique dans tous les domaines», a-t-il déclaré.

Il citera dans le même sillage la réunion du Comité mixte économique algéro-français (Comefa) qui se réunira, dit-il, le 10 novembre prochain à Oran en présence du Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal et des ministres français Laurent Fabius et Emmanuel Macron en charge respectivement des Affaires étrangères et de l'Economie. La tenue de la réunion du Comefa sera aussi l'occasion de procéder à l'inauguration de l'usine de production de véhicules Renault sise à Oued Tlelat, tiendra à confirmer l'ambassadeur de France en poste en Algérie.

Le terrorisme est un ennemi commun

Évoquant par ailleurs la coopération sécuritaire entre l'Algérie et la France, le diplomate français a qualifié «d'étroite et opérationnelle» la coordination entre les deux pays en matière de lutte antiterroriste.

«Le terrorisme est pour la France et l'Algérie un ennemi commun et nous devons lutter ensemble sans relâche contre ce fléau», dira encore Bernard Emié. Il a tenu à rappeler «la qualité de la coopération avec les autorités algériennes qui ont immédiatement mis en œuvre des moyens importants dès l'annonce de l'enlèvement d'Hervé Gourdel et qui se sont engagées après sa mort tragique à tout faire, pour d'une part retrouver le corps de notre compatriote et d'autre part retrouver et punir les auteurs de son assassinat», dira-t-il.

 «Nous sommes reconnaissants à l'Algérie pour les hommes et les moyens qu'elle mobilise et déploie à cet effet», a-t-il insisté. Bernard Emié, pour qui la coopération algéro-française est «intense, confiante, et concerne tous les domaines» n'omettra pas de rappeler dans son entretien accordé à l'APS la deuxième réunion du comité intergouvernemental de haut niveau prévue début décembre à Paris. Cette rencontre sera co-présidée par le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal et son homologue français Manuel Valls, précisera l'ambassadeur de France en Algérie.

 

 

15/10/2014

Mort de Said Bourrarach : quatre hommes jugés aux assises en mars

Il était temps après plus de 4 ans !
Et qui l'on retrouve derrière ? Devinons ? La LDJ !

Mort de Said Bourrarach : quatre hommes jugés aux assises en mars

Publié le Vendredi 10 Oct. 2014, 18h52 | Mis à jour : 19h32

ILLUSTRATION. Quatre hommes, accusés d'avoir provoqué la mort de Said Bourrarach, seront jugés aux assises en mars 2014. AFP/Jean-Sébastien Evrard

Quatre hommes accusés d'avoir provoqué la mort de Said Bourrarach, un vigile de 35 ans, qui s'est noyé dans le canal de l'Ourcq en mars 2010, seront jugés aux assises de Seine-Saint-Denis du 17 au 26 mars, ont annoncé vendredi les avocats des parties.

Les accusés, âgés de 19 à 25 ans à l'époque des faits, sont poursuivis pour «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, avec usage ou menace d'une arme». Ils encourent une peine maximale de 15 ans de réclusion criminelle.

La mort de M. Bourrarach, ce père de famille marocain de 35 ans, musulman non pratiquant et analphabète, qui tentait d'échapper à un groupe de jeunes -de confession juive- qui l'avait pris en chasse avait réveillé un profond sentiment d'injustice dans la communauté musulmanne.

Sur des sites d'information communautaire, l'origine des agresseurs ainsi que leur sympathie supposée pour la Ligue de défense juive (LDJ), suffisait à établir la dimension raciste de son «meurtre».

La très discrète couverture médiatique de son destin tragique -souvent comparée à l'émoi suscité par la mort de Clément Méric ou de Ilan Halimi- a alimenté le sentiment d'une indignation à géométrie variable.

Violences en réunion
 
Après avoir passé quelques mois en détention provisoire, tous les accusés ont été placés sous contrôle judiciaire et comparaîtront libres, a indiqué Me Paul Le Fèvre, avocat de l'un d'eux.

Saïd Bourarach, employé dans un magasin de bricolage à Bobigny (Seine-Saint-Denis), avait été pris à partie le 30 mars 2010 par un client qui voulait entrer après la fermeture pour y acheter un pinceau et de la peinture.

Une altercation avait alors éclaté, l'un des agresseurs s'emparant d'une manivelle à cric tandis que le vigile répliquait avec sa bombe lacrymogène. S'en était suivie une course-poursuite le long du canal entre le vigile et le client, qui avait appelé trois hommes en renfort.

Selon les mis en cause, le vigile se serait noyé après s'être volontairement jeté dans le canal, ce que conteste la famille.

Le renvoi devant les assises a été décidé par un juge d'instruction de Bobigny qui a estimé que les quatre hommes avaient provoqué la noyade du vigile en le soumettant à «un choc émotif» et à une «pression psychologique» telle que ce dernier avait dû, pour échapper à ses assaillants, sauter dans le canal de l'Ourcq où il s'est noyé.

«Il est regrettable que les violences en réunion n'aient pas été retenues car elles ressortent dans tout le dossier», a estimé Me Dominique Cochain, qui représente la famille Bourarach.

Metz : Bavure et acharnements policiers. Un musulman molesté par la police devant sa femme et son fils de 2 ans

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Hier soir sur notre profil Facebook, on nous a signalé le cas d'un musulman qui fait l'objet de bavures et d'acharnements policiers pour avoir eu le courage de faire un acte de civisme envers l'un des siens dont le scooter a été volontairement percuté par la police ! Voici ce qui s'est passé alors qu'il n'avait rien fait. Et après avoir été condamné injustement, hier soir encore, la Police s'est rendue chez lui pour le frapper et lui mettre sur le dos de nouveaux délits pour avoir dénoncé les actes de maltraitance dont il a été la victime. Il a encore été hospitalisé hier soir et nous ne savons toujours pas  s'il est encore en garde-à-vue.

Pendant que la police était devant chez lui, il a demandé de l'aide par le biais de sa page Facebook. Vous avez le message ci-dessous et l'article qui est paru sur le site d'Islam info.

Merci de diffuser cet article largement autour de vous pour que les faits de persécutions exercés sur sa personne soient connus publiquement et qu'une enquête soit ouverte contre les policiers qui s'acharnent sur lui.

La demande d'aide de Anis Oranwood (pseudo).

Anis Oranwood

Bonjour mes amis, a l'heure ou je vous parle, la police est devant chez moi, ils essayent de rentrer pour soit disant des faits d'excès de vitesse, et le policier qui a controler mon ami ma frapper, j'ai pleins de marques au visage. Ils veulent que je les suivent au poste, mais tout le monde sait ce qu'il va se passer. Je n'ai rien à me reprocher, ils essayent de me mettre encore des trucs qui n'existe pas sur le dos. Ma femme, vous contactera si je suis en garde a vue et des suites a donner. Je compte sur vous

Un musulman molesté par la police devant sa femme et son fils de 2 ans

bavure police metz
 

La Redaction I&I 23/09/2014. 

Anis* (le nom a volontairement été modifié), père de famille respectable et chef d’entreprise, a récemment été victime d’une bavure policière à Metz alors qu’il se promenait en famille. Le 29 août 2014 restera à jamais gravé dans la mémoire d’Anis et de ses proches, témoins d’une véritable agression. Trois semaines après, la famille est toujours sous le choc mais a décidé de parler afin que la Communauté connaisse le sort qui a été réservé à Anis pour un simple geste civique. 

Evidemment, il n’est pas question de jeter l’opprobre sur toute la police nationale mais d’alerter le Ministère de l’Intérieur afin que ce dernier prenne les mesures nécessaires pour réparer une faute grave dont les traumatismes resteront à jamais ancrés. De plus en plus de musulmans se plaignent de contrôles à répétition, notamment sur des femmes voilées, de mesures d’exception sur des jeunes ou des religieux. 

En 2014, en France, les citoyens musulmans ont comme tout le monde le droit à la sécurité, au respect et à la dignité. Les récents événements à Trappes, Argenteuil ou encore Lyon ne sont que des marqueurs d’un ras-le-bol général devant tant d’injustice contre une Communauté qui contribue au développement du pays. 

Merci à Anis qui a eu le courage de témoigner malgré les pressions encourues contre lui et sa famille. La médiatisation des discriminations est un premier pas vers le respect. La lutte pour les droits des musulmans en France ne fait que commencer.

“Voici la vérité sur ce qui s’est passé lors de mon agression, avec ma femme et un de mes fils de 2 ans et demi, voici une copie des courriers que j’ai envoyés à différents ministères, ceci est la pure vérité.

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Un jeune en scooter percuté par la police

Les faits : Le 29 août 2014 entre 19h30 et 20h, je me trouve avec ma conjointe, ainsi que notre plus jeune fils de 2 ans et demi, sur Metz-borny, pour aller acheter de la viande à la boucherie. Une fois cela fait, nous remontons dans notre véhicule, je prends le volant, et là j’aperçois un véhicule de police qui fonce sur un jeune en scooter qui n’avait pas de casque et que je connaissais. J’arrive sur les lieux de l’accident, je constate que la police a percuté le jeune sur le coté, ce qui a éjecté le jeune du scooter. Les policiers se concertent et au bout de quelques secondes, ils se sont approchés de la victime qui me demande de filmer, ce que ma conjointe fait. Au bout de quelques secondes, je reprends le téléphone pour filmer les débris du scooter et le scénic de la police endommagé.

Je parle avec la victime qui me dit que la police lui est rentrée dedans exprès et me demande de continuer à filmer. Un policier s’approche de moi, et me dit calmement “il ne faut pas filmer s’il-vous-plaît, il faut quitter les lieux”. Je lui réponds que je ne filme pas la police et je commence à m’avancer vers mon véhicule, pendant ce temps des policiers de la BAC me montrent du doigt à d’autres collègues. Là j’aperçois un véhicule de police garé juste à ma hauteur sur le trottoir d’en face. J’aperçois 2 policiers armés qui se font des signes de la tête envers moi, comme s’ils se disaient “c’est lui”. Un des deux policiers se dirige vers l’accident, tandis que le premier arrête de marcher en me fixant et il me dit:

“- Dégage de la, tu n’as rien à foutre là, b***.

- Pourquoi tu me parles comme ça trimard (une personne qui connait rien à la vie), ai-je répondu.

- C’est bien beau de se la péter en BMW, j’aimerais bien savoir ce que tu fais comme boulot.

- T’inquiètes pas pour moi, je ne suis ni trafiquant, ni dealeur, ni braqueur, je travaille légalement, je possède 2 sociétés, si tu travailles pour 1200€ c’est ton problème pas le mien”.

Et là, il se met à la hauteur de mon véhicule car lui est debout et moi assis dans le véhicule, me regarde et me dit c’est toi le meilleur en mettant son pouce en l’air.

 bavure gaz metz

Mon agression

Je démarre, j’avance normalement, rien ne se passe derrière moi, puis j’arrive à un 2ème feu rouge. Tout à coup, nous entendons un gros coup de frein à main, on aperçoit un véhicule de police avec les gyrophares qui a du mal à s’arrêter et qui est à deux doigt de taper le véhicule devant nous. D’un coup on voit trois policiers armés, flash-ball, arme de pointe, gazeuse à la main. L’un des policiers sort côté passager avant avec une vraie arme de style de petite calibre automatique. Ce dernier met en joue ma femme, mon fils et moi.

Je précise que j’avais les mains en l’air, je disais “doucement, j’ai mon fils qui est dans la voiture, doucement je vais descendre, doucement je vais descendre” quand le policier dit à son collègue “gaze le par la fenêtre ce bâtard”. Son collègue s’approche de mon véhicule à ma hauteur, tend sa main, en sachant qu’il a vu et entendu mon fils de 2 ans et demi, hurler de peur, il continue à avancer sa main au niveau de ma vitre qui était entrouverte. J’ai eu le réflexe de fermer la fenêtre pour protéger mon fils de la gazeuse.

Le policier me redit, arme au poing “descend ou je vais t’allumer”. Il repointe en joue ma conjointe, je regarde sur ma gauche et là je ne vois aucun policier au niveau de ma portière. Je décide de descendre vite avec les mains en l’air, en lui disant “j’ai pas d’arme, j’ai pas d’arme”. Les 2 policiers se jettent sur moi, l’un deux me fait un croche pied, je tombe sur la tête, l’autre saute sur mon dos, et me donne plusieurs coups sur la tête avec le bout de la gazeuse.

Pendant que l’autre me met des coups sur les hanches. Ils disaient “sale chien t’aime bien filmer la police” pendant que j’entendais ma conjointe et mon fils hurler. Je dis à ma conjointe de filmer. Un des trois policiers se relève, un autre s’approche, me tient au sol, tout en m’étouffant avec son genou et en me mettant des coups de poing dans la tête. Il dit a son collègue “gaze la cette p***, arrache lui le téléphone” en parlant de ma conjointe. Ma conjointe commence à descendre du véhicule en filmant et le policier qui s’était relevé pousse plusieurs fois violemment la portière contre ma conjointe qui est complètement écrasée et qui n’arrive pas à s’extraire. Il a même essayé de lui prendre son téléphone. Mais voyant qu’il n’y arrivait pas, il lui a tiré les cheveux.

Ma femme criait “aidez nous, aidez nous”. A ce moment là, il s’est écarté. Ma conjointe fait le tour du véhicule, et filme ce qu’ils étaient en train de me faire. Un policier la repousse muni de son flash-ball et lui dit “occupe toi de ton gosse”, ce qui prouve bien qu’ils étaient au courant qu’il y avait un enfant dans le véhicule.

Pendant que j’étais au sol menotté, il m’a retourné sur le dos, en me tirant très fort sur mes poignées, et me disait “tes poignées je vais te les briser sale fils de p***, je vais te crever”. D’ailleurs dans la vidéo on voit qu’il essaye de me tuer en m’étranglant devant les yeux de mon fils. Il me ramène au niveau de leur véhicule, un policier m’écrase contre la voiture, il décide de me faire monter de l’autre côté du véhicule. Lui et son collègue me tenaient tellement fort en me menaçant que j’ai cru mourir. Je sentais que quelque chose allait m’arriver, je le voyais dans ses yeux, il ne savait plus ce qu’il faisait. Tellement il me soulevait haut par les bras, j’avais la tête vers le bas et les mains vers le haut en arrière, j’avais une douleur atroce, je croyais que j’avais mes épaules brisées.

En voyant, qu’il n’arrivait pas à me mettre dans leur voiture, il me prend par le cou en arrière en serrant avec ses 2 bras. Je pousse avec mes deux jambes, toujours menotté et je crie “je vais mourir, je vais mourir”. Il se couche sur le capot de ma voiture, tout en me serrant au cou de toute sa force avec ses deux bras. Il m’a tenu avec une main par la gorge et avec la deuxième main, il essayait de me décrocher la gorge.

Il dit à son collègue “gaze le”. Celui-ci approche avec la gazeuse et me gaze en plein visage et de près. J’ai avalé tout le produit, je ne respirais plus. Pendant ce gazage, un policier continuait à me tirer sur le cou en me disant tout en grinçant des dents “je vais te crever”.

Je commence à perdre connaissance, car il m’appuie trop sur le cou, mais ça ne l’empêche pas de me jeter dans le véhicule. Je me retrouve dans le véhicule, au moment où le claquement des portes retenti je reprends mes esprits. Je sens un poids sur moi, c’était un des policiers qui s’était assis sur moi. Je dis “svp, enlevez vous je ne respire plus”. Il me dit “tu n’as qu’à pas respirer, crève sale chien”. Le policier à l’avant du véhicule se retourne et me dit “crève, crève”, en me donnant plusieurs coups de poing sur la tête, et il redit à son collègue d’appuyer fort sur ma tête, ce qu’il a fait. Je garde des séquelles encore aujourd’hui.

 bavure metz 13

L’arrivée au commissariat

Nous arrivons au commissariat, les coups continuent à pleuvoir ainsi que les menaces de mort. Un policier descend du véhicule et m’éjecte du véhicule en me tirant violemment par le pied, entraînant ma tête contre la carrosserie et ensuite par terre. Il me soulève par les pieds et par les poignées, me monte dans le bureau. Un de ses collègues veut me mettre assis sur une chaise, mais le policier crie “non, non, non, jetez le par terre ce chien”. Il me pousse violemment par terre, ma tête cogne le mur, il me dit “tu vas crever, je vais *** ta mère ***”.

Il me frappe violemment au visage, me marche sur la cuisse, ensuite il s’éloigne vers la porte pour parler avec ses collègues. J’essaye de me relever doucement sur mes genoux en pleurant. Je l’insulte et lui dis qu’il va payer pour le mal qu’il me fait que le bon Dieu existe. Il me répond en se moquant “c’est moi dieu”. Je lui réponds “toi t’es qu’une m***”. Il devient tout rouge, se dirige vers moi, me prend au cou, me claque la tête contre le meuble. Ma tête saigne, il me jette par terre, je perds connaissance, le sang gicle partout du dessus de ma tête.

J’entends son collègue dire qu’il y a du sang partout et qu’il faut m’emmener à l’hôpital, mais le policier refuse. Il me tire par les poignées, en me disant de me lever “fais pas semblant”, alors que je voyais des étoiles et priais Dieu.

Le policier continue toujours à me tirer, et appuie avec ses doigts sur mon cou pour voir si je respirais. Il dit à son collègue “c’est bon il respire, il fait semblant”. Je l’insulte de nouveau alors il me met la semelle de sa chaussure sur le visage, appuie fortement avec ses chaussures de sécurité, en me disant “tu veux pas crever sale fils de p***”. J’en ai gardé des traces sur le visage.

D’un coup, je reprends très vite mes esprits et je crache sur sa jambe. Pour se venger, il a soulevé son pied pour me donner un coup et écraser ma tête. Je perds connaissance une nouvelle fois. D’un coup je me réveille, de l’eau coule sur moi. Le policier insiste sur le fait que je joue la comédie. J’essaye de me relever sans aide de la part d’aucun policier, car ils étaient tous occupés à rigoler.

Un de ses collègues lui dit d’appeler les pompiers, qu’ils risquaient d’avoir des problèmes. Le policier qui me malmenait a estimé qu’une trousse de secours ferait l’affaire. En entendant ces mots, j’ai exigé d’aller à l’hôpital pour me faire soigner et voir mon avocat. Le policier me répond que l’avocat c’est plus tard, et que pour l’hôpital c’est trop facile, que j’allais rester là comme un chien. Je lui dit qu’il ne m’impressionne pas et qu’il devrait voir qu’avec tous les coups que j’ai reçu, je résiste encore. Il me répond “t’inquiètes pas dans les geôles, ça sera ta fête”. Je lui réponds “j’espère pour toi que je serai menotté”.

 bavure metz 12

Les pompiers arrivent au commissariat

J’aperçois 3 policiers de la BAC qui passent dans le couloir, l’un d’eux leur a dit “c’est bien les gars, il faut le n***celui la”, en me pointant du doigt. Puis, au bout de plusieurs heures, les pompiers arrivent pour me soigner. Tout de suite, le policier se jette sur un des pompiers et lui parle à part. Quand le pompier est revenu vers moi, il avait un comportement bizarre. Ce pompier inspecte les blessures. Il constate l’état de mes lésions sur le crane, et informe les policiers qu’il faut que je sois emmené tout de suite à l’hôpital. Le policier insiste pour que je reste en allant jusqu’à proférer des gros mots.

Le pompier dit au policier qu’il faut qu’il y ait un véhicule de police qui nous accompagne. Le policier ne voulait pas s’en charger. Tout d’un coup, un nouveau policier est venu dans le bureau et a entendu le problème. Or, aucun véhicule n’était disponible. Donc le pompier propose de faire signer une décharge. Un des policiers prend la parole et dit “on ne peut pas faire ça, on n’a pas le droit, on va se faire allumer par le chef”.

Je faisais semblant de ne pas entendre, j’étais toujours un peu dans les vapes mais j’entendais tous. Finalement, ce sont des collègues du policier qui a refusé de m’escorter et a préféré rester dans son bureau, qui ont préparé le rapport avec soi-disant : outrage, menace de mort, refus de se soumettre au teste d’alcoolémie et de stupéfiant, … la totale, tout cela pendant que j’étais en train d’agoniser dans mon sang.

 bavure metz 11

On se rend à l’hôpital… Enfin !

Nous nous rendons à l’hôpital tranquillement. Je vomissais dans la camionnette des pompiers. Une fois arrivés à l’hôpital, deux infirmières très gentilles et un autre infirmier me prennent en charge, me demandent ce qui s’est passer. Je leur raconte, et tout de suite un policier rentre et leur dit de faire attention, que je suis dangereux.

Une des infirmières lui répond de ne pas s’inquiéter et ferme la porte. Elle m’a dit que là j’étais en sécurité et qu’ils allaient faire un rapport sur les blessures. J’ai vu le médecin qui a regardé mes blessures, il me demande comment j’ai fait ça, je lui raconte, il commence à me soigner, tout en me parlant gentiment. Un des policiers l’appelle, lui parle, le médecin revient, et tout d’un coup il a un comportement bizarre. Il termine de me soigner, et signe le papier comme quoi je suis apte à la garde à vue malgré toutes mes blessures.

 bavure metz 2

Nouveau départ pour le commissariat

On repart au commissariat. Une nouvelle équipe me prend en charge. Les policiers me font souffler dans le ballon, le taux est de zéro. Il me demande si je veux être auditionné maintenant ou après avec mon avocat, car pour l’instant celui-ci ne répond pas au téléphone. Il m’explique les faits qui me sont reprochés : outrage, rébellion, menace de mort, et refus de se soumettre aux dépistages d’alcoolémie et de stupéfiant. Je réponds que je n’ai rien fait de tout cela et que s’il n’y a pas d’avocat, pas d’audition. Le policier me répond “assis toi, calme toi, on va discuter calmement”.

Je commence à m’énerver en lui disant de me descendre dans les geôles, c’est moi la victime dans l’affaire ce n’est pas eux. Je lui dis “maintenant, tu me descends dans les geôles”. Il m’a répondu par l’affirmative.

Une fois dans la geôle, [...] j’ai réussi à dormir quelques heures, pour récupérer des forces. Au bout de ces quelques heures, l’odeur d’urine était tellement devenue insoutenable, que je n’arrivais plus à respirer, ça me brulait au visage, on dirait qu’il n’y avait plus d’aération dans cette geôle. Plus d’air ! Je demande qu’on me change de geôle ou qu’on me donne une serpillière. Cependant, la geôlière refuse.

Je commence à taper très fort sur la porte avec ma main, une fois que j’ai commencé à me taper la tête contre la porte et que mes agrafes se sont détachées, j’ai commencé à saigner de nouveau, elle a constaté et a appelé son supérieur. Le brigadier est venu et m’a demandé de rester tranquille sinon il me mettrait un casque sur la tête.

Je lui répond que je ne veux pas de problème, je veux juste dormir, changer de cellule, ou une serpillère je la lave. Tout d’un coup, il me dit “ok, pas de problème”, je lui réponds “merci chef”. Il me dit “attend j’arrive, je vais te changer de geôle”. Il parle avec la geôlière, ainsi qu’avec d’autres policiers, repart dans un bureau, pendant de longues minutes, et reviens me voir, et me dit finalement pour la cellule d’à côté que ce n’est pas possible. 

De nouveau à l’hôpital

[...] Mes blessures à la tête saignent de nouveau très fort. Je suis conduit à l’hôpital.  [...] Une dispute éclate entre moi et la policière qui m’a accompagné car elle se moquait de moi. Voyant que je ne me laissais pas insulter sans rien dire, elle demande une prise de sang pour détecter des stupéfiants. Le médecin préfère attendre que les soins soient finis ce qui agace la policière.[...]

Je demande d’être seul avec le docteur. Il leur a demandé gentiment de sortir, et la policière lui a répondu “vous prenez la responsabilité s’il arrive quelque chose”. Elle essaye de me faire passer pour un criminel ou pour un fou peut être. Le médecin les fait se diriger vers la porte, et là elle dit “je dois partir, il faut que vous me signez le papier comme quoi vous avez refusé la prise de sang”. Je lui dis que je n’ai pas refusé, que je le ferais une fois que mes blessures seront soignées. Elle me dit “c’est maintenant ou rien”. Je lui dis de partir.

Elle fait signer le papier au médecin, il ne savait plus quoi répondre. Une nouvelle équipe arrive et tout se passe bien, le médecin part avec les autres policiers pour discuter pendant que j’attendais avec la nouvelle équipe. J’espérais qu’ils ne seront pas pareils. Bonne surprise, ils me parlent, me remontent le moral, me ramènent de l’eau à boire, me proposent si je veux un café.  Je leur raconte ce que j’ai subi. L’un prend une chaise, s’assoit à côté de moi et me tient la main en me disant de ne pas m’inquiéter “on va faire attention à toi cette nuit dans les geôles car j’ai un ancien collègue à nous, qui patrouillait avec nous, et ce soir, il est de garde des geôles, donc ne t’inquiètes pas, il est super gentil, il veillera sur toi et te mettra dans une cellule propre”.

Le médecin revient, il termine de me soigner mes blessures. En disant de faire attention à moi et à mes agrafes, il donne le papier m’attestant apte pour la garde à vue, mais pas de scanner pour la tête rien, c’est comme si on l’avait houspillé pour qu’il se dépêche.

 anis message

Et encore le commissariat…

Je repars avec les policiers très gentils qui me remontent le moral dans la voiture. Une fois arrivés dans les geôles, ces derniers ont tout de suite dit au geôlier de me changer de cellule, car l’autre est infecte.

Une fois dans ma nouvelle cellule, je remercie les policiers et le geôlier. Je m’endors enfin tranquillement avec mes douleurs et ma fatigue, c’était seulement ce que je voulais.

Le lendemain, ils viennent me chercher dans la cellule et me disent “audition”. Je remonte dans le bureau, ils me posent quelques questions et je ne comprends plus rien. Il me dit :

” T’as voulu écraser mon collègue avec ta voiture.

- Non, répondis-je, c’est pas vrai, j’ai une vidéo qui prouve le contraire.

- Elle est où cette vidéo ?

- Quelque part.

Il poursuit en me posant pleins de questions. Je demande mon avocat. Il m’affirme que celui-ci ne répond pas, il serait en vacances. Je lui dis d’appeler ma femme, qu’elle me trouvera un avocat. Il me répond qu’il n’a pas que ça à faire. Je dis que dans ce cas, je fais ma déposition chez le procureur et je lui demande de me descendre dans les geôles. Il me descend dans les geôles, il me dit qu’il appelle le procureur et qu’on va voir s’il prolonge ma garde à vue ou pas.

Il me met dans la geôle, et surprise, un nouveau geôlier, très gentil. [...] Je lui parle de mon problème d’avocat, il m’a conseillé de prendre un avocat commis d’office, dans la situation dans laquelle il faut en prendre un vite.

Le soir même, l’avocate commise d’office arrive, me parle 5 minutes et m’explique que demain, je serai déféré au parquet.

Le rendez-vous au tribunal

Le lendemain, au tribunal, surprise, le procureur demande mon maintien en détention, et que les faits qui me sont rapprochés sont outrage, rébellion et menace de mort sur 6 policiers. Je tombe de haut. Je commence à lui expliquer en larmes que je n’ai rien fait et qu’il y a une erreur, il m’a répondu par la négative. J’ai affirmé qu’il y avait des vidéos et des témoins, mais il n’a rien voulu savoir.

Je monte chez la juge des libertés, je lui explique tout de A à Z, qu’il y a une erreur, je lui ai dit de bien faire son enquête et qu’elle verra que je suis innocent. Mon avocate a bien expliqué la situation, comme quoi c’était de la jalousie. Une fois les discours finis, nous avons attendu dans le couloir qu’elle délibère pendant de longues minutes.

La greffière vient me chercher avec mon avocate, et là, surprise, la juge me maintient en détention provisoire, pour le lendemain au tribunal quand je serai jugé pour les faits qui me sont reprochés. Donc une nuit, à la maison d’arrêt de Metz queuleu, qui se passe sans problème.

Le lendemain, comparution immédiate au tribunal. De nouveau surprise, j’écope de 6 mois de prison dont 3 mois avec sursis et 2 ans de mise à l’épreuve, ainsi que des dommages et intérêt que je dois verser au policier.

Fin du témoignage.

Anis vit depuis dans la crainte d’une nouvelle bavure comme il l’écrit sur sa page Facebook. Les agents présents ce jour doivent être sanctionnés sévèrement sous peine d’entacher un peu plus l’uniforme de la police. Bernard Cazeneuve et le Préfet ont le devoir de recevoir cette famille sous le choc devant tant de violence. L’Etat doit agir rapidement afin que musulmans, jeunes des quartiers ou encore femmes voilées retrouvent confiance dans le rôle de la police nationale.

Ligue de Défense Judiciaire des Musulmans, une association ayant pour objet la lutte judiciaire contre les actes islamophobes

Comme les actes antisémites contre les arabes se multiplient en France, nous vous recommandons la Ligue de Défense Judiciaire des Musulmans, une association ayant pour objet la lutte judiciaire contre les actes islamophobes.

Leur profil Facebook ci-dessous, leur site est actuellement indisponible.

http://www.ldjm.org/

Ligue de Défense Judiciaire des Musulmans, une association ayant pour objet la lutte judiciaire contre les actes islamophobes

 

https://www.facebook.com/LigueDeDefenseJudiciaireDesMusul...

Le livre qui a été écrit par Karim Achoui, président fondateur de la Ligue.

 

Musulmans, quels sont vos droits ?
101 réponses pratiques aux questions que vous vous posez

http://livre.fnac.com/a7399872/Karim-Achoui-Musulmans-que...