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15/10/2014

A l’université comme ailleurs, non à l’islamophobie !

Voilà comment, ils entendent alimenter le racisme en France et en Europe pour créer des guerres civiles et provoquer le soi-disant chocs des civilisations et des cultures !

"L’hystérie antimusulmane entretenue par le gouvernement n’a pas d’autres fonctions que de créer un rideau de fumée masquant son incompétence face à la crise économique. Il est plus facile de s’attaquer à l’Islam qu’à la finance… Le musulman est appelé à jouer une fois de plus les boucs émissaires et il excelle d’autant plus dans ce rôle qu’il en cumule toutes les qualités : fragile, visible et isolé. Tactique usée jusqu’à la corde mais toujours efficace pour masquer les vraies responsabilités qui sont avant tout celles des exploiteurs des peuples et des fauteurs de guerre : le racisme reste le meilleur moyen pour les maîtres de communier avec leurs serviteurs."

A l’université comme ailleurs, non à l’islamophobie !

 Un professeur de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence a désapprouvé publiquement durant un cours le port du voile par une de ses étudiantes. Violemment prise à partie par l’enseignant qui l’a accusée d’être un «cheval de Troie du salafisme», la jeune fille a alors quitté l’amphithéâtre accompagnée d’une bonne moitié des étudiants présents. Cet incident montre par l’absurde les ravages que peuvent produire dans la société française les campagnes islamophobes à répétition. Musulmans de France sommés de se désolidariser des djihadistes égorgeurs de chrétiens (comme si l’appartenance religieuse créait une solidarité de fait), campagnes incessantes contre le port de signes religieux assimilé à une atteinte contre la sacro-sainte laïcité, racisme au plus haut sommet de l’État… l’Islam ne quitte pas le viseur du gouvernement et de ses agents. Mais à qui profite donc le crime ?

Pas de répit pour les musulmans : après la loi de 2004 interdisant le port de signes religieux ostensibles à l’école, celle de 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public, la circulaire Chatel qui interdit aux mères de porter le voile lors d’accompagements de sorties scolaires encore en vigueur, la loi anti-nounous voilées à domicile : le  rapport du 9 août 2013 du Haut comité à l’intégration (HCI) qui «proscrit le port de signe ostensible et ostentatoire d’appartenance à une religion quelle qu’elle soit» à l’Université. C’est sur ce dernier que s’est basé l’enseignant pour humilier son étudiante. Précisons tout de même que la loi de 2004 qui interdit le port de signes religieux à l’école ne s’applique pas aux établissements d’études supérieures et que celle proscrivant le port du voile à l’Université n’est pas (encore) votée. L’Observatoire contre l’Islamophobie, rappelait même que « la liberté d’expression reconnaît aux étudiants — par l’article 50 de la loi du 26 janvier 1984 — le droit d’exprimer leurs convictions religieuses à l’intérieur des universités », à condition toutefois d’éviter le prosélytisme.

Mais le mal est déjà fait. Ces campagnes à répétition ont hissé le port du voile au rang d’un vrai problème de sécurité intérieure. Et puisque cette question monopolise à ce point les medias et les politiques, comment ne pas penser qu’elle pose problème ? Rien de plus facile que de réactiver les vieux réflexes coloniaux toujours vivaces dans notre société.

Le musulman n’est pas seulement considéré comme une menace pour la République, il est aussi traité comme un paria. Réduisant toujours plus le champ des espaces publics dans lesquels le port du voile reste autorisé, les textes, lois ou circulaires promulgués depuis 10 ans ont pour effet de créer deux types de citoyens : ceux qui ont le droit d’exprimer publiquement leur appartenance religieuse (les juifs, les catholiques et les protestants) et les autres (les musulmans) sommés de se plier aux lois de la République (dont les prétendues « racines judéo-chrétiennes » sont régulièrement rappelées dans les discours des élites politiques) qui leur interdisent tout signe religieux ostentatoire. Ces lois de Nuremberg des temps modernes se servent de la laïcité comme outil de stigmatisation des musulmans. Dès lors, comment s’étonner que le port du voile puisse devenir pour certain(e)s une revendication identitaire ?

L’hystérie antimusulmane entretenue par le gouvernement n’a pas d’autres fonctions que de créer un rideau de fumée masquant son incompétence face à la crise économique. Il est plus facile de s’attaquer à l’Islam qu’à la finance… Le musulman est appelé à jouer une fois de plus les boucs émissaires et il excelle d’autant plus dans ce rôle qu’il en cumule toutes les qualités : fragile, visible et isolé. Tactique usée jusqu’à la corde mais toujours efficace pour masquer les vraies responsabilités qui sont avant tout celles des exploiteurs des peuples et des fauteurs de guerre : le racisme reste le meilleur moyen pour les maîtres de communier avec leurs serviteurs.

http://bourgoinblog.wordpress.com/

31/07/2014

Monsieur Netanyahu est antisémite !

Pour remettre l'histoire et les pendules à l'heure avec "l'antisémitisme", l'arme de dissuasion manifeste aux recherches historiques  !

Monsieur Netanyahu est antisémite ! Rudi Barnet

 29 mai 2014

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A force d'être matraquées dans les medias, certaines absurdités finissent par être prises pour vérités incontestables. Tant que ces fables ou chimères restent sans réelle conséquence sur la vie des humains, elles ne sont que dérisoires... Après tout, il existe bien des adorateurs du soleil, de la vache ou du concombre. C'est seulement quand elles sont utilisées comme arme pour opprimer ou exclure, qu'il est salutaire, indispensable même, de les débusquer et de les dénoncer sans relâche... Quitte à susciter, dans le cas présent, la haine de l'extrême-droite sioniste.

De l'antijudaïsme à l'antisémitisme

 C'est vers la fin du XIXème siècle que le mot "antisémitisme", désignant la haine des Juifs, fait son apparition en Allemagne sous la plume d'un certain Wilhem Marr, un polémiste qui ne s'attendait sans doute pas à ce que sa "création" devienne aussi célèbre. Jusque là, c'est le terme "antijudaïsme" qui était utilisé pour désigner ceux qui attaquaient la religion et la culture juive. Avec ce nouveau qualificatif, Marr décida donc, en bon raciste qu'il était, de ne faire aucune distinction entre religion, culture et origine ethnique. Il décrétait ainsi que les citoyens juifs, quelles que soient leurs nationalités, constituaient un peuple, une race "sémite". Ce qui est "marrant" (calembour assez débile, je le concède) c'est que ce terme qui voulait stigmatiser, insulter, la population juive s'est complètement retourné contre son auteur et désigne aujourd'hui une catégorie de racistes.

Peuple juif ?

A cette époque beaucoup croyaient encore dur comme fer aux légendes bibliques, à l'arche de Noé sauvant tous les animaux et plantes du monde, à la Mer Rouge s'ouvrant pour laisser passer les Hébreux, à la "Diaspora" obligeant les Juifs à une errance de plusieurs siècles à travers l'Europe et l'Afrique... etc. La confusion entre les faits historiques et les récits mythiques était souvent totale. Elle est loin d'avoir disparu.

 Durant le XXème siècle, les scientifiques ont fait des découvertes assez gênantes, tant pour les amis de ce Marr que pour les inconditionnels d'une race "élue". Les historiens modernes notamment, la plupart de nationalité israélienne, ont révélé que si on peut parler du "peuple juif" comme on parle du "peuple chrétien" ou du "peuple musulman", il n'y a pas, ethniquement parlant, de peuple juif. i Leurs recherches ont abouti au constat qu'il n'existe pas de lien biologique ou généalogique entre un quelconque citoyen de religion ou de culture juive, vivant ou non en Israël, avec cette terre du Moyen Orient. Seuls quelques 10.000 Israéliens autochtones, adeptes du judaïsme, descendants de ceux qui vivaient là bien avant l'ère chrétienne – ils s'agit très probablement de Palestiniens qui ne se sont pas convertis à la religion musulmane dans les années 700 ou, plus tard, au christianisme – peuvent revendiquer une appartenance ancestrale à cette terre. ii Ainsi, un dogme fondateur de l'idéologie sioniste – "C'est notre pays de toute éternité et nous y retournons" – se révèle inventé, fabriqué.

Cette information ne fait évidemment pas l'affaire des partisans de Netanyahu qui tentent de faire taire ceux qui osent la diffuser : "Mensonges ! Antisémites ! Juifs, honteux d'eux-mêmes !" Mais l'anathème ne peut pas grand' chose face à l'Histoire et tant pis pour ceux qui recherchent vainement leurs ancêtres au Moyen-Orient. Inutile de gaspiller votre temps, Messieurs et Mesdames les Sionistes ! Comme ceux de vos dirigeants, vous les trouverez en Lituanie (Netanyahu et Barak), en Pologne (Ben Gourion et Livni), en Russie (Olmert), aux Etats-Unis (Bennett), en Ukraine (Meir), en Bielorussie (Peres, Begin et Shamir), en Moldavie (Liebermann)...etc.Toutefois votre recherche risque d'être assez longue et compliquée, vu que plus de soixante générations, au minimum, vous séparent de votre premier aïeul converti à la religion hébraïque. Les branches de l'arbre généalogique de l'absurdité vous attendent !

Et la Diaspora ?

Le régime israélien a, évidemment, fait des pieds et des mains pour que ces découvertes historiques soient occultées, appliquant la bonne vieille recette de "Si le message te déplaît, cloue le bec au messager !"Une révélation a notamment fait hurler : celle qui dévoile qu'il n'y a jamais eu de "Diaspora" après la "Grande Révolte" du Ier siècle. Elle repose sur au moins deux bases historiques reconnues. D'une part, Rome n'expulsait pas les populations des pays conquis mais privilégiait toujours l'exploitation sur place de ses habitants... Plus rentable ! D'autre part, aucun historien de l'époque romaine – le principal, Flavius Josèphe était de religion juive – n'a jamais fait mention d'une quelconque "Diaspora du peuple juif". iii

Hé oui ! Une légende de plus... s'ajoutant à tant d'autres récits du "Nouveau Testament" accueillis comme vérités historiques par les fidèles croyants. Le peuple de l'époque biblique n'a jamais été chassé par les Romains et Israël est donc bien un pays de colons, européens pour l'essentiel, dont les premiers sont arrivés au début du XXème siècle. Assurément, et une fois de plus, ce constat ne fait pas l'affaire des inconditionnels du "peuple élu retournant dans son foyer ancestral". Ils ne manqueront pas, comme d'habitude, de pousser des cris d'orfraie, mais la réalité est là, têtue : les citoyens juifs, d'Israël ou d'ailleurs, descendent presque tous de populations (Allemands, Russes, Français, Ethiopiens, Marocains, Grecs, Polonais...) converties par des "missionnaires" venus de la lointaine Palestine bien avant les débuts de l'ère chrétienne. iv

... Jusqu'en Chine

Ce sont ces communautés juives "indigènes" implantées de l'Espagne à l'Oural, du Maroc à l'Ethiopie et même de la Turquie au Japon ven passant par l'Inde et la Chine vi, qui seront réprimées durant des siècles, par les pouvoirs politiques et religieux, principalement en Occident et en particulier par l'Eglise catholique. Elles seront méprisées, confinées dans des ghettos,vii serviront d'exutoire aux problèmes sociaux ou politiques, subiront les pogroms... Jusqu'à l'abominable génocide perpétré par les nazis et leurs complices. Ces concitoyens juifs, qu'ils soient d'Europe, d'Asie ou d'Afrique sont nos frères humains, comme ceux de toutes les religions, mais vouloir en faire un peuple particulier, surtout un "peuple élu", est une aberration raciste. Comme le confirme d'ailleurs Israël Bartal (Doyen de la Faculté de Lettres de l’Université Hébraïque de Jérusalem) "Aucun historien du mouvement national juif n’a jamais réellement cru que les origines des juifs étaient ethniquement et biologiquement “pures.viii

Malgré l'évidence, Netanyahu continue de marteler ce mensonge de "l'ethnie juive" et, avec l'aide de ses propagandistes, à tenter de manipuler les membres des communautés juives à travers le monde. Combien de concitoyens de religion et/ou de culture judaïque, pourtant progressistes opposés à la politique criminelle du régime israélien, solidaires de la cause palestinienne et militants des droits humains, conservent encore certains réflexes communautaristes. Bien que les preuves historiques de l'absence de racines biologiques ou ethniques au Moyen-Orient sont établies, malgré le constat que seule la religion hébraïque et la culture yiddish ou séfarade sont le ciment de leur communauté, il gardent parfois une sorte de relation d'ordre pathologique avec l'Etat Israël et continuent de parler de ce pays comme d'une sorte de "patrie" et de leur "peuple". Ils parviennent difficilement à voir ce régime dans sa simple réalité : un Etat criminel et le Sionisme qui y est proclamé, une idéologie fasciste. ix Il est probable que, tant que les progressistes, tous les progressistes, ne dénonceront pas clairement et journellement les crimes de ce régime, Israël continuera d'étendre ses conquêtes et développer son oppression.

Peuple sémite ?

Que dit le dictionnaire ? ... Que le terme sémite désigne une personne originaire d’Asie occidentale et qui parle une langue apparentée, telle l’arabe, l’araméen (la langue parlée à l'époque du Christ) ou l’hébreu. Concernant la Palestine, est donc Sémite celui ou celle qui est, à la fois, originaire de cette région et parle une langue sémitique. C'est le cas de toute la population palestinienne et des quelques 10.000 autochtones de religion juive qui vivent dans cette région... Mais ce n'est pas le cas des nuées d'émigrés occidentaux qui l'ont colonisée. Il est donc assez absurde de traiter d'antisémite un opposant palestinien à la politique israélienne et tout aussi ridicule de lancer cette injure à la tête de ceux qui soutiennent leur combat pour le droit et la justice. N'en reste pas moins que toute injure faite à un concitoyen pour son appartenance à la culture et/ou à la religion hébraïque est ignoble, inacceptable pour tout humain respectueux des autres, et que ses auteurs doivent être condamnés pour racisme... Et pour crétinisme.

Mais alors... le sang juif ?

Hé oui ! Encore un canard ! Les biologistes sont d'accord : pas plus de "sang juif" que de sang catholique, bouddhiste ou communiste. Ridicule donc de vouloir déterminer la "judéité"biologique d'un individu puisqu'il n'existe tout simplement pas de séquences ADN qui soient présentes chez les Juifs et absentes chez les non-Juifs... Et toutes les coûteuses recherches financées par les divers régimes israéliens depuis les années 50 pour tenter de faire accréditer cette stupidité d'un "ADN Juif" ont lamentablement échoué. Pas plus de "Juif errant" que de Guillaume Tell, de Roi Arthur, de Tijl Uilenspiegel ou de Pinocchio (quoique qu'avec ses mensonges permanents, Netanyahu devrait peut-être surveiller son nez...). Cette évidence qu'aucune communauté humaine n'est "consubstantielle" à une religion ou une culture – tous les musulmans ne sont pas arabes, tous les catholiques... – ne semble pas avoir pénétré le cerveau des chantres du régime israélien actuel qui ne peuvent vivre que dans le mythe de "l'être supérieur" et du "peuple élu".

Mais alors... Bibi ment ?

Monsieur Netanyahu n'ignore rien de tout cela, mais n'étant pas à un mensonge près, il continue de proclamer "nous avons rétabli notre Etat souverain dans notre patrie ancestrale, la terre d’Israël" x Se rend-il compte qu'en claironnant ce bobard, il fait le jeu de tous les racistes du monde qui, comme Hitler, veulent confiner les Juifs dans un système racial pour mieux les opprimer. 

A-t-il oublié les paroles de ce monstre qui tenta d'exterminer les Juifs d'Europe ? "Nous parlons de race juive par commodité de langage, car il n'y a pas, à proprement parler, et du point de vue de la génétique, de race juive (...) Une race mentale, c'est quelque chose de plus solide, de plus durable qu'une race tout court. xi Malheureusement, ils sont toujours très nombreux à croire aux fadaises de gens comme Netanyahu et à les diffuser comme une litanie tournant en boucle. En bons moutons de Panurge, ils avalent des discours s'appuyant sur des écrits religieux exhibés comme irréfutables – alors qu'ils sont totalement disqualifiés par les travaux des historiens – et se rendent ainsi complices des exactions d'un régime fascisant.

... Et il est antisémite ?

Comme chaque année, tout s'est arrêté en Israël pendant deux minutes pour commémorer le génocide nazi. Moment d'émotion que partagèrent les survivants des camps nazis.... avec sans doute au cœur un sentiment d'amertume, surtout chez les 50.000 anciens que Netanyahu laisse croupir dans la misère ! xii Il y a des années que Bibi se moque de leur sort ! Il fait des discours enflammés sur le souvenir du génocide nazi, verse une larme sur les victimes, orchestre les visites organisées à Auschwitz, n'oublie pas de récolter les fonds en compensation de l'horrible drame... Et maintient consciemment ces milliers de rescapés sous le seuil de pauvreté. Il applique ainsi méticuleusement les préceptes de son mentor, feu le Grand Rabbin Ovadia, qui déclarait en 2009 que la situation de ces rescapés était voulue par Dieu pour la punition de leurs péchés. Bibi attend-t-il que ce "problème" se règle de lui-même d'ici quatre ou cinq ans ?... Mille survivants du génocide nazi meurent chaque mois. 12 On peut imaginer le tollé que de tels agissements provoqueraient s'ils se passaient dans tout autre pays. Aucun doute que les dénonciations feraient la une des journaux, qu'il y aurait des pétitions pour condamner les coupables, que l'ONU même tenterait d'intervenir... 

Mais quand cela se passe en Israël, les gouvernements occidentaux et la "grande presse" détournent le regard. xiii Il n'en reste pas moins que le comportement cynique de Netanyahu envers les rescapés de la furie nazie est donc bien, objectivement, celui d'un antisémite, dans le sens que lui donnent les Sionistes. Antisémite, il l'est évidemment aussi dans son comportement envers le peuple palestinien, que celui-ci vive en Israël ou en Palestine occupée. La liste des crimes est longue : persistance du nettoyage ethnique entamé il y a plus de soixante ans, xivtentative permanente d'étouffement des habitants de Gaza, imposition de règles d'apartheid, xv oppression constante exercée par son armée sur les Palestiniens – Tous Sémites, contrairement à Monsieur Netanyahu – incessantes arrestations de jeunes enfants, expulsions des Bédouins, destruction des maisons, des récoltes, etc..

Ces actes et discours prouvent à suffisance son racisme inné parfaitement en harmonie d'ailleurs avec celui de ses prédécesseurs, tel Yitzhak Shamir, ignoble assassin devenu premier ministre, qui disait "Les Palestiniens seront écrasés comme des sauterelles... Leurs têtes éclatées contre les rochers et les murs" xvi ou Menahem Begin, autre criminel également devenu premier ministre, qui déclarait à la tribune de la Knesset "Les Palestiniens sont des bêtes marchant sur deux pattes." xvii Il n'y a pas de doute, Monsieur Netanyahu est bien le représentant d'un régime fascisant et son attitude est bien, tant envers sa propre communauté qu'envers le peuple palestinien, celle d'un antisémite !

 

Notes : 

i Lire "Comment le peuple juif fut inventé" (Fayard 2008) et "Comment la terre d'Israël fut inventée" (Flammarion 2012) de Shlomo Sand

iiCes Juifs orthodoxes se sont opposés à l'arrivée de premiers colons au début du XXème siècle.

iii "La Guerre des Juifs" de Flavius Josèphe (traduction André Pelletier, Les Belles Lettres, 1982)

ivLire " L'origine des juifs d'Afrique du Nord" par Yigal Bin-Nun (Tribune Juive, 2013)

v Lionel Obadia (Professeur d'anthropologie à l'Université de Lyon 2)"Bouddhisme et Judaïsme" (article dans la revue "Socio-anthropologie"(//socio-anthropologie.revues.org)

viMarco Polo atteste d'une présence juive en Chine avant le VIIèmesiècle

viiLe premier fut celui de Venise... dans le quartier du Ghetto

viii“Haaretz“ du 6/7/2008

ixLettre au "New York Times" 54/12/1948) des intellectuels juifs Etatsuniens, dont Hanna Arendt et Albert Einstein

x Discours du 1/10/2013 à l'Assemblée Générale de l'ONU

xi Testament politique d'Hitler, Adolf Hitler, notes de Martin Bormann, préface de Trevor-Roper, (Fayard, 1959, 13 février 1945, p. 83)

xii "50,000 Holocaust survivors in Israel live in poverty" dans Haaretz du 24/4/2014

xiii Idem pour les tortures d'enfants de moins de 12 ans pourtant dénoncées par diverses organisations de Droits de l'Homme ("Children in Military Custody" (2012)

xiv"Le Nettoyage Ethnique de la Palestine" de Ilan Pappe (Fayard, 2006)

xv"Israël le nouvel apartheid" de Michel Bôle-Richard (Editions LLL. 2013)

xviNew York Times du 1/4/1988

xvii"Begin and the Beasts" de Ammon Kapeliouk (New Statesman 25/6/1982)

Source : Investig'Action

 


http://www.michelcollon.info/Monsieur-Netanyahu-est-antis...

21/03/2014

Quand la lutte contre l’antisémitisme provoque un gros clash sur I Télé

 

INFO PANAMZA. Mardi soir, sur la chaîne I Télé, un débat inédit et tumultueux sur l'antisémitisme s'est déroulé. La preuve en images.

                                                                                                            Le 19.03.2014 à 17h12

Un "moment de télévision" peut surgir quand le ronron médiatique des chaînes tout-info est soudainement assailli par une parole inattendue.

itélé180314

Le 18 mars, dans l'émission intitulée On ne va pas se mentir, l'animatrice Léa Salamé, pourtant entourée de gens de bonne compagnie, n'a pas vu le coup venir. Interrogeant la romancière Émilie Frêche à propos de sa participation au rassemblement parisien contre l'antisémitisme, prévu ce mercredi soir au Trocadéro, la journaliste s'est tournée vers une autre invitée, Sophie de Menthon (membre du Conseil économique, social et environnemental), afin de solliciter son avis sur la pertinence d'un tel évènement. 

Panamza vous propose de découvrir sa réponse atypique et le clash qui s'en est suivi (à partir de la 2ème minute de la vidéo ci-dessous).

 

Rappel: originaire d'Algérie, Emilie Frêche, autrice d'une longue tribune dans Le Monde contre le tandem Nicolas Anelka-Dieudonné et scénariste du prochain film d'Alexandre Arcady sur l'affaire Fofana-Halimi, est également cette personnalité qui a fait un esclandre sur le plateau de Frédéric Taddeï à la suite de l'interview de Marc-Edouard Nabe. Quant à l'homme présent à ses côtés, également présent au rassemblement au Trocadéro (comme le seront d'ailleurs Manuel Valls ainsi que les membres de la Ligue de défense juive), il s'agit de Jérome Guedj, député socialiste et créateur du Prix Ilan Halimi.

 

Deux ans après la tuerie du collège-lycée juif de Toulouse, ce rassemblement contre l'antisémitisme accompagne le dévoilement -hier, à la Knesset- d'un plan spécial du gouvernement Netanyahou pour favoriser l'émigration des juifs de France en Israël. Oded Forer, directeur général du ministère de l'Intégration, a ainsi fait savoir que "la mauvaise situation économique en France, la montée de l'antisémitisme" et le fait qu'Israël soit "un pays attractif" constituaient "une opportunité qu'on ne peut pas rater".

 

Même discours, presque mot pour mot, du côté d'Arié Bensemhoun, respoonsable de la communauté juive de Toulouse, ex-candidat pour la présidence du CRIF et directeur exécutif d'Elnet France. Souvenez-vous: il s'agit de ce lobby israélo-américain, évoqué en détail par Panamza, qui avait financé la campagne de François Hollande pour les primaires socialistes de 2011. Interrogé hier sur i24news (la chaîne israélienne détenue par Patrick Drahi, futur acquéreur de SFR), l'homme qui fut en charge de la co-gestion de crise à la suite des événements survenus dans le collège-lycée toulousain (et qui avait fortuitement rencontré Claude Guéant la veille) a ouvertement encouragé "l'aliya" des "jeunes juifs" de France en direction d'Israël.

 

Un appel dans la droite ligne d'Ariel Sharon et Benyamin Netanyahou qui en firent autant, l'un et l'autre, et qui résonne avec le propos étrange de Vincent Peillon lorsqu'il fut récemment de passage en Israël: interrogé sur l'afflux de Français juifs dans le pays, le ministre de l'Éducation nationale avait alors exprimé une réponse étonnamment laconique: « La communauté française est appelée à s'élargir ».

HICHAM HAMZA

http://www.panamza.com/190314-antisemitisme-clash

 

Discours de Manuel Valls à Paris, esplanade du Trocadéro, le 19 mars 2014, à l'occasion du rassemble ment organisé par le CRIF et intitulé « La haine des juifs ça suffit ! »,

N’y a-t’il pas un psychiatre dans la salle ?

Pas étonnant qu’ils bénéficient tous de l’immunité, car tous des incapables majeurs et mentaux !

L’asile psychiatrique serait leur place !

Mensonges, manipulations et intimidations

Manuel Valls : Alain Soral est "un néo-nazi"

http://www.egaliteetreconciliation.fr/local/cache-vignettes/L250xH228/arton24186-24e1e.jpg

Discours de Manuel Valls à Paris, esplanade du Trocadéro, le 19 mars 2014, à l’occasion du rassemblement organisé par le CRIF et intitulé « La haine des juifs ça suffit ! », au cours duquel le ministre de l’Intérieur qualifie Alain Soral de « néo-nazi » (à 5’31) :

Valls au rassemblement du crif il est énorme!

https://www.youtube.com/watch?v=XvAsc5hie1s

 

Manuel Valls contre l'antisémitisme

 https://www.youtube.com/watch?v=57RlD9MjqH0

 

Voir aussi, sur E&R :
- Communautarisme victimaire
- Qui est Roger Cukierman ?
- Manuel Valls, ministre de l’Antisémitisme
- Travaux d’été : Manuel Valls veut la peau de Soral et Dieudonné !
- Manuel Valls affirme son "engagement absolu pour Israël"

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Mensonges-manipulat...

 

01/01/2014

The Lab, le film qui dérange le régime sioniste d'Israël !

 Comment les sionistes dont l'économie n'est basée que sur l'économie de la guerre se servent des Palestiniens pour tester leurs armes et les vendre au monde entier  avec le label : "Armes testées" ! Bien évidemment sur le vivant de préférence palestinien !

Cela s'appelle comment en Droit ?

L'incitation à la haine raciale, l'antisémitisme ou des crimes de génocides organisés ?

 

Publiée le 22 déc. 2013

Ce film n'est pas encore sorti en Europe : il raconte comment le gouvernement d'Israël utilise la guerre contre les palestiniens pour inventer, utiliser et vendre des armes au monde entier. Cela fait froid dans le dos...

Il pose la question de manière très crue : Israël a t'il intérêt à faire la paix ?

Reportage à Lyon avec son réalisateur, Yotam Feldman qui ne laisse pas indifférent.

The Lab, le film qui dérange, le régime sioniste d'Israël !

http://www.youtube.com/watch?v=9jYOiozbjCk


 

Voici quelques échos de la projection du vendredi 13 décembre 2013 à lyon, en présence du réalisateur au Cinéma OPERA ainsi qu’une vidéo de Denis de Montgolfier.

Devant la salle pleine, après la projection du film documentaire, Yotam Feldman explique qu’il a eu beaucoup de difficultés pour réaliser ce film qui "dérange". Ce film qui est destiné d’abord à un public israélien a suscité des réactions violentes. Il explique qu’auparavant on pensait que l’occupation de la Cisjordanie représentait un coût pour Israël, mais en réalité, elle rapporte. Ce film montre comment la population palestinienne est utilisée pour tester les armes israéliennes.

Puis un débat a eu lieu entre la salle, Yotam et Patrice Bouveret de l’observatoire des armements.

Yotam explique qu’en Israël hommes politiques, militaires et marchands d’armes sont interchangeables. Les décisions d’attaquer les Palestiniens sont prises par des politiques qui ont des intérêts économiques directs. De ce point de vue Israël n’est pas intéressé à conclure la paix.

Il existe des organisations qui dénoncent le militarisme israélien, New profile,

Breaking the silence

… Comme le montre le film, les militaires sont partout et notamment à l’université.

Patrice Bouveret indique que les USA aident militairement Israël, et l’Europe également, notamment l’Allemagne qui a donné des sous-marins nucléaires qui permettent d’avoir une "seconde frappe".

Dans « The Lab », le réalisateur Yotam Feldman dévoile l’industrie militaire israélienne et son fonctionnement, il interviewe des protagonistes majeurs du marché israélien de la sécurité. Il développe sur le rôle de l’industrie au sein de la société et de l’économie israéliennes

Durant les dernières années les exportations militaires israéliennes ont atteint le niveau sans précédent de 7 milliards de dollars par an. 20% des exportations israéliennes sont militaires ou d’ordre militaire et Israël est maintenant le quatrième plus gros exportateur de matériel militaire.

L’industrie militaro-industrielle israélienne développe et teste de nouvelles armes. Les médecins palestiniens, en soignant les victimes d’attaques israéliennes, découvrent souvent de nouvelles types de blessures.

Yotam Feldman explique :

« Je pense que le principal produit que vendent les Israéliens, en particulier au cours de la dernière décennie, c’est l’expérience … le fait que les produits ont été testés : c’est la chose essentielle que les clients viennent acheter. Ils veulent le missile qui a été tiré dans la dernière opération à Gaza, ou le fusil utilisé lors du dernier raid en Cisjordanie » …

Un acteur clé du com­plexe militaro-​​industriel m’a dit que les tests opé­ra­tionnels effectués à Gaza sur le BMS d’Elbit lui a permis d’augmenter son prix de vente lors de la signature d’un contrat avec l’Australie un an plus tard …

Un vendeur de chez IAI (Indus­tries Aéro­spa­tiales Israé­liennes) m’a dit que les assas­sinats et autres opé­ra­tions à Gaza pro­voquent une crois­sance des ventes de l’entreprise.