Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/12/2014

1940. Quand la Mosquée de Paris sauvait des juifs

Pour rafraîchir la mémoire des sionistes et des propagandistes racistes que la France compte parmi ses rangs !


Qui était le fondateur de l’Institut Musulman de la Grande Mosquée de Paris,
 Si Kaddour Ben Ghabrit au rique d'encourir des représailles des Allemands ?
Un fichier à télécharger : ICI

Vichy le, 24 septembre 1940,
Le Directeur Politique Adjoint
NOTE AU MINISTRE
Les autorités d'occupation soupçonnent le personnel de la mosquée de Paris de délivrer frauduleusement à des individus de race juive des certificats attestant que les intéressés sont de confession musulmane. L'imam a été nommé de façon comminatoire, d'avoir à rompre toute pratique de ce genre. Il semble, en effet, que nombre d'israélites recourent à des manœuvres de toute espèce pour dissimuler leur identité.

Des musulmans ont protégé des juifs.jpg

Quand la Mosquée de Paris sauvait des juifs

Publié le 28-09-2011 à 11h18


Comment le recteur de la Mosquée de Paris a-t-il fourni de faux papiers aux juifs pendant l'Occupation? C'est le sujet d'un film, «Les Hommes libres», réalisé par Ismaël Ferroukhi. Entretien avec son conseiller historique, Benjamin Stora.
 
Michel Lonsdale dans le rôle du recteur de la Mosquée de Paris, dans "les Hommes libres" d'Ismaël Ferroukhi (en salles ce 28 septembre 2011).  (c) Christine Tamalet-Pyramide productions 2010 Henri Martine-Roger-Viollet
Michel Lonsdale dans le rôle du recteur de la Mosquée de Paris, dans "les Hommes libres" d'Ismaël Ferroukhi (en salles ce 28 septembre 2011). (c) Christine Tamalet-Pyramide productions 2010 Henri Martine-Roger-Viollet
 

Ainsi, pendant l'Occupation, il s'est trouvé des Arabes pour sauver des juifs? La Grande Mosquée de Paris a servi de point de ralliement, voire de porte de sortie pour échapper aux nazis? Cette histoire-là, incroyable, bouleversante, est restée inconnue pendant plus d'un demi-siècle.

Avec «les Hommes libres» d'Ismaël Ferroukhi, c'est tout un pan de notre mémoire qui ressuscite. Et le choc est immense: cette fraternité des armes, cette main tendue par-delà les divisions communautaires, elle a donc bien existé. Le recteur Si Kaddour Ben Ghabrit (joué par Michael Lonsdale) a favorisé des filières, fourni des faux papiers, caché d'autres fils du Livre, tout en restant conciliant avec les autorités allemandes. Honneur, donc, à ces musulmans qui, aux heures sombres, ont su résister.

Le film commence en 1942. Alors que Younès, un jeune Algérien, pratique le système D, il est recruté par la police française, puis envoyé pour espionner la Mosquée. Là, il rencontre Salim, un chanteur nord-africain, et apprend que celui-ci, en réalité, est juif. Younès se confie alors au recteur Si Kaddour Ben Ghabrit, et se retourne: il bascule dans la Résistance et découvre les chemins du combat contre les nazis. Liberté, liberté chérie... Refusée par les Français, anéantie par les Allemands, quelle sera-t-elle, cette liberté, après la guerre?

S'inspirant d'un article du «Nouvel Observateur», Ismaël Ferroukhi a mis au jour, avec l'aide de l'historien Benjamin Stora, cette histoire gommée. C'est toute l'originalité de ce film sensible et courageux: s'inspirant d'événements authentiques, «les Hommes libres» retrace l'itinéraire de gens considérés comme des sous-humains. Ces travailleurs immigrés, souvent illettrés, toujours maltraités, constamment humiliés, ont eu une dignité que beaucoup de «bons Français» ont piétinée. Ils sont restés des hommes, simplement des hommes, mais hautement des hommes.

Benjamin Stora
historien du Maghreb contemporain, professeur des universités, BENJAMIN STORA est notamment l'auteur des "Immigrés algériens en France 1912-1962" et de "Messali Hadj". Pour "les Hommes libres", il a rouvert des archives demeurées jusqu'alors enfouies. Photo: Isabelle Simon (Sipa)

Le Nouvel Observateur - C'est une histoire totalement méconnue. Pourquoi?

Benjamin Stora - L'histoire des Algériens en France reste un point aveugle de notre histoire. Ce sont des hommes invisibles. En 1939, pourtant, ils étaient près de 100.000. La première vague, composée surtout de Kabyles, est venue après la Première Guerre mondiale.

On avait du mal à les répertorier puisque les Algériens n'étaient ni des étrangers, ni des sujets (comme les Marocains ou les Indochinois), ni des Français, puisqu'ils n'avaient pas la nationalité française. Sur le plan statistique, ils n'existaient pas. Les seules traces comptables se trouvent dans les registres portuaires, qui donnent une indication sur les flux migratoires.

Quel était leur statut?

Pas de statut juridique précis. Main-d'oeuvre non qualifiée, écrasée socialement, au bas de l'échelle, c'étaient tous des paysans jetés dans l'univers industriel sans rien connaître des codes urbains. Ils habitaient, dans des conditions très misérables, des «garnis» qui tenaient du café, du bureau de placement, du lieu d'échange, de la place du village. Les hommes venaient en France sans famille, puis en repartaient un jour, ce qui les rendait encore plus invisibles. Aucun droit social, syndical ou politique. C'était une infra-humanité. On les nommait les «norafs».

Quel était donc leur moyen d'exister, comme hommes?

La lutte politique et syndicale. D'où l'importance d'une organisation créée en 1926, l'Etoile nord-africaine, sous la direction de Messali Hadj, qui militait pour l'indépendance. C'était la principale façon de s'affirmer à l'époque. Ce mouvement politique a participé aux grèves du Front populaire.

Ces hommes ainsi niés par l'Etat français, pourquoi s'engagent-ils contre les Allemands? Par patriotisme?

Attention ! Ils s'engagent dans la Résistance, pour une partie d'entre eux. Leurs motifs ne sont pas patriotiques ! Ils se situent dans une matrice culturelle et politique qui est celle du syndicalisme et du socialisme. Ils suivent une tradition ouvrière. Le Parti communiste, qui a au début participé à la création de l'Etoile nord-africaine, les regarde ensuite avec beaucoup de méfiance, voire d'hostilité. Parce que ces hommes veulent leur indépendance, refusent la tutelle du PCF. Ils sont donc des nationalistes, pas des internationalistes. Ils sont soupçonnés par le PC de faire le jeu des «puissances de l'Axe». Ce qui est faux, évidemment.

Il y avait quand même l'exemple du mufti de Jérusalem, qui a constitué une division de Waffen SS et fréquentait Hitler.

C'est très différent. La plupart des dirigeants politiques nord-africains en France sont en contact avec les socialistes. Leur anticommunisme ne les pousse pas vers Jacques Doriot, mais vers Marceau Pivert. La majorité des immigrés de cette période, Polonais, Italiens, Espagnols, rejoignent le PC, via la MOI, l'Affiche rouge... Pas les Algériens. Du coup, les historiens français ont fait l'impasse sur ce mouvement.

Le PC, en 1939, avait pourchassé les militants algériens immigrés, un peu comme les trotskistes. De plus, Messali Hadj, le principal leader indépendantiste de l'époque, était proche du Poum espagnol [Parti ouvrier d'Unification marxiste], donc, aux yeux des communistes, quasiment un ennemi. Il y a bien eu des nationalistes algériens qui sont passés du côté de l'Axe, avec la formule «Les ennemis de nos ennemis sont nos amis». Il y a eu aussi une brigade nord-africaine à Paris, rue Lauriston, qui s'est distinguée par sa cruauté. Messali Hadj, lui, était contre Vichy. Il a d'ailleurs écopé en 1941 de seize ans de travaux forcés. Il est resté trois ans dans un bagne pour avoir refusé la collaboration.

L'un des aspects les plus étonnants du film, c'est la bienveillance dont fait preuve le recteur de la Mosquée de Paris, Si Kaddour Ben Ghabrit, envers les juifs.

En effet. La Mosquée de Paris, c'est une histoire intéressante. Elle est fondée en 1926, en hommage aux soldats musulmans tombés pour la France. Si Kaddour est proche du sultan du Maroc, dans l'appareil diplomatique duquel il a travaillé. La Mosquée est donc un lieu institutionnel dont les immigrés se méfient dans les années 1930. Ils y vont peu. Mais elle va devenir un point de ralliement dès le début de la guerre, car on peut y trouver à manger, à se vêtir. Dès 1939, les hommes restés en métropole commencent à s'y rendre. Le recteur, lui, est nommé par la France. Il s'adapte. Il est très politique.

Quand la Mosquée de Paris sauvait des juifs 28 septembre 2011

https://www.youtube.com/watch?v=PSDbEEWEqUU

Dans le film, il dialogue avec les nazis et sauve des enfants juifs, en même temps.

Qu'est-ce qui s'est passé pour les juifs séfarades à Paris en 1940-1941? La plupart parlaient arabe. Ils étaient circoncis. Il était tentant, vis-à-vis des autorités d'occupation, de se faire passer pour des «mahométans» pour échapper aux rafles et aux arrestations. Direction la mosquée, donc, lieu de calme. Les juifs «mahométans» y écoutaient de la musique orientale et pouvaient y manger, certains qu'il n'y aurait pas de porc. Pour le recteur, ouvrir la mosquée aux juifs n'était pas une ligne politique. Ca s'est fait au hasard de rencontres et de nécessités. C'était une tolérance.

Inimaginable aujourd'hui.

Oui. Mais, à l'époque, les juifs séfarades et les Arabes évoluaient dans le même univers culturel. Il y avait un vieux fond d'hostilité ancestrale, certes, mais ils cohabitaient. Plus aujourd'hui. Il y avait aussi eu le pogrom à Constantine en 1934, avec beaucoup de morts, mais, malgré ces affrontements, juifs et Arabes partageaient dans l'espace public le même univers, les mêmes valeurs, les mêmes racines. Evidemment, pour le juif qui venait d'Odessa ou de Minsk, c'était différent...

De là à procurer des faux papiers à des juifs, à leur fournir des filières d'évasion, il y a un grand pas...

Dans le film, on voit le recteur écouter la radio et, en novembre 1942, il prend connaissance du débarquement en Afrique du Nord. Là, pour lui, tout change. Les Américains sont au Maroc. La collaboration, c'est fini. Une autre histoire commence. Donc, chez Si Kaddour, il y a une part de calcul politique, et, en plus, il n'est pas antisémite, pas du tout. Il est dans la tradition makhzénienne, celle de la protection donnée par le sultan. On protège les gens du Livre.

Ismaël Ferroukhi
Né en 1962 au Maroc, fils d'un ouvrier travaillant dans une fabrique de cartons, c'est un autodidacte: ISMAEL FERROUKHl a d'abord été employé dans un élevage industriel de poulets avant de devenir, entre autres, scénariste pour Cédric Kahn ("Trop de bonheur", l'avion"...). Son film "le Grand Voyage" (2004) a reçu le lion du futur (meilleure première oeuvre) à Venise. Photo: Maria Laura Antonelli-Rex (Sip

Il n'y a donc pas de planification, dans ce sens, à la Mosquée?

Non. Ca s'est fait au gré des circonstances. Bien sûr, il y a des musulmans qui ont critiqué cette attitude. Et les Allemands ont joué sur ces dissensions. Mais ça n'a pas marché. Ainsi, malgré la propagande allemande, en Algérie, les gens ne se sont pas approprié les biens des juifs ! Mes grands-parents ont été expropriés par le régime de Vichy dans les Aurès, et ont pu récupérer leurs biens après la guerre.

Le recteur a-t-il été inquiété par les Allemands?

Oui, en 1940, et en 1943 - une année difficile. En 1944, terminé. C'est vite passé. Après, en 1947, il a été décoré pour son attitude pendant la guerre. Il est mort en 1954. Il a été l'homme de la bienveillance.

Cette bienveillance a-t-elle disparu aujourd'hui?

Non. Dans la société profonde d'Algérie, du Maroc, de Tunisie - je ne parle pas du discours étatique -, il y a toujours une forme de nostalgie de la présence juive. Les juifs étaient l'indice de la pluralité, cette pluralité qui s'est progressivement effacée dans le monde arabe.

Après la guerre, les Algériens résistants n'ont pas eu droit à la reconnaissance de la France?

Non. Parce que, dans leur grande majorité, les immigrés algériens étaient des indépendantistes. Et, après le massacre de Sétif, en mai 1945, une histoire conflictuelle commence entre Français et Algériens.

« Les Hommes libres » est donc une réhabilitation tardive, mais nécessaire.

Je parle de ces événements dans mes ouvrages depuis trente ans. Pour moi, le film d'Ismaël Ferroukhi est surtout une reconnaissance de toute cette histoire.

Propos recueillis par François Forestier

Les hommes libres, d'Ismaël Ferroukhi,

Eric Zemmour songe à déporter 5 millions de musulmans français

Et surtout, les propagandistes à la solde de l'état sioniste, ne manquent pas de reprendre leur rengaine en boucle ! Curieux qu'ils se sentent partout chez eux dans le monde et que là où ils ont décidé de poser leurs valises, que ce soit en Palestine ou ailleurs, il faille éliminer les musulmans !

Eric Zemmour songe à déporter 5 millions de musulmans français

Grégory Marin

Lundi, 15 Décembre, 2014

Dans un entretien passé inaperçu en France au "Corriere della Sera", le « polémiste » de droite extrême envisage une manière radicale de stopper un « grand remplacement » fantasmé.
Photo : AFP
Déporter 5 millions de musulmans français ? Réponse de Zemmour, nostalgique : "Je sais, c'est irréaliste mais l'Histoire est surprenante."
Photo : AFP

Le député européen Jean-Luc Mélenchon n’entend visiblement pas laisser le dernier mot au « polémiste » de droite extrême Eric Zemmour. Suite au vif débat qui les a opposés vendredi dernier sur RTL, Zemmour s’est arrangé avec les faits pour prouver, disait-il, la mainmise musulmane sur les villes de banlieue parisienne. Il s’est fait contrer, confondant bêtement (pour facile qu’il soit, le métier de journaliste implique de vérifier ses sources) Front de gauche et Parti socialiste.


Poussant son avantage, l’élu européen est allé plus loin, exhumant un document plus que troublant qui était passé inaperçu à sa sortie outre-Alpes. Le 30 octobre, interrogé par le Corriere della Sera, Eric Zemmour « se lâche » en laissant entendre que les musulmans de France peuvent être déportés, écrit Jean-Luc Mélenchon sur son blog, qui pour l’occasion traduit l’entretien.

Zemmour commence fort, suggérant un « remplacement de population » dans les « périphéries », comme il l’avait fait sur RTL pour Bagnolet (Seine-Saint-Denis) : « Les musulmans ont leur code civil, c'est le Coran. Ils vivent entre eux, dans les périphéries. Les Français ont été obligés de s'en aller. » A ce stade, le journaliste sursaute : « Mais alors que suggérez-vous de faire ? Déporter 5 millions de musulmans français ? » Réponse de Zemmour, nostalgique :  « Je sais, c'est irréaliste mais l'Histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 que un million de pieds-noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d'Algérie pour revenir en France ? Ou bien qu'après la guerre, 5 ou 6 millions d'Allemands auraient abandonné l'Europe centrale et orientale où ils vivaient depuis des siècles ? »

Pour Éric zemmour : "Vivre à la française ? C'est donner à ses enfants des prénoms français, être monogame, s’habiller à la française, manger à la française, du fromage par exemple."

L’évocation d’Eric Zemmour, qui prend bien garde de ne pas reprendre lui-même le terme de « déportation » mais ne nie pas l’expression, prend place dans son imaginaire personnel développé dans son succès (dans les milieux réactionnaires) de librairie Un suicide français. Car la France se dirige « vers le chaos », dit-il au journaliste italien. « Cette situation d’un peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile. Des millions de personnes vivent ici, en France, mais ne veulent vivre à la française. » C’est bien la théorie du « grand remplacement » chère à l’écrivain Renaud Camus et reprise depuis par les ténors de l’extrême droite qui est ici mise en avant. Suffira-t-il de « vivre à la française » pour éviter la « guerre civile », semble se questionner Zemmour ? Et d’ailleurs, lui demande son intervieweur, « que signifie : vivre à la française ? » Le polémiste BBR est catégorique : « donner à ses enfants des prénoms français, être monogame, s’habiller à la française, manger à la française, du fromage par exemple. Blaguer au café, faire la cour aux filles. Aimer l’Histoire de France et se sentir dépositaire de cette Histoire et vouloir la continuer, je cite ici Renan. »

Rien à voir avec le Front national, promet Zemmour. Mais sur des paroles et une musique de Marine Le Pen, le même petit refrain lancinant chanté par l’omniprésente voie de la vraie droite nostalgique. Il accomplit là non pas une tâche d’idéologue – puisqu’il réfute le terme -, mais de répétiteur. Dernière pirouette, histoire de placer une référence italienne de gauche : « Je mène une guerre culturelle, comme le dirait Gramsci. » La guerre, on l’a vu, il la prévoit. Pour la culture, on repassera.

Lire aussi :

http://www.humanite.fr/eric-zemmour-songe-deporter-5-millions-de-musulmans-francais-560255

Zemmour choque avec de nouveaux propos sur les musulmans

Déjà condamné pour incitation à la haine raciale, Zemmour sera poursuivi en justice, une ènième fois !

Zemmour choque avec de nouveaux propos sur les musulmans

16 Déc. 2014, 19h51 | MAJ : 16 Déc. 2014, 19h51
Le journaliste Eric Zemmour à Paris le 6 septembre 2011 Le journaliste Eric Zemmour à Paris le 6 septembre 2011 François Guillot

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur "affirme son soutien aux musulmans de France odieusement attaqués et appelle tous les républicains à réagir et à manifester leur solidarité".Dans un entretien au Corriere della Serra paru le 30 octobre, mais qui n'a un écho en France que depuis un post de blog publié le 15 décembre par le coprésident du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, Eric Zemmour estime que les musulmans "vivent entre eux, dans les banlieues", que "les Français ont été obligés de les quitter". "Cette situation d'un peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile", affirme-t-il.

A la question "mais alors que suggérez-vous de faire: déporter 5 millions de musulmans français?", le polémiste répond: "Je sais, c'est irréaliste, mais l'histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 qu'un million de pieds-noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d'Algérie pour revenir en France?".

"C'est un emballement médiatique et politique qui ne repose sur rien. Le mot 'déporter' n'a été prononcé ni par moi, ni par le journaliste comme il l'a reconnu très honnêtement", a déclaré Eric Zemmour à l'AFP, dénonçant la "volonté de (lui) nuire".

Le journaliste italien du Corriere qui a interviewé Eric Zemmour, Stefan Montanari, a reconnu mardi sur le site internet du Figaro ne pas avoir employé lors de l'entretien le terme de "déporter", qui a fait scandale, mais l'avoir ajouté en retranscrivant ses notes.
"Je regrette le drame qui va venir, je ne le souhaite certainement pas", a souligné Eric Zemmour à propos de ses craintes sur une éventuelle guerre civile en France, liée aux musulmans et à l'échec de l'intégration.


L'entretien dans le quotidien italien a aussi provoqué mardi l'indignation de l'Observatoire national contre l'islamophobie, qui dépend du Conseil français du culte musulman (CFCM), l'instance représentative de l'islam de France.

"Ces propos viennent s'ajouter à une litanie de déclarations abjectes et sans fondement de ce prêcheur de haine patenté à l'encontre de l'islam et des musulmans", a jugé l'Observatoire. "Que font les pouvoirs publics devant le déferlement de tant de haine?", a-t-il demandé.

"A quand une déclaration du chef de l'Etat ou des membres de son gouvernement pour dire clairement que le combat contre l'islamophobie", comme celui contre l'antisémitisme et le racisme, "est une cause nationale?", poursuit l'instance musulmane dans un communiqué.

Après une agression antisémite à Créteil, le gouvernement a réaffirmé début décembre sa volonté d'ériger la lutte contre le racisme et l'antisémitisme en "cause nationale".

Pour sa part, l'association SOS Racisme a annoncé mardi qu'une plainte contre Eric Zemmour, notamment pour incitation à la haine raciale, devait être déposée à Paris en fin de semaine.


Pour le patron des députés PS, Bruno Le Roux, "il est temps que les plateaux télé et les colonnes des journaux cessent d?abriter de tels propos".

Eric Zemmour, juif originaire d'Afrique du nord, véritable bête médiatique que s'arrachent les émissions de talk show, certaines qu'avec lui le spectacle sera au rendez-vous, a déjà été condamné pour incitation à la haine raciale.

Les prises de position radicales contre l'Europe, l'euro ou l'immigration d'Eric Zemmour, ancien journaliste de 56 ans, lui valent de nombreux détracteurs mais trouvent un terrain fertile dans les inquiétudes d'une partie de la société française.

La France abrite la plus importante communauté musulmane d'Europe, avec 4 à 6 millions de membres.

 

 

Zemmour se lâche en Italie : déporter cinq millions de musulmans ? Ça peut se voir !

Voici ce que le sioniste ZEMMOUR ne manquent pas de proférer contre les musulmans de France et on imagine que le CRIF trouve cela normal ! Attiser en permanence la haine raciale pour provoquer les guerres raciales et civiles, et diviser les peuples chez eux.

Curieusement, ils se plaignent de l'immigration en France, mais ils s'y incrustrent alors qu'ils bénéficient de la double nationalité ! Quand va-t-on se décider à leur couper le caquet ?

Vous remarquerez en fin de l'article rédigé par Jean-Luc Mélanchon sur son blog,dont nous fournissons un extrait,  que le pourcentage d’étrangers vivant en France nous place au 80ème rang des pays avec le plus d’étrangers dans le monde. Et au 15ème rang en Europe !

Zemmour se lâche en Italie : déporter cinq millions de musulmans ? Ça peut se voir !

Et maintenant voyons comment la vigilance médiatiques sur mes tweets se relâche quand il s’agit des délires d’un confrère. Eric Zemmour n’est pas seulement l’homme qui fournit une doctrine commune et un cadre de références historiques pour l’unification des droites et de l’extrême droite. Il est journaliste. On ne doit jamais l’oublier. Avant de commencer la série de ses ouvrages ethnicistes, il était comme les autres « indépendant, intègre et objectif ». Il est un chroniqueur de RTL. C’est bien son droit et celui de RTL. Deux fois par semaine ! Il n’existe aucune chaine de radio ou de télévision ou l’un des nôtres a ce privilège de parole. Quand on pose la question comment expliquer son succès de vente en librairie, quel journaliste a osé dire que sa présence discourante deux fois par semaine sur une des plus influentes radios du pays est sans doute un puissant appui ? Aucun. La corporation avant tout. Et de fil en aiguille, elle finit par passer à côté de tout. Il peut tout dire. Rien ne lui sera reproché car « il est de la maison ». Imaginez seulement que ce soit Jean-Marie Le Pen qui ait dit qu’il fallait déplacer les musulman de France ! La caste aurait fait le buzz. Mais Zemmour ? Non. Zemmour dit ce qu’il veut. Il est de la corporation.

 

Zemmour pense que les Musulmans français peuvent être déportés

 

Peut-être avez-vous suivi mon débat avec Eric Zemmour, sur RTL le 12 décembre dernier. Je ne vais pas le paraphraser. On peut l’écouter si l’on veut en suivant le lien qui y conduit.  Je sais que le ton beaucoup top vif a indisposé à l’écoute. Mais la technique de Zemmour, en bon journaliste, consiste à couper sans cesse la parole ne fût-ce que par des interjections permanentes telles que citer mon nom sans cesse, ou bien répéter pendant que je parle « mais bien sûr…. mais bien sûr » comme un disque rayé, ce qui rend l’élocution pour lui répondre un tantinet pénible. Surtout quand son confrère de la même chaine de radio, « modérateur » du débat, lui passe les plats et s’avère aussi idéologiquement engagé que lui comme en attestent des phrases comme « vous estimez que la République peut laver tout ça » (les immigrés) ou « ces gens-là » pour parler d’eux et ainsi de suite. La phrase qui résume le mieux ma position par rapport à la conception ethniciste de Zemmour sur la France a été relevée par Raquel Garrido qui en a fait un message bien partagé sur Facebook : « Le fait de devenir constituant forme le peuple lui-même. Contrairement à Éric Zemmour, je ne crois pas que le peuple français se constitue dans le ventre des femmes françaises mais à partir de l'école, de la politique et de la République. Et lorsque le peuple devient constituant, il s'approprie collectivement son avenir en définissant les droits qui sont les siens. Il faut donc, par cet acte-là, en quelque sorte, refonder la France elle-même, l'idéal républicain et le mettre en partage dans toute la population. On est plus intelligents à plusieurs qu'à un seul. Il faut une Assemblée constituante et il faut un pouvoir parlementaire et non pas cette grotesque monarchie présidentielle. » Au moment où je dialoguais avec Eric Zemmour il me manquait une information à son sujet que j’ai reçue depuis. Cette information se trouve dans le journal italien le Corriere della Sera.

 

Voici donc ces quelques lignes qui sont passées inaperçues en dépit de leur contenu explosif. Comme mon sujet ici n’est pas de polémiquer avec les médias pour leurs étranges cécités, je ne dis rien de plus sur cet oubli si curieux. Je donne exactement mes sources pour qu’elles puissent être reprises, sans obligation de me citer, suivant l’usage en vigueur dans ce petit monde. Je me souviens comment les choses se sont passées après que j’ai déterré pour mon discours de l’université d’été du Parti de Gauche l’engagement pris par François Hollande dans un livre avec Edwy Plenel de se soumettre au suffrage universel à mi-mandat. Ici encore, le travail est fait. Il n’y a plus qu’à se servir. Les recherches sont donc inutiles. Les lignes qui suivent sont extraites de la page 19 de l’édition du 30 octobre 2014 du journal italien : Corriere della Sera. On peut trouver le lien ici.

 

Et pour être plus simple encore, je reproduits à présent les propos de Eric Zemmour dans la version italienne de l’entretien avant ma propre traduction. Je les regroupe en deux paquets pour faciliter la lecture. (Merci qui, coco ?). Dans la mesure où je ne suis pas un italianiste, il va de soi que ma traduction peut légitimement être améliorée si quelqu’un remet en cause ce que j’écris. [Les modifications de traductions proposées dans les commentaires sont notées entre crochets.] 

 

Eric Zemmour : « I musulmani hanno un loro codice civile, è il Corano. Vivono tra di loro, nelle periferie. I francesi sono stati costretti ad andarsene».

 

Question: « Lei allora che cosa suggerisce? Deportare cinque milioni di musulmani francesi? »

 

Eric Zemmour : « Lo so, è irrealista, ma la storia è sorprendente. Chi avrebbe detto nel 1940 che un milione di pieds-noirs, ventianni dopo, avrebbero lasciato l’Algeria per rientrare in Francia? O che dopo la guerra 5 o 6 milioni di tedeschi avrebbero lasciato l’Europa centro-orientale dove vivevano da secoli?»

 

Question : « Parla di esodi provocati da tragedie immense ».

 

Eric Zemmour : « Io penso che stiamo andando verso il caos. Questa situazione di popolo nel popolo, di musulmani dentro i francesi, ci porterà al caos e alla guerra civile. Milioni di persone vivono qui, in Francia, e non vogliono vivere alla francese ».

 

Eric Zemmour : « Les musulmans ont leur code civil, c'est le Coran. Ils vivent entre eux, dans les périphéries. Les Français ont été obligés de s'en aller. »

 

Question : « Mais alors que suggérez-vous de faire ? Déporter 5 millions de musulmans français ? »

 

Eric Zemmour : « Je sais, c'est irréaliste mais l'Histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 que un million de pieds-noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d'Algérie pour revenir en France ? Ou bien  qu'après la guerre, 5 ou 6 millions d'Allemands auraient abandonné l'Europe centrale et orientale où ils vivaient depuis des siècles ? »

 

Question : « [Vous parlez d'exodes provoqués par] des tragédies immenses. »

 

Eric Zemmour : « Je pense que nous nous dirigeons vers le chaos. Cette situation d’un peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile. Des millions de personnes [vivent ici], en France, [mais] ne veulent vivre à la française. »

 

(…)

 

Question : Ma che significa vivere alla francese?

 

Eric Zemmour : « Significa dare ai figli nomi francesi, essere monogami, vestirsi alla francese, mangiare alla francese, formaggio per esempio. Scherzare nei caffé, fare la corte alle ragazze. Amare la storia di Francia, sentirsi i depositari di questa storia e volerla continuare, sto citando Ernest Renan. »

 

Question : « Mais que signifie : vivre à la française ? »

 

Zemmour : « Cela signifie donner à ses enfants des prénoms français, être monogame, s’habiller à la française, manger à la française, du fromage par exemple. [Blaguer] au café, faire la cour aux filles. Aimer l’Histoire de France et se sentir dépositaire de cette Histoire et vouloir la continuer, je cite ici Renan. »

 

Question : « Lei punta a fare l’ideologo del Front National?»

 

Eric Zemmour : « No, su certi temi siamo lontani, il Front National per esempio non si è schierato abbastanza contro il matrimonio degli omosessuali, e da un punto di vista sociale ormai è troppo a sinistra. Ma io non mi pongo sul terreno dei partiti, la mia dimensione è quella delle idee. Conduco una guerra culturale, come direbbe Gramsci».

 

Question : « [Avez-vous] l’intention d’être l’idéologue du Front national ? »

 

Eric Zemmour : « Non, sur certains thèmes nous sommes éloignés. Le Front national, par exemple, [n'a pas assez clarifié sa position contre] le mariage homosexuels et, d’un point de vue social, il est [désormais] trop à gauche. Mais je ne me situe pas sur le terrain des partis, mon domaine est celui des idées. Je mène une guerre culturelle, comme le dirait Gramsci. »

 

Les chiffres et les faits. Les délires de Zemmour sur les étrangers

 

Qu’on en finisse ! Il n’y a pas 5 millions d’étrangers en France et encore moins 12 millions, comme il l’affirme. « En octobre 2012, déclare-t-il, l’Insee a relevé qu’il y avait 5 millions d’étrangers en France et que leurs enfants de moins de 4 ans représentent 7 millions. Soit 12 millions au total ». Un tissu de sottises. D’abord parce qu’il ne saurait y avoir « 7 millions d’enfants d’étrangers de moins de 4 ans » pour la raison qu’il n’y a 3 à 4 millions d’enfants de moins de 4 ans en France, quelle que soit leur nationalité ! Quant au reste, Zemmour confond étrangers et immigrés. Cette confusion contient une logique de guerre civile et c’est bien pourquoi son propos est si dangereux. Il n’y a que 3,7 millions d’étrangers en France. Pour parvenir au chiffre de 5 millions, il faut y additionner 2 millions d’immigrés de toute nationalité devenus Français par naturalisation. Ceux-là sont pour lui des Français de papier comme disait l’extrême droite d’avant-guerre et de nos jours. Pour lui, on ne peut pas « devenir Français ». Le moment venu, il faudra donc trier et retirer des cartes d’identités. C’est que fit en son temps le gouvernement collaborateur de Philippe Pétain. Et le tri devra descendre profond dans la masse des français. Car l’INSEE a compté 6,7 millions de « descendants directs d’immigrés ».

 

Encore faut-il préciser ce que cette classification veut dire. Ces descendants directs d’immigrés ne sont pas tous « étrangers », loin s’en faut. En effet, il s’agit d’enfants nés en France, donc qui sont Français ou pourront le devenir à leur majorité. Mais il s’agit aussi d’enfants « dont au moins un parent est immigré » mais dont l’autre parent peut être Français. Au demeurant, même le parent immigré peut être devenu Français ! Evidemment, tout ceci demande le temps de l’explication et de la réflexion. Ça s’énonce moins vite qu’une énormité lancée à la cantonade. Ainsi, quand il claironne : « un tiers des mariages en France sont avec des étrangers, 90 000 sur 270 000 » (RMC). Impossible. Il n’y a qu’environ 200 000 mariages par an ! Et seulement 13% de ceux-ci concernent un étranger. Non, le pays n’est pas « envahi » par les étrangers ! Environ 200 000 étrangers entrent en France chaque année avec un titre de séjour. Et environ 100 000 repartent chaque année. Le solde est donc de cent mille par an. Parmi ces entrants, un tiers sont des étudiants. On leur a rendu la vie impossible ! Faut-il chasser ceux qui ont surmonté épreuves et humiliations ? Cela au moment même où chacun s’accorde pour dire que le nombre des étudiants étrangers présent dans un pays est une garantie pour son avenir scientifique et technique ?

 

Mais revenons à nos 3,7 millions d’étrangers vivant en France en 2011 (INSEE). C’est le même nombre qu’en 1982. Certes, le taux d’immigrés a, lui, augmenté. Mais le classement en immigrés, c’est-à-dire nés étrangers à l’étranger, n’empêche pas qu’une partie soient devenus Français. C’est le cas. Car si le nombre d’immigrés stricto sensu a augmenté de 3 points en un siècle (de 5,7% en 1926 à 8,7% en 2011), le nombre des naturalisations laisse un solde stable d’étranger dans le pays. Environ 100 000 personnes acquièrent la nationalité française chaque année. C’est 0,15% de la population française totale. C’est pourquoi le nombre d’étrangers ne représente toujours que 6% de la population. Le même taux qu’en 1926 ! Comme je l’ai dit il y a 5,4 millions d’immigrés, mais comme il y a eu au moins 1,7 million de naturalisations, il n’y a que 3,7 millions d’étrangers. Non, la France n’est pas « envahie » par des Maghrébins  de religion musulmane. D’abord parce que tous les Maghrébins ne sont pas musulmans et encore moins tous les Africains. Et quand bien même le seraient-ils, qu’il n’y a en toute hypothèse que moins d’un étranger sur trois vivant en France venant du Maghreb. Et de toute façon, parmi les étrangers arrivant chaque année, moins d’un tiers viennent du Maghreb ! En France, il y a autant d’étrangers Européens qu’Africains (40% de chaque) et la première nationalité étrangère représentée l’est par les Portugais. Ils sont 500 000 quand il y 465 000 Algériens. Non, la France n’est pas la 1ère destination des immigrés ! L’Allemagne ou le Royaume-Uni accueillent deux fois plus d’étrangers que la France chaque année. Le pourcentage d’étrangers vivant en France nous place au 80ème rang des pays avec le plus d’étrangers dans le monde. Et au 15ème rang en Europe !

 

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/12/15/zemmour-se-la...

L’Éducation "nationale", un égout à ciel ouvert

Excellent article !

Pendant que nous pleurnichons tous sur la SHOAH on détourne nos yeux des escroqueries organisées contre tous les peuples du monde !

 

L’Éducation "nationale", un égout à ciel ouvert

« Sommes-nous si mauvais pour ne pas être capables d’enseigner le respect de l’autre !? Il faut sans cesse travailler pour faire de la France un lieu d’intelligence, de partage, de respect, et combattre contre ceux qui ne veulent pas de cela. »

Le grand rabbin de France, Haïm Korsia

 

Nous nous sommes arrêtés, la semaine dernière, sur la stratégie pédagogique de Najat Vallaud-Belkacem quant à l’enseignement tous azimuts de la théorie du genre au sein même des établissements scolaires, primaires et secondaires. L’école maternelle (qui est une composante de l’école primaire) visée également par cette idéologie mortifère, les experts en lobotomies cognitives, les experts en trépanations virtuelles, étant bien écoutés de la Maghrébine élevée ministre et aux grandes oreilles de fennec bien ouvertes, béantes d’obéissance. Dans son éditorial du même numéro (27 novembre), Jérôme Bourbon mettait en exergue la caractéristique essentielle de la « Shoah » (terme extravagant s’il en est), et du phénomène abortif.

Ces deux phénomènes sont, en France en particulier, sacralisés, et possèdent leurs thuriféraires fanatiques, leurs intellectuels, leurs gardes et leurs tribunaux. Deux religions d’État, deux religions obligatoires. Aussi est-il évident qu’une institution comme l’Éducation nationale constitue une sorte de temple ou une espèce d’immense synagogue où ces deux religions créées ex nihilo pour conforter ici une soumission ou un indigénat, là le vrai génocide du peuple blanc, sont enseignées aux élèves de tout l’Hexagone.

Mais il ne s’agit pas d’un banal enseignement calibré, standard. Il est question ici d’un véritable bourrage de crâne dont les bourreaux en fonction se fichent de la réelle capacité d’absorption du cortex infantile. Ou plutôt ne s’inquiètent que de l’optimisation du message imposé (produit-il l’effet escompté ?) et non des conséquences morbides qu’elles produisent systématiquement sur l’esprit de nos chères têtes blondes.

Flashback : lorsque j’étais à la fin du CM1, mon instituteur au visage triste et flottant exhorta la classe à lire durant les grandes vacances un livre qu’il présenta alors comme un texte magnifique, Le Sac de billes de Joseph Joffo… L’année suivante, l’institutrice de CM2 évoqua en cours le fameux Journal d’Anne Frank ; et en 6e, notre professeur de français au nez saillant nous demanda de le lire. J’ai vu les ravages de cet « enseignement » sur les petites cervelles rabougries des fillettes de ma génération qui devenaient toujours plus bêtes, toujours plus « dindes » au fur et à mesure de l’instillation du poison dans leur tête.

Un devoir de mémoire éprouvant

À une époque où SOS Racisme (organisme piloté par des Juifs) était à son firmament médiatique, ces historiettes de Juifs apeurés provoquèrent un effet nerveux des plus détestables chez ces jeunes personnes. Quant à moi, loin de connaître alors la vérité sur ces thèses, je jouissais déjà, cependant, d’un caractère particulier me faisant abhorrer la pleurniche de salon. Je me demandais également à quoi pouvait bien servir cette entreprise consistant à vouloir nous faire pleurer à travers l’histoire de gamins un peu trop innocents à mes yeux. En outre, personne ne nous demandait d’accorder une pensée pour nos Poilus, de verser une larmiche pour nos soldats torturés par les immondes Rouges d’Indochine. Plus fort, les comédiens qui venaient parler de « l’Indicible » insistaient férocement sur l’idée qu’il fallait avoir de la compassion, plus de compassion pour les petits enfants à l’étoile jaune. Davantage de compassion qu’envers n’importe qui d’autre, à cause, évidemment, de l’insondable et de l’inexprimable vendu à leur sauce « pleurniche ».

Aujourd’hui, j’analyse en entomologiste méticuleux les effets de cette propagande sur les adultes de ma génération, et j’observe ce joug lourd et énorme qui écrase leurs épaules et qui les maintient, et les maintiendra, dans le sillon du prêt-à-penser jusqu’à leur dernier soupir de conformisme. Je vois encore dans une désagréable réminiscence Céline Machin-Chose pleurer après son exposé sur Anne Frank devant le professeur attendri ; petite bourgeoise inconsolable qui découvrait le malheur par le truchement d’un livre de propagande… Une remembrance désagréable et finalement triste. Cette adolescente a été manipulée comme des millions d’entre elles pour le profit d’une religion, d’une communauté, et d’une idéologie particulière.

 

Le Petit Garçon étoile ou la Shoah pour la maternelle

Et puis, grâce à la pleurniche « holocaustique », que représentera plus tard le bébé qu’elle avortera à côté d’Anne Frank, cet abcès d’angoisse ? Elle se lamentera toujours pour Anne Frank, même après avoir fait mixer son enfant avant qu’il soit jeté dans un sac-poubelle. Anne Frank, elle ne l’oubliera pas, car c’est aussi son histoire, l’histoire de son enfance, de son adolescence. « Anne Franck, elle m’a construit… Un moment fort de ma vie, snif… » Nous comprenons bien, après, malheureusement, les manipulateurs d’esprits qui nous servent d’élites, que la jeunesse, la verdeur de la cible des mémorialistes shoahtiques, est un atout pour eux. Plus l’enfant est jeune, donc sensible, plus le venin de « l’Indicible » produit son effet en le traumatisant durablement. Et quel troupeau réuni grâce à l’industrie concentrationnaire gérée par l’Éducation nationale !

Plus puissante que la petite lucarne, l’école à ciel ouvert, là où les transmetteurs de l’inénarrable « Mémoire » postillonnent du haut de leur estrade sur nos enfants candides. Ces conteurs de l’Indicible ont carte blanche et entrent dans les établissements publics comme dans un moulin. L’administration ne peut rien leur refuser. La force de la Mémoire (avec une prononciation tremblotante obligatoire) est incoercible. Aussi nos « exterminationnistes » dégoulinants n’ont-ils qu’un seul souci : comment profiter de cette liberté totale, comment malaxer le plus efficacement possible les cervelles roses ? L’ivresse de toutes les possibilités est l’unique danger de leur entreprise diabolique ! Ils doivent savoir se réfréner, se calmer, contrôler leur gigantesque pouvoir propagandiste. Et en effet, force est de constater que leur travail traumatique va crescendo, sans à-coup, s’intensifiant progressivement en quantité comme en qualité. Les voyages à Auschwitz se multiplient, les photos du portrait d’Anne Frank s’agrandissent dans les manuels scolaires chaque année un peu plus. Ou l’extension du domaine de la Shoah par son étirement incessant.

Les témoignages se diversifient, les plus petits gamins sont « sensibilisés » à « leur » « holocauste » et les tout petits, les plus jeunes enfants, désormais, sont « invités » à réfléchir sur « la plus grande méchanceté de tous les temps et pour l’éternité » ! Nous devons ainsi à Rachel Hausfater et à Olivier Latyk un petit ouvrage qui vient de bouleverser les journaleux, Le Petit Garçon étoile. Étoilé, vous l’aurez compris, avec l’étoile jaune, celle de l’enfant juif stigmatisé durant les heures les plus sombres de notre histoire. Le magazine bien nommé Actualité juive a recensé le petit livre à sa manière.

« Comment expliquer la Shoah aux enfants ? Rachel Hausfater et Olivier Latyk nous proposent un album magnifique, usant d’un langage métaphorique et de superbes illustrations, pour faire comprendre ce que fut la Shoah aux plus petits. Les parents – mais aussi les enseignants – doivent l’acquérir au plus vite et mener des lectures commentées avec les enfants. »

Au plus vite ! Immédiatement ! C’est compris !

« Il est évidemment très difficile de réaliser un album sur la Shoah qui puisse s’adresser aux enfants. Il faut à la fois donner à voir l’indicible par le texte et l’image sans que cela traumatise les petits lecteurs ; pourtant, il est également impératif de ne pas être approximatif et de ne pas contourner la vérité. Le Petit Garçon étoile réunit toutes ces qualités d’une façon magistrale. […] Le récit est court, alimenté par des images qui entrent en parfaite résonance avec les mots. À l’aide de phrases ciselées, la Shoah est abordée par la métaphore : les Juifs sont des étoiles ; les nazis sont des “chasseurs d’étoiles”. »

Et nos Juifs de conclure :

« L’objectif des auteurs est en effet moins de raconter que de faire “sentir ou ressentir” les faits. Le pari est tenu d’une façon incroyable. Un album émouvant et pédagogique qui doit néanmoins être lu par tous. »

Un livre bénéficiant d’une si bonne critique a, évidemment, un juste prix, soit 14 euros pour 32 petites pages. Pas grave, c’est l’État (ses bibliothèques et ses écoles maternelles) qui paie.

Les plus petits littéralement hypnotisés

L’avenir proche est parfaitement lisible. Ce livre sera bientôt présent dans toutes les écoles maternelles et peut-être sous forme d’extraits divers dans les classes de CP pour l’apprentissage de la lecture, comme ceux à caractère « antiraciste » (en fait violemment antiblanc) qui abrutissent nos enfants pour la plus grande gloriole des allogènes. Bref, dans un premier temps, nos enfants baigneront dans une nouvelle fange culpabilisatrice à des fins d’imprégnation idéologique subconsciente. Dans un second temps, l’initiation officielle à la Mémoire de l’Indicible sera instituée d’une manière relativement discrète au sein des plus petites classes : l’enseignement sera bien sûr métaphorique et donc sans prise pour les parents frustes, frustes mais qui seraient susceptibles de critiquer une telle entreprise si elle était pratiquée d’une manière non métaphorique.

Rappelons, comme le précise d’une manière magistrale le Mémorial de la Shoah, que « les programmes officiels prévoient que la Shoah soit abordée en classe dès l’école élémentaire, puis approfondie à différents stades du parcours secondaire général, technologique et professionnel ». Dès le CE2, l’enfant doit recevoir sa petite dose de poison. L’intérêt du petit livre qui compare les Juifs à des étoiles est de préparer un apprentissage shoahtique plus précoce et donc plus efficace encore. Et pour les exterminationnistes, tout devient prétexte à l’alourdissement continu de cette propagande, de ce modelage ou remodelage psychologique. L’actualité est lue à travers ce prisme monomaniaque et, par exemple, toute agression commise à l’encontre d’un Israélite (le couple braqué il y a une semaine à Créteil est ainsi devenu martyr de la haine antisémite ambiante selon les médias unanimes) devient obligatoirement l’expression d’un préjugé antisémite. Au nom du fameux « vivre ensemble » et de la lutte contre la violence, les historiettes shoahtiques sont donc légitimées par nos pédagogues verruqueux.

Les « mémorialistes » font leur cinéma

Le film Les Héritiers, sorti le 3 décembre dernier, résume en définitive toute la niaiserie de cette idéologie de la pleurniche qui paralyse, par la sidération ou par la crainte de paraître irrespectueux envers la chose sacralisée, l’ensemble des commentateurs et des acteurs de la Kulture. Ce film est un symbole d’une idéologie qui rend bête, et renvoie aux réminiscences de ma Céline d’antan qui pleurait irrationnellement durant son exposé sur la « déportation-extermination » vécue par Anne Frank.

Cette idéologie de la Mémoire, loin de rendre gentillets les grands noirs et petites beurettes qui hantent les lycées républicains, abrutit nos enfants blancs, les affaiblit, altère leur caractère. Nous voyons dans cet exercice « mémoriel » un acte de barbarie commis à l’encontre d’enfants innocents qui n’ont pas les moyens de relativiser les métaphores sanglantes, funestes et gores balancées par des éducateurs conformistes payés par une république de vauriens.

Cette idéologie sent la mort, en effet, mais pas celle de millions de Juifs, elle pue le trépas de notre nation et de notre peuple d’ores et déjà moribond. L’accroche emblématique que l’on peut lire sur l’affiche du film Les Héritiers qui révulsera tout Français sain est une ultime provocation :

« En comprenant l’Histoire (avec un H majuscule), ils vont forger la leur. »

Immanquablement, notre Céline aux yeux mouillés réapparaît dans un épouvantable flashback et ses mots d’adolescente souillée résonnent une nouvelle fois dans ce cauchemar : « Cette histoire m’a construite ; elle m’a fait grandir… » « Pauvre laideron ! » crie-t-on pour répondre à ce spectre : cette histoire t’a rendue encore plus stupide que tu ne l’étais auparavant ! Mais elle n’a pas seulement pour effet de rendre les fillettes et les jeunes pubères idiotes, elle influe sur le comportement des jeunes garçons en formation en leur brisant les ailes ; elle bride le cerveau du patriote en gestation, elle introduit en lui d’une manière insidieuse le virus tenace de la culpabilité et de l’ethnomasochisme. Les Héritiers montrent à ce propos, d’une manière caricaturale, le processus cognitif de soumission envers la « grosse pleurniche ». Il constitue en cela, pour les pédagogues à plat ventre, une sortie scolaire idéale, c’est-à-dire répugnante à souhait.

 

Par François-Xavier Rochette