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17/11/2015

Les Etats-Unis et la Turquie lancent une opération militaire conjointe à la frontière avec la Syrie

Les Etats-Unis et la Turquie lancent une opération militaire conjointe à la frontière avec la Syrie

«Toute la frontière du nord de la Syrie, 75 % de cette frontière a été fermée. Nous entrons actuellement dans une opération avec les Turcs pour fermer les derniers 98 kilomètres restants», a déclaré John Kerry dans une interview à la chaîne américaine CNN.

Le responsable n’a pas précisé si les Etats-Unis entendaient déployer des forces terrestres pour cette campagne.

Le territoire situé dans le nord de la Syrie qui jouxte la Turquie fait depuis longtemps l’objet d’une contestation entre les milices kurdes et les combattants du groupe terroriste Daesh. Plus tôt, les Etats-Unis ont déclaré leur intention d’armer et entraîner des rebelles syriens modérés susceptibles de reprendre le contrôle sur ce territoire et le défendre de Daesh, en mettant fin au trafic des combattants, au passage d’armes et de ravitaillement à travers la frontière.

 

La Russie aurait frappé le fief de Daesh par des missiles de croisière tirés depuis la mer

La Russie aurait frappé le fief de Daesh par des missiles de croisière tirés depuis la mer

Moscou a perpétré un nombre important de frappes en Syrie en utilisant des missiles de croisière tirés depuis la mer et des bombardiers à très longue portée, a fait savoir à Reuters une source au sein du gouvernement des Etats-Unis. Il a ajouté que la Russie a prévenu Washington de ces frappes, conformément à l’accord bilatéral sur la sécurité aérienne en Syrie.

Il s’agit de la deuxième salve de frappes russes sur Daesh effectuée depuis la mer. La première attaque de la sorte a été lancée en octobre de cette année, lorsque des navires de combat russes ont tiré des missiles de croisière depuis la mer Caspienne sur plusieurs positions terroristes en Syrie.

La Russie a entamé son opération aérienne en Syrie le 30 septembre, suite à la demande du président du pays Bachar el-Assad. D’après les données du Kremlin, depuis le début de l’opération, les frappes russes ont détruit plus de 2 milles cibles terroristes.

Dans le même temps, l’aviation française a effectué un nouveau raid aérien contre Rakka, comme l’a annoncé mardi matin le ministère de la Défense.

Dix chasseurs français ont largué 16 bombes sur le fief de l’EI, en détruisant un centre de commandement et un centre d'entraînement, d’après l'état-major des armées françaises. Le raid, «conduit en coordination avec les forces américaines», a été effectué à 2h30 (heure locale) et a mobilisé dix avions de chasse, des Rafale et des Mirage 2000.

Il s’agit du deuxième raid français à Rakka ces dernières 24 heures. Dimanche soir, des chasseurs français avaient déjà largué 20 bombes sur cette «capitale» de Daesh.

La France a annoncé le début de ses frappes aériennes contre les positions de l’Etat islamique en septembre. Ses opérations ont été intensifiées depuis les attentats meurtriers du 13 novembre, qui ont été revendiquées par les combattants de Daesh.

 

 

 

Guerre en Syrie, révision de la Constitution et lois discriminatoires : que cache la fuite en avant de François Hollande ?

Guerre en Syrie, révision de la Constitution et lois discriminatoires : que cache la fuite en avant de François Hollande ?

Nicolas Bourgoin

Nicolas Bourgoin

Effet d’aubaine, les attentats du 13 novembre donnent les mains libres à l’exécutif pour négocier un virage ultra-sécuritaire en s’assurant du soutien de l’opinion publique. Le scénario est rodé – acte de terrorisme, médiatisation à outrance et réaction sécuritaire – mais la réponse surprend cette fois par sa brutalité et son ampleur inédite. Constitutionnalisation de l’état d’urgence, offensive anti-musulmane sur le front intérieur et guerre militarisée sur le font extérieur. Au-delà de l’incohérence de la diplomatie française, de l’islamophobie compulsive quasi-délirante et de l’instrumentalisation de la menace terroriste à des fins sécuritaires, se cache un projet désormais avoué par le chef de l’État lui-même : mener une guerre de civilisation contre le monde musulman, suivant ainsi le sillon tracé par l’admininistration Bush au lendemain des attentats du 11 septembre. Les effets de cette politique sont connus : effondrement économique, tensions géopolitiques et chaos migratoire. Trois maux qui ne font qu’alimenter la menace terroriste.

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Comme on pouvait s’y attendre, le pouvoir exécutif s’est engouffré dans la fenêtre ouverte par les attentats du 13 novembre, mettant ainsi à profit les enseignements de la bonne vieille stratégie du choc : profiter du désarroi provoqué par un événement exceptionnel pour faire passer des mesures inacceptables en temps normal. Le carnage du Bataclan a ouvert ainsi la porte à une politique de tous les dangers pour la paix, la sécurité et les libertés publiques.

Poursuite de la stratégie de la tension en Syrie

Après avoir livré des armes aux « rebelles » ennemis du régime Syrien, la France continue de faire de l’éviction de Bachar El-Assad une priorité expresse, répondant ainsi aux voeux de ses alliés saoudiens, qataris, turcs et israéliens. Dans son discours devant le Congrès du Parlement français à Versailles, François Hollande a déclaré une nouvelle fois que la recherche d’une solution politique excluait le président syrien en exercice. Le soutien renouvelé aux groupes terroristes agissant en Syrie ne pourra que continuer à susciter des vocations comme ce fut le cas suite aux déclarations de Fabius concernant le Front al-Nosra.

Islamophobe d’État sur le front intérieur.

Eternels boucs émissaires, les musulmans sont à nouveau montrés du doigt par les responsables politiques. Bernard Cazeneuve propose la dissolution de nombreuses mosquées – plusieurs dizaines, voire des centaines pourraient être détruites – jugées « radicales » et des « associations qui s’en prennent aux valeurs de la république », mesures qui viendraient s’ajouter à l’expulsion des imams appelant au jihad. Il a précisé qu’une disposition en ce sens serait prochainement étudiée en conseil des ministres. Est également envisagée la création d’un régime spécial pour les bi-nationaux musulmans nés français autorisant leur déchéance de la nationalité française ainsi que  leur interdiction de séjourner sur le territoire français en cas de radicalisation, une mesure qui avait été évoquée après les attentats de janvier pour être abandonnée ensuite sous la pression des associations de défense des droits de l’homme. Une fois revenus en France, certains pourront se voir imposer « des conditions de surveillance draconiennes », comme des assignations à résidence ou « une participation à un programme de déradicalisation ». Loi de Nuremberg des temps modernes, cette mesure institutionnalise une séparation entre deux catégories de citoyens français : les citoyens à part entière dont la nationalité est définitivement acquise et les musulmans.

Instauration d’un état d’urgence permanent.

Mais la mesure la plus lourde de conséquences est sans doute la création programmée d’un régime juridique spécial – « l’état de crise » – permettant de mettre en oeuvre des mesures exceptionnelles attentatoires aux libertés publiques et contraires à la Constitution mais répondant aux nécessités de la guerre contre le terrorisme. Il s’agit ni plus ni moins que de réviser la Constitution afin de pérenniser le régime de l’état d’urgence qui autorise le transfert de pouvoirs de police de l’autorité civile à l’autorité militaire, la création de juridictions militaires et l’extension des pouvoirs de police. Selon François Hollande, cette réforme de la Constitution « devra permettre aux pouvoirs publics d’agir, conformément à l’État de droit, contre le terrorisme de guerre« . Cette loi martiale déjà dans les cartons ira même au-delà de ce que prévoit la loi de 1955 sur l’état d’urgence qu’il veut d’ailleurs prolonger de trois mois et qui a déjà donné lieu à des centaines de perquisitions et d’assignations à domicile. Selon les dires du chef de l’État, la nouvelle loi qu’il souhaite voir adoptée dans les meilleurs délais sera « plus protectrice, plus adaptée au développement des nouvelles technologies et à la menace terroriste ».

La guerre de civilisation, c’est maintenant !

Invoquant la légitime défense pour justifier ce chapelet de mesures régressives adoptées sur fond d’union sacrée, l’exécutif considère que la France est en guerre et qu’elle devra faire face à de nouvelles répliques. En guerre contre qui ? Valls avait lâché le morceau en affirmant il y a quelques mois que la France était engagée « dans une guerre de civilisation » contre le monde arabe-musulman. Véritable prophétie auto-créatrice, la guerre menée contre le terrorisme islamique alimente la menace même qu’elle prétend combattre en suscitant des vocations dans le camp adverse par les dommages collatéraux qu’elle entraîne. Pour qualifier les attentats de samedi dernier, Hollande a parlé d’acte de guerre, formule employée en son temps par George W.Bush au lendemain des attentats du 11 septembre. Ce choix sémantique qui est tout sauf anodin ouvre la porte à un régime d’exception comparable celui du Patriot Act étasunien.

Comme toutes les idéologies, le modèle du choc des civilisations présente une image schématique et falsifiée du réel qui masque les enjeux fondamentaux. La vision binaire qu’elle propose (civilisation judéo-chrétienne contre Islam barbare et conquérant ou « civilisation humaine » contre « barbarie » comme dit Bernard Cazeneuve) est trompeuse car les premières victimes du terrorisme islamiste sont les musulmans eux-mêmes. Faisant de l’Islam une menace par essence, elle empêche de comprendre les racines sociales, économiques et géopolitiques du terrorisme, pourtant le seul moyen de le faire reculer efficacement en évitant une fuite en avant aux coûts faramineux pour toutes les parties en présence. La mécanique du bouc émissaire sert avant tout les intérêts des dominants qui cherchent à diviser pour mieux régner. Cette évidence rappelle que la fonction même de l’idéologie est de protéger le système de domination : l’oligarchie a évidemment tout à perdre d’une lecture du terrorisme qui mettrait en cause la domination occidentale, les prédations néo-coloniales et les effets déstabilisateurs de la mondialisation financière dont elle est partie prenante.

 

 

En Russie, "nous sommes Paris" !! A méditer pour faire la différence entre la France et la bande de dégénérés de Charlie Hebdo !

En Russie, "nous sommes Paris"

#JeSuisParis

09:57 14.11.2015 (mis à jour 12:01 16.11.2015)

Extrait : Les habitants de la capitale russe affluent, depuis la nuit, vers l'Ambassade de France à Moscou, afin d'honorer la mémoire des victimes des actes terroristes survenus vendredi 13 novembre à Paris.

Les attaques de la nuit dernière à Paris ont bouleversé l'opinion publique russe. Les citoyens de Moscou expriment largement leur solidarité et leur chagrin pour les victimes françaises. Lire la suite : ICI

La vidéo en LIVE: Mourners lay flowers and candles at French embassy in Moscow after Paris terror attacks

Et voici, ce que nous a servi la bande de dégénérés de Charlie Hebdo après l’attentat perpétré contre l’avion Russe dans le Sinaï, sans que Hollande ni personne n'intervienne pour faire fermer ce torchon scandaleux qui sali la France et le Peuple Français !

Cliquer sur l'image

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Poutine ordonne d'intensifier les frappes en Syrie

La Russie de Poutine, le seul pays au monde avec ses alliés, à pouvoir intervenir légalement en Syrie sur la demande du Président Bachar AL-ASSAD !

Poutine a donc parfaitement le droit d'intensifier les frappes aériennes russes en Syrie et ailleurs si on le lui demande, pour débarrasser le Moyen-Orient des mercenaires formés, financés et armés par la CIA/Mossad, USA, France et Cie qui font mine de ne pas connaître les dirigeants des formations terroristes et leurs salariés mercenaires, alors qu'ils les arment et les financent depuis des années.

Peut-on savoir à qui ils livrent en personne, l'argent, les véhicules et les armes ?

Poutine ordonne d'intensifier les frappes en Syrie

09:28 17.11.2015 (mis à jour 10:20 17.11.2015)

Su-25

Les frappes de l'aviation russe en Syrie doivent être intensifiées, pour que les terroristes comprennent que le châtiment est inévitable, a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine.

Cette déclaration a été faite suite à un rapport du chef du FSB (renseignement russe) Alexandre Bortnikov, qui a informé que le crash de l'A321 russe dans le Sinaï, qui a fait 224 morts le 31 octobre dernier, a été causé par un attentat.

«Le travail de l’aviation en Syrie doit non seulement être poursuivi, mais il doit être intensifié de telle sorte que les malfaiteurs comprennent que le châtiment est inévitable», a déclaré Vladimir Poutine. 

Le président a chargé le ministère de la Défense et l’état-major de l’armée russe de lui présenter les propositions correspondantes. «Je suivrai l’évolution du travail», a-t-il conclu.

"Nous devons nous y atteler sans délai de prescription, les connaître par leur nom. Nous allons les rechercher partout, où qu'ils se cachent. Nous les trouverons à n'importe quel endroit de la planète, et nous les punirons ", a ajouté lors d'une réunion au Kremlin dans la nuit de lundi à mardi avec les hauts responsables militaires et des services secrets, ainsi que le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov.