Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/11/2015

Il se passe des choses bizarres dans la basse-cour de la Maison Blanche. Une guerre contre la Russie !!!

Quelqu’un veut une guerre contre la Russie, Victoria Nuland n’est pas seule !

Sauf que la Russie à elle seule, peut détruire les USA !

Il se passe des choses bizarres dans la basse-cour de la Maison Blanche

Nuland

Quelqu’un veut une guerre contre la Russie, Victoria Nuland n’est pas seule

Note du Saker Francophone J’ai sélectionné ce texte parce qu’il nous montre bien le niveau d’intelligence, sans précédent, atteint par les élites politiques aux États-Unis dont le système démocratique est corrompu par l’argent jusqu'à la moelle. Et quand un système en arrive à mettre de tels idiots aux commandes c’est qu’il est proche de sa fin.

Pour respecter les nouvelles règles sur les émissions nocives, le débat ne durera que 8 minutes.

 


Par Philip Giraldi – le 17 novembre 2015 – UNZ

Une atmosphère étrange plombe Washington ces jours ci. J’ai récemment participé à une conférence à Washington dont le sujet portait sur le réalisme et la restreinte  comme base de réforme de la politique étrangère américaine.

La plupart des prises de parole reflétait plus ou moins ce programme mais, étrangement, un des orateurs a dit qu’il était nécessaire que les États Unis conservent leur place dans le monde à l’aide d’un gros bâton après qu’un autre a prétendu qu’aider les autres peuples à lutter pour leur liberté est une des missions que le peuple américain prend à cœur. Les deux faisaient allusion à la manière dont les États Unis devraient se comporter vis-à-vis de la Russie. On peut se demander si ces deux là n’étaient pas entrés par erreur dans cette salle de conférence, se croyant plutôt dans les tout proches bureaux de l’American Enterprise Institute [Think tank néoconservateur notoire NdT].

Que de telles opinions soient mises en avant lors d’une conférence portant sur la restreinte n’est en fait pas très surprenant si l’on se donne la peine d’écouter les soi-disant débats républicains ou démocrates. Le nationalisme et l’exceptionnalisme américaniste sont des produits faciles à vendre, de tous temps, mais il y a depuis peu un sursaut d’agressivité qui est assez difficile à comprendre alors même qu’un seul candidat a servi dans l’armée mais en tant qu’avocat. On pourrait appeler cela la parade des planqués.

Il sera donc utile de prêter attention aux mots que les candidats républicains ont prononcés mardi dernier 1. Carly Fiorina a sonné la charge de la meute avec son “ Une des raisons pour lesquelles j’ai dit que je ne parlerai pas à Poutine maintenant est parce que nous nous trouvons en position de faiblesse à cause des actes de son administration, donc je ne lui parlerai pas pendant un moment mais ferai plutôt ceci. Je commencerai par reconstruire la VIème flotte 2, reconstruire l’armée, le programme de défense contre les missiles balistique en Pologne, juste sous son nez. Je mènerai des exercices militaires très agressifs dans les États baltes pour qu’il comprenne que nous sommes prêts à protéger nos alliés de l’Otan… Je placerai aussi quelques milliers de troupes supplémentaires en Allemagne, par pour entamer une guerre, mais juste pour être sûre que Poutine comprenne que les États-Unis d’Amérique se tiennent aux cotés de leurs alliés. Nous devons avoir une zone d’interdiction de vol en Syrie parce que la Russie ne doit surtout pas nous dire, à nous les États-Unis, où et quand nous avons le droit d’utiliser nos avions. Nous avons aussi quelques alliés arabes au Moyen-Orient qui savent qu’État Islamique est leur combat… mais ils doivent voir la détermination des États-Unis à diriger… Nous avons la plus forte armée de la planète et tout le monde doit bien le reconnaître. »

Puis Ben Carson rajouta sa couche : « Ce que nous devons vraiment reconnaître est que Poutine essaye d’exercer son influence à travers le Moyen-Orient. Cela va devenir sa base. Et nous devons nous y opposer de manière efficace… Ce que nous avons fait jusqu’à maintenant est inefficace mais nous ne pouvons pas abandonner le terrain. Nous devons observer cela à une échelle plus globale. Nous parlons de djihadistes globaux. Et leur souhait est de nous détruire, nous et notre mode de vie. On doit donc se demander comment les faire passer pour des perdants. Car c’est de cette manière qu’ils acquièrent une forte influence… Et je pense que pour qu’ils passent pour des perdants, nous devons détruire leur califat. Et si vous cherchez le meilleur endroit pour cela, et bien cela sera en Irak. Et si, aux alentours d’Anbar en Irak, il y a un grand champ de pétrole et bien retirons leur toute cette terre. Nous pouvons le faire, je pense, très facilement, je le sais de quelques généraux avec qui j’ai parlé. Puis, de là, nous continuerons à avancer. »

Le sénateur Marco Rubio y est allé de ses propres envolées en disant : « Je crois que le monde est plus fort et plus sûr lorsque les États-Unis sont la plus forte puissance militaire du monde… Je n’ai jamais rencontré Vladimir Poutine mais j’en sais assez à son sujet pour savoir que c’est un brigand. C’est simplement un parrain du crime organisé dirigeant un pays et contrôlant une économie valant 2 000 milliards de $. Il reconstruit son armée de manière très rapide bien que l’économie de son pays soit une catastrophe. Il ne comprend que la puissance géopolitique. Chaque fois qu’il a agi, quelque part dans le monde, que ce soit en Ukraine, ou avant en Géorgie, ou maintenant au Moyen-Orient, c’est parce qu’il croit en notre faiblesse… Nos alliés dans la région n’ont plus confiance en nous. Il n’y a qu’une démocratie libérale et pro-américaine au Moyen Orient, c’est l’état d’Israël. Et nous avons un président qui traite le premier ministre d’Israël avec moins de respect qu’il n’en montre à l’ayatollah d’Iran… Et nous y avons un intérêt particulier et voici pourquoi. Parce que tous ces groupes terroristes radicaux… Ils viennent vers nous. Ils recrutent des américains grâce aux réseaux sociaux. Et ils nous haïssent non seulement parce que nous soutenons Israël, ils nous haïssent à cause de nos valeurs. Ils nous haïssent parce que nos filles vont à l’école. Ils nous haïssent parce que les femmes conduisent aux États-Unis. »

Le Gouverneur John Kasich démontra pourquoi il aurait mieux valu qu’il reste dans l’Ohio en déclarant : « En Ukraine, armons les gens afin qu’ils puissent se battre par eux-mêmes. En Europe orientale, assurons-nous que la Finlande et les pays baltes sachent que si la Russie bouge, nous bougerons. En Syrie, oui, une zone d’interdiction de survol au nord, sur la frontière turque et au sud, à la frontière jordanienne. Quiconque y volant une première fois aura peut être une chance d’en sortir mais à la seconde fois, aucune… Dans les pays des états du Golfe de Bahreïn [sic ce n’est pas une erreur de traduction, NdT], la Clinique de Cleveland ouvre un centre d’opération. On voit vraiment les choses comme eux. Et en Israël, nous n’avons pas de meilleur allié dans le monde, ne les critiquons plus en public, nous devons les aider. »

Le gouverneur Jeb Bush, faisant son possible pour redonner un peu de lustre à sa campagne, rajouta : « Je dirais que la menace numéro un contre les États-Unis est le terrorisme islamique, et, pour revenir à la question au sujet de ce que nous faisons en Irak, eh bien si nous nous retirons, les vides se remplissent. C’est la leçon de l’histoire et, tristement, ce président ne croit pas en la capacité américaine à diriger le monde. Il n’y croit pas, et le résultat est que nous avons un califat de la taille de l’Indiana qui gagne chaque jour assez d’énergie pour aller recruter des américains jusque dans notre pays et cette menace pour la patrie vient du fait que nous n’avons pas su régler la question terroriste au Moyen-Orient lui-même. Nous devons donc avoir une zone d’interdiction de survol en Syrie. Nous devons aider ce qui reste de l’Armée Syrienne Libre et créer des zones sécurisées… Sans la main de fer américaine, chaque pays de la région n’en fait plus qu’à sa tète. Il est tragique de voir l’Irak, ainsi que d’autres pays maintenant, dialoguer avec la Russie. Il n’y pas si longtemps de cela, la Russie n’avait aucune influence dans cette région. Et, donc, les États-Unis doivent reprendre les choses en main. »

J’arrive presque à imaginer les gars et filles des différentes entités néoconservatrices comme la John Hay Initiative, la Fondation for Defense of Democracies et l’American Enterprise Institute ricanant pendant qu’ils interrogent les candidats républicains sur la politique étrangère. Quel régal d’avoir affaire à une bande de lobotomisés avec une curiosité intellectuelle digne d’un dinosaure faisant sagement la queue pour se faire bourrer le crâne de stupidités. Carly a gagné le prix de la langue la plus venimeuse dans son désir de faire la guerre. Elle est prête à tirer sur les russes, sur terre ou dans les airs. Pourquoi ? Pour que l’on puisse voler ou l’on veut.

Par contre, je pense que Ben Carson a gagné le prix de la stupidité avec son brillant plan pour détruire le Califat en leur retirant leur grand champ de pétrole. Rubio arrive juste derrière avec son assertion que Poutine n’est qu’un brigand et sa croyance à-la-Bush que les terroristes nous détestent à cause de nos valeurs qui permettent aux femmes d’aller à l’école et de conduire des voitures. Pendant ce temps Kasich considère la Clinique Cleveland comme un thermomètre de la civilisation. Quant à ce qu’a dit Jeb Bush, je défie quiconque d’y trouver un sens. Il a apparemment hérité du même don pour l’expression orale que son frère.

Et, bien sûr, cela ne fait pas de mal d’approuver Israël sans réserves puisqu’elle est la seule démocratie libérale pro américaine du Moyen Orient ainsi que notre meilleur alliée au monde. Amen.

C’est finalement Donald Trump qui donna un peu de sens à tout cela en disant que “…Si Poutine veut aller au moyen Orient pour casser la gueule à EI, je suis pour, à 100%, et je ne comprends pas comment certains peuvent être contre… Assad est un mauvais gars mais nous n’avons aucune idée de qui sont les soi-disant rebelles. Je lis sur ce sujet et personne ne sait vraiment qui ils sont. Donc je n’aime pas Assad. Qui aimerait Assad ? Mais nous n’avons pas la moindre idée de qui sont ces gens, de ce qu’ils vont devenir, de ce qu’ils vont représenter. Ils peuvent devenir pires qu’Assad. Regardez la Lybie. Regardez l’Irak. Regardez la pagaille dont nous héritons après avoir dépensé 2 000 milliards de $, perdu des milliers de vies, des blessés partout… »

Il y eut aussi quelques contestations de la part du sénateur Rand Paul qui prône une politique étrangère liée aux intérêts de la nation autant qu’aux moyens disponibles, mais la plupart des candidats ne cherchent qu’à se surpasser les uns les autres dans la diabolisation de la Russie et de Poutine, cherchant les mots les plus forts pour expliquer comment ils s’occuperaient de lui.

En fait, la volonté de combattre à la fois les russes et les perses est apparue plus d’une fois au cours de cette série de débat. Mais réfléchissez un moment au fait qu’une guerre contre un pays de puissance moyenne comme l’Iran sera tout sauf une promenade de santé, même si les choses se passent comme prévu et l’on sait déjà que dans la guerre rien ne se passe comme prévu. L’Iran possède une défense aérienne sophistiquée et des ressources navales suffisantes pour mettre la pagaille dans le détroit d’Hormuz. Un porte avion américain peut facilement y être détruit. Cela risque d’être une réédition des pires expériences irakiennes doublées des pires d’Afghanistan, vu la taille de l’Iran, son terrain, ses ressources et sa volonté de se défendre.

Mais l’Iran mise de côté, on retourne inévitablement à Moscou. Coincer la Russie de Poutine dans un coin ou elle sentira qu’elle doit frapper la première avec toutes ses ressources militaires disponibles, sans oublier ses armes nucléaires stratégiques, nous emmène à un niveau totalement différent où le terme catastrophique vient tout de suite à l’esprit. Même si la Russie se limitait à des cibles purement militaires, elle pourrait rapidement couler la tant vantée mais si vulnérable flotte de porte-avions et détruire les systèmes de communication dont dépend totalement l’armée moderne américaine. Un analyste militaire réputé pense même que l’armée russe est mieux préparée à combattre sur le terrain que ne l’est l’armée américaine qui coûte pourtant beaucoup plus. Cela ne devrait surprendre personne. Le colonel Douglas Mc Gregor prétend que l’armée américaine serait probablement détruite.

De nombreuses personnes à Washington poussant à la confrontation argumentent que Washington et Moscou se sont, en théorie, longtemps restreints à cause de ce qui est connu sous le nom de destruction mutuelle assurée, ce qui veut dire qu’une guerre nucléaire est impensable parce qu’elle détruirait les deux pays et même le monde. Mais il pourrait y avoir quelques excités dans les deux gouvernements qui pensent qu’un engagement limité puisse en fait rester sous contrôle tout en comprenant qu’en cas d’escalade nucléaire les villes peuvent facilement devenir des cibles prioritaires. Les candidats républicains s’amusent avec cette hypothèse, même s’ils n’ont pas totalement conscience de ce qu’elle implique.

En vérité, ce dangereux consensus à Washington qui dit que la Russie doit être confrontée et même déstabilisée est assez ahurissant, surtout parce qu’il est devenu un dogme pour les deux partis politiques et même pour de nombreux critiques de la guerre contre le terrorisme et de tous ses fruits empoisonnés. Et ce jeu dangereux avec un adversaire possédant l’arme nucléaire, comme l’observe le diplomate à la retraite William Polk, « nous rapproche toujours plus du moment où nous allons l’utiliser ». Il est difficile de comprendre comment nous en sommes arrivés là. La Russie ne fait rien d’autre que nous aider en Syrie et pourrait même négocier un règlement ; la situation en Ukraine et en Crimée est beaucoup moins manichéenne que celle que nous dépeignent les médias. La Russie ne menace pas les États-Unis ni l’Europe occidentale mais, en poussant assez fort et assez longtemps, un scénario cauchemardesque peut facilement apparaître, alimenté par la peur emmagasinée et le rude langage utilisé par une brochette de candidats aux présidentielles et leurs arrogants conseillers.

Philip Giraldi

Traduit par Wayan, édité par jj, relu par Literato pour le Saker Francophone

 

 

L'Allemagne dicte les conditions du retour de la Russie dans le G8

Quand est-ce que les citoyens européens se lèveront pour que nous puissions tous ensemble sortir de la prison de l'Europe Nazie?

Le chantage abjecte de l'Allemagne nazie contre la Russie qui devrait se coucher devant tous ces criminels pour favoriser le départ d'Assad et abandonner la Crimée !

Poutine se fiche d'intégrer le G8, en revanche il a dénoncé le financement des mercenaires de l'EI en Syrie, en Irak et ailleurs, par 40 pays membres du 20 !

Poutine attend la réponse et nous aussi du reste, pour savoir si ces pays cesseront de financer le terrorisme !

Pour la petite histoire, la Crimée vient d'être privée d'électricité par des actes de sabotage de lignes électriques par le secteur droit, des nazis de Kiev en Ukraine.

L'Allemagne dicte les conditions du retour de la Russie dans le G8

Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier

Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a énuméré les conditions que devrait remplir la Russie afin de rejoindre les rangs du G8.

Pour redevenir membre du Groupe des huit, la Russie devrait donc continuer de collaborer avec l'Occident en ce qui concerne la crise syrienne ainsi que de mettre un terme au conflit ukrainien, estime Frank-Walter Steinmeier.

"Si nous continuons de surmonter les difficultés liées au conflit ukrainien et si la Russie poursuit, comme auparavant, sa collaboration avec nous dans le règlement du conflit syrien, l'Occident n'aura et ne pourra avoir aucun intérêt à long terme de l'écarter des discussions régulières entre les principales puissances occidentales", a dit Frank-Walter Steinmeier dans une interview au journal allemand Bild.

Depuis 1998, la Russie était membre du G8, groupe de discussion et de partenariat économique des huit pays constituant les plus grandes puissances économiques du monde, soit la Russie, les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l'Italie et le Canada.

Cependant, en 2014, elle a été exclue du G8 suite au rattachement de la Crimée.

La Crimée a adhéré à la Russie suite à un référendum qui s'est tenu en mars 2014. Près de 97% des électeurs ont alors voté pour la réunification de la péninsule à la Russie. Moscou souligne que le référendum en Crimée était conforme aux normes du droit international et à la Charte des Nations unies.

Pourtant, les pays Occidentaux et l'Ukraine ne reconnaissent pas la légitimité du référendum et qualifient l'adhésion de la Crimée d'annexion. Suite au référendum en Crimée, l'UE a introduit des sanctions contre la Russie, auxquelles la Russie a répondu par l'interdiction de l'importation de certains produits alimentaires.

 

L'Occident prêt à maintenir ses sanctions contre Moscou

Est-ce que ce scandale des USA, de l'Europe et de la France, contre la Russie, va cesser ?

Comme vous l'aurez compris, ce n'est pas la Russie qui est pénalisée par les entreprises françaises et Européennes au profit des criminels et multinationales US !

Ensuite, ils attendront Poutine à leur escroquerie de la COP21 !

L'Occident prêt à maintenir ses sanctions contre Moscou

 07:58 22.11.2015 (mis à jour 08:06 22.11.2015)

Sommet du G20 en Turquie

En dépit d'un certain rapprochement avec Moscou face à la menace terroriste, l'Occident n'a pas l'intention d'abandonner sa politique de pressions sur la Russie, en raison de la crise ukrainienne.

Selon l'agence Reuters, qui cite une source diplomatique anonyme, dans les couloirs du dernier sommet du G20, les leaders occidentaux, dont le président américain Barack Obama, le premier ministre britannique David Cameron, la chancelière allemande Angela Merkel, le premier ministre italien Matteo Renzi et le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, se sont mis d'accord pour maintenir les sanctions décrétées à l'encontre de Moscou en lien avec les élections locales prévues en Ukraine.

"Les élections ukrainiennes constituent une tâche difficile. Nous n'aurons la chance d'obtenir ce que nous voulons qu'à condition de jouer la carte des sanctions. Les restrictions financières doivent rester en vigueur jusqu'à la fin", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence.

Cette décision, a-t-il ajouté, avait été prise en dépit de nombreux appels à coopérer avec Moscou en matière de lutte contre le terrorisme et notamment les djihadistes de l'Etat islamique, après les attentats du 13 novembre à Paris.

Sur fond de crise ukrainienne et d'adhésion de la péninsule de Crimée à la Fédération de Russie, considérée par Kiev comme une annexion, les Etats-Unis et l'Union européenne ont imposé plusieurs volets de sanctions contre de hauts responsables et grandes entreprises russes.

Moscou a riposté en décrétant un embargo sur les importations de produits alimentaires en provenance des pays ayant introduit des sanctions à son encontre.

 

 

La résolution anti-terroriste du CS, un spectacle hollywoodien(Syrie)

 

Nov 21, 2015 15:30 UTC - IRIB- « Et si un autre projet de loi avait été proposé par la Russie au lieu de celui proposé par la France », a déclaré samedi à Itar Tas Bachar al-Jaafari, le représentant syrien auprès des Nations Unies.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté vendredi à l’unanimité la résolution anti-Daech. Cette résolution ne fournit aucune base juridique à une action militaire et ignore la chapitre VII de la Chartre des Nations Unies qui autorise le recours à la force.

« Nous sommes satisfait de la résolution anti-Daech car en, comparaison avec les autres résolutions relatives à la lutte contre le terrorisme elle n’apportera pas de nouveaux acquis », a précisé Jaafari.

« L’adoption de la résolution proposé par la France pour lutter contre Daech est plutôt un spectacle à la hollywoodienne. Ils veulent que la résolution proposée par la Russie ne soit pas adoptée. Le paragraphe 5 de la résolution du Conseil de sécurité est très dangereux. Il donnera lieu à la répétition du comportement des Etats-Unis envers l’Irak et des actes criminels commis la Françe, la Grande-Bretagne, l’Italie et l’OTAN à l’encontre de la Libye. Ils ne veulent pas tirer des leçons de leurs erreurs », a souligné Bachar al-Jaafari.

« Le paragraphe 5 de la nouvelle résolution anti-terroriste du Conseil de sécurité appelle tous les pays à prendre les mesures nécessaires conformément aux lois internationales et à la Charte des Nations Unies pour avertir et prévenir les actes terroristes de Daech, du Front al-Nosra et des autres organisations terroristes et à anéantir leur repaires en Irak et en Syrie, » selon le rapport officiel des médias russes.

« Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France entendent imposer ainsi leur volonté et leurs prises de positions envers la lutte contre le terrorisme aux autres », a souligné le représentant syrien auprès des Nations Unies.
 
 

"La guerre de la coalition anti-Daech est une vaste supercherie" (Hezbollah)

 

Nov 21, 2015 17:15 UTC - IRIB- «Ce qu’on appelle la coalition anti-Daech n’a d’autre souci que la mise à l’écart de Bachar al-Assad», a affirmé Ibrahim Amin al-Seyyed, le Président du Conseil politique du Hezbollah.

«Les pays de cette coalition font fi de ce qui se passe, dans la région ou à l’encontre de ses peuples, et ne réagissent pas aux crimes commis par Daech et les autres groupes terroristes takfiris, à l’encontre des peuples de la région, des femmes et des enfants musulmans et chrétiens», a ajouté Amin al-Seyyed.

«Ce que les pays de la coalition anti-Daech et les pays du golfe Persique appellent la guerre contre ce groupe terroriste est, en effet, une vaste supercherie concoctée par ces même pays qui le soutiennent», a-t-il précisé, selon le site d’information Al-Ahed.

«Lorsque les pays de la coalition ont fait l’objet d'actes terroristes, les personnes tuées, dans ces pays, ont été considérées comme des personnes dont la vie n'a pas de prix, mais les victimes de la région du Moyen-Orient n’ont guère de valeur à leurs yeux», a souligné Ibrahim Amin al-Seyyed, le Président du Conseil politique du Hezbollah.