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28/09/2015

Lavrov, «les Etats-Unis pensent que la coalition n'a pas besoin de l'approbation de l'ONU»

C’est bien connu que les lois y compris internationales sont faites pour être violées et contournées par les terroristes au rang desquels se placent la France, l’UE, les USA, Israël & Cie !

Tous à mettre dans le même wagon des condamnations pour crimes de guerre !

Lavrov, «les Etats-Unis pensent que la coalition n'a pas besoin de l'approbation de l'ONU»

27 sept. 2015, 16:53

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Source: RIA NOVOSTI

A l’issue de la rencontre avec Kerry, Lavrov a déclaré que la coalition menée par les USA était persuadée de ne pas avoir besoin de l’approbation de l’ONU pour combattre Daesh, une «forte violation» du droit international pour la Russie.

Sergeï Lavrov a déclaré que toutes les activités doivent être développées sur la base solide de la Charte des Nations Unies avec l'approbation des Etats compétents et le soutien du Conseil de Sécurité de l'ONU. «Les Etats-Unis croient que leur coalition peut se passer de l'approbation du Conseil de Sécurité de l'ONU, ce qui représente, à notre avis, une violation du droit international», a ajouté Lavrov.

Pourtant, le chef de la diplomatie russe a exprimé ses espoirs sur le fait que «les présidents de la Russie et des Etats-Unis pourraient parler librement et trouver des voies pour avancer» lors de leur rencontre lundi 28 septembre.

Le ministre russe des Affaires étrangères a également fait part de son optimisme en ce qui concerne la coopération entre les deux pays. «Nous avons une volonté de travailler ensemble, non seulement sur la ligne diplomatique, mais aussi sur la ligne militaire. Je pense que plus nous discuterons de ces question à un niveau professionnel, plus il sera facile de résoudre ce problème très difficile auquel nous devons faire face», a souligné Sergueï Lavrov.

Sergueï Lavrov et John Kerry se sont rencontrés dimanche 27 septembre à New York dans le cadre de la 70ème session de l'Assemblée générale de l'ONU pour discuter de nombreuses questions internationales, y compris la lutte contre le terrorisme.  

 

A la veille de la rencontre avec le secrétaire d'Etat américain, le chef de la diplomatie russe a déclaré aux journalistes que les efforts pour lutter contre Daesh avaient déjà été commencé par la Russie et ses partenaires, faisant notamment allusion à la création d'un centre d'information à Bagdad.

Au même moment, John Kerry a précisé que le but principal de sa rencontre avec Sergueï Lavrov sera de discuter des actions qui doivent être prises face à la menace terroriste internationale. «Il faut coordonner les efforts de la lutte contre Daesh, ce qui n'a pas encore été fait», a-t-il souligné.

John Kerry a aussi rappelé que les présidents des deux pays évalueraient les initiatives du centre d'information lors de leur rencontre qui devrait avoir lieu la semaine prochaine.

 

 

Poutine: "Les États-Unis ont Financé et Armé les Terroristes de l'EIIL"

Et c'est Poutine qui nous débarrassera des gouvernements terroristes !

 

Poutine: "Les États-Unis ont Financé et Armé les Terroristes de l'EIIL"

Ajoutée le 30 déc. 2014

Vladimir Poutine, pendant son discours devant le club international Valdaï (24/2014), a tenu à rappeler que les bailleurs de fonds de la rébellion syrienne portent une responsabilité dans la formation du faux Etat islamique.

Une autre chose, prenez les initiales de Islamic state (of) iraq (and) Syria, vous tomberez sur ISIS = divinité ésotérique suivie par les franc-maçons, + projet mondial informatique et gestion des gouvernances mondiales.


 

 

27/09/2015

Alep / Syrie : On nous fait la guerre, nous voulons faire la paix, Par Mgr Jean-Clément Jeanbart

 

Région :

 

syrie-alep

 

Bien chers amis,

Il y a juste vingt ans, le 16 Septembre, comme aujourd’hui, l’Église a voulu  me charger du diocèse d’Alep. Ce fut un jour grave de ma vie où, alors que les célébrations du sacre Épiscopal prenaient leur cours et que l’allégresse ambiante faisait oublier tant de soucis, j’entrevoyais déjà, sans mot dire, tous les efforts et le travail assidu que cette responsabilité allait me demander pendant, je ne sais combien d’années. Quelques jours plus tard, l’accueil chaleureux et enthousiaste de mes fidèles aleppins qui avaient, en grand nombre, tenu à m’attendre à l’entrée de la ville, m’avait profondément touché et stimulé dans la volonté que j’avais de me dédier entièrement à leur service.

 

Alep, un des plus anciens diocèse de l’Église

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Le diocèse d’Alep est l’un des diocèses les plus anciens de l’Eglise Universelle, il existait déjà au troisième siècle, en 325 son Archevêque était présent au Concile de Nicée.

L’Histoire ancienne et récente du Proche-Orient présente cette Communauté  active et prospère, comme étant un centre de rayonnement du christianisme dans la région. De quoi être vraiment fier ! Ce fait m’a d’ailleurs toujours ému et donné un attachement profond à ses fidèles passés et présents et a alimenté d’un surplus d’enthousiasme mon ministère épiscopal.

Pendant des années, un diocèse bien vivant

Effectivement j’ai pu, durant ces années de travail assidu, réaliser bien plus que ce que je pouvais espérer !

  • J’ai eu la joie d’ordonner dix prêtres et je fus en mesure de construire trois nouvelles églises, tout en restaurant les bâtiments vétustes mais deux fois séculaires de l’Archevêché.
  • Trois maisons antiques remontant au XVII° ont pu être refaites pour retrouver leur faste d’antan et servir de locaux aux différentes œuvres du diocèse.
  • Deux nouvelles écoles et quatre Instituts ont vu le jour durant ces années bénies par le Seigneur!
  • Des projets d’habitat ont permis à plus de deux cents couples de se marier, et à autant d’autres d’espérer, en attendant la finition des projets en cours de réalisation et que cette guerre ignoble a bloqués.
  • Des foyers d’étudiants,
  • Des maisons de vacance pour les jeunes,
  • Un centre de congrès,
  • Des structures pour les activités culturelles et les rassemblements communautaires ont de même été établies.

Je m’arrête là pour remercier le Seigneur pour tant de grâces données et dont ils serait inutile de parler ici.

Aujourd’hui, une ville dans la guerre

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Aujourd’hui et au moment où j’écris ces lignes, des bombes tombent, comme de la pluie, sur les quartiers résidentiels de la ville. On parle déjà de soixante morts et de trois cents blessés. Les gens sont désemparés, il ne savent où trouver refuge, moi-même j’ai dû quitter mon archevêché détruit par des bombardements il y a trois mois. Je n’aurai jamais pensé que ce qui arrive à notre ville était possible ! Alep est actuellement une ville sinistrée au plein sens du terme.

Tout l’essor socio-économique, artistique et intellectuel dont elle jouissait semble disparu, en même temps sa richesse archéologique et le faste patrimonial dont elle était toujours fière ont été rudement endommagés. Les citoyens de cette ville très laborieuse, qui étaient suffisamment nantis, se retrouvent actuellement, après les quatre années de cette guerre injuste, barbare et destructrice, dans une situation lamentable.

Aujourd’hui, une ville détruite économiquement

Sans travail, sans ressources, sans sécurité, sans eau, sans électricité, privés de toute pitié espérée et du secours attendu en vain de l’Occident Chrétien. Les gouvernements occidentaux semblent, les uns insouciants et les autres injustes, pour ne pas dire pervertis par l’appât de cet argent sale, ennemi mortel de toute équité et de toute justice.

Cela fait quatre ans aujourd’hui que ma mission a pris une nouvelle tournure.

– Consoler le Peuple de Dieu et l’encourager dans sa persévérance, est devenu une action indispensable.

— Aider les fidèles dans leur détresse devient pour moi une priorité.

On dirait qu’un nouveau mandat dont les tenants et aboutissants, résultats  des séquelles d’une crise humanitaire sans précédent, m’a été confié en cette fin de carrière que je souhaitais pourtant, au seuil de ma retraite, calme et tranquille!

En fin de compte, j’ai dû ces trois dernières années oublier mes soixante dix ans et courir partout pour trouver de quoi alléger le poids des privations multiples dont souffre mon peuple bien-aimé :

  • subventions financières pour ceux qui n’ont plus aucune ressource,
  • bourses scolaires,
  • paniers alimentaires,
  • soins médicaux,
  • mazout pour se réchauffer l’hiver,
  • gîtes pour les déplacés,
  • restauration des habitations endommagées et tout dernièrement fourniture d’eau aux familles et installation de petites citernes de réserve dans les maisons des plus pauvres.

Nous nous sommes mobilisés, mes collaborateurs et moi-même ces derniers temps, pour être des sentinelles éveillées, à l’affût des besoins les plus urgents des fidèles dont nous avons la charge.

Le fléau de l’Exode

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Le dernier fléau  qui nous frappe aujourd’hui, c’est celui de l’exode, une forme de déportation, qui condamne nos fidèles à un exil avilissant et notre Église deux fois millénaire à un dessèchement étouffant. Les assaillants ont tout fait pour cela. Tout d’abord ils ont terrorisé les citoyens. Ils ont ensuite détruit les usines, le commerce, les institutions et les maisons pour obliger les gens à partir trouver leur gagne pain ailleurs. Ils ont enfin rendu possible le transfuge en laissant des passeurs organiser des convois massifs vers l’Occident.

Quel malheur! Le phénomène est très préoccupant, il semble apocalyptique et fatal pour nos communautés chrétiennes du Levant. Mais moi, comme beaucoup de pasteurs du peuple de Dieu en Syrie, nous gardons confiance parce que nous croyons fermement en Celui qui a promis de rester toujours avec les siens.

En ce jour anniversaire de mon sacre épiscopal, je souhaite vivement que vous vous joigniez à moi pour demander au Seigneur de m’aider à protéger les fidèles qu’Il a bien voulu me confier et de faire en sorte pour que cette Église deux fois millénaire, dont j’ai la charge, puisse continuer sa présence prophétique dans ce pays bien aimé.

On nous fait la guerre, nous voulons faire la paix.

On cherche à détruire, nous cherchons à  bâtir.

On cherche à nous expatrier, nous luttons pour rester.

En bref tout ce que nous attendons c’est la Paix et nous voulons Bâtir pour Rester.

Métropolite Jean-Clément Jeanbart

Archevêque d’ Alep

Alep, le 16 Septembre 2015

 

Source photos :

http://blogs.mediapart.fr/blog/adeline-chenon-ramlat/2109...

Texte publié initialement par le site Réseau International :

http://reseauinternational.net/alep-syrie-on-nous-fait-la...

A 19 ans, Thomas van Linge est le meilleur cartographe du conflit syrien

Nos petits génies !

A 19 ans, Thomas van Linge est le meilleur cartographe du conflit syrien

 

Renaud Février

Par Renaud Février

Publié le 08-09-2015 à 17h22

Suivi par plus de 21.000 followers sur Twitter, Thomas van Linge s'est imposé comme le meilleur cartographe du conflit syrien et de Daech. "Même l'Etat islamique consulte mes cartes", assure-t-il.

Sur son profil Twitter, il pose fièrement avec un t-shirt "Jurassic Park", au-dessus de trois drapeaux : ceux de la Palestine, de l'Armée syrienne libre et du Kurdistan irakien. Dans sa chambre d'ado à Amsterdam, une carte du monde, customisée avec des punaises, occupe tout un mur :

Chaque couleur a son propre sens : les punaises rouges ce sont les pays qui sont en guerre et où il y a plus de 1.000 victimes par an ; les jaunes, les régimes autoritaires et les dictatures. Et les bleues sont les zones du monde où certains se battent pour leur indépendance."

A 19 ans, Thomas van Linge n'est pas un adolescent comme les autres : ce jeune Hollandais, rencontré par un journaliste du site d'information Spicee, s'est récemment imposé comme le meilleur cartographe du conflit syrien et de l'avancée de l'Etat islamique. Suivi par plus de 21.000 followers sur Twitter, dont un grand nombre d'experts internationaux et de journalistes, il y publie depuis janvier 2014 des cartes régulièrement mises à jour.

Ses cartes ont été reprises par de nombreux médias, comme CNN, le "New York Times", "USA Today", le Huffington Post, le "Daily Star", "Der Spiegel"… et par le site de l'Université du Texas d'Austin. Depuis plusieurs mois, elles sont même systématiquement relayées sur le blog d'un expert belge du djihad, le "traqueur de djihadistes" Pieter Van Ostaeyen.

En général ses cartes sont précises et justes", souligne l'expert, interrogé par Spicee. "Il a de bonnes sources. Aujourd'hui, l'information est partout. Il suffit de faire le tri et de l'utiliser de façon appropriée."

Et ses cartes sont une excellente illustration de la complexité du conflit syrien, avec la nébuleuse de groupes en présence. Elles permettent aussi d'observer l'évolution des rapports de force, car le jeune homme a eu l'excellente idée de conserver le même code couleur depuis le début. Newsweek a ainsi pu réaliser plusieurs gifs, à partir de son travail, qui montrent le pouvoir grandissant du groupe terroriste Etat islamique. Saisissant.

http://referentiel.nouvelobs.com/file/14340941.gif

 

"J'ai appris l'arabe en regardant des vidéos sur YouTube"

Bachelier depuis quelques mois, Thomas van Linge a commencé à s'intéresser à l'actualité géopolitique du Proche et Moyen-Orient avec les printemps arabes et notamment les événements de la place Tahrir en Egypte, en 2011. Sans sortir de sa chambre, où les étagères qui débordent de jeux vidéo, de DVD de Lost et de dinosaures en plastique font face à un drapeau de l'Armée syrienne libre, le jeune Hollandais passe des heures sur internet à lire des articles et des rapports, ou à regarder des vidéos YouTube sur les différents mouvements de protestation qui fleurissent en Syrie, en Egypte ou en Libye.

Il commence à recenser les zones de combats, les mouvements de troupes, les déplacements de population… et compile toutes ces informations. Sa première carte, réalisée entre décembre 2013 et janvier 2014 avec Paint, s'intéresse à la situation des forces kurdes dans le Kurdistan syrien. "Je l'ai tweetée, alors que je n'avais que 200 followers. Le chiffre a doublé en une semaine."

Dans la foulée, Thomas van Linge choisit le conflit syrien comme sujet de mémoire pour le lycée. Il étend ensuite sa carte à l'ensemble de la Syrie, puis enchaîne avec l'Irak, la Libye

J'étais contrarié que d'autres cartes ne fassent pas la distinction entre les rebelles et les groupes djihadistes comme l'EIIL [l'Etat islamique, Daech, NDLR], qui étaient encore entremêlés à l'époque", explique-t-il à "Newsweek".

Moins d'un an et demi plus tard, le jeune homme fait référence en la matière sur la Toile. Il s'informe grâce à plus de 1.100 sources locales, qu'il suit sur Twitter ou Facebook, ou avec lesquelles il échange sur Skype. A force, il a même appris l'arabe en autodidacte :

Je ne le parle pas très bien mais je le comprends. J'ai appris en regardant des vidéos sur YouTube", précise-t-il à Spicee.

"En regardant les cartes, je peux prédire ce qui va se passer"

Son leitmotiv : aider à la compréhension de ces conflits qui déchirent le monde arabe.

Je veux informer les gens et leur montrer les dynamiques du pays. Je souhaite aussi informer les journalistes qui vont dans le pays sur les régions qui sont des no-go zones, celles qui sont dangereuses, et aussi sur le développement des stratégies des protagonistes au fil du temps", précise-t-il à "Newsweek".

Et le jeune homme en est persuadé, les cartes sont un élément d'analyse des plus pertinents : "En regardant les cartes, parfois, je peux prédire ce qui va se passer", assure-t-il à Spicee. Mais son succès a aussi un effet pervers :

Des amis et des ennemis consultent mes cartes. Même l'Etat islamique", affirme-t-il sur 7sur7.be.

Le jeune Hollandais, dont le téléphone ne cesse de vibrer, continue à étendre sa zone d'analyse. Désormais, il travaille également sur le Nigéria et l'Ukraine. "Partout où les gens se soulèvent", insiste-t-il auprès du "Spiegel".

Les drapeaux de son compte Twitter ne laissent en effet aucun doute : ce n'est pas la cartographie qui motive le jeune homme. Mais tous ces mouvements populaires de rébellion. Son avenir, Thomas van Linge l'imagine donc sur le terrain. En contact notamment avec une jeune Kurde orpheline qui élève seule sa petite sœur, il souhaite ainsi partir dans le nord-est du Kurdistan irakien pour aider les populations locales, assure Slate.fr

Renaud Février

 

 

 

 

 

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