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20/10/2015

Les Russes, dans le Nord de l’Afrique, Libye

 

Les Russes suivent de près les évolutions, en Libye, et la montée en puissance de Daech, dans cette région....

Les Russes suivent de près les évolutions, en Libye, et la montée en puissance de Daech, dans cette région....

IRIB- «La Russie surveille avec ses avions de reconnaissance et satellites d’espionnage le groupe terroriste Daech, en Libye», a révélé le quotidien algérien, "Al-Khabar", citant une haute source sécuritaire algérienne.

«Avant même son intervention militaire, en Syrie, la Russie surveillait les positions de Daech, en Libye. Les avions et les satellites russes surveillent, depuis un certain temps, les positions de Daech, dans les régions côtières, à l’Est et à proximité de l’Egypte et de la Libye, sur une bande côtière, longue de 200 à 300 km», a ajouté cette source.


Selon ce quotidien algérien, les Russes ont notifié leurs inquiétudes à l’Algérie, à la Tunisie et à l’Egypte, quant à la montée en puissance de Daech, en Libye.


«Ils craignent que ce pays ne devienne le foyer la formation des groupes salafistes takfiris, après l’attaque contre l’Irak et la Syrie, ce qui amènera la Russie à mener, éventuellement, des attaques aériennes et au missile contre ce groupe terroriste, en Libye», a poursuivi "Al-Khabar".


«Les Russes sont préoccupés par quelques questions, à savoir, la répercussion de la présence de Daech, en Libye, sur la navigation en Méditerranée, la présence des partisans de ce groupe, dans les régions côtières, les missiles, dont ils disposent, les renseignements, sur la présence des ressortissants russes, notamment, tchétchènes, aux côtés des Daechistes, en Libye, le sort des armes sophistiquées russes, prises au régime de Kadhafi, et, ensuite, par la fabrication, par les groupes takfiris, liés à Al-Qaïda et Daech, de bombes chimiques, dans ce pays», a ajouté cette source.


«Actuellement, l’intervention militaire contre Daech, en Libye, est exclue; cependant, ils y suivent de près la situation, tout comme avant leur intervention militaire, en Syrie», a souligné le quotidien algérien, "Al-Khabar".

 

Tunisie : Et si la chute de Ben Ali était un objectif pour détruire la Libye ?

Et qui l'on retrouve encore dans la combine criminelle, outre SARKOZY ?

L'autre faiseur de guerres : BHL !

Voir aussi :

Enfin, la vérité sur le printemps arabe, Tunisie, Libye, Qatar/Sarkozy (Vidéo)

Tunisie : Et si la chute de Ben Ali était un objectif pour détruire la Libye ?

3 Février 2013

Enfin, la vérité sur le printemps arabe. Ce document vidéo de « Spécial Investigation », diffusé sur Canal Plus, est d’une importance capitale pour ceux qui n’ont pas encore compris les "révolutions" arabes. On se demande alors si la Tunisie n’était pas la victime collatérale d’un plan néocolonialiste beaucoup plus large. Pour se faire sa propre opinion, T.S. ne s’est pas contentée de regarder cette vidéo, mais elle a été à la rencontre des principales personnalités que les journalistes de Canal Plus ont interviewé. Voici les conclusions de notre propre investigation.

 

Comme on le constate dans cette vidéo, les reporters de « Spécial Investigation » commencent par la révélation d’un accord, fin 2008, entre la North Global Oil And Gas Compagny –dont le patron est Ziad Takieddine, agissant au nom de la Libye- et le géant Total, portant sur l’exploitation du gisement pétrolier libyen NC7. Ce devait être sans doute l’une des promesses de Kadhafi à Sarkozy, à la suite de la visite du guide libyen en France en décembre 2007. Le contrat a été signé entre Total et la North Global Oil And Gas Compagny, qui cède au groupe français 100% de ses droits d’exploitation pour un montant de 140 millions de dollars.

Cheikh Hamad a convaincu Sarkozy de faire la guerre contre la Libye
  

Mais dès 2009, le Qatar s’ingère dans cet accord bilatéral entre la France et la Libye. Autrement dit, ce que cet émirat s’est vu refuser par Kadhafi, il va essayer de l’obtenir par « l’ami » Sarkozy, via le groupe Total. Avec ses pratiques mafieuses et faisant intervenir ses réseaux d'influence et de corruption, le Qatar va réussir à racheter à Total une partie des droits d’exploitation du gisement libyen NC7. Furieux en l’apprenant, Kadhafi menace de rompre tout accord avec Total. C’est à partir de ce moment-là que Sarkozy, sous l’influence pernicieuse de son bien généreux ami cheikh Hamad, va penser à la déstabilisation du colonel Kadhafi, comme au bon vieux temps des « révolutions » et des coups d’Etat en Afrique. La France sarkozienne venait justement de réussir son intervention « humanitaire » en Côte d’Ivoire, pour déloger Laurent Gbagbo et imposer Ouattara. Selon Ziad Takieddine, « C’est l’émir du Qatar qui a poussé Sarkozy à faire la guerre contre la Libye ».

Des spécialistes confirment la thèse de la guerre par procuration

En septembre 2010, à cause du Qatar, les négociations entre la France et la Libye sont au point mort. C’est à partir de ce mois que dans le secret total, l’équipe de Sarkozy va mettre au point le plan d’invasion de la Libye, avec la collaboration de la Grande Bretagne et du Qatar. En novembre 2010, le site internet de l’Armée de l’air française annonce l’organisation conjointe avec l’armée anglaise de manœuvres militaires. Non de code de l’opération : « Southern Mistral 11 ». On y annonce même que l’opération réelle sera déclenchée entre le 21 et 25 mars 2011. Michel Collon, spécialiste de relations internationales, confirme la thèse de la guerre préparée d’avance avec le Qatar pour le contrôle du pétrole et du gaz libyens. Idem pour Alain Chouet et Yves Bonnet, l’ancien patron de la DST. Egalement pour le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’Ecole de guerre, qui confirme plus ou moins cette thèse. Quant à Fabrice Arfi, journaliste à Mediapart, il déclare que « La proximité entre la France et le Qatar dans cette opération militaire doit interroger. Je me pose aujourd’hui la question : est-ce qu’il n’y a pas eu imposture politique en France et ailleurs pour mener une guerre en Libye, qui est un eldorado énergétique ? »

BHL, chargé de vendre aux médias une guerre humanitaire

C’est le 5 mars 2011 que le philosophe à la chemise ouverte jusqu’au nombril lance son appel très émouvant sur TF1 et en direct de Benghazi. Le mythe d’un bain de sang à Benghazi venait de naître. Toutes les télévisions et tous les journaux reprennent et relayent cet appel du cœur d’un philosophe qui a consacré toute sa vie à la défense des droits de l’homme…particulièrement dans les pays qui sont dans la ligne de mire américaine ! Le 19 mars 2011, Nicolas Sarkozy ment aux Français et déclare : « Nous intervenons en Libye pour permettre au euple libyen de choisir lui-même son destin ». Selon Patrick Haimzadeh, spécialiste du monde arabe, « La belle histoire qu’on nous a servie, c’est effectivement qu’on a sauvé Benghazi d’un bain de sang. Moi, j’en doute…Ce mythe du sauvetage de Benghazi est important parce qu’il a constitué le déclencheur de cette intervention ». Contrairement donc à ce que beaucoup ont cru, ce n’est pas BHL qui a convaincu Sarkozy de partir en croisade contre le peuple libyen, mais son ami intime, Hamad Ben Khalifa al-Thani. Sarkozy, a-t-il agi par raison d’Etat et dans l’intérêt du peuple français ? On serait tenté de le croire après l’annonce que le CNL –ce ramassis de traitres et de mercenaires à la solde du Qatar- a accordé 35% du pétrole libyen à la France. Ce serait le cas si les Français payaient moins cher à la pompe le pétrole pour leurs véhicules, et si Total réduisait le nombre des chômeurs en France (6 millions). Mais on devine à qui tout cet argent devait profiter !
       
Ben Ali aurait-il payé le prix de sa loyauté à Kadhafi ?

Pour nous Tunisiens, le plus important à savoir est la relation de cause à effet entre la déstabilisation de la Tunisie et l’invasion de la Libye. Et si la « révolution du jasmin » n’était qu’un prétexte pour mettre à exécution le plan de guerre contre la Jamahiriya libyenne ? A plusieurs reprises, T.S. a fait allusion à une telle hypothèse mais, sans preuves, on ne pouvait pas aller plus loin. A la lumière de ce document de Canal Plus, et avec les témoignages recueillis auprès de français et de tunisiens, on peut affirmer aujourd’hui que la Tunisie a été déstabilisée parce que Ben Ali a refusé d’être le complice de Sarkozy et de Hamad dans la guerre contre la Libye. Plus grave encore, il aurait vendu la mèche à Kadhafi et à Bouteflika. Ce qui est dans tous les cas facilement vérifiable, c’est qu’en septembre et octobre 2010, des émissaires de Doha et de Paris se sont rendus à Tunis. Or, d’après le document de Canal Plus, c’est en septembre 2010 que Sarkozy a pris la décision de détruire le régime de Kadhafi !

Dans sa dernière interview à T.S., Ben Ali a parlé d’un pays occidental ami qui a trahi la Tunisie. Et si ce pays n’était pas les Etats-Unis mais la France ? Et si l'affaire MIchèle-Alliot Marie n'était qu'une manoeuvre pour montrer le contraire de ce que faisait la France en Tunisie (!), et un piège tendu à une candidate potentielle aux élections présidentielles? Quel rôle a joué Marwane Mabrouk dans ces événements? Et si le discours de soutien de Kadhafi à Ben Ali, le 16 janvier 2011 et avant cette date, n’était pas une reconnaissance vis-à-vis de celui qui l’aurait informé du complot qui se tramait contre la Libye ? Et le rôle des Américains dans tout cela ? Autant d’interrogations auxquelles il va falloir un jour répondre. Seule certitude pour nous : sans le coup d’Etat du 14 janvier 2011, jamais le Sud tunisien n’aurait été transformé, de février à août 2011, en base arrière pour acheminer armes, véhicules et instructeurs militaires français et anglais vers Tripoli.
Tunisie-Secret.com

Karim Zmerli 
 

Enfin, la vérité sur le printemps arabe, Tunisie, Libye, Qatar/Sarkozy (Vidéo)

Kadhafi, un dictateur ? Ou Sarkozy et le Qatar, des criminels ?

Voilà comment les criminels changent les donnes mondiales pour leurs propres intérêts et ceux des promoteurs du Nouvel Ordre Mondial !

Enfin, la vérité sur le printemps arabe (Vidéo)

qatarelysee

 

Et si la chute de la Tunisie était un objectif pour détruire la Libye ?


Ce document vidéo de Canal Plus (Spécial Investigation) est d’une importance capitale pour ceux qui n’ont pas encore compris les « révolutions » arabes. On se demande alors si la Tunisie n’était pas la victime collatérale d’un plan néocolonialiste beaucoup plus large.

Fin 2008, un accord entre la North Global Oil And Gas Compagny – dont le patron est Ziad Takieddine , agissant au nom de la Libye- et le géant Total, portant sur l’exploitation du gisement pétrolier libyen NC7. Ce devait être sans doute l’une des promesses de Kadhafi à Sarkozy, à la suite de la visite du guide libyen en France en décembre 2007. Le contrat a été signé entre Total et la North Global Oil And Gas Compagny, qui cède au groupe français 100% de ses droits d’exploitation pour un montant de 140 millions de dollars.

Cheikh Hamad a convaincu Sarkozy de faire la guerre contre la Libye

Mais dès 2009, le Qatar s’ingère dans cet accord bilatéral entre la France et la Libye. Autrement dit, ce que cet émirat s’est vu refuser par Kadhafi, il va essayer de l’obtenir par « l’ami » Sarkozy, via le groupe Total. Avec ses pratiques mafieuses et faisant intervenir ses réseaux d’influence et de corruption, le Qatar va réussir à racheter à Total une partie des droits d’exploitation du gisement libyen NC7. Furieux en l’apprenant, Kadhafi menace de rompre tout accord avec Total. C’est à partir de ce moment-là que Sarkozy, sous l’influence pernicieuse de son bien généreux ami cheikh Hamad, va penser à la déstabilisation du colonel Kadhafi, comme au bon vieux temps des « révolutions » et des coups d’Etat en Afrique. La France sarkozienne venait justement de réussir son intervention « humanitaire » en Côte d’Ivoire, pour déloger Laurent Gbagbo et imposer Ouattara. Selon Ziad Takieddine, « C’est l’émir du Qatar qui a poussé Sarkozy à faire la guerre contre la Libye ».

Par Tunisie-secret




 

17/10/2015

Exécution de Kadhafi : une pétition pour traduire Sarkozy devant un tribunal international

Excellente idée pour nous débarrasser de tous ces criminels !

Exécution de Kadhafi : une pétition pour traduire Sarkozy devant un tribunal international

Plainte contre M. Nicolas SARKOZY devant la Cour Pénale Internationale (CPI)


L’assassinat du chef de l’Etat libyen grâce à l’intervention de l’armée française est une honte pour la France.


Les bombardements sur les populations civiles en Libye comme l’intervention scandaleuse des troupes françaises en Côte d’Ivoire à l’instigation de Nicolas SARKOZY marquent - plus qu’une rupture diplomatique - la participation à une véritable entreprise criminelle d’Etat.


Les crimes commis à l’encontre de civils comme l’assassinat d’un chef d‘Etat appellent la mise en cause pénale des responsables politiques français.


Les Clubs « Penser la France » ont décidé de réunir un collectif d’avocats français et étrangers en vue d’étudier un dépôt de plainte contre M. Nicolas SARKOZY devant la Cour Pénale Internationale.


Accessoirement, les Clubs « Penser la France » vont saisir l’ensemble des parlementaires français d’une demande d’ouverture d’une procédure devant la Haute Cour conformément aux articles 67 et 68 du titre IX de la Constitution de la Vème République.


Nous demandons à pouvoir déposer plainte contre M. Nicolas SARKOZY devant la Cour Pénale Internationale (CPI)


Les signataires

Je signe la pétition : ICI

 

03/07/2014

Nicolas Sarkozy sur TF1 : mensonges, erreurs et approximations

Quand les copains de SARKOZY de TF1 et d'Europe 1 lui ouvrent leurs portes pour faire son cinéma et vomir ses mensonges.

Apparemment SARKOZY a dû trouver son diplôme d'avocat dans une pochette surprise pour ignorer les règles du Droit et de la procédure, et critiquer les magistrats.

Pauvre petit chou qui a été choqué par sa garde-à-vue !

Nous rappelons que SARKOZY pour apporter l'immunité judiciaire à tous ses copains républicains francs-maçons, avait envisagé de supprimer le statut du Juge d'Instruction qui est un juge indépendant attaché au siège et qui n'est pas sous la tutelle du Ministère de la Justice et de la Présidence de la République comme tel est le cas pour les Procureurs de la République.

On pleure quand SARKOZY ? Quand tu t'es présenté aux élections sous un nom d'emprunt ? Quand tu nous a imposé le Traité Liberticide de Lisbonne ? Quand tu as déclaré la guerre à la Lybie et fait tuer des innocents au nom du Peuple Français, sans avoir obtenu l'autorisation du Parlement pour lancer la guerre sur les deniers des français ? Une habitude apparemment des VRP des Illuminati/Sionistes ! On pleure quand SARKOZY quand tu as livré la France aux banksters US/UE/Sionistes ?

Une chose est sûre une place peut lui être réservée dans un théâtre pour aller jouer au mauvais acteur ! Et il n'est plus à un mensonge près !

Heureusement que les journalistes rédacteurs de l'article ci-dessous, font enfin un travail de recherches et qu'ils ne nous perfusent pas leur propagande infâme habituelle.

Nicolas Sarkozy sur TF1 : mensonges, erreurs et approximations

Le Nouvel Observateur

Publié le 03-07-2014 à 15h25

 

Instrumentalisation de la justice ? Acharnement ? Ecoutes illégales ? Pour mieux se poser en victime, Nicolas Sarkozy a pris de nombreuses libertés avec les faits...

Nicolas Sarkozy (Sipa)
Nicolas Sarkozy (Sipa)

L'heure de la contre-offensive médiatique a sonné pour l'ancien Président de la République. Au lendemain de sa garde à vue, Nicolas Sarkozy s'est rendu sur TF1 et Europe 1 pour présenter sa défense devant les Français. Lui qui est désormais mis en examen pour corruption active et trafic d'influence présumés a joué la carte de la victimisation. Quitte à prendre des libertés avec les faits...

1. "Est-il normal que je sois écouté ?" > OUI

Ce que dit Nicolas Sarkozy : "Est-il normal que je sois écouté dans mes conversations les plus intimes (...) que les conversations qui sont les miennes, avec mon avocat, soient écoutées et diffusées en violation de tout secret de l'instruction par des journalistes, des médias."

- OUI. La contestation des écoutes de Nicolas Sarkozy et de son avocat Thierry Herzog est le principal angle de défense des intéressés. Le dossier repose sur ces écoutes, qui ont révélé un trafic d'influence supposé : Nicolas Sarkozy aurait tenté d'obtenir des informations sur le dossier Bettencourt auprès du haut magistrat Gilbert Azibert, qui aurait réclamé en échange un poste à Monaco.

Les écoutes judiciaires sont soumises à des règles précises, détaillées sur le site du ministère de l'Intérieur. Pour l'avocat de Nicolas Sarkozy, "les conversations entre un avocat et son client ne peuvent être écoutées, pire enregistrées et retranscrites pour fonder l'ouverture d'une information". Ce n'est pas l'avis de la Cour de cassation : "La conversation [entre un avocat et son client] ne peut être transcrite et versée au dossier de la procédure que s'il apparaît que son contenu est de nature à faire présumer la participation de cet avocat à une infraction". Or, dans cette affaire, c'est justement le cas, puisque Me Herzog est également mis en examen.

- Quant à la diffusion de ces écoutes dans les médias, la jurisprudence française et européenne tend à reconnaître une liberté d'expression presque illimitée en cas de "questions d'intérêt général". Ce qui est le cas ici, puisque Nicolas Sarkozy est un ancien président, une personnalité publique. La violation du secret de l'instruction (par les personnes qui ont fait "fuiter" le contenu des écoutes) est, elle, répréhensible.

2. Les juges ont "l'obsession de me détruire" > Vraiment ?

Ce que dit Nicolas Sarkozy : "Est-il normal qu'on choisisse pour instruire une affaire, où mon nom est cité, un magistrat qui appartient au Syndicat de la magistrature", "dont l'obsession politique est de détruire ?"

- PROCES D'INTENTION. La juge Claire Thépaut est effectivement engagée au Syndicat de la magistrature (SM), marqué à gauche. Elle a été déléguée syndicale pour la région parisienne jusqu'en 2012. Cependant, l'appartenance à un syndicat est tout à fait légale. C'est même une liberté constitutionnelle. En outre, la magistrate n'agit pas seule, mais en binôme avec la juge Patricia Simon. Toutes leurs décisions sont susceptibles d'un recours devant la chambre de l'instruction.

Et contrairement à ce qu'affirment les sarkozystes, Claire Thépaut n'a pas signé de tribune anti-Sarkozy sur Mediapart. La juge n'apparaît que dans un article, dans lequel elle livre un témoignage sur le manque d'effectifs au tribunal de Bobigny.

3. "Il y a une volonté de m'humilier" > FAUX

Ce que dit Nicolas Sarkozy : "Est-il normal que je sois placé en garde à vue pendant 15 heures ? (…) Monsieur Cahuzac (…) n'a pas fait une seconde de garde à vue."

- OUI, MAIS... Jérôme Cahuzac n'a pas fait de garde à vue car l'ancien ministre socialiste du Budget avait d'ores-et-déjà avoué sa fraude fiscale. Longtemps, l'usage voulait que les responsables politiques bénéficient d'un régime d'exception. Ni Jacques Chirac, ni Alain Juppé, ni Charles Pasqua n'ont connu de garde à vue. Les temps ont changé. Nombreux sont les responsables politiques entendus sous le régime de la garde à vue : Jean-Noël Guérini, Claude Guéant, Dominique Strauss-Kahn, Dominique de Villepin...

Ce que dit Nicolas Sarkozy : "Le statut de la garde à vue n'est pas un statut normal."

- FAUX. Les juges auraient pu entendre Nicolas Sarkozy dans le cadre d'une audition libre, mais alors la durée n'aurait pas pu dépasser quatre heures. Les 15 heures de la garde à vue de Nicolas Sarkozy n'ont en soi rien de choquant. Il est même "exceptionnel" que l'on reparte aussi vite, souligne Julia Katlama, avocate pénaliste au Barreau de Paris, sur Slate.

Ce que dit Nicolas Sarkozy : Les juges "m’ont signifié, sans même me poser une question, trois motifs de mise en examen, avant même d’avoir répondu à quoi que ce soit."

- NORMAL. Les juges ont appliqué l'article 116 du code de procédure pénale : "Le juge d'instruction constate l'identité de la personne et lui fait connaître expressément, en précisant leur qualification juridique, chacun des faits dont il est saisi et pour lesquels la mise en examen est envisagée."

4. "Il y a une instrumentalisation de la justice" > Vraiment ?

Ce que dit Nicolas Sarkozy : "La situation [est] suffisamment grave pour que je dise aux Français ce qu'il en [est] de l'instrumentalisation politique d'une partie de la justice aujourd'hui. [...] Il y a une instrumentalisation de la justice, les choses sont claires."

THEORIE DU COMPLOT. Nicolas Sarkozy et ses proches tentent depuis des mois de distiller l'idée que l'exécutif, de François Hollande à Christiane Taubira, serait le responsable des déboires judiciaires de l'ancien président. Tout est instrumentalisé : du lapsus à la petite phrase non sourcée.

  • Taubira, la cible privilégiée

Ce que dit Nicolas Sarkozy : "Madame Taubira, garde des Sceaux, sur le plateau de monsieur Bouleau, a été convaincue de mensonge lorsqu'elle a dit : 'Je n'ai jamais eu connaissance des écoutes des conversations de monsieur Sarkozy'."

Christiane Taubira a elle-même tendu le bâton pour se faire battre. Sur TF1, la Garde des Sceaux a assuré qu'elle "n'avait pas l'information" sur les écoutes de Nicolas Sarkozy avant leur divulgation dans la presse. Mais elle a ensuite brandi, avec un amateurisme certain, un courrier prouvant que son cabinet était au courant depuis quelques jours. Finalement, sa directrice de cabinet affirmera ne pas lui avoir transmis le courrier dans les temps. En tout état de cause, la ministre assure n'avoir jamais été informée du contenu des écoutes.

  • Valls et les "faits supposés"

Ce que dit Nicolas Sarkozy : "Monsieur Valls a menti lorsqu'il était ministre de l'Intérieur."

- Lors de la révélation des écoutes, Manuel Valls a affirmé avoir été informé par la presse. Ce dont doutent notamment d'anciens ministres de l'Intérieur, qui assurent que ce genre d'affaires sensibles remontent jusqu'au ministre.

Ce que dit Nicolas Sarkozy : "Ce matin même, monsieur Valls dit : 'Les faits qui sont reprochés à Nicolas Sarkozy sont très graves.' Mais qu'en sait-il ? (...) Il aurait dû dire 'Les faits supposés, reprochés à monsieur Sarkozy'."


Sarkozy mis en examen: "les faits sont graves...par BFMTV

- Dans un respect scrupuleux de la présomption d'innocence, Manuel Valls aurait en effet dû dire "les faits supposés", sur BFMTV, mercredi matin, au lieu de : "Les faits sont graves, vous venez de rappeler la mise en cause." Néanmoins la critique de Nicolas Sarkozy peut surprendre venant d'un ancien président qui avait évoqué "les coupables" de l'affaire Clearstream... avant même ledit procès.

  • Sapin et son lapsus

Ce que dit Nicolas Sarkozy : "Monsieur Sapin, ministre des Finances, a déclaré dans une interview récente, stupéfiante de sincérité : 'Sarkozy, mais on va s'en occuper !'"

LAPSUS. Il s'agit d'un lapsus du ministre, en mars 2014. Michel Sapin souhaitait recentrer son propos sur le sujet du jour : "Au début il y des enquêtes contre Nicolas Sarkozy, à la fin il y a des enquêtes sur Nicolas Sarkozy. Et on va s'occuper des enquêtes de Nicolas Sarkozy... Enfin, les juges vont continuer à s'occuper des enquêtes de Nicolas Sarkozy."


Le lapsus de Michel Sapin par Europe1fr

5. Avec Bygmalion, "il n'y a jamais eu de double facturation" > FAUX

Ce que dit Nicolas Sarkozy : "En ce qui concerne ma campagne, je le dis à tous ceux qui m'ont soutenu, il n'y a jamais eu le moindre système de double facturation."

FAUX. Les aveux de Jérôme Lavrilleux montrent le contraire. Le directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy a admis le 26 mai que des meetings de la présidentielle ont été indument facturés à l'UMP : "une partie" du coût des meetings "a été intégrée dans le compte de campagne", "une autre absorbée par l'UMP". L'avocat de Bygmalion le reconnaît également.

Une double-comptabilité a bien été mise en place. Le site Mediapart a dévoilé que 58 fausses factures, pour un montant de 15 millions d'euros, ont été adressées à l'UMP par Event & Cie, la filiale événementielle de Bygmalion. Les frais de campagne de Nicolas Sarkozy ont ainsi atteint 39 millions, alors qu'un candidat ne peut dépasser 22,5 millions, selon la loi. Soit, pour 44 meetings de Sarkozy, autant de fraudes.

Ce que dit Nicolas Sarkozy : "Ma campagne n'a pas coûté un centime au contribuable !

FAUX. S'il est vrai que les comtes de campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012 n'ont pas été remboursés - en raison du dépassement de 466.118 euros découvert par le Conseil constitutionnel - le contribuable a bel et bien mis la main au portefeuille. Endettée, l'UMP a fait appel à ses sympathisants pour récolter 11 millions d'euros. Tous les donateurs de ce "Sarkothon" ont eu droit à une déduction fiscale de 66% du montant versé. Ainsi, un militant qui versait 100 euros a payé en réalité 34 euros de sa poche, tandis que l'Etat lui a reversé 66 euros en réduction d'impôts.

Renaud Février et Baptiste Legrand - Le Nouvel Observateur

http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20140703.OBS2635/n...