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20/10/2014

Pétrole: Riyad et Washington suspectés de complot contre la Russie

Et voilà ! Ils ne savent plus quoi faire pour ruiner la Russie et l'Iran !

Et Moscou s'en fout, la preuve, pas de troubles majeurs et Moscou se paie encore le luxe d'imposer de nouvelles sanctions à l'UE.

 

Pétrole: Riyad et Washington suspectés de complot contre la Russie

Nezavissimaïa gazeta
11:32 20/10/2014
MOSCOU, 20 octobre - RIA Novosti

Selon la presse chinoise, l'administration américaine et les Saoudiens comptent réduire les cours pétroliers jusqu'à 50-60 dollars le baril pour faire pression sur la Russie et l'Iran, écrit lundi 20 octobre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Le président russe Vladimir Poutine pense que le baril ne sera pas inférieur à 80 dollars. Alors que les experts indépendants s'abstiennent de prédire la profondeur de la chute des tarifs pétroliers.

Vladimir Poutine est convaincu que le cours pétrolier se redressera prochainement, car aucun acteur du marché ne souhaite qu'il descende en-dessous de 80 dollars. Tandis que la presse chinoise estime que le baril à 80 dollars est tout à fait acceptable pour l'Arabie saoudite et les USA. Un ancien haut fonctionnaire de la Maison blanche a noté que même une baisse de cours jusqu'à 80 dollars le baril ne provoquerait que des pertes mineures pour l'Arabie saoudite. Et si le tarif du pétrole brut aux USA tombait jusqu'à 85 dollars, les compagnies américaines qui produisent également de l'huile de schiste pourront quand même faire du bénéfice.

L'analyste sud-coréen publié par la presse chinoise partage la théorie d'un complot tarifaire antirusse des USA et de certains pays de l'Opep. "L'Iran et la Russie sont considérés comme des ennemis, c'est pourquoi les pays occidentaux et l'Opep ont pris le contrôle du marché du pétrole brut et ont commencé à agir ensemble. La chute du cours pétrolier a un triple effet: la stimulation de la croissance économique, une attaque contre la Russie et l'assouplissement de la pression excessive entre l'offre et la demande", écrit l'auteur. De plus, d'après des études plus antérieures, les USA et l'Arabie saoudite comptent vendre du pétrole en Asie et en Amérique du Nord pour 50-60 dollars le baril.

Le quotidien chinois Renmin Ribao rappelle que la moitié des revenus de la Russie proviennent des ventes d'hydrocarbures, et si le prix du baril chutait réellement jusqu'à 60 dollars le baril, l'économie russe se retrouverait dans une position difficile.

Mais les experts interrogés ne croient pas que les cours puissent descendre jusqu'à 60 dollars le baril. Selon eux, le fond a été atteint ou n'est pas loin. "Nous pourrions même voir le baril à 75 dollars. Mais personne ne songe sérieusement au tarif de 60 dollars", déclare l'analyste de la Sberbank Investment Research Valeri Nesterov.

Roustam Tankaev de l'Union des producteurs pétroliers et gaziers de Russie pense que la ferme intention de l'Arabie saoudite de ne pas réduire la production pourrait changer prochainement. "L'Arabie saoudite s'oppose à l'augmentation des tarifs, mais dans le pays l'opposition croît, car il existe déjà des problèmes pour remplir les programmes sociaux à cause du cours actuel. Du coup, bien que l'Arabie saoudite annonce officiellement qu'elle ne participerait pas à la basse des quotas pour la production et ait même réussi à persuader l'Iran et le Venezuela à en faire de même, le royaume s'est tout de même divisé en deux camps. On ignore donc pour l'instant ce qui se passera à la session de l'Opep", explique l'expert. Il a également indiqué que le succès de l'opération américaine contre l'Etat islamique pourrait faire monter les tarifs dans le monde si les Américains parvenaient à stopper les exportations pétrolières de la région contrôlée par les islamistes.

 

19/10/2014

La mauvaise blague du jour de l'état major US: "la Russie est aux portes de l'OTAN"

 Si ça continue, les nazis vont venir nous dire que les Russes occupent illégalement la Russie !

Ils feraient mieux de se regarder en face, parce que les USA ne leur appartiennent pas, ils appartiennent aux Indiens et la Palestine aux Palestiniens !

samedi 18 octobre 2014

La mauvaise blague du jour de l'état major US: "la Russie est aux portes de l'OTAN"

 

L'idiocratie en marche.

Un certain John Kirby, un "amiral arrière" (amiral de l'arrière garde sans doute) représente l'armée pour répondre à la presse à la place de la lumineuse Jen Psaki.


Le reporter d'Associated Press Matt Lee l'interroge sur la dernière déclaration farfelue en date du secrétaire états-unien à la guerre Chuck Hagel comme quoi l'armée russe se trouverait maintenant "aux portes de l'OTAN" !

Dialogue de sourds entre l'état major US et la presse


http://fawkes-news.blogspot.fr/2014/10/la-mauvaise-blague...

 

 

 

Ras-le-bol russe, l'UE à la croisée des chemins !

17/10/2014 Cette fois, les Russes en ont marre. L’interminable campagne d’agressions du Bloc atlantiste, jusqu’à la vulgarité des injures proférées ces derniers jours, ont convaincu Moscou qu’il n’y avait plus rien à espérer de l’Ouest. Le dégel n’est plus à l’ordre du jour. Pourtant connu pour sa pondération, le premier ministre Medvedev l’a signifié en s’interrogeant publiquement sur la «santé mentale» d’Obama après que celui-ci ait osé ranger la Russie dans la catégorie des «menaces contre l’humanité», avec Daesh et l’Ebola (1). Poutine himself a ensuite été jusqu’à lancé un avertissement, certes encore à fleuret moucheté mais néanmoins très clair, sur un risque de conflit nucléaire (2). Sourd et aveugle, le Bloc atlantiste n’a rien compris de ce revirement. La rupture entre les deux géants est pourtant consommée (3). Coincée entre les deux, l’Europe est à la croisée des plus importants chemins de son Histoire.

Trois grandes options
«Toutes les options sont sur la table», aiment à répéter à l’envi les va-t’en guerre de l’Empire. Nous, nous dirions que les options qui restent se réduisent désormais à peau de chagrin.
Constat préliminaire : Les Etats-Unis sont effrayés par leur déclin et la montée en puissance des pays du BRICs. A travers l’agression en cours de la Russie, c’est aussi la Chine qui est visée, une Chine qui vient d’ailleurs de devenir la première puissance économique mondiale (4).
L’agression de la Russie, planifiée bien avant l’Ukraine (5) (campagne de dénigrement dès 2011), n’a jamais eu pour seul objectif que d’empêcher la constitution d’un bloc concurrent Euro-Asiatique qui entraînerait instantanément l’effondrement de la puissance US. La stupidité et la compromission des élites européennes, ajoutées aux troubles calculs allemands (6), ont permis le succès du plan américain jusqu’ici.
Sauf qu’au lieu d’affaiblir la Russie, cette nouvelle donne l’a convaincu de se détourner définitivement de l’Ouest et d’accélérer comme jamais la réorientation de sa politique vers un partenariat complet avec la Chine (7) et les pays du BRICs en général.
Partant, trois grandes options restent sur la table.
Première option, la pire de toute, que nous évacuons d’entrée de jeu un peu par superstition : l’Occident poursuit dans son hystérie jusqu’au-boutiste et la conflagration survient. Les Etats-Unis s’imaginent peut-être que, comme avec la Seconde Guerre mondiale, ils vont pouvoir tirer leurs marrons du feu à moindre coût et emporter la mise en pilotant Trente nouvelles Glorieuses. Sauf que leurs marrons aussi risquent fort d’être irradiés et qu’en vérité, tout a de forte chance de s’arrêter dans un grand éclair blanc pour tout le monde. Fin de la partie.
Deuxième option, le plan US marche, la Russie, ratant sa réorientation vers l’Est, s’effondre à nouveau lamentablement ; la Chine apeurée se soumet d’instinct aux vertus occidentales après quelques coups de parapluie ; et le Bloc atlantiste renait comme un seul homme de ses cendres à la tête du meilleur des mondes avec, tout en haut, juste sous le soleil, un eurodollar qui flamboie pour mille ans.
Vous y croyez ?
Moi non plus.
Troisième option : le plan US échoue, l’Europe se ressaisit ou éclate et la Russie, avec le soutien des pays BRICs, réussit à faire mourir l’Empire dans son lit (8). C’est le basculement «en douceur» des centres de pouvoir de la planète et l’arrivée de l’Asie aux commandes. On peut compter sur le réalisme des Russes et des Chinois pour offrir ensuite une session de repêchage à l’Europe, mais plus l’Europe sera restée solidaire de son geôlier américain dans sa chute, plus l’addition sera salée.
Presque en post scriptum, ont pourrait aussi ajouter une quatrième option, sorte de cadeau Bonus de l’Empire du Chaos, avec un lent pourrissement de toutes les situations dans le plus complet désordre et, à terme, l’effondrement global du Système sans passation de pouvoir aucune.
Toutes les options sont en effet sur la table.
Toutes impliquent un gigantesque séisme.

Publié par
entrefilets.com, le 17/10/2014 à 17h46.

1 Medvedev pose la question de la santé mentale d’Obama

2 L’avertissement de Poutine : “We hope that our partners will realize the futility of attempts to blackmail Russia and remember what consequences discord between major nuclear powers could bring for strategic stability.”

3 Niet à la coopération contre Daesh

4 La Chine, désormais première puissance économique mondiale

5 Enfumage ukrainien: contre-propagande

6 Les troubles calculs allemands

7 Vers la création d’un bouclier antimissiles russo-chinois ?

8 L’empire, le docteur Kübler-Ross et la Syrie

- See more at: http://www.entrefilets.com/ras-le-bol%20russe.html#sthash.r2Mr6vFc.9bgMMlKl.dpuf

Medvedev pose la question de la santé mentale d’Obama !!!

Nous, non ! Nous savons qui est derrière Obama !
Le Gouvernement secret reptiliens : LE MJ12 qui poursuit ses plans d'invasion et de colonisation avant d'instaurer son Nouvel Ordre Mondial !

Ras-le-bol russe, l’UE à la croisée des chemins

 

Cette fois, les Russes en ont marre. L’interminable campagne d’agressions du Bloc atlantiste, jusqu’à la vulgarité des injures proférées ces derniers jours, ont convaincu Moscou qu’il n’y avait plus rien à espérer de l’Ouest. Le dégel n’est plus à l’ordre du jour. Pourtant connu pour sa pondération, le premier ministre Medvedev l’a signifié en s’interrogeant publiquement sur la «santé mentale» d’Obama après que celui-ci ait osé ranger la Russie dans la catégorie des «menaces contre l’humanité», avec Daesh et l’Ebola (1). Poutine himself a ensuite été jusqu’à lancer un avertissement, certes encore à fleuret moucheté mais néanmoins très clair, sur un risque de conflit nucléaire (2). Sourd et aveugle, le Bloc atlantiste n’a rien compris de ce revirement. La rupture entre les deux géants est pourtant consommée (3). Coincée entre les deux, l’Europe est à la croisée des plus importants chemins de son Histoire.

Trois grandes options
«Toutes les options sont sur la table», aiment à répéter à l’envi les va-t’en guerre de l’Empire. Nous, nous dirions que les options qui restent se réduisent désormais à peau de chagrin.


Constat préliminaire : Les Etats-Unis sont effrayés par leur déclin et la montée en puissance des pays du BRICS. A travers l’agression en cours de la Russie, c’est aussi la Chine qui est visée, une Chine qui vient d’ailleurs de devenir la première puissance économique mondiale (4).

L’agression de la Russie, planifiée bien avant l’Ukraine (5) (campagne de dénigrement dès 2011), n’a jamais eu pour seul objectif que d’empêcher la constitution d’un bloc concurrent Euro-Asiatique qui entraînerait instantanément l’effondrement de la puissance US. La stupidité et la compromission des élites européennes, ajoutées aux troubles calculs allemands (6), ont permis le succès du plan américain jusqu’ici.

Sauf qu’au lieu d’affaiblir la Russie, cette nouvelle donne l’a convaincu de se détourner définitivement de l’Ouest et d’accélérer comme jamais la réorientation de sa politique vers un partenariat complet avec la Chine (7) et les pays du BRICS en général.

Partant, trois grandes options restent sur la table.

Première option, la pire de toute, que nous évacuons d’entrée de jeu un peu par superstition : l’Occident poursuit dans son hystérie jusqu’au-boutiste et la conflagration survient. Les Etats-Unis s’imaginent peut-être que, comme avec la Seconde Guerre mondiale, ils vont pouvoir tirer leurs marrons du feu à moindre coût et emporter la mise en pilotant Trente nouvelles Glorieuses. Sauf que leurs marrons aussi risquent fort d’être irradiés et qu’en vérité, tout a de forte chance de s’arrêter dans un grand éclair blanc pour tout le monde. Fin de la partie.

Deuxième option, le plan US marche, la Russie, ratant sa réorientation vers l’Est, s’effondre à nouveau lamentablement ; la Chine apeurée se soumet d’instinct aux vertus occidentales après quelques coups de parapluie ; et le Bloc atlantiste renait comme un seul homme de ses cendres à la tête du meilleur des mondes avec, tout en haut, juste sous le soleil, un eurodollar qui flamboie pour mille ans.

Vous y croyez ?
Moi non plus.

Troisième option : le plan US échoue, l’Europe se ressaisit ou éclate et la Russie, avec le soutien des pays du BRICS, réussit à faire mourir l’Empire dans son lit (8). C’est le basculement «en douceur» des centres de pouvoir de la planète et l’arrivée de l’Asie aux commandes. On peut compter sur le réalisme des Russes et des Chinois pour offrir ensuite une session de repêchage à l’Europe, mais plus l’Europe sera restée solidaire de son geôlier américain dans sa chute, plus l’addition sera salée.

Presque en post scriptum, on pourrait aussi ajouter une quatrième option, sorte de cadeau Bonus de l’Empire du Chaos, avec un lent pourrissement de toutes les situations dans le plus complet désordre et, à terme, l’effondrement global du Système sans passation de pouvoir aucune.

Toutes les options sont en effet sur la table.

Toutes impliquent un gigantesque séisme.

Publié par entrefilets.com, le 17/10/2014 à 17h46.

1 Medvedev pose la question de la santé mentale d’Obama

2 L’avertissement de Poutine : “We hope that our partners will realize the futility of attempts to blackmail Russia and remember what consequences discord between major nuclear powers could bring for strategic stability.”

3 Niet à la coopération contre Daesh

4 La Chine, désormais première puissance économique mondiale

5 Enfumage ukrainien: contre-propagande

6 Les troubles calculs allemands

7 Vers la création d’un bouclier antimissiles russo-chinois ?

8 L’empire, le docteur Kübler-Ross et la Syrie

Source : http://www.entrefilets.com/ras-le-bol%20russe.html#sthash...

17/10/2014 Cette fois, les Russes en ont marre. L’interminable campagne d’agressions du Bloc atlantiste, jusqu’à la vulgarité des injures proférées ces derniers jours, ont convaincu Moscou qu’il n’y avait plus rien à espérer de l’Ouest. Le dégel n’est plus à l’ordre du jour. Pourtant connu pour sa pondération, le premier ministre Medvedev l’a signifié en s’interrogeant publiquement sur la «santé mentale» d’Obama après que celui-ci ait osé ranger la Russie dans la catégorie des «menaces contre l’humanité», avec Daesh et l’Ebola (1). Poutine himself a ensuite été jusqu’à lancé un avertissement, certes encore à fleuret moucheté mais néanmoins très clair, sur un risque de conflit nucléaire (2). Sourd et aveugle, le Bloc atlantiste n’a rien compris de ce revirement. La rupture entre les deux géants est pourtant consommée (3). Coincée entre les deux, l’Europe est à la croisée des plus importants chemins de son Histoire.

Trois grandes options
«Toutes les options sont sur la table», aiment à répéter à l’envi les va-t’en guerre de l’Empire. Nous, nous dirions que les options qui restent se réduisent désormais à peau de chagrin.
Constat préliminaire : Les Etats-Unis sont effrayés par leur déclin et la montée en puissance des pays du BRICs. A travers l’agression en cours de la Russie, c’est aussi la Chine qui est visée, une Chine qui vient d’ailleurs de devenir la première puissance économique mondiale (4).
L’agression de la Russie, planifiée bien avant l’Ukraine (5) (campagne de dénigrement dès 2011), n’a jamais eu pour seul objectif que d’empêcher la constitution d’un bloc concurrent Euro-Asiatique qui entraînerait instantanément l’effondrement de la puissance US. La stupidité et la compromission des élites européennes, ajoutées aux troubles calculs allemands (6), ont permis le succès du plan américain jusqu’ici.
Sauf qu’au lieu d’affaiblir la Russie, cette nouvelle donne l’a convaincu de se détourner définitivement de l’Ouest et d’accélérer comme jamais la réorientation de sa politique vers un partenariat complet avec la Chine (7) et les pays du BRICs en général.
Partant, trois grandes options restent sur la table.
Première option, la pire de toute, que nous évacuons d’entrée de jeu un peu par superstition : l’Occident poursuit dans son hystérie jusqu’au-boutiste et la conflagration survient. Les Etats-Unis s’imaginent peut-être que, comme avec la Seconde Guerre mondiale, ils vont pouvoir tirer leurs marrons du feu à moindre coût et emporter la mise en pilotant Trente nouvelles Glorieuses. Sauf que leurs marrons aussi risquent fort d’être irradiés et qu’en vérité, tout a de forte chance de s’arrêter dans un grand éclair blanc pour tout le monde. Fin de la partie.
Deuxième option, le plan US marche, la Russie, ratant sa réorientation vers l’Est, s’effondre à nouveau lamentablement ; la Chine apeurée se soumet d’instinct aux vertus occidentales après quelques coups de parapluie ; et le Bloc atlantiste renait comme un seul homme de ses cendres à la tête du meilleur des mondes avec, tout en haut, juste sous le soleil, un eurodollar qui flamboie pour mille ans.
Vous y croyez ?
Moi non plus.
Troisième option : le plan US échoue, l’Europe se ressaisit ou éclate et la Russie, avec le soutien des pays BRICs, réussit à faire mourir l’Empire dans son lit (8). C’est le basculement «en douceur» des centres de pouvoir de la planète et l’arrivée de l’Asie aux commandes. On peut compter sur le réalisme des Russes et des Chinois pour offrir ensuite une session de repêchage à l’Europe, mais plus l’Europe sera restée solidaire de son geôlier américain dans sa chute, plus l’addition sera salée.
Presque en post scriptum, ont pourrait aussi ajouter une quatrième option, sorte de cadeau Bonus de l’Empire du Chaos, avec un lent pourrissement de toutes les situations dans le plus complet désordre et, à terme, l’effondrement global du Système sans passation de pouvoir aucune.
Toutes les options sont en effet sur la table.
Toutes impliquent un gigantesque séisme.

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1 Medvedev pose la question de la santé mentale d’Obama

2 L’avertissement de Poutine : “We hope that our partners will realize the futility of attempts to blackmail Russia and remember what consequences discord between major nuclear powers could bring for strategic stability.”

3 Niet à la coopération contre Daesh

4 La Chine, désormais première puissance économique mondiale

5 Enfumage ukrainien: contre-propagande

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7 Vers la création d’un bouclier antimissiles russo-chinois ?

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Ras-le-bol russe, l'UE à la croisée des chemins

17/10/2014 Cette fois, les Russes en ont marre. L’interminable campagne d’agressions du Bloc atlantiste, jusqu’à la vulgarité des injures proférées ces derniers jours, ont convaincu Moscou qu’il n’y avait plus rien à espérer de l’Ouest. Le dégel n’est plus à l’ordre du jour. Pourtant connu pour sa pondération, le premier ministre Medvedev l’a signifié en s’interrogeant publiquement sur la «santé mentale» d’Obama après que celui-ci ait osé ranger la Russie dans la catégorie des «menaces contre l’humanité», avec Daesh et l’Ebola (1). Poutine himself a ensuite été jusqu’à lancé un avertissement, certes encore à fleuret moucheté mais néanmoins très clair, sur un risque de conflit nucléaire (2). Sourd et aveugle, le Bloc atlantiste n’a rien compris de ce revirement. La rupture entre les deux géants est pourtant consommée (3). Coincée entre les deux, l’Europe est à la croisée des plus importants chemins de son Histoire.

Trois grandes options
«Toutes les options sont sur la table», aiment à répéter à l’envi les va-t’en guerre de l’Empire. Nous, nous dirions que les options qui restent se réduisent désormais à peau de chagrin.
Constat préliminaire : Les Etats-Unis sont effrayés par leur déclin et la montée en puissance des pays du BRICs. A travers l’agression en cours de la Russie, c’est aussi la Chine qui est visée, une Chine qui vient d’ailleurs de devenir la première puissance économique mondiale (4).
L’agression de la Russie, planifiée bien avant l’Ukraine (5) (campagne de dénigrement dès 2011), n’a jamais eu pour seul objectif que d’empêcher la constitution d’un bloc concurrent Euro-Asiatique qui entraînerait instantanément l’effondrement de la puissance US. La stupidité et la compromission des élites européennes, ajoutées aux troubles calculs allemands (6), ont permis le succès du plan américain jusqu’ici.
Sauf qu’au lieu d’affaiblir la Russie, cette nouvelle donne l’a convaincu de se détourner définitivement de l’Ouest et d’accélérer comme jamais la réorientation de sa politique vers un partenariat complet avec la Chine (7) et les pays du BRICs en général.
Partant, trois grandes options restent sur la table.
Première option, la pire de toute, que nous évacuons d’entrée de jeu un peu par superstition : l’Occident poursuit dans son hystérie jusqu’au-boutiste et la conflagration survient. Les Etats-Unis s’imaginent peut-être que, comme avec la Seconde Guerre mondiale, ils vont pouvoir tirer leurs marrons du feu à moindre coût et emporter la mise en pilotant Trente nouvelles Glorieuses. Sauf que leurs marrons aussi risquent fort d’être irradiés et qu’en vérité, tout a de forte chance de s’arrêter dans un grand éclair blanc pour tout le monde. Fin de la partie.
Deuxième option, le plan US marche, la Russie, ratant sa réorientation vers l’Est, s’effondre à nouveau lamentablement ; la Chine apeurée se soumet d’instinct aux vertus occidentales après quelques coups de parapluie ; et le Bloc atlantiste renait comme un seul homme de ses cendres à la tête du meilleur des mondes avec, tout en haut, juste sous le soleil, un eurodollar qui flamboie pour mille ans.
Vous y croyez ?
Moi non plus.
Troisième option : le plan US échoue, l’Europe se ressaisit ou éclate et la Russie, avec le soutien des pays BRICs, réussit à faire mourir l’Empire dans son lit (8). C’est le basculement «en douceur» des centres de pouvoir de la planète et l’arrivée de l’Asie aux commandes. On peut compter sur le réalisme des Russes et des Chinois pour offrir ensuite une session de repêchage à l’Europe, mais plus l’Europe sera restée solidaire de son geôlier américain dans sa chute, plus l’addition sera salée.
Presque en post scriptum, ont pourrait aussi ajouter une quatrième option, sorte de cadeau Bonus de l’Empire du Chaos, avec un lent pourrissement de toutes les situations dans le plus complet désordre et, à terme, l’effondrement global du Système sans passation de pouvoir aucune.
Toutes les options sont en effet sur la table.
Toutes impliquent un gigantesque séisme.

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1 Medvedev pose la question de la santé mentale d’Obama

2 L’avertissement de Poutine : “We hope that our partners will realize the futility of attempts to blackmail Russia and remember what consequences discord between major nuclear powers could bring for strategic stability.”

3 Niet à la coopération contre Daesh

4 La Chine, désormais première puissance économique mondiale

5 Enfumage ukrainien: contre-propagande

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7 Vers la création d’un bouclier antimissiles russo-chinois ?

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Ras-le-bol russe, l'UE à la croisée des chemins

17/10/2014 Cette fois, les Russes en ont marre. L’interminable campagne d’agressions du Bloc atlantiste, jusqu’à la vulgarité des injures proférées ces derniers jours, ont convaincu Moscou qu’il n’y avait plus rien à espérer de l’Ouest. Le dégel n’est plus à l’ordre du jour. Pourtant connu pour sa pondération, le premier ministre Medvedev l’a signifié en s’interrogeant publiquement sur la «santé mentale» d’Obama après que celui-ci ait osé ranger la Russie dans la catégorie des «menaces contre l’humanité», avec Daesh et l’Ebola (1). Poutine himself a ensuite été jusqu’à lancé un avertissement, certes encore à fleuret moucheté mais néanmoins très clair, sur un risque de conflit nucléaire (2). Sourd et aveugle, le Bloc atlantiste n’a rien compris de ce revirement. La rupture entre les deux géants est pourtant consommée (3). Coincée entre les deux, l’Europe est à la croisée des plus importants chemins de son Histoire.

Trois grandes options
«Toutes les options sont sur la table», aiment à répéter à l’envi les va-t’en guerre de l’Empire. Nous, nous dirions que les options qui restent se réduisent désormais à peau de chagrin.
Constat préliminaire : Les Etats-Unis sont effrayés par leur déclin et la montée en puissance des pays du BRICs. A travers l’agression en cours de la Russie, c’est aussi la Chine qui est visée, une Chine qui vient d’ailleurs de devenir la première puissance économique mondiale (4).
L’agression de la Russie, planifiée bien avant l’Ukraine (5) (campagne de dénigrement dès 2011), n’a jamais eu pour seul objectif que d’empêcher la constitution d’un bloc concurrent Euro-Asiatique qui entraînerait instantanément l’effondrement de la puissance US. La stupidité et la compromission des élites européennes, ajoutées aux troubles calculs allemands (6), ont permis le succès du plan américain jusqu’ici.
Sauf qu’au lieu d’affaiblir la Russie, cette nouvelle donne l’a convaincu de se détourner définitivement de l’Ouest et d’accélérer comme jamais la réorientation de sa politique vers un partenariat complet avec la Chine (7) et les pays du BRICs en général.
Partant, trois grandes options restent sur la table.
Première option, la pire de toute, que nous évacuons d’entrée de jeu un peu par superstition : l’Occident poursuit dans son hystérie jusqu’au-boutiste et la conflagration survient. Les Etats-Unis s’imaginent peut-être que, comme avec la Seconde Guerre mondiale, ils vont pouvoir tirer leurs marrons du feu à moindre coût et emporter la mise en pilotant Trente nouvelles Glorieuses. Sauf que leurs marrons aussi risquent fort d’être irradiés et qu’en vérité, tout a de forte chance de s’arrêter dans un grand éclair blanc pour tout le monde. Fin de la partie.
Deuxième option, le plan US marche, la Russie, ratant sa réorientation vers l’Est, s’effondre à nouveau lamentablement ; la Chine apeurée se soumet d’instinct aux vertus occidentales après quelques coups de parapluie ; et le Bloc atlantiste renait comme un seul homme de ses cendres à la tête du meilleur des mondes avec, tout en haut, juste sous le soleil, un eurodollar qui flamboie pour mille ans.
Vous y croyez ?
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Troisième option : le plan US échoue, l’Europe se ressaisit ou éclate et la Russie, avec le soutien des pays BRICs, réussit à faire mourir l’Empire dans son lit (8). C’est le basculement «en douceur» des centres de pouvoir de la planète et l’arrivée de l’Asie aux commandes. On peut compter sur le réalisme des Russes et des Chinois pour offrir ensuite une session de repêchage à l’Europe, mais plus l’Europe sera restée solidaire de son geôlier américain dans sa chute, plus l’addition sera salée.
Presque en post scriptum, ont pourrait aussi ajouter une quatrième option, sorte de cadeau Bonus de l’Empire du Chaos, avec un lent pourrissement de toutes les situations dans le plus complet désordre et, à terme, l’effondrement global du Système sans passation de pouvoir aucune.
Toutes les options sont en effet sur la table.
Toutes impliquent un gigantesque séisme.

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1 Medvedev pose la question de la santé mentale d’Obama

2 L’avertissement de Poutine : “We hope that our partners will realize the futility of attempts to blackmail Russia and remember what consequences discord between major nuclear powers could bring for strategic stability.”

3 Niet à la coopération contre Daesh

4 La Chine, désormais première puissance économique mondiale

5 Enfumage ukrainien: contre-propagande

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7 Vers la création d’un bouclier antimissiles russo-chinois ?

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17/10/2014 Cette fois, les Russes en ont marre. L’interminable campagne d’agressions du Bloc atlantiste, jusqu’à la vulgarité des injures proférées ces derniers jours, ont convaincu Moscou qu’il n’y avait plus rien à espérer de l’Ouest. Le dégel n’est plus à l’ordre du jour. Pourtant connu pour sa pondération, le premier ministre Medvedev l’a signifié en s’interrogeant publiquement sur la «santé mentale» d’Obama après que celui-ci ait osé ranger la Russie dans la catégorie des «menaces contre l’humanité», avec Daesh et l’Ebola (1). Poutine himself a ensuite été jusqu’à lancé un avertissement, certes encore à fleuret moucheté mais néanmoins très clair, sur un risque de conflit nucléaire (2). Sourd et aveugle, le Bloc atlantiste n’a rien compris de ce revirement. La rupture entre les deux géants est pourtant consommée (3). Coincée entre les deux, l’Europe est à la croisée des plus importants chemins de son Histoire.

Trois grandes options
«Toutes les options sont sur la table», aiment à répéter à l’envi les va-t’en guerre de l’Empire. Nous, nous dirions que les options qui restent se réduisent désormais à peau de chagrin.
Constat préliminaire : Les Etats-Unis sont effrayés par leur déclin et la montée en puissance des pays du BRICs. A travers l’agression en cours de la Russie, c’est aussi la Chine qui est visée, une Chine qui vient d’ailleurs de devenir la première puissance économique mondiale (4).
L’agression de la Russie, planifiée bien avant l’Ukraine (5) (campagne de dénigrement dès 2011), n’a jamais eu pour seul objectif que d’empêcher la constitution d’un bloc concurrent Euro-Asiatique qui entraînerait instantanément l’effondrement de la puissance US. La stupidité et la compromission des élites européennes, ajoutées aux troubles calculs allemands (6), ont permis le succès du plan américain jusqu’ici.
Sauf qu’au lieu d’affaiblir la Russie, cette nouvelle donne l’a convaincu de se détourner définitivement de l’Ouest et d’accélérer comme jamais la réorientation de sa politique vers un partenariat complet avec la Chine (7) et les pays du BRICs en général.
Partant, trois grandes options restent sur la table.
Première option, la pire de toute, que nous évacuons d’entrée de jeu un peu par superstition : l’Occident poursuit dans son hystérie jusqu’au-boutiste et la conflagration survient. Les Etats-Unis s’imaginent peut-être que, comme avec la Seconde Guerre mondiale, ils vont pouvoir tirer leurs marrons du feu à moindre coût et emporter la mise en pilotant Trente nouvelles Glorieuses. Sauf que leurs marrons aussi risquent fort d’être irradiés et qu’en vérité, tout a de forte chance de s’arrêter dans un grand éclair blanc pour tout le monde. Fin de la partie.
Deuxième option, le plan US marche, la Russie, ratant sa réorientation vers l’Est, s’effondre à nouveau lamentablement ; la Chine apeurée se soumet d’instinct aux vertus occidentales après quelques coups de parapluie ; et le Bloc atlantiste renait comme un seul homme de ses cendres à la tête du meilleur des mondes avec, tout en haut, juste sous le soleil, un eurodollar qui flamboie pour mille ans.
Vous y croyez ?
Moi non plus.
Troisième option : le plan US échoue, l’Europe se ressaisit ou éclate et la Russie, avec le soutien des pays BRICs, réussit à faire mourir l’Empire dans son lit (8). C’est le basculement «en douceur» des centres de pouvoir de la planète et l’arrivée de l’Asie aux commandes. On peut compter sur le réalisme des Russes et des Chinois pour offrir ensuite une session de repêchage à l’Europe, mais plus l’Europe sera restée solidaire de son geôlier américain dans sa chute, plus l’addition sera salée.
Presque en post scriptum, ont pourrait aussi ajouter une quatrième option, sorte de cadeau Bonus de l’Empire du Chaos, avec un lent pourrissement de toutes les situations dans le plus complet désordre et, à terme, l’effondrement global du Système sans passation de pouvoir aucune.
Toutes les options sont en effet sur la table.
Toutes impliquent un gigantesque séisme.

Publié par
entrefilets.com, le 17/10/2014 à 17h46.

1 Medvedev pose la question de la santé mentale d’Obama

2 L’avertissement de Poutine : “We hope that our partners will realize the futility of attempts to blackmail Russia and remember what consequences discord between major nuclear powers could bring for strategic stability.”

3 Niet à la coopération contre Daesh

4 La Chine, désormais première puissance économique mondiale

5 Enfumage ukrainien: contre-propagande

6 Les troubles calculs allemands

7 Vers la création d’un bouclier antimissiles russo-chinois ?

8 L’empire, le docteur Kübler-Ross et la Syrie

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Ras-le-bol russe, l'UE à la croisée des chemins

17/10/2014 Cette fois, les Russes en ont marre. L’interminable campagne d’agressions du Bloc atlantiste, jusqu’à la vulgarité des injures proférées ces derniers jours, ont convaincu Moscou qu’il n’y avait plus rien à espérer de l’Ouest. Le dégel n’est plus à l’ordre du jour. Pourtant connu pour sa pondération, le premier ministre Medvedev l’a signifié en s’interrogeant publiquement sur la «santé mentale» d’Obama après que celui-ci ait osé ranger la Russie dans la catégorie des «menaces contre l’humanité», avec Daesh et l’Ebola (1). Poutine himself a ensuite été jusqu’à lancé un avertissement, certes encore à fleuret moucheté mais néanmoins très clair, sur un risque de conflit nucléaire (2). Sourd et aveugle, le Bloc atlantiste n’a rien compris de ce revirement. La rupture entre les deux géants est pourtant consommée (3). Coincée entre les deux, l’Europe est à la croisée des plus importants chemins de son Histoire.

Trois grandes options
«Toutes les options sont sur la table», aiment à répéter à l’envi les va-t’en guerre de l’Empire. Nous, nous dirions que les options qui restent se réduisent désormais à peau de chagrin.
Constat préliminaire : Les Etats-Unis sont effrayés par leur déclin et la montée en puissance des pays du BRICs. A travers l’agression en cours de la Russie, c’est aussi la Chine qui est visée, une Chine qui vient d’ailleurs de devenir la première puissance économique mondiale (4).
L’agression de la Russie, planifiée bien avant l’Ukraine (5) (campagne de dénigrement dès 2011), n’a jamais eu pour seul objectif que d’empêcher la constitution d’un bloc concurrent Euro-Asiatique qui entraînerait instantanément l’effondrement de la puissance US. La stupidité et la compromission des élites européennes, ajoutées aux troubles calculs allemands (6), ont permis le succès du plan américain jusqu’ici.
Sauf qu’au lieu d’affaiblir la Russie, cette nouvelle donne l’a convaincu de se détourner définitivement de l’Ouest et d’accélérer comme jamais la réorientation de sa politique vers un partenariat complet avec la Chine (7) et les pays du BRICs en général.
Partant, trois grandes options restent sur la table.
Première option, la pire de toute, que nous évacuons d’entrée de jeu un peu par superstition : l’Occident poursuit dans son hystérie jusqu’au-boutiste et la conflagration survient. Les Etats-Unis s’imaginent peut-être que, comme avec la Seconde Guerre mondiale, ils vont pouvoir tirer leurs marrons du feu à moindre coût et emporter la mise en pilotant Trente nouvelles Glorieuses. Sauf que leurs marrons aussi risquent fort d’être irradiés et qu’en vérité, tout a de forte chance de s’arrêter dans un grand éclair blanc pour tout le monde. Fin de la partie.
Deuxième option, le plan US marche, la Russie, ratant sa réorientation vers l’Est, s’effondre à nouveau lamentablement ; la Chine apeurée se soumet d’instinct aux vertus occidentales après quelques coups de parapluie ; et le Bloc atlantiste renait comme un seul homme de ses cendres à la tête du meilleur des mondes avec, tout en haut, juste sous le soleil, un eurodollar qui flamboie pour mille ans.
Vous y croyez ?
Moi non plus.
Troisième option : le plan US échoue, l’Europe se ressaisit ou éclate et la Russie, avec le soutien des pays BRICs, réussit à faire mourir l’Empire dans son lit (8). C’est le basculement «en douceur» des centres de pouvoir de la planète et l’arrivée de l’Asie aux commandes. On peut compter sur le réalisme des Russes et des Chinois pour offrir ensuite une session de repêchage à l’Europe, mais plus l’Europe sera restée solidaire de son geôlier américain dans sa chute, plus l’addition sera salée.
Presque en post scriptum, ont pourrait aussi ajouter une quatrième option, sorte de cadeau Bonus de l’Empire du Chaos, avec un lent pourrissement de toutes les situations dans le plus complet désordre et, à terme, l’effondrement global du Système sans passation de pouvoir aucune.
Toutes les options sont en effet sur la table.
Toutes impliquent un gigantesque séisme.

Publié par
entrefilets.com, le 17/10/2014 à 17h46.

1 Medvedev pose la question de la santé mentale d’Obama

2 L’avertissement de Poutine : “We hope that our partners will realize the futility of attempts to blackmail Russia and remember what consequences discord between major nuclear powers could bring for strategic stability.”

3 Niet à la coopération contre Daesh

4 La Chine, désormais première puissance économique mondiale

5 Enfumage ukrainien: contre-propagande

6 Les troubles calculs allemands

7 Vers la création d’un bouclier antimissiles russo-chinois ?

8 L’empire, le docteur Kübler-Ross et la Syrie

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Russie : Lavrov accuse Washington de mener une politique impérialiste. Sanctions: l'Occident ne cherche pas à régler la crise en Ukraine (Lavrov)

Là, les nazis US/UE/Sionistes, commencent à sérieusement chauffer les oreilles des autorités Russes ! Faudrait pas qu'ils s'amusent trop longtemps pour ne pas faire réagir l'Ours Russe ! Voilà de quoi les russes sont accusés par les nazis  ! 

Par contre, c'est normal que la Russie doivent assumer, à cause des nazis, l'assistance et l'hébergement de plus de 219.000 Ukrainiens qui ont demandé le statut de réfugié ou l'asile temporaire en Russie depuis le début du conflit dans le sud-est de l'Ukraine. Actuellement, 835.000 Ukrainiens entrés en urgence sur le territoire de la Russie continuent d'y séjourner. 931 centres d'accueil sont déployés en Russie, qui abritent plus de 48.300 réfugiés en provenance de l'Ukraine, dont plus de 15.000 enfants.

Lavrov accuse Washington de mener une politique impérialiste

Lavrov accuse Washington de mener une politique impérialiste

13:57 19/10/2014

MOSCOU, 19 octobre - RIA Novosti

Washington adopte une "approche consommateur" et "impérialiste" en matière de relations internationales, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview accordée à la chaîne de télévision NTV.

 

"C'est en fait un trait caractéristique des Américains, cette approche consommateur aux relations internationales. Ils croient qu'ils ont le droit de punir les pays qui agissent de façon indésirable pour Washington dans telle ou telle situation, et de demander leur coopération dans des questions vitales pour les intérêts des Etats-Unis et ceux de leurs alliés", a indiqué le chef de la diplomatie russe.

Selon le ministre, cette approche est "éronnée" et elle sera "inévitablement" revisée et modifiée.

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Dossier: Sanctions contre la Russie

Sergueï Lavrov
13:21 19/10/2014
MOSCOU, 19 octobre - RIA Novosti
Les sanctions occidentales contre Moscou visent à pousser la Russie à changer sa politique et non à régler la crise ukrainienne, estime le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Nos partenaires, qui ont décrété des sanctions, ne cachent pas le fait que ces mesures ne visent pas à régler la situation en Ukraine. Leurs déclarations et leurs démarches laissent clairement entendre que l'objectif réel de ces restrictions consiste à remodeler la Russie, à modifier son approche aux questions principales et à la pousser à accepter la position de l'Occident", a déclaré le chef de la diplomatie russe dans une interview accordée à la chaîne de télévision NTV.

Selon M.Lavrov, un tel comportement témoigne d'une vision du monde caractéristique de "l'époque coloniale".

Les relations entre Moscou et l'Occident se sont dégradées en raison de la crise en Ukraine et du rattachement de la péninsule de Crimée à la Fédération de Russie, considérée comme une annexion par les autorités de Kiev.

Fin juillet, les Etats-Unis et l'Union européenne ont décrété des sanctions contre plusieurs personnalités politiques, des hommes d'affaires et des secteurs entiers de l'économie russe.

Début août, Moscou a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires provenant des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège.

© RIA Novosti.

Prix du pétrole: un krach de l'économie mondiale possible (Poutine)

Et voilà pourquoi ils font chuter le prix du pétrole au baril à 80 €, sans que les consommateurs n'en voient la différence à la pompe, au contraire la France augmente le prix du Gasoil  pour permettre aux USA de vendre son gaz de schiste, continuer à détruire la planète, et couler tous les pays exportateurs de pétrole, dont la Russie, le Venezuela, l'Iran, etc...

Prix du pétrole: un krach de l'économie mondiale possible (Poutine)

Prix du pétrole: un krach de l'économie mondiale possible (Poutine)

22:23 17/10/2014

MILAN, 17 octobre - RIA Novosti

L'économie mondiale risque de s'effondrer si le prix du pétrole se maintient au niveau de 80 dollars le baril, a déclaré vendredi à Milan le président russe Vladimir Poutine.

"Si les prix mondiaux se maintiennent au niveau de 80 dollars, la production mondiale s'effondrera. Les budgets des pays principaux producteurs de pétrole reposent aussi sur le prix situé entre 80 et 90 dollars le baril", a indiqué M.Poutine à l'issue du sommet Asie-Europe (ASEM).

Selon M.Poutine, les projets américains de production de pétrole de schiste sont rentables si le prix du pétrole est de 80 dollars.

Ces derniers mois, le prix du pétrole n'a cessé de dégringoler pour atteindre ses niveaux les plus bas depuis des années. Les experts supposent que la chute du prix du brut enregistrée en octobre a été provoquée par l'intention de l'Arabie saoudite et d'autres membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de réduire ses exportations.

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