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20/09/2015

Poutine réfute les accusations de l’Occident conférence de presse, Moscou

Qui sont les menteurs et qui s'est accaparé l'Europe pour en faire la basse avancée militaire de l'OTAN/US au détriment des peuples européens et pour aller se mettre aux frontières de la Russie ?

La propagande contre la Russie de Poutine et surtout l'ONU doit se taire au lieu de dénoncer tous ces abus !

La Russie a eu tort d'installer son pays aux frontières des bases militaires OTAN/US implantées en Europe et dans le monde !

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Monsieur le président, (John Simson, de la BBC) les pays occidentaux disent presque unanimement qu’il y a une nouvelle guerre froide et ils pensent que c’est vous qui avez décidé de la recommencer. Presque tous les jours on voit des avions russes procéder à des manœuvres dangereuses près de l’espace occidental. Cela se fait sous votre commandement, c’est vous qui décidez ça en tant que commandant suprême. Vous envoyez les troupes russes sur le territoire d’un pays souverain l’Ukraine, d’abord il y a eu le cas de la Crimée, ensuite de la partie orientale de l’Ukraine. Maintenant vous avez un certain problème avec le cours du rouble, vous allez avoir besoin de l’aide, de la compréhension et du soutien d’autres pays et notamment des pays occidentaux. Est-ce que vous allez profiter de cette occasion pour dire à l’occident, si je puis me permettre de poser cette question, que vous ne souhaitez pas une nouvelle guerre froide et que vous allez maintenant faire tout votre possible pour résoudre le problème en Ukraine ? Merci.

Poutine réfute les accusations de l’Occident conférence de presse, Moscou



 

 

 

Que cherche Poutine à travers une action militaire en Syrie?

Allez prions pour que cessent les guerres au Moyen Orient et dans le monde pour que chaque peuple puisse vivre en paix chez lui, dans son pays !

Que le plan de la Russie, de l'Iran, de la Chine et alliés réussisse et que la face du monde soit changée à jamais !

Que cherche Poutine à travers une action militaire en Syrie?

 

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Le ministre russe des affaires étrangères Sergei Lavrov, a déclaré qu’en un an, les positions d’ISIS et les mouvements des sous-unités d’ISIS en Syrie et en Irak sont connues avec une grande précision par la coalition dirigée par les États-Unis, mais que ses avions ne reçoivent pas l’autorisation de faire des frappes. Lavrov parle en connaissance de cause, puisque les Russes ont positionné au-dessus de la Syrie et de l’Irak, dès 2011, une multitude de satellites équipés de capteurs de multi spectres. Ce sont les Russes qui ont insisté en juin auprès des américains pour accepter une action coordonnée pour attaquer ISIS. Sans résultat.

http://reseauinternational.net/qui-lutte-vraiment-contre-...

Ce n’est pas un secret que la Russie a envoyé à l’aéroport International Bassel Al-Assad de Lattaquié (Syrie), un détachement avancé composé de 1-2 compagnies de la 810ème Brigade d’infanterie de Marine, appuyées par 7 chars T-90MS et 3 obusiers automoteurs Nona-SVK ( 2S23 ). Le transport a été assuré par un convoi composé d’un navire de transport amphibie de classe Ropucha, escorté par deux destroyers porteurs de missiles, appartenant tous à la flotte russe de la mer Noire.

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La mission de l’Infanterie de Marine russe est la sécurisation de l’aéroport pour l’aménagement des Russes déjà sur place et pour un éventuel déploiement des forces et des moyens. Actuellement, dans la zone des opérations aériennes de l’aérodrome de Lattaquié, des conteneurs ont été amenés pour accueillir les militaires russes, et des zones de sécurité ont été créées le long des pistes de décollage-atterrissage par le nivellement des obstacles. La plateforme destinée aux hélicoptères syriens a été déplacée et les vieux bunkers pour les munitions et les missiles ont été désaffectés. Il convient de rappeler que l’aéroport est également le siège de la 618ème escadrille d’hélicoptères de l’armée syrienne, équipée d’appareils russes Mi-14, Ka-25, Ka-27. À l’aide de l’avion-cargo Antonov 124 (capacité 100 t), les Russes ont déjà créé une tête de pont sur l’Iran et l’Irak pour amener les munitions nécessaires à l’infanterie.

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C’est peut-être le but recherché par les Russes en Syrie? La première hypothèse est claire et provient des déclarations des Russes eux-mêmes, à savoir que les soldats russes allaient former les Syriens sur les nouveaux types d’armes dont ils ont besoin pour neutraliser l’ISIS. Comme l’arme la plus efficace est l’armée de l’air, il est possible que les Russes livrent à la Syrie des avions de haute performance que Damas ne possède pas, et dont les pilotes syriens ne sont pas familiers. Pour la Russie ce sera l’occasion de tester en conditions de combat, ces nouveaux avions. Ce pourrait être des Su-34, qui peuvent voler durant deux heures sans ravitaillement en vol. Ils peuvent embarquer à bord une charge de 9 000 kg (bombes ou missiles) et sont capables de s’attaquer à 10-36 objectifs différents en une seule mission. Ils gèrent toute la gamme des armes intelligentes (bombes et missiles à guidage laser, infrarouge, TV, GPS) et cette gestion est effectuée à l’aide de la tourelle par des capteurs Sapsan (construit sous licence Thales Damoclès).

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Le système de navigation radar du Su-34 affiche sur l’écran la carte du terrain survolé, similaire au AN/APQ-164 du Bombardier américain B-1B. Il détecte des cibles au sol ayant de petites surfaces de réflexion à une distance de 75 à 150 km. Les capteurs à bord sélectionnent les cibles terrestres en fonction de leurs vitesses ou des radiations thermiques, ce qui lui permet de détecter et d’attaquer avec ses armes de bord tout véhicule, même camouflé, si celui-ci est en mouvement, ou a démarré son moteur dans les deux dernières heures. Un autre type d’avion russe, encore non testé au combat est le Su-35.

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Afin d’éviter aux pilotes instructeurs russes d’être les pilotes abattus en vol dans l’espace aérien syrien, ou d’être attaqués au sol par Israël ou la coalition menée par les Etats-Unis, la Russie a dû déployer en Syrie des systèmes de défense anti aériens à long rayon d’action de type S-300 PMU2 (rayon d’action de km 200 action) ou 400 (rayon d’action de 400 km) et des systèmes AA de courte portée Pantsir S2.

https://youtu.be/gcdVg0ETmTc

Jusqu’ici, les avions de la coalition dirigée par les Etats-Unis ont volé dans l’espace aérien syrien pour frapper des cibles ISIS sans en avoir même informé l’armée syrienne. Avec la mise en place des systèmes S-300 PMU2 ou S-400, les avions devront obtenir l’autorisation de survol, conformément aux normes internationales ou seront abattus.

La seconde hypothèse de la présence russe en Syrie a été transmise par les responsables américains. Elle consiste en l’utilisation du territoire et de l’espace aérien de la République arabe syrienne par l’armée russe, dans le but de neutraliser ISIS dans l’air et au sol. Pour ce faire, la première action serait de parachuter ou de faire débarquer par hélicoptères de transport deux brigades de forces d’opérations spéciales, avec une grande mobilité, à la frontière de la Syrie avec l’Irak. Le but de la manœuvres étant de fragmenter le dispositif ISIS, sécuriser la frontière pour interdire les transferts de troupes d’ISIS en Syrie.

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La deuxième étape serait de déclencher une offensive aérienne par une force aérienne russe composée de 20 avions de reconnaissance, avec ou sans équipage, 200 avions de combat et 400 hélicoptères d’attaque et de transport, avec comme objectif de réduire drastiquement la capacité de manœuvre et de puissance de riposte d’ISIS. Cet objectif peut être atteint par l’aviation russe en neutralisant les véhicules d’appui feu, les véhicules blindés, les entrepôts de carburant et de munitions, et désorganisera le commandement du groupe ISIS sur le territoire syrien. Ceci est possible car, une fois la mise en place des systèmes de missiles S-300 PMU2 ou S-400 et le déploiement en Syrie des avions MiG-31 effectués, l’aviation russe détiendra la suprématie dans l’espace aérien syrien.

http://reseauinternational.net/la-Russie-tente-dannihiler...

La troisième étape serait une opération combinée de l’aviation avec une force expéditionnaire terrestre (composée de 4 brigades interarmes) alliant puissance de feu, précision et une grande mobilité. Les Russes pourraient utiliser, pour la première fois leurs nouveaux blindés Boomerang, Kurganets-25, T-15 et T-14 Armata, dont la conception a été inspirée par l’opération Tempête du désert en février 1991.

http://reseauinternational.net/quel-est-le-concept-de-lutilisation-du-nouveau-blinde-russe-en-Europe/

Si l’on tient compte du fait qu’il y aurait 5000 combattants ISIS qui agissent en Syrie, la mission russe semble être de courte durée, c’est-à-dire approximativement 4-6 jours et a un succès garanti à 83-87 %. L’avantage créé par la neutralisation du groupe ISIS par la Russie en Syrie pourrait générer une demande similaire de la part du gouvernement irakien.

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Que poursuit la Russie en s’engageant dans la neutralisation d’ISIS ? Une victoire éclair de la Russie se transformerait du jour au lendemain en en une formidable puissance émancipatrice pour la Syrie, l’Iraq, la Jordanie, le Liban et l’Egypte. Ces pays rejoindront inconditionnellement l’allié le plus puissant de la Russie dans la région, l’Iran. Dans le même temps, l’équilibre des forces au Moyen-Orient sera également modifié au détriment des Etats-Unis, qui fera qu’Israël, l’Arabie Saoudite et les autres califes féodaux du Golfe auront à craindre pour les conséquences résultant de leur conduite dans le passé dans la déstabilisation du Moyen-Orient.

D’autre part, la Chine est en train de s’armer activement en construisant des installations militaires partout en mer de Chine méridionale, donnant des signes d’impatience devant l’accaparement par les Américains du marché de l’Asie du sud-est (où 60 % de la population mondiale). Du côté de l’Ukraine et du plan des États-Unis pour renforcer le flanc est de l’OTAN, cela sera repoussé à plus tard. En outre, l’UE est profondément divisée par la crise causée par la vague de réfugiés, et n’a toujours pas trouvé de solution. Par conséquent, elle accepterait une variante russe d’une stabilisation en Syrie qui empêcherait l’afflux de réfugiés en Europe.

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Le territoire de la Russie, par opposition à celui des États-Unis, est disposé sur le continent européen et asiatique, ce qui permet une plus grande vitesse de manœuvre dans le déploiement de forces. Washington est conscient qu’il ne peut pas répondre simultanément sur trois fronts : Europe, Moyen-Orient et Asie du sud-est. C’est pourquoi les Américains sont extrêmement prudents, essayant d’éviter un conflit avec la Russie au Moyen-Orient. Toutefois, la Russie n’a pas envisagé de chasser définitivement les Etats-Unis du Moyen-Orient, ce qu’elle pourrait faire. L’objectif tactique de la Russie, est de détruire ISIS en Syrie et en Irak avant d’être redirigé par ses patrons.

Son objectif stratégique c’est d’être en mesure d’utiliser l’ascendant créé par la neutralisation d’ISIS pour forcer la main aux Etats-Unis et les amener à changer d’attitude vis-à-vis de la Russie. Poutine est prêt à miser gros là-dessus et se prépare à avoir une monnaie d’échange. L’objet de troc qu’il a à l’esprit est : abolir les sanctions économiques contre la Russie, retour de l’Ukraine dans la sphère d’influence russe et déplacer les boucliers antibalistiques américains de Pologne et de Roumanie. Boucliers antibalistiques et missiles de croisière Tomahawk qui, selon la Russie, sont dirigés contre Moscou.

http://reseauinternational.net/presque-tout-sur-le-boucli...

Valentin Vasilescu

Traduction Avic – Réseau International

 

Vladimir Poutine, le grain de sable dans la machinerie du Nouvel Ordre Mondial + L'espoir Poutine Par Yvan Blot

Sans doute qu'encore une fois, comme la Russie l'a déjà fait durant la seconde guerre mondiale, Poutine nous sauvera des Nazis et du Nouvel Ordre Mondial !

Vladimir Poutine, le grain de sable dans la machinerie du Nouvel Ordre Mondial

Conférence de Philippe Ploncard d'Assac, du samedi 14 mars 2015 à Paris


 

L'espoir Poutine Par Yvan Blot

Ajoutée le 24 mars 2015

Visitez le site du Cercle de l’Aréopage :
http://cercleareopage.jimdo.com/

Conférence au Cercle de l'Aréopage:
L'espoir Poutine
Par Yvan Blot



 

 

Syrie/Russie/US/Israël : Attention, préparatifs de guerre ! Adieu le Grand Israël et le Grand Moyen Orient !

Faites attention à ce qui se passe depuis 2 jours aux USA et dans la sphère nazie qui met en place ses plans contre la Russie et l’Iran qui soutiennent militairement la Syrie !

Déjà un Rapport de l'Onu: juge que les sanctions unilatérales violent la souveraineté nationale, sanctions par lesquelles la Russie est concernée et ce qui lui donne la capacité de contre attaquer.

Après 2 ans :  La Russie et les USA reprennent leurs contacts au niveau militaire, mais : Tout le monde ne se réjouit pas du rétablissement des contacts militaires entre la Russie et les USA. John Kerry à Londres pour parler de la Syrie

Sur la base de soi-disant relations militaires rétablies entre la Russie et les USA, Washington en appelle à la Russie pour négocier avec Assad, Kerry (Cohen) Les origines juives de John “Kerry” Cohen, le chef de la diplomatie US, provoque encore Poutine pour lui demander d’intervenir auprès d’Assad pour obtenir sa démission, alors que les nazis US savent très bien que la condition incontournable imposée par Poutine est celle de laisser Assad à son poste de Président car il fait partie de la solution pour rétablir la paix dans son pays.

« Washington et Londres estiment que le dirigeant syrien doit démissionner de ses fonctions car ni la suppression de l'Etat islamique, ni un règlement politique du conflit ne sont possibles en Syrie tant que Bachar el-Assad reste au pouvoir ».

 

Bien sûr alors que l’on nous annonce la reprise des relations militaires entre les USA et la Russie, Le Pentagone aurait mis à jour ses plans de guerre contre une Russie «potentiellement agressive»

Regardez comment la Russie veut la guerre en ayant placé son pays tout près des bases américaines ! Non, mais…. !!!

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Poutine se prépare sur plusieurs fronts : face à l’Ukraine et l’Otan en négociant la construction d’une base militaire en Biélorussie, Moscou renforce sa présence aérienne en Biélorussie, Vladimir Poutine veut négocier la construction d’une base militaire en Biélorussie et La Russie pourrait construire une base aérienne en Syrie car Moscou s'applique à sauver l'unité de l'Etat syrien

Que la Russie aille aider la Syrie avec l’aide de l’Iran ne plaît pas aux nazis de la coalition !

Ils ont peur que la Russie fasse échec à leur plan de création du Grand Israël et du Grand Moyen Orient.

Bien sûr Israël est encore passé à la trappe des vérifications de son arsenal Nucléaire par l’AIEA : Une «grande victoire» ? La résolution sur le programme nucléaire d’Israël rejetée par l’AIEA, on ne sait jamais si l’état sioniste avait l’intention d’attaquer la Russie si elle maintient son soutien à la Syrie.

Le pauvre petit chou, Bibi, le criminel névrosé sioniste, craint pour la sécurité d’Israël.


Il a décidé de s’inviter d’autorité au Kremlin en ne laissant pas la diplomatie Russe annoncer son déplacement pour aller parler avec Poutine du déploiement de troupes russes en Syrie et des menaces contre Israël.

Maintenant les névrosés nazis nous dirons que la Russie représente une menace pour l’état sioniste !

Qui se sent morveux qu’il se mouche !

Pourquoi Netanyahu se rend-t-il à Moscou?

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IRIB- Les aides de Moscou à destination de l’armée syrienne et l’envoi des experts militaires russes en Syrie constituent deux éléments qui ont poussé le Premier ministre du régime sioniste à se rendre à Moscou.

Isolé par son opposition avortée aux négociations nucléaires Iran/5+1 et à l’accord qui en est issu, le Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahu, se rendra, lundi prochain, après deux ans à Moscou pour s'entretenir avec les responsables russes des questions régionales dont et surtout des aides militaires destinées à l’armée syrienne. Netanyahu sera accompagné, lors de sa visite en Russie, du chef d’état-major de l’armée israélienne. La visite courte de Netanyahu à Moscou montre que les relations entre Moscou et Tel-Aviv se sont encore ternies sur fond des positions du Kremlin envers la crise en Syrie et son insistance sur la mise en application de l’accord nucléaire Iran/5+1.  En général, ce sont les responsables officiels du pays hôte qui doivent annoncer la visite d’une autorité étrangère dans leur pays mais l’annonce du déplacement de Benyamin Netanyahu en Russie par un responsable de l’ambassade israélienne à Moscou, sous le sceau de l’anonymat, met en évidence la réticence du Kremlin envers cette brève visite.

 


 

Version de l’article par le media sioniste i24news :

Syrie: Assad quittera le pouvoir "seulement si le peuple le lui demande"

Réunion Netanyahou / Poutine la semaine prochaine pour évoquer le déploiement de troupes russes en Syrie

Bachar al Assad a déclaré qu'il ne quittera le pouvoir que "si le peuple le lui demande" et non pas sous la pression occidentale, dans un entretien accordé aux médias russes et diffusé mardi.

"Le président arrive au pouvoir par la volonté du peuple lors d'élections, et s'il part, il part parce que le peuple le demande, pas par la volonté des Etats-Unis, du Conseil de sécurité de l'Onu, de la Conférence de Genève ou du Communiqué de Genève (le texte signé par les puissances mondiales appelant à une transition en Syrie NDLR)", a affirmé le président syrien.


"Si le peuple veut que le président reste, le président reste. Dans le cas contraire, il doit immédiatement démissionner", a-t-il ajouté.

Bachar al Assad a souligné que le soutien de l'Iran, qui a livré des équipements militaires à Damas, a été déterminant dans" la lutte contre le terrorisme en Syrie".

Rencontre Netanyahou / Poutine la semaine prochaine

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou se rendra à Moscou la semaine prochaine pour discuter avec le président Vladimir Poutine du déploiement de troupes russes en Syrie et des menaces contre Israël.

Selon un communiqué publié mercredi par le bureau du Premier ministre, Netanyahou présentera à Poutine une analyse de la menace que pose à Israël les armes amenées en Syrie par la Russie qui pourraient tombent entre les mains du Hezbollah et d'autres organisations terroristes.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré mardi à son homologue russe Sergueï Lavrov que le soutien de Moscou au président syrien Bachar al-Assad risquait d'exacerber la guerre en Syrie.

M. Kerry a appelé au téléphone M. Lavrov pour réitérer la position de Washington sur ce point quelques heures après des déclarations du président russe Vladimir Poutine confirmant et justifiant la poursuite du soutien politique et militaire de Moscou au président syrien.

"Le secrétaire d'Etat Kerry a indiqué que la poursuite du soutien de la Russie au président Assad risquait de provoquer une exacerbation et une extension du conflit, et de saper notre objectif commun de combattre l'extrémisme", selon le bureau du chef de la diplomatie américaine.

M. Kerry a répété que pour les Etats-Unis, la lutte de la coalition militaire internationale menée par Washington contre l'organisation Etat islamique (EI), qui contrôle de vastes territoires en Irak et en Syrie, ne pouvait entraîner une quelconque coopération avec le président Assad.

Des soldats russes déployés sur le terrain

En outre, un convoi militaire de 15 bus transportant des soldats russes et du matériel militaire a quitté la ville de Lattaquié pour la ville de Hama dans l’ouest de la Syrie, ont indiqué plusieurs médias arabes.

Un militant de la ville de Hama, cité par l’agence syrienne pro-rebelle Al-Souria, a affirmé que “plus de dix autobus accompagnés par plusieurs camions chargés de matériel qui sembleraient appartenir à la délégation russe” ont atteint un hôtel de la ville où il y avait “une forte présence policière du régime syrien”.

Al-Souria cite également un autre résident de la ville qui aurait vu "plusieurs véhicules militaires et des forces anti-terrorisme, la police militaire et une milice militaire”.

Possible rencontre Obama/Poutine à l'ONU fin septembre

Alexei Nikolsky (Ria Novosti/AFP/Archives)

Alexei Nikolsky (Ria Novosti/AFP/Archives)"Les présidents russe et américain, Vladimir Poutine (g) et Barack Obama (d), lors du G20 à Los Cabos au Mexique, le 18 juin 2012"

Les Etats-Unis ont souvent demandé en vain à la Russie, proche alliée de la Syrie, de convaincre le président Assad de quitter le pouvoir pour céder la place à un pouvoir de transition qui négocierait la fin de la guerre civile qui ravage la Syrie depuis 2011.

Le président américain Barack Obama a une nouvelle fois critiqué la Russie vendredi, affirmant que la stratégie russe de soutien au pouvoir du président Assad était "vouée à l'échec".

Mais le Kremlin a rejeté ces critiques. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a répété samedi qu'il n'y avait pas d'"alternative" au pouvoir du président Assad pour "assurer la sécurité dans le pays, lutter contre l'avancée de l'EI et assurer l'unité du pays".

Et M. Poutine, répondant mardi aux accusations de Washington sur un déploiement de matériels militaires et de soldats russes en Syrie, a été très clair. "Nous soutenons le gouvernement syrien dans sa lutte contre l'agression terroriste, nous lui avons proposé et nous continuerons de lui offrir une aide militaire technique", a-t-il déclaré lors d'une réunion à Douchanbe.

Vladimir Poutine et Barack Obama pourraient se rencontrer fin septembre en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, ont indiqué mardi leurs services tout en soulignant qu'aucune décision n'avait été arrêtée.

"Le président Poutine est toujours ouvert au dialogue, d'autant plus avec son collègue, le président Obama", a déclaré mardi M. Peskov. "Il y a une volonté (de dialogue) de la part de la Russie et cette volonté subsiste", a-t-il poursuivi.

"Il y a une possibilité que les deux dirigeants se rencontrent car ils seront probablement sur place en même temps", a de son côté déclaré Josh Earnest, porte-parole de M. Obama, précisant que le programme du président américain n'avait pas encore été arrêté et qu'il avait déjà "beaucoup d'autres engagements à New York".

La dernière rencontre entre les deux hommes remonte à novembre 2014 lors du sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) à Pékin. Ils ont cependant eu plusieurs échanges téléphoniques au cours des derniers mois.

(i24news avec AFP)

 

19/09/2015

La Russie a un plan pour stopper le carnage en Syrie

Parce que la Russie a un plan pour arrêter le carnage en Syrie et que les USA ont été dénoncés pour avoir créé l'Etat Islamique et Daesh, tout à coup nous assistons à un revirement de situation des USA envers la Russie qui ne peut pas être isolée sur le plan international !

Vous aurez compris que les US/sionistes et leurs alliés, ne voient pas d’un bon œil que la Russie intervienne en Syrie et en Afrique, car adieu leurs projets de création du Grand Israël  et  Le projet américain - Grand Moyen Orient

 

Le Grand Israël

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Le Grand Moyen Orient US/Sioniste

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Quelques liens ci-dessous pour vous faire une idée claire sur ces questions :

* -
Michel Raimbaud, ancien ambassadeur français : « Les États-Unis n’ont qu’une logique : celle du chaos »

 

EL-ASSAD : Interview

* - L'interview de Bachar el-Assad en sept points clés

* - El-Assad : «Si vous vous inquiétez des réfugiés, arrêtez de soutenir les terroristes» (VIDEO)

* - El-Assad : L’Occident pleure d’un œil sur le sort des réfugiés et les vise avec une arme de l’autre

* - Sondage: les Syriens accusent les USA d'avoir créé l'EI

 

Russie et Syrie

* - Syrie: cinq messages géopolitiques de Vladimir Poutine

* - Lavrov : la lutte contre le terrorisme ne doit pas se faire dans l’illégalité

* - Lavrov : Moscou soutient la lutte de Damas contre Daesh, et pas le gouvernement de Bachar el-Assad

* - Ambassadeur russe auprès de l’ONU : la coalition actuelle contre Daesh est déficiente

* - À La Une: L’approche dynamique de la Russie face à la Syrie

* - Armée russe en Syrie? Moscou étudiera la question si Damas le demande

* - La Russie construit un camp en Syrie pour les déplacés syriens, une première

 

USA et Syrie

 

* - Selon les services secrets, les Etats-Unis ont sciemment soutenu les djihadistes pour isoler Assad

* - L’ancien chef de la DIA accuse Washington d’avoir fermé les yeux sur la naissance de Daesh

* - Des responsables américains soupçonnés de falsifier des rapports sur la progression de Daech

* - La stratégie américaine de lutte contre l’Etat islamique en Syrie tournée au ridicule par le Sénat


* - Accuser el-Assad : le monde vu par le département d’État américain

* - Syrie : Washington, est-il en mesure d’isoler la Russie ?

* - Syrie, les Etats-Unis admettent officiellement leur présence au sol aux côtés des Kurdes

 

La Russie a un plan pour stopper le carnage en Syrie

diplomatie

jeudi 17 septembre 2015 Luis Lema

 

Manifestation de soutien à Bachar el-Assad devant l’ambassade russe à Damas. (Keystone)

Tous contre l’Etat islamique! C’est l’objectif affiché par Moscou. Le Kremlin prône un retournement des alliances sur le terrain. Les négociations vont bon train

La Russie pourra-t-elle rassembler tous les fils épars qui rendent si compliquée la résolution du conflit syrien? Le Kremlin a un plan. Et, malgré les haussements d’épaules qu’il suscite officiellement jusqu’ici en Occident, Moscou a lancé une vaste campagne diplomatique, à Washington, à Genève ou à Riyad, pour tenter de convaincre non seulement que ce plan est viable, mais qu’il est le seul réalisable.

«L’idée, c’est de concilier la lutte mondiale contre l’islamisme, dont Vladimir Poutine veut se faire le héros, avec le règlement du conflit en Syrie», explique l’opposant syrien Haytham Manna, à qui le plan a été soumis il y a déjà plusieurs semaines. De fait, voilà près de trois mois que la Russie a posé son projet sur la table: elle en a réservé la primeur, en juin, au vice-prince héritier saoudien Mohamed bin Salman, en visite à Moscou. Puis c’est le secrétaire d’Etat américain John Kerry qui a été prié de se pencher sur la proposition russe, avant qu’elle ne soit explicitée, à Genève, à Staffan de Mistura, l’émissaire de l’ONU pour la Syrie.

La ligne maîtresse de ce plan? Réunir les forces en présence pour combattre, tous ensemble, les djihadistes du groupe Etat islamique. Quatre bataillons principaux: l’armée syrienne, l’armée irakienne, les combattants kurdes et, enfin, les différents groupes militaires présents aujourd’hui sur le terrain – y compris ceux qui se battent actuellement contre le régime de Bachar el-Assad, – à la condition qu’ils n’intègrent pas de combattants étrangers.

«La majorité des groupements présents en Syrie sont des djihadistes. Or, il faut éliminer une fois pour toutes du paysage la menace islamiste, explique une source diplomatique russe qui a bien suivi l’élaboration de ce plan. Mais, dans le même temps, nous ne pouvons pas nous permettre de créer en Syrie une nouvelle Libye. C’est pour cette raison qu’un rôle central doit être donné à l’armée syrienne.» Instructeurs et munitions seraient fournis par Moscou; la poursuite de la campagne aérienne internationale, menée par les Etats-Unis, est à l’avenant.

Pareil retournement de fronts laisse sceptique. Il n’a pas convaincu jusqu’ici les grandes composantes de l’opposition syrienne. Haytham Manna affirme s’être insurgé en ces termes devant Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe: «On ne peut pas combattre la peste par le choléra. Lutter contre la sauvagerie aux côtés de criminels qui ont du sang jusqu’aux coudes ne pourra mener nulle part.»

C’est pour vaincre ce type de réticences (et elles restent nombreuses…) que la Russie entend aussi coupler son plan militaire à un volet diplomatique. C’est là qu’entreraient en scène les Nations unies et leur émissaire Staffan de Mistura. En ouvrant des espaces de dialogue politique, note-t-on à Moscou, et en dessinant une perspective d’après-guerre, les différentes branches de l’alliance militaire sauront dans quel but ultime elles se battent ensemble.

Staffan de Mistura n’était pas disponible pour répondre aux questions sur la pertinence d’inscrire ses efforts diplomatiques dans une perspective russe. Mais le tic-tac de l’horloge résonne: il est prévu que Vladimir Poutine consacre à cette question une bonne partie de son discours devant la prochaine Assemblée générale de l’ONU, à la fin du mois. D’ici là, il entend multiplier les tête-à-tête avec ses collègues. Rendez-vous a déjà été pris avec Salmane ben Abdelaziz al-Saoud, le roi d’Arabie saoudite, qui devrait se rendre prochainement à Moscou; idem pour Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien. Pareille invitation a aussi été lancée à Barack Obama, créant émoi et méfiance à la Maison-Blanche.

Les intentions réelles de Vladimir Poutine restent en partie mystérieuses. Et le trouble n’a fait qu’augmenter ces derniers jours, à mesure que les preuves se multipliaient d’un envoi massif de matériel militaire, encadré par des militaires russes, à destination de Lattaquié, l’un des fiefs des partisans de Bachar el-Assad. Un double jeu? Ou plutôt un moyen pour Moscou, en affirmant sa présence aux côtés de l’armée syrienne, de forcer la main de la communauté internationale en faveur de son plan de paix? C’est ce que semblait suggérer Vladimir Poutine en affirmant mardi: «Nous offrons au gouvernement syrien l’assistance dont il a besoin. Et nous appelons les autres Etats à se joindre à nous.»

Une autre source russe se montre plus directe dans l’explication de ce regain d’activité militaire en Syrie: «Pour que notre plan fonctionne, il faut que les intérêts de chaque Etat soient pris en compte dans l’équation, y compris ceux de la Russie. Après tout, nos amis américains continuent de financer et d’entraîner pour leur propre compte des combattants à l’étranger.» Une référence aux 500 millions de dollars débloqués par le Congrès américain, mais qui n’ont jusqu’ici officiellement permis de former que… 54 opposants au régime syrien.

La prise en compte des multiples intérêts nationaux qui encombrent le conflit syrien est, en quelque sorte, le troisième étage de la fusée Spoutnik lancée par les Russes, aux côtés des volets militaire et diplomatique: c’est la création d’un «groupe de contact» qui réunirait les «parrains» internationaux des acteurs présents sur le terrain et qui, le cas échéant, auraient pour tâche de tenter de ramener à la raison leurs protégés en cas de dérapage.

La liste de ces parrains, déjà négociée pied à pied dans une série de capitales? La Russie et les Etats-Unis, la Turquie, l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Iran et l’Egypte. Deux pays du Golfe pour faire contrepoids à la présence de l’Iran, malvenu pour les Etats sunnites. Un rôle pour l’Egypte, afin de rassurer notamment l’opposition syrienne laïque, effrayée par le poids que prennent tant de théocraties tout autour.

Malgré le fait que cette liste de pays circule un peu partout, elle reste néanmoins officiellement secrète. En cause: l’Iran. Il s’agit, au préalable, de ratifier l’accord nucléaire conclu avec Téhéran. Un dossier après l’autre.