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14/03/2016

URGENT !!!! Poutine ordonne le début du retrait des forces russes de Syrie car «les objectifs ont été atteints»

 


Le président russe Vladimir Poutine a ordonné au ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, d’entamer le retrait des troupes de Syrie à partir du 15 mars.«J’estime que les objectifs fixés au ministère de la Défense ont été atteints de manière générale. C’est pourquoi j’ordonne de commencer le retrait d’une partie importante de notre groupe militaire du territoire de la République syrienne arabe à partir de demain», a déclaré Vladimir Poutine lors de sa rencontre avec le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.Moscou maintiendra toutefois opérationnelles ses bases, aérienne à Khmeimim près de Lattaquié et naval à Tartous, pour contrôler le respect du cessez-le-feu entré en vigueur en Syrie le 27 février dernier, a ajouté le président russe.


Les bases militaires russes en Syrie
© RT France - Les bases militaires russes en Syrie


Cette déclaration intervient après une conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et Bachar el-Assad a eu lieu le 14 mars à l’initiative de Moscou.Les deux chefs d’Etat ont reconnu que les actions des forces aériennes russes en Syrie avaient permis de «renverser profondément la situation» à l’égard de la lutte contre les terroristes dans la région, de «désorganiser l’infrastructure des combattants et d’infliger des dommages fondamentaux».


Déclaration de Vladimir Poutine sur le début de retrait des soldats russes de Syrie

https://www.youtube.com/watch?v=neKYiKoK6r0
 

Vladimir Poutine a aussi demandé à son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov d’intensifier la participation de la Russie au processus de paix pour résoudre la crise syrienne.

En savoir plus : Pourparlers à Genève : Damas souhaite la «fin du bain de sang» en Syrie

«Nous avons fait tout ce que nous avons pu»

L’ambassadeur russe auprès des Nations unies, Vitali Tchourkine, informera le Conseil de sécurité de la décision de Vladimir Poutine. «Ce sont des consultations informelles, mais bien sûr j’entends en parler», a-t-il déclaré à Genève où se déroulent en ce moment même les négociations sur la Syrie. Il a exprimé l’espoir que les efforts internationaux de la lutte contre le terrorisme continueront quand même. Vitali Tchourkine s’est félicité du succès de l’opération militaire russe : «Nos forces ont agi très efficacement, notre présence militaire sera maintenue. Elle aura pour but d’observer le respect de la cessation des activités militaires», a-t-il encore indiqué. «Nous avons fait tout ce que nous avons pu», a conclu le diplomate russe.Moscou avait lancé sa campagne antiterroriste de bombardements aériens en Syrie le 30 septembre 2015. L’engagement de la Russie dans cette opération était basée sur le respect du droit international et s’est déroulée en accord «avec une requête officielle du président de la République syrienne arabe», selon Vladimir Poutine.
 
 
Les forces aériennes russes ont effectué des frappes aériennes contre Daesh et d’autres groupes terroristes en détruisant leurs équipements militaires, leurs centres de communication, leurs véhicules, leurs armes et leur dépôts.
 
 

11/01/2016

Israël : le nouveau patron du Mossad donne la priorité à la lutte contre l'Iran

Comme quoi tout est planifié par avance pour aller s’attaquer à l’Iran qui est un allié de la Russie, notamment dans le cadre des opérations russes effectuées en Syrie pour éradiquer les mercenaires des USA et Cie.

Israël n’était pas content de la levée des sanctions contre l’Iran imposées par les USA sur la base de la fable du développement de centrales nucléaires par ledit pays, et il fallait donc trouver un moyen pour provoquer l’Iran en faisant décapiter par l’Arabie Saoudite, 47 personnes, dont le dignitaire chiite Nimr Baqer al-Nimr, figure de la contestation contre le régime saoudien, tous condamnées pour terrorisme.

 

Rappelons qu’il y avait déjà eu un précédent en septembre 2015 avec les victimes iraniennes à la Mecque :  

  1. Vladimir Poutine s'entretient avec le roi saoudien, et le massacre à la Mecque
  2. L'Arabie communique les noms des pèlerins iraniens à Israël

Voir par ce lien, ICI, tous les articles concernant l’incident survenu à la Mecque et les réactions de l’Iran contre l'Arabie Saoudite. 


Israël : le nouveau patron du Mossad donne la priorité à la lutte contre l’Iran

Le nouveau patron du Mossad parle ouvertement de l’alliance wahabo-sioniste

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8 janvier 2016 Redaction

Source : libération.fr

Les dirigeants israéliens ne disent rien, mais ils se frottent les mains : la rivalité entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, l’affaiblissement de l’Egypte, les ennuis de la Turquie avec la Russie et à la désintégration de pays tels l’Irak et la Syrie, est tout bénéfice pour l’Etat hébreu qui voit renforcé son statut de puissance régionale stable. En prenant officiellement ses fonctions mercredi, le nouveau patron du Mossad (Renseignements extérieurs), Yossi Cohen, a en tout cas désigné l’ennemi principal de l’Etat hébreu : la «menace iranienne». Une petite phrase qui ne surprend personne à Jérusalem et qui passe pour un appel du pied aux pays de la région qui, tels l’Arabie Saoudite, le Koweït, les Emirats arabes, la Jordanie et la Turquie, ont eux aussi des comptes à régler avec Téhéran.

«Nous avons intérêt à constituer une alliance formelle avec nos voisins pour combattre le radicalisme islamique» (comprenez : l’Etat islamique et l’Iran placés dans le même sac), a déclaré jeudi matin l’ex-travailliste Ehud Barak au micro de la radio de l’armée. Il a estimé qu’il suffirait qu’Israël règle son problème avec les Palestiniens pour que cette alliance d’intérêt soit officialisée. Or, le Premier ministre Nétanyahou et sa coalition ultranationaliste ne sont pas pressés de trouver un terrain d’entente avec les Palestiniens. [Ce qui veut dire : « on pourrait arrêter de pourrir la vie aux Palestiniens et leur rendre un peu de leur pays afin de consolider notre alliance avec les Wahabites mais il ne faut pas rêver non-plus » NDLR] Pour les stratèges israéliens, que le processus de paix avec les Palestiniens reprenne ou pas n’y changera pas grand-chose : les monarchies arabes sunnites ont tellement peur de l’Iran et du monde chiite qu’elles finiront de toute façon par s’allier d’une manière ou d’une autre avec Israël.

Nissim Behar

 

La guerre civile en Europe planifiée

Depuis le temps qu'ils nous préparent les guerres civiles en Europe, ils ont réussi leur coup en finançant les soi-disant armées modérées en Syrie et la Turquie sous prétexte que ce dernier pays avait pour mission de limiter l'immigration en Europe, nous allons être bientôt servis.

La première vidéo est un peu courte, mais elle a pour but de présenter le livre de l'écrivain, Naoufel Brahimi El Mili, professeur à Science Po Paris : Le printemps arabe : une manipulation ? paru aux éditions Max Milo.

La guerre civile en Europe planifiée
10 janvier 2016

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Comme l’a récemment soulevé le journaliste de guerre Arnold Karskens dans le journal NRC, repris par 7sur7 à propos de la situation en Europe dans les mois à venir, « Tous les éléments sont présents pour un soulèvement de foule ». Il y fait le parallèle entre des troubles possibles en Europe et les Printemps arabes.

Depuis les attentats de Paris de janvier 2015, une certaine tension est palpable en Europe. Cette tension s’est amplifiée avec les attentats du 13 novembre. Le dernier événement qui est venu pourrir un peu plus ce climat déjà tendu est celui des vols, attouchements et viols ayant eu lieu la nuit de la Saint-Sylvestre dans plusieurs villes d’Europe, particulièrement en Allemagne.

Les Musulmans sont identifiés comme les ennemis et les prémices d’une guerre civile sont observables. La Finlande a vu se créer sur son sol des groupes d’autodéfense citoyenne et des débordements sont prévisibles.

« Printemps européen »

Le lien fait par Arnold Karsken entre la situation européenne et les Printemps arabes est très intéressant car il nous amène à nous poser la question de la cause des troubles qui menacent la paix en Europe. Les soulèvement populaires dans le cadre des Printemps arabes nous ont d’abords été décris comme spontanés mais peu à peu, il est apparu comme claire que ces soulèvements étaient en fait soutenus par les Etats-Unis par l’entremise du Qatar. (Explication ci-dessous de Naoufel Brahimi El Mili, professeur à Science Po Paris et auteur du livre Le printemps arabe : une manipulation  ?) Alors si il est indéniable que les Printemps arabes étaient soutenus voir pilotés de l’extérieur, qu’en est-il d’un éventuel « Printemps européen » ?

Immigration massive

L’immigration massive sans précédent des derniers mois et  qui sera l’une des cause d’un éventuel conflit a été soutenue par des ONG, souvent américaines et ayant leur ramifications dans la haute finance à Wall Street. L’ONG Open Society de George Soros ne se cache pas et dit soutenir « les associations oeuvrant à apporter des solutions relatives à la sécurité et au bien entre migrants légaux et illégaux ».

Crise économique

A noter que le même George Soros joue les oiseaux de mauvaise augure en venant nous prévenir d’une possible crise financière semblable à celle de 2008 lors d’un récent discours à Colombo. L’un des ingrédients important pour le déclenchement d’un conflit est la mauvaise santé économique d’un pays ou d’une région, souvenons-nous du Krach de 1929 et de la crise économique qui s’en est suivie qui allait être l’une élément déclencheurs de la Seconde guerre mondiale. Une telle déclaration de la part de Soros peut avoir une influence sur les marchés, même si elle était injustifiée car il est très écouté par les milieux financiers. Ce n’est évidemment qu’une hypothèse mais l’on peut imaginer un George Soros ayant parié sur la baisse des index européens et asiatiques. Dans ce cas, son soutien aux ONG favorisant l’immigration ne serait finalement qu’un investissement. De plus, les conflits sont une aubaine pour les banques car les pays ravagés par les conflits doivent contracter des dettes afin de financer leur reconstruction.

Terrorisme

Parmi les causes principales qui risquent de nous amener vers un conflit européen car elle ont créé la peur parmi la population est la haine produite envers les Musulmans par effet d’amalgame, les plus importantes se trouvent être les attaques terroristes de Paris de janvier et novembre de l’année dernière. De nombreuses zones d’ombre entourent ces attaques et il est possible de douter de leurs versions officielles. Prenons pour exemple la participation constatée aux attentats de novembres de tueurs de type caucasien ayant plutôt le profil et le modus operandi de membres d’un commando d’une armée régulière, d’une police ou d’un service secret. Toutes les organisations terroristes d’extrême-gauche de la période des années de plombs étaient dirigées ou au moins infiltrées par les services secrets, ce qui offre un précédent crédible à la situation actuelle des groupes terroristes se revendiquant islamistes.

Evénements de la Saint-Sylvestre

Derniers événements en date à nous rapprocher d’un possible conflit, les nombreux vols, attouchements et viols perpétrés par des personnes décrites comme arabo-musulmanes. Il ne fait aucun doutes que ces crimes ont eu lieu mais ce qui est plus douteux, c’est la spontanéité de ces actions. Toutes les conditions semblent avoir été méticuleusement réunies en amont afin de produire ces débordements. La chancelière Angela Merkel devait bien se douter qu’en créant l’appel d’air migratoire provoqué par son invitation à l’immigration, sachant que la plupart des migrants sont des jeunes hommes, cette immigration poserait problème un jour ou l’autre.  Angela Merkel a donc créé un terrain fertile pour l’émergence de crimes à connotation sexuelle. Au vu des premiers commentaires faits par des personnes proche du dossiers sur les débordement survenus à Nouvel an à Cologne, il semble que ces débordements aient été organisés. En atteste le commentaire du chef de la police Arnold Plickert qui a dit : « On n’a jamais vu un tel excès de violence et de manière si organisée. » (voir vidéo ci-dessous) Il suffit d’un petit groupe de meneurs qui peut pousser des masses à commettre des crimes grâce à l’effet de groupe. C’est d’ailleurs ce qui se produit souvent lors des manifestations de la gauche ou de l’extrême-gauche ou viennent se mêler des groupes de casseurs qui font dégénérer ces manifestations souvent à but pacifique. Preuve de la préméditation et planification des agissements des criminels, l’arrestation de « deux hommes, un Marocain et un Tunisien, [qui] ont été par ailleurs arrêtés à Cologne en possession de téléphones portables sur lesquels étaient consignées des vidéos des agressions sexuelles de Cologne, ainsi qu’une liste d’insultes et de menaces à caractère sexuel traduites de l’arabe en allemand. »

 


Arnold Plickert : ""On n'a jamais vu un tel... par LaPravdaCH

A noter aussi l’étrange présence d’un ressortissant américain parmi les premiers suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête sur les débordements de Cologne. Il est bien possible que ce soient les mêmes ONG, liées au gouvernement américain et ayant aidé les immigrés à venir en Allemagne qui les poussent à présent à semer la zizanie dans leur nouveau pays d’accueil.

Bénéficiaires

Pour conclure, voyons à qui profitera la guerre en Europe si elle devait avoir lieu. Les Etats-Unis en seraient les grands bénéficiaires car l’Union Européenne et le les Etats européens en général sont d’importants concurrents commerciaux. N’oublions pas que dans sa guerre économique contre l’Europe, la fin justifie les moyens pour les USA. Nous pouvons prendre pour exemple l’Iran ou après avoir fait quitté le marché automobile de ce pays, les USA s’y sont précipités afin d’occuper ce marché. Il y a aussi l’exemple des sanctions envers la Russie que les USA ont imposées à l’Union Européenne alors que les échanges commerciaux entre les USA et la Russie ont eux augmentés. Un conflit en Europe éloignera évidemment l’espoir de voir un jour se créer une union eurasiatique qui bénéficierait autant à la Russie qu’à l’Europe, au détriment des Etats-Unis d’Amérique.

Le second bénéficiaire serait Israël car tant que les Européens seraient embourbés dans des conflits internes, ils se désintéresseraient du sort des Palestiniens. De plus, l’amalgame fait par de nombreux européens entre terrorisme dit islamiste et islam les pousse plutôt à prendre parti pour Israël dans le conflit qui l’oppose aux Palestiniens. Si l’Etat hébreu décidait un jour d’étendre ses frontières, il n’y aurait que peu de protestations de la part des seuls pays qui pourraient peser contre cette décision et que sont les Etats européens. Il est intéressant de remarquer que le pays qui subit le plus les effets néfastes de l’immigration massive est l’Allemagne (voir l’article d’E&R), dont le gouvernement avait édicté des lois discriminatoires envers les Juifs dans les années trente, suivie par les pays scandinaves qui sont les plus sensibles à la cause palestinienne en Europe et qui se montrent les plus critiques face à Israël.

Les peuples européens se réveilleront-ils à temps ou se laisseront-ils embarquer dans un conflit dont ils seront les premières victimes ? L’histoire nous le dira…

Joseph Navratil

 

03/12/2015

URGENT : EN DIRECT : Vladimir Poutine prend la parole devant l’Assemblée fédérale de Russie

EN DIRECT : Vladimir Poutine prend la parole devant l’Assemblée fédérale de Russie

3 déc. 2015, 09:56

Jeudi 3 décembre, le président s’adresse au Parlement russe pour son discours annuel. Dans son message, le dirigeant fera le bilan de la politique intérieure et extérieure de l’année 2015 et présentera sa vision pour 2016.

Même si le contenu de l’intervention du chef d’Etat n’est pas connu à l'avance, certains experts estiment qu’il portera surtout sur les menaces extérieures auxquelles font face la Russie et ses citoyens au Moyen-Orient, surtout en ce qui concerne les relations avec la Turquie. La situation économique du pays et la balance budgétaire seront un autre point important du discours de Vladimir Poutine, d’après les commentateurs politiques.

Plus de 500 journalistes venus du monde entier, y compris ceux de RT, assistent à cet évènement.



Turquie: La fuite en avant d’Obama et le rôle de l'Otan

Turquie: La fuite en avant d’Obama

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Quand Erdogan a donné l’ordre d’abattre un bombardier Russe il ne se doutait probablement pas des conséquences qui allaient en découler.

Sur le plan économique d’abord, la Russie a en quelques jours à peine coupé quasiment tous les contacts avec la Turquie: Citoyens turcs expulsés de Russie ou/et interdits d’entrée, annulation des contrats prévus, embargo sur les produits turcs, fermeture des centres culturels turcs en Russie, etc etc.

Mais c’est sur le plan des relations internationales que l’ouragan ne fait que se lever: La Russie a en effet publié hier, en direct devant plusieurs dizaines de journalistes, les preuves formelles attestant que non seulement la Turquie mais aussi directement la famille Erdogan, trafique le pétrole volé et revendu par Daesh, financant ainsi l’Etat Islamique.

La réaction d’Erdogan est normale pour un voyou de cette envergure: Tel un braqueur pris en flag dans le sas d’une banque, il nie. On peut le comprendre, son poste est en jeu bien que sa promesse de démissionner immédiatement si ces informations étaient prouvées n’engage que les naïfs y ayant cru. Mais sa vie même est en jeu car certains Services ne vont peut-être pas s’embarrasser de considérations légales pour liquider un des principaux financiers du terrorisme mondial…

Ce qui peut paraitre plus étonnant est la réaction quasi immédiate de Washington, qui « dément l’implication de la Turquie« . Face à une multitude de vidéos et photos satellites, les américains n’ont « vu aucune preuve à l’appui de telles accusations », a indiqué la porte-parole du Pentagone. Cette brave dame, qui semble avoir besoin soit de lunettes, soit d’un cerveau basique capable d’analyser un ensemble de photos et vidéos, parle au nom des Etats Unis, et il est donc clair qu’à travers elle, c’est Obama qui prend position.

Il est certain que venant d’un Président des Etats-Unis ayant fait du mensonge sa ligne de conduite – depuis le mensonge sur son lieu de naissance -, une telle position est elle aussi « normale »: Quand on est pris en flag, quand ses alliés sont pris en flag, une seule attitude: Nier. On a vu cela récemment avec l’affaire du vol civil abattu au-dessus de l’Ukraine, ou mystérieusement aucun satellite américain n’a été capable de détecter le coupable. Nier donc, mais aussi lancer une gigantesque offensive médiatique pour faire passer les coupables pour les victimes de l’abominable « Russie de Vladimir Poutine ».

Dans cette affaire du financement de Daesh, le but des Etats-Unis en soutenant ses alliés contre toute évidence – contre toute preuve! – est bel et bien de maintenir un front uni non pas contre l’Etat Islamique, mais contre la Russie. Il est à prévoir que les organes de propagande US vont accuser la Russie de vouloir briser la coalition contre Daesh, d’ailleurs le porte-parole du Pentagone ajoutait hier que « la Turquie déploie en commun avec ses partenaires internationaux des efforts pour renforcer le contrôle à sa frontière avec la Syrie. »

On sait bien entendu qui fait quoi en Syrie, c’est d’ailleurs bel et bien la suprématie Russe et sa position de pointe dans la lutte contre Daesh qui irrite les américains. D’une part ils perdent leur aura de « gendarme du monde », mais aussi et surtout ce sont leurs alliés terroristes, « modérés » ou non (!) qui sont durement frappés par l’Ennemi: La Russie.

On peut alors se demander jusqu’où est prêt à aller Obama dans sa haine contre la Russie. Soutenir la Turquie, financier de l’Etat Islamique, est d’un autre niveau que de soutenir la junte de Kiev, contre qui la Russie n’est quoiqu’on en dise pas en guerre. Mais la Russie EST en guerre contre Daesh. Donc contre ses financiers et ses soutiens.

On se souvient que les jours suivant la destruction par les turcs du jet Russe, Obama avait dit à Erdogan que ceci « ne devait plus se reproduire ». On pouvait considérer alors qu’il s’agissait d’une mise en garde à la Turquie, mais hier soir certains responsables à l’Etat Major Russe ont été surpris de la position du Pentagone, soutenant la Turquie encore APRES que les preuves aient été divulguées et la question se pose clairement: Jusqu’où Obama est-il prêt à soutenir son allié turc?

Car ne nous leurrons pas: Loin d’adopter un profil bas, la Turquie continue ses gesticulations tant verbales que militaires, par exemple les jets turcs violent régulièrement l’espace aérien grec, hier encore au-dessus de la Mer Égée. En Syrie, il est douteux que la Turquie, forte du soutien américain, cesse d’un coup son trafic de pétrole avec Daesh. Et il est plus que probable qu’un autre « incident » aérien surviendra au-dessus du territoire syrien, ceci posant clairement la question: Que fera Obama si un jet turc est abattu par la Défense Russe?

L’OTAN a déjà affirmé qu’elle « défendrait » ses membres en cas d’attaque, et la réaction américaine hier ne laisse guère de doute: Soutenir ses alliés, fussent-ils en tort, au risque d’une confrontation directe avec la Russie.

Voir aussi :