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11/01/2016

Israël : le nouveau patron du Mossad donne la priorité à la lutte contre l'Iran

Comme quoi tout est planifié par avance pour aller s’attaquer à l’Iran qui est un allié de la Russie, notamment dans le cadre des opérations russes effectuées en Syrie pour éradiquer les mercenaires des USA et Cie.

Israël n’était pas content de la levée des sanctions contre l’Iran imposées par les USA sur la base de la fable du développement de centrales nucléaires par ledit pays, et il fallait donc trouver un moyen pour provoquer l’Iran en faisant décapiter par l’Arabie Saoudite, 47 personnes, dont le dignitaire chiite Nimr Baqer al-Nimr, figure de la contestation contre le régime saoudien, tous condamnées pour terrorisme.

 

Rappelons qu’il y avait déjà eu un précédent en septembre 2015 avec les victimes iraniennes à la Mecque :  

  1. Vladimir Poutine s'entretient avec le roi saoudien, et le massacre à la Mecque
  2. L'Arabie communique les noms des pèlerins iraniens à Israël

Voir par ce lien, ICI, tous les articles concernant l’incident survenu à la Mecque et les réactions de l’Iran contre l'Arabie Saoudite. 


Israël : le nouveau patron du Mossad donne la priorité à la lutte contre l’Iran

Le nouveau patron du Mossad parle ouvertement de l’alliance wahabo-sioniste

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8 janvier 2016 Redaction

Source : libération.fr

Les dirigeants israéliens ne disent rien, mais ils se frottent les mains : la rivalité entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, l’affaiblissement de l’Egypte, les ennuis de la Turquie avec la Russie et à la désintégration de pays tels l’Irak et la Syrie, est tout bénéfice pour l’Etat hébreu qui voit renforcé son statut de puissance régionale stable. En prenant officiellement ses fonctions mercredi, le nouveau patron du Mossad (Renseignements extérieurs), Yossi Cohen, a en tout cas désigné l’ennemi principal de l’Etat hébreu : la «menace iranienne». Une petite phrase qui ne surprend personne à Jérusalem et qui passe pour un appel du pied aux pays de la région qui, tels l’Arabie Saoudite, le Koweït, les Emirats arabes, la Jordanie et la Turquie, ont eux aussi des comptes à régler avec Téhéran.

«Nous avons intérêt à constituer une alliance formelle avec nos voisins pour combattre le radicalisme islamique» (comprenez : l’Etat islamique et l’Iran placés dans le même sac), a déclaré jeudi matin l’ex-travailliste Ehud Barak au micro de la radio de l’armée. Il a estimé qu’il suffirait qu’Israël règle son problème avec les Palestiniens pour que cette alliance d’intérêt soit officialisée. Or, le Premier ministre Nétanyahou et sa coalition ultranationaliste ne sont pas pressés de trouver un terrain d’entente avec les Palestiniens. [Ce qui veut dire : « on pourrait arrêter de pourrir la vie aux Palestiniens et leur rendre un peu de leur pays afin de consolider notre alliance avec les Wahabites mais il ne faut pas rêver non-plus » NDLR] Pour les stratèges israéliens, que le processus de paix avec les Palestiniens reprenne ou pas n’y changera pas grand-chose : les monarchies arabes sunnites ont tellement peur de l’Iran et du monde chiite qu’elles finiront de toute façon par s’allier d’une manière ou d’une autre avec Israël.

Nissim Behar

 

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