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23/10/2016

Guerre impérialiste en Syrie: Washington cherche le bouc émissaire de sortie…

À Berlin, l’Allemagne, la France, la Russie et l’Ukraine ont tenté de débloquer les conflits ukrainien et syrien. Cependant, d’un point de vue russe, ces blocages n’existent que parce que l’objectif des États-Unis n’est pas la défense de la démocratie dont ils se prévalent, mais la prévention du développement de la Russie et de la Chine à travers l’interruption des routes de la soie. Disposant de la supériorité conventionnelle, Moscou a donc tout fait pour lier le Moyen-Orient et l’Europe orientale. Ce à quoi il est parvenu en échangeant l’allongement de la trêve en Syrie contre l’arrêt du blocage des accords de Minsk. De son côté, Washington cherche toujours à se décharger de sa culpabilité sur un de ses alliés. Après avoir échoué en Turquie, la CIA se tourne vers l’Arabie saoudite.

 

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Le conflit opposant les États-Unis à la Russie et à la Chine évolue sur deux fronts : d’un côté, Washington cherche un éventuel bouc émissaire à qui faire porter la responsabilité de la guerre contre la Syrie, de l’autre Moscou qui a déjà relié les dossiers syrien et yéménite, tente de les lier à la question ukrainienne.

Washington à la recherche du bouc émissaire

Pour se désengager la tête haute, les États-Unis doivent faire porter la responsabilité de leurs crimes à un de leurs alliés. Ils ont trois possibilités : soit faire porter le chapeau à la Turquie, soit à l’Arabie saoudite, soit aux deux. La Turquie est présente en Syrie et en Ukraine, mais pas au Yémen, tandis que l’Arabie est présente en Syrie et au Yémen, mais pas en Ukraine.

La Turquie

Nous disposons désormais d’informations vérifiées sur ce qui s’est réellement passé le 15 juillet dernier en Turquie ; des informations qui nous contraignent à réviser notre jugement initial.

En premier lieu, il s’avérait que confier la gestion des hordes jihadistes à la Turquie après l’attentat ayant touché le prince saoudien Bandar bin Sultan n’allait pas sans problèmes : en effet, si Bandar était un intermédiaire obéissant, Erdoğan poursuivait sa propre stratégie de création d’un 17ème empire turco-mongol, ce qui l’amenait à utiliser les jihadistes en dehors de sa mission.

En outre, les États-Unis ne pouvaient pas ne pas sanctionner le président Erdoğan qui rapprochait économiquement son pays de la Russie alors qu’il était militairement membre de l’Otan.

Enfin, avec la crise autour du pouvoir mondial, le président Erdoğan devenait le bouc émissaire idéal pour sortir de la crise syrienne.

D’un point de vue états-unien, le problème n’est pas la Turquie, indispensable allié régional, ni le MIT (services secrets) d’Hakan Fidan qui organise le mouvement jihadiste dans le monde, mais Recep Tayyip Erdoğan.

Par conséquent, la National Endowment for Democracy (NED) a d’abord tenté en août 2013 une révolution colorée (la « révolution des manchots ») en organisant des manifestations au parc Gezi d’Istanbul. L’opération a échoué ou Washington s’est ravisé.

La décision a été prise de renverser les islamistes de l’AKP par les urnes. La CIA a à la fois organisé la transformation du HDP en véritable parti des minorités et a préparé une alliance entre lui et les socialistes du CHP. Le HDP a adopté un programme très ouvert de défense des minorités ethniques (kurdes) et des minorités sociétales (féministes, homosexuels), et inclus un volet écologique. Le CHP a été réorganisé à la fois pour masquer la surreprésentation des alévis [1] en son sein et en vue de promouvoir la candidature de l’ancien président de la Cour suprême. Cependant, si l’AKP a perdu les élections de juillet 2015, il n’a pas été possible de réaliser l’alliance CHP-HDP. Par conséquent de nouvelles élections législatives se sont tenues en novembre 2015, mais elles ont été grossièrement truquées par Recep Tayyip Erdoğan.

Washington a donc décidé d’éliminer physiquement M. Erdoğan. Trois tentatives d’assassinat ont eu lieu entre novembre 2015 et juillet 2016. Contrairement à ce qui a été dit, l’opération du 15 juillet 2016 n’était pas une tentative de coup d’État, mais d’élimination du seul Recep Tayyip Erdoğan. La CIA avait utilisé les liens industriels et militaires turco-US pour recruter une petite équipe au sein de l’armée de l’Air afin d’exécuter le président lors de ses vacances. Cependant, cette équipe a été trahie par des officiers islamistes (ils sont presque un quart dans les armées) et le président a été prévenu une heure avant l’arrivée du commando. Il a alors été transféré sous escorte de militaires loyalistes à Istanbul. Conscients des conséquences prévisibles de leur échec, les comploteurs ont lancé un coup d’État sans préparation et alors qu’Istanbul grouillait encore de monde. Ils ont évidemment échoué. La répression qui a suivi n’a pas eu pour but d’arrêter les seuls auteurs de la tentative d’assassinat, ni même les militaires qui se sont ralliés au coup d’État improvisé, mais l’ensemble des pro-états-uniens : d’abord les laïques kémalistes, puis les islamistes de Fethullah Gülen. Au total, plus de 70 000 personnes ont été mises en examen et il a fallu libérer des détenus de droit commun pour incarcérer les pro-US.

La folie des grandeurs du président Erdoğan et son délirant palais blanc, son trucage des élections et sa répression tous azimuts en font le bouc émissaire idéal des erreurs commises en Syrie. Cependant, sa résistance à une révolution colorée et à quatre tentatives d’assassinat laissent à penser qu’il ne sera pas possible de l’éliminer rapidement.

L’Arabie saoudite

L’Arabie saoudite est tout aussi indispensable aux États-Unis que la Turquie. Pour trois raisons : d’abord ses réserves pétrolière d’un volume et d’une qualité exceptionnelles (bien qu’il ne s’agit plus pour Washington de les consommer, mais simplement d’en contrôler la vente), ensuite pour les liquidités dont elle disposait (mais ses revenus ont chuté de 70 %) et qui permettaient de financer des opérations secrètes hors du contrôle du Congrès, enfin pour sa main-mise sur les sources du jihadisme. En effet, depuis 1962 et la création de la Ligue islamiste mondiale, Riyad finance pour le compte de la CIA les Frères musulmans et les Naqchbandis, les deux confréries dont est issue la totalité des cadres jihadistes dans le monde.

Toutefois le caractère anachronique de cet État, propriété privée d’une famille princière étrangère aux principes communément admis de liberté d’expression et de religion, contraint à des changements radicaux.

La CIA a donc organisé, en janvier 2015, la succession du roi Abdallah. La nuit de la mort du souverain, la majorité des incapables ont été démis de leurs fonctions et le pays a été entièrement réorganisé conformément à un plan pré-établi. Désormais, le pouvoir est réparti en trois principaux clans : le roi Salmane (et son fils chéri le prince Mohammed), le fils du prince Nayef (l’autre prince Mohammed) et enfin le fils du roi défunt (le prince Mutaib, commandant de la Garde nationale).

Dans la pratique, le roi Salmane (81 ans) laisse son fils, le sémillant prince Mohammed (31 ans), gouverner à sa place. Celui-ci a accru l’engagement saoudien contre la Syrie, puis lancé la guerre contre le Yémen. En outre, il a lancé un vaste programme de réformes économiques et sociétales correspondant à sa « Vision pour 2030 ».

Malheureusement, les résultats ne sont pas au rendez-vous : le royaume est enlisé en Syrie et au Yémen. Cette dernière guerre se retourne contre lui avec les incursions des Houthis sur son territoire et leurs victoires sur son armée. Au plan économique, les réserves pétrolières sécurisées touchent à leur fin et la défaite au Yémen empêche d’exploiter le « Quart vide », c’est-à-dire la région à cheval sur les deux pays. La baisse des prix du pétrole a certes permis d’éliminer bien des concurrents, mais elle a aussi asséché le Trésor saoudien qui se trouve contraint d’emprunter sur les marchés internationaux.

L’Arabie n’a jamais été aussi puissante ni aussi fragile. La répression politique a atteint des sommets avec la décapitation du chef de l’opposition, le cheikh Al-Nimr. La révolte ne gronde pas uniquement parmi la minorité chiite, mais aussi dans les provinces sunnites de l’Ouest. Au plan international, la Coalition arabe est certes impressionnante, mais prend de l’eau de toutes part depuis le retrait égyptien. Le rapprochement public avec Israël contre l’Iran soulève un tollé dans le monde arabe et musulman. Plus qu’une nouvelle alliance, il illustre la panique qui s’est emparée de la famille royale, désormais haïe de tous.

Vu de Washington, le moment est venu de choisir les éléments qu’il convient de sauver en Arabie saoudite et de se débarrasser des autres. La logique voudrait donc que l’on revienne à la répartition du pouvoir précédente entre les Sudeiris (mais sans le prince Mohammed bin Salman qui s’est montré incapable) et les Chammars (la tribu de feu le roi Abdallah).

Le mieux, aussi bien pour Washington que pour les sujets saoudiens, serait que le roi Salmane décède. Son fils Mohammed serait écarté du pouvoir qui reviendrait à l’autre prince Mohammed (le fils de Nayef). Tandis que le prince Mutaib conserverait son poste. Cette succession serait plus facile à gérer pour Washington si elle intervenait avant l’investiture du prochain président, le 6 janvier 2017. L’impétrant pourrait alors rejeter toutes les fautes sur le défunt et annoncer la paix en Syrie et au Yémen. C’est sur ce projet que travaille actuellement la CIA.

En Arabie comme en Turquie et dans d’autres pays alliés la CIA cherche à maintenir les choses en l’état. Pour cela, elle se contente d’organiser en sous-main des tentatives de changements de dirigeants, sans jamais toucher aux structures. Le caractère cosmétique de ces modification facilite l’invisibilité de son travail.

Moscou tente de négocier ensemble le Moyen-Orient et l’Ukraine

La Russie est parvenue à relier les champs de bataille syrien et yéménite. Si ses forces sont publiquement déployées au Levant depuis un an, elles sont officieusement présentes au Yémen depuis trois mois et y participent désormais activement aux combats. En négociant simultanément les cessez-le-feu à Alep et au Yémen, elle a contraint les États-Unis à accepter de lier ces deux théâtres d’opération. Dans ces deux pays, ses armées montrent leur supériorité en matière conventionnelle face aux alliés des États-Unis, tout en évitant une confrontation directe avec le Pentagone. Cette esquive empêche Moscou de s’investir en Irak, malgré ses antécédents historiques dans ce troisième pays.

Toutefois, l’origine de la querelle entre les deux Grands est fondamentalement l’interruption des deux routes de la soie en Syrie, puis en Ukraine. Logiquement, Moscou tente donc de lier les deux dossiers dans ses négociations avec Washington. C’est d’autant plus logique que la CIA elle-même a déjà créé un lien entre les deux champs de bataille via la Turquie.

En se rendant à Berlin, le 19 octobre, le président russe Vladimir Poutine et son ministre des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, entendaient convaincre l’Allemagne et la France, à défaut des États-Unis, de lier ces dossiers. Ils ont donc échangé l’allongement de la trêve en Syrie contre l’arrêt du blocage ukrainien des accords de Minsk. Ce troc ne peut qu’irriter Washington qui fera tout ce qui est en son pouvoir pour le saboter.

Bien sûr, au final, Berlin et Londres s’aligneront sur leur suzerain otanien. Mais du point de vue de Moscou mieux vaut un conflit gelé qu’une défaite (en Ukraine, comme en Transnitrie par exemple), et tout ce qui entame l’unité de l’Otan anticipe la fin du suprémacisme états-unien.

 

21/10/2016

Syrie : Assad dénonce l'hystérie occidentale sur Alep

Nous vous proposons une interview exclusive avec Mme Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales, sur les dernières évolutions en Syrie.

http://www.presstv.ir/DetailFr/2016/10/20/489956/Syrie


 

 

 

20/10/2016

Russie : Alerte rouge pour les militaires de la Région Militaire de Défense « Centre »

Alerte rouge pour les militaires de la Région Militaire de Défense « Centre »

Selon le périodique militaire « Zvezda », une inspection inattendue a été aussi amorcée en Sibérie Occidentale et Méridionale. Y participent les unités de combat d’infanterie, de blindés et d’artillerie aussi bien que les avions basés à l’aérodrome de Tolmatchevo, les régiments de missiles S-300 et S-400 plus les COS.

Plus de 20 mille personnes sont impliquées dans les manœuvres, l’objectif étant de vérifier l’interaction au combat, à commencer par la défense des têtes de pont en territoire ennemi jusqu’à l’exercice d’offensive.

Le média a également souligné que les psychologues militaires participent activement à l’opération et y jouent même un rôle crucial. Ils sont censés vérifier l’esprit d’équipe et de la camaraderie au sein de toutes les unités en analysant l’attitude générale et l’optique des effectifs humains.

Pravda.ru a déjà raconté la participation de 200 militaires russes à une opération en Egypte, dans le cadre d’une mission antiterroriste. Il ne s’agit tout de même pas du combat, mais des manœuvres d’entraînement baptisées « Défenseurs de l’amitié-2016 ». Les troupes aéroportées ont été transférées avec leur équipement et armements à partir de la région de Diaghilevo (district de Riazan), à bord des Ilyuchines-76. Les manœuvres se déroulent du 15 au 26 octobre, à proximité d’Alexandrie.

Les militaires ont reçu aussi pour mission de détruire les bandes terroristes au bord de la Méditerranée, aux alentours de la ville d’El-Alamein. En particulier, on prévoit une opération de parachutage de 300 paras utilisant les systèmes de descente rapide de type « D-10 » et « T-10B ».

Selon la version officielle, Moscou et Le Caire ont décidé de lancer une telle opération à cause des complications au nord de la péninsule du Sinaï où les terroristes réussissent régulièrement des trouées victorieuses. Il est à rappeler que c’est bien dans la région du Sinaï que, le 31 octobre 2015, s’est crashé l’Airbus A320 appartenant à la société russe « Kogalymavia » en partance de Charm el-Cheikh à destination de Saint-Pétersbourg. DAESH a alors assumé la responsabilité de cet acte barbare.

Pravda.ru a également rendu public que, récemment, une fuite est apparue sur les négociations menées par la Russie avec l’Egypte en vue de louer une base aéronavale à Sidi Barrani. Bien que le Caire n’ait pas encore confirmé officiellement cette information, aucun doute ne subsiste sur une amélioration significative dans la coopération militaire russo-égyptienne.

Selon les paroles du ministre de la Défense de Russie Sergheï Shoïgou, la Russie considère l’Egypte comme la clé de voûte de la stabilité au Proche-Orient et en Afrique du Nord. Compte tenu des crises survenues en Syrie, Libye et Yémen, il est difficile de sous-estimer l’importance de l’Egypte possédant une armée de loin la plus puissante et la mieux préparée de la région.

 

Voir aussi :

Un tournant important dans les relations Syrie/Égypte/Russie
La visite surprise au Caire du plus haut responsable des services de sécurité syriens, le général Ali Mamlouk, et sa rencontre avec Khaled Faouzi, directeur adjoint des services de renseignement égyptiens, sont un point décisif de la coopération stratégique entre la Syrie et l’Égypte, rapporte l’agence Tasnim.

 

 

16/10/2016

Interview intégrale du Président Poutine par TF1

Interview intégrale du Président Poutine par TF1

Interview intégrale du Président Poutine par TF1

 

Le 11 octobre, alors que le président Hollande, avec toute l’élégance de son rang et de son niveau, claironne alentour qu’il ne souhaite pas recevoir le Président Poutine, ce dernier accorde une interview à un journaliste de TF1. Cette interview bizarrement nous ne pouvons la trouver sur le site de la chaine française, ni à fortiori vérifier et préciser le nom de l’intervieweur. Il est vrai que ce n’est pas le moment pour les occidentaux de donner place aux points de vue russes…

Cette interview a évidemment eu une résonance minimale dans la presse française et plus largement européenne, alors que Poutine y précise des aspects très importants des évènements en cours. Et nous devons le souligner, avec un tact, une précision, et un vocabulaire extrêmement mesuré. Ceci alors que les hauts représentants du monde occidental ne renoncent ni aux excès de langage, ni à la grossièreté. Sans parler du non-respect des normes et convenances diplomatiques les plus élémentaires.

RI choisit ici de vous traduite le texte intégral de cette interview, sur base du texte officiel mis en ligne sur le site de la présidence russe http://www.kremlin.ru/events/president/news/53081

Mufasa

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Interview du Président Poutine par la chaîne de télévision française TF1 le 11 octobre 2016.

Président Poutine: Mais comment êtes-vous arrivé ici [i]? Nous nous trouvons dans une toute petite ville de province. Maintenant partout où nous venons en Russie, dans n’importe quel village nous trouvons des Français. Mais c’est très bien comme ça, cela nous fait bien plaisir.

Question TF1 : Monsieur le Président pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous n’avez pas fait ce voyage à Paris ?

Président Poutine : C’est très simple,  il était supposé que nous allions solennellement inaugurer un centre récemment construit à Paris, un centre culturel et une cathédrale russes, mais nous avons pu observer que ce n’était pas le moment opportun pour un évènement de ce type.  D’autant moins si l’on considère notre incompréhension mutuelle sur ce qui se passe en Syrie et plus précisément autour de la ville d’Alep. Mais sinon nous sommes évidemment toujours ouverts  à ce que nous puissions nous consulter et dialoguer sur ce thème.

Question TF1: mais c’est exactement ce que voulaient les Français, utiliser le contexte de votre visite pour discuter de la situation en Syrie. Tandis que vous c’est pour cette même raison que vous renoncez à la visite.

Président Poutine: Mais sachez que nous n’avons pas réellement refusé, on nous a fait savoir que  la cause principale,  à savoir l’ouverture de ce centre culturel et religieux, n’est pas appropriée. Mais si la raison principale de mon déplacement à Paris n’est pas appropriée, alors nous trouverons certainement une autre possibilité qui soit plus appropriée pour discuter de la situation en Syrie.  Nous n’avons aucune limite à ce sujet nous sommes ouverts au dialogue.

Simplement on nous a fait savoir que ce n’est pas le moment le plus confortable pour de telles manifestations et puis c’est tout. Quant à nous, nous n’avons rien refusé.

Question TF1: De nombreux représentants officiels occidentaux parmi lesquels John Kerry, Jean-Marc Ayrault, même François Hollande, utilisent une rhétorique dure envers la Russie à propos des bombardements à Alep, sous lesquels tombent des cibles civiles, telles que des hôpitaux. Certains même recourent à l’expression « crimes de guerre ». Que pouvez-vous dire à ce sujet?

Président Poutine: Je dirais que c’est une rhétorique politique qui n’a pas grand sens ni ne tient compte de la réalité de ce qui se passe dans ce pays. Et je dirai maintenant pourquoi. Je suis intimement convaincu que dans la situation qui s’est instaurée dans la région dans son ensemble et en Syrie en particulier la responsabilité incombe à tous nos partenaires occidentaux, et en premier lieu évidemment les États-Unis d’Amérique et leurs alliés, dont évidemment les pays leaders de l’Europe.

Rappelons-nous avec quel engouement tous là-bas soutenaient la révolution arabe. Où est-il ce bel optimisme ? Par quoi cela s’est-il terminé ? Souvenons-nous ce que représentaient la Libye et l’Irak avant la destruction de leurs états, de leurs gouvernements. Qui ont été anéantis  par les diverses forces armées de nos partenaires occidentaux.

Ce n’étaient pas bien sûr des modèles de démocratie tels que cela se comprend aujourd’hui. Certainement on pouvait influer sur les structures de ces sociétés, les structures de ces gouvernements et de ces pouvoirs. Par les forces autochtones. Mais dans tous les cas il n’y avait précisément pas de signes avant-coureurs de terrorisme dans ces pays. De ces territoires ne partaient pas de menaces, ni pour Paris, ni pour la Côte-d’Azur en France, ni pour la Belgique, la Russie ou pour les États-Unis d’Amérique.

Actuellement ce sont des sources de terrorisme. Et notre but consiste exactement à éviter qu’en Syrie ne se développe une telle situation.

J’anticipe votre question à propos des réfugiés. Je suppose que vous voulez en parler ? Même si ce n’est pas le cas je vais aborder cette question. Souvenons-nous que les problèmes des réfugiés sont apparus bien avant que la Russie n’entreprenne ses actions pour la normalisation et la stabilisation de la situation en Syrie. L’exode massif de personnes de ces énormes territoires du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Afghanistan, a commencé bien avant notre intervention en Syrie. Aucun reproche à la Russie à propos de l’augmentation du problème des réfugiés n’est acceptable. Notre but justement est de restaurer les conditions pour le retour des réfugiés sur leur lieu d’existence antérieure.

Maintenant à propos de la situation humanitaire autour d’Alep. Pensez-vous que nous avons oublié comment les forces aériennes des États-Unis ont bombardé un hôpital en Afghanistan, au cours duquel ont péri des collaborateurs de l’organisation Médecins sans frontières? Ou bombardé des fêtes de mariages où jusqu’à 100 personnes ont péri en Afghanistan, puis maintenant au Yémen ce qui vient de se passer, lorsque, avec une seule bombe, 170 personnes ont été tuées, 500 blessées lors d’une cérémonie funéraire.

Quoi qu’il en soit, partout où se déroulent des conflits armés, bien malheureusement meurent et souffrent des gens qui n’y sont pour rien. Mais nous ne pouvons permettre aux terroristes de se protéger derrière des civils qu’ils utilisent comme des boucliers humains, et nous ne pouvons permettre qu’ils fassent chanter le monde entier lorsqu’ils ont pris quelqu’un en otage, le tuent et le décapitent. Si nous voulons mener cette guerre à son terme avec les terroristes, il faut alors se battre contre eux, mais ne pas aller vers eux en s’inclinant, et se retirer à reculons.

Question TF1 : Monsieur le Président le fait est que les Français ne comprennent pas pourquoi vous faites subir des bombardements à ceux que vous appelez des terroristes. Nous avons été attaqués par l’EI,  qui ne se trouve pas dans Alep. C’est cela que les Français ne comprennent pas.

Président Poutine: Je vais vous expliquer. À Alep la situation est contrôlée par une autre organisation terroriste qui s’appelle Jabhat al Nusra. Elle a toujours été considérée comme une aile d’Al-Qaïda et figure dans la liste des organisations terroristes établie par l’ONU.

Ce qui choque et nous étonne c’est le fait que nos partenaires, et plus précisément américains, d’une façon ou d’une autre tentent sans cesse de sortir le dialogue sur le terrorisme de ses limites propres. Et je vais vous dire pourquoi. Il me semble que nos partenaires systématiquement et constamment reviennent sur les mêmes travers, ils veulent utiliser le potentiel militaire de ces organisations terroristes et radicales pour accomplir leurs buts politiques ; et dans ce cas pour combattre le président Assad et son gouvernement, ne comprenant pas que plus tard ils ne réussiront pas à mettre ces terroristes de côté, dans un coin, et les contraindre à vivre selon les lois et le droit civilisés, s’ils arrivaient à vaincre quelqu’un.

Nous avons à de multiples reprises convenu avec les Américains qu’ils procéderont à la séparation de l’organisation Jabhat al Nosra et de ses semblables des autres organisations que l’on appelle modérées de l’opposition, dont celles qui sont à Alep. Et les Américains ont convenu avec nous  que cela doit être fait. Je dirais même plus, nous avons convenu  de certains délais, mais mois après mois, rien n’a été fait.

Nous avons tout récemment convenu de ce que nous annoncerions le jour du cessez-le-feu  – le jour J comme disent les Américains-.  J’avais insisté pour que, auparavant, ils résolvent le problème de la séparation de Jabhat al Nosra et des autres organisations terroristes de ce que l’on appelle l’opposition modérée. Et que, alors seulement, soit annoncé le cesser le feu.

Mais les Américains insistèrent au contraire pour que l’on annonce d’abord un cessez-le-feu et seulement ensuite soit accomplie cette séparation entre terroristes et non terroristes. Finalement nous avons été à leur rencontre et nous avons accepté cela. Et c’est ainsi que le 12 septembre fut  annoncé le cessez-le-feu  et la cessation des activités militaires.  Mais le 16 septembre l’aviation américaine a bombardé les forces syriennes[ii] occasionnant la mort de 80 militaires syriens.

Au même moment, immédiatement après les bombardements, l’État islamique -et ici on parle bien de l’État islamique-, a entrepris une attaque terrestre sur la zone qui venait d’être bombardée. Nos collègues américains nous ont dit que ce bombardement était une erreur. Mais cette erreur a conduit à la mort de 80 personnes. C’est la première chose. Et la deuxième chose, c’est que c’est peut-être aussi par hasard que Daech est passé à l’offensive tout de suite après ces frappes.

Alors, simultanément, à un niveau inférieur, opérationnel, un des responsables militaires américains annonce très directement qu’ils avaient préparé pendant plusieurs jours cette attaque aérienne. Comment pouvaient-ils se tromper s’ils ont consacré plusieurs jours à la préparation?

Ainsi furent rompus nos accord sur un cesser le feu. Qui les a rompus ? Nous ? Non.

Question TF1: on parle du retour possible à la guerre froide mais il y a d’autre part un américain auquel vous plaisez, c’est Donald Trump. Comment le considérer vous? Est-ce qu’il vous plaît ?

Président Poutine: Écoutez, tout le monde nous plaît, l’Amérique est un grand pays, les Américains un grand peuple, intéressant, sympathique et talentueux. C’est une grande nation. Qui ils vont élire nous verrons, et c’est avec celui-ci ou celle-là que nous travaillerons. Bien sûr il est plus commode de travailler avec ceux qui souhaitent travailler avec nous.  Si Trump veut travailler avec la Russie alors on peut  seulement le saluer, mais il faut seulement que cette collaboration soit sincèrement équitable et mutuelle.

Mais, voyez-vous,  revenons au problème de Alep. Nous parlons de ce qu’il est indispensable de mener des convois humanitaires.  Tout le monde tente de nous convaincre de la nécessité de le faire.  Mais il ne faut pas nous convaincre, nous sommes du même avis, nous pensons qu’il est nécessaire d’organiser des convois humanitaires. Mais comment le faire ? Il n’y a qu’une seule route, par laquelle doit passer le convoi, d’un côté de la route il y a les combattants  rebelles et de l’autre il y a des régiments de l’armée arabe syrienne.  Nous avons connaissance des provocations et de tirs sur l’une de ces colonnes, et nous savons  par quel groupe terroriste ces tirs ont été provoqués.

Nous disons: Convenons d’évacuer les troupes rebelles d’un côté de la route, et l’armée régulière syrienne de l’autre côté de la route. Et nous libérons ainsi le passage et sécurisons cette route pour les convois humanitaires.

Tout le monde est d’accord avec nous et même plus, cela est consigné dans certains documents. Et puis, plus rien ne se passe, personne n’agit du côté de nos partenaires. Soit ils ne veulent pas retirer les troupes rebelles soit ils ne peuvent pas le faire, je ne le sais pas.

Ensuite arrive une proposition exotique. Je vais maintenant vous étonner, vous et vos téléspectateurs. Il nous a été proposé de placer nos forces armées -de l’armée russe- de part et d’autre de cette route. Et d’en assurer la sécurité. Nos militaires, qui sont des gens courageux et déterminés, sont venus me voir et m’ont dit : bien, on peut le faire nous sommes prêts.

J’ai dit non. Si nous le faisons, nous ferons avec les Américains, proposez-le leur. Nous avons proposé et les Américains ont immédiatement refusé : monter au front, ils ne veulent pas. Retirer les troupes rebelles, ils ne veulent pas non plus. Que fait-on dans cette situation ?

Nous devons simplement relever le niveau de confiance mutuelle et comprendre que ces menaces nous sont communes Et ce n’est qu’en travaillant ensemble que l’on peut écarter et éloigner ces menaces.

Avec les services français nous avons d’excellentes relations, nous travaillons concrètement en phase. Ainsi en est-il pour nos spécialistes de lutte antiterroriste avec les spécialistes tant français qu’européens. Mais ce n’est pas toujours le cas.

Par exemple nous communiquons à nos partenaires américains une information. Très souvent elle reste sans aucune réaction. Il y a quelques temps nous avions envoyé une information sur les frères Tsarnaev[iii]. Le premier document a été envoyé, résultat zéro. Puis un second document a été envoyé et nous recevons en réponse « ce n’est pas votre affaire car ils sont déjà citoyens américains nous nous débrouillerons seuls». Résultat il y a eu un acte terroriste aux États-Unis.

N’est-ce pas un exemple de ce qu’en négligeant la coopération dans cette sphère extrêmement sensible nous subissons des pertes ? Il faut s’occuper non de rhétorique politique mais chercher des issues à cette situation qui s’est installée entre autres en Syrie. Quelle issue et quelle solution ? Il n’y en a qu’une : il faut convaincre toutes les parties impliquées dans ce conflit de suivre la voie de solutions politiques.

Ainsi nous avons convenu avec le président Assad, et il l’a accepté, de privilégier la solution d’une nouvelle constitution, puis de mener des élections sur la base de cette constitution. Mais on ne parvient à convaincre absolument personne de cette solution. Si le peuple ne vote pas pour le président Assad, cela veut dire que démocratiquement il y aura un changement de pouvoir, non par le recours à la force depuis l’extérieur, mais par un strict contrôle international et un contrôle de l’ONU. Je ne comprends pas que l’on ne puisse pas s’accommoder avec cette forme démocratique de résolution d’un problème de pouvoir. Mais nous ne perdons pas notre optimisme, et espérons que d’une manière ou d’une autre nous réussirons à convaincre tous nos collègues et partenaires que c’est l’unique moyen de résoudre les problèmes.

Traduction MufasaRéseau International

Source : http://www.kremlin.ru/events/president/news/53081

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[i] Le contexte de cette interview est un forum dans la petit ville de KOVROV, dans l’oblast de Vladimir.

[ii] Le bombardement des troupes syriennes par l’aviation US à Deir el Zor, suivit immédiatement d’un assaut de Daesh, EI et autres mercenaires. Assaut victorieux qui permet à ces derniers d’emporter une position très favorable dans l’est de la Syrie

[iii] Selon les autorités US ils seraient les auteurs de l’attentat de Boston.

 

 

04/10/2016

Alerte ! Russie/Syrie : 3ème guerre mondiale imminente ? La Russie prépare sa population !

La Russie se prépare à un "exercice de protection civile", du 4 au 7 octobre, en envoyant ses 40 millions de citoyens dans 5000 abris souterrains et en réunissant 200 000 professionnels d'unités de sauvetage et 50 000 pièces d'équipement: c'est du sérieux!

 

http://img.over-blog-kiwi.com/1/31/14/84/20161004/ob_82accc_shelters.jpg

Là, nous allons avoir droit à la 3ème guerre mondiale qui aura été savamment préparée par les américano-sionistes, avec la complicité des pays de l’UE et qui devrait débuter à partir de la Syrie !

Préparez-vous !

Petits rappels sur les objectifs visés par les américano-sionistes en Syrie sur l’établissement du Grand Israël et de leur Nouvel Ordre Mondial satanique qui passent par Damas !

* Le Nouvel Ordre Mondial passe par Damas ;

* Pour le Kremlin, un an d’opération russe a empêché Daesh et l’ex-Front Al-Nosra de prendre Damas ;

* Russie : la volonté américaine de remodeler le Moyen-Orient est la cause des souffrances de la Syrie ;

* Le plan diabolique du « Grand Israël » s’ensable en Syrie, par Laurent Glauzy ;

* L’avenir du monde se joue à Damas !

 

Nouvel Ordre Mondial et Grand Israël contre lesquels Poutine lutte de toutes ses forces !* 

* Ukraine/Russie Les Rothschild et Rockefeller augmentent la pression sur Poutine ;

* Échec et mat à l’empire ?… Poutine leader d’une coalition anti-Mafia Khazare Rothschild (Veterans Today) ;

* Poutine a banni les Rothschild de la Russie ;

* Poutine va-t-il virer les Rothschild de la Banque Centrale Russe ?

* Selon Jacob Rothschild le président russe Vladimir Poutine serait un « traître au Nouvel Ordre Mondial ».

Les dispositions prises aujourd’hui par Poutine pour protéger Damas !

* Tartous : Moscou renforce sa flotte ;

*
La Russie "barricade" Damas!  Les Russes déploient le système Gladiator à Damas ;

* Syrie: face aux calomnies US, la Russie met les points sur les «i»

 Quant aux psychopathes qui dirigent les USA et l’UE !

Les Etats-Unis sont prêts à un «accord avec le diable» pour renverser Assad, estime Moscou  Après la suspension de la coopération en Syrie, Moscou a accusé Washington de n’avoir aucunement agi contre le Front Al-Nosra. L’ambassadeur russe à l’ONU a, de son côté, affirmé que cet échec ne mènerait pas à une nouvelle guerre froide. «Nous sommes de plus en plus convaincus que, cherchant un changement de régime à Damas, Washington est prêt à "conclure un accord avec le diable", s’allier à des terroristes endurcis qui rêvent de remonter le cours de l’histoire et imposer par la force leurs lois inhumaines», assure le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères qui intervient après la décision américaine de suspendre la coopération avec la Russie en Syrie.

Les sanctions des Etats-Unis et de l’UE ont mené la Syrie à une catastrophe humanitaire ;

Le Quai d’Orsay, l’UE et les USA financent le «Aleppo Media Centre», qui défend la cause des djihadistes

Ensuite l’UE fait semblant d’investir 25 millions d’euros pour apporter soi-disant de l’aide humanitaire à la Syrie ! L'UE annonce une initiative humanitaire d'urgence pour Alep

Il s’agit plutôt d’aller réarmer leurs mercenaires en Syrie avec la complicité de la France qui vient comme par hasard de déposer un projet de résolution à l’ONU pour imposer une trêve à Alep qui est l’un des fiefs de leurs mercenaires.

Un projet de résolution pour une trêve à Alep en discussion à l’Onu Le Conseil de sécurité de l’Onu a entamé les discussions sur un projet français de résolution appelant à un cessez-le-feu à Alep, en Syrie ; la Russie, qui dispose du droit de veto en tant que membre permanent, a fait part de ses doutes sur l’efficacité du projet.

Engagement français en Syrie: pourquoi ? Positionné dans la mer Méditerranée le porte-avions Charles De Gaulle est généralement accompagné d’un sous-marin, de plusieurs frégates et d’un navire de ravitaillement pour sa défense et son ravitaillement.

Quelle confiance accorder à l’ONU lorsque l’on voit ce qu’elle prévoit depuis 2012 pour l’avenir de nos enfants au profit des réseaux internationaux pédophiles ?

ALERTE ! l'ONU demande les droits sexuels et la sexualité procréative à partir de 10 ans

Stratfor : la Russie est un pays des gens libres, point un pays agresseur

Petits rappels : Poutinator a donné des ordres et :

 

* La Russie se réarme à la vitesse grand V. Pourquoi? Analyse de Philippe Migault ;

* Moscou préparé pour une éventuelle attaque nucléaire – EMERCOM ;

* Moscou: Abris souterrains pour l’ensemble de la population ;

* Alerte Troisième Guerre Mondiale en préparation: Les grands ministères russes déménagent vers les bunkers (car la «guerre d’Hillary Clinton » semble inévitable)

* La Russie renforce ses forces aériennes en Syrie 

La Russie préparait ses 5.000 abris anti-atomiques vont être construits à Moscou pour fin 2012 depuis l’année 2010.                                                                    

5000 abris anti atomiques en construction à Moscou


La Russie se prépare à un "exercice de protection civile", du 4 au 7 octobre, en envoyant ses 40 millions de citoyens dans 5000 abris souterrains et en réunissant 200 000 professionnels d'unités de sauvetage et 50 000 pièces d'équipement: c'est du sérieux!

http://img.over-blog-kiwi.com/1/31/14/84/20161004/ob_82accc_shelters.jpg

* J'ai rapporté au cours des 16 dernières années de nombreux exercices de simulation de catastrophes et d'attaques terroristes, mais là, cet exercice de la Russie est clairement et sérieusement un signe précurseur d'une confrontation militaire imminente avec les États-Unis. La logistique de cette opération de mise à l'abri de 40 millions de citoyens est d'une ampleur gigantesque et elle ne peut que s'effectuer dans un objectif bien précis: préparer le sauvetage de la population et exercer les unités de secours et militaires à la prise en charge du pays.

Ce qui est doublement inquiétant avec cet exercice de 40 millions de Russes envoyés aux abris dès aujourd'hui, c'est que Washington a annoncé avoir rompu les pourparlers avec Moscou (dans le dossier de la Syrie et de l'accord sur l'élimination du plutonium), ce qui amène un regain des tensions entre les deux pays et l'augmentation du potentiel d'une confrontation militaire.

Suspension of Participation in Bilateral Channels With Russia Established to Sustain the Cessation of Hostilities in Syria

http://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2016/10/262704.htm

Nouvelle Guerre froide entre la Russie et les États-Unis?:

http://fr.euronews.com/2016/10/03/nouvelle-guerre-froide-...

Seront impliqués tous les organes exécutifs fédéraux, les chefs des régions, des collectivités locales et les organisations. L'alerte sera donnée aux structures de protection civile, en coordination avec les autorités régionales et municipales, afin de vérifier l'efficacité du système d'alerte en cas de catastrophe ou de menace. (...)

La traduction du russe vers le français est limitée, j'arrive difficilement à reproduire l'article.

Sources:
 
https://ria.ru/society/20161002/1478319561.html
http://www.interfax.ru/russia/530781
https://russian.rt.com/article/323947-mchs-privlechyot-40...