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25/10/2016

Le dernier qui dit la vérité !

France Lobbies
 

« Où sont les intellectuels qui se « mobilisent » pour toutes les causes possibles et imaginables, pourvu qu’elles concernent des droits autres que ceux de leur propre peuple ? Où sont les Onfray, Debray, Polony, Badiou, Plenel, Sapir, Todd, Lordon, Ruffin ? Comment les Zemmour, Finkielkraut, E. Lévy, Fourest, Causeur, Valeurs actuelles, Marianne, osent-ils encore prétendre que ce sont les islamistes qui limitent nos libertés ? » [Jean Bricmont]

jean-frederic-poisson-2Interventions de Jean-Frédéric Poisson à l’Assemblée


 

Le dernier qui dit la vérité !

Jean-François Poisson a dit des choses évidentes : Hillary Clinton est liée à Wall Street et aux groupes de pressions (aussi connus sous le nom de lobby) pro-israéliens. Et face à des groupes aussi puissants, la différence entre lié et soumis n’est pas très grande. Plus juste encore, M. Poisson a souligné que cette situation était mauvaise pour la France.

Pour se convaincre de la justesse des propos de M. Poisson, il suffit de lire les révélations de Wikileaks, ou d’écouter les discours de Mme Clinton devant l’Aipac, ou de lire Hillary Clinton, la reine du chaos de Diana Johnstone (qui cite entre autre Haim Saban, un milliardaire sioniste, disant qu’il donnera tout l’argent nécessaire pour qu’Hillary Clinton soit élue) ou le livre de J. Mearsheimer et S Walt, Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine qui démontre l’influence déterminante de ce lobby sur la politique américaine au Moyen-Orient.

Immédiatement, comme dans toutes les « affaires » précédentes (en vrac : Faurisson, Chomsky, Le Pen, Gollnish, Mermet, Morin, Siné, Garaudy, l’abbé Pierre, Dieudonné, Soral,…)[1] c’est l’hallali : le coupable est cloué au pilori, mis dans l’incapacité de se défendre, et sommé de s’excuser. Et ses excuses ne serviront à rien. En matière de délit d’opinion en France, c’est « ni oubli, ni pardon ».

Ce qui est le plus choquant dans cette affaire, comme dans toutes les autres questions liées à la liberté d’expression, c’est l’absolue trahison des clercs. Qui osera dire un mot pour permettre à M. Poisson de s’exprimer ? Qui oserait organiser un débat public et contradictoire sur l’influence du sionisme dans nos sociétés ? Tous ceux qui s’en vont répétant que « le silence est complice » se taisent.

Où sont les intellectuels qui se « mobilisent » pour toutes les causes possibles et imaginables, pourvu qu’elles concernent des droits autres que ceux de leur propre peuple ? Où sont les Onfray, Debray, Polony, Badiou, Plenel, Sapir, Todd, Lordon, Ruffin ? Comment les Zemmour, Finkielkraut, E. Lévy, Fourest, Causeur, Valeurs actuelles, Marianne, osent-ils encore prétendre que ce sont les islamistes qui limitent nos libertés ? Où sont les souverainistes ? Où sont les défenseurs des droits de l’homme, les « pro-palestiniens », les « anti-capitalistes », les écologistes radicaux, les décroissantistes ? Que dit Le Monde Diplomatique ? Peut-on réellement croire que l’on va opérer des transformations radicales dans un pays où l’on a abandonné un des acquis les plus fondamentaux de la Révolution française, à savoir la liberté de dire ce que l’on pense. A quoi bon lutter pour que la France récupère sa souveraineté face à l’Europe si c’est pour qu’elle reste soumise à un groupuscule servant les intérêts d’un État du Moyen-Orient ?

Les intellectuels français adorent se focaliser sur des sujets « autorisés », où l’on peut se donner l’illusion d’être subversif sans prendre aucun risque : taper sur l’Islam, bien sûr, en prétendant « défendre la laïcité », mais aussi, si l’on est « de gauche », critiquer le catholicisme, célébrer les luttes du passé (de la révolution française aux années 60), élaborer des utopies, condamner le néo-libéralisme, faire de la « critique culturelle », attaquer la science et ses applications (OGM, nucléaire, pesticides), ou « lutter » contre le fascisme, le racisme, l’homophobie, le sexisme, et, last but not least évidemment, l’antisémitisme.

Et si l’on est « de droite », on peut aussi s’adonner aux joies de la pseudo-subversion en attaquant le mariage gay, la théorie du genre, la « féminisation » de la société ou le multiculturalisme.

Mais je ne conseille à personne de contester la ligne du parti sur la résistance armée palestinienne, la « révolution » ukrainienne, la « révolution » syrienne (notons à ce sujet que, d’après Wikileaks, Hillary Clinton veut renverser Assad pour le bien d’Israël), la « nécessité » de la construction européenne, les guerres humanitaires, ou sur Poutine, Assad, l’Iran et Trump. Ne serait-ce que discuter de la liberté d’expression lorsqu’il s’agit de sa répression par les lois « contre la haine » ou « contre la  négation de l’histoire » est encore plus risqué.

Ceux qui ne le croient pas n’ont qu’à essayer, juste pour voir : ils se verront aussitôt boycottés par les médias, désinvités de conférences si pas victimes d’interdictions professionnelles. On pourrait remplir un assez gros volume avec toutes les « mésaventures » de ceux qui ont franchi certaines lignes colorées.

La France est un triste pays où l’on adore célébrer la Résistance mais où personne ou presque n’a le courage de défendre les libertés les plus élémentaires, même les siennes. Cependant,contrairement à l’occupant pendant la guerre, le CRIF et la LICRA n’ont ni armée, ni moyens de torture, ni camps. Leur pouvoir dépend uniquement de l’infinie lâcheté des intellectuels, des journalistes et des politiques.

Ceux qui pensent que cette censure omniprésente est « bonne pour les juifs » se font de sérieuses illusions : de plus en plus de gens répètent la phrase attribuée à Voltaire : « si vous voulez savoir qui a le pouvoir, demandez-vous qui vous ne pouvez pas critiquer ». Quand j’ai cité cette phrase dans une émission de Taddéi consacrée à Dieudonné, J.-F. Kahn m’a dit qu’elle était antisémite ! Mais qui l’a rendue antisémite ? Elle ne l’était surement pas à l’époque de Voltaire.

Le lobby pro-israélien est un tigre de papier : si un peu plus de gens avaient le courage de l’affronter et s’ils étaient solidaires entre eux, il s’effondrerait demain et le soutien à Israël s’effondrerait peu après. Mais la France est comme l’Italie des années 50, avec le lobby pro-israélien jouant ici le rôle que jouait là l’Eglise. Quand la révolte viendra-t-elle ? Est-ce que, par une subtile ironie de l’histoire, les vérités évidentes proférées par un catholique réactionnaire pourraient être l’étincelle qui mettra le feu à la plaine ?

Jean Bricmont | Publié le 24 octobre 2016 | Arrêt sur Info

bricmont

[1]  Voir pour plus de détails sur ces affaires La République des censeurs L’Herne, Paris 2014.

Lire aussi: http://www.silviacattori.net/article5390.html

Source: http://arretsurinfo.ch/le-dernier-qui-dit-la-verite/

 

 

Le meurtre de Bachar el-Assad au programme du Congrès US

 

Le meurtre de Bachar el-Assad au programme du Congrès US

 

Le meurtre de Bachar el-Assad au programme du Congrès US

 
Washington semble n’avoir jamais abandonné l’idée d’une méthode radicale pour le règlement du conflit syrien.

Le participant d'un briefing à huis clos, organisé par le Council on Foreign Relations (CFR) américain, a proposé de régler le conflit en Syrie en tuant le président syrien Bachar el-Assad, a déclaré une source, qui a également participé à la rencontre. « Et si l'on recourait au meurtre d'el-Assad ? », a demandé ce participant, cité par le magazine américain Foreign Policy, à Philip Gordon, ex-responsable du Proche-Orient au sein de la Maison Blanche. Selon l'édition, la question a laissé perplexe les autres participants et a été rapidement rejetée par M. Gordon.
 
« C'est illégal et cela ne changerait rien de toute façon. Cela s'avère d'ailleurs peu nuisible aux intérêts de la Russie en Syrie et à ceux de l'Iran notamment », a expliqué Philip Gordon.
 
Conformément à la loi de 1976, un fonctionnaire de l'État américain ne peut pas être impliqué dans un meurtre politique ou dans ses préparatifs.

« Même si el-Assad mourrait ou était tué pour une cause ou une autre, l'enjeu du conflit, qui est le régime syrien soutenu par la Russie contre l'opposition locale, ne changera pas », a répété pour sa part une source de l'édition à la Chambre des représentants. Quoi qu'il en soit, il est certain que la recherche de solutions agressives pour le règlement du conflit syrien est de plus en plus prisée à Washington.
 
 
 
 

Trêve humanitaire à Alep: l'échec expliqué par Moscou

 
 
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
 
Les djihadistes et l'opposition «modérée» ont empêché la réussite de la trêve humanitaire à Alep syrienne, selon le Kremlin.

Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a commenté l'échec de la trêve humanitaire à Alep qui avait été proclamée dans la région pour permettre l'évacuation de la ville des djihadistes sans armes et des civils.
 
« Pendant tous ces jours (de la trêve, ndlr) on a vu des tirs visant les postes de contrôle, des attaques de djihadistes visant les principaux itinéraires de l'acheminement du fret humanitaire. Tout cela rend difficile, sinon impossible la formation de convois humanitaires », a indiqué le porte-parole. Selon lui, le Kremlin appelle à réfléchir sur la possibilité, de manière générale, de faire un distinguo entre les djihadistes et l'opposition modérée en Syrie.
 
« En attendant, le distinguo entre les groupes terroristes et la prétendue opposition modérée n'a pas été fait et on devrait décider si c'est possible en général », a ajouté Dmitri Peskov.
 
Rappelons que la trêve a duré à Alep du 20 au 22 octobre. Neuf couloirs humanitaires avaient été mis en place, dont six réservés aux résidents civils et deux aux combattants bloqués dans la partie est de la ville. 
 
Mardi 18 octobre, les forces aériennes russes et syriennes ont suspendu leurs frappes à Alep, en Syrie, soit avant la date prévue, pour assurer la préparation d'une pause humanitaire. Or, les terroristes du Front Al-Nosra ont tiré sur les habitants d'Alep rassemblés près de l'entrée d'un couloir humanitaire dans le quartier de Bustan al-Qasr. En outre, les extrémistes ont exécuté publiquement 14 représentants des autorités locales, ceci comme punition pour avoir appelé à quitter les quartiers contrôlés par les groupes armés. Selon différentes estimations, jusqu'à 7 000 djihadistes de différents groupes armés sont retranchés dans l'est d'Alep.
 
 
 
 

A Alep, l'armée donne son dernier avertissement aux insurgés



Bombardements à Alep
 
Les forces aériennes syriennes ont largué sur la partie est d'Alep des tracts appelant les combattants à profiter de leur «dernière chance» pour quitter la ville.

Dans le cas contraire, les insurgés présents à Alep seront éliminés, promettent les tracts.

« C'est votre dernier espoir. Si vous ne vous retirez pas de ces zones, vous serez éliminés. Nous vous avons laissé un couloir sécurisé. Ne tardez pas à prendre votre décision, sauvez-vous », lit-on dans les papiers. « Vous savez bien que vous êtes abandonnés par tous, personne ne va vous aider », indiquent les tracts.

Une pause humanitaire a duré du 20 au 22 octobre à Alep. Au cours de cette période, des couloirs ont été ouverts par l'armée syrienne pour que les combattants et les résidents civils puissent quitter les quartiers est de la ville, mais les forces antigouvernementales contrôlant ces zones ont empêché les habitants locaux de le faire.
 
Les formations armées illégales ont sapé la pause humanitaire à Alep en tirant sur les habitants à la sortie de la ville, d’après le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

Les hommes armés qui contrôlent les quartiers est de la ville syrienne d'Alep ont tiré sur les habitants qui essayaient de quitter la ville pendant la pause humanitaire, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'un entretien téléphonique avec le secrétaire d'État américain John Kerry.
 
 
Qartiers est d'Alep contrôlés par les djihadistes
Un groupe de 48 civils a réussi à s’échapper de la partie est d’Alep, d’après un représentant de la police de la ville.

« 48 personnes ont pu quitter l'est de la ville d'Alep. Nous ne pouvons pas donner de détails. Nous espérons que grâce au même système nous réussirons à faire sortir encore plus de gens », a expliqué un représentant de la police d'Alep à l'agence Rossiya Segodnya.
 
 
 
Alep
La partie ouest de la ville syrienne d’Alep est régulièrement pilonnée depuis ses quartiers est au-dessus desquels flottent toujours les drapeaux des organisations terroristes Front al-Nosra et État islamique (Daech).

Les terroristes du Front al-Nosra et de Daech qui se sont retranchés à Alep-Est ont refusé de soutenir la pause humanitaire instaurée à titre unilatéral par la Russie et ont de nouveau pilonné aux mortiers les quartiers résidentiels de la partie ouest de cette ville syrienne, en faisant des morts et des blessés.
 

Le complot judéo-maçonnique n’existe pas !

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