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27/09/2014

Poutine a tâté le talon d’Achille de l’Occident, par Youri Selivanov: La chasse aux oligarques est ouverte !

Quand Poutine ouvre la chasse aux oligarques, les BANKSTERS, Illuminati/Sionistes/Reptiliens et leur Nouvel Ordre Mondial en rêvant avec la Chine et les BRICS de faire chuter le dollar, leur instrument de destruction du Monde !

Poutine a tâté le talon d’Achille de l’Occident, par Youri Selivanov

Poutine a tâté le talon d’Achille de l’Occident, par Youri Selivanov

En Juin, la « Nouvelle Russie » a publié un article, La Grande révolution anti-oligarchique , où les relations de Vladimir Poutine et du capital oligarchique en Russie sont qualifiées d’antagonistes et devant être tranchées. L’article prévoit que la confrontation entre les oligarques et le Kremlin continuera, « Poutine sera amené tôt ou tard à prendre des mesures nouvelles et très difficiles visant à un contrôle plus étroit (jusqu’à l’éradication totale) de tout l’édifice de la communauté oligarchique tout simplement parce que sans cela il pourra mettre une croix sur tous ses plans de renaissance de la Russie « .

Il ne s’est pas passé trois mois avant que les «mesures nouvelles et très difficiles » de Poutine en relation avec l’oligarchie locale ne commencent à prendre une tournure très concrète. Les commentateurs qui réduisent l’arrestation du milliardaire Vladimir Evtushenkov à ses machinations avec « Bashneft » sont enclins à prendre leurs désirs pour des réalités. À savoir, faire un cas particulier de ce sujet et, à Dieu ne plaise, ne pas le laisser s’emparer des esprits et apparaître comme une illustration de certaines tendances globales.

Cependant, Vladimir Poutine, semble-t-il, a tiré précisément des conclusions globales concernant l’oligarchie nominalement russe, à partir du drame vécu par l’Ukraine. Les grands magnats locaux, confortablement tapis dans les ruines de l’économie de l’ex-URSS et ayant prospéré dans l’art de tirer bénéfice de ces ruines, ont fait de leur pays un esclave économique de l’Occident. Et quand ce dernier a jugé nécessaire de mettre un terme au destin géopolitique de l’Ukraine, les oligarques comme un seul homme ont trahi leur peuple, et leur indépendance nationale.

Certes, cette leçon a été pour Poutine un élément crucial de l’expérience ukrainienne. Et cela ajouté à la compréhension claire de ce que les oligarques pseudo-russes ne valent pas mieux que les pseudo-ukrainiens, et, que si nécessaire, ils livreront leur patrie sans gamberger, a incité le Kremlin à une action préventive musclée pour nettoyer la clairière oligarchique.

Il n’est pas exclu que les mêmes considérations des instances supérieures du Kremlin explique le fait que Moscou officielle n’a jamais dévoilé son attitude négative face aux nombreuses initiatives des jeunes leaders de la Nouvelle-Russie, qui ont beaucoup oeuvré pour convertir le soulèvement de la population locale dans une révolution anti-oligarchique à grande échelle. Cette position est tout à fait logique – car où commencer une guerre tous azimuts contre les oligarques, si ce n’est en Ukraine, où leur pouvoir absolu a conduit à une catastrophe nationale.

Bien sûr, leurs homologues de l’autre côté de la frontière ne sont pas aussi fous et ils comprennent bien qui est le patron. Mais à la lumière des différences fondamentales actuelles entre la Russie et l’Occident, tout cela est sans importance. Parce que l’oligarchie d’ici, tout aussi bien que l’Ukrainienne, est essentiellement compradore, attachée à l’intégration de la Russie dans le système économique occidental en tant que fournisseur de matières premières aux conditions les plus désavantageuses pour le pays, en fait des conditions d’esclavage. Sans oublier le fait que, dans certains cas, les deux oligarchies sont étroitement enchevêtrées au point qu’il est difficile de les distinguer.

Quelques favorables que soient, au moins en public, les représentants de ce type d’intérêts économiques envers Poutine personnellement, quelle que soit leur crainte de lui également, la logique objective les pousse inévitablement à résister à l’autorité. Et ce d’autant plus que le pouvoir orientera la barre du navire de l’Etat sur un cours anti-occidental.

Par ailleurs, en septembre, l’oligarchie de Moscou avait prévu la première action publique organisée contre la politique de Poutine sous la forme d’une « rencontre des dirigeants d’entreprises russes » annoncée par Anatoli Tchoubaïs. Et, très probablement, l’arrestation de l’un de ces dirigeants visait précisément à faire tomber ces plans.

Et tout aussi curieux. A peine les autorités russes avaient mis son bracelet électronique à Evtushenkov, qu’est parvenue d’Amérique une déclaration plutôt inhabituelle, surtout compte tenu de l’hystérie anti-russe de ces derniers temps. Le Secrétaire d’État adjoint, coordonnateur des sanctions américaines contre la Russie Daniel Fried a exprimé l’avis que l’Occident pourrait atténuer ou lever ses sanctions contre Moscou sans exiger le retour de la Crimée à l’Ukraine. Compte tenu de la dominante actuelle de la politique américaine, qui exige au contraire une pression maximum sur la Russie et la restitution de la péninsule de Crimée, cette déclaration est proprement inouïe. Bien que Fried ait expliqué cela par les progrès obtenus dans les pourparlers de paix à Minsk et d’autres détails, la coïncidence de la proposition de Moscou avec l’arrestation de l’un des oligarques russes les plus importants semble capitale.

Il est à noter que même les succès militaires spectaculaires de Novorossia n’ont pas contraint les Etats-Unis à abandonner leur politique très dure envers la Russie. Mais il a suffi que Poutine en réponse à des sanctions occidentales « tâte la mamelle » de l’un des compradores de Moscou, pour que Washington commence immédiatement à parler de la possibilité de reconnaître sans problème la Crimée russe. Il semble que l’histoire de Yevtushenkov et qui se passe derrière (et cela  ne se résume pas à une machination banale avec »Bashneft »), a effrayé bien plus les Occidentaux que la menace même de perdre toute l’Ukraine.

Poutine donne à comprendre très clairement que dans ses mains pour continuer ce débat avec l’Occident il y a des arguments beaucoup plus puissants que l’interdiction de la fourniture des « cuisses de Bush » [poulet importé des USA] ou des choux de Bruxelles. À savoir – le démantèlement complet de l’oligarchie compradore comme première étape de la révolution anti-oligarchique (lire – anti-occidentale) qui mûrit depuis longtemps à travers le monde, dont la nécessité d’une réorganisation drastique selon des principes plus humains et plus justes est exprimée par le pape lui-même. Et Vladimir Poutine, qui a rencontré le pape juste après sa déclaration révolutionnaire, est actuellement le seul chef de file mondial capable non seulement de prendre la tête d’une telle campagne mondiale pour la justice, mais aussi de l’amener à sa conclusion logique.

Par conséquent, même la moindre menace de la part de Poutine d’emprunter cette voie, et c’est ainsi qu’il faut comprendre l’essence profonde des derniers événements, est capable de provoquer chez ses homologue de l’Ouest  un état proche d’une prostration complète. Après tout, à l’Ouest ils sont bien conscients du fait que le système de pouvoir de l’oligarchie financière, malgré sa toute-puissance apparente, n’est plus maintenant que comme un château de cartes, prêt à s’effondrer à la moindre poussée. Et il semble que le Kremlin ait vraiment senti où est le talon d’Achille, où il doit porter ses coups.

D’autant plus que cela correspond entièrement aux intérêts fondamentaux de l’Etat et de la société russe. Qui ne consiste en aucun cas à assister à la poursuite du pillage de leur propre pays par les sangsues occidentales et leurs caniches locaux.

http://centerkor-ua.org/mneniya/biznes/item/3382-putin-na...

http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/09/27/poutine...

Via le réseau international

 

Poutine a lancé un mandat international contre G. Soros pour terrorisme international

Pour comprendre pourquoi Poutine est dans le collimateur des Banksters/Illuminati/Sionistes/Reptiliens.

Quand Poutine était encore 1er ministre en Russie en février 2012, il avait fait lancer un mandat d'arrêt international contre le Bankster de Soros qui siège aussi à l'Europe pour terrorisme international. Etaient aussi dans le collimateur de Poutine les Rothschild et Rockfeller qui n'ont pas accepté de se voir fermer les portes de la Russie. Ils n'ont eu de cesse depuis lors que de tenter de déstabiliser Poutine et d'attaquer la Russie pour la faire chuter en orchestrant de toutes pièces avec leur complice, l'Oligarque/Sioniste, Porochenko, le coup d'état contre l'ancien président d'Ukraine, dont nous savons que BHL, Fabius, Hollande, ainsi que l'Allemagne et la Pologne étaient les complices actifs.

Poutine a raison d'avoir fermé la porte à tous ces mafieux criminels de sionistes qui avaient corrompu l'ex-URSS avec leur soi-disant communisme, et si l'on regarde les origines de tous ceux qui avaient fait la révolution Bolchevique, nous nous rendons compte qu'ils prétendaient être juifs. Nous savons aujourd'hui qu'ils s'accaparaient une nationalité et une religion pour couvrir leur appartenance au sionisme rampant !  

Comme SOROS et la clique de mafieux sont propriétaires de la majorité des merdias dans le monde, Poutine vient de limiter la participation étrangère aux merdias à 20 % pour éviter de perfuser leur propagande mensongère/sioniste auprès du Peuple russe et éviter une nouvelle révolution en Russie basée sur des mensonges.

Et quand nous savons que SOROS et BILL GATES ont financé les recherches pour fabriquer le virus EBOLA, une arme biologique pour décimer la population mondiale, vous aurez tout compris !

Poutine a lancé un mandat international contre G. Soros pour terrorisme international

Il finançait les opposants russes qui dénoncent les soi-disantes manipulations des dernières élections russes et qui essaient de renverser le régime en poussant une partie de la population incrédule à manifester dans les rues !

Georges Soros, milliardaire juif-américain d’origine hongroise à la tête de plusisieurs hedge funds, a maintenant peu de chance de poursuivre ses jeux sales avec la spéculation qui mis à genoux l’ensemble du système financier mondial et toujours en collaboration avec Rothschild, les Rockefeller et autres chacals.

Soros utilisait les produits dérivés danois avec d’autres devises étrangères pour commencer à attaquer les actions de la monnaie russe sur le marché !

Notez que Soros a utilisé ces dérivés avec l’aide de banques de Luxembourg, ce qui est strictement interdit après que le contrat fait par les États de l’UE appelé Bâle II.

De même Vladimir Poutine s’est opposé dernièrement au président de la Reserve Federal (FED) Ben Bernanke, lorsqu’il signifia à ce dernier que la Fédération de Russie ne tolérera plus les fraudes massives en monnaies étrangères, de George Soros et Marc Rich – de son vrai nom Marc David Reich, issu d’une famille juive-allemande – de Zug, qui sont en train de déstabiliser l’économie mondiale

Le FMI et Interpol européen préparent un « avis rouge », qui correspond à une arrestation immédiate non seulement contre Soros, mais aussi contre les requins de la finance, Bush, organisation criminelle de Clinton, Marc Rich et sa compagnie situé en Suisse, les produits de courtier-Richfield.

Poutine commence donc à chasser ces criminels et leurs complices de banquiers : Rothschild, Rockefeller.

http://charlesdornach.wordpress.com/2012/02/07/putin-a-la...

 

Russie : Le rôle des juifs dans la révolution bolchévique

Voici pourquoi Poutine, ne veut pas de Soros, des Rothschild et des Rockfeller sur le territoire Russe !

Désormais vous saurez à qui attribuer les années noires de la dictature et des crimes subis par les Russes sous l'URSS nazie/sioniste !

Rappelons que la FED aux USA a été créée par les Illuminati/sionistes/reptiliens en décembre 1913 et que dès l'année 1914 éclataient les guerres en Europe ! Un hasard sans doute pour déjà renflouer les caisses des BANKSTERS qui espéraient sans doute recommencer l'histoire en 2014 en tentant de s'accaparer à nouveau la Russie par le bais du coup d'état savamment organisé, en Ukraine ! 


Le judéo-communisme et l'ex- URSS

http://rutube.ru/video/0b5008b83fce7101b3cd5f4d3d307c85/?...


Le rôle des juifs dans la révolution bolchévique

jeudi 19 mars 2009

Mark Weber

 

Tsar Nicholas, Alexandra, OlgaDans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, une équipe de la police secrète bolchevik assassina le dernier empereur de Russie, le Tsar Nicolas II, en même temps que sa femme, la tsarine Alexandra, leur fils de 14 ans, le tsarevitch Alexis, et leurs quatre filles. Ils furent abattus par une grêle de balles dans une pièce de la maison Ipatiev à Ekaterinburg, une ville dans la région montagneuse de l'Oural, où ils étaient retenus prisonniers. Les filles furent achevées à la baïonnette. Pour empêcher un culte pour le défunt Tsar, les corps furent transportés à la campagne et hâtivement brûlés dans un endroit secret. [Photo : le Tsar Nicolas, le bébé Olga, la tsarine Alexandra.]

 

Les autorités bolchevik racontèrent d'abord que l'empereur Romanov avait été abattu après la découverte d'un complot pour le libérer. Pendant quelque temps, la mort de l'impératrice et des enfants fut tenue secrète. Les historiens soviétiques prétendirent pendant des années que les Bolcheviks locaux avaient agi de leur propre initiative en accomplissant les meurtres, et que Lénine, fondateur de l'Etat soviétique, n'avait rien à voir avec le crime.

 

En 1990, le dramaturge et historien moscovite Edvard Radzinsky annonça le résultat de ses investigations détaillées à propos des meurtres. Il retrouva les mémoires du garde du corps de Lénine, Alexei Akimov, qui racontait comment il transmit personnellement l'ordre d'exécution de [signé par] Lénine au bureau du télégraphe. Le télégramme était également signé par le chef du gouvernement soviétique, Yakov Sverdlov. Akimov avait sauvé le bulletin télégraphique original comme archive de l'ordre secret.

 

La recherche de Radzinsky confirma ce que la première évidence avait déjà indiqué. Léon Trotsky -- l'un des plus proches collègues de Lénine -- avait révélé des années plus tôt que Lénine et Sverdlov avaient pris ensemble la décision de mettre à mort le Tsar et sa famille. Se remémorant une conversation en 1918, Trotsky écrivait :

 

Ma visite suivante à Moscou prit place après la chute [temporaire] de Ekaterinburg [aux mains des forces anti-communistes]. Discutant avec Sverdlov, je demandai au passage : «Au fait, où est le Tsar ?»

«Terminé», répondit-il, «il a été exécuté».

«Et où est sa famille ?»

«La famille en même temps que lui».

«Tous ?», demandais-je, apparemment avec quelque surprise.

«Tous», répondit Sverdlov. «Et alors ?». Il attendait de voir ma réaction. Je ne répondis pas.

«Et qui a pris la décision ?», demandais-je.

«Nous l'avons décidé ici. Illitch [Lénine] croyait que nous ne devions pas laisser aux Blancs [les forces anti-communistes] une bannière pour se rallier, spécialement dans les circonstances difficiles du moment».

Je ne posai pas d'autres questions et considérai le sujet comme clos.

 

SverdlovDe récentes recherches et investigations de Radzinsky et d'autres corroborent aussi le récit fourni des années plus tôt par Robert Wilton, correspondant du London Times en Russie pendant dix-sept années. Son récit, Les derniers jours des Romanov -- publié pour la première fois en 1920, et récemment réédité par le Institute for Historical Review (IHR) -- est basé en grande partie sur les découvertes de l'enquête détaillée menée en 1919 par le procureur Nikolaï Sokolov, sous l'autorité du chef «Blanc» Alexandre Koltchak. Le livre de Wilton demeure l'un des récits les plus exacts et complets du meurtre de la famille impériale de Russie. [Photo : Yakov Sverdlov (Yankel Solomon), président de l'Exécutif Central des Soviets, premier dirigeant communiste de l'Etat.]

 

Une solide compréhension de l'histoire a toujours été le meilleur guide pour comprendre le présent et anticiper le futur. En conséquence, c'est pendant les temps de crise que les gens sont le plus intéressés par les questions historiques, quand l'avenir semble le plus incertain. Avec l'effondrement du pouvoir communiste en Union Soviétique en 1989-91, et avec le combat des Russes pour construire un nouvel ordre sur les ruines de l'ancien, les questions historiques sont redevenues d'actualité. Par exemple, beaucoup se demandent : comment les Bolcheviks, un petit mouvement guidé par les enseignements du philosophe social, le Juif allemand Karl Marx, réussirent-ils à prendre le contrôle de la Russie, et à imposer un régime cruel et despotique à son peuple ?

 

Pendant les dernières années, les Juifs dans le monde ont exprimé de grandes inquiétudes à propos du spectre de l'antisémitisme dans les pays de l'ex-Union Soviétique. Dans cette ère nouvelle et incertaine, nous disait-on, les sentiments assoupis de haine et de rage contre les Juifs sont à présent de nouveau exprimés. Selon un sondage d'opinion réalisé en 1991, par exemple, la plupart des Russes voudraient que tous les Juifs quittent le pays. Mais précisément, pourquoi ce sentiment anti-juif est-il si largement répandu parmi les peuples de l'ex-Union Soviétique ? Pourquoi autant de Russes, d'Ukrainiens, de Lithuaniens et d'autres, blâment-ils «les Juifs» pour leur infortune ?

 

Un sujet tabou

Bien qu'officiellement les Juifs n'aient jamais représenté plus de 5% de la population totale du pays, ils jouèrent un rôle hautement disproportionné et probablement décisif dans les débuts du régime bolchevik, en dominant effectivement le gouvernement soviétique pendant ses premières années. Les historiens soviétiques, de même que la plupart de leurs collègues occidentaux, préfèrent ignorer ce sujet, depuis des décennies. Les faits, cependant, ne peuvent être niés.

 

A l'exception notable de Lénine (Vladimir Oulyanov), la plupart des dirigeants communistes qui prirent le contrôle de la Russie en 1917-1920 étaient des Juifs. Léon Trotsky (Lev Bronstein) fut le chef de l'Armée Rouge, et pendant un temps, fut le responsable des Affaires Etrangères des Soviets. Yakov Sverdlov (Yankel Solomon) était à la fois le Secrétaire de l'Exécutif du Parti Bolchevik et -- en tant que président du Comité Central Exécutif -- chef du gouvernement des Soviets. Grigory Zinoviev (Radomylsky) dirigeait l'Internationale Communiste (Komintern), l'agence centrale pour répandre la révolution dans les pays étrangers. D'autres Juifs importants étaient le Commissaire [ = Ministre] à la Presse, Karl Radek (Sobelsohn), le Commissaire aux Affaires Etrangères Maxim Litvinov (Wallach), Lev Kamenev (Rosenfeld) et Moisei Uritsky.

 

Lénine lui-même était principalement d'ascendance russe et kalmouk, mais il était aussi à un quart juif. Son grand-père maternel, Israël (Alexandre) Blank, était un Juif ukrainien qui fut plus tard baptisé dans l'Eglise Orthodoxe Russe.

 

En parfait internationaliste, Lénine regardait tout loyalisme ethnique ou culturel avec mépris. Il avait peu de respect pour ses propres compatriotes : «un Russe intelligent», remarquait-il alors, «est presque toujours un Juif ou quelqu'un avec du sang juif dans les veines».

 

Rencontres décisives

Pendant la prise du pouvoir par les Communistes en Russie, le rôle des Juifs fut probablement décisif.

 

Deux semaines avant la «Révolution d'Octobre» bolchevik de 1917, Lénine convoqua une réunion ultra-secrète à St-Petersbourg (Petrograd) au cours de laquelle les principaux dirigeants du Comité Central du Parti Bolchevik prirent la décision fatale de prendre le pouvoir par la violence. Parmi les douze personnes qui prirent part à cette réunion décisive, il y avait quatre Russes (dont Lénine), un Géorgien (Staline), un polonais (Dzerdjinski) et six Juifs.

 

Pour diriger l'opération [de prise du pouvoir], un «Bureau Politique» de sept hommes fut choisi. Il était composé de deux Russes (Lénine et Bubnov), un Géorgien (Staline), et quatre Juifs (Trotsky, Sokolnikov, Zinoviev et Kamenev). En même temps, le Soviet de St-Petersbourg (Petrograd) -- dont le président était Trotsky -- établit un « Comité Révolutionnaire Militaire» de dix-huit membres, pour mener à bien la prise du pouvoir. Il comprenait huit (ou neuf) Russes, un Ukrainien, un Polonais, un Caucasien, et six Juifs. Finalement, pour superviser l'organisation du soulèvement, le Comité Central bolchevik établit un «Centre Révolutionnaire Militaire» pour le commandement des opérations du Parti. Il était composé d'un Russe (Bubnov), un Géorgien (Staline), un Polonais (Djerdjinski), et deux Juifs (Sverdlov et Uritsky).

 

Mises en garde des contemporains

Les observateurs bien informés, à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de la Russie, prirent note à l'époque du rôle crucial des Juifs dans le Bolchevisme. Winston Churchill, par exemple, avertit dans un article publié dans l'édition du 8 février 1920 de l'Illustrated Sunday Herald que le Bolchevisme était «une conspiration à l'échelle mondiale pour le renversement de la civilisation et pour la reconstitution de la société sur la base de l'arrêt du développement [économique], de la malveillance envieuse, et de l'impossible égalité». L'éminent dirigeant politique et historien britannique poursuivait :

 

Il n'y a pas de raison d'exagérer la part jouée dans la création du Bolchevisme et l'apport réel à la Révolution Russe par ces Juifs internationaux, et pour la plupart, athées. Elle est certainement très grande ; elle dépasse probablement en importance toutes les autres. A l'exception notable de Lénine, la majorité des personnages dirigeants sont des Juifs. Ainsi Tchitcherin, un pur Russe, est éclipsé par son subordonné nominal Litvinov, et l'influence des Russes comme Boukharine ou Lunacharsky ne peut pas être comparée au pouvoir de Trotsky, ou de Zinoviev, le Dictateur de la Citadelle Rouge (Petrograd), ou de Krassine ou de Radek -- tous des Juifs. Dans les institutions soviétiques la prédominance des Juifs est encore plus stupéfiante. Et la part la plus marquante, sinon la principale, dans le système de terrorisme appliqué par les Commissions Extraordinaires pour Combattre la Contre-Révolution [Tchéka] a été prise par les Juifs, et en quelques cas notables, par des Juives.

( ... ) Inutile de le dire, les plus intenses passions de vengeance ont été excitées au sein du peuple russe.

 

David R. Francis, ambassadeur des Etats-Unis en Russie, avertit dans une dépêche à Washington en janvier 1918 : «Les dirigeants bolcheviks ici, dont la plupart sont des Juifs et dont 90% sont des exilés de retour [en Russie], font peu de cas de la Russie ou de tout autre pays, mais sont des internationalistes et ils essayent de déclencher une révolution sociale à l'échelle mondiale.»

 

L'ambassadeur des Pays-Bas en Russie, Oudendyke, fit à peu près le même constat quelques mois plus tard : «A moins que le Bolchevisme ne soit tué dans l'oeuf immédiatement, il est destiné à se répandre sous une forme ou sous une autre en Europe et dans le monde entier, car il est organisé et conduit par des Juifs qui n'ont pas de nationalité, et dont le premier objectif est de détruire pour leur propre bénéfice l'ordre de choses existant.»

 

«La Révolution bolchevik», déclara un important journal de la communauté juive américaine en 1920, «fut en grande partie le produit de la pensée juive, du mécontentement juif, de l'effort juif pour reconstruire.»

 

Comme expression de son caractère radicalement anti-nationaliste, le gouvernement soviétique émit un décret après la prise du pouvoir, qui faisait de l'antisémitisme un crime en Russie. Le nouveau régime communiste devint ainsi le premier dans le monde à punir toutes les expressions du sentiment anti-juif. Les dirigeants soviétiques considéraient apparemment de telles mesures comme indispensables. Se basant sur une observation prudente pendant un séjour prolongé en Russie, l'universitaire juif américain Franck Golder raconta en 1925 que «parce que tant de dirigeants soviétiques sont des Juifs, l'antisémitisme se développe [en Russie], particulièrement dans l'Armée, [et] parmi l'ancienne et la nouvelle intelligentsia qui se sont alliées contre les fils d'Israël.»

 

La vision des historiens

Résumant la situation à cette époque, l'historien israélien Louis Rapoport écrit :

 

Immédiatement après la Révolution, beaucoup de Juifs étaient euphoriques à propos de leur haute représentation dans le nouveau gouvernement. Le premier Politburo de Lénine était dominé par des hommes d'origine juive.

Sous Lénine, les Juifs furent impliqués dans tous les aspects de la Révolution, y compris son plus sale travail. Malgré les voeux communistes d'éradiquer l'antisémitisme, il se répandit largement après la Révolution -- en partie à cause de la domination de tant de Juifs dans l'administration soviétique, et aussi dans la campagne de soviétisation traumatisante et inhumaine qui suivit. L'historien Salo Baron a noté qu'un nombre immensément disproportionné de Juifs s'engagea dans la nouvelle police secrète soviétique, la Tchéka. Et beaucoup de ceux qui tombèrent sous les coups de la Tchéka furent abattus par des enquêteurs juifs.

La direction collective qui émergea pendant les jours de l'agonie de Lénine était dirigée par le Juif Zinoviev, un Adonis aux cheveux frisés, loquace, d'esprit médiocre, dont la vanité ne connaissait pas de bornes.

 

«Quiconque avait l'infortune de tomber dans les mains de la Tchéka», écrivit l'historien juif Leonhard Shapiro, «avait une très bonne chance de se trouver confronté, ou même d'être exécuté, par un enquêteur juif.». En Ukraine, «les Juifs formaient à peu près 80% des agents de base de la Tchéka», raconte W.Bruce Lincoln, un professeur américain d'Histoire russe. (D'abord connue sous le nom de Tcheka, ou Vetcheka, la police secrète soviétique fut plus tard connue sous le nom de GPU, OGPU, NKVD, MVD et KGB.)

 

YurovskyA la lumière de tout cela, il ne faut pas être surpris que Yakov M. Yurovsky, le chef de l'équipe bolchevik qui réalisa le meurtre du Tsar et de sa famille, ait été un Juif, tout comme Sverdlov, le chef soviétique qui co-signa l'ordre d'exécution de Lénine. [Photo : Yakov Yurovsky, dernier commandant de la maison Ipatiev, lieu des meurtres. Dans son journal, le Tsar Nicolas l'appelait par euphémisme «l'homme sombre», un acte de politesse ethnique bien mal récompensé : Yurovsky tira personnellement le coup de feu qui tua le Tsar, et tira deux balles dans l'oreille de son fils.]

Igor Shafarevitch, un mathématicien russe d'envergure mondiale, a sévèrement critiqué le rôle des Juifs dans le renversement de la monarchie des Romanov et l'établissement de la domination communiste dans son pays. Shafarevitch fut un dissident de premier plan pendant les dernières décennies du règne soviétique. Eminent activiste des droits de l'homme, il fut membre fondateur du Comité de Défense des Droits de l'Homme en URSS.

Dans Russophobia, un livre écrit dix ans après l'effondrement du régime soviétique, il notait que les Juifs étaient «étonnamment» nombreux parmi le personnel de la police secrète bolchevik. L'identité juive des exécuteurs bolcheviks, continuait Shafarevitch, est évidente pour l'exécution de Nicolas II :

Cette action rituelle symbolisa la fin de siècles d'histoire russe, de telle manière qu'elle peut être comparée seulement à l'exécution de Charles 1er en Angleterre et Louis XVI en France. On s'attendrait à ce que les représentants d'une minorité ethnique insignifiante se tiendraient aussi loin que possible de cette action cruelle, qui se répercuterait dans toute l'Histoire. Or quels noms découvrons-nous ? L'exécution fut personnellement surveillée par Yakov Yurovsky qui abattit le Tsar, le président du Soviet local était Beloborodov (Vaisbart) ; la personne responsable pour l'administration générale à Ekaterinburg était Shaya Goloshtchekin. Pour compléter le tableau, sur le mur de la pièce où eut lieu l'exécution se trouvait une citation d'un poème de Heinrich Heine (écrit en allemand) sur le Roi Balthazar, qui offensa Jehovah et fut tué pour cette offense.

Dans son livre en 1920, le journaliste britannique expérimenté Robert Wilton portait un jugement aussi sévère :

Toute l'histoire du Bolchevisme en Russie est marquée de manière indélébile du sceau de l'invasion étrangère. Le meurtre du Tsar, délibérément planifié par le Juif Sverdlov (qui vint en Russie en tant qu'agent rétribué de l'Allemagne) et exécuté par les Juifs Goloshtchekin, Syromolotov, Safarov, Voikov et Yurovsky, n'est pas l'action du peuple russe, mais de cet envahisseur hostile.

Pendant le combat pour le pouvoir qui suivit la mort de Lénine en 1924, Staline sortit victorieux de ses rivaux, réussissant finalement à mettre à mort presque tous les plus éminents dirigeants bolcheviks -- y compris Trotsky, Zinoviev, Radek, et Kamenev. Avec le passage du temps, et particulièrement après 1928, le rôle des Juifs dans la haute direction de l'Etat soviétique et du Parti Communiste diminua nettement. 

L'inscription sur le mur : la citation de Heine

Des lignes dues au poète juif allemand Heinrich Heine (1797-1856) furent trouvées écrites sur le mur, près de la fenêtre, dans la cave de la maison Ipatiev, où les Romanov furent abattus et achevés à la baïonnette. La citation dit : «Belsatzar ward in selbiger Nacht / Von seinen Knechten umgebracht», c'est-à-dire «Belsatzar fut, la même nuit, tué par ses esclaves.»

 

Citation de Heine

 

Belshazzar -- le Roi non-juif de Babylone, qui dans l'histoire bien connue de l'Ancien Testament, vit «l'inscription sur le mur» annonçant sa mort (Livre de Daniel, 5) -- fut tué en punition de ses offenses au Dieu d'Israël. En jouant habilement de la citation de Heine, l'auteur inconnu de l'inscription, presque certainement l'un des tueurs, a substitué «Belsatzar» à l'orthographe de Heine «Belsazar», pour signaler encore plus clairement son intention symbolique. Cette inscription de Heine révèle l'inspiration raciale et ethnique des meurtres : un roi non-juif venait d'être tué, en un acte de vengeance juive.

 

Mis à mort sans jugement

Pendant quelques mois, après avoir pris le pouvoir, les dirigeants bolcheviks envisagèrent de présenter «Nicolas Romanov» devant un «Tribunal Révolutionnaire» qui aurait proclamé «ses crimes contre le peuple» avant de le condamner à mort. Un précédent historique existait pour cela. Deux monarques européens avaient perdu la vie à la suite d'un soulèvement révolutionnaire : Charles 1er d'Angleterre fut décapité en 1649, et Louis XVI en France fut guillotiné en 1793.

 

Dans ces cas, le roi fut mis à mort après un long procès public, pendant lequel il eut la possibilité de présenter des arguments pour sa défense. Nicolas II, cependant, ne fut ni inculpé ni jugé. Il fut mis à mort secrètement -- en même temps que sa famille et ses serviteurs -- au coeur de la nuit, d'une manière qui ressemblait plus à un massacre dans le style des gangsters qu'à une exécution formelle. Pourquoi Lénine et Sverdlov abandonnèrent-ils leurs plans en vue d'un procès-spectacle de l'ex-Tsar ? Selon Wilton, Nicolas et sa famille furent assassinés parce que les chefs bolcheviks savaient très bien qu'ils manquaient d'un véritable soutien populaire, et craignaient à juste titre que le peuple russe n'approuverait jamais l'exécution du Tsar, quels que soient les prétextes et les formalités légales.

 

Pour sa part, Trotsky soutint que le massacre était une mesure utile et même nécessaire. Il écrivit :

La décision [de tuer la famille impériale] n'était pas seulement utile mais nécessaire. La sévérité de cette punition montrait à chacun que nous continuerions à combattre sans merci, ne reculant devant rien. L'exécution de la famille du Tsar était nécessaire pas seulement pour effrayer, horrifier, et instiller le désespoir chez l'ennemi, mais aussi pour fouetter nos propres troupes, pour montrer qu'il n'y avait pas de retour en arrière, qu'il ne restait que la victoire totale ou la défaite totale. Lénine percevait bien cela.

 

Contexte historique

Pendant les années précédant la Révolution de 1917, les Juifs furent représentés de manière disproportionnée dans tous les partis subversifs de gauche en Russie. La haine juive pour le régime tsariste était basée sur des conditions objectives. Parmi les grandes puissances européennes de l'époque, la Russie impériale était la plus conservatrice dans ses institutions, et la plus anti-juive. Par exemple, les Juifs n'étaient normalement pas autorisés à résider en dehors d'une vaste zone à l'ouest de l'Empire, connue sous le nom de «zone de résidence».

Bien que l'hostilité juive envers le régime impérial ait pu être compréhensible, et peut-être même défendable, le rôle remarquable des Juifs dans le régime immensément plus despotique des Soviets est moins facile à justifier. Dans un livre récemment publié sur les Juifs en Russie pendant le 20ème siècle, l'historienne juive née en Russie Sonya Margolina va jusqu'à appeler le rôle des Juifs dans l'appui au régime bolchevik : «le péché historique des Juifs». Elle montre, par exemple, le rôle important des Juifs en tant que commandants des camps de travail et des camps de concentration du Goulag soviétique, et le rôle des communistes juifs dans la destruction systématique des églises russes. Plus encore, continue-t-elle, «les Juifs du monde entier soutenaient le pouvoir soviétique, et restaient silencieux face à toute critique venant de l'opposition». A la lumière de ces faits, Sonya Margolina fait une prédiction impitoyable :

La participation exagérément enthousiaste des Bolcheviks juifs à la subjugation et à la destruction de la Russie est un péché qui sera vengé. Le pouvoir soviétique sera confondu avec le pouvoir juif, et la haine furieuse contre les Bolcheviks deviendra de la haine contre les Juifs.

Si le passé peut offrir un enseignement, il est improbable que beaucoup de Russes désirent la revanche que Sonya Margolina prophétise. De toute manière, blâmer «les Juifs» pour les horreurs du communisme ne semble pas plus justifiable que blâmer «les Blancs» pour l'esclavage des Noirs, ou «les Allemands» pour la Seconde Guerre Mondiale ou pour l'Holocauste.

Paroles de mauvais augure

Nicolas et sa famille sont seulement les mieux connues des innombrables victimes d'un régime qui proclama ouvertement son but impitoyable. Quelques semaines après le massacre de Ekaterinburg, le journal de l'Armée Rouge, alors en retraite, déclara :

Sans merci, sans modération, nous tuerons nos ennemis par centaines, par milliers, ils se noieront dans leur propre sang. Pour le sang de Lénine et Uritsky il y aura des flots de sang de la bourgeoisie -- encore plus de sang, le plus possible.

Grigori Zinoviev, parlant dans un meeting communiste en septembre 1918, prononça effectivement une sentence de mort pour dix millions d'êtres humains : «Nous garderons avec nous 90 millions des 100 millions d'habitants de la Russie soviétique. Et pour les autres, nous n'avons rien à leur dire. Ils doivent être annihilés.»

Les «Vingt Millions»

Tel qu'il a eu lieu, le coût des Soviets en vies humaines et en souffrances s'est révélé beaucoup plus grand que ne le suggérait la rhétorique meurtrière de Zinoviev. Rarement un régime aura pris la vie de tant de membres de son propre peuple.

Citant de nouveaux documents du KGB soviétique, l'historien Dmitri Volkogonov, chef d'une commission parlementaire spéciale, conclut récemment que «de 1929 à 1952, vingt-et-un millions et demi de gens subirent la répression. Parmi eux un tiers fut exécuté, les autres condamnés à l'emprisonnement, où beaucoup moururent aussi.»

Olga Shatunovskaïa, membre de la Commission soviétique du Contrôle du Parti, et dirigeant une commission spéciale créée par le Premier Secrétaire Kroutchev pendant les années 60, a conclu de manière similaire: «Depuis le 1er janvier 1935 au 22 juin 1941, 19 840 000 ennemis du peuple furent arrêtés. Parmi eux, sept millions furent exécutés en prison, et une majorité des autres mourut dans les camps». Ces chiffres furent aussi trouvés dans les papiers du membre du Politburo Anastase Mikoyan.

Robert Conquest, le spécialiste réputé de l'Histoire soviétique, résuma récemment le cruel bilan de la «répression» soviétique contre son propre peuple :

Il est difficile d'éviter la conclusion que le chiffre des morts après 1934 fut bien supérieur à dix millions. A cela il faut ajouter les victimes de la famine [organisée par le régime] de 1930-1933, les déportations de Koulaks, et des autres campagnes anti-paysans, se montant à dix autres millions de plus. Le total est ainsi à la hauteur de ce que les Russes appellent maintenant «Les Vingt Millions».

Quelques autres spécialistes ont donné des estimations significativement plus hautes.

L'époque tsariste en rétrospective

Avec l'effondrement dramatique du régime soviétique, beaucoup de Russes jettent un regard neuf et plus respectueux sur l'histoire de leur pays avant le communisme, incluant l'époque du dernier empereur Romanov. Alors que les Soviétiques -- ainsi que beaucoup d'Occidentaux -- ont décrit systématiquement cette époque comme un temps de despotisme arbitraire, de cruel étouffement et de pauvreté massive, la réalité est plutôt différente. S'il est vrai que le pouvoir du Tsar était absolu, que seule une petite minorité avait une influence politique significative, et que la masse des habitants de l'Empire était formée de paysans, il est utile de noter que pendant le règne de Nicolas II les Russes avaient la liberté de la presse, de la religion, d'assemblée et d'association, la protection de la propriété privée, et des unions du travail libres. Des ennemis jurés du régime, tels que Lénine, étaient traités avec une indulgence remarquable.

Pendant les décennies antérieures au déclenchement de la Première Guerre Mondiale, l'économie russe était en pleine expansion. En fait, entre 1890 et 1913, c'était celle qui avait la croissance la plus rapide dans le monde. De nouvelles lignes ferroviaires furent ouvertes à une cadence annuelle double de celle des années soviétiques. Entre 1900 et 1913, la production de fer augmenta de 58%, alors que la production de charbon fit plus que doubler. Les exportations de céréales russes nourrissaient toute l'Europe. Finalement, les dernières décennies de la Russie tsariste furent les témoins d'un magnifique épanouissement de la vie culturelle.

Tout changea avec la Première Guerre Mondiale, une catastrophe pas seulement pour la Russie, mais pour tout l'Occident.

Sentiment monarchiste

Maria, Tatiana, Anastasia, OlgaEn dépit de (ou peut-être à cause de) la campagne officielle implacable pendant toute l'époque soviétique pour faire disparaître tout souvenir objectif des Romanov et de la Russie impériale, un culte virtuel de vénération populaire pour Nicolas II s'est développé en Russie pendant ces dernières années.

Des gens ont payé avec enthousiasme l'équivalent de plusieurs heures de salaire pour acheter des portraits de Nicolas II à des vendeurs de rue à Moscou, St-Petersbourg, et autres villes russes. Son portrait figure maintenant dans d'innombrables maisons et appartements russes. A la fin de 1990, la totalité des 200 000 copies d'une brochure de 30 pages sur les Romanov s'est vendue très vite. Comme le dit un vendeur de rues : «Personnellement j'ai vendu 4000 copies en un rien de temps. C'est comme une explosion nucléaire. Les gens veulent vraiment savoir la vérité sur leur Tsar et sa famille». Le sentiment pro-tsariste et les organisations monarchistes ont fleuri à nouveau dans de nombreuses villes. [Photo : de gauche à droite, les Grandes Duchesses Maria, Tatiana, Anastasia, Olga. Cliquer sur la photo pour élargissement.]

Une enquête d'opinion conduite en 1990 montra que trois citoyens soviétiques sur quatre considéraient le meurtre du Tsar et de sa famille comme un crime méprisable. De nombreux croyants russes orthodoxes considèrent Nicolas comme un martyr. L'Eglise Orthodoxe en exil (indépendante) canonisa la famille impériale en 1981, et l'Eglise Orthodoxe Russe basée à Moscou a été sous la pression populaire pour prendre la même mesure, en dépit de sa vieille répugnance à toucher à ce tabou officiel. L'archevêque Russe Orthodoxe de Ekaterinburg annonça en 1990 le projet de construire une grande église sur le lieu des meurtres. «Le peuple aimait l'Empereur Nicolas», dit-il. «Sa mémoire vit avec le peuple, pas comme un saint mais comme quelqu'un qui fut exécuté sans jugement, injustement, en martyr de sa foi et de l'orthodoxie.»

 

AnastasiaLors du 75ème anniversaire du massacre (en juillet 1993), les Russes se souvinrent de la vie, de la mort et de l'héritage de leur dernier Empereur. A Ekaterinburg, où une grande croix blanche décorée de fleurs marque maintenant l'endroit où la famille fut tuée, des chants funèbres et des hymnes furent chantés, et des prières furent dites pour les victimes. [Photo : la Grande Duchesse Anastasia en 1917.]

Reflétant à la fois le sentiment populaire et les nouvelles réalités socio-politiques, le drapeau tricolore blanc, bleu et rouge fut adopté officiellement en 1991, remplaçant le drapeau rouge soviétique. Et en 1993, l'aigle impérial à deux têtes fut rétabli comme emblème officiel de la nation, remplaçant la faucille et le marteau soviétiques. Les villes qui avaient été renommées pour honorer des figures communistes -- comme Leningrad, Kouybichev, Frunze, Kalinin et Gorki -- ont repris leurs noms de l'époque tsariste. Ekaterinburg, qui avait été renommée Sverdlovsk par les communistes en 1924 en l'honneur du chef juif-communiste, reprit en septembre 1991 son nom d'avant le communisme, qui honore l'impératrice Catherine 1ère.

 

Signification symbolique

Comparé aux millions d'être humains qui furent mis à mort par les chefs soviétiques dans les années qui suivirent, le meurtre de la famille des Romanov pourrait sembler ne pas être d'une importance extraordinaire. Et cependant, l'événement a une profonde signification symbolique. Comme le dit judicieusement l'historien de l'Université de Harvard Richard Pipes :

La manière dont le massacre fut préparé et réalisé, d'abord nié et ensuite justifié, a quelque chose d'unique dans son caractère odieux, quelque chose qui le distingue radicalement des actes précédents de régicide et qui le marque comme un prélude aux meurtres de masse du 20ème siècle.

Un autre historien, Ivor Benson, caractérisa le meurtre de la famille Romanov comme le symbole du destin tragique de la Russie, et en fait, de tout l'Occident, dans ce siècle de détresse et de conflit sans précédents.

Le meurtre du Tsar et de sa famille est d'autant plus déplorable que quelqu'ait été son échec en tant que monarque, Nicolas II était en tous points, un homme personnellement bon, généreux, humain et honorable.

La place du massacre dans l'Histoire

Le massacre de masse et le chaos de la Première Guerre Mondiale, et les soulèvements révolutionnaires qui balayèrent l'Europe en 1917-1918, mirent fin non seulement à la vieille dynastie des Romanov en Russie, mais à un ordre social continental tout entier. Fut balayée aussi bien la dynastie des Hohenzollern en Allemagne, avec sa monarchie constitutionnelle stable, que la vieille dynastie des Habsbourg en Autriche-Hongrie avec son empire multinational en Europe centrale. Les Etats dominants en Europe ne partageaient pas seulement les mêmes fondations chrétiennes et occidentales, mais la plupart des monarques régnants du continent étaient apparentés par le sang. Le Roi Georges d'Angleterre était, par sa mère, un cousin au premier degré du Tsar Nicolas, et par son père, un cousin au premier degré de l'Impératrice Alexandra. L'Empereur d'Allemagne Guillaume était un cousin au premier degré d'Alexandra, née allemande, et un cousin éloigné de Nicolas.

Plus que pour les monarchies de l'Europe occidentale, le Tsar de Russie symbolisait personnellement son pays et sa nation. Ainsi, le meurtre du dernier empereur d'une dynastie qui avait régné sur la Russie pendant trois siècles ne présageait pas seulement les massacres de masses communistes qui coûteraient tant de vies russes dans les décennies qui suivirent, mais fut le symbole de l'effort communiste pour tuer l'âme et l'esprit de la Russie elle-même.

Appendice

Un trait frappant dans l'analyse de Mr Wilton de la période tumultueuse 1917-1919 en Russie est son exposé du rôle éminemment important joué par les Juifs dans l'établissement du régime bolchevique.

La liste suivante est la liste des membres du Parti Bolchevique et de l'administration soviétique pendant cette période, que Wilson compila sur la base de rapports officiels et de documents originaux, et cette liste met en évidence le rôle crucial joué par les Juifs dans ces organismes. Ces listes furent d'abord publiées dans l'édition française -- difficile à trouver -- du livre de Wilton, publié à Paris en 1921 sous le titre : Les derniers jours des Romanoffs. Elles n'apparaissent pas dans les éditions américaine et britannique de The Last Days of the Romanovs, publiées en 1920.

«J'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour agir en chroniqueur impartial», écrivit Wilton dans son avant-propos des Derniers jours des Romanoffs. «Dans le but d'éviter toute accusation de porter préjudice, je donne la liste des membres du Comité Central [du Parti Bolchevik], de la Commission Extraordinaire [la Tchéka, ou police secrète] et du Conseil des Commissaires, en activité à l'époque de l'assassinat de la famille impériale.

«Les 62 membres du Comité [Central] étaient composés de cinq Russes, un Ukrainien, six Lettes [Lettons], deux Allemands, un Tchèque, deux Arméniens, trois Géorgiens, un Karaim (une secte juive), et 41 Juifs.

La Commission Extraordinaire [Théka ou Vétchéka] de Moscou était composée de 36 membres, incluant un Allemand, un Polonais, un Arménien, deux Russes, huit Lettons, et 23 Juifs.

 

Le Conseil des Commissaires du Peuple [le gouvernement soviétique] comptait deux Arméniens, trois Russes, et 17 Juifs.

«D'après les informations fournies par la presse soviétique, sur 556 importants fonctionnaires de l'Etat Bolchevique, incluant ceux mentionnés précédemment, en 1918-1919 il y avait : 17 Russes, 2 Ukrainiens, 11 Arméniens, 35 Lettes [Lettons], 15 Allemands, un Hongrois, 10 Géorgiens, 3 Polonais, 3 Finnois, un Tchèque, un Karaim, et 457 Juifs.»

 

«Si le lecteur s'étonne de trouver la main des Juifs partout dans l'affaire de l'assassinat de la famille impériale russe, il doit garder à l 'esprit la formidable prépondérance numérique des Juifs dans l'administration soviétique», continue Wilton.

Le pouvoir gouvernemental réel, poursuit Wilton (p. 136-138 de la même édition) réside dans le Comité Central du Parti Bolchevique. En 1918, raconte-t-il, cet organisme comptait douze membres, dont neuf étaient d'origine juive, et trois étaient Russes. Les neuf Juifs étaient : Bronstein (Trotsky), Apfelbaum (Zinoviev), Lurie (Larine), Uritsky, Volodarski, Rosenfeld (Kamenev), Smidovitch, Sverdlov (Yankel) et Nakhamkes (Steklov). Les trois Russes étaient Ulyanov (Lénine), Krylenko et Lunacharsky.

«Les autres partis socialistes russes avaient une composition similaire», continue Wilton. «Leurs Comités Centraux étaient composés comme suit:

Mencheviks (Sociaux-Démocrates) : Onze membres, juifs en totalité.

Communistes du Peuple : six membres, dont cinq étaient juifs et un, russe.

Sociaux-Révolutionnaires (aile droite) : quinze membres, dont 13 étaient juifs et deux étaient russes (Kérenski, qui était peut-être d'origine juive, et Tchaïkovski).

Sociaux-Révolutionnaires (aile gauche) : douze membres, dont dix étaient juifs et deux, russes.

Comité des Anarchistes de Moscou : cinq membres, dont quatre étaient juifs et un, russe.

Parti Communiste Polonais : douze membres, juifs en totalité, incluant Sobelson (Radek), Krokhenal (Zagonski), et Schwartz (Goltz).

«Ces partis», commente Wilson, «en apparence opposés aux Bolcheviques, jouaient le jeu des Bolcheviques d'une manière sournoise, plus ou moins, en empêchant les Russes de se rassembler. Sur 61 individus à la tête de ces partis, il y avait 6 Russes et 55 Juifs. Quel que soit le nom qu'on lui donne, le gouvernement révolutionnaire était juif.»

[Bien que les Bolcheviks permirent à ces groupes politiques de gauche d'opérer pour un temps sous un strict contrôle et dans des limites étroites, même ces pitoyables résidus d'opposition organisée furent complètement éliminés à la fin de 1921.]

Le gouvernement Soviétique, ou «Conseil des Commissaires du Peuple» (également connu sous le nom de «Sovnarkom») était composé comme suit, dit Wilton:

 

Commissaires du Peuple (Ministres) Noms Nationalité
Président V.I. Ulyanov (Lénine) Russe
Affaires Etrangères G.V. Tchitherin Russe
Nationalités J. Diougashvili [Staline] Géorgien
Agriculture Protian Arménien
Conseil Economique Lourié (Larin) Juif
Ravitaillement A.G. Schlikhter Juif
Armée et Marine L.D. Bronstein (Trotsky) Juif
Contrôle d'Etat K.I. Lander Juif
Terres d'Etat Kaufmann Juif
Travail V. Schmidt Juif
Aide Sociale E. Lilina (Knigissen) Juif
Education A. Lunacharsky Russe
Religion Spitzberg Juif
Intérieur Apfelbaum [Radomyslski] (Zinoviev) Juif
Hygiène Anvelt Juif
Finances I. E. Gukovs [et G. Sokolnikov] Juif
Presse Voldarski [Goldstein] Juif
Elections M.S. Uritsky Juif
Justice I.Z. Shteinberg Juif
Réfugiés Fenigstein Juif
Réfugiés Savitch (Assistant) Juif
Réfugiés Zaslovski (Assistant) Juif

 

Sur ces 22 membres du «Sovnarkom», résume Wilton, il y avait trois Russes, un Géorgien, un Arménien, et 17 Juifs.

Le Comité Central Exécutif , continue Wilton, était composé des membres suivants:

 

Y. M. Sverdlov [Solomon] (Président) Juif
Avanesov (Secrétaire) Arménien
Bruno Letton
Breslau Letton [?]
Babtchinski Juif
N. I. Bukharin Russe
Weinberg Juif
Gailiss Juif
Ganzberg [Ganzburg ] Juif
Danichevski Juif
Starck Allemand
Sachs Juif
Scheinmann Juif
Erdling Juif
Landauer Juif
Linder Juif
Wolach Tchèque
S. Dimanshtein Juif
Encukidze Géorgien
Ermann Juif
A. A. Ioffe Juif
Karkhline Juif
Knigissen Juif
Rosenfeld (Kamenev) Juif
Apfelbaum (Zinoviev) Juif
N. Krylenko Russe
Krassikov Juif
Kaprik Juif
Kaoul Letton
Ulyanov (Lenin) Russe
Latsis Juif
Lander Juif
Lunacharsky Russe
Peterson Letton
Peters Letton
Roudzoutas Juif
Rosine Juif
Smidovitch Juif
Stoutchka Letton
Nakhamkes (Steklov) Juif
Sosnovski Juif
Skrytnik Juif
L. Bronstein (Trotsky) Juif
Teodorovitch Juif [?]
Terian Arménien
Uritsky Juif
Telechkine Russe
Feldmann Juif
Fromkin Juif
Souriupa Ukrainien
Tchavtchévadzé Géorgien
Scheikmann Juif
Rosental Juif
Achkinazi Imeretian [?]
Karakhane Karaim
Rose Juif
Sobelson (Radek) Juif
Schlichter Juif
Schikolini Juif
Chklianski Juif
Levine-(Pravdine) Juif

 

Ainsi, conclut Wilton, sur 61 membres, cinq étaient Russes, six étaient Lettons, un était Allemand, deux étaient Arméniens, un était Tchèque, un était Imeretian (?), deux étaient Géorgiens, un était un Karaïm, un était Ukrainien, et 41 étaient Juifs.

La Commission Extraordinaire de Moscou (la Tchéka), la police secrète soviétique, ancêtre du GPU (Guépéou), du NKVD et du KGB, était composée comme suit:

 

F. Dzerzhinsky (Président) Polonais
Y. Peters (Vice-Président) Letton
Chklovski Juif
Kheifiss Juif
Zeistine Juif
Razmirovitch Juif
Kronberg Juif
Khaikina Juif
Karlson Letton
Schaumann Letton
Leontovitch Juif
Jacob Goldine Juif
Galperstein Juif
Kniggisen Juif
Katzis Letton
Schillenkuss Juif
Janson Letton
Rivkine Juif
Antonof Russe
Delafabre Juif
Tsitkine Juif
Roskirovitch Juif
G. Sverdlov (frère du Président du Comité Central Ex.) Juif
Biesenski Juif
J. Blumkin (assassin du Comte Mirbach) Juif
Alexandrovitch (complice de Blumkin) Russe
I. Model Juif
Routenberg Juif
Pines Juif
Sachs Juif
Daybol Letton
Saissoune Arménien
Deylkenen Letton
Liebert Juif
Vogel Allemand
Zakiss Letton

 

Sur ces 36 fonctionnaires de la Tchéka, un était Polonais, un Allemand, un Arménien, deux Russes, huit Lettons, et 23 étaient Juifs.

 

«En conséquence» conclut Wilton, «il n'y a pas de raison d'être surpris du rôle prépondérant des Juifs dans l'assassinat de la famille impériale. C'est plutôt le contraire qui aurait été surprenant.»

 


 

Journal of Historical Review 14/1, (Jan/Feb 1994), 4ff. Les notes en bas de page de Mark Weber dans cet article ont été supprimées ; les photos et les descriptions qui les accompagnent n'apparaissent pas dans l'original. Le texte complet (en anglais) de l'article de Weber est disponible sur le site Web de IHR. Le livre de Robert Wilton Last Days of the Romanovs peut être commandé à National Vanguard Books et à Noontide Press.

 

31/08/2014

Le cartel de la Réserve fédérale : les huit familles Illuminati/Sionistes qui gouvernent le monde (partie 2)

La Réserve Fédérale la Banque Privée US appartenant aux Illuminati/Sionistes/Reptiliens/Satanistes, grands promoteurs du Nouvel Ordre Mondial et de toutes les guerres génocidaires dans le monde !

Ils sont aux commandes de tout dans le monde, des banques privées, du complexe industrialo-militaire, des médias aux ordres, du système de santé, de l'énergie, pétrole, gaz, des OGMS, des laboratoires pharmaceutiques, des politiques Pions/VRP, de l'ONU, de l'OTAN, de l'OMS, des Banques Mondiales, ainsi que tous les organismes satellitaires qui gravirent autour de l'ONU, leur premier gouvernement mondial qui gère 193 pays ayant adhéré à leurs statuts, etc....

Leur survie ne peut se poursuivre qu'à la condition de maintenir le Dollar comme monnaie d'échange dans le monde entier. Ainsi Poutine et les pays qui ont créé les BRICS représentent un danger et sont des ennemis potentiels pour les adeptes de la secte du Dollar !

 

Les francs-maçons et la maison Rothschild - Par Dean Henderson

Earton15469-a3402.jpgn 1789, Alexandre Hamilton devint le premier secrétaire au trésor (NdT : ministre des Finances) des États-Unis d’Amérique. Hamilton était un des nombreux pères fondateurs franc-maçons. Il avait des relations étroites avec la famille Rothschild, qui était propriétaire de la Banque d’Angleterre et était le leader du mouvement franc-maçon européen.

Georges Washington, Benjamin Franklin, John Jay, Ethan Allen, Samuel Adams, Patrick Henry, John Brown, et Roger Sherman étaient tous franc-maçons. Roger Livingston aida Sherman et Franklin a écrire la déclaration d’indépendance des États-Unis. Il donna à George Washington ses vœux de prises de fonction alors qu’il était le grand maître de la grande loge maçonnique de New York. Washington lui-même était le grand maître de la loge de Virginie. Des généraux de la Révolution américaine, 33 étaient des franc-maçons.

Ceci était très symbolique puisque les maçons du 33ème degré deviennent Illuminés [1]. Les pères fondateurs populistes emmenés par John Adams, Thomas Jefferson, James Madison et Thomas Paine, dont aucun n’était franc-maçon, voulaient couper complètement les ponts avec la couronne britannique, mais furent subjugués par la faction maçonnique emmenée par Washington, Hamilton et le grand maître de la loge St Andrews de Boston, le général Joseph Warren, qui voulurent « défier le parlement, mais rester loyal à la couronne ». La loge St Andrews était au cœur de la franc-maçonnerie du Nouveau Monde et commença à distribuer des degrés de chevaliers du temple en 1769 [2].

Toutes les loges maçonniques américaines sont jusqu’à aujourd’hui garanties par la couronne britannique, qu’elles servent en tant que centre de renseignement global et de réseau de contre-révolution et de subversion. Leur initiative la plus récente est le programme maçonnique d’identification infantile (NdT : CHIP, pour Child Identification Program). D’après Wikipédia, les programmes CHIP donnent l’opportunité aux parents de créer gratuitement un kit de matériaux d’identification de leur enfant. Ce kit contient une carte avec les empreintes digitales, une description physique, une vidéo, un DVD de l’enfant, une impression dentaire et un échantillon d’ADN.

Le premier congrès continental se rassembla à Philadelphie en 1774 sous la présidence de Peyton Randolph, qui succéda à Washington comme grand maître de la loge de Virginie. Le second congrès eut lieu en 1775 sous la présidence du franc-maçon John Hancock. Le frère de Peyton, William, lui succéda comme grand maître de la loge et devint le chef de file des supporteurs de la centralisation et du fédéralisme à la première convention de 1787. Le fédéralisme qui est au cœur de la constitution américaine est identique au fédéralisme exprimé dans la constitution franc-maçonne Anderson de 1723. William Randolph devint le premier ministre de la Justice de la nation et secrétaire d’État de Georges Washington.

Sa famille retourna en Angleterre, loyale à la couronne. John Marshall, le premier juge de la Cour suprême de la nation, était aussi un franc-maçon [3].

Quand Benjamin Franklin voyagea en France pour trouver un financement pour les révolutionnaires américains, tous ses meetings eurent lieu dans les banques Rothschild. Il passa des contrats d’armement avec un franc-maçon allemand, le baron Von Steuben. Ses comités de correspondance opéraient au travers des couloirs de communication maçonniques et étaient en parallèle d’un réseau d’espionnage britannique.

En 1776, Franklin devint le de facto ambassadeur en France. En 1779, il devint le grand maître de la loge française des Neuf Sœurs, à laquelle appartenaient John Paul Jones et Voltaire. Franklin était aussi un membre de la plus secrète loge royale des commandeurs du temple ouest de Carcassonne, dont un des membres était Frederick Prince de Galles. Tandis qu’il prêchait la tempérance aux États-Unis, il s’encanaillait allègrement avec ses frères de loge en Europe. Franklin servit de 1750 à 1775 comme receveur général, un rôle souvent relégué aux espions britanniques [4].

Avec le financement de Rothschild, Alexandre Hamilton fonda deux banques à New York, dont la banque de New York [5]. Il mourut dans un duel au pistolet avec Aaron Burr, qui fonda la banque de Manhattan avec l’aide financière de Kuhn Loeb. Hamilton incarnait le dédain que les huit familles vouaient au commun des gens en disant : « Toutes les communautés se divisent entre le peu et le nombreux. Les premiers sont les riches et les bien-nés, les autres la masse du peuple… Les gens sont turbulents et changent sans cesse ; ils ne peuvent bien juger que très rarement. Il faut donc donner à la première classe une part distinctive et permanente du pouvoir. Ils équilibreront le manque de stabilité de la seconde classe [6]. »

Hamilton ne fut que le premier d’une série de huit familles inféodées à devenir secrétaire au Trésor. Plus récemment, le secrétaire au Trésor de Kennedy était Douglas Dillon, venant de la famille Dillon Read (maintenant partie de UBS Warburg). Les secrétaires de Nixon David Kennedy et William Simon provenaient respectivement de la banque continentale de l’Illinois (maintenant sous contrôle de la Bank of America) et Salomon Frères (aujourd’hui partie de Citigroup). Le secrétaire au trésor de Carter Michaël Blumenthal venait de Goldman Sachs ; celui de Ronald Reagan, Donald Regan, venait de Merill Lynch (maintenant Bank of America) ; celui de Bush père Nicholas Brady venait de Dillon Read (UBS Warburg) ; les deux secrétaires au trésor de Clinton et de Bush fils, respectivement Robert Rubin et Henry Paulson, venaient de Goldman Sachs ; Tim Geithner sous Obama venait de Kissinger Associates et fut président de la Banque fédérale de New York.

Thomas Jefferson a toujours défendu l’idée que les États-Unis devaient avoir une banque centrale publique de telle sorte que les monarques européens et les aristocrates ne puissent pas utiliser l’impression de la monnaie pour contrôler les affaires de la nation. Jefferson, de manière visionnaire, déclara : « Un pays qui attend de rester ignorant et libre, attend ce qui n’a jamais existé et n’existera jamais. Il n’y a pas un roi sur cent qui, s’il le pouvait, ne suivrait pas l’exemple des pharaons en prenant d’abord tout l’argent du peuple, puis toutes les terres pour faire du peuple et de ses enfants ses serviteurs à tout jamais… Les établissements banquiers sont plus dangereux que les armées ennemies. Ils ont déjà levé une aristocratie de l’argent. »

Jefferson observa la prise de contrôle des États-Unis par la conspiration euro-bancaire. Il déclara : « Des actes de tyrannie simple peuvent être attribués à la conjoncture du moment, mais une série d’oppressions a débuté à un moment précis et de manière inaltérable au cours des changement de ministères et qui prouve de manière trop évidente le plan systémique de nous réduire tous en esclavage [7]. »

Mais les arguments de Hamilton sponsorisés par Rothschild en faveur d’une banque centrale états-unienne privée l’emportèrent. En 1791, la Banque des États-Unis (que nous nommerons dorénavant ici BEU, NdT) fut fondée, avec les Rothschild pour actionnaires principaux. La charte de la banque devait expirer en 1811. L’opinion publique souhaitait révoquer la carte et la remplacer par une banque centrale publique de type jeffersonien. Le débat fut repoussé alors que la nation fut plongée par les banquiers européens dans la guerre de 1812. Dans un climat de peur et de détresse économique, la charte de la BEU fut renouvelée jusqu’en 1816.

Old Hickory, Honest Abe & Camelot

En 1828, Andrew Jackson se présenta à la présidence des États-Unis. Tout au long de sa campagne électorale, il fustigea les banquiers internationaux qui contrôlaient la BEU. Jackson râlait : « Vous êtes un nid de vipères. J’ai l’intention de vous exposer et par dieu éternel, je vais vous extirper de là. Si le peuple comprenait le niveau d’injustice amené par notre système bancaire, il y aurait une révolution avant demain matin. »

Jackson gagna les élections et révoqua la charte de la BEU.

« L’acte de la charte semble être basé sur l’idée erronée que les actionnaires actuels de la banque ont un droit prescriptif sur non seulement les faveurs du gouvernement, mais aussi sur ses récompenses.. Pour leur profit, l’acte exclut le peuple américain de la compétition à l’achat de ce monopole. Les actionnaires actuels et ceux qui héritent de leurs droits en tant que successeurs, établissent un ordre privilégié, habillé de grande puissance politique et jouissent d’immense avantages pécuniaires de par leur connexion avec le gouvernement.

N’y aurait-il pas péril en la demeure si par les vertus d’un tel acte légal qui concentre l’influence dans les mains d’un directoire auto-élu, dont les intérêts s’identifient à ceux d’actionnaires étrangers. N’y aurait-il pas sujet à trembler pour l’indépendance de notre pays en guerre… pour contrôler notre monnaie, recevoir nos budgets publics et retenir l’indépendance de milliers de nos citoyens ; ceci serait plus dangereux et plus formidable que la puissance militaire et navale de l’ennemi. Il est regrettable que les riches et puissants plient trop souvent pour leur seul profit les actes du gouvernement… Pour rendre les riches plus riches et plus puissants. Beaucoup de nos riches citoyens ne sont pas satisfaits de la protection égalitaire et des bénéfices égaux, ils nous ont en revanche induit à les rendre plus riches par actes du congrès. J’ai rempli mon devoir envers mon pays [8]. »

Le populisme prévalut et Jackson fut ré-élu. En 1835, il fut la cible d’une tentative d’assassinat. Le tireur était un certain Richard Lawrence qui confessa qu’il « était en contact avec des puissances en Europe [9] ».

En 1836, Jackson refusa toujours de renouveler la charte de la BEU. Sous son mandat, la dette nationale états-unienne revint à zéro pour la première et dernière fois de l’histoire de notre nation. Ceci rendit furieux les banquiers internationaux, qui dérivent une grosse partie de leurs revenus du repaiement des intérêts de la dette des nations. Le président de la BEU Nicholas Biddle coupa le robinet des fonds au gouvernement états-uniens en 1842, plongeant le pays dans une dépression économique. Biddle était un agent de la banque de Paris Jacob Rothschild [10]. De plus, la guerre avec le Mexique fut également déclenchée contre Jackson. Quelques années plus tard, la guerre civile fut déclenchée, avec les banquiers de Londres finançant le Nord et les banquiers de France finançant le Sud.

La famille Lehman fit une fortune en passant des armes au sud et du coton au nord. En 1861, les États-Unis étaient de nouveau endettés de 100 millions de dollars. Le nouveau président Abraham Lincoln se joua lui aussi des banquiers européens en faisant imprimer les fameux Lincoln Greenbacks pour payer les factures de l’armée du Nord.

Le journal des Rothschild Times of London écrivit :

« Si cette politique malicieuse qui a son origine dans la république d’Amérique du nord, devait devenir à la longue une réalité fixe, alors ce gouvernement pourra fournir sa propre monnaie sans coût. Il paiera ses dettes et sera sans dette. Il aura tout l’argent nécessaire pour subvenir à son commerce. Il deviendra prospère au-delà de tout ce qui a été vu jusqu’ici dans l’histoire des gouvernements civilisés du monde. Le savoir-faire et la richesse de tous les pays ira en Amérique du Nord. Ce gouvernement doit être détruit ou il va détruire toutes les monarchies de la planète [11]. »

Le pamphlet périodique des euro-banquiers Hazard Circular fut dénoncé par les populistes en colère. Le périodique déclarait :

« La grande dette que les capitalistes vont créer est faite de la dette générée par la guerre et doit être utilisée pour contrôler la valeur de la monnaie. Pour ce faire, des bons du trésor doivent être imprimés et utilisés comme base bancaire. Nous attendons maintenant le secrétaire au trésor Salmon chase qui doit faire cette recommandation. Cela ne permettra pas de faire circuler les greenbacks comme monnaie, car nous ne pouvons pas contrôler cela. Nous contrôlons les bons du trésor et à travers eux le système bancaire. »

La loi sur la banque nationale de 1863 réinstaura la banque privée centrale américaine et des bons de guerre de Chase furent émis. Lincoln fut ré-élu l’année suivante, jurant de répudier cette loi après avoir pris ses fonctions en 1865. Avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, Lincoln fut assassiné au théâtre Ford par John Wilkes Booth. Booth avait des connexions importantes avec les banquiers internationaux. Sa petite fille écrivit un livre, Cet acte fou, qui décrit dans le détail les relations de Booth et ses contacts avec « de mystérieux européens » juste avant l’assassinat de Lincoln.

Après avoir tiré sur Lincoln, Booth fut aidé par des membres d’une société secrète connue sous le nom de Chevaliers du Cercle doré (CCD). Cette société avait d’étroites relations avec la société française des saisons, qui produisit Karl Marx. Les CCD ont fomenté beaucoup de la tension qui causa la guerre civile, et le président Lincoln avait ciblé particulièrement ce groupe. Booth était membre des CCD et était connecté par le truchement du secrétaire d’État de la confédération Judah Benjamin à la maison des Rothschild. Benjamin s’enfuit en Angleterre après la guerre civile [12].

Près d’un siècle après l’assassinat de Lincoln pour avoir fait imprimer les greenbacks, le président John F. Kennedy se trouva lui aussi sous les feux des huit familles.

Kennedy avait annoncé une « descente » sur les paradis fiscaux et proposa une augmentation des impôts pour les grandes compagnies minières et pétrolières. Il supportait l’élimination des vides juridiques qui permettaient l’évasion fiscale des super-riches. Ses politiques économiques furent publiquement attaquées par le magazine Fortune, le Wall Street Journal et à la fois David et Nelson Rockefeller. Même le propre secrétaire au Trésor de Kennedy Douglas Dillon, qui venait de la banque d’affaires Dillon Read (UBS Warburg) s’opposa aux propositions de Kennedy [13].

Le destin de Kennedy fut scellé en juin 1963, quand il autorisa l’impression par son département du Trésor de la somme de 4 milliards de dollars dans une tentative de contre-balancer le taux d’intérêt usurier pratiqué par la clique des banquiers internationaux en contrôle de la banque privée de la Réserve fédérale. La femme de Lee Harvey Oswald, qui fut abattu par Jack Ruby, lui-même abattu, dit à l’écrivain A. J. Weberman en 1994 : « La réponse à l’assassinat de Kennedy est à chercher avec la banque fédérale. Ne sous-estimez pas ceci. Il est faux de blâmer l’assassinat sur Angleton et la CIA seulement. Ils ne sont qu’un doigt de la même main. Les gens qui fournissent l’argent sont au dessus de la CIA [14]. » Par le zèle du nouveau président Lyndon Johnson, qui de suite hypertrophia la guerre du Vietnam, les États-Unis s’enfoncèrent bien plus dans la dette. Ses citoyens furent terrorisés à garder le silence. S’ils peuvent tuer le président, ils peuvent tuer n’importe qui.

La maison Rothschild

La maison hollandaise des Orange fonda la Banque d’Amsterdam, première banque centrale de l’histoire mondiale, en 1609. Le prince William d’Orange se maria dans la maison anglaise des Windsor, prenant pour épouse Marie, la fille du roi James II. La confrérie de l’ordre d’Orange, qui a fomenté récemment la violence protestante en Irlande du Nord, mit William III sur le trône d’Angleterre d’où il régna sur à la fois l’Angleterre et la Hollande. En 1694, William III fit alliance avec l’aristocratie britannique pour lancer officiellement la Banque d’Angleterre. La vieille dame de la rue du Chas d’aiguille, comme est connue la Banque d’Angleterre, est entourée de murs de 9 mètre de haut. Trois étages en dessous est stocké la réserve d’or la plus importante au monde [15].

Les Rothschild et leurs partenaires consanguinement dégénérés des huit familles prirent le contrôle graduel de la banque d’Angleterre. L’établissement quotidien de la valeur de l’or à Londres s’effectua à la banque N. M. Rothschild jusqu’en 2004. Comme l’assistant gouverneur de la banque d’Angleterre Georges Blunden le fit remarquer : « La peur est ce qui rend la puissance de la banque si acceptable. La banque est capable d’exercer son influence quand les gens sont dépendants de nous et ont peur de perdre leurs privilèges, ou quand ils ont peur [16]. »

Mayer Amschel Rothschild vendit les mercenaires allemands hessiens du gouvernement britannique pour combattre contre les révolutionnaires américains, envoyant les dividendes à son frère Nathan à Londres, où la banque Nathan and Meyer Rothschild & fils (NdT : connue sous le vocable N. M. Rothschild) était établie. Mayer était un élève sérieux de Cabala et commença sa fortune avec de l’argent soutiré d’un administrateur royal de William IX opérant dans la région du Hesse-Kassel, et franc-maçon notoire.

Barings, contrôlée par Rothschild, domina le commerce de l’opium chinois et des esclaves africains. Il finança l’achat de la Louisiane (NdT : à Napoléon). Quand plusieurs états refusèrent de payer leurs dettes, Barings soudoya Daniel Webster pour faire des discours prônant le repaiement des dettes. Les États tinrent leur ligne de refus, et en 1842, la maison Rothschild coupa le robinet d’argent plongeant les États-unis dans une dépression. Il a souvent été dit que la fortune des Rothschild dépendait de la banqueroute des nations. Mayer Amschel Rothschild déclara : « Je ne m’intéresse pas de savoir qui contrôle les affaires d’une nation, aussi loin que je puisse contrôler sa monnaie. »

La guerre ne fut pas néfaste à la fortune familiale non plus. La maison des Rothschild finança la guerre de Prusse, la guerre de Crimée et la tentative britannique de saisir le canal de Suez aux Français. Nathan Rothschild fit un gros pari financier sur Napoléon à la bataille de Waterloo, tout en finançant également la campagne péninsulaire du duc de Wellington contre ce même Napoléon. Les deux guerres aux États-Unis contre le Mexique et la guerre civile, furent de véritables mines d’or pour la famille.

Une biographie de la famille Rothschild mentionne une réunion à Londres où un « syndicat banquier international » décida de monter le Nord contre le Sud des États-Unis comme partie intégrante de la stratégie du « diviser pour mieux régner ». Le chancelier allemand Otto Von Bismark dit : « La division des Etats-Unis en des fédérations de force égale fut décidée bien avant la guerre civile. Les banquiers craignaient que les États-Unis dérangent leur domination financière du monde. La voix des Rothschild prévalut. » Le biographe de la famille Derek Wilson dit que la famille était le banquier officiel européen pour le gouvernement états-unien et un grand supporteur de la BEU [17].

Un autre biographe Neill Fergusson nota un « vide substantiel et non expliqué » dans la correspondance des Rothschild entre 1854 et 1860. Il a dit que toutes les copies des lettres émanant des Rothschild de Londres pendant la période de la guerre civile américaine « furent détruites sur ordre de partenaires successifs [18] ».

Des troupes françaises et britanniques avaient encerclé les États-Unis au faîte de la guerre civile. Les britanniques envoyèrent 11 000 soldats au Canada, contrôlé par la couronne britannique et qui protégeait les agents confédérés. Napoléon III de France installa un membre de la famille autrichienne des Habsbourg, l’archiduc Maximilien, comme empereur marionnette du Mexique, où les troupes françaises se massèrent à la frontière avec le Texas. Seule l’envoi et le déploiement à la 25ème heure de deux navires de guerre russes par le Tsar Alexandre II allié des États-Unis en 1863, empêcha une re-colonisation des États-Unis [19].

La même année le Chicago Tribune écrivit : « Belmont (Auguste Belmont était un agent des Rothschild et avait une course de chevaux de la triple couronne nommée après lui) et les Rothschild… qui ont acheté les bons de guerre confédérés… »

Salomon Rothschild dit de Lincoln mort : « Il rejette toute forme de compromis. Il a l’apparence d’un paysan et ne peut raconter que des histoires de bars. » Le baron Jacob Rothschild était tout aussi flatteur à l’égard des citoyens américains, il commenta un jour au ministre états-unien envoyé en Belgique Henry Sanford à propos du plus d’un demi million de citoyens américains qui moururent lors de la guerre civile : « Quand votre patient est désespérément malade, vous essayez des mesures désespérées, y compris les saignées. » Salomon et Jacob ne faisaient que continuer une tradition familiale. Quelques générations auparavant Mayer Amschel Rothschild avait dit à propos de sa stratégie d’investissement : « Lorsque les rues de Paris sont inondées de sang… J’achète [20]. »

Les fils de Mayer Rothschild étaient connus sous le nom des cinq de Francfort.

Le plus vieux, Amschel, s’occupa de la banque de Francfort avec son père, tandis que Nathan géra les affaires de Londres. Le plus jeune, Jacob, fut envoyé à Paris, tandis que Salomon dirigea la branche de Vienne et Karl celle de Naples. L’écrivain Frederick Morton estime que dès 1850, les Rothschild pesaient 10 milliards de dollars [21]. Quelques chercheurs pensent que leur fortune aujourd’hui s’élèverait à plus de cent mille milliards de dollars.

Les Warburg, Kuhn Loeb, Goldman Sachs, Schiff, Rothschild, se sont mariés entre eux et forment une heureuse famille bancaire. La famille Warburg qui contrôle la Deutsche Bank et la BNP se lia avec les Rothschild en 1814 à Hambourg, tandis que la puissante Jacob Schiff des Kuhn Loeb partagea ses quartiers avec les Rothschild dès 1785.

Schiff immigra aux États-Unis en 1865. Il joignit ses forces à Abraham Kuhn et maria la fille de Salomon Loeb. Loeb et Kuhn épousèrent les sœurs de l’un et de l’autre ; ainsi fut scellée la dynastie Kuhn-Loeb. Felix Warburg se maria avec la fille de Jacob Schiff. Deux filles Goldman marièrent deux fils de la famille Sachs, créant ainsi Goldman Sachs. En 1806, Nathan Rothschild maria la plus âgée des filles de Levi Barent Cohen, un financier de renom à Londres [22]. Ainsi Abby Joseph Cohen de Merill Lynch et le secrétaire à la Défense de Clinton William Cohen, sont des descendants probables des Rothschild.

Aujourd’hui, les Rothschild sont à la tête d’une empire financier extensif, qui implique des parts importantes dans la plupart des banques centrales mondiales. Le clan d’Edmond de Rothschild possède la Banque Privée SA à Lugano en Suisse et la banque Rothschild AG de Zürich.

La famille de Jacob Lord Rothschild possède la puissante Rothschild Italia De Milan. Ils sont les membres fondateurs du club très exclusif des Îles à dix mille milliards de dollars, qui contrôle les géants industriels tels la Royal Dutch Shell, les industries chimiques impériales, la banque Lloyds de Londres, Unilever, Barclays, Lonrho, Rio Tinto Zinc, BHP Billiton et la branche DeBeers anglo-américain. Le club domine la distribution mondiale de pétrole, d’or, de diamants et de bien d’autres matières premières vitales [23].

Le Club des Îles pourvoie au capital du Quantum Fund NV de George Soros, qui fit des gains substantiels en 1988-99 après l’effondrement des monnaies en Thaïlande, Indonésie et Russie. Soros fut un actionnaire principal de la compagnie pétrolière de Georges W. Bush Harken Engergy. Le Club des Îles est dirigé par les Rothschild et inclut la reine Elisabeth II d’Angleterre et d’autres aristocrates européens et membres de familles royales [24].

L’entité dépositaire du plus de richesses pour les Rotshschild aujourd’hui est peut-être la Rothschild Continuation Holdings AG, une holding bancaire secrète, basée en Suisse. Vers la fin des années 1990, les tenants de l’empire global Rothschild étaient les barons Guy et Elie de Rothschild en France et Lord Jacob et Sir Evelyn Rothschild en Grande-Bretagne [25].

Evelyn était le président de la revue The Economist et un directeur de DeBeers et IBM GB.

Jacob fut derrière la campagne d’Arnold Schwarzenegger pour les élections de gouverneur de Californie. Il prit contrôle des parts de Khodorkovsky avec Yukos Oil juste avant que le gouvernement russe ne l’arrête. En 2010, Jacob rejoignit Ruppert Murdoch dans un partenariat d’extraction pétrolier en Israël par Genie Energy, une compagnie subsidiaire de IDT Corporation [26].

Quelques mois plus tard, Sarah Palin s’aloua les services de l’ex-PDG de IDT comme chef de personnel [27].

Sarah Palin est-elle le choix de Rothschild pour 2012 [28] ?

(Fin de la deuxième partie)

Source originale (en anglais) : globalresearch.ca.

 http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-cartel-de-...

 

Les Secrets de la Réserve Fédérale au service du Nouvel Ordre Mondial par Eustace Mullins - Livre & Vidéos

LISEZ CE LIVRE PARCE QUE L'IGNORANCE TUE !

Voilà quelles sont les cibles à abattre pour l'humanité pour qu'elle ait enfin la paix dans le monde ! Les Rothschilds et tous ses acolytes Illuminati/Sionistes/Reptiliens/Satanistes !

Les hybrides humano/reptiliens qui mènent le monde !

Un livre qui vous ouvrira les yeux sur tous ceux qui dirigent le monde en secret, les créateurs et adeptes de la secte du Dollar et les élites de la Franc-maçonnerie sioniste !

Grands promoteurs du Grand Israël et du Nouvel Ordre Mondial !

Ils commencent par inventer la monnaie de papier puis ils provoquent les guerres génocidaires d'invasion et de colonisation, ils financent les deux parties en guerre, ils endettent les peuples et leurs pays, et ils s'accaparent les pays sur la base de leurs dettes.

Quand un particulier ou une société ne peuvent plus payer leurs dettes, leurs biens appartiennent aux Banques Privées.

C'est pareil pour les pays endettés, ils appartiennent d'emblée aux banques privées et la dictature nazie s'installe dans les pays endettés !

Ensuite ils ont beau jeu pour installer leurs pions et leurs VRP dits politiques dans tous les pays du monde qu'ils doivent s'accaparer ainsi que leurs richesses avant d'instaurer leur Nouvel Ordre Mondial !

 

Les Secrets de la Réserve Fédérale par Eustace Mullins

Table des Matières

Préface de Michel Drac
Avant-propos de l’auteur
Introduction
Chapitre I - Jekyll Island
Chapitre II - Le Plan Aldrich
Chapitre III - The Federal Reserve Act
Chapitre IV - Le Comité Consultatif Fédéral
Chapitre V - La Maison de Rothschild
Chapitre VI - La Connexion Londonienne
Chapitre VII - La Connexion Hitlérienne
Chapitre VIII - La Première Guerre Mondiale
Chapitre IX - La Crise Agricole
Chapitre X - Les Créateurs de Monnaie
Chapitre XI - Lord Montagu Norman
Chapitre XII - La Grande Dépression
Chapitre XIII - Les Années 30
Chapitre XIV - Exposé Parlementaire
Addenda
Appendice 1
Biographies
Bibliographie

  Les Secrets de la Réserve Fédérale par Eustace Mullins

 

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Les Secrets de la Réserve Fédérale

par Eustace Mullins
préface de Michel Drac
traduction : Jean-François Goulon

éditeur : le retour aux sources
436 pages



"Le livre le plus important jamais écrit pour comprendre comment l'oligarchie bancaire domine le monde."— Alain Soral
"Des choses, j’'en ai appris en abondance en lisant « Les secrets de la Réserve fédérale » !"


—Guillaume de Thieulloyns le reste du monde, pensent que les dollars en circulation sont créés par le gouvernement américain. Que le nom de « Réserve Fédérale », mentionné sur chaque billet, désigne une administration gouvernementale. Or, il n’'en est rien : la « Réserve Fédérale » est une institution privée, possédée par des banques commerciales.

Ce livre, traduit pour la première fois en français, a représenté quarante années de travail pour son auteur. C’est probablement un des ouvrages les plus importants du XX° siècle. C’est le seul livre brûlé en autodafé, par décision de justice, en Europe après 1945. C'’est une enquête minutieuse, servie par l’'honnêteté et la compétence. C’est, aussi et surtout, une révélation sur la manière dont fonctionne réellement le monde, depuis un siècle.

Dans ce livre, vous apprendrez, entre autres choses, que : Le système de Réserve Fédérale n’est pas fédéral. En outre, il ne possède pas les moindres réserves. C'’est un syndicat de l’'émission monétaire, dont les membres se sont octroyé le privilège exorbitant de fabriquer l’'argent que vous gagnez durement. Sans ce système, il est très probable que les deux guerres mondiales n'’auraient pu être déclenchées, ni financées.

Et surtout, vous apprendrez que, pour citer Henri Ford, un grand capitaine d’'industrie et un VRAI américain : « L’'unique objectif de ces financiers est le contrôle du monde par la création de dettes inextinguibles. » Des mots qui, à l'’heure actuelle, prennent une actualité brûlante…


Table des Matières

Préface de Michel Drac
Avant-propos de l’auteur
Introduction
Chapitre I - Jekyll Island
Chapitre II - Le Plan Aldrich
Chapitre III - The Federal Reserve Act
Chapitre IV - Le Comité Consultatif Fédéral
Chapitre V - La Maison de Rothschild
Chapitre VI - La Connexion Londonienne
Chapitre VII - La Connexion Hitlérienne
Chapitre VIII - La Première Guerre Mondiale
Chapitre IX - La Crise Agricole
Chapitre X - Les Créateurs de Monnaie
Chapitre XI - Lord Montagu Norman
Chapitre XII - La Grande Dépression
Chapitre XIII - Les Années 30
Chapitre XIV - Exposé Parlementaire
Addenda
Appendice 1
Biographies
Bibliographie


Extrait

En cette soirée du 22 novembre 1910, un groupe de journalistes se trouvait à la gare de Hoboken, dans le New Jersey. Ils avaient la mine déconfite. Ils venaient juste de voir une délégation constituée des financiers les plus importants du pays quitter la gare en mission secrète. Cela se passait de nombreuses années avant qu'’ils découvrissent en quoi consistait cette mission ; et, même lorsqu'’ils le surent, ils ne comprirent pas que l'’histoire des Etats-Unis avait subi un changement drastique après cette nuit-là à Hoboken.

La délégation était partie dans une voiture de chemin de fer hermétiquement fermée, rideaux baissés, pour une destination non divulguée. Le Sénateur Nelson Aldrich, le chef de la Commission Monétaire Nationale, conduisait cette délégation. Deux ans plus tôt, en 1908, après la panique tragique de 1907 qui déclencha un tollé général pour que le système monétaire de la nation soit stabilisé, le Président Théodore Roosevelt avait promulgué la loi qui allait créer la Commission Monétaire Nationale. Aldrich, lui, avait emmené les membres de la commission dans une tournée européenne de deux ans, dépensant quelques trois cent mille dollars d'’argent public. Il n’'avait pas encore établi le compte-rendu de ce voyage et il n'’avait pas non plus proposé le moindre projet pour une réforme bancaire.

À la gare de Hoboken, le Sénateur Aldrich était accompagné de son secrétaire particulier, Shelton, d’A. Piatt Andrew, le Secrétaire-adjoint au Trésor et assistant spécial de la Commission Monétaire Nationale, de Frank Vanderlip, le président de la National City Bank of New York, d’Henry P. Davison, l’associé principal de J.P. Morgan Company et généralement considéré comme l’émissaire personnel de Morgan, et de Charles D. Norton, le président de la First National Bank of New York dominée par Morgan. Juste avant le départ du train, le groupe fut rejoint par Benjamin Strong, connu aussi pour être un lieutenant de J.P. Morgan, et par Paul Warburg, un récent immigré d’'Allemagne qui avait rejoint la maison bancaire Kuhn, Loeb & Co. à New York, en tant qu'’associé rémunéré cinq cent mille dollars par an.

Six ans plus tard, l'’auteur financier Bertie Charles Forbes, qui fonda par la suite le magazine Forbes (l'é’diteur actuel, Malcom Forbes , est son fils), écrivait : “Imaginez un groupe constitué des plus grands banquiers de la nation quittant subrepticement New York dans un train privé. Cachés par l’'obscurité, ils sont partis à toute allure, furtivement, à des centaines de kilomètres au sud. Ils se sont embarqués sur une vedette mystérieuse, se sont faufilés sur une île désertée de tous, sauf de quelques serviteurs, et ont vécu là toute une semaine dans un secret si rigide que pas un seul de leurs noms ne fut mentionné une seule fois, de peur que les serviteurs n'’apprennent leur identité et rapportent au monde cette expédition des plus étranges et hautement secrète dans l’'histoire de la finance américaine. Ceci n’est pas une fiction : je livre au monde entier, pour la première fois, la véritable histoire sur la manière dont le célèbre rapport monétaire d’'Aldrich, la fondation du système monétaire actuel des Etats-Unis, fut écrit.

“Le secret le plus total fut prescrit à tous. En aucun cas le public ne devait glaner le moindre indice sur ce qui allait être accompli. Le Sénateur Aldrich avait intimé à chacun de se rendre discrètement dans un wagon privé que la compagnie de chemin de fer avait reçu l’'ordre de tracter vers un quai non-fréquenté. Le groupe est parti au loin. Les reporters new-yorkais omniprésents avaient été déjoués.…

“Nelson Aldrich avait confié à Henry, Frank, Paul et Piatt qu'’il allait les garder enfermés à Jekyll Island, loin du reste du monde, jusqu’'à ce qu’ils aient mis au point et rédigé un système monétaire scientifique pour les Etats-Unis. Ce fut la véritable naissance du Système de la Réserve Fédérale actuel, projet établi à Jekyll Island dans une conférence avec Paul, Frank et Henry […] Warburg est le lien qui unit le système d’'Aldrich au système actuel. Lui, plus que tout autre, a rendu ce système possible, devenu une réalité qui fonctionne.”

Voici ce qui est exposé dans la biographie officielle du Sénateur Nelson Aldrich :

“En automne 1910, six hommes s’'en allèrent chasser le canard : Aldrich, son secrétaire Shelton, Andrews, Davison, Vanderlip et Warburg. Des journalistes attendaient à la gare de Brunswick, en Géorgie. M. Davison alla les voir et leur parla. Les journalistes se dispersèrent et le secret de cet étrange voyage ne fut pas divulgué. M. Aldrich lui demanda comment il avait réussi ce tour de force et ce dernier ne fournit pas spontanément cette information.”

Davison avait l’'excellente réputation d’être quelqu’'un qui pouvait concilier des factions en guerre, un rôle qu’il avait accompli pour J.P. Morgan durant le règlement de la Panique Monétaire de 1907. Un autre associé de Morgan, T.W. Lamont, a déclaré :

“Henry P. Davison a servi de médiateur dans l’'expédition de Jekyll Island.”

À partir de ces références, il est possible de reconstituer cette histoire. Le wagon privé d’'Aldrich qui avait quitté la gare de Hoboken tous rideaux baissés emmenait ces financiers à Jekyll Island, en Géorgie. Quelques années auparavant, un groupe très exclusif de millionnaires, emmenés par J.P. Morgan, avait acheté cette île comme lieu de retraite pour l’hiver. Ils s’'étaient baptisés « Le Club de Chasse de Jekyll Island » et, au départ, ils utilisaient cette île uniquement pour des expéditions de chasse, jusqu’'à ce que les millionnaires réalisent que son climat agréable offrait une retraite clémente contre la rigueur des hivers new-yorkais. Ils commencèrent donc à construire de splendides demeures qu’'ils appelaient « chaumières » pour les vacances d’'hiver de leurs familles. Le bâtiment du club lui-même, plutôt isolé, était parfois réservé à des sorties entre hommes ou autres activités n’'ayant rien à voir avec la chasse. En de telles occasions, il était demandé aux membres du club qui n’'étaient pas invités à ces sorties spécifiques de ne pas y venir pendant un certain nombre de jours. Avant que le groupe de Nelson Aldrich ne quittât New York, les membres du club avaient été avertis que celui-ci serait occupé pendant les deux prochaines semaines.

Le Club de Jekyll Island fut choisi comme lieu pour élaborer le projet destiné à contrôler l’'argent et le crédit du peuple des Etats-Unis, non seulement à cause de son isolement, mais aussi parce que c’'était le lieu de la chasse privée de ceux qui élaboraient ce projet. Plus tard, le 3 mai 1931, le New York Times nota dans une chronique funéraire après la mort de George F. Baker, l'’un des plus proches associés de J.P. Morgan, “le Club de Jekyll Island a perdu l’'un de ses membres les plus distingués. Un-sixième de la richesse totale du monde était représentée par les membres du Club de Jekyll Island”. La qualité de membre était exclusivement héréditaire.

Le groupe d'Aldrich ne s'’intéressait pas à la chasse. Jekyll Island fut choisie comme site pour la préparation de la banque centrale, parce qu’'elle offrait une intimité totale et qu’'il n'’y avait aucun journaliste à quatre-vingts kilomètres à la ronde. Le besoin de secret était tel que les membres de la délégation ont accepté, avant d’arriver à Jekyll Island, qu’'aucun nom de famille ne fût prononcé à quelque moment que ce soit durant leur séjour de deux semaines. Plus tard, lorsqu'’ils parlaient d’eux-mêmes, les membres du groupe se référaient au Club des Prénoms, puisque les noms de Warburg, Strong, Vanderlip et des autres avaient été prohibés durant leur séjour. Les domestiques habituels se virent offrir par le club deux semaines de vacances, et l'’on fit venir du continent, pour cette occasion, de nouveaux serviteurs qui ne connaissaient pas les noms des personnes présentes. Même s'’ils avaient été interrogés après le retour de la délégation d’'Aldrich à New York, ils n'’auraient pu livrer aucun nom. Cet arrangement s’'avéra si satisfaisant que les membres, limités à ceux qui avaient été réellement présents à Jekyll Island, tinrent plus tard un certain nombre de petites rencontres informelles à New York.

Pourquoi tout ce secret ? Pourquoi ce voyage de plusieurs milliers de kilomètres dans un wagon de chemin de fer privé vers un club de chasse isolé ? Apparemment, c’'était pour accomplir un programme de service public, afin de préparer la réforme bancaire qui offrirait un avantage précieux au peuple des Etats-Unis et qui avait été commandée par la Commission Monétaire Nationale. D'ordinaire, les participants n’'étaient pas opposés à ce que publicité soit faite de leur générosité. En général, leurs noms étaient inscrits sur des plaques de bronze ou à l’'extérieur des immeubles qu'’ils avaient offerts. Ce ne fut pas la procédure qu’'ils suivirent à Jekyll Island. Aucune plaque de bronze n’'a jamais été érigée pour marquer les actions désintéressées de ceux qui se rencontrèrent en 1910 à leur club de chasse privé pour améliorer le sort de tous les citoyens des Etats-Unis.

En fait, aucun désintéressement ne se produisit à Jekyll Island. Le groupe d'’Aldrich y a séjourné à titre privé pour écrire la législation bancaire et monétaire que la Commission Monétaire Nationale avait reçu l’'ordre de préparer en public. Le futur contrôle de la monnaie et du crédit des Etats-Unis était en jeu. Si jamais une véritable réforme monétaire avait été préparée et présentée au Congrès, elle aurait mit fin au pouvoir des créateurs élitistes de l'unique monnaie mondiale. Jekyll Island permit que la banque centrale qui serait établie aux Etats-Unis donnât à ces banquiers tout ce qu’'ils avaient toujours désiré.

Comme il était le plus compétent sur le plan technique parmi les présents, Paul Warburg fut chargé de réaliser la plus grande partie de la conception de ce projet. Son travail était ensuite discuté et passé en revue par le reste du groupe. Le Sénateur Nelson Aldrich était là pour s’'assurer que le projet, une fois achevé, sortirait sous une forme qu'’il pourrait faire voter par le Congrès, et les autres banquiers étaient là pour inclure tous les détails nécessaires afin d’être sûrs d’'obtenir tout ce qu’ils voulaient dans un avant-projet complet composé au cours d’un seul séjour. Après leur retour à New York, il ne pouvait y avoir de deuxième réunion pour retravailler sur leur projet. Ils ne pouvaient espérer un tel secret pour leurs travaux lors d’'un deuxième voyage.

Le groupe de Jekyll Island séjourna au club pendant neuf jours, travaillant avec acharnement afin de mener sa tâche à bien. Malgré les intérêts communs de ceux qui étaient présents, ce travail ne se fit pas sans frictions. Le Sénateur Aldrich, perpétuel dominateur, se considérait comme le leader naturel du groupe et il ne put s’empêcher de donner des ordres à tout le monde. En tant que seul membre non-banquier professionnel, Aldrich se sentait aussi quelque peu mal à l’aise. Il avait eu des intérêts bancaires importants durant toute sa carrière, mais seulement en tant qu’'actionnaire tirant profit des actions bancaires qu’'il possédait. Il ne connaissait pas grand chose aux aspects techniques des opérations financières. Tout à son opposé, Paul Warburg pensait que chaque question soulevée par le groupe nécessitait un cours et non une simple réponse. Il perdit rarement une occasion de faire un long discours aux membres, dans le but de les impressionner par l’'étendue de sa connaissance des opérations bancaires. Les autres en prirent ombrage et Aldrich fit d'’acerbes commentaires. Le sens inné de la diplomatie dont était pourvu Henry P. Davison s’'avéra être le catalyseur qui les maintint au travail. Le fort accent étranger de Warburg leur écorchait les oreilles et leur rappelait constamment qu’'ils devaient accepter sa présence si un projet de banque centrale devait être inventé, qui leur garantît leurs futurs profits. Warburg fit peu d’'efforts pour atténuer leurs préjugés et les contesta à chaque occasion possible sur les questions techniques bancaires, qu’'il considérait comme sa chasse-gardée.

“Dans toute conspiration il faut conserver un très grand secret.”

Le projet de « réforme monétaire » préparé à Jekyll Island devait être présenté au Congrès comme un travail réalisé par la Commission Monétaire Nationale. Il était impératif que les véritables auteurs de cette loi restent cachés. Depuis la panique de 1907, le ressentiment populaire contre les banquiers était tel qu’'aucun parlementaire n’'aurait osé voter pour une loi portant la marque de Wall Street, peu importe celui qui avait contribué à ses dépenses de campagne électorale. Le projet de Jekyll Island était un projet de banque centrale et, aux USA, il y avait une longue tradition de lutte contre le fait d’imposer une banque centrale aux citoyens. Cela avait commencé avec le combat de Thomas Jefferson contre le projet d’'Alexander Hamilton, soutenu par James Rothschild, pour créer la Première Banque des Etats-Unis. Ce combat s'’était poursuivi avec la guerre victorieuse que le Président Andrew Jackson avait livrée contre le projet d’Alexander Hamilton pour une Deuxième Banque des Etats-Unis, dans lequel Nicholas Biddle agissait en tant qu'’agent de James Rothschild de Paris. Le résultat de ce combat fut la création de l’'Independent Sub-Treasury System, qui gardait les fonds des Etats-Unis soi-disant hors de portée des financiers. Une étude sur les paniques de 1873, 1893 et 1907 indique que celles-ci furent la conséquence des opérations des banquiers internationaux de Londres. Le public exigea en 1908 que le Congrès promulguât une loi afin de prévenir la réapparition de paniques monétaires artificiellement provoquées. Une telle réforme monétaire semblait alors inévitable. C'’était pour barrer la route à ce genre de réforme et pour la contrôler que la Commission Monétaire Nationale avait été créée, avec Nelson Aldrich à sa tête, puisqu’'il était le chef de la majorité [républicaine] au Sénat.

Le principal problème, ainsi que Paul Warburg en avait informé ses collègues, était d'’éviter le nom de « Banque Centrale ». Pour cette raison, la dénomination qu'’ils choisirent fut celle de "Federal Reserve System". Ceci tromperait les gens et les inciterait à penser qu’'il ne s’agissait pas d’'une banque centrale. Toutefois, le projet de Jekyll Island était bien celui d’'une banque centrale, remplissant les fonctions principales d’'une banque centrale ; elle serait possédée par des personnes privées qui tireraient profit de la propriété de ses actions. En tant que banque émettrice, elle contrôlerait la monnaie et le crédit de la nation.

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