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23/10/2015

Une plage portugaise résiste à l'Otan: 3-1 (Vidéo)

Heureusement que l'OTAN avait prévu de faire une fête et d'inviter des journalistes : apparemment, il leur a fallu 2 ans de préparation pour faire les guignols sur la plage !

Une plage portugaise résiste à l'Otan: 3-1 (Vidéo)

 15:46 23.10.2015 (mis à jour 15:57 23.10.2015)

Une embarcation à coussin d'air américaine LCAC

Les chaînes de télévision portugaises ont diffusé mardi un curieux reportage sur des exercices de l'Otan, qui est vite devenu populaire sur Internet.

La plage de Grândola, au Portugal, a résisté aux commandos américains et portugais empêchant d'organiser une opération de débarquement lors des exercices Trident Juncture 2015 de l'Otan, les plus importants depuis 2002, rapporte l'édition El Observador.

"L'Otan a organisé une fête et a invité des journalistes. Et pour cause: le Portugal n'avait pas accueilli depuis plusieurs années des exercices conjoints engageant 4.000 militaires. Le lieutenant-colonel Eric Hamstra, du Corps des marins des Etats-Unis, a promis que les manœuvres préparées depuis deux ans seraient un exemple de coopération entre les fusiliers marins et les commandos des deux pays (…). Mais la plage de Grândola n'avait pas envie de coopérer avec les militaires", note le journal.

Le spectacle a commencé par l'arrivée de deux embarcations à coussin d'air LCAC envoyées depuis le navire américain USS Arlington. Mais les deux LCAC n'ont accosté sur la côte portugaise qu'à la deuxième tentative en raison du fort ressac. 1-0 en faveur de la plage.

Les deux véhicules tactiques Humvee, destinés à rouler dans le sable, ont été bloqués dès qu'ils se sont retrouvés sur la plage. Enfoncés dans le sable, les deux tous-terrains n'ont pas bougé malgré tous les efforts des fusiliers marins et commandos. 3-1 en faveur du sable portugais.

L'ambassadeur des Etats-Unis au Portugal Robert Sherman et le contre-amiral portugais José Domingos Pereira da Cunha, commandant des exercices, ont essayé de remédier à la situation en envoyant d'autres soldats à la rescousse, mais en vain. Les véhicules ne faisaient qu'entrer davantage dans le sable. Fatigués, des militaires se sont allongés près des véhicules pour se reposer (ou pour bronzer?).

La scène se jouait devant les journalistes réunis sur une dune de sable où les deux tous-terrains devraient passer en quittant la plage.

Si la première étape de l'opération avait été un succès, les navires à coussins d'air auraient dû alors retourner à l'USS Arlington pour ramener d'autres Humvee.

Cerise sur le gâteau, le porte-parole de l'ambassade américaine à Lisbonne et un représentant des commandos américains ont donné une petite conférence de presse, affirmant que tout allait bien. "Les fusiliers marins et commandos des deux pays ont fait un bon travail. Les exercices ont été une occasion de s'entraîner à débloquer les véhicules pris dans le sable", ont déclaré les responsables aux journalistes étonnés.

Trois blindés LAV-25 ont enfin défilé devant les photographes. Ils ont grimpé avec peine sur la dune en consommant plus de carburant qu'une Volkswagen de 2015, ajoute El Observador.

Trident Juncture 2015 (TJ15), "les plus grands exercices de l'Otan depuis la fin de la guerre froide", se tiennent en Italie, en Espagne et au Portugal du 28 septembre au 6 novembre. Y participent plus de 35.000 militaires, 200 avions, 50 navires de guerre de 33 pays (28 pays membres de l'Alliance et 5 pays alliés).

La ville portugaise de Grândola est connue pour être le symbolique de la Révolution des Œillets (1974), au travers de la chanson Grândola, Vila Morena de Zeca Afonso.

 

Documentaire: Les Etats-Unis à la conquête de l'Est via la CIA

Documentaire: Comment la CIA prépare les révolutions colorées

"Dans ce documentaire tourné en 2005 Manon Loizeau dévoile ceux qui financent et fomentent les révolutions dans les pays de l'est traditionnellement favorable à la Russie. Très utile afin de comprendre la situation iranienne, le printemps arabes et les promoteurs du mouvement..."

 

 

 

 

SYRIE. Pourquoi l'Amérique veut "sa peau"?

Extrait (remix In Time) d'une conférence-débat menée par la franco-syrienne Ayssar Midani sur la situation en Syrie et les causes réelles de cette guerre "larvée" menée par les Américains, par "djihadistes" et drônes interposés, pour ne pas avoir à risquer un conflit ouvert "de type guerre mondiale" avec Poutine...


Mme Ayssar Midani ne fait d'ailleurs que confirmer la politique impérialiste américaine menée partout dans le monde et remarquablement expliquée par John Perkins qui fut en son temps un agent U.S chargé de négocier avec les dirigeants des Etats ciblés:

SYRIE. Pourquoi l'Amérique veut "sa peau"?


La présente vidéo est un "remix" de la conférence complète d'une durée de 1h16 se trouvant au lien suivant:

SYRIE. Pourquoi l'Amérique veut "sa peau"? (Vidéo complète)



Voir aussi sur A2 la trés surprenante invitation de Bachar El Assad; "qui ne mérite pas d'être sur terre" selon nôtre Ministre des Affaires étrangères, interviewé par Pujadas en avril 2015:


 

 

France/Moyen-Orient : ce qui a changé depuis le début du conflit syrien

Depuis la Russie est entrée en jeu !

 

La France possède une certaine influence et une présence au Moyen-Orient, qui la conduisent à agir pour la défense de ses intérêts. Or, après quatre ans de guerre, qu'est-ce que le conflit syrien a changé dans ses relations avec les pays du Moyen-Orient ? Paris a-t-il remis en cause sa proximité avec les monarchies du Golfe ? La Syrie et l'Iran sont-ils devenus des partenaires incontournables face à l'Etat islamique ? Quelle est la place de la Turquie dans ce réseau et système d'alliances ?


 

 

Lavrov : la crise palestinienne permet aux terroristes de recruter de nouveaux combattants

Et si l’intervention en Syrie de la Russie permettait de faire cesser le conflit Palestino/Israélien ?

Déjà les premiers résultats de la rencontre à Vienne qui a eu lieu aujourd'hui sous la houlette de Lavrov.

Syrie: les militaires russes et jordaniens coordonneront leurs actions

16:11 23.10.2015

 Une attaque de Su-24 en Syrie

La Russie et la Jordanie se sont mises d’accord pour coordonner les actions de leurs militaires via un centre opérationnel à Amman.

Lavrov : la crise palestinienne permet aux terroristes de recruter de nouveaux combattants

23 oct. 2015, 12:11

Sergueï Lavrov

Sergueï Lavrov

Les ministres des affaires étrangères russe, saoudien, turc, jordanien et américain qui étaient réunis à Vienne cet après-midi n’ont pas évoqué le départ du président syrien, a déclaré le ministre russe de Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

«On murmure déjà que nous avons convenu ici qu’el-Assad partirait dans quelques temps. Ce n’est pas vrai», a souligné le ministre russe.

«La crise palestinienne permet aux terroristes de recruter de nouveaux combattants»

Sergueï Lavrov a tenu une conférence de presse après sa rencontre avec le ministre jordanien des Affaires étrangères à Vienne.

Le problème palestinien joue en faveur des terroristes au Moyen-Orient, a déclaré Sergueï Lavrov après sa rencontre avec son homologue jordanien. Les deux pays coordonneront leurs actions sur la Syrie dans un centre de coordination à Amman.

«Selon nos estimations, la non-résolution du problème palestinien depuis plusieurs décennies est l’un des facteurs les plus considérables qui permet aux terroristes de recruter des jeunes dans ses rangs», a fait remarquer le chef de la diplomatie russe.

La Russie et la Jordanie ont convenu de coordonner leurs actions militaires en Syrie à travers un organe basé à Amman, dans la capitale jordanienne, a fait savoir Sergueï Lavrov. «Selon l’accord intervenu entre sa majesté le roi Abdallah II et le président russe Vladimir Poutine, les militaires des deux pays ont convenu de coordonner leurs actions, notamment les actions des forces aériennes au-dessus du territoire syrien», a déclaré le ministre russe aux journalistes.

Sergueï Lavrov a rencontré ses homologues américain, saoudien, turc et jordanien à Vienne où ils ont abordé les questions les plus brûlantes du Moyen-Orient.

La rencontre avec John Kerry

Sergueï Lavrov et John Kerry se sont serré la main et ont salué des journalistes avant de partir négocier. Le ministre saoudien Adel al-Joubeir et son homologue turc Feridun Sinirlioglu rejoindront leurs collègues plus tard. Cette rencontre a lieu trois jours après la visite à Moscou du président syrien Bachar el-Assad, le 20 octobre, son premier déplacement à l’étranger depuis le début de la guerre-civile dans son pays en 2011.