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21/10/2015

Europe : Un nouvel impôt européen pour gérer la crise des migrants ?

Etes-vous prêts à payer encore une taxe pour les migrants en lieu et place des Banskters US/UE & Cie qui nous inventent des ennemis afin de procéder aux changements de régimes politiques par le moyen des révolutions colorées tout en poursuivant leurs objectifs de colonisation des pays qu'ils convoitent pour leur voler leurs richesses et massacrer au passage les ressortissants de ces pays ?

Attendez-vous à voir augmenter l'âge de la retraite pour payer la haute trahison de nos politiques corrompus aux ordres des USA, comme le propose déjà la Suède !

Sous pression migratoire, la Suède contrainte d'augmenter l'âge de la retraite

  • Suède

    21:45 20.10.2015

    Le gouvernement suédois a l’intention de soumettre à l’adoption du parlement la décision d’augmenter l’âge de départ à la retraite, avant les élections de 2018. Cette initiative semble être la conséquence de l’arrivée de milliers de migrants, menaçant le budget suédois.

     

    Un nouvel impôt européen pour gérer la crise des migrants ?

lundi 12 octobre 2015

http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/styles/mea_635x357/public/asset/images/2015/09/migrants.jpg?itok=6zDvV5Jk

Plusieurs milliers de migrants sauvés comme ici début septembre © MAXPPP

Une taxe européenne pour financer la crise des migrants ? L'idée fait son chemin . Elle aurait germé récemment dans l'esprit du gouvernement allemand et la Commission européenne

L’information a été relayée par la presse allemande samedi 10 octobre mais Berlin et Bruxelles se sont empressés de démentir. On sait toutefois que des discussions informelles ont bien eu lieu sur ce point , en marge de la récente Assemblée générale du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale à Lima.

Un dispositif destiné à financer la gestion de la crise des migrants... il s'agirait, ni plus ni moins, d'une taxe spéciale dont les contours restent à définir. On parle d'une surtaxe sur les carburants ou sur la TVA.
 
Comment seraient répartis les sommes ainsi récoltées


 Une double ventilation serait prévue pour, d’un côté, mieux sécuriser les frontières des pays directement confrontés aux entrées de migrants comme l’ Espagne , l’Italie , la Grèce et la Bulgarie . De l’autre, les sommes récoltées pourraient, aussi, être utilisées en-dehors de l' Union européenne pour prendre en charge les migrants à la source , voire dans des pays ‘’sûrs’’ en périphérie de l' Union.


Ce dispositif rappelle quelques souvenirs. Il ressemble en effet au modèle de soutien de l' Allemagne de l'Ouest vers les pays de l'Est, au début des années 90, après la chute du mur de Berlin.

 
Certains y verront un nouvel impôt. Si un tel dispositif voyait le jour, on imagine la levée de boucliers dans l'opinion...
 
C'est la ligne de crête du problème : comment financer le phénomène des migrants, inéluctable, incontournable , auquel l'Europe est confrontée dans l'immédiat et qui représente un enjeu durable ?


On parlait de la réunification allemande ... le contexte est tout autre aujourd'hui , notamment avec l’euroscepticisme qui ne fait que monter . Cette perspective représenterait un véritable boulevard pour les partis extrémistes.

 
L'Allemagne serait facilement accusée d'organiser et de financer à bon compte, sur le dos de ses partenaires européens, l'immigration dont son économie à la démographie vieillissante a tant besoin . Une main d'œuvre utile, importée aux frais des autres , en quelque sorte.

 
Nouvel impôt, nouvelle taxe, hausse volontaire des déficits publics… l’ Europe – dans l’individualité de ses membres ou dans sa collégialité – est contrainte, à court terme , de trouver une solution financière à la crise migratoire. Le débat vient d’être relancé à Lima mais sans grande habileté.

 

Manuel Valls et la cesure des citoyens sur le net, en action, sous couvert de cybersécurité et de défense !

Sous couvert d'agir dans le cadre de la cybersécurité et pour la soi-disant sécurité des français, Valls s'active pour faire censurer et fliquer le net pour porter atteinte aux médias alternatifs qui prennent le pas sur les merdias aux ordres des lobbies qui au lieu de vous informer valablement passent leur temps à vous perfuser leur propagande orientée pour fabriquer la pensée unique et universelle sur les esprits faibles et mal informés.

Prenez connaissance de la nouvelle stratégie nationale pour la soi-disant sécurité du numérique qui a été pondue sous la houlette de Manuel Valls !

Vers la mort programmée des médias alternatifs ?

Voir aussi :

 Vidéo : Valls : « la passivité sur Internet, c’est fini »

Le gouvernement passe à l'offensive contre les propos racistes et antisémites. Dans le cadre d'un plan présenté ce vendredi, le Premier ministre Manuel Valls annonce diverses mesures pour éradiquer ces discriminations. Un volet conséquent du plan est dédié à Internet.

Stratégie nationale pour la sécurité du numérique : "un bon équilibre entre prise en compte de la sécurité et dynamisme économique"

19 octobre 2015

Manuel Valls présente la Stratégie nationale pour la sécurité du numérique à la Maison de la Chimie

Manuel Valls a présenté, vendredi 16 octobre, la Stratégie nationale pour la sécurité du numérique, destinée à accompagner la transition numérique de la société française. Il a rappelé à cette occasion que le Gouvernement est déterminé à poursuivre l’effort pour faire face aux menaces issues du cyberespace et souligné que cette stratégie est "un bon équilibre entre prise en compte de la sécurité et dynamisme économique."

"Début 2011, une première stratégie de cybersécurité a été publiée ; c’était peu après une attaque informatique visant le ministère de l’Économie et des Finances", a rappelé Manuel Valls, vendredi 16 octobre, à la Maison de la Chimie (7e arrondissement de Paris). Il y a, grâce au numérique, plus d’opportunités en matière de création d’emplois et de richesses, de simplification de l’administration, de débat public et d'engagement citoyen, d'accès à la culture. "Nous essayons tous, et mon gouvernement aussi, de les saisir." Mais il y a aussi plus de menaces, mouvantes, protéiformes, liées de plus en plus au détournement du numérique par des individus malveillants et des organisations criminelles ou terroristes. "Nous voulons y répondre avec une très grande lucidité et les moyens adaptés."

En 4 ans, la donne a profondément évolué. Les cyberattaques peuvent alors avoir des effets dévastateurs. Manuel Valls a rappelé celle qui a frappé, il y a quelques mois, la chaîne TV5 Monde. "Ces cyberattaques sont susceptibles de désorganiser les activités vitales de notre pays, de déstabiliser les entreprises, de vampiriser leurs savoir-faire. La conséquence directe est alors la destruction de nombreux emplois", a expliqué le Premier ministre. "Nos concitoyens sont également exposés, que ce soit à des tentatives d’escroqueries, qui s’accompagnent parfois de chantage, ou à la captation de leurs données personnelles."

"La responsabilité de l’État est donc de se protéger, de protéger les citoyens, le tissu économique, d'anticiper les menaces et de réprimer les actes délictueux".


La nouvelle stratégie pour la cybersécurité est le résultat d’un travail inédit et ambitieux. Manuel Valls a rappelé qu'il ne faut pas opposer le numérique,  "qui devrait être le monde de la liberté absolue", à la sécurité, "qui se traduirait nécessairement par une restriction dangereuse des libertés fondamentales." "La réalité est à mille lieues de cela ou en tout cas elle est plus complexe : sans sécurité, il n’y a pas de liberté possible."

 

La stratégie nationale pour la sécurité du numérique poursuit 5 objectifs.

Renforcer la cyberdéfense

  • L’Anssi, qui comptait une centaine d’agents lors de sa création en 2009, sera forte de 600 agents à l’horizon 2017. Les ministères de la Défense et de l’Intérieur ont eux aussi augmenté le nombre d’effectifs consacrés à ces missions.
  • Les filières françaises de formation et de recherche en informatique et en mathématiques sont mondialement reconnues. Il n’est pas toujours facile pour l’État, et donc pour l’Anssi, d’être compétitifs en termes salariaux, face aux possibilités des grandes entreprises. Des efforts sont faits pour qu’une partie de ces talents s’engagent au sein des services publics.
  • La loi de programmation militaire de 2013 a prévu un renforcement de la sécurité des systèmes d’information des opérateurs d’importance vitale, et non plus uniquement de ceux de l’État.
  • Bpifrance, en lien avec le ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique et l’Anssi, a lancé des appels à projets consacrés à la cybersécurité afin d'accompagner les entreprises françaises pour développer des dispositifs fiables de détection d’attaques informatiques ou des équipements de protection destinés aux PME.
     

Protéger les citoyens


Les données numériques dévoilent notre vie personnelle et professionnelle et contiennent parfois des éléments qui relèvent de l’intime. Il est donc indispensable de protéger la vie numérique des Français. Le 8 décembre dernier, Manuel Valls avait formulé devant l’ensemble des Cnil européennes, des engagements forts pour faire du modèle européen de protection des données personnelles un argument d’attractivité, voire de compétitivité. La toute récente décision de la Cour de justice des communautés européennes montre bien l’écart qui peut exister par rapport à d’autres législations.

"Je suis fier d'avoir porté la loi sur le renseignement", a déclaré le Premier ministre, rappelant que le projet de loi a été validé, dans sa quasi-totalité, par le Conseil constitutionnel. "Mais, s’il était nécessaire de donner à nos services de renseignement les outils indispensables pour assumer leurs missions dans la société numérique,  mon gouvernement reste favorable à ce que les acteurs privés continuent de bénéficier pleinement, pour se protéger, de toutes les ressources qu’offre la cryptologie légale", a-t-il précisé.
 

Sensibiliser et former


La sensibilisation de tous au "risque cyber" est indispensable : jeunes, élus, dirigeants d’administration et d’entreprise, professionnels du numérique. La France est en retard par rapport à ses partenaires en matière de sensibilisation de sa population aux risques associés aux usages du numérique. Dès lors, la Stratégie nationale pour la sécurité du numérique met l'accent sur la sensibilisation et la formation.
 

Faire de la sécurité du numérique un facteur de compétitivité

 
Il est essentiel de soutenir et d’accompagner les entreprises françaises, notamment celles de la French Tech. Un appel à projets du Programme d’investissements d’avenir a été lancé la semaine dernière pour soutenir les technologies innovantes en matière de protection de la vie privée. Doté de 10 millions d’euros, il permettra à des entreprises françaises de développer une expertise et des produits de niveau mondial, qui leur ouvriront des marchés importants en même temps qu’ils contribueront à la protection de nos concitoyens.


Manuel Valls a salué la signature, en marge de la présentation de la stratégie nationale et en présence d’Axelle Lemaire, d’une charte par laquelle les principaux opérateurs de télécommunications français s’engagent à protéger les échanges de mails entre leurs serveurs respectifs. Elle permettra de mieux sécuriser les échanges de nos concitoyens tout en préservant les impératifs de sécurité nationale.

"La responsabilité de l’État, sur les territoires numériques comme ailleurs, est de se protéger et de protéger ses citoyens", a déclaré Manuel Valls. "La stratégie nationale pour la sécurité du numérique qui vous est présentée aujourd’hui est un bon équilibre entre prise en compte de la sécurité et dynamisme économique." Un état de sa mise en œuvre sera régulièrement remis au Premier ministre, afin de lever les difficultés éventuelles ou d’apporter les adaptations nécessaires.


 Vous êtes assurés de la détermination du Gouvernement à poursuivre l’effort pour faire face aux menaces issues du cyberespace. L'époque le commande, l'exige, nous l'impose ; l'espace numérique doit être un espace de confiance, de sécurité et de responsabilité.

Manuel Valls

Le 16 octobre 2015

 

 

 

20/10/2015

Philippe Verdier sur la touche : la chasse aux « climatosceptiques » est ouverte

La chasse aux sorcières est ouverte par les adeptes de la nouvelle religion du Nouvel Ordre Mondial dont le principal credo est celui de réchauffement climatique et qui a pour mission d’enrichir les Banskters pour leur permettre de perpétuer leurs guerres génocidaires dans le monde, contre ceux qui dénoncent leurs escroqueries !

Philippe Verdier sur la touche : la chasse aux « climatosceptiques » est ouverte

« Il devient impossible dans notre pays d’exposer un avis ouvert sur cette question sans être insulté ou stigmatisé ».

Philippe Verdier, droit de réponse à Rue89, 14/10/2015

France - media

Suite à la parution de son livre, Climat investigation (Ring, 2015), le monsieur météo de France 2 a été la cible de vives critiques avant d’être mis en congé forcé par la chaîne publique.

C’est Arrêt sur images qui a ouvert le bal de la chasse aux sceptiques, dénonçant un « discours promotionnel confus… et un éditeur proche de l’extrême-droite ». Aussitôt, Rue89 est entré dans la danse, proposant carrément d’arrêter d’inviter les « climatosceptiques » dans les médias !

Considérant que « leurs arguments ont été démontés définitivement », le journaliste Thibaut Schepman juge qu’on se croirait « revenus 30 ans en arrière » avec le discours de ceux qu’il estime « ultra-minoritaires » dans la communauté scientifique. Pour lui, donner la parole à ces gens revient à permettre de « confronter ces thèses farfelues à des vérités scientifiques », mais surtout « contribue à donner l’illusion du doute, ce qui est exactement la stratégie des lobbies sceptiques ».

Pire : l’auteur reproche notamment à Marianne, au Figaro et à Valeurs Actuelles de simplement leur avoir donné la parole. En l’occurrence, il fait référence à Philippe Verdier, chef du service météo de France 2 qui assure actuellement la promotion de son dernier livre. Pour Thibaut Schepman, sans doute lui-même spécialiste du climat à ses heures perdues, Verdier « avance des arguments d’une nullité évidente ».

Et le journaliste de moquer « cet étrange complotiste, amateur de double discours et auteur d’un livre publié par une maison d’édition proche de l’extrême droite ». « À Rue89, nous avons décidé de ne pas contribuer à cette drôle de représentation », conclut-il.

Dans un droit de réponse publié sur le site des éditions Ring et sur Rue89, Philippe Verdier pointe une « accusation diffamatoire » et se défend d’être un « climatosceptique ». Simplement, celui-ci explique montrer aussi « les aspects positifs du réchauffement en France » car « notre pays fait partie des rares à pouvoir s’adapter rapidement aux risques du climat ».

« L’enquête Climat Investigation restaure au contraire les avis différents du discours officiel aux mains des États », clame-t-il avant de juger qu’« interdire les sceptiques de s’exprimer est une atteinte au débat et à la liberté. Beaucoup de scientifiques hors du GIEC ont de nombreuses découvertes et de révélations à nous apporter. »

« Je ne suis donc pas climatosceptique mais sceptique concernant les propos des protagonistes de la COP 21 qui s’expriment exagérément sur le climat », assure le monsieur météo de France 2. Selon lui, « il devient impossible dans notre pays d’exposer un avis ouvert sur cette question sans être insulté ou stigmatisé ».

Concernant sa maison d’éditions, Ring, accusée d’être « proche de l’extrême-droite », Verdier rappelle que « le directeur littéraire de Ring, Raphaël Sorin, ancien directeur littéraire de Flammarion et Fayard, est une figure de la gauche et éditeur historique de Michel Houellebecq, Charles Bukowski, Philippe K. Dick, et William Burroughs ».

« Mon confrère Louis Bodin fera prochainement paraître son livre chez Albin Michel, le même éditeur que Éric Zemmour ou Philippe de Villiers. Rue89 posera-t-elle la question de savoir si l’éditeur défend les mêmes idées sur la société française ? », interroge-t-il pertinemment. Et ce dernier de conclure son droit de réponse en prévenant que « si ce genre d’amalgames devait se répéter, mon éditeur et moi-même serions contraints d’engager des poursuites judiciaires contre cette volonté de nuire manifeste, dont certains journalistes ont fait profession ».

En attendant, son livre Climat investigation est en « rupture de stock », ce qui a, sans doute, le don d’agacer les « climatocertains ». Du côté de France 2 cependant, on ne prend pas cette affaire à la légère. Comme l’a annoncé puremedias.com, la chaîne a demandé à M. Verdier de retirer sur Twitter toute référence à son employeur. Sa biographie s’est ainsi transformée en :

«Compte perso. Météo à TV en France (je ne peux pas en dire davantage) et auteur de ‘Climat Investigation’ chez Ring. »

Aussi, ce dernier n’a pas assuré les derniers bulletins météo à l’antenne. Et pour cause : il a été mis en « congés forcés » jusqu’au 26 octobre. Pas sûr que les téléspectateurs pourront le retrouver un jour à l’écran, du moins pas sur le service public, où l’on rappelle que le directeur de cabinet de Delphine Ernotte n’est autre que Stéphane Sitbon-Gomez, ancien bras droit de Cécile Duflot à EELV

En attendant, cette triste histoire montre jusqu’où sont tombés la liberté d’expression et le respect de l’opinion adverse au pays de Voltaire.

OJIM |16 octobre 2015

Source: Ojim.fr

 

Syrie : L’armée russe affirme sa supériorité en guerre conventionnelle

Allez les amis, régalez-vous !

Non seulement Poutine a mis un terme à la doctrine Wolfowitz, en allant défendre la Syrie, mais tout le monde y est isolé grâce à la technologie militaire russe et à son système de brouillage des communications, de telle sorte que seuls Damas et l’armée Russe savent ce qui se passe réellement sur le terrain !

La coalition mafieuse et illégale, des USA et Cie, est rendue sourde et aveugle sur tout ce qui se passe sur le terrain et les mercenaires ne peuvent plus communiquer avec leurs chefs criminels de la CIA/Mossad et Cie !

On a compris pourquoi le porte-avions US a mis les voiles du Golfe Persique !

Bravo Poutine !

 

L’armée russe affirme sa supériorité en guerre conventionnelle

par Thierry Meyssan

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 19 octobre 2015

L’intervention militaire de Moscou en Syrie n’a pas simplement retourné le sort des armes et semé la panique parmi les jihadistes. Elle a montré au reste du monde, en situation de guerre réelle, les capacités actuelles de l’armée russe. À la surprise générale, celle-ci dispose d’un système de brouillage capable de rendre l’Alliance atlantique sourde et aveugle. Malgré un budget bien supérieur, les États-Unis viennent de perdre leur domination militaire.

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L’intervention militaire russe en Syrie, qui devait être un pari risqué de Moscou face aux jihadistes, s’est transformée en une manifestation de puissance qui bouleverse l’équilibre stratégique mondial [1] Conçue au départ pour isoler les groupes armés des États qui les soutiennent en violation des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, puis les détruire, l’opération a conduit à aveugler l’ensemble des acteurs occidentaux et leurs alliés.

Stupéfait, le Pentagone est divisé entre ceux qui tentent de minimiser les faits et de trouver une faille dans le dispositif russe et ceux qui, au contraire, considèrent que les États-Unis ont perdu leur supériorité en matière de guerre conventionnelle et qu’il leur faudra de longues années pour la récupérer [2].

A Transatlantic Talk with General Philip Breedlove on NATO’s
Next Steps: Warsaw and Beyond


On se souvient qu’en 2008, lors de la guerre d’Ossétie du Sud, les Forces russes étaient certes parvenues à repousser l’attaque géorgienne, mais avaient surtout montré au monde l’état déplorable de leur matériel. Il y a dix jours encore, l’ancien secrétaire à la Défense Robert Gates et l’ancienne conseillère nationale de sécurité Condoleezza Rice parlaient de l’armée russe comme d’une force de « second rang » [3].

Comment donc, la Fédération russe est-elle parvenue à reconstruire son industrie de Défense, à concevoir et à produire des armes de très haute technologie sans que le Pentagone ne mesure l’ampleur du phénomène et qu’il se laisse distancer ? Les Russes ont-ils utilisé toutes leurs nouvelles armes en Syrie ou disposent-ils d’autres merveilles en réserve ? [4]

Le désarroi est si grand à Washington que la Maison-Blanche vient d’annuler la visite officielle du Premier ministre Dmitry Medvedev et d’une délégation de l’état-major russe. La décision a été prise après une visite identique d’une délégation militaire russe en Turquie. Inutile de discuter des opérations en Syrie, car le Pentagone ne sait plus ce qui s’y passe. Furieux, les « faucons libéraux » et les néo-conservateurs exigent la relance du budget militaire et ont obtenu l’arrêt du retrait des troupes d’Afghanistan.

De manière on ne peut plus étrange, les commentateurs atlantistes qui assistent au dépassement de la puissance militaire US dénoncent le danger de l’impérialisme russe [5]. Pourtant la Russie ne fait ici que sauver le Peuple syrien et propose aux autres États de travailler en coopération avec elle, tandis que les États-Unis lorsqu’ils détenaient la prééminence militaire ont imposé leur système économique et détruit de nombreux États.

Force est de constater que les déclarations incertaines de Washington durant le déploiement russe, avant l’offensive, ne devaient pas être interprétées comme une lente adaptation politique de la rhétorique officielle, mais pour ce qu’elles exprimaient : le Pentagone ignorait le terrain. Il était devenu sourd et aveugle.

Un système de brouillage généralisé

On sait, depuis l’incident de l’USS Donald Cook en mer Noire, le 12 avril 2014, que l’armée de l’Air russe dispose d’une arme lui permettant de brouiller tous les radars, circuits de contrôle, systèmes de transmission d’information, etc. [6]. Dès le début de son déploiement militaire, la Russie a installé un centre de brouillage à Hmeymim, au nord de Lattaquié. Subitement, l’incident de l’USS Donald Cook s’est reproduit, mais cette fois dans un rayon de 300 kilomètres ; incluant la base Otan d’Incirlik (Turquie). Et il persiste toujours. L’événement s’étant produit durant une tempête de sable d’une densité historique, le Pentagone a d’abord cru que ses appareils de mesure avaient été déréglés avant de constater qu’ils sont brouillés. Tous brouillés.

Or, la guerre conventionnelle moderne repose sur le « C4i » ; un acronyme correspondant aux termes anglais de « command » (maîtrise), « control » (contrôle), « communications », « computer » (informatique) et « intelligence » (renseignement). Les satellites, les avions et les drones, les navires et les sous-marins, les blindés et désormais même les combattants, sont reliés les uns aux autres par des communications permanentes qui permettent aux états-major de commander les batailles. C’est tout cet ensemble, le système nerveux de l’Otan, qui est actuellement brouillé en Syrie et dans une partie de la Turquie.

Selon l’expert roumain Valentin Vasilescu, la Russie aurait installé plusieurs Krasukha-4, aurait équipé ses avions de conteneurs de brouillage SAP-518/ SPS-171 (comme l’avion qui survola l’USS Donald Cook) et ses hélicoptères de Richag-AV. En outre, elle utiliserait le navire espion Priazovye (de classe Project 864, Vishnya dans la nomenclature Otan), en Méditerranée [7].

Il semble que la Russie ait pris l’engagement de ne pas perturber les communications d’Israël —chasse gardée US—, de sorte qu’elle s’interdit de déployer son système de brouillage au Sud de la Syrie.

Les aéronefs russes se sont fait un plaisir de violer un grand nombre de fois l’espace aérien turc. Non pas pour mesurer le temps de réaction de son armée de l’Air, mais pour vérifier l’efficacité du brouillage dans la zone concernée et pour surveiller les installations mises à dispositions des jihadistes en Turquie.

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Si l’Otan a toujours la possibilité de photographier depuis des satellites la construction des bases militaires russes en Syrie, elle ne peut plus ni écouter les communications radio, ni visualiser les déplacements des hommes et des matériels. En outre, l’Otan ne peut plus contrôler à distance ses propres appareils, ni communiquer avec ses hommes lorsqu’ils entrent dans la bulle de protection russe.

Des missiles de croisière ultra-performants

Enfin, la Russie a utilisé plusieurs armes nouvelles, comme 26 missiles furtifs de croisière 3M-14T Kaliber-NK, équivalents des RGM/UGM-109E Tomahawk [8]. Tirés par la Flotte de la mer Caspienne —ce qui n’avait aucune nécessité militaire—, ils ont atteint et détruit 11 cibles situées à 1 500 kilomètres de distance, dans la zone non-brouillée —afin que l’Otan puisse apprécier la performance—. Ces missiles ont survolé l’Iran et l’Irak, à une altitude variable de 50 à 100 mètres selon le terrain, passant à quatre kilomètres d’un drone états-unien. Aucun ne s’est perdu, à la différence des états-uniens dont les erreurs se situent entre 5 et 10 % selon les modèles [9]. Au passage, ces tirs montrent l’inutilité des dépenses pharaoniques du « bouclier » anti-missiles construit par le Pentagone autour de la Russie —même s’il était officiellement dirigé contre des lanceurs iraniens—.


Sachant que ces missiles peuvent être tirés depuis des sous-marins situés n’importe où dans les océans et qu’ils peuvent transporter des têtes nucléaires, les Russes ont rattrapé leur retard en matière de lanceurs.

En définitive, la Fédération de Russie serait détruite par les États-Unis —et vice-versa— en cas de confrontation nucléaire, mais elle serait gagnante en cas de guerre conventionnelle.

Seuls les Russes et les Syriens sont en capacité d’évaluer la situation sur le terrain. Tous les commentaires militaires provenant d’autres sources, y compris des jihadistes, sont sans fondement car seuls la Russie et la Syrie ont une vision du terrain. Or, Moscou et Damas entendent profiter au maximum de leur avantage et maintiennent donc le secret sur leurs opérations.

Des quelques communiqués officiels et des confidences des officiers, on peut conclure qu’au moins 5 000 jihadistes ont été tués, dont de nombreux chefs d’Ahrar el-Sham, d’al-Qaïda et de l’Émirat islamique. Au moins 10 000 mercenaires ont fui vers la Turquie, l’Irak et la Jordanie. L’Armée arabe syrienne et le Hezbollah reconquièrent le terrain sans attendre les renforts iraniens annoncés.

La campagne de bombardements devrait se terminer à la Noël orthodoxe. La question qui se posera alors sera de savoir si la Russie est autorisée ou non à terminer son travail en poursuivant les jihadistes qui se réfugient en Turquie, en Irak et en Jordanie. Faute de quoi, la Syrie serait sauvée, mais le problème ne serait pas résolu pour autant. Les Frères musulmans ne manqueraient pas de chercher une revanche et les États-Unis de les utiliser à nouveau contre d’autres cibles.

À retenir :
- L’opération russe en Syrie a été conçue pour priver les groupes jihadistes du soutien étatique dont ils disposent sous couvert d’aide à des « opposants démocratiques ».
- Elle a exigé l’usage d’armes nouvelles et s’est transformée en une démonstration de force russe.
- La Russie dispose désormais d’une capacité de brouillage de toutes les communications de l’Otan. Elle est devenue la première puissance en matière de guerre conventionnelle.
- Cette performance a attisé la discorde à Washington. Il est trop tôt pour dire si elle sera favorable au président Obama ou si elle sera utilisée par les « faucons libéraux » pour justifier un accroissement du budget militaire.

Video : missiles russes traversant le territoire iranien vers leurs objectifs en Syrie.
Vitesse et basse altitude entre les montagnes, très étonnant !

[1] “Russian Military Uses Syria as Proving Ground, and West Takes Notice”, Steven Lee Myers & Eric Schmitt, The New York Times, October 14, 2015.

[2] “Top NATO general : Russians starting to build air defense bubble over Syria”, Thomas Gibbons-Neff, The Washington Post, September 29, 2015.

[3] “How America can counter Putin’s moves in Syria”, by Condoleezza Rice, Robert M. Gates, Washington Post (United States), Voltaire Network, 8 October 2015.

[4] La seule étude disponible est bien en dessous de la réalité : Russia’s quiet military revolution and what it means for Europe, Gustav Gressel, European Council on Foreign Relations, October 2015.

[5] « Russisches Syrien-Abenteuer : Das Ende der alten Weltordnung », Matthias Schepp, Der Spiegel, 10. Oktober 2015.

[6] « Qu’est-ce qui a tant effrayé l’USS Donald Cook en Mer Noire ? », Réseau Voltaire, 14 septembre 2014.

[7] « Cu ce arme ultrasecrete a cîstigat Putin suprematia în razboiul radioelectronic din Siria ? », Valentin Vasilescu, Ziarul de gardã, 12 octobre 2015. Version française : « L’arme ultrasecrète qui permet à Poutine d’assoir sa suprématie dans la guerre radio électronique en Syrie ? », Traduction Avic, Réseau international.

[8] “KALIBRating the foe : strategic implications of the Russian cruise missiles’ launch”, by Vladimir Kozin, Oriental Review (Russia), Voltaire Network, 14 October 2015.

[9] Après avoir annoncé le contraire, les États-unis ont dû admettre les faits : “First on CNN : U.S. officials say Russian missiles heading for Syria landed in Iran”, Barbara Starr & Jeremy Diamond, CNN, October 8, 2015. Moscow rejects CNN’s report on Russian missile landing in Iran”, IRNA, October 8, 2015. “Daily Press Briefing”, John Kirby, US State Department, October 8, 2015. “Пентагон не комментирует сообщения о якобы упавших в Иране ракетах РФ”, RIA-Novosti, October 8, 2015.

Thierry MeyssanThierry Meyssan

Consultant politique, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Dernier ouvrage en français : L’Effroyable imposture : Tome 2, Manipulations et désinformations (éd. JP Bertand, 2007). Compte Twitter officiel.

 

 

Poutine vient de mettre fin à la doctrine Wolfowitz

Echec et Mat, à la doctrine de Paul Wolfowitz, par Poutine, en Syrie  !

Voir aussi :

La Doctrine de Paul Wolfowitz, Théoricien de la violence, l’âme du Pentagone

La Cinquième colonne de Washington en Russie et en Chine

 

Poutine vient de mettre fin à la doctrine Wolfowitz

 

Wes Clark - America's Foreign Policy "Coup"

(Aller à 3:07 dans la vidéo ci-dessus)

« Notre premier objectif est d’empêcher la réémergence d’un nouveau rival, que ce soit sur le territoire de l’ancienne Union soviétique ou ailleurs, qui constituerait une menace sur l’ordre [des relations internationales] équivalente à celle posée auparavant par l’Union soviétique. C’est une considération [dominante] sous-jacente à la nouvelle stratégie de défense régionale et qui demande que nous nous efforcions d’empêcher toute puissance hostile de dominer une région dont les ressources pourraient, sous contrôle consolidé, être suffisantes pour produire l’énergie mondiale.»  (doctrine Wolfowitz)

C’est cette doctrine qui a guidé la politique étrangère étasunienne depuis la fin de la guerre froide . C’est la clef de lecture de cette politique, et donc, d’une grande partie de la géopolitique mondiale .

Le général 4 étoiles Wesley Clark avait noté ceci :

En 1991, [le puissant néoconservateur et architecte de la guerre en Irak, Paul Wolfowitz] était le secrétaire à la Défense pour la politique – en position de numéro 3 au Pentagone. Et j'étais allé le voir quand j'étais un  général 1 étoile commandant le Centre national de formation.

Et j’ai dit, « M. le Secrétaire, vous devez être assez content de la performance des troupes dans l’opération Tempête du désert ? ».

Et il a dit: « Oui, mais pas vraiment, parce que la vérité est que nous devrions nous être débarrassés de Saddam Hussein, et ce n’est pas le cas …

Mais une chose que nous avons appris [de la guerre du golfe Persique] est que nous pouvons utiliser nos militaires dans la région – dans le Moyen-Orient – et les Soviétiques ne nous arrêteront pas.

Et nous avons environ 5 ou 10 ans pour nettoyer les vieux régimes des clients soviétiques – en Syrie, en Iran, en Irak – avant que la prochaine superpuissance ne vienne nous remettre en question."

Les faucons ont renversé les alliés soviétiques en Irak et en Libye.

Et ils ont fait pression pour un changement de régime en Syrie depuis des années.

En bombardant Isis, Al Nusra et d’autres jihadistes en Syrie qui se concentrent sur le fait de renverser Assad, un allié russe, Poutine a mis fin à la doctrine Wolfowitz.

Du moins pour le moment … ce qui montre l’importance géostratégique cruciale et la portée historique des événements actuels en Syrie : le monde est en train  de basculer sous nos yeux.