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21/03/2010

Cinq exoplanètes découvertes par le télescope Kepler



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il n’a pas encore un an, et déjà cinq exoplanètes à son tableau de chasse. Elles ont été baptisées 4b, 5b, 6b, 7b et 8b et complètent la liste des 415 exoplanètes déjà détectées grâce à d’autres télescopes.


Le télescope Kepler a été lancé par la NASA en mars 2009 pour trouver des planètes aux caractéristiques proches de celles de la Terre, où la vie serait possible. Ces cinq premières planètes sont toutefois trop chaudes pour que la vie y soit apparue. Elles sont en effet trop proches de leurs étoiles qui sont plus chaudes que le Soleil… Leur température va de 1 200 à 1 648 °C. Une température à ne pas mettre un être vivant dehors. [Edit : un être vivant tel qu’on l’imagine… cf commentaires]

Cité par l’Agence France Presse, William Borucki, le responsable de l’équipe scientifique de Kepler, est ravi des découvertes faites grâce à son rejeton :

“Ces découvertes montrent que les instruments fonctionnent bien et que Kepler pourra remplir tous ses objectifs. Ces observations permettent de mieux comprendre comment les systèmes planétaires se forment et évoluent à partir des disques de gaz et de poussière cosmique pour donner naissance aux étoiles et à leurs planètes.”

Même satisfecit pour Jon Morse, directeur de la division d’astrophysique de la NASA :

“Nous nous attendions à ce que Kepler découvre en premier lieu de telles exoplanètes. Ce n’est qu’une question de temps avant que le télescope ne détecte des planètes extrasolaires de plus en plus petites (…) avant de découvrir la première planète sœur de la Terre.”

L’observation des planètes n’est pas directe. Pour les repérer, Kepler scrute quelque 100 000 étoiles sur les millions qui se trouvent dans son champ de vision. Le passage d’une planète entre l’une de ces étoiles et le satellite provoque une infime variation de la luminosité de cette étoile. C’est cette variation que Kepler est capable de détecter et de mesurer, pour en déduire qu’une planète est passée par là. C’est ce qu’on appelle la méthode du transit. Le photomètre de Kepler est un assemblage de 42 capteurs CCD de très grande précision qui peuvent déceler des fluctuations de l’ordre de 0,002 % de la luminosité.

Identifier une planète n’est pas tout, il faut en déterminer les caractéristiques. L’une de ces caractéristiques, la distance qui sépare cette planète de son soleil, est déterminante pour les scientifiques dans leur quête d’une planète habitée ou habitable. Les données fournies par Kepler permettent de connaître la période de révolution de la planète, puisque la variation de luminosité de l’étoile se répète à intervalles réguliers. Grâce à la troisième loi de Kepler, justement, on peut déduire de la période de révolution la distance qui sépare la planète du centre de son orbite, c’est-à-dire de son soleil. On peut donc savoir si la minuscule planète située à des milliers d’années-lumière se situe dans la zone d’habitabilité de son étoile, ni trop près ni trop loin.

Photo : NASA

[La dernière partie de cette note est empruntée à une note précédente sur le sujet. De l’autoplagiat…]


Source :
http://sciences.blog.lemonde.fr/2010/01/04/cinq-exoplanet...


 

21/02/2010

Le CERN fera-t-il voyager dans le temps?

Un article qui date de novembre 2009 sur le LHC qui n'a de cesse de tomber en panne.
C'était le cas en décembre 2009 et il doit redémarrer en février 2010.

On se demande ce qu'ils nous fabriquent avec cet engin qui peut créer des boucles spatio-temporelles et participer à pertuber le climat ! Ils sont censés rechercher la particule de Boson de Higgs, la particule Divine !


Comme s'il ne suffisait pas de regarder autour de nous, la nature, pour comprendre qu'une Energie Supérieure anime tout cela !

Aurélien Le Genissel

Stories from Aurélien Le Genissel

Le CERN fera-t-il voyager dans le temps?

L'accélérateur de particules du CERN près de Genève pourrait être endommagé par des éléments venant du futur.

Mercredi 25 Novembre 2009

Un an après l'incident technique qui avait provoqué sa fermeture en septembre 2008, le LHC (Large Hadron Collider) le fameux collisionneur de hadrons du CERN a commencé à se remettre en route. Les premières particules (ions et protons) ont même fait leur entrée, il y quelques jours, dans le gigantesque circuit fermé (27 kilomètres de diamètre) de l'installation où leurs collisions devraient donner quelques précieuses indications sur la validité des théories physiques qui se multiplient ces dernières années. Mais tout n'est pas rose, non plus, dans une communauté scientifique où se mêlent la crainte, l'espoir, le réalisme et l'angoisse face aux défis que peut générer le LHC.

Sauveur ou bourreau?

Comme s'il s'agissait d'un scénario de science fiction, les théories les plus folles et les plus romanesques circulent (souvent sur la toile) sur les dangers de cette pharaonique installation. Une nouvelle version de la théorie du complot mais qui ne nait pas, cette fois, de l'imaginaire de personnes désinformées ou de célébrités engagées mais de la plume de quelques spécialistes en la matière. Ce fut déjà le cas peu avant l'ouverture du LHC, en 2008, quand deux scientifiques américains dénoncèrent le CERN (devant un tribunal d'Hawai) en prétendant qu'il pouvait créer un dangereux trou noir.

C'est au tour maintenant de Holger Nielsen, chercheur à l'institut Niels Bohr de Copenhague, et Masao Ninomiya, de l'institut de physique théorique de l'université de Kyoto, d'affirmer qu'il serait possible que des informations venant du futur arrivent dans le présent pour faire tomber en panne le LHC et empêcher la découverte du Boson de Higgs. Des hypothèses qui semblent farfelues mais qui s'appuient sur des théories parfaitement scientifiques (l'univers sans bords de Hawking) pour expliquer que la nature a tellement horreur du boson qu'elle casse toutes les machines capables de le découvrir. Cela expliquerait aussi, selon eux, la fermeture d'un projet similaire d'accélérateur aux Etats-Unis en 1993 ainsi que les pannes à répétitions qu'a subi le LHC depuis son ouverture. En effet, les physiciens travaillent depuis longtemps avec un modèle, appelé modèle standard, qui décrit parfaitement le fonctionnement des particules microscopiques. Mais ce paradigme prédit aussi l'existence d'une particule, appelée boson de Higgs, qui «investit» toutes les particules de leur masse et dont la détection est prioritaire pour le LHC. Mais ce n'est pas le seul objectif. La mise en évidence de la super symétrie, la détection de dimensions supplémentaire ou l'explication du surplus de matière sur l'antimatière sont d'autres résultats attendus...

Wells ou pas Wells?

On voit donc que la physique se trouve à un tournant théorique et que le LHC se présente comme le parfait instrument de confirmation pratique. Rien de mieux, pour y voir plus clair sur les attentes et les spéculations que produit le collisionneur, que de demander directement à Etienne Klein, physicien au CEA (Commissariat à l'Energie Atomique), enseignant à l'école centrale à Paris et un des divulgateurs scientifique (Petit voyage dans le monde des quanta ou Les tactiques de Chronos) les plus réputés de France.

Comme tout chercheur, et bon lecteur de Popper, Klein affirme qu'il ne «peut pas dire que ce n'est pas possible. Il y a des gens qui envisagent ce genre de choses». «Il y tellement d'idées en physique, il y tellement de conjectures qui vont au delà de ce qu'on a pu observer (...) qu'il y a une prolifération de modèles et, parmi eux, il y en a qui envisagent la téléportation temporelle du futur vers le passé (ou le présent)». Cela voudrait-il dire qu'il est possible que nos compagnons du futur soient en train d'essayer de saboter les expériences que les scientifiques veulent mener? Non, répond Klein pour qui il existe trop de «paradoxes logiques et de difficultés conceptuelles» à une telle théorie.

«La machine à la Wells, qui remonte un temps newtonien et qui se déplace le long du temps cosmologique depuis le Big Bang jusqu'à nos jours à volonté, cela n'est pas possible», explique-t-il. La relativité et l'antimatière excluent, en principe, cette hypothèse car leur existence semble confirmer le bon fonctionnement de ce que l'on appelle le principe de causalité. Cette loi physique, qui parait assez évidente, explique que si un phénomène (la cause) produit un autre phénomène (l'effet), alors l'effet ne peut précéder la cause. En clair, la télé ne peut pas s'allumer avant d'avoir appuyé sur la télécommande et les boules de billard ne peuvent se disperser avant de se heurter.

Or c'est bien là le problème qui se présente souvent dans les scénarios impliquant un voyage temporel. L'exemple le plus connu est, sans doute, l'assassinat dans le passé du père par son fils ce qui provoquerait...l'impossibilité de l'existence de ce même meurtrier. Le père serait alors en quelque sorte vivant et mort...à la fois.

C'est donc le bon sens qui semble nier ces paradoxes. De plus, si cette machine était possible, on ne comprendrait pas vraiment pourquoi elle n'est pas déjà parmi nous, étant donné que les humains du futur (ayant découvert et construit l'engin) pourrait revenir à souhait dans notre époque. Paradoxalement, une machine à remonter le temps semble être donc une invention intemporelle ou éternelle.

Qu'est ce que voyager dans le temps?

Pour autant, il existe d'autres formes de voyages dans le temps qui pourraient être possible. Dans le cadre de la gravité quantique, c'est-à-dire cette partie de la physique qui étudie les particules microscopiques (comme au LHC), «on a du mal à exclure des solutions d'équations qui correspondent à des boucles spatio-temporelles» admet Etienne Klein. «Les machines à remonter le temps dont on pourrait parler en l'occurrence, qui vivrait une sorte de temps cyclique, sont des particules» explique le physicien. C'est la théorie des scientifiques danois et japonais qui ne pensent pas que des hommes retournent vers leur passé mais plutôt que des informations infiniment petites voyagent dans le temps.

Mais il y a des solutions plus surprenantes. Non pas des voyages dans son propre passé ou futur, comme on le pense souvent, mais des voyages dans le futur d'autrui. Surprenant, n'est-ce pas? Pas tant que ça. En effet, une des conséquences de la théorie de la relativité d'Einstein est qu'il y a autant de temps différents qu'il y a d'observateurs. En ce sens, le fameux scientifique pensait que chacun avait son espace temps individuel, appelé univers bloc, qui nous est donné de toute éternité. «L'espace temps est non temporel, il est statique, il a toujours été là» explique Klein et «c'est nous, observateurs, qui suivons dans cet espace temps nos lignes d'univers et créons l'impression que nous avons que le temps passe». Comme quand on est dans un train, et qu'on pense que le paysage défile mais, en fait, c'est notre mouvement qui le fait défiler. Dans ce cas là, l'impossibilité des voyages dans le temps est lié au fait que notre trajectoire dans l'espace temps est unidirectionnelle.

Mais, comme chacun a un espace temps propre et que celui-ci dépend de l'observateur, il est possible en théorie de voyager dans le temps futur d'autrui. Le temps ne passe pas de la même façon pour tout le monde. C'est le célèbre paradoxe des jumeaux. L'histoire de deux jumeaux dont l'un est envoyé dans l'espace dans une navette qui va à une vitesse proche de celle de la lumière pour revenir sur terre quelques années après. Dans cette expérience de pensée, à son retour le voyageur sera plus jeune que son jumeau car, en quelque sorte, il a voyagé dans le futur de son frère. Plus précisément, en se déplaçant l'un par rapport à l'autre, les deux temps se désynchroniserait et l'astronaute aurai vécu (dans le temps de son frère), un temps plus long. Une autre manière de voyager dans le temps qui n'est pas celle de la machine classique mais celle du temps flexible et relatif.

Heureux qui comme... ?

On ne compte plus les films, séries ou livres qui rêvent d'une telle possibilité. Mais d'où née cette fascination pour les changements d'époque? «Finalement c'est la question de la mort, du vieillissement, de sa propre histoire qui est posée là», répond Klein. «Tout le monde, en regardant en arrière, a l'impression d'avoir raté des occasions ou d'avoir commis des erreurs». Le voyage temporel apparait alors comme un moyen fantasmé de revivre une nouvelle vie (si le choix est le passé) ou de donner un sens à son existence (si c'est le futur). Des enjeux problématiques sur lesquelles se centre aussi la psychanalyse, comme le rappelle le physicien. Ces voyages posent des questions essentielles sur l'identité, les rêves et les peurs de chacun de nous. En ce sens, ils sont un très bon reflet de l'inconscient collectif de notre époque.

Ainsi, en imaginant que cela soit possible, y-aurait-il vraiment beaucoup de volontaires pour tenter trajet? Pas sûr, répond Klein, pour qui «un voyage dans le temps doit relever du cauchemar». En ce qui concerne le passé, le manque de commodités et les difficultés pour s'intégrer à une autre époque semble être des raisons suffisantes pour refroidir les possibles ardeurs. Mais, en ce qui concerne le futur, le constat est encore plus saisissant. Comme l'explique Klein, dans sa jeunesse «tous les magazines parlaient de l'an 2000», on expliquait «comment on allait voyager, ce qu'on allait manger; on dessinait les villes dans les revues». «Il y avait une représentation préalable de l'an 2000. (...) Et ce que je remarque c'est que ce travail n'est plus jamais fait. Plus personne ne fait de prospectives sur 2050. Car à chaque fois que l'on extrapole les tendances d'aujourd'hui on aboutit à des catastrophes, soit démographiques, soit climatiques, soit énergétiques», remarque très justement le scientifique. Une forme de régression qui ramène l'Age d'Or dans le passé alors que les Lumières l'avait placé dans le futur. Dans ce contexte, la question pourrait aussi bien être: veut-on voyager dans le temps?

Quoi qu'il en soit, pour cela il faudra que le LHC apporte les solutions que toute la communauté scientifique attend de lui. Comme le rappelle Klein, on se trouve face à «une panne de libido pour la science» et pour la réactiver il faudrait faire des découvertes qui offrent de nouvelles perspectives. «Pas seulement le Boson de Higgs mais (...) la super symétrie ou une nouvelle dimension d'espace temps» pour créer une excitation colossale. Et peut-être découvrir le secret du voyage dans le temps. Mais pour cela il faudra encore attendre...un petit bout de temps.

Aurélien le Genissel

Lire également sur le même sujet: Le voyage dans le temps pour les nuls.

http://tudosearch.com/search.php?aff=10006&q=http%3A%...

Le Grand Collisionneur de Hadrons (LHC) sera relancé ces prochains jours au CERN

21.02.2010 17:26
Le CERN a annoncé dimanche que le Grand Collisionneur de Hadrons, le LHC, serait remis en marche dans les prochains jours. Enfoui à 100m sous terre près de Genève, l'accélérateur de particules le plus puissant du monde avait été relancé en novembre 2009 après 14 mois d'arrêt. Il avait ensuite été mis en veille en décembre en vue de collisions plus puissantes et du lancement du programme de recherche principal ce mois-ci. (SWISS TXT)

Alors le voyage dans le futur, c'est possible ou pas ?
Un rappel de la vidéo censée avoir été faite par un scientifique du CERN


Témoignage d'un scientifique du CERN en Suisse.
La vaccination pourquoi ?
L'injection de plasmides pour empêcher l'évolution de l'Homme !!!!

Plasmide
http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&defin...

Les plasmides qu'est-ce que c'est ?
http://www.spectrosciences.com/spip.php?breve290

Grippe A H1N1 La vérité cachée : Un secret d'Etat !

http://www.dailymotion.com/video/xagsc4_grippe-a-h1n1-la-vérité-cachée-un-s_news




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14/02/2010

La fin du dédoublement des temps & évolution !

Un  extrait de la théorie du dédoublement des temps par Jean-Pierre Garnier-Malet


Extrait:

La fin du dédoublement des temps

Grâce à l’observation (faites depuis 1868) des explosions solaires, j’ai démontré que nous visions la période de transition de 180 ans qui nous sépare de notre fin des temps dans notre système solaire. Correspondant aux 3 premières périodes de 30 ans, 3 explosions importantes (1899-1929-1959-1989) ont ouvert les « portes » du futur qui a été créé dans les ouvertures temporelles pendant le dernier cycle de 25 000 ans. Les atrocités des guerres du 20ème siècle sont encore dans notre mémoire. On était loin de découvrir les bienfaits de l’apocalypse.


Depuis 1989, s’ouvrent les portes du passé qui devrait nous amener les solutions à nos problèmes. Comme nous vivons dans les ouvertures temporelles du passé, nous ne pouvons connaître la date de l’ouverture de ces portes à l’avance. Le maximum possible entre deux ouvertures est théoriquement de 30 ans. Cependant, la dernière explosion solaire d’envergure qui a ouvert la cinquième porte a eu lieu en 2003, soit 16 ans avant la date théorique. Il est difficile de savoir quand aura lieu la prochaine et avant dernière. Un des cycles solaires bien connu est de 11 ans, le maximum était en 2001, l’autre maximum sera en 2012. Comme le minimum de 2006 était presque égal au dernier maximum, on peut craindre le pire.


En effet, une ouverture précipitée de cette sixième porte que les anciens appelaient sixième « sceaux de l’apocalypse », risque de perturber notre planète déjà fragilisée par l’ouverture trop brutale de la cinquième en 2003. Les modifications climatiques et géologiques que nous observons nous montre que notre planète est bien dans le rouge.


Dans ma dernière publication scientifique en 2006, j’ai pu expliquer le pourquoi de l’arrivée des « planètes nouvelles » (appelées maintenant planétoïdes) à l’horizon de notre système solaire, dans la ceinture de Kuiper, près de Pluton. Il est évident que l’arrivée de ces énormes masses planétaires perturbe tout notre système solaire et notre petite planète. Faut-il attendre que le ciel nous tombe sur la tête pour réagir enfin ?


http://www.garnier-malet.com/introduction_a_la_theorie_18...

11/02/2010

Un pas de plus vers la fusion nucléaire

Marc Mennessier
01/02/2010 |

Une équipe américaine a obtenu une température record de 111 millions de degrés Celsius.

 


Des scientifiques américains viennent de franchir une étape clé vers la maîtrise de la fusion nucléaire par «confinement inertiel», une voie alternative à celle qui sera explorée dans le futur réacteur Iter, en cours de construction à Cadarache (Bouches-du-Rhône). Il s'agit dans les deux cas de pouvoir disposer un jour d'une source d'énergie quasiment illimitée et propre. Autrement dit sans gaz à effet de serre et avec un volume très réduit de déchets.

La fusion est la réaction qui fait briller le Soleil et les étoiles. Elle se produit au cœur de ces astres quand la matière atteint, sous l'effet de la gravitation, des températures très élevées (de l'ordre de 100 de millions degrés Celsius !). Dans ces conditions extrêmes, les noyaux des atomes, en général des isotopes de l'hydrogène (deutérium et tritium), fusionnent pour donner de l'hélium. La masse totale des noyaux produits étant inférieure à la masse de départ, la différence se traduit par une libération d'énergie en vertu de la célèbre formule d'Einstein ­E = mc2. Reproduire cette réaction sur Terre, pour fournir de l'énergie en continu, revient ni plus ni moins à mettre le Soleil en boîte… Un défi énorme que les physiciens tentent de résoudre en gros de deux manières : en confinant la matière sous forme de plasma dans un champ magnétique extrêmement puissant pendant un temps très long (c'est la voie choisie par le projet Iter) ou en la portant à très haute pression et à très haute température pendant quelques fractions de secondes comme tentent de le faire les chercheurs du National Ignition Facility (NIF).

 

Processus de la bombe H


 

Vendredi dans la revue Science, ces derniers expliquent avoir réussi, pour la première fois, à franchir la barrière d'un mégajoule en concentrant 192 rayons laser de grande puissance dans un tube pas plus grand qu'un taille-crayon, rempli de deutérium et de tritium. Ce faisant, ils ont atteint pendant quelques milliardièmes de seconde une température de 111 millions de degrés Celsius, trente fois plus élevée que celles obtenues jusqu'à présent par les autres groupes de laser dans le monde !

«Le NIF a montré sa capacité à produire suffisamment longtemps l'énergie requise pour mener des expériences de fusion plus tard cette année», se félicite Ed Moses, le directeur du NIF, qui fait partie du Laboratoire Lawrence Livermore en Californie. «Franchir la barrière du mégajoule nous rapproche du déclenchement de la fusion nucléaire et montre le potentiel énorme de l'un des plus grands défis scientifiques et d'ingénierie de notre époque», a déclaré de son côté Thomas D'Agostino, le directeur de la NNSA (National Nuclear Security Administration).

La technique du confinement inertiel est toutefois très complexe à maîtriser dans l'optique de produire de l'électricité. Il faudra en effet se révéler capable à terme d'éclairer la cible environ dix mille fois par seconde pour fournir de l'énergie en continu. En revanche, elle est utilisée, notamment en France avec l'installation Laser Mégajoule établie l'an dernier à Bordeaux, pour simuler une explosion nucléaire. La fusion est en effet le processus à l'œuvre dans la bombe H…

Pour les applications civiles, la voie du confinement magnétique dans un Tokamak semble plus prometteuse. C'est au JET (Joint European Torus), près d'Oxford (Angleterre) que la première fusion contrôlée a été réalisée en 1991 avec un record d'énergie de 22 mégajoules obtenu six ans plus tard. D'un montant de dix milliards de dollars, le projet Iter lancé en 2006 par l'Union européenne, le Japon, la Chine, la Russie, les États-Unis, la Corée du Sud et l'Inde vise une puissance de 500 mégawatts électrique pour 50 MW injectés. Soit un rapport de un à dix (il est pour le moment de 0,65…). Nul ne sait si l'objectif sera atteint ni quand nos centrales électriques utiliseront la même énergie que celle des étoiles. Une chose est sûre, ce ne sera pas une alternative à la 4e génération des réacteurs à fission nucléaire (où l'énergie est libérée en cassant les atomes comme c'est le cas actuellement dans les centrales) prévue à l'horizon 2040.

http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2010/02/01/0...


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09/02/2010

Un satellite part ausculter le Soleil

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Le satellite américain SDO va étudier l'activité solaire afin de prévoir les conséquences de ses colères sur la Terre. Crédit : NASA

Ce mercredi 10 février, la sonde solaire SDO (Solar Dynamic Observatory) doit décoller de cap Canaveral, en Floride, à 16 h 26, heure française. SDO est la première mission du programme "Living With a Star" engagé par la Nasa en 2000.

Son enjeu est d'arriver à prédire les variations de l'activité solaire et leur impact sur la Terre. Ce, afin de prévenir les perturbations engendrées par les éruptions solaires, telles que la coupure générale d'électricité au Québec en 1989, le brouillage des GPS sur la moitié éclairée de la planète en 2006, ou encore la corrosion accélérée des oléoducs.

Ce satellite de 3,2 tonnes étudiera le Soleil pendant cinq ans, grâce à trois instruments. Un imageur magnétique et héliosismique (HMI) observera les fluctuations de la photosphère, la couche visible du Soleil qui émet des photons. Un imageur atmosphérique (AIA) étudiera l'atmosphère solaire dans plusieurs longueurs d'onde, afin d'avoir accès à l'activité interne de l'étoile. Enfin, un détecteur ultraviolet (EVE) mesurera la puissance des ultraviolets solaires les plus énergétiques. L'ensemble de ces instruments fournira une image du Soleil tous les dixièmes de seconde !

SDO sera suivie en 2011 par la sonde RBSP (Radiation Belt Storm Probes) afin de compléter l'étude du couple Terre-Soleil.