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24/03/2010

Le «Big Bang» du CERN agendé fin mars

A quoi faut-il s'attendre encore de ces apprentis sorciers ?

 Nucléaire mardi 23 mars 2010

Le «Big Bang» du CERN agendé fin mars

Après deux pannes, le CERN activera à nouveau le 30 mars son accélérateur à particules LHC. (N.D)

Après deux pannes, le CERN activera à nouveau le 30 mars son accélérateur à particules LHC. (N.D)

Le Centre européen de recherche nucléaire va tenter le 30 mars de recréer le «Big Bang» dans son accélérateur de particules LHC, le plus puissant du monde. A 7 TeV, il atteindra trois fois et demi la puissance maximale de son concurrent du Fermilab de Chicago (USA)

Les liens
Dossier. LHC: l’expérience la plus fascinante de tous les temps

«Avec deux faisceaux (en sens inverse) de 3,5 Tev (téraélectronvolt), nous sommes sur le point de lancer le programme de recherches physiques du LHC», a expliqué mardi dans un communiqué Steve Myere, le directeur du CERN chargé des accélérateurs.

Les collisions à cette puissance inédite de 7 Tev auront lieu dans le tunnel circulaire de 27 km enfoui à 100 mètres sous terre entre la France et la Suisse, dans la banlieue de Genève. «Le fait d’ajuster les deux faisceaux est en soi un défi: c’est un peu comme lancer des aiguilles des deux côtés de l’Atlantique pour qu’elles entrent en collision au milieu de l’océan», a-t-il ajouté.

«Le LHC n’est pas une machine pour laquelle il suffit d’appuyer sur un bouton. Il marche très bien mais il est encore dans une phase de mise en service. […] Cela peut prendre des heures voire des jours pour obtenir des collisions», a de son côté averti le directeur général du CERN Rolf Heuer.

Particules élémentaires

Les collisions de protons lancés en sens inverse doivent faire jaillir des particules élémentaires encore jamais observées. Les chercheurs ambitionnent notamment de trouver la preuve de l’existence des particules éphémères comme le boson de Higgs, à l’origine de la notion de masse en physique théorique.

Les derniers succès Grand collisionneur de hadrons (LHC) sont un soulagement pour les scientifiques après les deux pannes de l’instrument physique le plus précis au monde ayant suivi son lancement en fanfare en septembre 2008.

Après des réparations de 14 mois, le LHC a été relancé en novembre 2009. Un mois plus tard, il était déjà poussé à une puissance jamais atteinte avec une accélération de faisceaux de protons à 2,36 TeV, permettant plus d’un million de collisions de particules.

D’ici 18 à 24 mois, le LHC subira un «arrêt technique» prévu de 8 à 10 mois pour le préparer à être poussé à son niveau de puissance maximale de 14 TeV.

Le Temps

10:19 Publié dans Découvertes, Déclarations Scientifiques | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

23/03/2010

Des étoiles naissantes vues aux confins de l’Univers

StarFormationApex.jpg

Une vue d'artiste de la lointaine galaxie SMMJ1235-0102, siège d'une intense formation d'étoiles. Crédit : ESO/Ciel et Espace Photos

Pour la première fois, une équipe d'astronomes a pu détailler une région de formation d'étoiles dans une galaxie extrêmement lointaine. A l'aide des télescopes submillimétriques Apex (situé, au Chili, sur l'emplacement du futur Alma) et Sma (à Hawaï), le Britannique Mark Swinbank et ses collègues ont identifié de vastes nébuleuses illuminées par de jeunes étoiles au sein de la galaxie SMMJ1235-0102. Compte tenu de son éloignement et du temps qu'il a fallu à la lumière de ces astres pour nous parvenir, la scène observée s'est déroulée voici 10 milliards d'années (l'Univers n'avait alors que 3 milliards d'années).


L'image, d'une finesse (ou résolution) de 300 années-lumière, bat ainsi tous les records. Elle révèle aussi des régions de formation d'étoile cent fois plus étendues et dix millions de fois plus lumineuses que celles observées dans les galaxies actuelles.


Tous ces détails n'auraient pas pu être vus sans le concours d'un phénomène naturel et fortuit : l'effet de lentille gravitationnelle. « La lumière déviée par des amas massifs de galaxies intensifie l'image des galaxies lointaines qui par hasard se trouvent derrière eux » expliquent les chercheurs dans la revue Nature. Sans la présence d'un amas à l'avant-plan de SMMJ1235-0102, qui augmente son éclat plus de trente fois, la lointaine galaxie n'aurait jamais pu être observée avec un tel luxe de détails.

Pour visualiser l'observation réussie à l'aide des télescopes submillimétriques, voir l'animation ici.

Sur la formation d'étoiles dans les galaxies très lointaines, écoutez le podcast Herschel sur la piste de l'origine des étoiles, sur Cieletespaceradio.fr.

Cieletespace

 

21/03/2010

La vie possible sur d'autres planètes sans eau ??!

Enfin, ils commencent à se réveiller les scientifiques, en pensant que d'autres formes de vies sont possibles sur d'autres planètes !  L'homme n'est pas la référence unique dans l'univers et il faut cesser d'avoir la prétention de croire que tout cet Univers aurait été créé juste pour que l'homme vienne occuper la Terre ! Un peu d'humilité devant la création de ce magnifique Univers !

Sur Titan, la lune géante de Saturne, des scientifiques se demandent si une vie sans eau est possible...

 

Un article Astrobiology Magazine du 18 mars 2010:
http://www.astrobio.net/exclusive/3432/life-without-water


Sur Titan, la lune géante de Saturne, des scientifiques se demandent si une vie sans eau est possible...


Les nouvelles découvertes sont souvent un pied de nez aux vieilles théories et définitions...
Par définition, par exemple, une planète habitable est une planète qui, en dehors d'autres facteurs importants,abriteraient de l'eau sous forme liquide à sa surface.

Et puis il y a eu Titan, la super lune de Saturne, qui est à l'extrême limite de la zone habitable par rapport au soleil et où les températures atteignent des records (-179°C).

Dans cette atmosphère, l'eau n'existe que sous forme de glace et surtout, elle est plus solide que du granit.

 

http://www.youtube.com/watch?v=LZLsRSHganE

Huygens landing site revisited

 

La vie trouve toujours son chemin

Aujourd'hui, plusieurs scientifiques commencent à penser que la vie pourrait exister sur Titan.

Des extra-terrestres en quelque sorte ? Pourquoi pas...
Vous vous rappelez de cette phrase du Dr. Ian Malcolm (joué par Jeff Goldblum) dans Jurassic Park ? "La vie trouve toujours son chemin...".
C'est ce qui pourrait se passer sur Titan.

L'eau s'y trouve en effet sous forme solide mais le méthane et l'éthane sont quant à eux sous forme liquide.

Or ces dernières années, la NASA, grâce aux images de la mission Cassini-Huygens, a révélé que la surface de Titan était très semblable à celle de la Terre et que le cycle des liquides (méthane et éthane) était identifiable à notre cycle de l'eau...

Surface de Titan (lacs de méthane/éthane) - NASA

 


Jonathan Lunine, chercheur à l'université de Rome explique : "ce que Cassini a trouvé sur Titan, c'est un cycle méthane-éthane très proche du cycle de l'eau que nous pouvons observer sur Terre".

Cassini a révélé des rivières et des  lacs de méthane-éthane. Les lacs s'évaporent sous forme de nuages qui génèrent ensuite des précipitations d'hydrocarbones, qui reforment des rivières et des lacs.

C'est la seule planète dans notre système solaire, en dehors de la Terre, sur laquelle les liquides ont adopté un tel cycle.

En outre, les hydrocarbones peuvent prendre plusieurs formes. Ils peuvent s'assembler en structure exceptionnellement complexes.

Certaines d'entre elles, en se combinant les unes aux autres, forment les bases de ce que nous appelons "la vie".

_________

Jonathan Lunine sur wiki: http://en.wikipedia.org/wiki/Jonathan_Lunine

A la Jet Propulsion Laboratory:
http://www.lpl.arizona.edu/Support/faculty/faculty.php?no...
________

Une vie sous une autre forme


Une chose est certaine : si la vie existe sur Titan, elle n'existe pas sous la forme que nous connaissons.

Pas d'ADN par exemple, à cause du manque d'oxygène et du manque d'eau. La vie sur Titan devra trouver un autre moyen de transporter l'information...

En outre, l'énergie nécessaire pour construire des réactions biochimiques complexes est limitée.
Toutefois, Lunine reconnait que les scientifiques n'ont aujourd'hui pas assez d'expérience sur les réactions chimiques à très basses températures pour pouvoir en tirer des conclusions.

Les scientifiques considèrent que Titan est aujourd'hui notre meilleure chance de découvrir une vie extraterrestre
avec une structure chimique différente de la notre. Dans un article très récent du journal d'Astrobiology,

Robert Shapiro (professeur de chimie à New York University) et Dirk Shulze-Makuch (de l'université de Washington State) classent Titan comme la cible numéro 1 des explorations et recherches extraterrestres (bien devant Mars).

"C'est un sujet très sérieux qui doit focaliser toute notre attention".

Une nouvelle vie, sous une nouvelle forme...

_Source_

 


À la recherche de planètes



Ken Tapping, le 10 mars 2010


Jusqu'à présent on a découvert au-delà de 400 nouvelles planètes gravitant autour d'autres étoiles. La recherche se poursuit tambour battant, en particulier pour des planètes similaires à la nôtre. De plus en plus de télescopes, y compris ceux d'astronomes amateurs, se lançant dans l'aventure, les découvertes ne pourront aller qu'accélérant. Cependant, cet engouement ne se rapporte qu'à d'autres systèmes planétaires. Et le nôtre?

Ptolémée et d'autres astronomes de l'Antiquité voyaient dans la Terre le centre de l'Univers. Ils étaient persuadés que la Lune, le Soleil, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne tournaient autour d'elle. Sept étant un nombre au sens particulier, il semblait tout à fait naturel que sept corps gravitent autour de nous, dans le firmament. Inutile d'aller chercher plus loin, même si les mouvements de Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne jetaient une note discordante dans cette cosmogonie. Copernic rectifia le tir en prouvant que le Soleil était le centre du système et que Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter et Saturne lui tournaient autour, sur des orbites concentriques. La Lune faisait toujours le tour de la Terre. Kepler donna des bases plus solides aux théories de Copernic, puis vint Newton, qui expliqua tout. Cependant, le nombre de planètes demeurait le même. On le doit au fait que celles énumérées jusqu'alors se voyaient aisément à l'oeil nu. Les télescopes firent leur apparition au XVIIIe siècle, mais ils étaient rudimentaires et ne montraient qu'un minuscule pan du ciel. Trouver quelque chose en fouillant le firmament au petit bonheur était fort peu probable.

Arriva William Herschel. Après avoir examiné les télescopes disponibles, cet Allemand établi en Angleterre en construisit un de qualité nettement supérieure. Il se lança alors dans un long programme visant à cataloguer les nébuleuses, ces nuages de gaz et de poussières qui luisent dans le cosmos. Un jour, il observa un disque verdâtre. Croyant avoir découvert une nouvelle nébuleuse, il se rendit compte que l'objet s'était déplacé à l'observation suivante. C'était Uranus.

Il y avait donc au moins encore une planète, là-bas! On l'avait vue sans la remarquer ni la consigner. Galilée lui-même avait pointé sa lunette dans la bonne direction. Quand Alexis Bouvard analysa l'orbite d'Uranus et nota avec précision ses futures positions en 1821, il prépara la scène pour une autre découverte, car, avec les ans, une erreur grandissait entre la position qu'il avait calculée et celle qu'on observait. Travaillant chacun de leur côté, John Couch Adams, en Grande-Bretagne, et Urbain Le Verrier, en France, conclurent que ces aberrations résultaient de la force d'attraction d'une planète inconnue. Ils calculèrent où elle devait se situer dans le ciel. Lorsqu'on la découvrit enfin, elle reçut le nom de Neptune. Ensuite, la recherche de planètes cessa, car, s'il y en avait d'autres dans le système, elles luisaient certainement moins qu'Uranus ou Neptune. Non seulement seraient-elles très éloignées de nous, mais la distance les séparant du Soleil ferait en sorte qu'elles seraient presque invisibles. Puis, en 1930, Clyde Tombaugh découvrit Pluton.

On pense maintenant que Pluton est une planète naine, à l'instar de nombreuses autres. Pour l'instant, rien n'indique qu'il reste quoi que ce soit qu'on conviendrait d'appeler une planète dans les coins reculés, glacés et obscurs du système solaire. La quête se poursuit, mais elle est ardue. Le fait qu'il est désormais plus facile de trouver des planètes tournant autour d'autres étoiles que gravitant autour du Soleil donne à réfléchir.

http://www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/education/astronomie/tappin...


Où en est la recherche des exoplanètes ?

Après cette découverte de 5 exoplanètes, nouvelle mise au point :

Où en est la recherche des exoplanètes ?

-Nombre total d'exoplanètes découvertes à ce jour : 408 (Liste des 408, de la plus proche à la plus éloignée)

-Parmi ces 408, la plupart sont des géantes gazeuses semblables à Neptune ou Jupiter (dont les 5 découvertes par Kepler), mais 16 sont telluriques (Liste des 16, de la plus proche à la plus éloignée)

-Parmi ces 16, la plus petite fait 1,9 fois la taille de la Terre : Gliese 581e

Déclaration de Jon Morse, directeur de la division d'astrophysique de la Nasa :
"Ce n'est qu'une question de temps avant que le télescope ne détecte des planètes extra-solaires de plus en plus petites (...) avant de découvrir la première planète soeur de la Terre"

Rappel très important : "la majorité des planètes découvertes à ce jour se situent dans un rayon de 300 années-lumière autour du Soleil". Autrement dit une minuscule zone de la Voie Lactée, donc il y a encore énormément de planètes à découvrir.


Source de l'image

Les découvertes d'exoplanètes s'accélèrent :

http://exoplanet.eu/catalog.php

et

http://exoplanet.eu/