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09/02/2010

Des saisons sur Pluton ?

Nibiru serait-elle près de Pluton pour lui donner une teinte rouge ?

février 7th, 2010 Posted in Fevrier 2010 |

Les images de Pluton prises par le télescope spatial Hubble en 2003-2004 viennent seulement d'être rendues publiques. Quatre années ont été nécessaires à 20 super-calculateurs travaillant de pair et de façon continue afin de traiter les images et de les rendre lisibles par tous. Cette ex-planète, la plus lointaine du système solaire est aussi la plus mystérieuse.

Pluton Hubble

NPC Ballroom

En effet, jusqu'à présent, que savions-nous de Pluton ?

Découverte en 1930 par l'Américain Clyde W. Tombaugh, Pluton est la seule planète à n'avoir jamais été visitée par une sonde spatiale et sa petite taille ainsi que sa distance, ne permettent pas d'avoir des photographies de bonne résolution.

En réalité, ce n'est même pas une planète, trop petite pour être une planète gazeuse, trop éloignée du Soleil pour être une planète tellurique, et avec une orbite fortement inclinée, ce qui fait varier sa distance au Soleil de 4,4 à 7,4 milliards de km.

Par ailleurs, Pluton possède trois satellites, Hydra, Nix, et surtout Charon, qui semble beaucoup trop proche et trop gros pour s'être formé près d'une si petite planète. Il est à noter que le couple Pluton-Charon présente des particularités uniques dans le système solaire, et parmi celles-ci, leur rotation synchrone.


La sonde New horizons lancée depuis Cap Canaveral le 19 Janvier 2006 a profité de l'effet de fronde gravitationnelle de Jupiter pour se propulser à la vitesse de 75.000 km/h en direction de Pluton, qu'elle survolera en Juillet 2015, offrant ainsi à la communauté scientifique l'occasion de réaliser de nombreuses mesures cartographiques, en particulier en lumière visible et infrarouge.


 

Cet évènement scientifique majeur sera l'occasion, entre autres, de confirmer ou d'infirmer les théories que le télescope Hubble avait permis aux astrophysiciens d'élaborer.

Ainsi, les modifications rapides d'apparence de la surface de l'astre, et en particulier de sa couleur, plus rouge, seraient dues à l'action d'un phénomène de saisons.

Selon l'astronome Marc W. Buie, grand spécialiste de Pluton et découvreur de plus d'une centaine d'astéroïdes, le méthane se trouvant à la surface de Pluton jouerait un rôle prépondérant dans la modification des calottes glaciaires des pôles, par la décomposition de ses molécules sous l'effet du rayonnement ultraviolet.

Tout ceci étant la conséquence de l'entrée de l'astre dans un nouveau cycle de 248 ans, défini par sa période de révolution.

Enfin, Buie et son équipe sont particulièrement intrigués par un spot très brillant de Pluton, exceptionnellement et inhabituellement riche en glace de monoxyde de carbone, cet endroit présentant un objectif principal pour la sonde "New Horizons". - Source

07/01/2010

Espace : Un phénomène rare observé sur le Soleil

La date de 2012 se précise !


BE Russie 26  >>  21/12/2009

 

Un phénomène rare observé sur le Soleil

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61719.htm

Les astronomes russes qui ont constaté à la fin septembre ce phénomène soulignent qu'il s'est déclenché d'une manière soudaine, alors même que le 11e cycle solaire a débuté très calmement. Cet épisode est d'autant plus remarquable que de telles éruptions solaires ne se produisent qu'une fois en plusieurs décennies. Le plasma est en effet comme "gelé" dans le champ magnétique du Soleil, et pour s'en échapper, il lui faut en quelque sorte "déchirer" les lignes magnétiques dans lesquelles il est retenu.

Que s'est-il passé? Une très puissante explosion s'est produite, après quoi, dans la partie septentrionale du Soleil, l'excédent d'énergie a été rejeté sous la forme d'une gigantesque protubérance, haute d'un million de kilomètres. Plusieurs dizaines de milliards de tonnes de plasma incandescent sont partis dans l'espace cosmique. Cet énorme rejet de plasma de l'atmosphère du Soleil a été fixé par l'observatoire spatial russe Tesis installé sur la sonde russe Koronas-Photon. "Ces protubérances forment des nuages d'un plasma ionisé assez froid, d'une température de 6 à 8.000 degrés. Ils peuvent demeurer longtemps dans l'atmosphère du Soleil. Si l'équilibre est détruit, les protubérances s'échappent dans l'espace ouvert", a expliqué Vladimir Slemzine, chercheur de l'observatoire X du Soleil de l'Institut de physique Lebedev.

Les chercheurs de l'Institut Lebedev avancent une explication sur ce qui a pu se passer. "Le champ magnétique du Soleil, écrivent-ils sur leur site, possède une énergie colossale, supérieure de plusieurs dizaines de fois à l'énergie thermique et cinétique totale de la matière environnante... Dans le cas présent, on peut supposer que le départ de la matière a été rendu possible par un affaiblissement du champ magnétique consécutif à la destruction de plusieurs régions actives".

Les amas de plasma se déplacent dans l'espace à une grande vitesse - jusqu'à 1.000 km/s. Ils peuvent effectuer en deux jours le trajet Terre-Soleil, soit 150 millions de kilomètres. Ils peuvent causer de gros dommages, et même entraîner des catastrophes sur notre planète, préviennent les scientifiques. Si une telle protubérance venait à "visiter" notre globe, nous verrions dans un premier temps une sorte d'aurore boréale dans le ciel. Puis elle commencerait à détruire les systèmes énergétiques, avec toutes les conséquences en découlant pour les sites industriels, les particuliers, etc. Ce ne sera pas le cas, en l'occurrence : l'énorme protubérance a pris une direction opposée à celle de la Terre.

Les scientifiques sont préoccupés par ce phénomène. Si une telle quantité de plasma a pu être arrachée du Soleil, cela dénote une faiblesse de la part de ce dernier, qui pourrait se rééditer. Les astronomes rappellent que la Terre a déjà été victime, il y a 150 ans, de ce que l'on avait appelé la "tempête" (ou embrasement) de Carrington - une très puissante tempête magnétique, qui avait suivi une série d'éruptions solaires. Les nuages avaient atteint la Terre en 17 heures. Il faisait clair la nuit comme en plein jour. Mais l'industrie n'en était alors qu'à ses débuts, et l'on n'avait assisté à aucune catastrophe technologique majeure. Il pourrait en aller différemment de nos jours. Des spécialistes de la NASA disent s'attendre à une telle tempête en 2012. Les scientifiques espèrent pouvoir donner l'alerte à temps. Mais une seule sonde spatiale est en mesure de le faire. Elle évolue depuis 1997 entre la Terre et le Soleil, mais peut à tout moment cesser de fonctionner.

Pour en savoir plus, contacts :

Slemzin Vladimir Alexeevich, Institut de physique Lebedev - Moscou, 53, Leninskiy prospekt - Tel :  007 499 135 79 21  007 499 135 79 21 - E-mail : slem@sci.lebedev.ru

Source :

rian.ru et strf.ru - 26/10/2009

Rédacteur :

Nicolas Quenez
 

Origine : BE Russie numéro 26 (21/12/2009) - Ambassade de France en Russie / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61719.htm

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61719.htm

 

06/01/2010

Cinq exoplanètes découvertes par le télescope Kepler

04 janvier 2010

Cinq exoplanètes découvertes par le télescope Kepler

Il n’a pas encore un an, et déjà cinq exoplanètes à son tableau de chasse. Elles ont été baptisées 4b, 5b, 6b, 7b et 8b et complètent la liste des 415 exoplanètes déjà détectées grâce à d’autres télescopes. Le télescope Kepler a été lancé par la NASA en mars 2009 pour trouver des planètes aux caractéristiques proches de celles de la Terre, où la vie serait possible. Ces cinq premières planètes sont toutefois trop chaudes pour que la vie y soit apparue. Elles sont en effet trop proches de leurs étoiles qui sont plus chaudes que le Soleil… Leur température va de 1 200 à 1 648 °C. Une température à ne pas mettre un être vivant dehors. [Edit : un être vivant tel qu’on l’imagine… cf commentaires]

Cité par l’Agence France Presse, William Borucki, le responsable de l’équipe scientifique de Kepler, est ravi des découvertes faites grâce à son rejeton :

“Ces découvertes montrent que les instruments fonctionnent bien et que Kepler pourra remplir tous ses objectifs. Ces observations permettent de mieux comprendre comment les systèmes planétaires se forment et évoluent à partir des disques de gaz et de poussière cosmique pour donner naissance aux étoiles et à leurs planètes.”

Même satisfecit pour Jon Morse, directeur de la division d’astrophysique de la NASA :

“Nous nous attendions à ce que Kepler découvre en premier lieu de telles exoplanètes. Ce n’est qu’une question de temps avant que le télescope ne détecte des planètes extrasolaires de plus en plus petites (…) avant de découvrir la première planète sœur de la Terre.”

L’observation des planètes n’est pas directe. Pour les repérer, Kepler scrute quelque 100 000 étoiles sur les millions qui se trouvent dans son champ de vision. Le passage d’une planète entre l’une de ces étoiles et le satellite provoque une infime variation de la luminosité de cette étoile. C’est cette variation que Kepler est capable de détecter et de mesurer, pour en déduire qu’une planète est passée par là. C’est ce qu’on appelle la méthode du transit. Le photomètre de Kepler est un assemblage de 42 capteurs CCD de très grande précision qui peuvent déceler des fluctuations de l’ordre de 0,002 % de la luminosité.

Identifier une planète n’est pas tout, il faut en déterminer les caractéristiques. L’une de ces caractéristiques, la distance qui sépare cette planète de son soleil, est déterminante pour les scientifiques dans leur quête d’une planète habitée ou habitable. Les données fournies par Kepler permettent de connaître la période de révolution de la planète, puisque la variation de luminosité de l’étoile se répète à intervalles réguliers. Grâce à la troisième loi de Kepler, justement, on peut déduire de la période de révolution la distance qui sépare la planète du centre de son orbite, c’est-à-dire de son soleil. On peut donc savoir si la minuscule planète située à des milliers d’années-lumière se situe dans la zone d’habitabilité de son étoile, ni trop près ni trop loin.

Photo : NASA

[La dernière partie de cette note est empruntée à une note précédente sur le sujet. De l’autoplagiat…]

Une “boîte à questions” est désormais à votre disposition. L’idée est de sélectionner deux  d’entre elles chaque mois – pour le moment – et de chercher pour vous les réponses, sur le modèle du New Scientist. Vous pouvez d’ores et déjà nous poser vos questions à cette adresse : enquetedesciences@gmail.com

http://sciences.blog.lemonde.fr/2010/01/04/cinq-exoplanet...

 

27/11/2009

5 objets célestes époustouflants

objet céleste

 

 

L'espace est un endroit fascinant et effrayant à la fois : il est le siège de phénomènes colossaux qui dépassent parfois notre sens commun.

L'objet de ce dossier est de (re)découvrir cinq magnifiques objets identifiés dans le cosmos et de comprendre en quoi ils sont remarquables.


A découvrir dans ce dossier :

» La comète de Halley
» Nébuleuse de l'hélice NGC_7293
» La nébuleuse de l'aigle
» La nébuleuse de la tête de sorcière
» La nébuleuse à tête de cheval
» D'autres superbes formations célestes en images

 

comète de Halley

 

La comète de Halley

 

Toutes les comètes ne reviennent pas nous visiter périodiquement mais quelques autres nous sont familières.

Ce sont de magnifiques objets spatiaux caractérisés par leurs longues traînées de parfois plusieurs millions de kilomètres. Le dernier passage de la comète de Halley près de notre planète a eu lieu en 1986, mais la pollution lumineuse a souvent empêché son observation. Prochaine visite de l'astre : 2061.

 

Nébuleuse de l'hélice NGC_7293

 

Nébuleuse de l'hélice NGC_7293

 

Distance depuis la Terre : 700 années lumière.

Découverte en 1824, cette nébuleuse est également surnommée "Oeil de Dieu". Son autre nom lui a été donné car elle ressemble à une spirale, comme la double hélice d'ADN. Avec le temps, cette nébuleuse va se transformer en naine blanche, devenant alors une étoile très petite et dense. Le coeur central de cette nébuleuse brille fortement et illumine les gaz environnant, pour notre plus grand plaisir d'observateurs humains.

 

nébuleuse de l'aigle

 

La nébuleuse de l'aigle

 

Son autre nom est "M6 amas ouvert", elle se situe à 7000 années lumière de la Terre.

On peut observer sa plus brillante étoile avec une bonne paire de jumelles et un ciel dégagé. En 2007, une équipe d'astronomes a conclu de ses observations que l'image que nous avons de cette nébuleuse n'est pas vraiment fidèle à la réalité : une supernova a en effet probablement déjà éclaté dans cette région de l'espace, faisant voler la nébuleuse de l'aigle en éclats.

 

nébuleuse de la tête de sorcière

 

La nébuleuse de la tête de sorcière

 

Située à 1000 années lumière de nous, il s'agit d'une nébuleuse par réflexion : c'est la poussière dont elle est constituée qui réfléchit la lumière des étoiles environnantes.

C'est l'étoile de Rigel qui éclaire cette nébuleuse et la fait apparaître bleutée. L'explication : la poussière reflète mieux le bleu que le rouge, comme notre atmosphère terrestre d'où le ciel bleu au-dessus de nos têtes. C'est parce que l'on y devine le visage d'une sorcière que la nébuleuse IC2118 est ainsi baptisée.

 

La nébuleuse à tête de cheval

 

La nébuleuse à tête de cheval

 

De son vrai nom Barnard 33 IC434, cette nébuleuse est un autre magnifique phénomène qui apparaît dans la constellation d'Orion.

On l'a découverte en 1888 et elle figure depuis parmi les plus célèbres objets célestes. On l'aperçoit d'ailleurs régulièrement dans les médias en raison de sa forme caractéristique.  Il s'agit d'une nébuleuse sombre, c'est à dire constituée de poussières rassemblées là où il y a peu d'étoiles. C'est en général dans ce type de nébuleuses que se forment les étoiles. 


» Suite : D'autres superbes formations célestes en images

http://www.maxisciences.com/com%e8te-de-halley/5-objets-c...

 

00:37 Publié dans Découvertes Astronomie, Espace, Laniakea, Grand Attracteur | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Une météorite se désintègre au-dessus de l'Afrique du Sud

Paru le 2009-11-26 15:46:00

Afrique du Sud - Samedi 21 novembre dernier, aux alentours de 23 heures, les habitants de la province du Gauteng, en Afrique du Sud, ont pu observer une lumière aveuglante liée à la désintégration d'une météorite dans l'atmosphère terrestre. Un spectacle impressionnant, immortalisé par une vidéo que Maxisciences vous propose de découvrir.

Les habitants de Johannesburg et de Pretoria sont nombreux à avoir observé ce spectacle venu de l'espace. Les scientifiques du planétarium de Johannesburg ont rapidement lancé un appel à témoins pour essayer d'obtenir une vidéo de l'événement, et un enregistrement amateur a été posté mardi sur YouTube.

On y découvre un
ciel nocturne nuageux, illuminé par une soudaine lueur puis par un flash aveuglant. "Nous avons vu une grosse boule de feu illuminer le ciel, comme en plein jour" ont déclaré les témoins de la scène.

C'est la désintégration de l'objet, ayant pénétré à très grande
vitesse dans notre atmosphère, qui a entraîné ce phénomène lumineux.

 Une météorite se désintègre au-dessus de l'Afrique du Sud
http://www.youtube.com/watch?v=VHH8cXM4_n4&feature=pl...