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09/02/2010

Un satellite part ausculter le Soleil

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Le satellite américain SDO va étudier l'activité solaire afin de prévoir les conséquences de ses colères sur la Terre. Crédit : NASA

Ce mercredi 10 février, la sonde solaire SDO (Solar Dynamic Observatory) doit décoller de cap Canaveral, en Floride, à 16 h 26, heure française. SDO est la première mission du programme "Living With a Star" engagé par la Nasa en 2000.

Son enjeu est d'arriver à prédire les variations de l'activité solaire et leur impact sur la Terre. Ce, afin de prévenir les perturbations engendrées par les éruptions solaires, telles que la coupure générale d'électricité au Québec en 1989, le brouillage des GPS sur la moitié éclairée de la planète en 2006, ou encore la corrosion accélérée des oléoducs.

Ce satellite de 3,2 tonnes étudiera le Soleil pendant cinq ans, grâce à trois instruments. Un imageur magnétique et héliosismique (HMI) observera les fluctuations de la photosphère, la couche visible du Soleil qui émet des photons. Un imageur atmosphérique (AIA) étudiera l'atmosphère solaire dans plusieurs longueurs d'onde, afin d'avoir accès à l'activité interne de l'étoile. Enfin, un détecteur ultraviolet (EVE) mesurera la puissance des ultraviolets solaires les plus énergétiques. L'ensemble de ces instruments fournira une image du Soleil tous les dixièmes de seconde !

SDO sera suivie en 2011 par la sonde RBSP (Radiation Belt Storm Probes) afin de compléter l'étude du couple Terre-Soleil.

La plus grande éruption solaire depuis juin 2007

La plus grande éruption solaire depuis juin 2007 a été enregistrée il y a une dizaine de jours par l’observatoire solaire russe TESIS, ont annoncé les chercheurs de l’Institut de physique Lebedev de Moscou sur le site internet de TESIS.

soleil

« L’éruption a commencé vers 16h00, heure de Moscou (13h00 GMT) pour atteindre son maximum à 16h41 (13h41 GMT). Elle a duré jusqu’à 17h57 (14h57 GMT), soit presque deux heures. L’intensité du rayonnement X du Soleil a atteint, en son point le plus élevé, le niveau M2.3 sur l’échelle GOES. La dernière éruption d’une telle intensité avait été enregistrée le 4 juin 2007« , est-il indiqué dans un communiqué de l’Institut.

Deux autres éruptions importantes – de classe C4.9 et C5.2 – ont précédé cette dernière forte éruption solaire le 19 janvier. Elles se sont produites respectivement vers minuit et vers midi. Les chercheurs du laboratoire TESIS estiment qu’il s’agit d’une nouvelle intensification de l’activité solaire. Les éruptions deviennent toujours plus fortes et les intervalles entre elles sont plus courts.

Les éruptions solaires sont classées, en fonction de la puissance du rayonnement X, en 5 classes – A, B, C, M, et X. Chaque classe correspond à une éruption solaire d’une intensité dix fois plus importante que la précédente. La classe minimale, notée A0.0, correspond à une puissance de rayonnement sur l’orbite de la Terre de 10 nanowatts par mètre carré. Au sein d’une même classe, les éruptions solaires sont classées de 1 à 10 selon une échelle linéaire (ainsi, une éruption solaire de classe X2 est deux fois plus puissante qu’une éruption de classe X1). Des éruptions accompagnées d’un flux de rayonnement de plus d’un million de nanowatts, classées X17, ont été enregistrées fin octobre 2004, lors du maximum solaire précédent.

Pour d’autres informations sur les éruptions solaires et leurs effets sur notre planète, consulter le blog de Damien Ferlin

Tempêtes solaires pour 2012 et les jeux olympiques

From
February 3, 2010

Scientists warn solar activity could hit London 2012 Olympic Games

http://www.timesonline.co.uk/tol/news/science/space/artic...


Les anglais préviennent que les communications pourraient être perturbées….

TEMPETES SOLAIRES POUR 2012
du 5 au 8 février 2010 : Grand papier dans le Times de Londres qui va dans le sens de ce que j’ai écrit dans Notre-Dame de l’Apocalypse grâce aux apparitions de la Vierge. La transmission des JO pourrait être gravement affectée, se trouvant au pic des éruptions solaires à venir. « Scientists today warned that a peak in the solar activity due in 2012 could disrupt television and internet networks during the London Olympic Games. Speaking ahead of the launch of Nasa’s Solar Dynamics Observatory next week, mission scientists said that the sun was due to hit a peak in its eleven-year cycle in 2012. « The Olympics could be bang in the middle of a solar maximum, » said Professor Richard Harrison, of the Rutherford Appleton Laboratory (RAL) in Oxfordshire ». Etonnant, car depuis la publication, certains ont affirmé qu’il ne se passe rien avec le soleil et que mon livre était « du sensationalisme ». Pourtant, à lire l’article du Time, de toute évidence ce n’est pas le cas, ou alors la NASA aussi fait dans le genre :-) . Le programme SDO de la NASA consiste justement à essayer de prévoir les grandes éruptions à venir et à « éteindre » les satellites afin qu’ils ne soient pas cramés par les éruptions de classe X… Plus que jamais il importe de prendre en considération l’avertissement de Fatima, même si cela vous semble totalement incroyable. Cela dit, la terre ne cessera pas de tourner  en 2012 à part la dépression mondiale. Revue de Presse par Pierre jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2010.

http://fonzibrain.wordpress.com/2010/02/08/tempetes-solai...


Des saisons et de la végétation sur Mars ?

Des saisons et de la végétation aussi sur Mars ?

Vous remarquerez que la NASA parle de dégel ! Ce qui revient à dire que tout comme sur Terre, il neige ou il gèle et que cette neige fond !

Croyez-vous encore qu'il ne puisse pas y avoir de l'eau sur Mars et sur les autres planètes ?


Et si la neige fond c'est qu'elle va quelque part n'est-ce pas en se transfomrant en eau ?

La NASA affirme, concernant la cause de ces 'structures' : Pas de la végétation !

Dégel des dunes de sable à la fin de l'hiver austral.  Et vous, qu'en pensez-vous ?


Végétation sur Mars ?

http://www.dailymotion.com/video/x6gkmp_végétation-sur-ma...


 


Quelques photos sur ce forum d'astronomie

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=38421

Structures minérales sur Mars (?)


Bonjour à toutes et à tous

Je me suis quelque peu intéressé à une série d'images provenant de la sonde US Mars Global Surveyor, notamment une en particulier. Liens officiels 1
et 2.


Voici ce qu'on peut y trouver en zoomant...











Pluton n'est plus tout à fait la même

ASTRONOMIE

NOUVELOBS.COM | 05.02.2010 |

Petite et lointaine, Pluton est difficile à observer en haute résolution. Grâce à plusieurs années de travail, de nouvelles images très détaillées de l’ex-neuvième planète du système solaire devenue l’archétype des planètes naines, sont publiées par des chercheurs de la Nasa.

Pluton se pare de teintes rouges



Ces images révèlent un astre tacheté dont les teintes tirent de plus en plus vers le rouge, explique Marc Buie, spécialiste de Pluton au Southwest Research Institute de Boulder (Colorado, E-U). Après des décennies de stabilité, la couleur a changé rapidement en deux ans, entre 2000 et 2002, précise la Nasa. Cette évolution est liée aux saisons de Pluton, qui fait le tour du Soleil en 248 ans. Les saisons sont à la fois tributaires de l’inclinaison de l’axe de la planète par rapport au Soleil (comme pour la Terre) mais aussi de l’orbite elliptique de Pluton.

Les couleurs visibles sur ces images de Pluton résultent de la dégradation du méthane présent à sa surface par les rayons UV du Soleil, explique la Nasa. La comparaison des images prises par Hubble en 1994 et celles-ci prises entre 2002 et 2003 révèle que l’hémisphère nord est plus lumineux, alors que les régions australes sont plus sombres.














NASA, ESA, & M. Buie (Southwest Research Institute)

Ces données sont bien sûr utiles pour mieux connaître Pluton mais aussi pour préparer les futures prises de vue de la sonde New Horizons, en route vers la planète naine. Lancée en janvier 2006, New Horizons survolera Pluton en juillet 2015. Le passage étant unique, les chercheurs mettent au point les modèles les plus précis possibles de la surface de Pluton pour calibrer les temps d’exposition de NH.

Il a fallu quatre ans et vingt ordinateurs fonctionnant en permanence pour obtenir ces images de Pluton, relate Marc Buie. En effet chaque image prise par Hubble ne fait que quelques pixels et Buie a développé des algorithmes spécifiques pour tout assembler et obtenir un résultat en haute résolution. Ces travaux sont publiés dans l'Astronomical Journal daté de mars 2010.

C.D.
Sciences-et-Avenir.com
05/02/10