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23/03/2010

Des étoiles naissantes vues aux confins de l’Univers

StarFormationApex.jpg

Une vue d'artiste de la lointaine galaxie SMMJ1235-0102, siège d'une intense formation d'étoiles. Crédit : ESO/Ciel et Espace Photos

Pour la première fois, une équipe d'astronomes a pu détailler une région de formation d'étoiles dans une galaxie extrêmement lointaine. A l'aide des télescopes submillimétriques Apex (situé, au Chili, sur l'emplacement du futur Alma) et Sma (à Hawaï), le Britannique Mark Swinbank et ses collègues ont identifié de vastes nébuleuses illuminées par de jeunes étoiles au sein de la galaxie SMMJ1235-0102. Compte tenu de son éloignement et du temps qu'il a fallu à la lumière de ces astres pour nous parvenir, la scène observée s'est déroulée voici 10 milliards d'années (l'Univers n'avait alors que 3 milliards d'années).


L'image, d'une finesse (ou résolution) de 300 années-lumière, bat ainsi tous les records. Elle révèle aussi des régions de formation d'étoile cent fois plus étendues et dix millions de fois plus lumineuses que celles observées dans les galaxies actuelles.


Tous ces détails n'auraient pas pu être vus sans le concours d'un phénomène naturel et fortuit : l'effet de lentille gravitationnelle. « La lumière déviée par des amas massifs de galaxies intensifie l'image des galaxies lointaines qui par hasard se trouvent derrière eux » expliquent les chercheurs dans la revue Nature. Sans la présence d'un amas à l'avant-plan de SMMJ1235-0102, qui augmente son éclat plus de trente fois, la lointaine galaxie n'aurait jamais pu être observée avec un tel luxe de détails.

Pour visualiser l'observation réussie à l'aide des télescopes submillimétriques, voir l'animation ici.

Sur la formation d'étoiles dans les galaxies très lointaines, écoutez le podcast Herschel sur la piste de l'origine des étoiles, sur Cieletespaceradio.fr.

Cieletespace

 

21/03/2010

La vie possible sur d'autres planètes sans eau ??!

Enfin, ils commencent à se réveiller les scientifiques, en pensant que d'autres formes de vies sont possibles sur d'autres planètes !  L'homme n'est pas la référence unique dans l'univers et il faut cesser d'avoir la prétention de croire que tout cet Univers aurait été créé juste pour que l'homme vienne occuper la Terre ! Un peu d'humilité devant la création de ce magnifique Univers !

Sur Titan, la lune géante de Saturne, des scientifiques se demandent si une vie sans eau est possible...

 

Un article Astrobiology Magazine du 18 mars 2010:
http://www.astrobio.net/exclusive/3432/life-without-water


Sur Titan, la lune géante de Saturne, des scientifiques se demandent si une vie sans eau est possible...


Les nouvelles découvertes sont souvent un pied de nez aux vieilles théories et définitions...
Par définition, par exemple, une planète habitable est une planète qui, en dehors d'autres facteurs importants,abriteraient de l'eau sous forme liquide à sa surface.

Et puis il y a eu Titan, la super lune de Saturne, qui est à l'extrême limite de la zone habitable par rapport au soleil et où les températures atteignent des records (-179°C).

Dans cette atmosphère, l'eau n'existe que sous forme de glace et surtout, elle est plus solide que du granit.

 

http://www.youtube.com/watch?v=LZLsRSHganE

Huygens landing site revisited

 

La vie trouve toujours son chemin

Aujourd'hui, plusieurs scientifiques commencent à penser que la vie pourrait exister sur Titan.

Des extra-terrestres en quelque sorte ? Pourquoi pas...
Vous vous rappelez de cette phrase du Dr. Ian Malcolm (joué par Jeff Goldblum) dans Jurassic Park ? "La vie trouve toujours son chemin...".
C'est ce qui pourrait se passer sur Titan.

L'eau s'y trouve en effet sous forme solide mais le méthane et l'éthane sont quant à eux sous forme liquide.

Or ces dernières années, la NASA, grâce aux images de la mission Cassini-Huygens, a révélé que la surface de Titan était très semblable à celle de la Terre et que le cycle des liquides (méthane et éthane) était identifiable à notre cycle de l'eau...

Surface de Titan (lacs de méthane/éthane) - NASA

 


Jonathan Lunine, chercheur à l'université de Rome explique : "ce que Cassini a trouvé sur Titan, c'est un cycle méthane-éthane très proche du cycle de l'eau que nous pouvons observer sur Terre".

Cassini a révélé des rivières et des  lacs de méthane-éthane. Les lacs s'évaporent sous forme de nuages qui génèrent ensuite des précipitations d'hydrocarbones, qui reforment des rivières et des lacs.

C'est la seule planète dans notre système solaire, en dehors de la Terre, sur laquelle les liquides ont adopté un tel cycle.

En outre, les hydrocarbones peuvent prendre plusieurs formes. Ils peuvent s'assembler en structure exceptionnellement complexes.

Certaines d'entre elles, en se combinant les unes aux autres, forment les bases de ce que nous appelons "la vie".

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Jonathan Lunine sur wiki: http://en.wikipedia.org/wiki/Jonathan_Lunine

A la Jet Propulsion Laboratory:
http://www.lpl.arizona.edu/Support/faculty/faculty.php?no...
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Une vie sous une autre forme


Une chose est certaine : si la vie existe sur Titan, elle n'existe pas sous la forme que nous connaissons.

Pas d'ADN par exemple, à cause du manque d'oxygène et du manque d'eau. La vie sur Titan devra trouver un autre moyen de transporter l'information...

En outre, l'énergie nécessaire pour construire des réactions biochimiques complexes est limitée.
Toutefois, Lunine reconnait que les scientifiques n'ont aujourd'hui pas assez d'expérience sur les réactions chimiques à très basses températures pour pouvoir en tirer des conclusions.

Les scientifiques considèrent que Titan est aujourd'hui notre meilleure chance de découvrir une vie extraterrestre
avec une structure chimique différente de la notre. Dans un article très récent du journal d'Astrobiology,

Robert Shapiro (professeur de chimie à New York University) et Dirk Shulze-Makuch (de l'université de Washington State) classent Titan comme la cible numéro 1 des explorations et recherches extraterrestres (bien devant Mars).

"C'est un sujet très sérieux qui doit focaliser toute notre attention".

Une nouvelle vie, sous une nouvelle forme...

_Source_

 


Une exoplanète "froide" devient un objet d'étude privilégié



Illustration d'artiste de l'exoplanète Corot-9b. D'une taille similaire à Jupiter, elle tourne autour de l'étoile principale de son système (arrière-plan) en 95 jours

PARIS — Une exoplanète gazeuse comme Jupiter aux températures relativement clémentes est si bien observable qu'elle devient un objet d'étude privilégié de la recherche sur les planètes extérieures à notre système solaire, selon une étude publiée mercredi.

"Corot-9b est la première exoplanète qui ressemble à des planètes du système solaire", selon Hans Deeg (Institut d'astrophysique des Canaries, Tenerife, Espagne), principal auteur des travaux auxquels a participé une équipe internationale de soixante astronomes.

Découverte à 1.500 années-lumières (1 AL= 9.500 milliards de km) de la Terre par le satellite français Corot en 2008, l'exoplanète Corot-9b qui est aussi grosse mais un peu moins lourde que Jupiter, tourne en 95 jours autour d'une étoile semblable au Soleil, selon l'étude publiée dans la revue scientifique Nature.

Plus éloignée de son étoile que les nombreuses géantes exoplanètes gazeuses appelées des "Jupiters chauds", Corot-9b serait plus tempérée, avec des températures de surface comprises entre -20°C et +160°C.

Plus de 400 planètes tournant autour d'autres étoiles que le Soleil ont été découvertes depuis 1995, dont 70 grâce à la méthode des transits, c'est-à-dire lorsque le passage de l'exoplanète devant son étoile entraîne une réduction de la lumière reçue par les télescopes spatiaux ou terrestres.

Durant son orbite, Corot-9b reste dix fois plus éloignée de son étoile que d'autres exoplanètes détectées par cette méthode. Son passage devant l'étoile, tel qu'il peut être observé depuis la Terre, dure donc plus longtemps: 8 heures au total. Ce qui, soulignent les astronomes, laisse davantage de temps pour analyser l'atmosphère de la planète lorsque la lumière de l'étoile la traverse, dans l'espoir de détecter eau, méthane ou CO2.

"Nous connaissons déjà des dizaines de planètes similaires. Mais Corot-9b est la première dont nous pourrons étudier en profondeur les propriétés", explique Claire Moutou (Laboratoire d'astrophysique de Marseille, France) qui a participé à ces travaux.

"Notre analyse a fourni plus d'informations sur Corot-9b que sur d'autres exoplanètes du même type", ajoute Didier Queloz (Observatoire de Genève). "Cela pourrait ouvrir un nouveau champ de recherche pour comprendre les atmosphères de planètes aux températures basses ou modérées", ajoute-t-il selon un communiqué de l'Observatoire européen austral (ES0).

Copyright © 2010 AFP

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jmp4Vd...

Voir aussi :


 

 

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À la recherche de planètes



Ken Tapping, le 10 mars 2010


Jusqu'à présent on a découvert au-delà de 400 nouvelles planètes gravitant autour d'autres étoiles. La recherche se poursuit tambour battant, en particulier pour des planètes similaires à la nôtre. De plus en plus de télescopes, y compris ceux d'astronomes amateurs, se lançant dans l'aventure, les découvertes ne pourront aller qu'accélérant. Cependant, cet engouement ne se rapporte qu'à d'autres systèmes planétaires. Et le nôtre?

Ptolémée et d'autres astronomes de l'Antiquité voyaient dans la Terre le centre de l'Univers. Ils étaient persuadés que la Lune, le Soleil, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne tournaient autour d'elle. Sept étant un nombre au sens particulier, il semblait tout à fait naturel que sept corps gravitent autour de nous, dans le firmament. Inutile d'aller chercher plus loin, même si les mouvements de Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne jetaient une note discordante dans cette cosmogonie. Copernic rectifia le tir en prouvant que le Soleil était le centre du système et que Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter et Saturne lui tournaient autour, sur des orbites concentriques. La Lune faisait toujours le tour de la Terre. Kepler donna des bases plus solides aux théories de Copernic, puis vint Newton, qui expliqua tout. Cependant, le nombre de planètes demeurait le même. On le doit au fait que celles énumérées jusqu'alors se voyaient aisément à l'oeil nu. Les télescopes firent leur apparition au XVIIIe siècle, mais ils étaient rudimentaires et ne montraient qu'un minuscule pan du ciel. Trouver quelque chose en fouillant le firmament au petit bonheur était fort peu probable.

Arriva William Herschel. Après avoir examiné les télescopes disponibles, cet Allemand établi en Angleterre en construisit un de qualité nettement supérieure. Il se lança alors dans un long programme visant à cataloguer les nébuleuses, ces nuages de gaz et de poussières qui luisent dans le cosmos. Un jour, il observa un disque verdâtre. Croyant avoir découvert une nouvelle nébuleuse, il se rendit compte que l'objet s'était déplacé à l'observation suivante. C'était Uranus.

Il y avait donc au moins encore une planète, là-bas! On l'avait vue sans la remarquer ni la consigner. Galilée lui-même avait pointé sa lunette dans la bonne direction. Quand Alexis Bouvard analysa l'orbite d'Uranus et nota avec précision ses futures positions en 1821, il prépara la scène pour une autre découverte, car, avec les ans, une erreur grandissait entre la position qu'il avait calculée et celle qu'on observait. Travaillant chacun de leur côté, John Couch Adams, en Grande-Bretagne, et Urbain Le Verrier, en France, conclurent que ces aberrations résultaient de la force d'attraction d'une planète inconnue. Ils calculèrent où elle devait se situer dans le ciel. Lorsqu'on la découvrit enfin, elle reçut le nom de Neptune. Ensuite, la recherche de planètes cessa, car, s'il y en avait d'autres dans le système, elles luisaient certainement moins qu'Uranus ou Neptune. Non seulement seraient-elles très éloignées de nous, mais la distance les séparant du Soleil ferait en sorte qu'elles seraient presque invisibles. Puis, en 1930, Clyde Tombaugh découvrit Pluton.

On pense maintenant que Pluton est une planète naine, à l'instar de nombreuses autres. Pour l'instant, rien n'indique qu'il reste quoi que ce soit qu'on conviendrait d'appeler une planète dans les coins reculés, glacés et obscurs du système solaire. La quête se poursuit, mais elle est ardue. Le fait qu'il est désormais plus facile de trouver des planètes tournant autour d'autres étoiles que gravitant autour du Soleil donne à réfléchir.

http://www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/education/astronomie/tappin...


14/02/2010

La fin du dédoublement des temps & évolution !

Un  extrait de la théorie du dédoublement des temps par Jean-Pierre Garnier-Malet


Extrait:

La fin du dédoublement des temps

Grâce à l’observation (faites depuis 1868) des explosions solaires, j’ai démontré que nous visions la période de transition de 180 ans qui nous sépare de notre fin des temps dans notre système solaire. Correspondant aux 3 premières périodes de 30 ans, 3 explosions importantes (1899-1929-1959-1989) ont ouvert les « portes » du futur qui a été créé dans les ouvertures temporelles pendant le dernier cycle de 25 000 ans. Les atrocités des guerres du 20ème siècle sont encore dans notre mémoire. On était loin de découvrir les bienfaits de l’apocalypse.


Depuis 1989, s’ouvrent les portes du passé qui devrait nous amener les solutions à nos problèmes. Comme nous vivons dans les ouvertures temporelles du passé, nous ne pouvons connaître la date de l’ouverture de ces portes à l’avance. Le maximum possible entre deux ouvertures est théoriquement de 30 ans. Cependant, la dernière explosion solaire d’envergure qui a ouvert la cinquième porte a eu lieu en 2003, soit 16 ans avant la date théorique. Il est difficile de savoir quand aura lieu la prochaine et avant dernière. Un des cycles solaires bien connu est de 11 ans, le maximum était en 2001, l’autre maximum sera en 2012. Comme le minimum de 2006 était presque égal au dernier maximum, on peut craindre le pire.


En effet, une ouverture précipitée de cette sixième porte que les anciens appelaient sixième « sceaux de l’apocalypse », risque de perturber notre planète déjà fragilisée par l’ouverture trop brutale de la cinquième en 2003. Les modifications climatiques et géologiques que nous observons nous montre que notre planète est bien dans le rouge.


Dans ma dernière publication scientifique en 2006, j’ai pu expliquer le pourquoi de l’arrivée des « planètes nouvelles » (appelées maintenant planétoïdes) à l’horizon de notre système solaire, dans la ceinture de Kuiper, près de Pluton. Il est évident que l’arrivée de ces énormes masses planétaires perturbe tout notre système solaire et notre petite planète. Faut-il attendre que le ciel nous tombe sur la tête pour réagir enfin ?


http://www.garnier-malet.com/introduction_a_la_theorie_18...