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01/07/2009

Israël intercepte en mer des pacifistes en route pour Gaza

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La famine et la mort pour GAZA...???!!!!
La presse est toujours interdite à Gaza et le blocus de l'aide alimentaire et médicale continue.......

Par Reuters

ASHDOD, Israël - La marine israélienne a pris le contrôle d'un navire qui transportait des militants du mouvement pacifiste pro-palestinien Free Gaza et une cargaison humanitaire destinée à la bande côtière en dépit du blocus qu'Israël impose au territoire et elle a conduit le bateau dans le port israélien d'Ashdod.

"Aucun coup de feu n'a été tiré durant l'abordage du bateau", dit l'armée israélienne dans un communiqué. Selon une source proche de la police, l'équipage et les activistes seront vraisemblablement expulsés.

Le ferry avait quitté Chypre avec les militants de Free Gaza, mouvement basé aux Etats-Unis, pour livrer de l'aide humanitaire aux Palestiniens de la bande de Gaza, territoire administré depuis 2007 par le mouvement islamiste Hamas.

"Hier soir, la marine israélienne a contacté le bateau en mer pour faire comprendre qu'il ne serait pas autorisé à entrer dans les eaux côtières de Gaza en raison de risques liés à la sécurité dans cette zone et du blocus naval en vigueur", indique Tsahal.

"Au mépris de tous les avertissements, le cargo est entré dans les eaux côtières de Gaza", ajoute l'armée en précisant que les produits humanitaires qui se trouvaient à bord seraient transférés dans la bande de Gaza "sous réserve d'autorisation".

Sur son site internet, le mouvement Free Gaza précise que la Nord-Irlandaise Mairead Maguire, prix Nobel de la paix 1976, et l'ex-parlementaire américaine Cyntia McKinney étaient au nombre des militants embarqués sur le cargo.

"Nous sommes indignés, ils ont tout bonnement volé notre bateau et enlevé nos représentants", a dit Greta Berlin, porte-parole du mouvement à Chypre. "Les derniers mots que nous ayons entendus d'eux étaient: 'Ils nous encerclent, ils nous encerclent', puis la liaison téléphonique s'est arrêtée."

Mark Regev, porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré que "chaque jour Israël permet que des secours humanitaires parviennent à la population de Gaza, des produits alimentaires, des médicaments, de l'énergie, etc...

"Il n'était pas question de cela dans ce bateau, il s'agissait d'activistes politiques qui ont fait l'apologie du régime du Hamas", a-t-il dit.

La marine israélienne avait déjà intercepté deux fois des militants de Free Gaza en route pour Gaza.

Amir Cohen à Ashdod, Allyn Fisher-Ilan à Jérusalem et Michele Kambas à Nicosie, Version française Jean-Philippe Lefief, Philippe Bas-Rabérin et Nicole Dupont

Israël : Nouveau projet immobilier dans une colonie de Cisjordanie

Les provocations continuent ....!!!!!


Par Reuters, publié le 29/06/2009 à 14:11

JERUSALEM - Le ministère israélien de la Défense a approuvé la construction de cinquante nouveaux logements dans l'implantation juive d'Adam, au nord de Jérusalem, malgré les appels des Etats-Unis à la fin de la colonisation en Cisjordanie.

Le ministère israélien de la Défense a approuvé la construction de cinquante nouveaux logements dans cette implantation, située au nord de Jérusalem, malgré les appels des Etats-Unis à la fin de la colonisation en Cisjordanie. L'initiative a été annoncée quelques heures avant le départ du ministre de la Défense, Ehud Barak, pour Washington. (Reuters/Ronen Zvulun)

 

Un ouvrier dans la colonie juive d'Adam, en Cisjordanie. Le ministère israélien de la Défense a approuvé la construction de cinquante nouveaux logements dans cette implantation, située au nord de Jérusalem, malgré les appels des Etats-Unis à la fin de la colonisation en Cisjordanie. L'initiative a été annoncée quelques heures avant le départ du ministre de la Défense, Ehud Barak, pour Washington. (Reuters/Ronen Zvulun)

Un ouvrier dans la colonie juive d'Adam, en Cisjordanie.


L'initiative a été annoncée lundi quelques heures avant le départ du ministre de la Défense, Ehud Barak, pour Washington, où il sera reçu par le président Barack Obama et l'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell.

Elle s'inscrit dans le cadre d'un projet de construction de 1.450 logements que conteste le groupe pacifiste israélien La Paix maintenant.

Il s'agit de reloger à Adam des colons qui s'étaient installés à Migron, une implantation illégale de Cisjordanie.

Le ministère de la Défense n'a donné son feu vert que pour 50 logements et souligne qu'aucune autre construction n'aura lieu sans son aval.

Environ 500.000 Israéliens vivent en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, la partie arabe de la ville sainte prise par Tsahal en juin 1967. Selon La Paix maintenant, 2.500 logements sont en construction dans les colonies de Cisjordanie, que la Cour internationale de justice juge illégales.

Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, a fait du gel de la colonisation une condition de la reprise des négociations de paix.

MORATOIRE EN VUE ?

"Nous n'accepterons pas la poursuite de la colonisation", a-t-il rappelé lundi, exhortant en outre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à renoncer aux conditions qu'il a posées à la création d'un État palestinien.

Le chef du gouvernement, qui a prononcé le 14 juin son premier grand discours de politique étrangère, réclame notamment des garanties internationales en matière de sécurité et exige de l'Autorité palestinienne qu'elle reconnaisse Israël en tant qu'Etat juif.

"Israël doit accepter la solution à deux Etats sans fixer de conditions qui la priveraient de son sens", a ajouté Mahmoud Abbas.

Benjamin Netanyahu a exclu la construction de nouvelles colonies, mais s'oppose toujours au gel de leur développement, invoquant le droit de répondre à leur "croissance naturelle".

Interrogé par la presse à la veille de son départ pour Washington, Ehud Barak s'est quant à lui abstenu dimanche de démentir les informations du journal israélien Yedioth Ahronoth qui lui prête l'intention de proposer un gel de trois mois des mises en chantier dans les colonies tout en autorisant la poursuite des constructions en cours.


29/06/2009

Israël et la guerre pour l'eau !

Suite à notre précédent article: "Que recherche Israël au Liban ?", l'un de nos abonnés à la Newsletter que nous remercions, nous a répondu :

L'EAU !

Nous avons effectué quelques recherches sur ce sujet dont nous vous livrons ici quelques articles intéressants.

Ce qui nous interpelle encore, c'est le silence de la presse française et occidentale sur ce qui se trame actuellement aux frontières du Liban, voire au Liban, après les manoeuvres militaires organisées par Israël aux frontières du Liban, et la violation de l'espace aérien libanais par les mirages de l'armée israélienne. La censure bat son plein !

SILENCE ON TUE POUR L'EAU entre-autres richesses à exploiter !

LA GUERRE POUR L'EAU !

L'eau, une des priorités d'Israël.

Israël a vu le jour en 1948. Depuis sa naissance, l’Etat est au cœur de nombreux conflits dans la région.

La Guerre des Six Jours

Pour contrer l’aridité de son territoire, Israël cherche à récupérer un maximum d’eau, provenant notamment des fleuves frontaliers. En 1953, Israël décide d’assécher le lac Houleh pour s’assurer la totalité du débit du Jourdain. Débute ainsi la construction d’un canal, le futur Aqueduc national destiné à transporter l'eau du Jourdain vers les terres agricoles du Sud et du Néguev. Ce geste provoque une levée de boucliers dans le monde arabe, qui dépend lui aussi beaucoup du fleuve biblique.

Devant les tensions naissantes, les Etats-Unis interviennent en dépêchant Eric Johnston dans la région afin d’y présenter un plan de partage des eaux du Jourdain. Le plan Johnston, bien qu’il soit admis comme référence actuellement, n’a jamais été adopté par les différentes parties. Le puissant lobby agricole israélien a refusé tout compromis, de même que les Etats arabes pour qui cela équivalait indirectement à reconnaître l'Etat israélien.

Malgré les pressions internationales, Israël poursuit la construction de l’Aqueduc national. En contrepartie, les pays arabes voisins (la Syrie, le Liban et la Jordanie) décident en 1964 de détourner le Jourdain à leur profit exclusif et de s’approprier les ressources du Hasbani, du Banias et du Yarmouk qui alimentent le cours du fleuve biblique.
Israël réplique manu militari en bombardant plusieurs barrages et infrastructures de déviation de l’eau en menacant d’une opération de plus grande envergure. Si le Liban cède immédiatement, la Syrie ne s’inclinera qu’en 1967.
Israël ressort grand vainqueur puisqu’il annexe des territoires hydrologiquement stratégiques : le plateau du Golan et les nappes de Cisjordanie.

Le Golan et les territoires palestiniens occupés

Le plateau du Golan fournit 770 millions de mètres cubes d’eau par an à Israël, soit un tiers de sa consommation annuelle. La Syrie refuse de reconnaître l’annexion de ce territoire par Israël en 1967 et axe sa politique hydraulique sur les bases du plan Johnston.
Les eaux de Cisjordanie sont donc âprement disputées par la Syrie qui contrôle en amont le Yarmouk, par Israël et par les Palestiniens. Ceux-ci revendiquent leur droit d’ancienneté vis-à-vis des Israéliens. Toutefois, ces derniers répliquent en arguant qu’ils ont développé nombre de structures hydrauliques et qu’ils ont permis aux Palestiniens d’accéder à d’autres ressources en eau situées sur le territoire israélien.

L’eau du plateau du Golan et de Cisjordanie est aujourd’hui entièrement contrôlée par les Israéliens, via leur compagnie nationale de l’eau Mekorot. Cette entreprise israélienne gère tous les aménagements hydrauliques y compris ceux des territoires occupés. Sa politique favorise les installations israéliennes, et tend à négliger les puits palestiniens qui auraient pourtant besoin de profondes rénovations. Ce contrôle menace directement les palestiniens qui sont soumis au bon vouloir d’Israël quant aux livraisons d’eau. Celles-ci peuvent être perturbées voire coupées en fonction des tensions politiques.

En 1967, les Israéliens ont drastiquement limité la consommation d’eau des Palestiniens, imposant un rationnement, refusant la construction de nouvelles installations palestiniennes et annexant les puits existants au profit des colons. Depuis, certains assouplissements ont amélioré d’anciennes infrastructures mais le contrôle de l’eau s’avère tout aussi ténu qu’au sortir de la guerre. Ainsi les colons israéliens reçoivent près de 30% de l’eau des territoires occupés alors qu’ils ne constituent que 6% de la population. De même, le prix de l’eau favoriserait les colons. La tarification serait basée sur le niveau de vie des Israéliens. Toutefois, la plupart des Palestiniens ne paient pas leur facture, faute de revenus suffisants.
La situation dans la bande de Gaza est encore plus dramatique, l’eau y étant bien plus rare que dans les collines cisjordaniennes. Cette eau se caractérise par sa très forte salinité due aux surpompages des nappes dont Israéliens et Palestiniens s’accusent mutuellement d’être responsables.

Le Liban

Le château d’eau libanais attire Israël qui souhaiterait pouvoir pomper davantage dans les eaux du Litani et du Wazzani.
Ainsi, en 1978, Israël déclenche l’opération « Litani » contre le Liban suivie quelques années plus tard par l’opération « paix en Galilée ». Le but officiel est de repousser vers le nord les Palestiniens de l’OLP, toutefois la création d’une zone de sécurité dans le Sud Liban où coulent les deux fleuves laisse libre cours aux rumeurs libanaises. Des scientifiques ont démontré une diminution du débit du Litani dans la zone contrôlée par les Israéliens qui ont nié les accusations libanaises de détournement d’eau via des canalisations souterraines mais ont avoué avoir pompé une grande partie des eaux de la rivière Ouasani.

Par ailleurs, les fermes de Chebaa constituent une autre source d’intérêt israélien pour le Liban. Ces fermes sont situées sur les flancs du mont Hermon et surplombent un important réservoir d’eau. Lors du retrait de Tsahal, les Israéliens ont tenté de s’approprier cette région qui leur assurait le contrôle de deux sources contribuant à l’alimentation du Banias, du Dan et du Wazzani, dont les eaux se jettent dans le Jourdain. De même, la nappe aquifère du mont Hermon est très convoitée, la qualité de ses eaux favorise le refroidissement et le dessalement du lac de Tibériade. Enfin, grâce à la proximité entre ce mont et le plateau du Golan l'armée israélienne peut surveiller et protéger son infrastructure militaire au Golan.

Récemment, les libanais et plus particulièrement le Hezbollah ont mené à bien des projets de détournement des eaux du Hasbani et du Wazzani au profit des habitants de la région. Ainsi, une station de pompage a été construite et inaugurée en 2003. Ces installations sont assez préoccupantes pour Israël qui menace de les détruire militairement s’il le faut.

La Jordanie

En 1994, la Jordanie et Israël ont signé un traité de paix qui détermine entre autre le partage des eaux du Jourdain.
Durant l'été, Israël a le droit d'utiliser 12 millions de m3 des eaux du Yarmouk et 13 millions durant l'hiver. En contrepartie, Israël s'engage à fournir 50 millions de m3/an à la Jordanie d'eau potable supplémentaire, dont 20 millions seront fournis par un stock réservé dans le lac de Tibériade (Article 1, annexe II).
Suite à ce traité, le royaume Hachémite et l’Etat Hébreu se sont entendus sur l’aménagement de la vallée du Jourdain et développent des projets communs de dessalement, de canalisations et de réutilisation de l’eau en faveur de l’agriculture notamment.
Toutefois, l’application du traité est menacée par la baisse des eaux du lac de Tibériade. Cette baisse est due en partie à l’exploitation syrienne du Yarmouk qui alimente le lac. La Syrie ne respecte pas le plan Johnston de partage des eaux du Yarmouk ; elle cherche à s’approprier au maximum le fleuve pour sa consommation personnelle mais aussi pour limiter celle de son voisin israélien.
Ainsi, elle s’est alliée à la Jordanie pour construire un barrage sur le Yarmouk, le barrage al-Wahdah. Cependant, Israël bénéficie de moyens de pression vis-à-vis de la Jordanie grâce au traité de 1994 mais aussi vis-à-vis de la Syrie. En effet, Israël pourrait négocier son retrait du Golan syrien en exigeant le renoncement au projet al-Wahdah.
Le territoire aride d’Israël conduit l’Etat Hébreu à chercher de l’eau chez ses voisins arabes.
Qu’il s’agisse du Jourdain ou des fleuves qui l’alimentent, l’eau devient un bien de plus en plus rare et précieux que convoitent tous les pays de la région.
Les tensions générées explosent parfois en conflits violents entre Israël, la Syrie, la Jordanie ou le Liban. Si la géopolitique compliquée de cette région du monde ne dépend pas exclusivement des ressources en eau, celles-ci sous-tendent toujours les négociations de paix entre les pays riverains.

Sources : Christian CHESNOT (Pénurie d’eau au Proche-Orient) - Henry LAURENS (Le Moyen-Orient au XX. siècle)
 

L'eau du Liban, source de toutes les convoitises

Transmis par : GILLES LABARTHE, DE RETOUR DU LIBAN Actif 24 Mai 2004 - 23:00
International [3]
PROCHE-ORIENT - Après les guerres du pétrole, les guerres pour l'eau? La gestion de l'or bleu provoque déjà de nombreuses rivalités au Proche-Orient, concernant la captation et le détournement des eaux du Tigre, de l'Euphrate, du Jourdain ou du Nil. Turquie, Syrie, Irak, Egypte et Soudan bataillent aujourd'hui pour s'assurer des ressources stratégiques. Le Liban, véritable château d'eau régional, n'est pas épargné par le phénomène. Retour sur une longue polémique qui l'oppose à Israël. Pour échapper au stress de la capitale, les habitants de Beyrouth qui en ont le temps et les moyens aiment se rendre à Zahlé, petite ville nichée sur le versant est du Mont-Liban. Propice à la villégiature, Zahlé possède quelques bons restaurants dont les terrasses ombragées permettent de grignoter de délicieux mezzé, tout en regardant couler les eaux tranquilles de la rivière. En conduisant une heure plus au Sud, on traverse les riches vergers et les vignobles réputés de Ksara et de Kefraya.

PARADIS SUR TERRE

Une promenade à travers la réserve naturelle verdoyante de Haamiq contribuera à donner de cette plaine fertile et bien irriguée de la Bekaa une impression de paradis sur terre. Le calme y est assuré. Mais dès l'approche du lac artificiel de Qaraoun, retenant les eaux du Litani, la présence marquée de militaires libanais et syriens vient rappeler que l'eau est aussi source de conflits. Postes de contrôle, canons de DCA et blindés encadrent ce barrage long de 1350 mètres. L'image idyllique de la Bekaa s'estompe rapidement face aux uniformes.
«Depuis les années septante, les Israéliens ont pris l'habitude de pomper les eaux du Litani», explique une responsable d'association locale. Elle évoque les années de guerre, l'invasion à répétition de cette région du Sud-Liban par l'Etat hébreu. «Opération Litani» en mars 1978, opération «Paix en Galilée» en 1982, occupation de la zone dite «de sécurité» jusqu'en mai 2000...
Plusieurs observateurs soutiennent que, outre la lutte armée contre les éléments de la résistance palestinienne ou du Hezbollah, l'accès aux ressources hydrauliques représente une des raisons majeures des occupations militaires orchestrées par Israël (lire ci-dessous). Pendant des années, ingénieurs, enquêteurs et même soldats des casques bleus de l'ONU ont livré des rapports concernant des cas de pompage des eaux du Litani par les Israéliens.


SABOTAGE SYSTÉMATIQUE

D'un côté, l'Etat hébreu, qui souffre de pénuries sur ses propres terres. De l'autre, le Liban et ses montagnes, véritable château d'eau du Proche-Orient, souvent accusé par le gouvernement de Tel-Aviv de dilapider l'or bleu. C'est un fait: une bonne partie des eaux du Litani se déverse directement dans la Méditerranée. En jetant un coup d'oeil au barrage de Qaraoun, on peine d'ailleurs à saisir les dimensions réelles du litige. L'installation libanaise semble aujourd'hui encore fonctionner au ralenti, bien en deçà des capacités d'exploitation réelles du fleuve. Comme si, technologiquement parlant, le temps s'était arrêté au milieu du siècle.
Précisément, la construction du barrage remonte à 1959. A l'origine, il était «destiné à la production d'électricité et à fournir de l'eau d'irrigation aux grandes étendues cultivées de la Bekaa, explique un guide. Mais ces objectifs n'ont pu être atteints pendant de nombreuses années, à cause de la guerre civile (1975-91) et de l'occupation d'Israël du Sud-Liban. Un des aspects les plus ambitieux du projet, qui pourrait être repris aujourd'hui, consistait à construire quatre autres barrages et à creuser un tunnel pour irriguer la région de Natatiyé», située plus au Sud.
Mais la mise en valeur du potentiel hydraulique libanais, considéré comme le plus important de la région et représentant la seule ressource naturelle du pays, piétine lourdement. Bon nombre d'infrastructures ont en effet été détruites pendant la guerre. Certaines sous les bombardements israéliens de 1982. Les soldats de l'armée israélienne auraient aussi mené des opérations de sabotage systématique des canalisations, selon les témoignages d'un habitant. Faute d'une gestion publique efficace, le gouvernement du premier ministre Rafic Hariri compte désormais sur les investissements du secteur privé pour lancer de nouvelles constructions de barrages dans le bassin Wazzani-Hasbani. Dont un projet ambitieux portant sur dix ans, estimé à un coût global de 420 millions de dollars, rapporte le Daily Star de Beyrouth.


SHARON MOINS OBSÉDÉ

Là encore, il faudra composer avec le voisin hébreu et en appeler à des médiations internationales pour éviter de nouvelles querelles, voire des bombardements. «Dès que l'on parle du Sud-Liban, il faut rappeler qu'Israël y a des intérêts importants, souligne Thomas Litscher, ambassadeur de Suisse au Liban. Ariel Sharon a menacé le pays en octobre 2002 quand le Gouvernement libanais a inauguré une nouvelle station de pompage des eaux du Wazzani. Pour Israël, cela valait déjà le casus belli.»
Le gouvernement de Sharon semble aujourd'hui moins obsédé par l'accès au fleuve Litani. La situation s'était relativement détendue dans les environs. A une vingtaine de kilomètres seulement au sud-est du lac Qaraoun, la fixation israélienne sur les eaux de la rivière Wazzani et le fleuve Hasbani, situé en bonne partie sur territoire libanais en amont du Jourdain, reste en revanche toujours de mise. C'est même dans cette région du Mont-Hermon, fief du Hezbollah, que de violents accrochages militaires ont eu lieu ces derniers jours.
 

 

 


 

28/06/2009

Instauration du Nouvel Ordre Mondial pour l'automne 2009 ?

Une analyse géopolitique intéressante à écouter, ce d'autant plus que ces informations sont recoupées par d'autres sources journalistiques à découvrir ci-dessous après avoir écouté la vidéo.

Le 28/06/2009

Mr Ahmadinejad confirme une conspiration britannique
visant à déstabiliser le Moyen-Orient.
Tsunami financier et économique à l'automne 2009.
Faille de San Andréas désormais dans la ligne de mire du sommet de la franc-maçonnerie.
Décès de Michael Jackson et Nouvel Ordre Mondial.

Alain Delon : le nouveau pion utilisé par le sommet de la franc-maçonnerie pour le nouvel ordre mondial.

Source : http://revelations4.blogs.fr/

LE MESSAGE AUDIO CORRESPONDANT :

http://www.blog-video.tv/video-10631eb87f-Archive-tele-du...


Archive télé du 28/06/2009 10:45:12 sur Blog video

Journalist Files Charges against WHO and UN for Bioterrorism and Intent to Commit Mass Murder

by Barbara Minton, Natural Health Editor
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Source : http://naturalnews.com/z026503_pandemic_swine_flu_bioterrorism.html

Traduction Google en Français : Cliquez sur le lien ci-dessous :

Une journaliste porte des accusations contre l'OMS et les Nations Unies pour Bioterrorisme et intention de commettre un meurtre en masse.


Virus artificiel

Président de l'Institut des questions géopolitiques à Moscou, l'ex-général Leonid Ivachov croit détenir la clef des pandémies qui semblent se multiplier. Selon lui, le virus A H1N1, qui a désormais contaminé plus de 25 000 personnes, a été fabriqué dans des laboratoires par des médecins militaires. En guise de preuve, il cite les "renseignements américains", sans plus de précision, qui estimeraient à quelque "3 milliards de personnes" la surpopulation de la planète d'ici à 2015. Des apprentis sorciers auraient donc "activé" des agents infectieux capables de provoquer une extermination massive. Ivachov, le plus sérieusement du monde, y voit une "stratégie globale".


Source : L'express


Jackson and Fawcett Deaths Overshadow NWO Moves On Liberty

Kurt Nimmo
Infowars
Friday, June 26, 2009

Source :
http://www.prisonplanet.com/jackson-and-fawcett-deaths-ov...

Traduction Google en Français : Cliquez sur le lien ci-dessous

Les décès de Jackson et Fawcett pour éclipser l'instauration du NWO et la privation des Libertés

En complément une enquête sur la FED par Alex Jones

Alex Jones Federal Reserved Rant HQ
http://www.tagtele.com/videos/voir/38908


27/06/2009

Vaccin Hépatite B : Le labo GSK reconnu responsable d'une sclérose en plaques

Société 25/06/2009 à 17h54

Le labo GSK reconnu responsable d'une sclérose en plaques

INFO LIBÉ

Le laboratoire pharmaceutique a été reconnu responsable de la sclérose en plaques d'une adolescente, survenue après sa vaccination contre l'hépatite B.

FLORENT LATRIVE

Vaccination (ici contre la grippe).

Vaccination (ici contre la grippe). (Alix Guigon / AFP)

C'est une victoire pour tous ceux qui cherchent à faire établir en justice le lien entre la vaccination contre l'hépatite B et la sclérose en plaques. Après plus de dix ans de procédure, le laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) vient d'être reconnu «entièrement responsable» pour la sclérose en plaques diagnostiquée chez une adolescente en 1998, quelques mois après sa dernière injection du vaccin Engerix B contre l'hépatite B.

La décision du Tribunal de Grande Instance de Nanterre, en date du 12 juin et révélée aujourd'hui par Libération, condamne GSK a verser 396.000 euros de dommages-intérêts à la jeune femme, aujourd'hui âgée de 27 ans.

Cette décision est une première depuis un arrêt de la Cour de Cassation de 2003 indiquant que le lien entre la vaccination et la sclérose en plaques ne pouvait être établi.

L'histoire débute en 1994, quand Camille (1), alors âgée de 12 ans, reçoit une première injection d'un vaccin contre l'hépatite B. Nous sommes alors en pleine campagne nationale: les pouvoirs publics incitent la population à se vacciner contre une maladie susceptible de déclencher des hépatites aigües et des cancers du foie. Entre 1994 et 1998, 20 millions de Français sont vaccinés, le tiers de la population.

En février 1997, Camille subit son rappel du vaccin. Dès avril, elle est hospitalisée pour des troubles de l'équilibre et de la vision, constatées lors d'une compétition de gymnastique rythmique. En janvier 1998, le diagnostic formel tombe: c'est la sclérose en plaques. L'adolescente est alors âgée de 15 ans. Sa mère dépose plainte contre GSK en février 1999.

Des centaines de plaintes similaires ont été déposées devant les tribunaux civils, mais aussi au pénal: la juge Marie-Odile Bertella-Geoffroy, qui dirige le pôle de santé publique à Paris, a mis en examen GSK et le français Sanofi Pasteur MSD l'an dernier pour «tromperie aggravée». L'affaire est toujours en cours d'instruction.

Comme bien souvent dans les affaires de santé publique, il est très difficile d'établir la preuve avec certitude. Les études scientifiques tentant de prouver le lien entre la vaccination contre l'hépatite B et la sclérose en plaques peinent à prendre en compte des accidents qui, en tout état de cause, demeurent rares. En septembre 2008, une étude menée par une équipe de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris concluait ainsi à un risque non-nul, mais faible sur les enfants.

Pour le Tribunal de Nanterre, nul besoin d'attendre une preuve définitive, qui ne viendra sans doute jamais. La responsabilité du laboratoire est engagée s'il existe des «présomptions précises, graves et concordantes», ce qui est le cas pour Camille. Contacté par Libération, GSK refusait jeudi en fin d'après-midi de commenter cette décision ou dire s'il comptait faire ou non appel.

(1) Le prénom a été modifié

Source :  Libération