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16/02/2010

Indépendance vis-à-vis de Sarkozy: ça chauffe entre Elkabbach et Bourdin

Jean-Pierre Elkabbach était l'invité de Thomas Hugues dimanche sur la Cinq, pour l'émission Médias Le Mag.

Sur le plateau de France5, l'interviewer politique d'Europe1 a taclé son confrère et concurrent de RMC, Jean-Jacques Bourdin. Jean-Pierre Elkabbach, qui est de ceux qui acceptent d'aller à l'Elysée pour interviewer Nicolas Sarkozy,  "dénonce l'attitude, à ses yeux, hypocrite de Jean-Jacques Bourdin", qui refuse ces mêmes invitations du président, écrit LePoint.fr.

Sarkozy Bourdin Elkabbach


"Demandez à Bourdin, ce qu'il faisait à l'Élysée, il y a quelques soirs pour la décoration de quelqu'un", a lancé Jean-Pierre Elkabbach sur France 5. "Et ce qu'il a fait pour aller demander, gentiment, discrètement, sous la cape, au Président, de pouvoir l'interroger un jour. Moi, je le fais ouvertement et ça se fait !"

Jean-Jacques Bourdin vient de lui répondre ce mardi matin sur son blog. Dans un billet intitulé "Jean-Pierre Elkabbach a menti", le journaliste de RMC écrit: "Mal informé ou mal intentionné, il a affirmé que je m'étais précipité chez Nicolas Sarkozy lors d'une remise de décoration mardi dernier pour le supplier de venir répondre à nos questions sur RMC."

Blog de Jean-Jacques Bourdin



Avant d'ajouter: "Jean-Pierre Elkabbach, cultivant l'ambiguïté, a même laissé entendre que je serais prêt à me rendre à l'Élysée pour une interview. Il m'a accusé d'être un imprécateur, un faux dur...".

Au sujet de sa présence la semaine dernière à l'Elysée, Bourdin écrit: "La vérité concernant mardi dernier : j'étais à l'Élysée, invité par une amie décorée ce jour-là par Nicolas Sarkozy. En plus de 30 ans de journalisme, c'est la troisième fois que je mettais les pieds 'au palais'. Après la cérémonie, Nicolas Sarkozy s'est approché de moi et s'est étonné que je n'accepte pas d'aller l'interviewer à l'Élysée. Je lui ai expliqué ma position, clairement et précisément. Je ne veux pas me prêter à une opération de communication."

Jean-Jacques Bourdin finit par un tacle bien appuyé envers Jean-Pierre Elkabbach: "Attiré par le pouvoir, au service des pouvoirs depuis tant d'années, il a une conception du journalisme et de l'indépendance des journalistes que je ne partage pas."

Un clash qui ramène à cette phrase qu'écrivait Marianne2 la semaine dernière à propos du tacle d'Aphatie envers le rédac chef de RMC:  "On sait que les grands interviewers du matin, Aphatie, Elkabbach et Bourdin se détestent cordialement."

 

http://www.lepost.fr/article/2010/02/16/1943826_independa...

14/02/2010

ACTA : le traité secret qui effraie les internautes

Depuis le printemps 2008, L'Union européenne, les États-Unis, le Japon, le Canada, la Corée du Sud, l'Australie ainsi qu'un certain nombre d'autres pays négocient secrètement un accord commercial destiné à lutter contre la contrefaçon (Anti-Counterfeinting Trade Agreement). Suite à des fuites de documents confidentiels, il apparaît clairement que l'un des buts principaux de ce traité est de forcer les pays signataires à mettre en place des mesures de répression de partage d'œuvre sur Internet sous la forme de “riposte graduée” et de filtrage du Net.

Alors que d'importants débats ont lieu sur la nécessité d'adapter le droit d'auteur à l'ère numérique, ce traité cherche à contourner les processus démocratiques afin d'imposer, par la généralisation de mesures répressives, un régime juridique fondamentalement dépassé.


La Quadrature lance un web-dossier au sujet d'ACTA et envoie une lettre1 à Christine Lagarde, ministre de l'Économie, pour lui demander de s'opposer publiquement aux propositions formulées en matière de régulation d'Internet.

http://www.laquadrature.net/fr

 

 

« Effroyables imposteurs » sur Arte : le roi est nu

Arte calmonie les internautes et la presse citoyenne pour mieux assoir la censure d'Etat !
Lisez avec attention !

« Effroyables imposteurs » sur Arte : le roi est nu

mercredi 10 février 2010, par Mona Chollet

Rarement le désarroi des caciques des médias devant le discrédit qui les frappe aura été aussi évident que lors de cette soirée sur Arte, mardi 9 février, intitulée « Main basse sur l’info » (et encore visible une semaine sur le site Arte+7). Le premier documentaire diffusé, « Les effroyables imposteurs » de Ted Anspach, consacré aux complotistes qui pullulent sur Internet, dépeint la Toile comme une boîte de Pandore moderne d’où s’échapperaient, au premier clic de souris, tous les fléaux de l’univers – histoire de ramener les téléspectateurs, ces brebis égarées, vers les bons bergers dont ils n’auraient jamais dû s’éloigner.

On a ensuite droit à une réalisation de Denis Jeambar, ancien directeur de L’Express, où interviennent « huit journalistes en colère » (Franz-Olivier Giesbert, Arlette Chabot, David Pujadas, Philippe Val, Jean-Pierre Elkabbach, Edwy Plenel, Eric Fottorino, Axel Ganz) filmés sur fond noir, à grands renforts d’images saccadées et de gros plans intimistes, dans un style qui évoque à la fois un film d’espionnage ringard et un clip publicitaire shooté par Karl Lagerfeld.

Les moyens mis en œuvre pour restaurer un prestige dont l’érosion a atteint le seuil critique sont particulièrement grossiers. Tentant de ranimer les braises de l’antique fascination suscitée par la profession de Tintin et d’Albert Londres, la voix off annonce une « sacrée brochette de journalistes » qui « connaissent de l’intérieur la folle machine des médias » et qui auront « carte blanche pour dire tout haut ce qu’ils pensent tout bas, pour dire ce qu’on ne vous dit pas ». Ici, l’audience retient son souffle, dans l’attente de sa becquée de savoir : les dieux vont l’admettre dans leur secret. « Ecoutez bien ! » intime encore la voix off.

Et on n’est pas déçu. Mieux vaut s’accrocher, en effet, pour ne pas tomber de son fauteuil lorsqu’on entend David Pujadas déclarer que le journalisme « souffre d’abord de conformisme et de mimétisme ». On retrouve cependant vite un discours plus familier lorsqu’il explicite ce qu’il veut dire par « conformisme » : « L’idée que par définition le faible a toujours raison contre le fort, le salarié contre l’entreprise, l’administré contre l’Etat, le pays pauvre contre le pays riche, la liberté individuelle contre la morale collective. »

Dans cet insupportable penchant gauchisant, libertaire et tiers-mondiste qui suinte des reportages des grandes chaînes françaises et des pages des journaux, il voit « une dérive mal digérée [sic] de la défense de la veuve et de l’orphelin, une posture qui valorise le journaliste et qui a l’apparence – l’apparence ! – du courage et de la révolte ». Où se situent, alors, le véritable courage, la véritable révolte ? C’est drôle : on a l’impression de deviner.

Comme pour mieux inciter à la révérence, Pujadas est présenté comme « une star de l’info » ; Arlette Chabot est « à la tête d’un bataillon de deux cents journalistes » ; Franz-Olivier Giesbert est « une des grandes figures du journalisme français ». Dans les plans de coupe, tous sont montrés en contexte, parés des attributs qui – faute de mieux ? – fondent leur autorité : menant une interview, le casque de radio sur la tête ; marchant d’un pas décidé dans les couloirs de rédactions affairées et cossues ; penchés à plusieurs, d’un air concentré, sur un écran d’ordinateur, en plein processus de production d’une information fiable et impartiale ; ou encore, dans le cas de Philippe Val – car le ridicule ne tue pas –, en pleine conversation téléphonique, le combiné collé à l’oreille. Lorsqu’ils parlent face caméra, ils comptent : « Quatre, trois, deux, un… », avant d’entamer leur discours (« Allez, on y va », lance gaillardement Arlette Chabot). Ils regardent le téléspectateur droit dans les yeux, tels des magnétiseurs hypnotisant leur patient.

« Chacun à sa place ! » Retour à la table des matières

Avant tout, bien sûr, il faut redire à tous ces inconscients combien Internet, c’est mal, et combien les grosses pointures journalistiques qui leur parlent sont indispensables à leur gouverne. Qu’on pouffe devant une émission d’Arlette Chabot ou à la lecture du « roman d’amour » que vient de publier Franz-Olivier Giesbert, en effet, et « c’est toute la démocratie qui est en danger ». Si Arte le dit… « Il faut cesser de faire croire, assène Elkabbach, que le citoyen journaliste va se substituer bientôt au journaliste citoyen : toutes les expériences citoyennes ont besoin de vrais journalistes pour sélectionner, vérifier et écrire. Alors, chacun à sa place ! » Axel Ganz, fondateur de Prisma Presse, dont les publications (Voici, Gala, Capital, VSD, Télé-Loisirs…) sont réputées pour leur contribution de haut vol à la vitalité de la démocratie, estime qu’à long terme Internet fera naître chez les jeunes « un scepticisme sur les valeurs de notre société » : terrifiante perspective.

Arlette Chabot, presque racinienne, supplie : « Méfiez-vous des théories du complot selon lesquelles la vérité, les vérités de l’information seraient sur la Toile tandis que les médias traditionnels vous cacheraient la vérité. C’est vrai : grâce à Internet, plus aucune information ne pourra être enterrée ou dissimulée. Mais je vous demande d’être prudents, car un jour vous apprendrez que vous avez été manipulés, trompés. Sur Internet, la traçabilité des images n’est pas garantie. » Même la voix off s’y met : « Sur le Web, chacun crée son propre média et se croit journaliste. » La vieille histoire de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf, en somme. Tout ça finira mal – mal pour les internautes, ces buses présomptueuses, cela s’entend. Philippe Val, qui poursuit le Net de sa vindicte depuis le jour où il a découvert que ce machin pouvait permettre à des cuistres de critiquer sa politique éditoriale à Charlie Hebdo [1], le dit avec fougue : « La presse écrite survivra à Internet, j’en suis sûr. »

Les casseroles que traînent certains de nos preux « journalistes en colère » étant trop pléthoriques pour que leur fracas ne parvienne pas à leurs propres oreilles, ils sont obligés d’en passer par l’exercice de l’autocritique – d’en passer rapidement, qu’on se rassure. Jean-Pierre Elkabbach, qui réclame à grands cris « la rigueur, la curiosité, la qualité », et qui s’exclame : « Marre de nous complaire dans la pipolisation, l’irrationnel et le voyeurisme, j’en peux plus ! », reconnaît à demi-mot : « Est-ce que moi, je me suis fait honte ? Peut-être pour une erreur que j’ai commise et assumée » – référence un brin sibylline à son annonce prématurée, sur Europe 1, en avril 2008, de la mort de l’animateur de télévision Pascal Sevran.

Et Philippe Val, avec une désinvolture qu’on s’en voudrait de prendre pour de la suffisance : « J’ai dû dire une connerie y a pas longtemps. Je ne me souviens plus ce que c’est, mais je me suis trompé, mais méchamment. Putain, c’était la honte. » Moins défaillante que la sienne, notre mémoire a l’embarras du choix. Peut-être pense-t-il à sa récente déclaration selon laquelle l’« actionnaire » de France Inter, Nicolas Sarkozy, ne serait « pas très bien traité » par les journalistes de la station – assertion qui lui donne une légitimité indiscutable pour réfléchir au redressement de la profession ?

« Partenariats » médiatico-idéologiques Retour à la table des matières

Passons sur les viriles amitiés qui nous valent régulièrement ce genre de grandes opérations médiatico-idéologiques : cette soirée d’Arte était produite par Doc en Stock, la société de Daniel Leconte, en partenariat avec France Inter. Daniel Leconte et Philippe Val sont de grands amis : le premier a réalisé un film sur l’affaire du procès de Charlie Hebdo pour les caricatures de Mahomet, le « coup » publicitaire qui a définitivement lancé la carrière du second ; bien souvent, lors de précédents « débats » sur Arte, ils ont fustigé de concert la chienlit gauchiste [2].

Tous deux partagent avec Denis Jeambar, réalisateur de « Huit journalistes en colère » et instigateur en son temps du virage néoconservateur de L’Express, de solides convictions atlantistes. Les incessantes professions de neutralité journalistique et politique, les invocations d’une information « ni de droite ni de gauche », qui auront émaillé cette soirée – y compris lors du débat animé ensuite par Daniel Leconte –, sont franchement désopilantes, tant les obsessions propagandistes de ses initiateurs ont la discrétion d’un éléphant au milieu d’un couloir. Leur cible principale : les contempteurs de la politique israélienne, qui seraient tous, de même que ceux qui trouvent à redire à la politique américaine, de fieffés antisémites.

« Le pire ennemi du journalisme, avance Philippe Val, c’est sa conviction d’être au service du bien et de la pureté. » Celui qui, du temps où il éditorialisait à Charlie Hebdo, maniait avec une égale aisance l’insulte, la diffamation décomplexée et le fantasme échevelé, met en garde contre la « tentation de faire primer la thèse sur les faits » : « Le nombre de journalistes qui sont tombés dans le piège du bien est suffisamment important pour que la profession en soit profondément malade. Le discours démagogique des uns marginalise le travail sérieux des autres. Ce n’est pas quand il exprime une opinion que le journaliste est libre et indépendant : c’est quand il pense d’abord contre son opinion pour ensuite livrer son analyse. (…) On ne discute pas de l’Amérique, on ne peut pas discuter d’Israël et de la Palestine : il y a des tas de sujets sur lesquels on ne peut pas discuter parce que c’est le Bien et le Mal. Il y a des rédactions qui sont malades de ça. »

Le documentaire évoque également un incident navrant, qui en dit long sur cette « poubelle de la démocratie » qu’est la télévision, et qui vit la rédaction de France 2 – sous l’influence méphitique, il est vrai, de l’Instrument de Satan – diffuser, en pleine offensive israélienne sur Gaza, « des images récupérées sur Internet et accablant Israël. Après vérification, Arlette Chabot s’excuse : c’était de l’intox ». Il est bien établi aujourd’hui, en effet, qu’à l’hiver 2008-2009, à Gaza, l’armée israélienne s’est comportée avec un humanisme extravagant [3]. Et dire qu’il est encore de dangereux désinformateurs, en liberté sur Internet, pour persuader les âmes crédules du contraire…

http://blog.mondediplo.net/2010-02-10-Effroyables-imposte...

 

Le Nouvel Ordre Mondial une invention des "conspirateurs" ?

La presse au-dessous de tout !
Voir le reportage d'Arte sur les internautes "conspirateurs" !

http://blog.mondediplo.net/2010-02-10-Effroyables-imposte...

Comme si nous ne savions pas lire leurs écrits, entendre et interpréter leurs manipulations mentales des peuples !


Un bon exemple : la campagne terroriste organisée par les médias aux ordres lors de la campagne de la vaccination !

 

http://www.blog-video.tv/video-10631350ad-Archive-tele-du...

 

 

Un accord secret derrière la surveillance du net !


Concileo et la censure sur internet...

ACTA : le traité secret qui pourrait changer la face d’internet | ReadWriteWeb France

L'ACTA, le traité secret qui doit réformer le droit d'auteur - LeMonde.fr

Reporters Sans Frontières

Internet : le point sur les négociations de l'Acta, Multimédia - Information NouvelObs.com

Censure du Net : Hortefeux instrumentalise la peur et les enfants. | La Quadrature du Net

Blog InLibroVeritas

Un livre intéressant à télécharger : "confession d'un pédophile - l'impossible filtrage du net"

Livre : "confession d'un pédophile, l'impossible filtrage du web" - Blog InLibroVeritas

HADOPI - La Quadrature du Net

[JournalMetro] Accord sur le droit d’auteur: Des organismes dénoncent des négociations secrètes | La Quadrature du Net