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01/01/2014

La liberté d’expression sur Internet, envers et contre la haine ??? Vraiment ?

Au fait savez-vous pourquoi et à la demande de qui Internet doit-il être censuré pour museler les peuples et la liberté d’expression ?

Découvrez-le dans ces articles de la Quadrature du Net ! On n' invente rien on recopie à la lettre !

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La censure du Net progresse dangereusement, à mesure qu'un nombre croissant de gouvernements démocratiques envisagent ou mettent en œuvre des mécanismes bloquant l'accès à certains sites, parfois sans aucun contrôle de l'autorité judiciaire. Mis en place au nom de la régulation des contenus « violents » ou à caractère pédopornographique, ou du contrôle des jeux en ligne, ces dispositifs sont à la fois inefficaces et disproportionnés. En effet, le blocage de sites Internet est par nature imprécis, faisant courir le risque de « censure collatérale » ou de sur-blocage de sites parfaitement légitimes.Même dans les cas où il est ordonné par l'autorité judiciaire, le filtrage du Net porte atteinte aux libertés fondamentales, ainsi qu'à l'architecture de l'Internet libre et ouvert en conduisant à la « balkanisation » du réseau. Il mène à la censure généralisée et au contrôle d'Internet à mesure de son extension à de nouveaux domaines, par exemple pour sanctionner des propos diffamatoires ou des atteintes au droit d'auteur. D'autres solutions respectueuses de la liberté de communication doivent être mises en œuvre, telles que le retrait des contenus à la source ou, dans le cas de sites commerciaux, le blocage des flux financiers.

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La liberté d’expression sur Internet, envers et contre la haine

Depuis le début de « l’affaire des tweets antisémites », il y a plus d’un an, la question est de nouveau posée de savoir s’il faut adapter la législation française pour renforcer la répression sur Internet, en particulier contre les discours racistes, sexistes, homophobes. À l’heure où des initiatives gouvernementales convergent en ce sens et après plusieurs mois de dialogue avec les associations de lutte contre les discriminations, les membres de La Quadrature du Net ont voulu rappeler les raisons qui nous poussent à une défense résolue de la liberté d’expression sur Internet face aux remises en cause dont elle fait l’objet. Dire aussi que, dans un contexte caractérisé par la banalisation des discours d’intolérance dans les sphères politiques et médiatiques et en plein débat sur les injures racistes qui visent la ministre de la Justice, Internet ne doit pas être vu comme une menace mais bien davantage comme un des outils par lequel la peur de l’autre doit être combattue.

Le « non-droit » sur Internet n’est pas forcément celui que l’on croit

Dès le déclenchement de l'affaire des tweets antisémites, certains représentants des associations de lutte contre les discriminations ont recommandé de réprimer ces abus en imposant des missions de police et de justice aux acteurs privés que sont les plate-formes comme Twitter, Google et autres services d’hébergement. Une censure privée qui ne dit pas son nom, et déjà largement encouragée par les lobbies des industries culturelles pour faire appliquer le droit d’auteur sur Internet.De son côté, le gouvernement a prêté une oreille attentive à ces propositions. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a fait en sorte que ces associations puissent traiter directement avec Twitter afin de censurer l’expression publique. Dans la même logique, le projet de loi pour l’égalité des sexes, actuellement examiné au Parlement, ainsi qu’un récent arrêté relatif à la loi pour la confiance pour l’économie numérique (LCEN) adoptée en 2004, visent à renforcer le rôle des hébergeurs – qui sont avant tout des prestataires techniques sans compétence juridique – dans la régulation des contenus en ligne. Exit le juge judiciaire. Quant au ministère de la Culture, il œuvre depuis des mois à étendre les missions régulatrices de l’autorité administrative qu’est le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) à Internet. Et ce alors que le droit de l’Internet souffre du caractère extrêmement vague de la LCEN, qui contribue non seulement à la régulation extra-judiciaire dont Internet fait d'ores et déjà l’objet, mais aussi à la généralisation de mesures de censure disproportionnées comme le blocage de l’accès à certains sites web.Ces initiatives gouvernementales contraires aux acquis du XIXème siècle en matière de liberté d’expression se sont accompagnées d’une remise en cause frontale des garanties procédurales offertes par la loi de 1881 sur la liberté de la presse, qui contient la plupart des dispositions pénales réprimant les abus de liberté d’expression. Il y a quelques mois, Manuel Valls, affirmait sans ambages que « la question est posée aujourd’hui, compte tenu de la force de frappe d’Internet et son influence sur les citoyens, de savoir si la répression de tels délits relève encore de cette législation ». La sénatrice écologiste Esther Benbassa regrettait quant à elle qu’Internet offre « à tout particulier la possibilité de bénéficier des garanties de la loi de 1881, sans pour autant être soumis à la déontologie des journalistes ». Non content d’encourager la censure extra-judiciaire d’Internet, le pouvoir politique veut aussi nier aux citoyens « ordinaires » – lorsqu’ils pourront tout de même être jugés par un magistrat – le bénéfice des différentes protections contenues dans cette loi qui honora en son temps la Troisième République. Comme si ces citoyens, au prétexte qu’ils ne sont pas diplômés d’écoles de journalisme et ne travaillent pas au sein de rédactions professionnelles, ne pouvaient jouir des garanties offertes par ce texte vieux de plus de 130 années. Comme s’il ne fallait pas plutôt considérer comme tout-à-fait normal le fait qu’ils bénéficient des mêmes protections légales, et concevoir la sujétion des journalistes professionnels aux règles déontologiques non pas comme une contrepartie de la liberté d’expression, mais bien davantage comme une manière de consacrer leur rôle de tiers de confiance dans le débat public.

Une peur d’Internet qui traduit l’inconfort des gouvernants face à la liberté d’expression

Dans le même temps, en matière d’Internet comme dans d’autres domaines, les accents sarkozystes résistent à l’alternance. Internet est ainsi présenté par Najat Vallaud-Belkacem comme « une zone de non-droit ». Pour François Hollande, il est cet espace où « toutes les rumeurs seraient vraies ». Quant au député Malek Boutih, il a récemment estimé que, « si on a aujourd’hui un tel développement de propos inacceptables, d’ailleurs sur le racisme comme sur plein de sujets, c’est qu’Internet est pour l'instant une sorte de Far West ». Autant de propos caricaturaux qui renvoient à l’image de la nouvelle frontière à civiliser dont l’ancien président usait à l’envie. L’essentiel du discours politique reste ainsi cantonné à une vision qui fait d’Internet un espace dangereux pour la paix sociale et les droits d’autrui. Ces diatribes récurrentes chez l'essentiel de l’élite politique expliquent pourquoi, depuis près de quinze ans que l’accès à Internet se démocratise, rien n’a été entrepris au niveau législatif pour protéger sérieusement la liberté d’expression sur le réseau, et pourquoi le discours politique reste enfermé dans la logique du contrôle et de la répression. Cette diabolisation trahit en fait de la part de nos représentants élus un inconfort profond vis-à-vis de la liberté d’expression en général. Pendant que la majorité s’enorgueillit d’avoir abrole délit d’outrage au chef de l’État, elle fait mine d’oublier que ce dernier pourra toujours s’appuyer sur les dispositions spéciales qui protègent l’essentiel de la classe politique. Que, loin de battre en brèche ces protections dérogatoires accordées aux représentants de l’autorité, le législateur a adopté ces dernières années des nouvelles dispositions réprimant la critique de l’État, de ses représentants ou de ses symboles, en proscrivant l’outrage à l’hymne national et au drapeau tricolore. Que les sites Internet documentant et critiquant l’action de la police ont fait l’objet de poursuites récurrentes devant les tribunaux à l'initiative du ministère de l'Intérieur, et même parfois de mesures de censure. Qu’en 2010, le ministre Éric Besson a cherché en toute impunité à faire pression sur la société OVH basée à Roubaix pour qu’elle mette fin à l’hébergement de WikiLeaks, sans aucune décision ni même saisine préalable de l’autorité judiciaire. Qu’au plus haut sommet de l’État, on encourage l’exportation par des sociétés françaises de matériel de surveillance et de censure d’Internet vers des régimes autoritaires souhaitant réprimer la dissidence politique. Que dans le cadre de l’affaire Bettencourt, la justice française a récemment ordonné la censure d’articles et d’enregistrements sélectionnés par des journalistes d’investigation mettant en évidence les formes de corruption qui continuent d’entacher la vie politique française. Ou encore que les gouvernements successifs sont parfaitement incapables de proposer une réforme convenable de la protection des sources. Au-delà de l’épineuse question des discours haineux, la longueur de cet inventaire non-exhaustif illustre le fait que la liberté d’expression reste le parent pauvre des droits de l’Homme.

À rebours de l’extra-judiciarisation et la stigmatisation, mieux protéger la liberté d’expression

Dans ce contexte, et suite aux polémiques autour de l’incitation à la haine sur Internet, La Quadrature du Net a donc recherché le dialogue avec les associations de lutte contre les discriminations. À ce titre, nous avons contacté et rencontré l’hiver dernier les représentants de l’UEJF afin de débattre sereinement et autrement que par médias interposés. Nous avons également répondu favorablement à l’invitation de SOS Racisme à participer à des tables rondes consacrées à la « la lutte contre le racisme et les discriminations sur Internet ». D’abord pour être clairs sur le fait qu’il ne s’agit évidemment pas pour nous de défendre l’intolérance et la violence qui s’expriment parfois au grand jour sur Internet, mais simplement de rappeler l’importance des principes sur lesquels sont fondés nos régimes politiques : la démocratie et l’État de droit. Redire que, face aux propositions inconséquentes que nous entendions, face à la censure privée ou administrative qui se banalise sur Internet, le rôle du juge dans la répression des abus de la liberté d’expression doit être réaffirmé et sanctuarisé ; que les infractions et sanctions en la matière doivent être réformées afin que la loi française respecte rigoureusement le droit international, et notamment la Convention européenne des droits de l'Homme ; que bien plus qu’une menace à conjurer coûte que coûte, le recours à l’anonymat sur Internet est avant tout un droit certes non pas absolu mais néanmoins partie intégrante de la liberté d’expression. Dire enfin que, pour rétablir une symétrie dans le rapport de force judiciaire avec ceux qui cherchent à réprimer certaines expressions publiques et amener les tribunaux à mieux prendre en compte cette liberté qui en démocratie est le premier des droits politiques, il faut habiliter les associations spécialisées dans la défense de la liberté d’expression à intervenir dans les procès en la matière (comme cela existe par exemple en matière de lutte contre les discriminations).

Poser lucidement la question des responsabilités

Bref, le but était de faire prendre conscience à nos interlocuteurs du régime d’exception qui se met progressivement en place pour réguler la liberté d’expression sur Internet, et de les appeler à ne pas faire de la moindre provocation le prétexte d’un renforcement de politiques contraires aux droits fondamentaux. Car, à notre sens, en faisant d’Internet leur bête noire, ces associations se trompent de cible. Ce moyen de communication n’est que le reflet des tensions qui habitent notre société. Même s’il peut parfois s’en faire une caisse de résonance, il n’en est en rien la cause. Aussi faut-il poser lucidement la question des responsabilités dans la montée de l’intolérance. Et décider qui est le plus responsable, d’un adolescent immature lançant par pure provocation un concours de blagues antisémites sur Twitter ou d’une classe politique qui, à force de prises de parole, renforce les préjugés en instiguant et en exploitant la peur de l’autre à de basses fins électorales. Décider s’il ne faut pas en effet pointer du doigt l’exemple désastreux donné par ces responsables politiques qui, lorsque des mouvements venus de la société civile reprennent à leur compte le discours de l’intolérance, aboient avec les loups et entretiennent ainsi une spirale dangereuse. Aucune déconstruction, aucun barrage rhétorique n’est opposé à ces retours de flamme qui, immanquablement, leur reviennent des parties du peuple enivrées à force d’instrumentalisation du discours sécuritaire. Au contraire, ils soufflent sur les braises. De même, n’est-il pas trop commode d’accuser Internet alors que les discours xénophobes ou misogynes sont non seulement relayés tels quels par les médias de masse, mais sont aussi bien souvent entretenus et montés en épingle à des fins mercantiles ?

Repenser les stratégies de lutte contre l’intolérance avec Internet et non pas contre Internet

Poser la question des responsabilités amène aussi à s’interroger sur les moyens mis en œuvre dans la lutte contre les discours de haine, et notamment sur le recours fréquent au droit pénal par ces associations. Les injures racistes visant la ministre de la Justice ne sont que l'arbre qui cache la forêt. De plus en plus, au gré de sa banalisation, l’intolérance se pare des allures de discours modérés, échappant ainsi à la définition des infractions de la loi de 1881. On évite les expressions les plus grossières, outrageantes, ouvertement racistes, mais à force de sous-entendus, de petites phrases aux apparences anodines, d’écrits et de discours soi-disant savants venant justifier des conceptions politiques d’un autre âge, on stigmatise des minorités ethniques, religieuses, sexuelles. C’est pourquoi il faut rompre avec l’idée selon laquelle les stratégies pénales contre les pourvoyeurs de l’intolérance sont une solution efficace. Certes, les associations de lutte contre les discriminations le savent bien, et s’engagent autant que leurs ressources le permettent dans des actions de sensibilisation. Mais sans doute peuvent elles mieux faire encore, et innover davantage. Au cours de nos rencontres, nous avons ainsi invité nos interlocuteurs à cesser de voir Internet avant tout comme une menace, pour réfléchir plutôt à la manière d’en faire une chance pour la cause en faveur de l’égalité et contre les discriminations. À notre sens, la priorité ne doit pas être de lutter contre le racisme sur Internet, mais par Internet, avec Internet, c’est-à-dire d’utiliser les formidables outils de mobilisation citoyenne dont il est le support pour créer un large mouvement de société capable de lutter contre les préjugés, de contrecarrer les propos de haine, de dénoncer l’instrumentalisation des différences, de déconstruire les interventions pseudo-intellectuelles qui dressent une partie des citoyens contre les autres. Comme nous l’a rappelé il y a peu le mouvement spontané des lycéens opposés aux expulsions de leurs camarades de classe, c’est d’abord dans l’espace public – là où se forment nos représentations collectives et où se construisent les normes sociales – que se mène la lutte contre la haine. Bien plus que dans les prétoires.Nous sommes suffisamment nombreux en France à en avoir assez du racisme et de l’intolérance pour que – au-delà des poursuites pénales qui resteront évidemment nécessaires dans les cas les plus graves (incitation directe à la violence, harcèlement, ou lorsqu’est menacé le caractère républicain de nos institutions) –, nous puissions collectivement battre en brèche la tendance à la xénophobie, aux replis identitaires, au rejet de l'autre, à la violence. Mais en prétendant que la prohibition systématique des « discours dangereux » et la remise en cause de l’État de droit sont des solutions efficaces contre la montée de l’intolérance, ceux qui fomentent l’entreprise de diabolisation d’Internet se bercent d’illusions. C’est au contraire grâce à la liberté d’expression, de communication et d'association qu’il permet que nous pourrons œuvrer à une société dans laquelle l'on puisse, comme disait Marcel Mauss, « s’opposer sans se massacrer ». Et ainsi porter l’espérance d’un vivre-ensemble refondé dans la reconnaissance bienveillante de nos différences.


Félix Tréguer, membre fondateur de La Quadrature du Net, association de défense des droits fondamentaux sur Internet.

Tribune publiée initialement sur Mediapart.

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Qui est propriétaire des médias en France et qui musèle ou oriente l'information ?

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Qui est propriétaire des médias en France ? par ted85

09/10/2013

Bonne nouvelle ! Notre dossier sur les Stés Institut Français, Campus France et Expertise Internationale dérange les sionistes

Serions-nous dans le vrai en dénonçant les magouilles de SARKOZY et de ses sbires sionistes en ayant créé en juillet 2010, les 3 sociétés militaires  : L'Institut Français, Campus France et France Expertise Internationale pour tromper les peuples innocents et les pays qu'ils souhaitent envahir, qu'ils convoitent pour leurs richesses et qu'ils souhaitent placer sous le joug du Nouvel Ordre Mondial ?

Il faut croire que oui !

Tenez-vous bien, nous avions une abonnée EVE B. qui s'était abonnée librement à la newsletter par le biais d'un paiement récurrent mensuel à partir de son compte Paypal depuis plusieurs mois selon les conditions clairement énoncées sur notre blog par le lien suivant :

Pour adhérer à l'abonnement Mensuel Newsletter
http://www.lepouvoirmondial.com/condition-d-adhesion-a-la-newsletter.html


Après avoir déposé une première plainte contre nous il y a quelques mois en arrière au motif fallacieux que nous lui aurions prélevé la somme ridicule de 5 euros par mois sur son compte Paypal, sans son autorisation, alors que nous ne pouvons pas accéder aux comptes Paypal de nos abonnés, elle est revenue s'abonner à nouveau, la perverse. 

 

Et après reçu les deux dernières newsletters relatives aux 3 Stés Militaires : L'institut Français, Campus France et France Expertise Internationale, elle est allée une seconde fois ce matin déposer plainte contre nous auprès de Paypal pour obtenir son remboursement à compter du mois de décembre 2012, en invoquant le fait que nous aurions pris cet argent de manière frauduleuse sur son compte Paypal.

Quelle grande punition pense-t-elle nous infliger par cette action malveillante dirigée contre nous ?

Si elle s'imagine que nous allons censurer le blog et nous plier au dictat des sionistes pour lui faire plaisir, il faut qu'elle comprenne qu'il faut qu'elle dégage surtout !!!

La censure à tous les niveaux, ça suffit !!

Que nous le sachions nous sommes toujours en France et si ça ne lui convient pas elle va faire la loi chez elle et pas chez nous !

Nous ne voulons pas de parasites chez nous qui nous bouffent la laine sur le dos depuis des siècles, qui inventent de fausses révolutions françaises pour s'accaparer le Pouvoir chez nous, qui dégradent l'image du Peuple Français auprès de l'opinion internationale, et nous ne voulons pas de  forces d'occupation illégales chez nous !

Et encore une fois nous ne confondons pas les juifs avec les sionistes qui appartiennent à un parti extrémiste  de Droite, le premier ennemi des vrais Juifs.

Merci pour votre attention.


 

 

 

 

 

08/04/2013

Jean-Yves Le Gallou : La Tyrannie médiatique

Pour savoir par qui est détenue et financée la presse Française et comment est pratiquée la censure de la bonne information.

 

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Durée : 44min 27sec | Postée : Il y a 3 heures | Chaîne : Rencontre avec…

Rencontre avec…

Jean-Yves Le Gallou

  • Président de la Fondation Polémia.polemia.com

  • Ancien élève de l'ENA, diplômé de l'IEP de Paris

  • Ancien député européen, président de Groupe au Conseil régional d'Ile de France

à l'occasion de la parution de son livre : La Tyrannie médiatique à commander ici .

 
 
 

07/04/2013

La DCRI accusée d'avoir fait supprimer un article sur Wikipedia sous la menace !

De mieux en mieux la censure et  la dictature en France et en Europe !

La DCRI accusée d'avoir fait supprimer un article sur Wikipedia

Publié le 07.04.2013, 12h38 

 
La Wikimedia Foundation a accusé samedi la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) d'avoir fait supprimer
La Wikimedia Foundation a accusé samedi la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) d'avoir fait supprimer "sous la menace" un article de l'encyclopédie gratuite en ligne Wikipédia, jugeant qu'il portait atteinte au secret de la défense nationale. | Lionel Bonaventure


La Wikimedia Foundation a accusé samedi la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) d'avoir fait supprimer "sous la menace" un article de l'encyclopédie gratuite en ligne Wikipédia, jugeant qu'il portait atteinte au secret de la défense nationale.

Le ministère de l'Intérieur a contesté samedi dans la soirée auprès de l'AFP toute "menace". "Dans un état de droit, on ne peut pas assimiler à une menace l'engagement d'une procédure judiciaire" engagée sur un "passage qui pose problème à la sécurité nationale", relève-t-on place Beauvau.
 

L'article en question, créé le 24 juillet 2009, porte sur une station hertzienne militaire dans le Puy-de-Dôme. La Wikimedia Foundation, qui est basée aux Etats-Unis et qui possède les serveurs hébergeant Wikipédia, explique sur son site avoir été contactée le 4 mars par la DCRI qui demandait "la suppression" de l'article. Les services mettaient en avant que celui-ci contenait "des informations militaires classées" et que "la publication de telles informations violait le Code pénal", selon la Wikimedia Foundation.

"Nous avons demandé plus d'informations à la DCRI (...) Malheureusement, elle a refusé d'apporter plus de précisions et a redemandé que l'article soit effacé dans son intégralité", explique la Fondation, qui a refusé.

 
Le passage litigieux concernait "l'organisation de la composante nucléaire de la défense nationale", précise l'Intérieur.

"Le 30 mars, nous avons découvert que la DCRI (...) avait contacté un bénévole (...) qui réside en ", selon la Fondation. Elle a "insisté" pour qu'il utilise ses "droits administratifs pour supprimer immédiatement l'article". "Sous la menace, il a supprimé l'article", raconte la Fondation.

Selon la version de l'Intérieur, "à la demande du parquet, sous le contrôle de l'autorité judiciaire" cette personne, après un refus initial de retirer l'article, "a été mise en garde contre le risque d'engagement de poursuites judiciaires" dont il pourrait être l'objet "en tant que responsable juridique de Wikipedia France".

Wikimédia France précise de son côté que le bénévole, qui "n'a aucun rapport avec l'article incriminé", a été menacé d'un placement en garde à vue et d'une mise en examen. "La page a été restaurée dans la nuit de vendredi à samedi par une personne qui habite en Suisse", ajoute Wikimédia France.

"La Fondation s'oppose vivement à des tentatives gouvernementales d'intimider les bénévoles qui consacrent leur temps et leur énergie à construire" Wikipédia, "l'un des grands projets éducatifs, que tout le monde peut partager gratuitement".

La Fondation est "sensible aux problèmes de sécurité nationale, mais dans les cas où il n'y a pas de menace apparente (...), nous demandons plus d'informations avant de supprimer du contenu". "Faire autrement serait autoriser la censure (...), ce qui serait une attaque directe des valeurs de la Communauté wikimedia", écrit la Fondation.

L'article qui était sur Wikipédia en Français a été traduit en anglais samedi.

http://www.leparisien.fr/high-tech/la-dcri-accusee-d-avoi...