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07/03/2014

François Hollande, « invité d’honneur » ou convoqué au dîner du CRIF?

François Hollande, « invité d’honneur » ou convoqué au dîner du CRIF?

Addition salée pour la cohésion nationale. Ce mardi soir, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) organise son dîner annuel en présence de membres éminents du gouvernement et de la classe politique. Une opportunité pour les convives de goûter les sermons du président Roger Cukierman et de savourer la finesse de ses injonctions.

Le 04.03.2014 à 17h57 

The-place-to-be: plus attrayant qu’une soirée caritative pour célébrités désœuvrées, le rendez-vous annuel du dîner du Crif est devenu, pour sa 29 ème édition, un moment incontournable de la vie publique. Ce 4 mars, ils seront environ 800 invités, triés sur le volet, à vouloir en être et y paraître. Acteurs politiques, décideurs économiques, personnalités religieuses et sociétaires du spectacle se rendront à cette cérémonie d’un genre particulier: celle durant laquelle, selon ses organisateurs, la communauté juive délivre son message à la République. Et peu importe aux convives si de plus en plus de citoyens juifs contestent au Crif, comme nombre de leurs compatriotes musulmans à l’endroit du Cfcm, toute légitimité pour les représenter. Les jeux de rôles sont d’ores et déjà attribués.

La dérive droitière, entamée en 2010 avec l’arrivée de Gilles-William Goldnadel et ses comparses au comité directeur du Crif, s'est confirmée avec le retour à la présidence de l'ex-banquier d'affaires Roger Cukierman, âgé de 77 ans. Ces dernières années ont d'ailleurs vu apparaître une forme inédite de repli identitaire au sein de la communauté juive, particulièrement parmi les plus jeunes. Des intellectuels vont même jusqu’à dénoncer cette crispation idéologique : ainsi, le journaliste Jean Daniel n’avait pas hésité à comparer les responsables du Crif à des « représentants français du Likoud » tandis que Rony Brauman et Elizabeth Lévy, pour une fois d’accord, qualifiaient cette institution de « seconde ambassade  d’Israël »Même le philosophe Alain Finkielkraut, surnommé jadis « le porte-flingue d’Ariel Sharon »semble parfois, lui aussi, excédé quand il en vient à juger comme étant « légèrement grotesque » le rendez-vous annuel du Crif, ce « tribunal dînatoire » qui s’apparente à une « convocation du gouvernement ».Des jugements sévères de la part de personnalités de l’intérieur, d’ordinaire plus accommodantes avec leurs représentants autoproclamés.

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Cette année, comme l'an dernier, « l'invité d'honneur » est François Hollande. En novembre, le président du Crif rendait hommage, sur le plateau d'une chaîne israélienne francophone, à « la grande amitié » du chef de l'État et de Manuel Valls envers Israël. Proche d'un lobby euro-israélo-américain dont Roger Cukierman est administrateur, le président de la République avait honoré le Crif en conviant ses représentants et sympathisants au coeur de l'Élysée: c'était le 16 décembre dernier, lors de la célébration des 70 ans de l'institution. Une soirée au cours de laquelle le chef de l'État avait commis sa fameuse plaisanterie -révélée par Panamza- à propos de l'Algérie. Dérogeant au protocole, François Hollande avait également autorisé, de manière tout à fait exceptionnelle, Roger Cukierman à dire quelques mots d’introduction avant son intervention comme l'a souligné le site du Crif. Interviewé quelques heures auparavant sur France Inter, le président du Crif avait répondu par la négative lorsque son interviewer, Patrick Boyer, lui a demandé s'il était « contre la colonisation israélienne ». Il s'était également félicité de la connivence affichée par François Hollande et Benyamin Netanyahou dans la vidéo divulguée un mois auparavant par Panamza.

Six jours auparavant, Roger Cukierman conviait, au sein d'une nouvelle association dénommée "les amis du Crif", le patron de l'UMP à venir débattre en sa compagnie et celle de la polémiste Elisabeth Lévy. Il n'y a « pas de courant pro-arabe » à l'UMP, avait tenu à rassurer Jean-François Copé, l'homme qui redoutait -sans rire- la mise en place d'une "politique antisioniste" lors de l'arrivée de la gauche au pouvoir.

Un mois plus tard, le nouvel invité des "amis du Crif" était Alain Bauer, rocardien sarko-compatible, criminologue féru d'ésotérisme et proche de Manuel Valls. C'est d'ailleurs au cours de l'introduction de ce débat que la langue de Roger Cukierman a fourché en commettant un lapsus savoureux à propos d'Harlem Désir, un précédent invité  présenté comme le « secrétaire du parti national-socialiste ».

Il arrive également que le président du Crif tienne des propos radicaux qui ne soient pas suscpetibles d'être provoqués par un lapsus. En 2002, l'homme avait suscité la polémique en affirmant que la performance inattendue de Jean-Marie Le Pen au premier tour de l'élection présidentielle était un résultat qui « servirait à réduire l'antisémitisme musulman et le comportement anti-israélien, parce que son score est un message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles ». 

En 2005, lors du dîner du Crif, Roger Cukierman, alors président de l'institution (de 2001 à 2007), avait également tenu les propos suivants: « Les enseignants ont la lourde tâche d’enseigner à nos enfants en plus des programmes normaux, l’art de vivre ensemble, l’histoire des religions, de l’esclavage, de l’antisémitisme. Un travail de vérité s’impose aussi pour inscrire le sionisme, ce mouvement d’émancipation, dans les grandes épopées de l’histoire humaine, et non comme un fantasme repoussoir ».

En mars 2010, lors de déclarations tenues sur Judaïques FM et relayées sur le site du Crif, il invitait aussi les juifs de France à avoir beaucoup d’enfants pour contrer l’influence musulmane.

Six mois plus tard, à Jérusalem, Roger Cukierman, devenu vice-président du Congrès juif mondial, développait -de nouveau- des propos alarmistes sur la croissance de la population musulmane à travers le monde, ajoutant cette contre-vérité selon laquelle « tous les terroristes sont musulmans » et préconisant un rapprochement entre chrétiens et juifs pour contrer cette expansion démographique.

Roger Cukierman, WJC Vice-President at the Strategic Review: Terrorism

http://www.youtube.com/watch?v=gFyH-5tmVLs

Trois ans plus tard, l'homme s'est-il assagi? Pas si sûr si l'on en croit une récente déclaration prononcée le 18 février sur l'antenne de RCJ (radio de la communauté juive) et découpée ci-dessous par Panamza: le président du Crif qui s'apprête, ce soir, à être salué par le gratin de l'élite hexagonale a ainsi fait une distinction, contraire à l'esprit de la République, entre « Français » et « minorités ».

Écoutez l'extrait RCJ-Cukierman 18.02.14

 

Par ailleurs, imagine-t-on Dalil Boubakeur, en charge du Conseil français du culte musulman, avoir l'opportunité de s'entretenir, à deux reprises et en l'espace de six mois, avec le nouveau haut-responsable des services secrets français? 

La proximité du Crif -apte à faire retirer un article de presse sous prétexte de "conspirationnisme"- avec la police du renseignement (comme l'a révélé l'affaire Merah), la haute magistrature (entre autres, le juge Marc Trévidic, en charge des questions terroristes liées au djihadisme, était présent au dîner 2013) et la DGSE (services secrets, à travers notamment Christophe Bigot, ex-ambassadeur en Israël) pose un problème qui n'est pourtant jamais abordé, ni même effleuré par la classe politique et les éditorialistes.

Une omerta doublée d'une haute sécurisation du dîner du Crif: pour la première fois, le lieu où se tiendra l'évènement ne figure pas sur le site de l’organisme communautaire. Même omission dans le communiqué de presse fourni par l'Élysée. Il faut directement se rendre sur la page dédiée à l'agenda de François Hollande pour avoir incidemment confirmation de l'endroit, identique depuis plusieurs années: le Pavillon d'Armenonville, situé à la lisière du bois de Boulogne.

Le difficile accès au lieu rend peu probable la tenue de manifestations contre le CRIF, à l'instar de ce qui se déroule ces jours-ci aux Etats-Unis contre l'AIPAC, groupe de pression parlementaire ultra-droitier et dédié à Israël. D'autant que toute éventuelle protestation pacifique contre l'alignement systématique du Crif avec le régime de Tel Aviv risquerait d'être caricaturée en rassemblement antisémite par des grands médias peu scrupuleux.

Ce chantage à l'antisémitisme continue de produire silencieusement ses ravages, qu'il s'agisse de l'indulgence de la classe politique envers les exactions commises en Israël ou de l'omerta journalistique à propos des réseaux singuliers de Roger Cukierman. Sans omettre la chape de plomb qui recouvre toute éventualité d'un débat public à propos de la connexion israélienne du 11-Septembre. À ce propos, un mystère perdure au sujet du dîner prévu ce soir: Edouard Cukierman sera-t-il présent?

L'homme, porte-parole de l'armée israélienne et président d'un fonds d'investissement israélien dans lequel son père est associé, était interviewé le 16 décembre (jour de la réception de l'Élysée) par BFM Business pour présenter son livre consacré au "bouclier technologique" d'Israël. Chose méconnue: le tandem Cukierman a un lien indirect avec les évènements survenus le 11 septembre 2001. Une compagnie israélienne, dénommée ICTS et fondée aux Pays-Bas par des militaires du renseignement, pourrait devoir rendre un jour des comptes devant la justice new-yorkaise puisqu'elle fut responsable du contrôle opaque et défectueux des passagers de l'aéroport duquel décollèrent les présumés pirates de l'air du 11-Septembre. Parmi les membres du conseil d'administration qui pilota alors- via le mystérieux Boaz Harel- ICTS figuraient deux Français: Roger et Edouard Cukierman. C'est d'ailleurs le même Roger Cukierman qui reprocha-en 2002- au directeur du Monde d'avoir laissé publier un article relatif aux espions israéliens gravitant étrangement autour des futurs pirates de l'air présumés. Nulle surprise, dès lors, à constater que ce sujet explosif n'a jamais été exploré par un média hexagonal depuis douze ans.

 

Israël et le 11-Septembre : le grand tabou

http://www.youtube.com/watch?v=7RP4lJVYmgs

 

Une chose est sûre: Roger Cukierman est un homme dont l'influence -tissée entre Paris, Londres et Tel Aviv depuis un demi-siècle- est bien plus considérable que celle de ses homologues catholiques, protestants et musulmans. Ceci expliquerait, en partie, l'incroyable rituel de déférence auquel vont se plier -dès ce soir- politiques, juges, grands patrons et journalistes audiovisuels, François Hollande en tête.

 Hicham HAMZA  

                  

http://www.panamza.com/040314-crif

 

Qui est Roger Cukierman, Président du CRIF ? Un agent de la famille Illuminati, ROTHSCHILD, propriétaire du mémorial de la SHOA !

Qui est Roger Cukierman, Président du CRIF  ? Un agent de la famille Illuminati, ROTHSCHILD propriétaire du mémorial de la SHOA !?

 

MIS À JOUR LE 4 MARS 2014 – Pour E&R par la revue Faits & Documents

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Publié le : mardi 4 mars

Le dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) aura lieu ce soir, mardi 4 mars 2014. Présidée par Roger Cukierman, cette organisation qui représente 1/6e de 1 % de la population française est sans nul doute le lobby le plus influent de la République. Le 17 décembre 2013, à l’occasion de l’anniversaire des 70 ans du CRIF, François Hollande avait reçu Roger Cukierman à l’Élysée. Tandis que ce dernier définissait la quenelle comme « un salut nazi à la mode Dieudonné », le président de la République avait garanti solennellement une lutte sans relâche « contre le sarcasme de ceux qui se prétendent humoristes et qui ne sont que des antisémites patentés ». On connaît la suite… Qui est donc cet homme à qui les présidents obéissent et qu’ils appellent d’ailleurs « président » ?

Discours de François Hollande le 16 décembre 2013 à l’Élysée :         

http://www.youtube.com/watch?v=U9j5oidaTbw

 

La famille Cukierman

Roger Cukierman est un homme d’affaires, né le 13 août 1936 à Paris XIXe. Il est le fils du propriétaire d’une entreprise de fabrication d’imperméables, Max Cukierman, et de Miriam Latowicka (ou Latovicka). En France, Max Cukierman sera président des Amis d’Ozarow, qui était son shtetl, vice-président de la Fédération des sociétés juives, secrétaire général des Sionistes généraux avec Jacques Orfus, président des colonies de vacances en Israël et président d’Unzer Wort, le seul quotidien en langue yiddish disparu dans les années 90.

En hommage à leur père, ancien étudiant d’une yeshivah polonaise, ses fils, Roger et Henri, ont créé le prix Max Cukierman, qui honore les écrivains de langue yiddish. Il est donc issu d’une famille d’émigrés polonais originaires d’Ozarow, une petite ville au sud de Varsovie, arrivée dans les années vingt en France (Challenges, décembre 1996, indique 1932). Roger Cukierman cosignera Mémoire d’une ville éteinte consacré à Ozarow. Il parle d’ailleurs le yiddish et estime par exemple que, lorsqu’on est en désaccord, « il faut que le débat reste entre “Mensch” (des hommes dignes en yiddish) » (Libération, 8 avril 2002).

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La petite ville d’Ożarów, en Pologne

Sa famille, absolument opposée au pétainisme, s’installe sur la Côte-d’Azur dès 1940. Il sera hébergé dans un couvent de nonnes à partir de 1943, tandis que ses parents séjournent dans une clinique. Sa mère accouche alors de son frère, Henri Cukierman (qui n’a rien à voir avec l’ancien maire communiste de Sarcelles). Né le 11 février 1944 à Nice, ce polytechnicien, également docteur en sciences économiques et titulaire d’un MBA de Harvard, a notamment été P-DG de la Compagnie parisienne de réescompte (1988-1999), ainsi que président de l’Association française des sociétés d’investissement (1996-1999), administrateur de Boursorama et préside le groupe « opérations financières » du Medef depuis 1997. Cet ancien du Crédit agricole a siégé, avec son frère, à l’Association française des banques. Il préside la Chambre de commerce France-Israël depuis 2002. Il a reçu le prix Andese du Financier de l’année 1994 et la croix de chevalier de la Légion d’honneur en 1997.

« J’ai vécu dans une ambiance tellement sioniste que j’ai fini par épouser une Israélienne. » (L’Arche, juin 2001)

Roger Cukierman s’est donc marié, en 1962, avec Shoshana Goldhart, dont il a eu quatre enfants, notamment Édouard Cukierman. Né à Paris le 13 mars 1965, il a effectué son alya en 1983, avant d’opter pour la nationalité israélienne. Il a donc effectué son service dans Tsahal. Après des études à l’école Maïmonide, il obtiendra une licence de marketing du Technion d’Haïfa. Ayant suivi les traces de son père, il est P-DG de Catalyst Fund Partners (avec Yaïr Shamir, fils de l’ancien Premier ministre israélien Itzhak Shamir) qui pratique « le sionisme économique » (L’Arche, septembre 2008). Il préside également la banque d’affaire Cukierman & Co Investment House Ltd (Roger Cukierman en est membre du conseil d’administration). Ces deux sociétés financières organisent depuis 2001 un raout, « Go4Europe », pour promouvoir l’économie israélienne dans les pays européens et faire d’Israël, à terme, un partenaire stratégique de l’Europe dans le domaine énergétique (Actualité juive du 24 octobre 2013). À l’édition 2013, on pouvait compter parmi les quatre cents invités Shimon Peres, Marc-David Bismuth, Maurice Lévy

Édouard Cukierman est également directeur général (avec Singer Barnea et Reinhold Cohen) d’Astra (société de capital-risque israélienne cotée sur le second marché boursier parisien), ainsi qu’actionnaire de la télévision par satellite Shalom Channel. Il est membre de l’Alliance israélite universelle. La fille de Roger Cukierman, Sandrine Cukierman, détentrice d’une double nationalité franco-israélienne, a conduit une petite carrière au cinéma, jouant notamment dans Un samedi sur terre aux côtés d’Elsa Zylberstein (1996), ainsi que dans la chanson. Un autre de ses fils a étudié à l’université Bar-Ilan, avant de devenir professeur d’hébreu à l’École Maïmonide de Paris, et sa seconde fille est experte en joaillerie.

Un banquier au service de la communauté

Il effectue ses études supérieures de 1956 à 1960, empochant une licence en droit, un diplôme de l’École supérieure de commerce de Paris et un doctorat de sciences économiques. S’intéressant au Japon, où il s’est rendu à de nombreuses reprises, il a signé Le Capital dans l’économie japonaise (1961). En 1963, il est embauché par Edmond de Rothschild à la Compagnie financière. Les deux hommes deviendront inséparables :

« Pour Cukierman, la cause sioniste est juste. Elle l’imprègne depuis sa jeunesse, tout comme elle préoccupait son mentor professionnel, “un véritable père spirituel” insiste-t-il, le baron Edmond de Rothschild, grand ami d’Israël. » (Libération, 8 avril 2002)

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Il sera donc notamment secrétaire général du groupe de 1968 à 1972, puis directeur général adjoint (1976-1992) et P-DG de Holding Saint-Honoré (1993-1997) et de Saint-Honoré Capital (1989-1993), P-DG de la Savoisienne (1990-1997), président du directoire de la Compagnie financière Saint-Honoré de 1997 à 1998 et président d’Israel General Bank (1988-1996), ainsi qu’administrateur de nombreuses sociétés dépendant du groupe, comme Dauphin SA, Club Méditerranée, BFM, etc.

À noter que, durant tout son parcours, il fut chargé par Edmond de Rothschild de suivre les affaires israéliennes du groupe :

« Pendant une bonne trentaine d’années, j’ai fait la navette une fois par mois entre la France et Israël. J’étais très impliqué dans l’économie israélienne […]. J’ai connu tous les Premiers ministres, y compris Ben Gourion […] et tout l’establishment économique israélien. » (L’Arche, juin 2001)

Comme banquier, il a participé à diverses reprises au Forum économique mondial, dit forum de Davos, cénacle du mondialisme économique et financier. Il lancera ensuite R. Cukierman Conseil et sera aussi président de la Chambre de commerce France Israël de 1998 à 1991 (où il succéda à Lionel Stoléru).

Ce « grand bourgeois du XVIe arrondissement » (Libération, 8 avril 2002) a donc conduit une très belle carrière d’influent banquier, loin de tout débat public, jusqu’à sa retraite en janvier 1999, même si, au CRIF, sa présence au bureau exécutif (où il entre sous la présidence d’Hajdenberg) et au comité directeur (sous la présidence de Jean Kahn, après être entré au CRIF sous la présidence de Théo Klein) était jusqu’alors plus symbolique qu’agissante : « un bénévolat de notable s’affichant dans une palanquée de conseils d’administration » (Libération, 8 avril 2002).

Secondant Edmond de Rothschild, il était toutefois actif au sein de la communauté comme vice-président de l’Alliance israélite universelle, membre du comité directeur, pendant une vingtaine d’années, du Fonds social juif unifié, administrateur, de la Fondation CASIP-COJASOR (où son père, proche de Claude Kelman, siégeait déjà), ainsi que, pendant vingt-cinq ans, trésorier de l’œuvre de protection de l’enfance juive, administrateur de la Fondation de Jérusalem ainsi que de la Claims Conference de New York, qui défend les intérêts des juifs spoliés durant la guerre.

Un président du CRIF controversé

En 2001, le mandat de Henri Hajdenberg, qui avait largement œuvré à élargir le CRIF (arrivée des Loubavitch, ponts vers les sionistes ultra, etc.) et à en faire un efficace groupe de pression politique, arrive à son terme et Cukierman décide de faire campagne, face à Roger Bennarosh, expert-comptable parisien et ancien président du Mouvement juif libéral de France. Comme l’indique le Bulletin quotidien de l’époque, « si le premier est d’origine ashkénaze et le second d’origine séfarade, les deux postulants, qui fréquentent des synagogues d’inspiration libérale, sont en fait assez proches, se retrouvant notamment sur un soutien sans faille à l’État d’Israël ».

Il ne se considère pas toutefois comme « très pratiquant » (L’Arche, juin 2001). Lui-même indique, juste après son élection, qu’Israël « est en danger », qu’il est « viscéralement attaché à Israël » et dénonce le « parti pris » du Quai d’Orsay. Autant de thèmes que l’on retrouvera, accentués, par la suite. Le duel se termine, le 13 mai 2001, à son avantage, ayant obtenu notamment le soutien de l’influent Me Michel Zaoui (avocat de la LICRA), l’emportant par 83 voix contre 74.

Dès le dîner de 2002, il attaque, bille en tête, Lionel Jospin et son gouvernement, dénonçant la passivité des autorités françaises face à la montée de l’antisémitisme, en particulier dans les banlieues (tout en dénonçant tout rapport de cause à effet avec son origine, la Seconde Intifada en Palestine occupée). Les défenseurs de la laïcité parlent déjà de scandale et l’un des anciens présidents du CRIF, Théo Klein, s’élève pour dénoncer l’alarmisme du nouveau responsable. Le cinéaste israélien Eyal Sevan l’accuse de faire le jeu d’Ariel Sharon, en attisant les peurs des juifs français pour les faire émigrer en Israël.

 

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Lionel Jospin et Roger Cukierman

En avril 2002, une polémique éclate à son propos. Selon le quotidien israélien Haaretz, il aurait indiqué qu’il souhaitait la victoire de Jean-Marie Le Pen pour « réduire l’antisémitisme musulman et le comportement anti-israélien, parce que son score est un message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles ». Dans Libération (23 avril), il indique avoir été mal compris : « J’ai évoqué les conséquences du vote Le Pen. On m’a demandé si cela pouvait entraîner une baisse des violences et j’ai du dire oui » (voir aussi sa tribune dans Le Monde, 27 avril 2002).

Toujours est-il qu’à la différence des élections présidentielles précédentes, le CRIF aura été d’une grande discrétion avant le premier tour dans son opposition à Le Pen, se contentant d’un communiqué laconique d’une extrême modération pour le second tour (8 lignes en date du 23 avril). Début 2003, il met en garde l’extrême gauche contre une « alliance brun-vert-rouge », dénonçant leur antisionisme commun (notamment à Lutte ouvrière, à la Ligue communiste révolutionnaire – qui portera plainte –, chez Les Verts et au sein du mouvement alter-mondialiste, faisant allusion, sans le nommer, à José Bové). C’est dans ce contexte qu’interviendra le débat avec le trotskiste Olivier Besancenot, le 1er février 2003, sur France 2.

Besancenot s'effondre en larmes face à Cukierman

http://www.dailymotion.com/video/xbgn01_besancenot-s-effo...


Besancenot s'effondre en larmes face à Cukierman par patria_o_muerte

Alain Jakubowicz, alors président du CRIF Rhône-Alpes, écrira dans Libération (5 février) :

« Les juifs de France ont suffisamment souffert des amalgames et de la caricature pour ne pas s’y livrer à leur tour […]. Roger Cukierman a tort de (se poser) en défenseur du gouvernement israélien. Ce n’est pas son rôle. »

Cukierman avait également participé au congrès de l’UDF le 17 janvier, ce qui ne pouvait que choquer les membres de gauche du CRIF. Ses déclarations ne paraissent pas lui nuire, puisque, alors qu’on annonçait un duel serré, il sera renouvelé à son poste en mai 2004 pour trois ans (il ne pourra se représenter ensuite), obtenant 113 voix, contre 16 à Serge Hajdenberg, frère de l’ancien président Henri Hajdenberg, et 15 abstentions. Le Consistoire central (qui est la plus prestigieuse des institutions communautaires) présidé par Jean Kahn, s’était toutefois retiré du CRIF le 2 février, avec l’appui du Grand Rabbin Joseph Sitruk (dossier complet dans Actualité juive, 12 février 2004). Ces deux personnalités ne participent plus aux fameux « dîners de gala du CRIF », considérant, sans doute avec raison, que leur « présence n’est pas de pure forme ».

À propos du dîner de 2005, où le gouvernement Raffarin fut violemment critiqué pour sa supposée politique pro-arabe, Alain Minc devait écrire dans Le Figaro (18 février 2005) :

« Je suis profondément scandalisé par ces déclarations [NDA : celles de Roger Cukierman]. Le discours de Roger Cukierman devrait provoquer une indignation beaucoup plus massive. Le juif que je suis n’a vraiment pas l’habitude de se mêler de la vie de ce qu’on appelle la communauté juive […]. Mais la gravité des propos tenus pousse à réagir. Il n’est pas admissible que le président du CRIF, au nom de la communauté qu’il croit représenter, ait prononcé des paroles si dénuées de mesure et de maîtrise de soi […]. Le président du CRIF instruit contre les plus hauts dirigeants français un réquisitoire totalement infondé. Il est absurde et, pour tout dire, grotesque de désigner à la vindicte des juifs français les hommes qui exercent leurs fonctions au sommet de l’État […]. Si l’on voulait réveiller le fantasme antisémite de la “double appartenance”, qui empoisonne la relation des Français juifs avec leur pays depuis 1967, on ne s’y prendrait pas autrement […]. M. Cukierman s’est comporté comme un ambassadeur in partibus de l’État d’Israël. »

Le dîner du Crif de janvier 2007 sera marqué par sa diffusion sur Public Sénat. L’événement étant présenté comme « une nouvelle étape dans l’expression de la démocratie directe ». Ayant effectué deux mandats, il est remplacé par Richard Prasquier en mai 2007. Sa dernière action aura été une mise en garde de Claude Guéant quant a une éventuelle nomination d’Hubert Védrine aux Affaires étrangères : 

« On a eu une réunion au CRIF, aujourd’hui, et la rumeur d’une nomination de Védrine a circulé. Cela a provoqué la panique parce que, pour nous, Védrine est pire que les anti-israéliens habituels du Quai d’Orsay. »

Cukierman appellera Nicolas Sarkozy dans la foulée pour l’avertir que cette éventuelle nomination serait un « casus belli » (rapporté par le Canard enchaîné du 16 mai 2007). En 2008, il échouera à prendre la présidence du Congrès juif européen face au russe Moshe Kantor. Au niveau international, il est vice-président du Congrès juif mondial. En décembre 2011, il a pris la tête du conseil de surveillance de Soparexo-Chateau Margaux.

Un retour aux affaires tonitruant

Le 26 mai 2013, Roger Cukierman était élu pour trois ans à la présidence du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) avec 61 % des voix, contre 39 % face au président de la communauté juive de Toulouse Arié Bensemhoun. C’est un retour aux affaires pour celui qui avait déjà présidé le CRIF de 2001 à 2007.

Dès son élection il a garanti vouloir effectuer son mandat « sous le signe d’une lutte implacable, constante et déterminée contre l’antisémitisme et pour le respect du devoir de mémoire ». Le 2 octobre 2013, Roger Cukiermann se rend à l’Assemblée nationale pour sermonner François Fillon, qui avait déclaré voter pour « le moins sectaire » en cas de duel FN-PS. Fillon s’engage alors à ne jamais voter pour le Front national et reviendra sur ces déclarations publiquement en parlant d’une « maladresse » dans le JDD du 6 octobre 2013. Le 29 octobre, Roger Cukierman fait paraître une tribune dans Le Monde, où il semble fixer le cap de son action pour son mandat. Intitulée « Le FN, mon cauchemar pour 2017 » la tribune lui permet d’expliquer :

« Moi qui ai été un enfant caché pendant la Seconde Guerre mondiale, je frémis de voir notre pays sombrer dans un régime où le populisme refuse les opinions minoritaires […] Après vous avoir livré mon cauchemar, je veux vous dire quel est mon rêve : que le FN revienne à son ancien statut de groupuscule. »

Mais le combat premier de Roger Cukierman, c’est Israël et surtout l’obtention d’un soutien « inconditionnel » des responsables politiques français à la politique – pour le coup véritablement – d’extrême droite de Benjamin Netanyahou. Même le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, sera convoqué le 28 janvier 2014 pour garantir que son syndicat ne soutien pas le mouvement BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanction) à l’égard Israël. Auparavant, Jean-François Copé, pourtant peu enclin à l’antisionisme, avait été sommé de réitérer l’engagement de son parti en faveur de la cause sioniste (22 décembre 2013). Roger Cukierman déclarait pourtant dans Le Monde du 9 décembre 2012 :

« Il faut que le CRIF cesse d’apparaître comme la deuxième ambassade d’Israël en France. »

Le Crif rappelle à l'ordre JF Copé sur la cause Palestinienne

http://www.youtube.com/watch?v=V8OOhMgXUUA

 

François Hollande s’étant montré obéissant quant à Dieudonné, Roger Cukierman aurait pu en rester là. Mais dans son acharnement, les soutiens de la justice et des décideurs de l’Internet devaient également être sollicités. C’est ainsi que le 13 février dernier, le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Paris, fraîchement élu, assurait aux « amis du Crif » : « La loi Gayssot permet de contrer les propos antisémites et doit s’appliquer à Dieudonné M’bala M’bala et éventuellement entraîner à son encontre une peine de prison ferme. »

Maître Pierre-Olivier Sur assurera également avoir rencontré le ministre de la Justice Christiane Taubira pour que soit « prise une circulaire générale permettant d’actionner des poursuites judiciaires dès lors que des paroles antisémites étaient tenues en public ». Le même jour, Roger Cukierman, accompagné du vice-président du Groupe socialiste au conseil de Paris et avocat des Femen, Patrick Klugman, rendra visite à Nick Leeder, le directeur général de Google France, qui leur confirmera que le CRIF pourra compter sur le service juridique de Google comme interlocuteur régulier. Pour arriver à ses fins, le président du CRIF n’aura pas hésité à se montrer grotesque au travers de comparaisons pour le moins hasardeuses :

Roger Cukierman : "Il y a beaucoup de ressemblance
entre Mein Kampf et les textes de Dieudonné"

http://www.dailymotion.com/video/x19kuav_roger-cukierman-...


Roger Cukierman : "Il y a beaucoup de... par cdmanon

 

Cet article a été écrit en exclusivité pour Égalité & Réconciliation par la revue Faits & Documents d’Emmanuel Ratier.

Visiter le site de la revue : faitsetdocuments.com.

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Qui-est-Roger-Cukie...

 

 

06/03/2014

Dîner du CRIF : Cukierman: la lutte contre l'antisémitisme et l'antisionisme doit être une "cause nationale"

Mais bien sûr, acceptons et rendons-nous tous les complices de tous les crimes commis par l’Etat sioniste d’Israël en Palestine, dans le monde et en Europe notamment par le biais de tous ses lobbys dont celui de l’Union Européenne largement influencée par le Parlement Juif Européen.

L'Effarante Inauguration d'un Parlement JUIF Européen !

http://www.youtube.com/watch?v=-Hfz97iqzgA


Quelqu’un peut-il nous dire ce que je viens faire un Parlement Juif Européen à l’UE et qui statue dans les locaux de l’Union Européenne ?

Enfin bref ! Fermons-la sur tous les crimes commis contre les peuples innocents dans l’objectif de les laisser nous coloniser, nous détruire, nous ruiner et nous instaurer le Nouvel Ordre Mondial tant désiré par leurs élites promotrices : Illuminati-sionistes-reptiliens-satanistes.

Cukierman: la lutte contre l'antisémitisme et l'antisionisme doit être une "cause nationale"

Par AFP, publié le 05/03/2014 à 10:32, mis à jour à 10:44

Paris - Antisémitisme à l'extrême droite, antisionisme à l'extrême gauche: le président du Crif Roger Cukierman a appelé mardi soir François Hollande à mobiliser la France contre ces deux fléaux en en faisant "une cause nationale".

Cukierman: la lutte contre l'antisémitisme et l'antisionisme doit être une "cause nationale"

Le président du Crif Roger Cukierman (à d) et le président français François Hollande, à Paris le 4 mars 2014

afp.com/Michel Euler

"Il faut attaquer très tôt la propagation de la haine", a expliqué Roger Cukierman lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France. "On ne naît pas antisémite, on le devient, par bêtise, par ignorance, ou par préjugé.

"Faites-en une cause nationale !", a-t-il imploré François Hollande, en appelant à un rassemblement, le 19 mars à Paris, pour commémorer les assassinats perpétrés il y a deux ans à Toulouse par Mohamed Merah contre six personnes, dont trois enfants juifs. 

S'exprimant devant le chef de l'Etat et 800 personnalités, M. Cukierman a tenu un discours sombre, témoignant de son inquiétude à l'égard de l'atmosphère d'intolérance régnant dans le pays. 

Parmi les invités au Pavillon d'Armenonville à Paris, -qui comptaient ministres, sénateurs, députés, ambassadeurs, maires du Grand Paris, responsables religieux-, le président du Crif a accueilli Michel Antangana, Français d'origine camerounaise récemment libéré après 18 ans d'internement au Cameroun. 

"J'aurais aimé évoquer le dicton +Heureux comme un juif en France+, a déclaré M. Cukierman (...) Je dois malheureusement recourir à l'humour juif, souvent grinçant. Qu'est-ce qu'un antisémite ' +C'est quelqu'un qui déteste les Juifs plus que nécessaire+". 

"La bête immonde est, hélas, bien présente, aujourd'hui, en France", a déploré le président du Crif, que la chute du nombre d'actes antisémites, en baisse de 31% en 2013 selon le Service de protection de la communauté juive (SPCJ), n'a guère rassuré. 

- "Risque d'être agressé" - 

"Je pense avec tristesse, avec inquiétude, avec angoisse, aux ignobles slogans lancés par quelques milliers d'individus parmi les manifestants du dimanche 26 janvier à Paris. Ils hurlaient: +Juifs dehors, la France n'est pas à toi!+". 

Pour M. Cukierman, qui a rappelé son passé d'enfant caché et celui de sa famille, "gazée et brûlée par Hitler et ses complices", "A Paris, dans le métro, porter une kippa, c'est prendre le risque d'être agressé". 

Il a évoqué la progression spectaculaire du Front national avec "sa cohorte d'antisémites, de vichystes et de négationnistes réfugiés derrière sa dirigeante, attentive à ne pas commettre d'impair". 

Mais il a également dénoncé, à l'extrême-gauche, "l'antisionisme, nouvel habit de l'antisémitisme. Car s'il n'y est pas convenable d'être antisémite, il est élégant de fustiger l'Etat d'Israël". 

A cet égard, le président du Crif s'est étonné que les appels au boycottage en France ciblent un seul des 200 pays de l'ONU. "Je peux vous citer 50 pays dont les frontières sont contestées par leurs voisins en Afrique, au Moyen-Orient, ou sur l'immense continent asiatique". 

"Concernant Israël", a-t-il poursuivi, "des positions extrémistes sont parfois attribuées au CRIF. A tort (...) Nous avons pour objectif que l'Etat d'Israël vive en paix aux côtés d'un Etat de Palestine. Nous souhaitons qu'Israël, où 20 % de la population pratique la langue française, soit enfin admis dans l'Organisation de la Francophonie financée par le contribuable français". 

M. Cukierman a également "suggéré que la France se démarque du reste du monde et reconnaisse Jérusalem comme la capitale d'Israël". 

Par http://static.lexpress.fr/imgstat/article/icons/fpa.png

 

http://www.lexpress.fr/actualites/1/politique/cukierman-l...

 

28/01/2014

Dictature : « Joe Le corbeau » en garde à vue pour avoir diffusé la photo d'une quenelle !

Haro sur le Peuple Français ! Les rafles commenceraient-elles ?

 

Par Europe1.fr avec AFP  Publié le 28 janvier 2014 à 11h48 Mis à jour le 28 janvier 2014 à 12h10

 

garde-a-vue.jpg

Il se surnomme Joe le Corbeau. Et il est soupçonné d'être impliqué dans la diffusion d'une photo montrant un individu réalisant une "quenelle" devant l'école juive Ozar Hatorah de Toulouse.

 

 

Pour ces faits, l'homme a été interpellé mardi matin près de Marseille, a-t-on appris de source proche de l'enquête. L'individu posant sur la photo lui-même n'est pas encore identifié, a-t-on précisé.

D'autres quenelles réalisées. Joe le Corbeau est mis en cause pour avoir diffusé cette photo sur Internet. Il aurait également diffusé une autre, où le même homme s'est fait prendre dans la même attitude, devant l'appartement où Merah a été abattu. Le cliché pris devant l'école a soulevé l'indignation de la communauté juive de Toulouse.

Objectif : trouver l'auteur de la quenelle. Joe le Corbeau a été placé en garde à vue près des lieux de son interpellation. Son domicile a été perquisitionné et son ordinateur saisi. Les enquêteurs espèrent que cet ordinateur leur permettra de remonter jusqu'à l'individu figurant sur les photos.

 

 

http://www.europe1.fr/Faits-divers/Quenelle-devant-Ozar-H...

20/01/2014

MESSAGE AUX FORCES DE L'ORDRE DE LA PART DES MANIFESTANTS POUR LE 26 JANVIER 2014

POUR QUE JOUR DE COLERE LE 26/01/2014 SOIT PLUS EFFICACE !!

REJOIGNEZ NOUS SUR FACEBOOK : JOUR DE COLERE !

MESSAGE AUX FORCES DE L'ORDRE

https://www.youtube.com/watch?v=MJrDviPzTcY