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04/07/2009

Changements cosmiques : faut-il se sentir menacés ?

Selon un groupe de travail de l'ONU, le millenium Ecosystem Assessment, nous vivrions la sixième extinction de masse des espèces de toute l'histoire de la planète.

La planète a connu cinq épisodes d'extinction massive des espèces ...... Erkman, considère l'industrie comme un écosystème.....

Ces projections du groupe de travail II du GIEC, publiées en mai 2007. Ici la note :

Faut-il se sentir menacés ?

http://www.odilejacob.fr/fichiers_pdf/EconomieVerteNotes....


30/06/2009

2012 : Le film - Bande d'annonce

2012 - Le film

Bande d'annonce en français

Le fim sortira le 11 novembre 2009

 

 

19/06/2009

2012 : Le film

2012 : Le film

Date de sortie : 11 Novembre 2009

2012_fichefilm_imagesfilm.jpg
Réalisé par : Roland Emmerich
Pays de production : United States
Titre original : 2012
Distributeur : Sony Pictures


Pour certaines personnes, 2012 sera l’année de l’Apocalypse, car le 21 décembre 2012 marque la fin du calendrier Maya. Cet événement est régulièrement commenté sur internet , et a été repris à travers des livres et des documentaires. Le réalisateur/scénariste Roland Emmerich s’est intéressé à cette histoire et a décidé de l’adapter pour le grand écran.

Synopsis. 2012 n'est pas une date comme les autres. Il s'agit en fait de la dernière année du calendrier maya et, c'est la conviction de nombre de personnes, il s'agit aussi du moment qui verra notre monde toucher à sa fin. Une croyance que de récentes catastrophes naturelles aux proportions titanesques sembleraient confirmer, la Terre étant désormais plongée dans un chaos total où les survivants devront s'unir s'ils veulent survivre. Mais dans quel but, si le monde touche réellement à sa fin ?


Le site officiel du film : http://www.2012lefilm.fr/

Avertissement dans le Trailer du film

Que feraient les gouvernements de la planète
pour péparer 6 milliards d'individus à la fin du monde ?
Ils ne feraient rien.
Découvrez la vérité !
Recherchez sur Internet : 2012

2012 : Trailer du film

http://www.dailymotion.com/video/x7ia42_2012-le-film-trai...

 

Montées des mers et des océans

Deltas et estuaires : 60 % de la population mondiale menacée par la montée des mers et des océans.

Le Delta de l'Okavango - Botswana © Yann Arthus-Bertrand

60% de l'humanité vit à l'embouchure des cours d'eau ou sur la frange côtière environnante. Agriculture, pêche, industrie, tourisme et urbanisation sont en compétition dans les deltas et les estuaires. Mais ces territoires représentent également des écosystèmes aussi riches que fragiles, mis en danger par la pollution, les barrages et les exploitations pétrolières. Avec le réchauffement climatique et l'élévation du niveau de la mer, certains deltas risquent même d'être totalement inondés.

Les deltas et les estuaires constituent la zone intermédiaire entre le milieu fluvial et le milieu marin. Le delta est une avancée sédimentaire de la terre sur la mer; l’estuaire est une indentation de la bouche du fleuve qui permet au contraire l’avancée de la mer dans les terres. Ils sont en général caractérisés par des variations de la salinité – eau fluviale douce d’un côté et eau marine salée de l’autre – ainsi que par une grande biomasse et une forte production, due principalement à l’abondance des nutriments présents dans l’eau et les sédiments. Cette production est estimée à 680g/m3/an, contre 42 dans le domaine océanique et 120 pour les mers continentales.

60% de la population mondiale est localisée dans la frange côtière des 100 km et de nombreuses villes sont construites à l'embouchure d'un fleuve. Un pays entier, le Bangladesh, repose sur le plus vaste delta du monde. Tokyo, Calcutta, Rangoon ou Alexandrie sont situées en bordure d’un delta. Ce sont aussi des milieux fragiles et malmenés. Sur 28 estuaires aux États-Unis, 25 souffrent de déclin ou de pertes d'espèces, 21 ont un déséquilibre en nutriments, 20 sont contaminés par des pathogènes et 19, par des substances toxiques. Avec le réchauffement climatique, les deltas du Pô, du Nil, du Mississippi, la lagune de Venise et d’autres, sont menacés par la montée des eaux.

Protection des deltas et des estuaires

Dès 1970, le programme Mer et Biosphère de l’UNESCO pour la protection des milieux comprend 440 sites, parmi lesquels de nombreuses zones humides.

Le programme national de protection des estuaires (National Estuary Program) lancé par les États-Unis en 1987 vise à réduire la pollution par apports d'éléments nutritifs. Il associe l’Environmental Protection Agency, autorités locales (villes, États, comtés), ONG, industriels et universités. Un premier rapport sur l’état des estuaires a été publié en 2007, portant sur la restauration de 4000 km2 d'habitats depuis 2000. Selon l’Agence, celui-ci ne serait pas sensiblement meilleur à celui des estuaires non compris dans le programme.

En Europe, les décisions de la Cour de justice des Communautés européennes concernant la gestion des estuaires tendent à sanctuariser de plus en plus ces zones naturelles.

La loi Littoral en France s’est enrichie en 2004 d’un décret concernant plus particulièrement ces territoires. Il vise à encadrer les activités humaines (notamment les nouvelles constructions) et préserver l’environnement.

Delta du Nil

 

Le delta du Nil, fleuve le plus long du monde, fait partie des zones les plus densément peuplées de la planète avec 1000 hab/km2. Il a subi les effets de l’érosion provoquée par le barrage d’Assouan. À quelques kilomètres du barrage, les hôtels qui bordaient la plage se sont écroulés, et le phare, construit sur la terre ferme, nage désormais par 6 mètres de fond à plus d’un kilomètre de la côte. Ces bouleversements, associés à une mauvaise gestion de l’eau, ont pour résultat une diminution de la production des cultures irriguées.

 

Deltas du monde

 

On dénombre une quarantaine de grands deltas, le plus grand étant celui de l’Amazone, couvrant 467.000 km2, suivi du Gange-Brahmapoutre (Bangladesh), 105.600 km². Parmi les grands deltas, deux sont situés en Chine, deux au Vietnam (dont celui du Mékong qui héberge 18 millions d'habitants), six en Russie (Lena, Volga, Indiguirka, Ob…), six en Amérique du Nord (Mississippi, Yukon, Colville…), six en Afrique (Niger, Nil, Zambèze, Congo…), quatre en Europe (Pô, Danube, Rhône, Èbre).

Des écosystèmes à part…

Deltas et estuaires se caractérisent par un nombre remarquablement élevé de plantes et d’animaux. Ils sont propices au développement de milieux d’une grande richesse, tels que les marais salants et les forêts de mangrove. Nombres d’espèces marines (poissons, mollusques, crustacés) d’eau douce et d’autres typiques de milieux saumâtres y cohabitent, ainsi que des mammifères (loutres, dauphins, lamantins) et des reptiles aquatiques (crocodiles, tortues marines). Les juvéniles de nombreuses espèces halieutiques font des séjours prolongés dans les estuaires. Ce sont des passages obligés pour certains migrateurs comme les saumons, les aloses ou les anguilles. Les oiseaux migrateurs y font des haltes appréciées pour la nourriture qu’ils y trouvent en abondance, voire s’y installent, rejoignant la grande variété d’oiseaux sédentaires.

Ces territoires ont de multiples fonctions: nourriceries côtières indispensables au renouvellement des stocks de poissons; épuration, stockage, transformation et régulation des matériaux polluants et autres effluents apportés de l’amont; zone d’habitat majeure pour l’avifaune et la flore intertidale liées aux zones humides; régulation des précipitations et de l’humidité locale par évapotranspiration, et aussi une importante source d’aliments pour l’humanité. L’aquaculture et la pêche se sont intensément développées dans ce milieu aquatique riche en phytoplancton. Toutes sortes d’agricultures s’y sont installées, dont celle du riz, nourrissant des milliards d’individus.

… et menacés

Industries portuaires et continentales, forages pétroliers, pêche, aquaculture, tourisme… font peser de multiples menaces sur ces milieux.

- L’exploitation du pétrole et du gaz, abondants dans les deltas en raison de leur géologie, rejette des boues chargées en hydrocarbures.

- Les pollutions transportées par les fleuves aboutissent dans ces territoires. Les déchets de l’industrie, de l’agriculture, de la ville se concentrent dans les sédiments, notamment les métaux lourds comme le cadmium, le plomb, le zinc et le mercure, et aussi les détergents, pesticides et autres produits biocides, chlore, polluants microbiologiques (microorganismes pathogènes et plancton toxique). La teneur en cadmium des huîtres sauvages de la Gironde, bien qu’ayant fortement diminué depuis les années 1980, reste élevée: de 10 à 30mg par g de chair (teneur maximale réglementaire 1 mg/kg)

- Les transvasements et détournements de fleuves, pour l’irrigation et la navigation, endommagent gravement la dynamique des deltas et estuaires, certains fleuves n’arrivant même plus jusqu’à la mer. Le détournement du Colorado, par exemple, a réduit le débit à son arrivée dans le golfe, modifiant le paysage, perturbant l’écosystème, avec diminution des populations de poissons, d’invertébrés et de mammifères marins.

- Les barrages, créés à l’origine pour réguler les flux d’eau et constituer des réserves en prévision des périodes sèches, notamment pour l’agriculture, sont la cause d’une érosion du delta, de maladies hydriques (choléra, typhoïde, polio, méningite, hépatite A et E, diarrhée), de bouleversement des activités de pêche, de perte d’eau par évaporation, de prolifération d’algues, d’eutrophisation.

- La surpêche met à mal les populations de poissons, certaines espèces étant menacées de disparition (alose, esturgeon…).

- Certains deltas sont menacés de submersion par la montée du niveau des mers due au réchauffement climatique, ou par leur enfoncement, phénomène en partie naturel (dû à l’épaisseur des sédiments qui s’accumulent avec le temps), en partie accentué par l’activité anthropique (forages pétroliers, forages dans les nappes phréatiques).

Source : Goodplanet

 

18/06/2009

Climat : La grotte de la mer de Glace en danger

17-06-2009 19:32

La grotte de la mer de Glace en danger

Dans les Alpes, le réchauffement climatique se mesure à l’œil nu.


 

La grotte de la mer de Glace.

La grotte de la mer de Glace.
Photo : OT Chamonix/Mario Colonel

 

“Les glaciers sont des bons indicateurs climatiques.
Ils subissent le réchauffement de façon très forte.”
Christian Vincent, glaciologue

Le mont Blanc fond. "Les glaciers subissent le réchauffement climatique de façon très forte", souligne Christian Vincent, glaciologue au CNRS de Grenoble. Ces glaces éternelles reculent au rythme de 15 à 30 mètres par an. Le deuxième plus grand glacier de France, la mer de glace, s'est ainsi raccourci de 400 mètres depuis 1994. Son épaisseur se réduit de 4 à 5 mètres chaque année. Sa célèbre grotte qui attire tous les ans quelque 300 000 visiteurs voit désormais ses jours comptés.

La dernière saison
L'ouverture estivale de ce lieu historique du tourisme alpin a été décalée à la semaine prochaine par une commission de sécurité. La glace fond. Les pierres qu'elle retenait en son sein ressortent en surface, prêtes à glisser. "Cette année nous avons dû monter une pelle araignée pour nettoyer l'entrée de la grotte", lance Jean-Marie Claret, le concessionnaire. Le coût des travaux suit : 80 000 euros en 2009, partagés entre le concessionnaire et la ville de Chamonix.


Si la grotte est l'œuvre de l'homme et doit être creusée tous les ans, les travaux exceptionnels concernent l'accès au site. Depuis 1946, le privilège de pénétrer dans les pièces sculptées dans la glace se gagne en descendant des centaines de marches depuis la gare du Montenvers. Mais "la mer de Glace a perdu 80 mètres d'altitude en 20 ans !" explique Jean-Marie Claret : le niveau de l'accès a tellement baissé, que c'est certainement la dernière année que les visiteurs emprunteront son chemin. Les gradins ne suivront pas le glacier dans sa descente… “Le projet est de déplacer l'entrée à quelques centaines de mètres plus en amont", ajoute-t-il.


Il est difficile aujourd'hui de savoir ce que l'avenir réserve aux glaciers alpins. Selon une étude du laboratoire de glaciologie de Grenoble, la mer de Glace devrait perdre entre 600 et 900 mètres de ses sept km de longueur ces vingt prochaines années.

Source : Métro-France