02/01/2014
Affaire Dieudonné : La lettre d'Alain Jakubowicz, président de la (Licra) qui qualifie la "Quenelle" de signe antisémite !
Dieudonné ferait-il vraiment un appel à la haine raciale ?
Qui a qualifié la Quenelle comme étant "un signe de ralliement à Dieudonné et au salut nazi inversé signifiant la sodomisation des victimes de la Shoah" ?
C'est Alain Jakubowicz, président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) qui, dans une lettre adressée le 9 septembre au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et au ministre de l’Intérieur Manuel Valls, associait la "quenelle, signe de ralliement à Dieudonné" "au salut nazi inversé signifiant la sodomisation des victimes de la Shoah".
Ce que nous apprenons dans l'article ci-dessous qui nous indique que le 13 décembre 2013, Dieudonné a déposé plainte en diffamation contre X et notamment contre Alain Jakubowicz, président de la (Licra)
"Quenelle" : Dieudonné porte plainte en diffamation contre X
Dieudonné M’bala M’bala a déposé, lundi 13 décembre, une plainte en diffamation contre X. En cause : sa désormais célèbre quenelle, reprise par des milliers de personnes sur Internet, et l'interprétation antisémite qui en est faite. Cette plainte vise ainsi notamment Alain Jakubowicz, président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) qui, dans une lettre adressée le 9 septembre au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et au ministre de l’Intérieur Manuel Valls, associait la "quenelle, signe de ralliement à Dieudonné" "au salut nazi inversé signifiant la sodomisation des victimes de la Shoah".
Un geste, deux significations. Joints par Les Inrockuptibles, les avocats de Dieudonné indiquent que leur client souhaite “connaître le raisonnement qui soutient ces propos“ et “rétablir la vérité sur la signification de ce simple geste humoristique“, qui selon eux correspond à un "bras d’honneur détendu".
Dans les faits, la quenelle est un geste qui consiste à tendre un bras vers le bas coupé au niveau de l’épaule par l’autre main. Mais sa signification diffère entre ses fans et ses détracteurs : provocation anti-système pour les premiers et salut nazi pour les seconds. Ce sera donc à la justice de dire ce que signifie exactement la quenelle.
http://www.europe1.fr/France/Quenelle-Dieudonne-porte-pla...
Ce que nous explique Dieudonné dans sa vidéo en réponse à Hollande.
http://www.youtube.com/watch?v=q9sYwdkw9ok
Publiée le 21 déc. 2013
Lien pour signer la pétition de la dissolution de la LICRA : http://minilien.fr/a0mflj
La lettre à télécharger en PDF : ICI
Lettre du Président de la Licra à Jean-Yves Driand du 9-09-2013 - Affaire Dieudonné
Pour les personnes qui ont été victimes du vol de leurs données à partir du site de Dieudonné qui a été piraté, elles peuvent demander réparation en se conformant aux recommandations données ci-dessous :
COURRIER TYPE :
Equenelle - Association des justes
1, route des volaillers
28410 Saint Lubin de la Haye
Inclure une photocopie de votre pièce d'identité !!
Ajouter aux besoins :
Les captures d'écran ou impressions du/des mails reçus (adresse de l'expéditeur visible)
Tous les éléments, courriers envoyés aux employeurs, etc.
Je soussigné ........ né le ........ à .......... de nationalité ............ demeurant ..........
donne pouvoir à Maître Isabelle Coutant Peyre et à Maître Albéric de Gayardon, Avocats à la Cour ayant leur Cabinet 215 bis boulevard Saint Germain, 75007 PARIS, de déposer une plainte contre X en mon nom, pour les faits dont j'ai été victime à la suite du piratage du site www.dieudosphere.com par des individus non identifiés, et constituant notamment les infractions suivantes :
introduction illicite dans ma vie privée (article 226-1 du Code pénal) et introduction frauduleuse dans un système informatisé (article 323-1 du Code pénal)
entrave au fonctionnement d'un système de traitement automatisé de données (article 323-2 du Code pénal)
menaces (articles 222-17 et 222-18 du Code pénal)
Fait à ......
Le .....
Signature
03:37 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Censure, Facebook, Google, LICRA, CRIF, Quenelle Dieudonné 2013/14, Sionisme, Oligarchie, LDJ | Lien permanent | | del.icio.us | | Imprimer | Digg | Facebook | | |
01/01/2014
La liberté d’expression sur Internet, envers et contre la haine ??? Vraiment ?
La liberté d’expression sur Internet, envers et contre la haine
Submitted on 21 nov. 2013 - 09:04
Depuis le début de « l’affaire des tweets antisémites », il y a plus d’un an, la question est de nouveau posée de savoir s’il faut adapter la législation française pour renforcer la répression sur Internet, en particulier contre les discours racistes, sexistes, homophobes. À l’heure où des initiatives gouvernementales convergent en ce sens et après plusieurs mois de dialogue avec les associations de lutte contre les discriminations, les membres de La Quadrature du Net ont voulu rappeler les raisons qui nous poussent à une défense résolue de la liberté d’expression sur Internet face aux remises en cause dont elle fait l’objet. Dire aussi que, dans un contexte caractérisé par la banalisation des discours d’intolérance dans les sphères politiques et médiatiques et en plein débat sur les injures racistes qui visent la ministre de la Justice, Internet ne doit pas être vu comme une menace mais bien davantage comme un des outils par lequel la peur de l’autre doit être combattue.
Le « non-droit » sur Internet n’est pas forcément celui que l’on croit
Dès le déclenchement de l'affaire des tweets antisémites, certains représentants des associations de lutte contre les discriminations ont recommandé de réprimer ces abus en imposant des missions de police et de justice aux acteurs privés que sont les plate-formes comme Twitter, Google et autres services d’hébergement. Une censure privée qui ne dit pas son nom, et déjà largement encouragée par les lobbies des industries culturelles pour faire appliquer le droit d’auteur sur Internet.De son côté, le gouvernement a prêté une oreille attentive à ces propositions. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a fait en sorte que ces associations puissent traiter directement avec Twitter afin de censurer l’expression publique. Dans la même logique, le projet de loi pour l’égalité des sexes, actuellement examiné au Parlement, ainsi qu’un récent arrêté relatif à la loi pour la confiance pour l’économie numérique (LCEN) adoptée en 2004, visent à renforcer le rôle des hébergeurs – qui sont avant tout des prestataires techniques sans compétence juridique – dans la régulation des contenus en ligne. Exit le juge judiciaire. Quant au ministère de la Culture, il œuvre depuis des mois à étendre les missions régulatrices de l’autorité administrative qu’est le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) à Internet. Et ce alors que le droit de l’Internet souffre du caractère extrêmement vague de la LCEN, qui contribue non seulement à la régulation extra-judiciaire dont Internet fait d'ores et déjà l’objet, mais aussi à la généralisation de mesures de censure disproportionnées comme le blocage de l’accès à certains sites web.Ces initiatives gouvernementales contraires aux acquis du XIXème siècle en matière de liberté d’expression se sont accompagnées d’une remise en cause frontale des garanties procédurales offertes par la loi de 1881 sur la liberté de la presse, qui contient la plupart des dispositions pénales réprimant les abus de liberté d’expression. Il y a quelques mois, Manuel Valls, affirmait sans ambages que « la question est posée aujourd’hui, compte tenu de la force de frappe d’Internet et son influence sur les citoyens, de savoir si la répression de tels délits relève encore de cette législation ». La sénatrice écologiste Esther Benbassa regrettait quant à elle qu’Internet offre « à tout particulier la possibilité de bénéficier des garanties de la loi de 1881, sans pour autant être soumis à la déontologie des journalistes ». Non content d’encourager la censure extra-judiciaire d’Internet, le pouvoir politique veut aussi nier aux citoyens « ordinaires » – lorsqu’ils pourront tout de même être jugés par un magistrat – le bénéfice des différentes protections contenues dans cette loi qui honora en son temps la Troisième République. Comme si ces citoyens, au prétexte qu’ils ne sont pas diplômés d’écoles de journalisme et ne travaillent pas au sein de rédactions professionnelles, ne pouvaient jouir des garanties offertes par ce texte vieux de plus de 130 années. Comme s’il ne fallait pas plutôt considérer comme tout-à-fait normal le fait qu’ils bénéficient des mêmes protections légales, et concevoir la sujétion des journalistes professionnels aux règles déontologiques non pas comme une contrepartie de la liberté d’expression, mais bien davantage comme une manière de consacrer leur rôle de tiers de confiance dans le débat public.
Une peur d’Internet qui traduit l’inconfort des gouvernants face à la liberté d’expression
Dans le même temps, en matière d’Internet comme dans d’autres domaines, les accents sarkozystes résistent à l’alternance. Internet est ainsi présenté par Najat Vallaud-Belkacem comme « une zone de non-droit ». Pour François Hollande, il est cet espace où « toutes les rumeurs seraient vraies ». Quant au député Malek Boutih, il a récemment estimé que, « si on a aujourd’hui un tel développement de propos inacceptables, d’ailleurs sur le racisme comme sur plein de sujets, c’est qu’Internet est pour l'instant une sorte de Far West ». Autant de propos caricaturaux qui renvoient à l’image de la nouvelle frontière à civiliser dont l’ancien président usait à l’envie. L’essentiel du discours politique reste ainsi cantonné à une vision qui fait d’Internet un espace dangereux pour la paix sociale et les droits d’autrui. Ces diatribes récurrentes chez l'essentiel de l’élite politique expliquent pourquoi, depuis près de quinze ans que l’accès à Internet se démocratise, rien n’a été entrepris au niveau législatif pour protéger sérieusement la liberté d’expression sur le réseau, et pourquoi le discours politique reste enfermé dans la logique du contrôle et de la répression. Cette diabolisation trahit en fait de la part de nos représentants élus un inconfort profond vis-à-vis de la liberté d’expression en général. Pendant que la majorité s’enorgueillit d’avoir abrogé le délit d’outrage au chef de l’État, elle fait mine d’oublier que ce dernier pourra toujours s’appuyer sur les dispositions spéciales qui protègent l’essentiel de la classe politique. Que, loin de battre en brèche ces protections dérogatoires accordées aux représentants de l’autorité, le législateur a adopté ces dernières années des nouvelles dispositions réprimant la critique de l’État, de ses représentants ou de ses symboles, en proscrivant l’outrage à l’hymne national et au drapeau tricolore. Que les sites Internet documentant et critiquant l’action de la police ont fait l’objet de poursuites récurrentes devant les tribunaux à l'initiative du ministère de l'Intérieur, et même parfois de mesures de censure. Qu’en 2010, le ministre Éric Besson a cherché en toute impunité à faire pression sur la société OVH basée à Roubaix pour qu’elle mette fin à l’hébergement de WikiLeaks, sans aucune décision ni même saisine préalable de l’autorité judiciaire. Qu’au plus haut sommet de l’État, on encourage l’exportation par des sociétés françaises de matériel de surveillance et de censure d’Internet vers des régimes autoritaires souhaitant réprimer la dissidence politique. Que dans le cadre de l’affaire Bettencourt, la justice française a récemment ordonné la censure d’articles et d’enregistrements sélectionnés par des journalistes d’investigation mettant en évidence les formes de corruption qui continuent d’entacher la vie politique française. Ou encore que les gouvernements successifs sont parfaitement incapables de proposer une réforme convenable de la protection des sources. Au-delà de l’épineuse question des discours haineux, la longueur de cet inventaire non-exhaustif illustre le fait que la liberté d’expression reste le parent pauvre des droits de l’Homme.
À rebours de l’extra-judiciarisation et la stigmatisation, mieux protéger la liberté d’expression
Dans ce contexte, et suite aux polémiques autour de l’incitation à la haine sur Internet, La Quadrature du Net a donc recherché le dialogue avec les associations de lutte contre les discriminations. À ce titre, nous avons contacté et rencontré l’hiver dernier les représentants de l’UEJF afin de débattre sereinement et autrement que par médias interposés. Nous avons également répondu favorablement à l’invitation de SOS Racisme à participer à des tables rondes consacrées à la « la lutte contre le racisme et les discriminations sur Internet ». D’abord pour être clairs sur le fait qu’il ne s’agit évidemment pas pour nous de défendre l’intolérance et la violence qui s’expriment parfois au grand jour sur Internet, mais simplement de rappeler l’importance des principes sur lesquels sont fondés nos régimes politiques : la démocratie et l’État de droit. Redire que, face aux propositions inconséquentes que nous entendions, face à la censure privée ou administrative qui se banalise sur Internet, le rôle du juge dans la répression des abus de la liberté d’expression doit être réaffirmé et sanctuarisé ; que les infractions et sanctions en la matière doivent être réformées afin que la loi française respecte rigoureusement le droit international, et notamment la Convention européenne des droits de l'Homme ; que bien plus qu’une menace à conjurer coûte que coûte, le recours à l’anonymat sur Internet est avant tout un droit certes non pas absolu mais néanmoins partie intégrante de la liberté d’expression. Dire enfin que, pour rétablir une symétrie dans le rapport de force judiciaire avec ceux qui cherchent à réprimer certaines expressions publiques et amener les tribunaux à mieux prendre en compte cette liberté qui en démocratie est le premier des droits politiques, il faut habiliter les associations spécialisées dans la défense de la liberté d’expression à intervenir dans les procès en la matière (comme cela existe par exemple en matière de lutte contre les discriminations).
Poser lucidement la question des responsabilités
Bref, le but était de faire prendre conscience à nos interlocuteurs du régime d’exception qui se met progressivement en place pour réguler la liberté d’expression sur Internet, et de les appeler à ne pas faire de la moindre provocation le prétexte d’un renforcement de politiques contraires aux droits fondamentaux. Car, à notre sens, en faisant d’Internet leur bête noire, ces associations se trompent de cible. Ce moyen de communication n’est que le reflet des tensions qui habitent notre société. Même s’il peut parfois s’en faire une caisse de résonance, il n’en est en rien la cause. Aussi faut-il poser lucidement la question des responsabilités dans la montée de l’intolérance. Et décider qui est le plus responsable, d’un adolescent immature lançant par pure provocation un concours de blagues antisémites sur Twitter ou d’une classe politique qui, à force de prises de parole, renforce les préjugés en instiguant et en exploitant la peur de l’autre à de basses fins électorales. Décider s’il ne faut pas en effet pointer du doigt l’exemple désastreux donné par ces responsables politiques qui, lorsque des mouvements venus de la société civile reprennent à leur compte le discours de l’intolérance, aboient avec les loups et entretiennent ainsi une spirale dangereuse. Aucune déconstruction, aucun barrage rhétorique n’est opposé à ces retours de flamme qui, immanquablement, leur reviennent des parties du peuple enivrées à force d’instrumentalisation du discours sécuritaire. Au contraire, ils soufflent sur les braises. De même, n’est-il pas trop commode d’accuser Internet alors que les discours xénophobes ou misogynes sont non seulement relayés tels quels par les médias de masse, mais sont aussi bien souvent entretenus et montés en épingle à des fins mercantiles ?
Repenser les stratégies de lutte contre l’intolérance avec Internet et non pas contre Internet
Poser la question des responsabilités amène aussi à s’interroger sur les moyens mis en œuvre dans la lutte contre les discours de haine, et notamment sur le recours fréquent au droit pénal par ces associations. Les injures racistes visant la ministre de la Justice ne sont que l'arbre qui cache la forêt. De plus en plus, au gré de sa banalisation, l’intolérance se pare des allures de discours modérés, échappant ainsi à la définition des infractions de la loi de 1881. On évite les expressions les plus grossières, outrageantes, ouvertement racistes, mais à force de sous-entendus, de petites phrases aux apparences anodines, d’écrits et de discours soi-disant savants venant justifier des conceptions politiques d’un autre âge, on stigmatise des minorités ethniques, religieuses, sexuelles. C’est pourquoi il faut rompre avec l’idée selon laquelle les stratégies pénales contre les pourvoyeurs de l’intolérance sont une solution efficace. Certes, les associations de lutte contre les discriminations le savent bien, et s’engagent autant que leurs ressources le permettent dans des actions de sensibilisation. Mais sans doute peuvent elles mieux faire encore, et innover davantage. Au cours de nos rencontres, nous avons ainsi invité nos interlocuteurs à cesser de voir Internet avant tout comme une menace, pour réfléchir plutôt à la manière d’en faire une chance pour la cause en faveur de l’égalité et contre les discriminations. À notre sens, la priorité ne doit pas être de lutter contre le racisme sur Internet, mais par Internet, avec Internet, c’est-à-dire d’utiliser les formidables outils de mobilisation citoyenne dont il est le support pour créer un large mouvement de société capable de lutter contre les préjugés, de contrecarrer les propos de haine, de dénoncer l’instrumentalisation des différences, de déconstruire les interventions pseudo-intellectuelles qui dressent une partie des citoyens contre les autres. Comme nous l’a rappelé il y a peu le mouvement spontané des lycéens opposés aux expulsions de leurs camarades de classe, c’est d’abord dans l’espace public – là où se forment nos représentations collectives et où se construisent les normes sociales – que se mène la lutte contre la haine. Bien plus que dans les prétoires.Nous sommes suffisamment nombreux en France à en avoir assez du racisme et de l’intolérance pour que – au-delà des poursuites pénales qui resteront évidemment nécessaires dans les cas les plus graves (incitation directe à la violence, harcèlement, ou lorsqu’est menacé le caractère républicain de nos institutions) –, nous puissions collectivement battre en brèche la tendance à la xénophobie, aux replis identitaires, au rejet de l'autre, à la violence. Mais en prétendant que la prohibition systématique des « discours dangereux » et la remise en cause de l’État de droit sont des solutions efficaces contre la montée de l’intolérance, ceux qui fomentent l’entreprise de diabolisation d’Internet se bercent d’illusions. C’est au contraire grâce à la liberté d’expression, de communication et d'association qu’il permet que nous pourrons œuvrer à une société dans laquelle l'on puisse, comme disait Marcel Mauss, « s’opposer sans se massacrer ». Et ainsi porter l’espérance d’un vivre-ensemble refondé dans la reconnaissance bienveillante de nos différences.
Félix Tréguer, membre fondateur de La Quadrature du Net, association de défense des droits fondamentaux sur Internet.
Tribune publiée initialement sur Mediapart.
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Qui est propriétaire des médias en France et qui musèle ou oriente l'information ?
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[Vidéo] Levée d’immunité: Laurent LOUIS fait un festival de révélations au Parlement belge… Quenelle en prime !
Vouloir en prime lui enlever son immunité pour le faire condamner en justice, ce n'est pas beau ?
Qui couvre le Parlement Belge ?
Lors de la procédure de levée de son immunité parlementaire, Laurent LOUIS prend la parole pour expliquer les raisons qui l'ont poussé à tenter de réouvrir le dossier Dutroux et à traiter le Premier Ministre Di Rupo de pédophile.
Le député révèle avoir été soutenu dans sa démarche par la grand-mère de Julie Lejeune, une des petites victimes de Dutroux. Il révèle aussi avoir rencontré un jeune homme qui a été violé à 14 ans par Di Rupo.
Laurent LOUIS terminera en déposant une demande de révision de la Constitution visant l'abrogation de l'article 59 qui consacre l'immunité parlementaire. Il clôturera son discours par une belle quenelle en hommage à Dieudonné et à tous les combattants anti-système.
Face aux injustices, rejoignez Debout Les Belges, l'adhésion est gratuite sur www.deboutlesbelges.be
[Vidéo] Levée d’immunité: Laurent LOUIS fait un festival de révélations au Parlement belge… Quenelle en prime !
http://www.youtube.com/watch?v=elL43pZM15Q#t=1021
20:14 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Belgique, Pédocriminalité, Pédophilie | Lien permanent | | del.icio.us | | Imprimer | Digg | Facebook | | |
The Lab, le film qui dérange le régime sioniste d'Israël !
Publiée le 22 déc. 2013
Il pose la question de manière très crue : Israël a t'il intérêt à faire la paix ?
Reportage à Lyon avec son réalisateur, Yotam Feldman qui ne laisse pas indifférent.
Voici quelques échos de la projection du vendredi 13 décembre 2013 à lyon, en présence du réalisateur au Cinéma OPERA ainsi qu’une vidéo de Denis de Montgolfier.
Devant la salle pleine, après la projection du film documentaire, Yotam Feldman explique qu’il a eu beaucoup de difficultés pour réaliser ce film qui "dérange". Ce film qui est destiné d’abord à un public israélien a suscité des réactions violentes. Il explique qu’auparavant on pensait que l’occupation de la Cisjordanie représentait un coût pour Israël, mais en réalité, elle rapporte. Ce film montre comment la population palestinienne est utilisée pour tester les armes israéliennes.
Puis un débat a eu lieu entre la salle, Yotam et Patrice Bouveret de l’observatoire des armements.
Yotam explique qu’en Israël hommes politiques, militaires et marchands d’armes sont interchangeables. Les décisions d’attaquer les Palestiniens sont prises par des politiques qui ont des intérêts économiques directs. De ce point de vue Israël n’est pas intéressé à conclure la paix.
Il existe des organisations qui dénoncent le militarisme israélien, New profile,
Breaking the silence
… Comme le montre le film, les militaires sont partout et notamment à l’université.
Patrice Bouveret indique que les USA aident militairement Israël, et l’Europe également, notamment l’Allemagne qui a donné des sous-marins nucléaires qui permettent d’avoir une "seconde frappe".
Dans « The Lab », le réalisateur Yotam Feldman dévoile l’industrie militaire israélienne et son fonctionnement, il interviewe des protagonistes majeurs du marché israélien de la sécurité. Il développe sur le rôle de l’industrie au sein de la société et de l’économie israéliennes
Durant les dernières années les exportations militaires israéliennes ont atteint le niveau sans précédent de 7 milliards de dollars par an. 20% des exportations israéliennes sont militaires ou d’ordre militaire et Israël est maintenant le quatrième plus gros exportateur de matériel militaire.
L’industrie militaro-industrielle israélienne développe et teste de nouvelles armes. Les médecins palestiniens, en soignant les victimes d’attaques israéliennes, découvrent souvent de nouvelles types de blessures.
Yotam Feldman explique :
« Je pense que le principal produit que vendent les Israéliens, en particulier au cours de la dernière décennie, c’est l’expérience … le fait que les produits ont été testés : c’est la chose essentielle que les clients viennent acheter. Ils veulent le missile qui a été tiré dans la dernière opération à Gaza, ou le fusil utilisé lors du dernier raid en Cisjordanie » …
Un acteur clé du complexe militaro-industriel m’a dit que les tests opérationnels effectués à Gaza sur le BMS d’Elbit lui a permis d’augmenter son prix de vente lors de la signature d’un contrat avec l’Australie un an plus tard …
Un vendeur de chez IAI (Industries Aérospatiales Israéliennes) m’a dit que les assassinats et autres opérations à Gaza provoquent une croissance des ventes de l’entreprise.