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10/03/2014

UKRAINE/Maïdan : Complot, coup d’État, et escalade guerrière

Maïdan : Complot, coup d’État, et escalade guerrière

5 mars 2014

Maïdan : Complot, coup d’État, et escalade guerrière

 

Création : Latuff

C’est l’histoire d’un conte de fée relaté par la doxa médiatique.

Il était une fois, un grand et méchant dictateur appelé « Ianoukovitch ». L’homme avait déjà volé l’élection en 2004 qui déclencha la Révolution orange, portant au pouvoir le grand démocrate Viktor Iouchtchenko, lui qui avait pris le pouvoir en Ukraine (de manière démocratique) en 2010.

Il refusa la main gracieuse de l’Ouest, la belle idée d’Union Européenne, l’Europe des valeurs et de la démocratie, et préféra se tourner vers l’infâme Vladimir Poutine. Le peuple ukrainien, alors, manifesta pendant trois mois au prix de sa vie. Et le grand, l’illustre, l’inégalable philosophe français Bernard-Henri Lévy se rendit à Kiev pour les soutenir, place Maïdan.

Enfin, le 22 février 2014, le méchant Ianoukovitch fut renversé, fuyant vers son allié russe. Ovation, triomphe de la Liberté et de la Démocratie. Les États-Unis et l’Europe applaudirent des deux mains. Un gouvernement de transition fut nommé, des élections seront anticipées.

On aurait envie d’y croire, mais ayant déjà lu les contes de la guerre d’Irak de 2003 (avec les armes de destruction massive), de Libye de 2011 (avec l’intervention humanitaire) et de Syrie de 2013 (avec les armes chimiques qu’aurait utilisées le régime – voir le rapport du MIT), nous préférons avoir une autre clé de lecture plutôt que ce récit enfantin.

« La vérité est moins romanesque et plus sinistre », pour reprendre une pseudo journaliste.

L’Ukraine est le théâtre d’un enjeu géostratégique majeur entre les États-Unis et la Russie. Un territoire disputé depuis son indépendance en 1991, après la chute de l’URSS.

Déjà en 2004, où lors de la Révolution orange fomentée par les organisations américaines telles que l’Open Society Institute de George Soros, l’International Republican Institute (IRI), dirigée par John Mc Cain, ou bien la National Endowment for Democracy (NED), l’Ukraine avait été sous le feu des projecteurs.

Voir le documentaire Les États-Unis à la conquête de l’Est de Manon Loizeau, publié en 2005.

Documentaire Les États-Unis à La Conquête de L'Est

http://www.youtube.com/watch?v=VJBO_f2J-cQ

Cette tentative de basculement dans le camp occidental avec les pions de Washington Viktor Iouchtchenko (ancien gouverneur de la banque nationale d’Ukraine) et Ioulia Timochenko (la princesse du gaz) ne durera qu’un temps, jusqu’en 2010, avec l’élection du candidat pro-russe Viktor Ianoukovitch à la présidentielle.

Courtisé par l’Union Européenne, visant à intégrer l’Ukraine dans le partenariat oriental avec son accord de libre-échange, et en même temps par la Russie, avec son Union Eurasienne, visant à rassembler plusieurs républiques d’ex-URSS, Ianoukovitch finit par prendre fait et cause pour la Russie en échange d’une aide financière de 15 milliards de $, un abaissement du tarif sur le gaz, et l’arrêt des négociations avec l’UE.

Dès lors, les premières manifestations de l’opposition s’organisèrent à l’ouest de l’Ukraine pro-européenne, autour de l’entrée en action des groupes d’extrême droite comme Secteur Droit, UNA-UNSO, Comité noir et l’Armée Insurrectionnelle d’Ukraine. Cette branche la plus extrême de la contestation n’hésitera pas a employer la force brutale jusqu’à prendre les armes : fusils, pistolets, armes automatiques (voir vidéo Agence Info Libre). À ce niveau de confrontation entre forces de l’ordre et manifestants armés, la Mort frappa dans chaque camps.

Plusieurs bâtiments administratifs régionaux furent pris d’assaut à l’ouest de l’Ukraine, et à Kiev, la place de l’Indépendance (Maïdan) fut occupée durant 3 mois jusqu’à ce que Ianoukovitch soit poussé vers la sortie par la médiation de l’Union Européenne (France, Pologne, Allemagne) avec un accord sur de nouvelles élections en mai, et le parlement Ukrainien abrogea la Constitution pour y substituer celle de 2004. Ianoukovitch fuit vers la Russie tandis qu’une transition pro-européenne se mit en place.

Ce qui est apparu comme une libération ressemble davantage à un coup d’État orchestré par les Américains, avec l’aide des Européens, et comme pions, des groupes d’autodéfense néonazis, ces groupes taguant des croix gammées sur les murs et détruisant les symboles de l’ère soviétique (statue de Lénine, Étoile rouge, etc.). Poutine a certainement vu rouge quand il fut témoin de ces images.

Plusieurs faits montrent l’ingérence atlantiste :

° Les rencontres de l’opposition ukrainienne

Le sénateur John Mc Cain avait rencontré le 15 décembre 2013 les différents partis d’opposition ukrainiens, dont le parti néonazi Svoboda,de même que la représentante des Affaires étrangères de l’Union Européenne, Catherine Asthon, le 4 février 2014 (source : en.svoboda.org.ua), ou encore Victoria Nuland, la secrétaire d’État adjointe américaine pour l’Europe.

John McCain, Chris Murphy, Oleh Tyahnybok

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Source : http://www.themalaymailonline.com/images/sized/ez/victori...

Ci-dessus les différents leaders de « l’opposition ukrainienne » : Vitali Klitschko du parti UDAR, Arseni Iatseniouk du parti Batkivshchyna, et Oleh Tyahnybok du parti Svoboda.

Petite anecdote : Victoria Nuland est juive mais rencontrer le leader du parti néonazi Svoboda ne lui poserait aucun problème. Que fait-on du devoir de mémoire et du crime des lumières : la Shoooooah ?!

Que pense le lobby juif très puissant aux États-Unis, l’AIPAC ? (voir le reportage de France 2)

° Les déclarations de Victoria Nuland

La secrétaire d’État adjointe américaine déclarait en décembre 2013 à une tribune : 

« Depuis l’indépendance de l’Ukraine en 1991, les États-Unis ont soutenu les Ukrainiens alors qu’ils devenaient un État démocratique dans les institutions et qu’elle encourageait la participation pacifique dans une bonne gouvernance. Tout ceci comme précondition pour atteindre son aspiration européenne. Nous avons investi 5 milliards de dollars pour l’Ukraine afin qu’elle atteigne ses objectifs et qu’elle puisse s’assurer de devenir une nation sécurisée, prospère et démocratique. » (vidéo Agence Info Libre à 5min50

Décryptage de Croah.fr

« Nous avons tout fait pour que l’Ukraine, indépendante depuis 1991, passe dans notre camp afin d’isoler l’Ours russe. Nous avons sorti assez de pognon pour voir ce pays atteindre cet objectif. Nous exigeons un retour sur investissement ! »

Voici la bande-son d’une conversation téléphonique, mise en ligne sur YouTube le jeudi 6 février 2014, entre Victoria Nuland et l’ambassadeur américain en Ukraine, Geoffrey R. Pyatt, qui œuvraient pour changer le régime et placer un homme à eux au pouvoir. On remarquera la manière avec laquelle Victoria Nuland considère l’Union Européenne en affirmant qu’elle pouvait « aller se faire foutre ».

Ukraine, la manipulation américaine
(audio: Victoria Nuland/G. Pyatt -ambassadeur US en Ukraine-

http://www.youtube.com/watch?v=2-kbw00aqqc

 

°  L’International Police Association

Autre fait, la police ukrainienne avait arrêté, parmi les manifestants de Kiev, un homme de l’International Police Association, la plus grande organisation d’agents de police dans le monde, fondée en Angleterre, avec pour devise « Servo par Amikeco », « Service par l’amitié » en langue espéranto (une langue mondiale).

Ukraine : la police de Kiev a arrêté un agent de l'IPA qu'ils croyaient être un manifestant ! 20/02

°  Bernard-Henri Levy

À lui seul, il est une preuve vivante de l’ingérence ; partout où il passe, la guerre et le chaos s’installent. La guerre en Libye est là pour témoigner de ce semeur de troubles, cet agent de subversion dangereux, cette menace pour la paix qu’est Botul. On remarquera qu’après avoir soutenu les extrémistes djihadistes de Libye et de Syrie, Botul aura soutenu les néonazis ukrainiens.

Un juif soutenant des extrémistes anti-juifs. Il y aurait de quoi écrire un sketch et en rire, tellement cela parait surréaliste.

BHL-Kyiv

°  L’opposant ukrainien Vitali Klitschko, un pur produit euro-atlantiste.

Son parti, UDAR, a pour partenaire, tenez-vous bien, l’International Republican Institute. On retrouve l’IRI, dirigé par John Mc Cain. Comme par hasard ! Lorsque Klitschko a rencontré John Mc Cain, ce n’est peut-être pas seulement le politicien qu’il a rencontré, mais également son sponsor.

Nous retrouvons aussile National Democratic Institute (NDI), une organisation américaine financée par le gouvernement US via le biais de la National Endowment for Democracy (NED) elle même faisant partie du Département d’État américain. Tout se relie, le vaste puzzle prend forme !

Attends, attends, attends, attends, c’est pas fini ! On retrouve également comme partenaire le parti allemand CDU, celui d’Angela Merkel. Le fait que Klitschko ait vécu plusieurs années en Allemagne l’a beaucoup marqué, au point de déclarer : « L’Allemagne m’a adopté, j’aime vraiment l’Allemagne, mais je ne suis pas Allemand ». En effet : l’Allemagne l’a adopté au point que la CDU est maintenant l’associée de son parti !

Source : http://klichko.org/en/about/partners

Source : http://klichko.org/en/about/partners

° La US-Ukraine Foundation

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En octobre 2011, Vitali Klitschko a été approché par la U.S.-Ukraine Foundation, (voir leur site : http://www.usukraine.org/). Une fondation ukraino-américaine chargée, sous couvert de démocratie et de droits de l’Homme, d’intégrer l’Ukraine dans le giron atlantiste ; « organisme d’ingérence et de subversion » serait un terme plus approprié.

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Source (page 8 du rapport) : http://www.usukraine.org/pdf/2012-Annual-Report-rev-1.pdf

La présidente de cette fondation se nomme Nadia K. McConnell. Elle reçu le 8 février 2011 une distinction : le National Grantee of Merit Award de l’Open World Leadership Center, dont le président du conseil d’administration n’est autre que James Hadley Billington, membre du think tank américain Council on Foreign Relations (CFR). Ce centre ayant également accueilli la fondatrice du mouvement FEMEN en 2007, Anna Hutsol.

<< Voir l’article Les Femen : leurs liens avec l’extrême droite ukrainienne et les think tanks américains >>

OPEN

Source : http://www.usukraine.org/openworld.shtml

Source : http://www.usukraine.org/openworld.shtml

Source : http://www.usukraine.org/openworld.shtml

Lors du vingtième anniversaire de l’indépendance de l’Ukraine, un gala était organisé à lOmni Shoream Hotel, à Washington DC, pour célébrer celles et ceux qui ont contribué à l’intégration de l’Ukraine du côté atlantiste. Parmi les membres « honorables », on retrouve George H.W. Bush, l’ancien président des USA ; Olexander Motsyk, ambassadeur d’Ukraine aux Etats-Unis ; des membres du Congrès américains ; Morgan Williams, président de l’U.S.-Ukraine Business Council (USUBC) ; sans oublier Nadia McConnell, présidente de l’U.S.-Ukraine Foundation (USUF).

Parmi les organisations présentes, pour en citer quelques-unes : Center for U.S. Ukrainian Relations (CUSUR) ; Ukrainian American Coordinating Council (UACC) ; U.S.-Ukraine Foundation (USUF) ; The Washington Group (TWG) ; International Republican Institute (IRI) et le National Democratic Institute (NDI). C’est à croire qu’on retrouve les mêmes, comme par hasard ! 

Source (page 11 du rapport) : http://www.usukraine.org/pdf/2012-Annual-Report-rev-1.pdf

Source (page 11 du rapport) : http://www.usukraine.org/pdf/2012-Annual-Report-rev-1.pdf

 

Parmi les sponsors du gala, nous relevons : Coca-Cola, ExxonMobil (Rockefeller), LouisDreyfus Commodities, le groupe pharmaceutique Eli Lilly (10e au niveau mondial), le cabinet d’avocat international Baker & McKenzie (là où a travaillé Christine Lagarde, la patronne du FMI), la société américaine de production d’électricité AES Corporation, ou encore la marque de cosmétique Mary Kay.

Bref, que du gratin sur un plateau d’argent !

Source (page 13 du rapport) : http://www.usukraine.org/pdf/2012-Annual-Report-rev-1.pdf

Source (page 13 du rapport) : http://www.usukraine.org/pdf/2012-Annual-Report-rev-1.pdf

° LA COMMISSION TRILATÉRALE

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Enfin, la dernière pierre de l’édifice, le nouveau Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk est un membre de la Commission Trilatérale. Une organisation privée regroupant entre 300 à 400 des personnalités les plus influentes (politiques, intellectuels, financiers, etc.) des 3 pôles économiques : Amérique du Nord, Europe et Asie Pacifique.

Arseni Iatseniouk, a participé le 27 octobre2013 au Cracovie Hôtel Sheraton en Pologne, dans la région de Cracovie, lors à la 37e réunion du groupe européen dont le président de la conférence était nul autre que Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque Centrale Européenne (BCE) etmembre du Groupe Bilderberg.

Lorsque Iatseniouk était en fonction, à la fois comme ministre de l’Économie et ministre des Affaires étrangères, il a tout fait pour rapprocher son pays de l’Union Européenne et de Washington. Un pro-européen convaincu, le parfait homme de main.

Autres figures de la conférence : Peter Sutherland, président de Goldman Sachs International ; Mario Monti, ancien président du conseil des ministres italien ; Kurt Lauk, président du conseil économique de la CDU, Elisabeth Guigou, membre du Parti Socialiste et présidente de la commission des Affaires étrangères (France) ; Michael Fuchs, membre du Bundestag allemand et vice-président du groupe parlementaire CDU/CSU ; Vladimir Dlouhy, conseiller international de Goldman Sachs, ancien ministre tchécoslovaque de l’Économie, ancien ministre tchèque de l’Industrie et du Commerce ; Leon Brittan, membre de la Chambre des Lords, vice-président de l’UBS Investment Bank (Royaume-Uni), etc.

Que du haut de gamme !

Source Journal du  Siècle : http://lejournaldusiecle.com/2014/02/27/ukraine-arseni-iatseniouk-membre-de-la-commission-trilaterale-est-nomme-premier-ministre/

Source : site Commission Trilatérale : http://www.trilateral.org/go.cfm?do=File.View&fid=176
Capture d’écran Journal du Siècle : http://lejournaldusiecle.com/2014/02/27/ukraine-arseni-ia...

Les fondateurs de la Commission Trilatérale ne sont ni plus ni moins que des hautes pointures du mondialisme (partisans de la gouvernance mondiale au détriment des nations) : 

– Henry Kinssinger, ancien secrétaire d’état sous la présidence Richard Nixon et Gérald Ford ; ancien conseiller à la Sécurité Nationale U.S ;

– Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la Sécurité Nationale U.S sous la présidence de Jimmy Carter et artisan majeur de la politique étrangère de Washington ;

– David Rockefellerancien banquier de la Chase Manhattan Bank, malthusien milliardaire, fondateur du groupe Bilderberg, et membre du Council on Foreign Relations (CFR).

L’Ukraine, un enjeu majeur : 

Zbigniew Brzezinski a écrit en 1997 The Grand Chessboard (ISBN 0-465-02726-1) ou Le grand Échiquier,  un livre consacré à la suprématie des États-Unis sur le monde. En page 74-75 du livre (disponible en PDF) voici ce qu’il écrit sur l’Ukraine.

le grand echiquier 1

le grand echiquier 2

Pour Brzezinski, sans l’Ukraine, la Russie perd sa notion d’empire, et donc de force concurrente à l’Empire américain (qui ne dit pas son nom). L’Ukraine est donc un enjeu géopolitique majeur. Un pays à intégrer à tout prix à l’Union Européenne (sous influence américaine) et à l’OTAN. On comprend mieux pourquoi Vladimir Poutine n’a pas l’intention de lâcher l’Ukraine. Les Russes sont connus pour leur passion des Échecs. 

Si la pièce ukrainienne tombe, la Russie sera « mise en échec » sur l’échiquier géopolitique mondial. Mais la partie est loin d’être terminée car après le coup d’État atlantiste à Kiev, c’est au tour de Poutine de jouer son coup : son intervention en Crimée.

Propagande de guerre

La Crimée, à majorité russophone, est la première à se soulever contre les nouvelles autorités de Kiev avec la création d’une assemblée citoyenne proclamant l’autonomie de la Crimée et à terme leur rattachement à la Fédération de Russie au travers d’un référendum. Des soldats russes se déploient dans toute la presqu’île pour s’assurer le contrôle de ce carrefour stratégique, avec ses bases navales russes, sans qu’il n’y ait eu de bain de sang.

Les nouvelles autorités ukrainiennes condamnent cette invasion. Même son de cloche en Europe et aux États-Unis. Haro sur la Russie ! Le mot d’ordre est lancé par la doxa médiatique.

Qui est le plus responsable dans cette histoire ? Le coup d’État orchestré par les Occidentaux ayant renversé un président élu, ou bien l’occupation militaire pacifique d’une partie du territoire, qui n’est que la conséquence du coup d’État ?

Ce culot inouï de la part de ces sempiternels donneurs de leçons et de morale est insurmontable (au-dessus, c’est le soleil). Doit-on citer les escalades guerrières des États-Unis depuis une décennie (avec la participation de l’Europe) en Afghanistan, Irak, Libye, etc ? Souvenez-vous de la fiole de Colin Powell et de l’intervention « humanitaire » en Libye. Ces guerres ont déstabilisé des régions entières et provoqué la mort de plusieurs centaines de milliers de personnes. Quid du million et demi d’enfants irakiens morts dû à l’embargo US suite à la première guerre du Golfe, et dont Madeleine Albright (ambassadrice américaine à l’ONU) dira dans une interview que « ça en valait le prix » (voir la vidéo) ?

Quid des coups d’États de la CIA, validés par l’administration US et reconnus officiellement par les autorités (non, non, ce n’est pas du conspirationnisme, eux-mêmes le disent) : le Guatemala, le Congo, la République dominicaine, le Vietnam, le Brésil, le Chili, sans oublier l’Iran. Et encore, ils n’ont sorti qu’une partie infime de la liste.

En 1954, la CIA a renversé le gouvernement démocratique de Mossadegh car il avait nationalisé le pétrole, pour lui substituer la dictature du Shah d’Iran.

Les grands démocrates devraient fermer leurs gueules une bonne fois pour toute !

On reprochait au président déchu la corruption, le manque de démocratie et ses dérives autoritaires. Quid de la corruption dans les instances européennes, Bruxelles étant le deuxième pôle de lobbying mondial après Washington ? Cette corruption n’est-elle pas pire que celle qui a cours en Ukraine ?

<< Voir le documentaire réalisé par Mathieu Liétaert et Friedrich Moser : The Brussels Business  >>

Quant à la dérive autoritaire, l’Amérique et l’Europe n’ont aucune leçon à donner lorsque le président des États-Unis, Barack Obama, signe le National Defense Authorization Act (NDAA), ou Loi d’autorisation de la défense nationale, permettant à l’armée US de procéder à « la détention militaire illimitée contre qui que ce soit, où que ce soit dans le monde, et pour quelque raison que ce soit » (section 1021).

<< Lire Agoravox – NDAA : Obama élargit la loi d’exception au territoire US au lieu de fermer Guantanamo) >>

Ou encore lorsque des peuples d’Europe refusent l’Union Européenne par référendum (Français, Hollandais et Irlandais) et que les politocards « représentants du peuple » repassent par la voix parlementaire pour faire voter les textes similaires qui avaient été refusés.

La démocratie oui, mais à géométrie variable, comme toujours !

<< Voir la conférence de François Asselineau (UPR) : La construction européenne est-elle encore démocratique ? >>

En sommes, nous vivons en plein dans les 5 principes de la propagande de guerre décrits par le journaliste belge Michel Collon :

1 – Cacher les intérêts (politiques, énergétiques, géostratégiques)

2 – Cacher l’histoire (ingérence américaine et européenne)

3 – Diaboliser l’adversaire (la Russie)

4 – Toujours se présenter comme défendant les victimes (agir au nom de l’humanitaire, la démocratie et les droits de l’Homme)

5 – Monopoliser le débat et empêcher les opinions adverses

Michel Collon - Les 5 principes de propagande de guerre

http://www.youtube.com/watch?v=wR_8ld6BMC4

 

La Crimée, première étape d’une dislocation ?

L’Ukraine est en voie de dislocation. Déjà, les constations dans le sud-est de l’Ukraine se multiplient – manifestations à Odessa, Donetsk, Kharkiv et dans d’autres villes de la partie russophone du pays. Là-bas, on ne reconnaît pas les nouvelles autorités de Kiev et on n’hésite pas à hisser le drapeau russe sur les bâtiments administratifs. La partition du pays n’est pas loin. Progressivement, deux Ukraines se forment : une Ukraine tournée vers l’Ouest et une autre vers l’Est.

Après le coup d’État de Kiev, l’unité du pays ne repose plus que sur une brindille en feu.

Source :

Source : http://www.economicpolicyjournal.com/2014/03/thousands-ra...

L’Ukraine souveraine, unie et indépendante n’est plus qu’un mythe. Soit elle tombe du côté atlantiste, soit elle tombe du côté russe, quitte à ce qu’au final, le pays finisse divisé entre les deux belligérants (USA/Russie). 

Vers une escalade guerrière

Entre temps, les États-Unis menacent de geler les avoirs russes et d’isoler la Russie à l’international si elle ne retire pas ses troupes en Crimée. Les nouvelles autorités ukrainiennes mettent l’armée en état d’alerte face à « l’invasion russe ». La Russie, de son coté, menace de provoquer un krash économique aux États-Unis en cas de sanctions et dénonce le coup d’État anticonstitutionnel de Kiev (voir la vidéo).

Les vieux démons de la guerre froide resurgissent.

Une escalade militaire sur le continent européen serait une pure folie. Elle plongerait le monde dans des heures plus ténébreuses que celles du passé.

Le hasard de l’histoire voulu que la Crimée soit exactement l’endroit où était signé les accords de Yalta où les 3 grandes puissances (USA,Angleterre, et URSS) se repartissaient le monde. Le destin est revanchard.

À qui profiterait une telle escalade ?

Il se trouve que les États-Unis traversent la crise la plus importante de leur histoire :

Une dette colossale et irremboursable avec plus de 60 000 milliards de $ de dettes (voir la dette US en temps réel : http://www.usdebtclock.org/).

En 2013, 47,6 millions d’Américains (chiffre officiel, soit 15 % de la population) vivent avec des tickets de rationnement du Supplemental Nutrition Assistance Program (Programme d’Aide à la Nutrition Supplémentaire). Non, on n’est pas dans un pays du tiers-monde mais aux États-Unis, première puissance économique mondiale).

Le dollar ne repose que sur une planche à billets n’ayant plus aucun rapport avec la richesse réelle, « grâce » au Quantitative Easing 4 (QE4) de la Réserve Fédérale.

Le traficotage des chiffres du chômage américain nous font croire qu’il est de 6,6%, alors qu’en réalité il est au moins de 20 %, selon Olivier Delamarche (voir la vidéo BFMTV).

Quand les banquiers des différentes firmes américaines commencent à se suicider, la reprise économique peut se faire attendre (voir vidéo sur Egalité et Réconciliation)

En bref, le système est au bord de l’effondrement !

Oncle Sam serait-il prêt à relancer l’économie par la guerre ?

La solution a déjà été employée durant la Seconde Guerre mondiale, suite à la crise de 1929. Une relance économique qui aura coûté 50 millions de morts

http://croah.fr/a-la-une/maidan-complot-coup-detat-et-esc...

 

07/03/2014

François Hollande, « invité d’honneur » ou convoqué au dîner du CRIF?

François Hollande, « invité d’honneur » ou convoqué au dîner du CRIF?

Addition salée pour la cohésion nationale. Ce mardi soir, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) organise son dîner annuel en présence de membres éminents du gouvernement et de la classe politique. Une opportunité pour les convives de goûter les sermons du président Roger Cukierman et de savourer la finesse de ses injonctions.

Le 04.03.2014 à 17h57 

The-place-to-be: plus attrayant qu’une soirée caritative pour célébrités désœuvrées, le rendez-vous annuel du dîner du Crif est devenu, pour sa 29 ème édition, un moment incontournable de la vie publique. Ce 4 mars, ils seront environ 800 invités, triés sur le volet, à vouloir en être et y paraître. Acteurs politiques, décideurs économiques, personnalités religieuses et sociétaires du spectacle se rendront à cette cérémonie d’un genre particulier: celle durant laquelle, selon ses organisateurs, la communauté juive délivre son message à la République. Et peu importe aux convives si de plus en plus de citoyens juifs contestent au Crif, comme nombre de leurs compatriotes musulmans à l’endroit du Cfcm, toute légitimité pour les représenter. Les jeux de rôles sont d’ores et déjà attribués.

La dérive droitière, entamée en 2010 avec l’arrivée de Gilles-William Goldnadel et ses comparses au comité directeur du Crif, s'est confirmée avec le retour à la présidence de l'ex-banquier d'affaires Roger Cukierman, âgé de 77 ans. Ces dernières années ont d'ailleurs vu apparaître une forme inédite de repli identitaire au sein de la communauté juive, particulièrement parmi les plus jeunes. Des intellectuels vont même jusqu’à dénoncer cette crispation idéologique : ainsi, le journaliste Jean Daniel n’avait pas hésité à comparer les responsables du Crif à des « représentants français du Likoud » tandis que Rony Brauman et Elizabeth Lévy, pour une fois d’accord, qualifiaient cette institution de « seconde ambassade  d’Israël »Même le philosophe Alain Finkielkraut, surnommé jadis « le porte-flingue d’Ariel Sharon »semble parfois, lui aussi, excédé quand il en vient à juger comme étant « légèrement grotesque » le rendez-vous annuel du Crif, ce « tribunal dînatoire » qui s’apparente à une « convocation du gouvernement ».Des jugements sévères de la part de personnalités de l’intérieur, d’ordinaire plus accommodantes avec leurs représentants autoproclamés.

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Cette année, comme l'an dernier, « l'invité d'honneur » est François Hollande. En novembre, le président du Crif rendait hommage, sur le plateau d'une chaîne israélienne francophone, à « la grande amitié » du chef de l'État et de Manuel Valls envers Israël. Proche d'un lobby euro-israélo-américain dont Roger Cukierman est administrateur, le président de la République avait honoré le Crif en conviant ses représentants et sympathisants au coeur de l'Élysée: c'était le 16 décembre dernier, lors de la célébration des 70 ans de l'institution. Une soirée au cours de laquelle le chef de l'État avait commis sa fameuse plaisanterie -révélée par Panamza- à propos de l'Algérie. Dérogeant au protocole, François Hollande avait également autorisé, de manière tout à fait exceptionnelle, Roger Cukierman à dire quelques mots d’introduction avant son intervention comme l'a souligné le site du Crif. Interviewé quelques heures auparavant sur France Inter, le président du Crif avait répondu par la négative lorsque son interviewer, Patrick Boyer, lui a demandé s'il était « contre la colonisation israélienne ». Il s'était également félicité de la connivence affichée par François Hollande et Benyamin Netanyahou dans la vidéo divulguée un mois auparavant par Panamza.

Six jours auparavant, Roger Cukierman conviait, au sein d'une nouvelle association dénommée "les amis du Crif", le patron de l'UMP à venir débattre en sa compagnie et celle de la polémiste Elisabeth Lévy. Il n'y a « pas de courant pro-arabe » à l'UMP, avait tenu à rassurer Jean-François Copé, l'homme qui redoutait -sans rire- la mise en place d'une "politique antisioniste" lors de l'arrivée de la gauche au pouvoir.

Un mois plus tard, le nouvel invité des "amis du Crif" était Alain Bauer, rocardien sarko-compatible, criminologue féru d'ésotérisme et proche de Manuel Valls. C'est d'ailleurs au cours de l'introduction de ce débat que la langue de Roger Cukierman a fourché en commettant un lapsus savoureux à propos d'Harlem Désir, un précédent invité  présenté comme le « secrétaire du parti national-socialiste ».

Il arrive également que le président du Crif tienne des propos radicaux qui ne soient pas suscpetibles d'être provoqués par un lapsus. En 2002, l'homme avait suscité la polémique en affirmant que la performance inattendue de Jean-Marie Le Pen au premier tour de l'élection présidentielle était un résultat qui « servirait à réduire l'antisémitisme musulman et le comportement anti-israélien, parce que son score est un message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles ». 

En 2005, lors du dîner du Crif, Roger Cukierman, alors président de l'institution (de 2001 à 2007), avait également tenu les propos suivants: « Les enseignants ont la lourde tâche d’enseigner à nos enfants en plus des programmes normaux, l’art de vivre ensemble, l’histoire des religions, de l’esclavage, de l’antisémitisme. Un travail de vérité s’impose aussi pour inscrire le sionisme, ce mouvement d’émancipation, dans les grandes épopées de l’histoire humaine, et non comme un fantasme repoussoir ».

En mars 2010, lors de déclarations tenues sur Judaïques FM et relayées sur le site du Crif, il invitait aussi les juifs de France à avoir beaucoup d’enfants pour contrer l’influence musulmane.

Six mois plus tard, à Jérusalem, Roger Cukierman, devenu vice-président du Congrès juif mondial, développait -de nouveau- des propos alarmistes sur la croissance de la population musulmane à travers le monde, ajoutant cette contre-vérité selon laquelle « tous les terroristes sont musulmans » et préconisant un rapprochement entre chrétiens et juifs pour contrer cette expansion démographique.

Roger Cukierman, WJC Vice-President at the Strategic Review: Terrorism

http://www.youtube.com/watch?v=gFyH-5tmVLs

Trois ans plus tard, l'homme s'est-il assagi? Pas si sûr si l'on en croit une récente déclaration prononcée le 18 février sur l'antenne de RCJ (radio de la communauté juive) et découpée ci-dessous par Panamza: le président du Crif qui s'apprête, ce soir, à être salué par le gratin de l'élite hexagonale a ainsi fait une distinction, contraire à l'esprit de la République, entre « Français » et « minorités ».

Écoutez l'extrait RCJ-Cukierman 18.02.14

 

Par ailleurs, imagine-t-on Dalil Boubakeur, en charge du Conseil français du culte musulman, avoir l'opportunité de s'entretenir, à deux reprises et en l'espace de six mois, avec le nouveau haut-responsable des services secrets français? 

La proximité du Crif -apte à faire retirer un article de presse sous prétexte de "conspirationnisme"- avec la police du renseignement (comme l'a révélé l'affaire Merah), la haute magistrature (entre autres, le juge Marc Trévidic, en charge des questions terroristes liées au djihadisme, était présent au dîner 2013) et la DGSE (services secrets, à travers notamment Christophe Bigot, ex-ambassadeur en Israël) pose un problème qui n'est pourtant jamais abordé, ni même effleuré par la classe politique et les éditorialistes.

Une omerta doublée d'une haute sécurisation du dîner du Crif: pour la première fois, le lieu où se tiendra l'évènement ne figure pas sur le site de l’organisme communautaire. Même omission dans le communiqué de presse fourni par l'Élysée. Il faut directement se rendre sur la page dédiée à l'agenda de François Hollande pour avoir incidemment confirmation de l'endroit, identique depuis plusieurs années: le Pavillon d'Armenonville, situé à la lisière du bois de Boulogne.

Le difficile accès au lieu rend peu probable la tenue de manifestations contre le CRIF, à l'instar de ce qui se déroule ces jours-ci aux Etats-Unis contre l'AIPAC, groupe de pression parlementaire ultra-droitier et dédié à Israël. D'autant que toute éventuelle protestation pacifique contre l'alignement systématique du Crif avec le régime de Tel Aviv risquerait d'être caricaturée en rassemblement antisémite par des grands médias peu scrupuleux.

Ce chantage à l'antisémitisme continue de produire silencieusement ses ravages, qu'il s'agisse de l'indulgence de la classe politique envers les exactions commises en Israël ou de l'omerta journalistique à propos des réseaux singuliers de Roger Cukierman. Sans omettre la chape de plomb qui recouvre toute éventualité d'un débat public à propos de la connexion israélienne du 11-Septembre. À ce propos, un mystère perdure au sujet du dîner prévu ce soir: Edouard Cukierman sera-t-il présent?

L'homme, porte-parole de l'armée israélienne et président d'un fonds d'investissement israélien dans lequel son père est associé, était interviewé le 16 décembre (jour de la réception de l'Élysée) par BFM Business pour présenter son livre consacré au "bouclier technologique" d'Israël. Chose méconnue: le tandem Cukierman a un lien indirect avec les évènements survenus le 11 septembre 2001. Une compagnie israélienne, dénommée ICTS et fondée aux Pays-Bas par des militaires du renseignement, pourrait devoir rendre un jour des comptes devant la justice new-yorkaise puisqu'elle fut responsable du contrôle opaque et défectueux des passagers de l'aéroport duquel décollèrent les présumés pirates de l'air du 11-Septembre. Parmi les membres du conseil d'administration qui pilota alors- via le mystérieux Boaz Harel- ICTS figuraient deux Français: Roger et Edouard Cukierman. C'est d'ailleurs le même Roger Cukierman qui reprocha-en 2002- au directeur du Monde d'avoir laissé publier un article relatif aux espions israéliens gravitant étrangement autour des futurs pirates de l'air présumés. Nulle surprise, dès lors, à constater que ce sujet explosif n'a jamais été exploré par un média hexagonal depuis douze ans.

 

Israël et le 11-Septembre : le grand tabou

http://www.youtube.com/watch?v=7RP4lJVYmgs

 

Une chose est sûre: Roger Cukierman est un homme dont l'influence -tissée entre Paris, Londres et Tel Aviv depuis un demi-siècle- est bien plus considérable que celle de ses homologues catholiques, protestants et musulmans. Ceci expliquerait, en partie, l'incroyable rituel de déférence auquel vont se plier -dès ce soir- politiques, juges, grands patrons et journalistes audiovisuels, François Hollande en tête.

 Hicham HAMZA  

                  

http://www.panamza.com/040314-crif

 

Qui est Roger Cukierman, Président du CRIF ? Un agent de la famille Illuminati, ROTHSCHILD, propriétaire du mémorial de la SHOA !

Qui est Roger Cukierman, Président du CRIF  ? Un agent de la famille Illuminati, ROTHSCHILD propriétaire du mémorial de la SHOA !?

 

MIS À JOUR LE 4 MARS 2014 – Pour E&R par la revue Faits & Documents

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Publié le : mardi 4 mars

Le dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) aura lieu ce soir, mardi 4 mars 2014. Présidée par Roger Cukierman, cette organisation qui représente 1/6e de 1 % de la population française est sans nul doute le lobby le plus influent de la République. Le 17 décembre 2013, à l’occasion de l’anniversaire des 70 ans du CRIF, François Hollande avait reçu Roger Cukierman à l’Élysée. Tandis que ce dernier définissait la quenelle comme « un salut nazi à la mode Dieudonné », le président de la République avait garanti solennellement une lutte sans relâche « contre le sarcasme de ceux qui se prétendent humoristes et qui ne sont que des antisémites patentés ». On connaît la suite… Qui est donc cet homme à qui les présidents obéissent et qu’ils appellent d’ailleurs « président » ?

Discours de François Hollande le 16 décembre 2013 à l’Élysée :         

http://www.youtube.com/watch?v=U9j5oidaTbw

 

La famille Cukierman

Roger Cukierman est un homme d’affaires, né le 13 août 1936 à Paris XIXe. Il est le fils du propriétaire d’une entreprise de fabrication d’imperméables, Max Cukierman, et de Miriam Latowicka (ou Latovicka). En France, Max Cukierman sera président des Amis d’Ozarow, qui était son shtetl, vice-président de la Fédération des sociétés juives, secrétaire général des Sionistes généraux avec Jacques Orfus, président des colonies de vacances en Israël et président d’Unzer Wort, le seul quotidien en langue yiddish disparu dans les années 90.

En hommage à leur père, ancien étudiant d’une yeshivah polonaise, ses fils, Roger et Henri, ont créé le prix Max Cukierman, qui honore les écrivains de langue yiddish. Il est donc issu d’une famille d’émigrés polonais originaires d’Ozarow, une petite ville au sud de Varsovie, arrivée dans les années vingt en France (Challenges, décembre 1996, indique 1932). Roger Cukierman cosignera Mémoire d’une ville éteinte consacré à Ozarow. Il parle d’ailleurs le yiddish et estime par exemple que, lorsqu’on est en désaccord, « il faut que le débat reste entre “Mensch” (des hommes dignes en yiddish) » (Libération, 8 avril 2002).

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La petite ville d’Ożarów, en Pologne

Sa famille, absolument opposée au pétainisme, s’installe sur la Côte-d’Azur dès 1940. Il sera hébergé dans un couvent de nonnes à partir de 1943, tandis que ses parents séjournent dans une clinique. Sa mère accouche alors de son frère, Henri Cukierman (qui n’a rien à voir avec l’ancien maire communiste de Sarcelles). Né le 11 février 1944 à Nice, ce polytechnicien, également docteur en sciences économiques et titulaire d’un MBA de Harvard, a notamment été P-DG de la Compagnie parisienne de réescompte (1988-1999), ainsi que président de l’Association française des sociétés d’investissement (1996-1999), administrateur de Boursorama et préside le groupe « opérations financières » du Medef depuis 1997. Cet ancien du Crédit agricole a siégé, avec son frère, à l’Association française des banques. Il préside la Chambre de commerce France-Israël depuis 2002. Il a reçu le prix Andese du Financier de l’année 1994 et la croix de chevalier de la Légion d’honneur en 1997.

« J’ai vécu dans une ambiance tellement sioniste que j’ai fini par épouser une Israélienne. » (L’Arche, juin 2001)

Roger Cukierman s’est donc marié, en 1962, avec Shoshana Goldhart, dont il a eu quatre enfants, notamment Édouard Cukierman. Né à Paris le 13 mars 1965, il a effectué son alya en 1983, avant d’opter pour la nationalité israélienne. Il a donc effectué son service dans Tsahal. Après des études à l’école Maïmonide, il obtiendra une licence de marketing du Technion d’Haïfa. Ayant suivi les traces de son père, il est P-DG de Catalyst Fund Partners (avec Yaïr Shamir, fils de l’ancien Premier ministre israélien Itzhak Shamir) qui pratique « le sionisme économique » (L’Arche, septembre 2008). Il préside également la banque d’affaire Cukierman & Co Investment House Ltd (Roger Cukierman en est membre du conseil d’administration). Ces deux sociétés financières organisent depuis 2001 un raout, « Go4Europe », pour promouvoir l’économie israélienne dans les pays européens et faire d’Israël, à terme, un partenaire stratégique de l’Europe dans le domaine énergétique (Actualité juive du 24 octobre 2013). À l’édition 2013, on pouvait compter parmi les quatre cents invités Shimon Peres, Marc-David Bismuth, Maurice Lévy

Édouard Cukierman est également directeur général (avec Singer Barnea et Reinhold Cohen) d’Astra (société de capital-risque israélienne cotée sur le second marché boursier parisien), ainsi qu’actionnaire de la télévision par satellite Shalom Channel. Il est membre de l’Alliance israélite universelle. La fille de Roger Cukierman, Sandrine Cukierman, détentrice d’une double nationalité franco-israélienne, a conduit une petite carrière au cinéma, jouant notamment dans Un samedi sur terre aux côtés d’Elsa Zylberstein (1996), ainsi que dans la chanson. Un autre de ses fils a étudié à l’université Bar-Ilan, avant de devenir professeur d’hébreu à l’École Maïmonide de Paris, et sa seconde fille est experte en joaillerie.

Un banquier au service de la communauté

Il effectue ses études supérieures de 1956 à 1960, empochant une licence en droit, un diplôme de l’École supérieure de commerce de Paris et un doctorat de sciences économiques. S’intéressant au Japon, où il s’est rendu à de nombreuses reprises, il a signé Le Capital dans l’économie japonaise (1961). En 1963, il est embauché par Edmond de Rothschild à la Compagnie financière. Les deux hommes deviendront inséparables :

« Pour Cukierman, la cause sioniste est juste. Elle l’imprègne depuis sa jeunesse, tout comme elle préoccupait son mentor professionnel, “un véritable père spirituel” insiste-t-il, le baron Edmond de Rothschild, grand ami d’Israël. » (Libération, 8 avril 2002)

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Il sera donc notamment secrétaire général du groupe de 1968 à 1972, puis directeur général adjoint (1976-1992) et P-DG de Holding Saint-Honoré (1993-1997) et de Saint-Honoré Capital (1989-1993), P-DG de la Savoisienne (1990-1997), président du directoire de la Compagnie financière Saint-Honoré de 1997 à 1998 et président d’Israel General Bank (1988-1996), ainsi qu’administrateur de nombreuses sociétés dépendant du groupe, comme Dauphin SA, Club Méditerranée, BFM, etc.

À noter que, durant tout son parcours, il fut chargé par Edmond de Rothschild de suivre les affaires israéliennes du groupe :

« Pendant une bonne trentaine d’années, j’ai fait la navette une fois par mois entre la France et Israël. J’étais très impliqué dans l’économie israélienne […]. J’ai connu tous les Premiers ministres, y compris Ben Gourion […] et tout l’establishment économique israélien. » (L’Arche, juin 2001)

Comme banquier, il a participé à diverses reprises au Forum économique mondial, dit forum de Davos, cénacle du mondialisme économique et financier. Il lancera ensuite R. Cukierman Conseil et sera aussi président de la Chambre de commerce France Israël de 1998 à 1991 (où il succéda à Lionel Stoléru).

Ce « grand bourgeois du XVIe arrondissement » (Libération, 8 avril 2002) a donc conduit une très belle carrière d’influent banquier, loin de tout débat public, jusqu’à sa retraite en janvier 1999, même si, au CRIF, sa présence au bureau exécutif (où il entre sous la présidence d’Hajdenberg) et au comité directeur (sous la présidence de Jean Kahn, après être entré au CRIF sous la présidence de Théo Klein) était jusqu’alors plus symbolique qu’agissante : « un bénévolat de notable s’affichant dans une palanquée de conseils d’administration » (Libération, 8 avril 2002).

Secondant Edmond de Rothschild, il était toutefois actif au sein de la communauté comme vice-président de l’Alliance israélite universelle, membre du comité directeur, pendant une vingtaine d’années, du Fonds social juif unifié, administrateur, de la Fondation CASIP-COJASOR (où son père, proche de Claude Kelman, siégeait déjà), ainsi que, pendant vingt-cinq ans, trésorier de l’œuvre de protection de l’enfance juive, administrateur de la Fondation de Jérusalem ainsi que de la Claims Conference de New York, qui défend les intérêts des juifs spoliés durant la guerre.

Un président du CRIF controversé

En 2001, le mandat de Henri Hajdenberg, qui avait largement œuvré à élargir le CRIF (arrivée des Loubavitch, ponts vers les sionistes ultra, etc.) et à en faire un efficace groupe de pression politique, arrive à son terme et Cukierman décide de faire campagne, face à Roger Bennarosh, expert-comptable parisien et ancien président du Mouvement juif libéral de France. Comme l’indique le Bulletin quotidien de l’époque, « si le premier est d’origine ashkénaze et le second d’origine séfarade, les deux postulants, qui fréquentent des synagogues d’inspiration libérale, sont en fait assez proches, se retrouvant notamment sur un soutien sans faille à l’État d’Israël ».

Il ne se considère pas toutefois comme « très pratiquant » (L’Arche, juin 2001). Lui-même indique, juste après son élection, qu’Israël « est en danger », qu’il est « viscéralement attaché à Israël » et dénonce le « parti pris » du Quai d’Orsay. Autant de thèmes que l’on retrouvera, accentués, par la suite. Le duel se termine, le 13 mai 2001, à son avantage, ayant obtenu notamment le soutien de l’influent Me Michel Zaoui (avocat de la LICRA), l’emportant par 83 voix contre 74.

Dès le dîner de 2002, il attaque, bille en tête, Lionel Jospin et son gouvernement, dénonçant la passivité des autorités françaises face à la montée de l’antisémitisme, en particulier dans les banlieues (tout en dénonçant tout rapport de cause à effet avec son origine, la Seconde Intifada en Palestine occupée). Les défenseurs de la laïcité parlent déjà de scandale et l’un des anciens présidents du CRIF, Théo Klein, s’élève pour dénoncer l’alarmisme du nouveau responsable. Le cinéaste israélien Eyal Sevan l’accuse de faire le jeu d’Ariel Sharon, en attisant les peurs des juifs français pour les faire émigrer en Israël.

 

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Lionel Jospin et Roger Cukierman

En avril 2002, une polémique éclate à son propos. Selon le quotidien israélien Haaretz, il aurait indiqué qu’il souhaitait la victoire de Jean-Marie Le Pen pour « réduire l’antisémitisme musulman et le comportement anti-israélien, parce que son score est un message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles ». Dans Libération (23 avril), il indique avoir été mal compris : « J’ai évoqué les conséquences du vote Le Pen. On m’a demandé si cela pouvait entraîner une baisse des violences et j’ai du dire oui » (voir aussi sa tribune dans Le Monde, 27 avril 2002).

Toujours est-il qu’à la différence des élections présidentielles précédentes, le CRIF aura été d’une grande discrétion avant le premier tour dans son opposition à Le Pen, se contentant d’un communiqué laconique d’une extrême modération pour le second tour (8 lignes en date du 23 avril). Début 2003, il met en garde l’extrême gauche contre une « alliance brun-vert-rouge », dénonçant leur antisionisme commun (notamment à Lutte ouvrière, à la Ligue communiste révolutionnaire – qui portera plainte –, chez Les Verts et au sein du mouvement alter-mondialiste, faisant allusion, sans le nommer, à José Bové). C’est dans ce contexte qu’interviendra le débat avec le trotskiste Olivier Besancenot, le 1er février 2003, sur France 2.

Besancenot s'effondre en larmes face à Cukierman

http://www.dailymotion.com/video/xbgn01_besancenot-s-effo...


Besancenot s'effondre en larmes face à Cukierman par patria_o_muerte

Alain Jakubowicz, alors président du CRIF Rhône-Alpes, écrira dans Libération (5 février) :

« Les juifs de France ont suffisamment souffert des amalgames et de la caricature pour ne pas s’y livrer à leur tour […]. Roger Cukierman a tort de (se poser) en défenseur du gouvernement israélien. Ce n’est pas son rôle. »

Cukierman avait également participé au congrès de l’UDF le 17 janvier, ce qui ne pouvait que choquer les membres de gauche du CRIF. Ses déclarations ne paraissent pas lui nuire, puisque, alors qu’on annonçait un duel serré, il sera renouvelé à son poste en mai 2004 pour trois ans (il ne pourra se représenter ensuite), obtenant 113 voix, contre 16 à Serge Hajdenberg, frère de l’ancien président Henri Hajdenberg, et 15 abstentions. Le Consistoire central (qui est la plus prestigieuse des institutions communautaires) présidé par Jean Kahn, s’était toutefois retiré du CRIF le 2 février, avec l’appui du Grand Rabbin Joseph Sitruk (dossier complet dans Actualité juive, 12 février 2004). Ces deux personnalités ne participent plus aux fameux « dîners de gala du CRIF », considérant, sans doute avec raison, que leur « présence n’est pas de pure forme ».

À propos du dîner de 2005, où le gouvernement Raffarin fut violemment critiqué pour sa supposée politique pro-arabe, Alain Minc devait écrire dans Le Figaro (18 février 2005) :

« Je suis profondément scandalisé par ces déclarations [NDA : celles de Roger Cukierman]. Le discours de Roger Cukierman devrait provoquer une indignation beaucoup plus massive. Le juif que je suis n’a vraiment pas l’habitude de se mêler de la vie de ce qu’on appelle la communauté juive […]. Mais la gravité des propos tenus pousse à réagir. Il n’est pas admissible que le président du CRIF, au nom de la communauté qu’il croit représenter, ait prononcé des paroles si dénuées de mesure et de maîtrise de soi […]. Le président du CRIF instruit contre les plus hauts dirigeants français un réquisitoire totalement infondé. Il est absurde et, pour tout dire, grotesque de désigner à la vindicte des juifs français les hommes qui exercent leurs fonctions au sommet de l’État […]. Si l’on voulait réveiller le fantasme antisémite de la “double appartenance”, qui empoisonne la relation des Français juifs avec leur pays depuis 1967, on ne s’y prendrait pas autrement […]. M. Cukierman s’est comporté comme un ambassadeur in partibus de l’État d’Israël. »

Le dîner du Crif de janvier 2007 sera marqué par sa diffusion sur Public Sénat. L’événement étant présenté comme « une nouvelle étape dans l’expression de la démocratie directe ». Ayant effectué deux mandats, il est remplacé par Richard Prasquier en mai 2007. Sa dernière action aura été une mise en garde de Claude Guéant quant a une éventuelle nomination d’Hubert Védrine aux Affaires étrangères : 

« On a eu une réunion au CRIF, aujourd’hui, et la rumeur d’une nomination de Védrine a circulé. Cela a provoqué la panique parce que, pour nous, Védrine est pire que les anti-israéliens habituels du Quai d’Orsay. »

Cukierman appellera Nicolas Sarkozy dans la foulée pour l’avertir que cette éventuelle nomination serait un « casus belli » (rapporté par le Canard enchaîné du 16 mai 2007). En 2008, il échouera à prendre la présidence du Congrès juif européen face au russe Moshe Kantor. Au niveau international, il est vice-président du Congrès juif mondial. En décembre 2011, il a pris la tête du conseil de surveillance de Soparexo-Chateau Margaux.

Un retour aux affaires tonitruant

Le 26 mai 2013, Roger Cukierman était élu pour trois ans à la présidence du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) avec 61 % des voix, contre 39 % face au président de la communauté juive de Toulouse Arié Bensemhoun. C’est un retour aux affaires pour celui qui avait déjà présidé le CRIF de 2001 à 2007.

Dès son élection il a garanti vouloir effectuer son mandat « sous le signe d’une lutte implacable, constante et déterminée contre l’antisémitisme et pour le respect du devoir de mémoire ». Le 2 octobre 2013, Roger Cukiermann se rend à l’Assemblée nationale pour sermonner François Fillon, qui avait déclaré voter pour « le moins sectaire » en cas de duel FN-PS. Fillon s’engage alors à ne jamais voter pour le Front national et reviendra sur ces déclarations publiquement en parlant d’une « maladresse » dans le JDD du 6 octobre 2013. Le 29 octobre, Roger Cukierman fait paraître une tribune dans Le Monde, où il semble fixer le cap de son action pour son mandat. Intitulée « Le FN, mon cauchemar pour 2017 » la tribune lui permet d’expliquer :

« Moi qui ai été un enfant caché pendant la Seconde Guerre mondiale, je frémis de voir notre pays sombrer dans un régime où le populisme refuse les opinions minoritaires […] Après vous avoir livré mon cauchemar, je veux vous dire quel est mon rêve : que le FN revienne à son ancien statut de groupuscule. »

Mais le combat premier de Roger Cukierman, c’est Israël et surtout l’obtention d’un soutien « inconditionnel » des responsables politiques français à la politique – pour le coup véritablement – d’extrême droite de Benjamin Netanyahou. Même le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, sera convoqué le 28 janvier 2014 pour garantir que son syndicat ne soutien pas le mouvement BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanction) à l’égard Israël. Auparavant, Jean-François Copé, pourtant peu enclin à l’antisionisme, avait été sommé de réitérer l’engagement de son parti en faveur de la cause sioniste (22 décembre 2013). Roger Cukierman déclarait pourtant dans Le Monde du 9 décembre 2012 :

« Il faut que le CRIF cesse d’apparaître comme la deuxième ambassade d’Israël en France. »

Le Crif rappelle à l'ordre JF Copé sur la cause Palestinienne

http://www.youtube.com/watch?v=V8OOhMgXUUA

 

François Hollande s’étant montré obéissant quant à Dieudonné, Roger Cukierman aurait pu en rester là. Mais dans son acharnement, les soutiens de la justice et des décideurs de l’Internet devaient également être sollicités. C’est ainsi que le 13 février dernier, le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Paris, fraîchement élu, assurait aux « amis du Crif » : « La loi Gayssot permet de contrer les propos antisémites et doit s’appliquer à Dieudonné M’bala M’bala et éventuellement entraîner à son encontre une peine de prison ferme. »

Maître Pierre-Olivier Sur assurera également avoir rencontré le ministre de la Justice Christiane Taubira pour que soit « prise une circulaire générale permettant d’actionner des poursuites judiciaires dès lors que des paroles antisémites étaient tenues en public ». Le même jour, Roger Cukierman, accompagné du vice-président du Groupe socialiste au conseil de Paris et avocat des Femen, Patrick Klugman, rendra visite à Nick Leeder, le directeur général de Google France, qui leur confirmera que le CRIF pourra compter sur le service juridique de Google comme interlocuteur régulier. Pour arriver à ses fins, le président du CRIF n’aura pas hésité à se montrer grotesque au travers de comparaisons pour le moins hasardeuses :

Roger Cukierman : "Il y a beaucoup de ressemblance
entre Mein Kampf et les textes de Dieudonné"

http://www.dailymotion.com/video/x19kuav_roger-cukierman-...


Roger Cukierman : "Il y a beaucoup de... par cdmanon

 

Cet article a été écrit en exclusivité pour Égalité & Réconciliation par la revue Faits & Documents d’Emmanuel Ratier.

Visiter le site de la revue : faitsetdocuments.com.

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Qui-est-Roger-Cukie...

 

 

06/03/2014

Dîner du CRIF : Cukierman: la lutte contre l'antisémitisme et l'antisionisme doit être une "cause nationale"

Mais bien sûr, acceptons et rendons-nous tous les complices de tous les crimes commis par l’Etat sioniste d’Israël en Palestine, dans le monde et en Europe notamment par le biais de tous ses lobbys dont celui de l’Union Européenne largement influencée par le Parlement Juif Européen.

L'Effarante Inauguration d'un Parlement JUIF Européen !

http://www.youtube.com/watch?v=-Hfz97iqzgA


Quelqu’un peut-il nous dire ce que je viens faire un Parlement Juif Européen à l’UE et qui statue dans les locaux de l’Union Européenne ?

Enfin bref ! Fermons-la sur tous les crimes commis contre les peuples innocents dans l’objectif de les laisser nous coloniser, nous détruire, nous ruiner et nous instaurer le Nouvel Ordre Mondial tant désiré par leurs élites promotrices : Illuminati-sionistes-reptiliens-satanistes.

Cukierman: la lutte contre l'antisémitisme et l'antisionisme doit être une "cause nationale"

Par AFP, publié le 05/03/2014 à 10:32, mis à jour à 10:44

Paris - Antisémitisme à l'extrême droite, antisionisme à l'extrême gauche: le président du Crif Roger Cukierman a appelé mardi soir François Hollande à mobiliser la France contre ces deux fléaux en en faisant "une cause nationale".

Cukierman: la lutte contre l'antisémitisme et l'antisionisme doit être une "cause nationale"

Le président du Crif Roger Cukierman (à d) et le président français François Hollande, à Paris le 4 mars 2014

afp.com/Michel Euler

"Il faut attaquer très tôt la propagation de la haine", a expliqué Roger Cukierman lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France. "On ne naît pas antisémite, on le devient, par bêtise, par ignorance, ou par préjugé.

"Faites-en une cause nationale !", a-t-il imploré François Hollande, en appelant à un rassemblement, le 19 mars à Paris, pour commémorer les assassinats perpétrés il y a deux ans à Toulouse par Mohamed Merah contre six personnes, dont trois enfants juifs. 

S'exprimant devant le chef de l'Etat et 800 personnalités, M. Cukierman a tenu un discours sombre, témoignant de son inquiétude à l'égard de l'atmosphère d'intolérance régnant dans le pays. 

Parmi les invités au Pavillon d'Armenonville à Paris, -qui comptaient ministres, sénateurs, députés, ambassadeurs, maires du Grand Paris, responsables religieux-, le président du Crif a accueilli Michel Antangana, Français d'origine camerounaise récemment libéré après 18 ans d'internement au Cameroun. 

"J'aurais aimé évoquer le dicton +Heureux comme un juif en France+, a déclaré M. Cukierman (...) Je dois malheureusement recourir à l'humour juif, souvent grinçant. Qu'est-ce qu'un antisémite ' +C'est quelqu'un qui déteste les Juifs plus que nécessaire+". 

"La bête immonde est, hélas, bien présente, aujourd'hui, en France", a déploré le président du Crif, que la chute du nombre d'actes antisémites, en baisse de 31% en 2013 selon le Service de protection de la communauté juive (SPCJ), n'a guère rassuré. 

- "Risque d'être agressé" - 

"Je pense avec tristesse, avec inquiétude, avec angoisse, aux ignobles slogans lancés par quelques milliers d'individus parmi les manifestants du dimanche 26 janvier à Paris. Ils hurlaient: +Juifs dehors, la France n'est pas à toi!+". 

Pour M. Cukierman, qui a rappelé son passé d'enfant caché et celui de sa famille, "gazée et brûlée par Hitler et ses complices", "A Paris, dans le métro, porter une kippa, c'est prendre le risque d'être agressé". 

Il a évoqué la progression spectaculaire du Front national avec "sa cohorte d'antisémites, de vichystes et de négationnistes réfugiés derrière sa dirigeante, attentive à ne pas commettre d'impair". 

Mais il a également dénoncé, à l'extrême-gauche, "l'antisionisme, nouvel habit de l'antisémitisme. Car s'il n'y est pas convenable d'être antisémite, il est élégant de fustiger l'Etat d'Israël". 

A cet égard, le président du Crif s'est étonné que les appels au boycottage en France ciblent un seul des 200 pays de l'ONU. "Je peux vous citer 50 pays dont les frontières sont contestées par leurs voisins en Afrique, au Moyen-Orient, ou sur l'immense continent asiatique". 

"Concernant Israël", a-t-il poursuivi, "des positions extrémistes sont parfois attribuées au CRIF. A tort (...) Nous avons pour objectif que l'Etat d'Israël vive en paix aux côtés d'un Etat de Palestine. Nous souhaitons qu'Israël, où 20 % de la population pratique la langue française, soit enfin admis dans l'Organisation de la Francophonie financée par le contribuable français". 

M. Cukierman a également "suggéré que la France se démarque du reste du monde et reconnaisse Jérusalem comme la capitale d'Israël". 

Par http://static.lexpress.fr/imgstat/article/icons/fpa.png

 

http://www.lexpress.fr/actualites/1/politique/cukierman-l...

 

Journal hebdomadaire par la Voix de la Russie – 3 mars 2014

Durée : 1h 09min 19sec | Postée : Il y a 3 jours | Chaîne : Voix de la Russie



Bienvenue pour cette nouvelle édition du journal télévisé de La Voix de la Russie. Ce rendez-vous hebdomadaire en français vous présente les actualités russes, françaises et internationales sous l’angle de la réinformation. Contrairement à une vision tronquée et manichéenne de l’information délivrée par le mainstream médiatique français, nous nous efforcerons de vous faire percevoir que la vérité n’est jamais toute entière du même côté…

Au sommaire de cette édition du 3 mars 2014 :

  • Le chômage toujours à la hausse en Hollandie, ça sent le sapin
  • Dernière trouvaille d'Arnaud Montebourg : après la Marinière, la mine de rien, sacré Arnaud !
  • Soirée de réinformation sur la Russie, à l'initiative du Dialogue Franco-Russe et du RIF
  • L'Ukraine appelle la Russie à son secours, comment pourrait-elle ne pas intervenir ?
  • Hélène Carrère d'Encausse devrait être plus écoutée par la diplomatie française
  • Marcel Ceccaldi porte plainte contre le pouvoir libyen en France, avant de l'étendre aux pays membres de l'OTAN
  • Israël : Tsahal dénoncée pour sa violence illégitime et disproportionnée
  • Barheïn : silence on tue et là aussi tout le monde s'en fout
  • Quand Saint-Petersbourg devient Petrograd 
  • L'Emission "A bâton rompu" reçoit le général Pinard-Legry pour parler de l'armée française

http://www.prorussia.tv/Journal-hebdomadaire-3-mars-2014_v798.html