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10/01/2015

Les Guignols de l’info et la théorie du complot

Toute ressemblance avec des faits d’actualité ne serait que pur délire conspirationniste

Et pourtant !


Marche républicaine inédite de tous les dangers: la plupart des chefs d'états européens présents

RESTEZ CHEZ VOUS !

Tout ce tremblement avec la présence des chefs d'états européens qui seront à la marche républicaine maçonnique, dimanche, en dehors de ce que cela va coûter aux contribuables, ne nous dit rien qui vaille ! Surtout que ce n'est pas la France qui a été attaquée !

Vous avez compris ce que ce message veut dire ! Qu'ils vont continuer à massacrer les musulmans non seulement en France mais dans leurs pays respectifs et que personne ne pourra les en empêcher  !

Ils sont sûrement en train de nous préparer un autre coup en douce, surtout qu'Islamic Intelligence nous a prévenus que : "les israéliens ont disposé des voitures piégées avec des micro-bombes atomiques, Special Atomic Demolition Munition. Les mêmes que celles utilisées à Bali et à Beyrouth contre Rafik Hariri". Faites passer le mot!

Un carnage en vue ?

*- Alerte ! Prochains false flag en France. Nouveaux avertissements d'Islamic Intelligence

Attaque à «Charlie Hebdo»: Est-il dangereux d’aller manifester dimanche?

 

Les Parisiens réunis place de la République, en hommage aux victimes des attaques terroristes, le 7 janvier 2014 à Paris.

 

 Les Parisiens réunis place de la République, en hommage aux victimes des attaques terroristes, le 7 janvier 2014 à Paris. - EREZ LICHTFELD/SIPA

 

 Julien Laloye

 

Créé le 09.01.2015 à 20:20

 

Mis à jour le 09.01.2015 à 20:33

 

Angela Merkel, David Cameron, Mariano Rajoy, Matteo Renzi, Jean-Claude Juncker, et bien entendu, le président de la République François Hollande. La plupart des chefs d'Etat et de gouvernement européens se rendront, en signe de solidarité, à la grande «marche républicaine» en hommage aux victimes des attentats, dimanche à Paris. Leur présence, associée à une foule sans doute très nombreuse –il y avait plus de 35.000 personnes, mercredi, lors de l’hommage spontané aux victimes de Charlie Hebdo- rend le rassemblement, pour l’instant pacté par les principaux partis politiques français en dehors du FN, potentiellement explosif.

 

«Un degré de risque inédit» 

 

«Le degré de risque d’une telle manifestation est-peut-être inédit dans l’histoire vu le contexte actuel, explique Xavier Latour, professeur de droit à l’Université de Nice et spécialiste de la sécurité. Même si les forces de police ont une certaine habitude des manifestations, et que la présence de chefs d’états étrangers permettra de se coordonner avec des services de sécurité supplémentaires, ce sera difficile d’en vouloir à ceux qui réfléchissent à deux fois avant d’y aller, notamment en famille». 

 

Selon une source de 20 Minutes au ministère de l’Intérieur, «la faisabilité opérationnelle» d’une telle manifestation en termes de sécurité publique, est d’ailleurs loin d’être acquise, en dépit de la volonté politique des élus. C’est aussi l’avis d’un membre du pôle antiterroriste du palais de justice de Paris, interrogé anonymement par Le Figaro. «C'est un vrai problème. Vu le contexte et sachant que tous les suspects n'ont peut-être pas été identifiés, la décision de maintenir cette manifestation laisse perplexe. Il eût peut-être été plus sage de reporter cet événement de quelques jours.»

 

«Les autorités mobiliseront tous les moyens nécessaires» 

 

Si elle est bien maintenue, la manifestation, qui devrait emprunter trois boulevards pour juguler l’affluence - par le boulevard Voltaire, par Bastille et par l'avenue Philippe-Auguste - sera très fortement encadrée. Dans le cadre du plan Vigipirate relevé au niveau attentat, plus de 9.000 policiers, gendarmes, ou militaires, ont été mobilisés ces derniers jours en Ile-de-France. «Les autorités mobiliseront tous les moyens nécessaires, reprend Xavier Latour. Je pense à la vidéo protection dans les transports en commun, la surveillance mobile le long du cortège, et embarquée par hélicoptère. Mais personne ne peut garantir la sécurité des participants à 100% dimanche.»

 

 

 

 

 

Les supporters corses mettent le feu à la liberté d’expression!

Une preuve que nous ne sommes plus tous manipulables et nous nous informons !

Les supporters corses mettent le feu à la liberté d’expression!

 

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Merci aux supporters corses de faire avancer la cause de la liberté d’expression

Parfois un geste anodin peut faire avancer une cause. Ainsi déployer une banderole dans un stade peut provoquer des séismes merdiatiques qui finalement peuvent servir la cause de la vérité car elle se passe au moment M, du jour J.

En pleine effervescence pour la défense de cette fameuse liberté d’expression une banderole déployée par des supporters corses vient tester la limite du système et surtout son omerta! Il y a des choses sacrées dans notre république et le Qatar en fait partie. Certes il y a bien quelques sujets sur l’esclavage moderne là-bas mais ça ne touche pas grand monde, on zappe vite. Par contre dire que le Qatar finance le PSG ET le terrorisme en ces temps troublés cela tend à l’héroïsme! Car c’est évidemment la triste vérité de notre pays dominée par une oligarchie apatride complétement déconnectée des besoins de son peuple.

Le Qatar qui a eu porte ouverte par Sarkozy, qui s’assoit ostensiblement toujours à droite de Nasser, et qui est conforté par Hollande grâce à l’apport de quelques biffetons pour une campagne électorale et, surtout, pour financer nos djihaddistes en Syrie. Car oui au-delà de cette info basique finalement mais qui va choquer les merdias, le plus important est de savoir que nous fricotons avec eux. Que les qataris financent quelques opérations secrètes en Libye, au Mali ou en Syrie. Que ce pays a la même religion wahabbitte que l’Arabie saoudite c’est-à-dire la plus radicale de l’Islam! Autrement dit et pour le dire franco l’islamisme radical terroriste prend ses racines dans ces deux pays soutenus par les USA et la France! Vous voyez où je veux en venir? Et vous êtes toujours un Charlie vous?

Voyons voir maintenant jusqu’où a-t-on le droit de dire les choses dans notre pays. Jusqu’où s’arrêtera notre liberté d’expression comme le dirait un Coluche.

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SCOOP ! Charlie Hebdo. La famille dément la relation entre Charb et Jeannette Bougrab

Imposture, manipulations, agent sioniste ?

Une bonne actrice en tout cas qui aurait réussi à apitoyer son monde et à pousser à poursuivre le combat contre l'Islam !

Rappel de l'article ci-dessous et de son interview !

*- Pourquoi le gouvernement avait-il retiré une voiture de police stationnée devant Charlie Hebdo?

*- Charb : Jeannette Bougrab pleure son "amoureux"
"J'aimais son courage pour dénoncer cet islamisme radical"

Charb : sa famille dément son «engagement relationnel» avec Jeannette Bougrab

R.B | 10 Janv. 2015, 19h50 | MAJ : 10 Janv. 2015, 20h26

Jeannette Bougrab, compagne du dessinateur Charb, pleure et témoigne sur les plateaux de télévision.   Jeannette Bougrab, compagne du dessinateur Charb, pleure et témoigne sur les plateaux de télévision.   Capture d'écran

Au coeur de l'émotion, à la veille d'une grande marche républicaine en mémoire des victimes des trois attentats qui ont fait 17 victimes, cette déclaration est étonnante.

Ce samedi, la famille du dessinateur Charb, tué mercredi avec ses camarades de Charlie Hebdo en pleine conférence de rédaction, a fait une mise au point lapidaire après le poignant témoignage de Jeannette Bougrab, pleurant la disparition du dessinateur sur les plateaux de télévision.

La famille de Charb a «formellement» démenti «l'engagement relationnel» entre le caricaturiste et l'ancienne secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy, qui s'est présentée à plusieurs reprises dans les médias comme la compagne du dessinateur. «Nous démentons formellement l'engagement relationnel de Charb avec Jeannette Bougrab», déclare à l'AFP le frère de Charb, Laurent Charbonnier, qui a indiqué s'exprimer également au nom du père et de la mère du dessinateur assassiné. «La famille ne veut plus que Jeannette Bougrab s'exprime au sujet de Charb dans les médias de quelque manière que ce soit», a-t-il ajouté. «Nous demandons de respecter le deuil de la famille», a poursuivi la famille de Charb, dans ce communiqué, précisant que cette déclaration était «unique : il n'y en aura pas d'autres».

Vendredi encore, Jeannette Bougrab était en compagnie de la veuve de Georges Wolinski, Maryse, l'urgentiste Patrick Pelloux, chroniqueur à Charlie Hebdo, le secrétaire national du PC, Pierre Laurent ou l'écrivain Marek Halter, lors d'un hommage exceptionnel devant l'Hôtel de ville de Paris où Charlie Hebdo a été fait citoyen d'honneur.

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Charlie Hebdo. La famille dément la relation entre Charb et Jeannette Bougrab

Jeannette Bougrab

Jeannette Bougrab | Photo : AFP

 

La famille du dessinateur Charb, tué mercredi, a "formellement" démenti la relation entre le caricaturiste et Jeannette Bougrab, ancienne secrétaire d'Etat.

« Nous démentons formellement l'engagement relationnel de Charb avec Jeannette Bougrab », a déclaré à l'AFP, le frère de Stéphane Charbonnier dit Charb, Laurent Charbonnier qui a indiqué s'exprimer également au nom du père et de la mère du dessinateur. 

Respect du deuil

« La famille ne veut plus que Jeannette Bougrab s'exprime au sujet de Charb dans les médias de quelque manière que ce soit », a-t-il ajouté. « Nous demandons de respecter le deuil de la famille », a complété M. Charbonnier, précisant que cette déclaration était « unique »: « il n'y en aura pas d'autres ».

Jeannette Bougrab, ancienne secrétaire d'Etat, s'est présentée à de multiples reprises dans les médias comme la compagne du dessinateur Charb, depuis la mort du directeur de publication de Charlie Hebdo tué mercredi, dans l'attaque qui a visé le journal satirique.

 

 

Le Chemin dans le chaos

Voici pour quelles raisons énergétiques et spirituelles, nous ne devons pas nous identifier à Charl/Isarël !

Au risque de perdre notre propre identité, en leur conférant le pouvoir de faire une prise de pouvoir sur nous et de renforcer leur égrégore* maléfique dont ils se nourrissent !

*Un égrégore (ou eggrégore) est, dans l'ésotérisme, un concept désignant un esprit de groupe, une entité psychique autonome ou une force produite et influencée par les désirs et émotions de plusieurs individus unis dans un but commun. Cette force vivante fonctionnerait alors comme une entité autonome. Le terme, apparu dans la tradition hermétiste, a été repris par les surréalistes, qui l'ont chargé d'un fort potentiel subversif.

Adhérer ou prier pour une religion, entraîne de même, le renforcement de cet égrégore dont nous devenons dépendants !

 

Le Chemin dans le chaos

Zdzislaw Beksinski15

Par le Passeur.

Voici venu le moment où notre centrage – entendez par là notre capacité à demeurer au centre de nous en conscience de qui nous sommes – va devoir faire ses preuves.

L’extérieur reflète bien les divisions intérieures. Ce qui se met en place dans la manipulation des foules, soigneusement planifié depuis très longtemps, est arrivé dans une nouvelle phase de déstabilisation qui amène dans un premier temps l’être dans un état de réactivité émotionnelle. A ce stade, par pure identification, un egrégore puissant est créé qui nourrit les êtres qui l’ont voulu au plus haut niveau. Ceux nombreux qui s’identifient un peu partout aujourd’hui savent-ils vraiment ce à quoi ils s’identifient en brandissant une pancarte commune ? Les évènements qui se succèderont auront pour objectif d’attiser la division – donc le sentiment de séparation – jusqu’à la haine. A cet ultime stade, l’être touche inconsciemment au désespoir du sentiment de séparation et cherche alors à adhérer au groupe qui le sécurisera. C’est là que le nouvel ordre tant attendu par ceux qui l’ont fomenté pourra se mettre en place avec le soutien ignorant du plus grand nombre. L’adhésion ou la non adhésion au groupe déterminera notre liberté.

J’ai parlé il y a quelques années (déjà…) du chas de l’aiguille par lequel nous sommes en train de nous faufiler. Que ce chas est étroit… C’est une sacrée cure d’amaigrissement de l’égo qu’il nous a fallu tous entreprendre. Pour autant, n’oublions pas que l’égo est une baudruche multivalves toujours prompte à se regonfler par là où on l’attend le moins (voir ici). Nous qui avons entrepris de nous libérer devons nous revisiter en profondeur maintes fois et toujours sous les angles inédits que notre Soi supérieur nous propose au quotidien. Tel est le chemin de la connaissance de Soi. Je devrais dire, tel est LE chemin. Il n’y en finalement pas d’autre que celui de la connaissance de Soi, car là tout se trouve, là tout se révèle, là s’offre la vision éclairée de toute chose, là se découvre voile après voile le sens de l’unité et l’illusion de la séparation.

Parce que finalement nous ignorons qui nous sommes réellement alors que nos peurs nous séparent, nous nous identifions toujours à quelque chose dont nous épousons la cause et nourrissons la croyance  par notre adhésion. Nous ne pouvons au mieux que nous défaire de ces peaux que nous revêtons, au fur et à mesure d’une meilleure connaissance de nous. Ce qui implique donc d’avancer non à travers de nouvelles identifications qui se présenteraient sur le chemin – et il va s’en présenter encore –  mais en nous dépouillant pour n’être qu’un observateur lucide et attentif qui nourrit sa maîtrise non par la recherche extérieure à laquelle il s’identifierait encore, mais dans l’espace intime de son être où l’amour de toute chose réside. Là il peut véritablement agir en conscience, si cela lui est demandé ou si cela naît d’un plaisir nourrissant pour son âme. Être dans ce monde mais pas de ce monde.

L’amour n’est pas ce concept mielleux souvent véhiculé au sein des adeptes du New Âge et qui n’est rien d’autre qu’une stratégie d’évitement de ses douleurs, propice à nous éloigner de notre libération de la matrice à laquelle nous avons adhérée.  L’amour n’a rien de mielleux, c’est la force suprême, parfois impitoyable, qui régit la Création et dont nous ne sommes en aucun cas séparés. Il réside en nous et ne demande qu’à rayonner, malgré les blessures et les peurs qui le masquent, nécessitant de ne pas brûler les étapes.

L’épée de lumière ne se brandit pas avant d’avoir été forgée, nombre de pèlerins l’ont oublié et se nourrissent de l’illusion de la brandir, souvent à travers la force du groupe, qui s’auto-valide par son souci permanent de cohésion pour maintenir sa force et son pouvoir, et dont il convient pourtant de se défaire (lire Michael Brown). Je l’ai dit et redit et le répète encore, c’est un chemin éminemment solitaire, où les aides sont acceptables tant que l’on ne joue pas le jeu de l’adhésion au chemin d’autrui, tant que l’on n’est pas dupe des jeux de pouvoir plus ou moins conscients qui s’exercent en toute communauté qui éprouve le besoin d’elle-même. De même, vouloir aider autrui d’après ce que l’on croit et même si on nous le demande ne nous oblige pas à nous investir d’un rôle d’enseignant ni encore moins de marchand et ne nous astreint pas à présenter une image de l’impeccabilité.

Nicholas Roerich43

Nous sommes de passage et rien d’autre que de passage. Est-ce pour laisser une trace en ce monde ? Non. Seuls les égo espèrent qu’on se souviendra d’eux. Nous passons pour ne laisser justement aucune trace, aucune empreinte, rien qui nous enferme une fois de plus ici-bas.

Si nous nous défaisons de nos programmes en ce périple très formateur, nous devenons une faille par laquelle s’engouffre l’inconnu au cœur d’un hologramme défini par l’adhésion que la communauté humaine lui accorde. Ce qu’est cet inconnu n’est rien d’autre que l’amour débarrassé des conventions humaines à son sujet et des croyances que nous avons de le voir rayonner là où seuls nos espoirs maquillent son absence. Même là pourtant, dans le vif de la blessure, l’amour n’est pas absent, il épouse au plus juste le jeu de rôle qui convient pour nous conduire à le révéler.

Nous sommes filles et fils de la Terre et du Ciel, nous sommes le Haut et le Bas, le Très Haut et le Très Bas, unis dans la forme et au-delà de toute forme. Nous avons donné des noms pour jouer le jeu de l’identification et là nous avons commencé à nous séparer. Nous sommes des fractions illustrant une part séparée du Tout dans une matrice pratiquement close qui est notre terrain de jeu. Nous y créons tout en inconscience jusqu’à apprendre à créer tout en conscience. L’expérience peut potentiellement s’arrêter pour chacun à tout moment. Elle va de toutes façons s’arrêter dans cette forme pour tous d’ici peu, et s’il est certain que chacun vivra ce qu’il appelle à lui selon ce qu’il vibre, quiconque en revanche affirme pour tous comment les choses se dérouleront n’est lui-même que la proie de son égo qui œuvre à créer sa réalité en espérant la projeter sur autrui.

Collectivement, c’est à dire pour tous ceux qui adhèrent à une croyance de communauté et vibrent à l’unisson avec elle, quelle que soit la taille du groupe, la philosophie exprimée ou les peurs sous-jacentes qui maintiennent sa cohésion, c’est la croyance dominante du groupe – l’égrégore – qui déterminera leur vécu. Individuellement, pour les êtres qui ont suffisamment cheminé pour ne plus léguer leur pouvoir à autrui – autrui étant un groupe, un gourou, une religion, un parti politique, un Etat, une lignée, leur femme, leur mari, leur père, leur mère, leur voisin… – et qui ne s’identifient plus à une empreinte – des mémoires, des traumas, un sentiment d’appartenance, des résurgences émotionnelles… – pour ceux-là personne ne peut dire ce qu’il adviendra car à ce stade chacun suit librement son propre trajet. Seul l’égo cherche toujours à prévoir, sur le lit de ses peurs encore vivantes.

L’adhésion, c’est la version de l’identification de celui qui nourrit sa dépendance dans le soutien d’autrui. Celui-là cherche seulement la main qui le conduit et le rassure, l’aile sous laquelle il se sent plus en sécurité. Celui-là donne son pouvoir, devient dépendant et se ferme à sa voie de libération, croyant que l’autre, le groupe, le retour d’un Messie, le nouvel ordre mondial, l’arrivée des frères des étoiles ou l’intervention de ne je ne sais quelle Fraternité travaillant pour eux, va l’entraîner dans son sillage. Ca n’est pas faux, sauf que c’est le sillage d’un chemin ne menant pas là où il croit aller. L’adhésion, c’est aussi celle à un système de pensée ayant sa forme de logique, une croyance. A nouveau on est de ce monde et pas seulement dans ce monde. Identification et retour à la case départ. Tout se façonne autour de cela. Il ne s’agit pas de fuir toute adhésion à ce qui nous semble sonner juste chez autrui, ce serait absurde et d’ailleurs contradictoire car de quoi encore aurait-on peur ? Il s’agit de ne pas disperser notre énergie et de ne pas faire de cette adhésion une identification, ni de la prolonger en un refuge collectif. (lire Krishnamurti).

En ce subtil jeu de mikado que nous démêlons, tout est l’occasion d’aller au contact le plus intime de ce que nous ressentons derrière ce que nous croyons ressentir. C’est un examen qui demande de la fermeté avec soi, beaucoup de rigueur et qui n’est pas toujours facile car c’est un exercice dont la difficulté est proportionnelle à la force du mental qui s’y oppose. Mais il n’y a pas d’autre manière de faire qui ne soit trompeuse et matière à alimenter notre mental au détriment de l’ouverture de notre cœur.

Lorsqu’on touche à nos blessures primordiales nous avons grand mal à exercer notre discernement, nous perdons de notre lucidité, nous nous masquons la réalité de ce qui reste encore en nous et que l’on croyait guéri et, à fortiori, ce que nous n’avions pas encore vu. Au mieux, nous nous contentons alors d’analyser avec justesse ce qui se passe, mais seulement jusqu’au degré qui précède la pleine lucidité, tout en croyant avoir totalement approfondi le sujet. J’en sais moi-même quelque chose pour avoir l’avoir vécu et le vivre encore régulièrement. Comment éviter cela ? Peut-être justement en ne s’identifiant pas à ce que nous croyons alors de nous en cet instant, en acceptant d’envisager que nous ne sommes pas allés assez loin dans notre exploration, en jouant le jeu de déceler le voile qu’il reste à lever alors que nous avons l’impression qu’il n’y en a plus. Bref, en n’étant sûr de rien et en l’acceptant sereinement, jusqu’à remettre si nécessaire en cause nos fondements.

Rose Gicquiaud03

Nous sommes une énergie toujours en mouvement et par nature propre à capter tout ce qui nous traverse, sous forme de ressentis, de pensées, de sentiments, parfois de visions ou d’autres perceptions extrasensorielles. Qu’est-ce là-dedans qui nous appartient vraiment ? Et d’ailleurs quelque chose nous appartient-il vraiment ? Sommes- nous ce qui nous traverse ? Pouvons-nous juste vivre le sentiment d’être là et accepter que nous n’en savons pas plus ? A partir de là pouvons-nous juste ressentir la simplicité de notre condition empêtrée par tant de constructions issues de notre ignorance des mécanismes profonds de la vie, de nos souffrances et de nos conditionnements qui sont autant de programmes implantés sur notre virginité primordiale ? Pouvons-nous finalement être le virus qui va désactiver définitivement tous ces programmes ? Juste en retrouvant le chemin de notre innocence ?

Notre innocence n’est pas loin, elle est juste brouillée par l’illusion faite d’identification et d’adhésion que nos programmes ont créée dans leur virtualité. Il n’y a aucune différence entre ce que nous avons vécu jusque-là et ce que vit un adolescent addict au jeu vidéo qui hante ses jours et ses nuits. Comme nous à un autre niveau, il est totalement identifié à son rôle dans le jeu et adhère totalement à la réalité de cet univers et de ses règles, au point de n’accorder au reste que la valeur d’une parenthèse en-dehors de la réalité.

Aujourd’hui plus que jamais, grâce à l’énergie dont nous bénéficions, nous avons la capacité de sortir de l’illusion, pour peu que nous acceptions de poursuivre en nous avec ténacité, rigueur et sans concessions, mais toujours avec bienveillance, tout espace d’inconscience qui se manifeste à travers nos attitudes, nos paroles, nos postures, mais aussi l’énergie que nous mettons dans ce que nous faisons, ce que nous disons, et qui n’est parfois perceptible que par l’autre, juste devant nous, qui va nous le dire sans jugement et sans résonance en lui s’il a fait lui-même le travail, ou qui va y réagir par résonance s’il ne l’a pas fait.

Il faut aller au bout du bout de ce processus, il n’y a pas d’échappatoire qui mène à la libération. Tout autre chemin que cette rigueur implacable quoi que bienveillante avec nous-même, nous dissimule encore à nous-même. Ce n’est peut-être pas plaisant à entendre, cela ne cadre pas avec les discours qui nous disent qu’il n’y a pas à se fatiguer, que d’autres travaillent pour nous, mais si l’on a fait le choix de se libérer, si l’on a pris le sentier escarpé, les obstacles et les tentations de s’en éloigner sont nombreux. C’est pourquoi nous devons renouveler en permanence le choix du chemin sur lequel on s’est engagé, sans s’identifier à quoi que ce soit, sans se laisser embarquer émotionnellement dans les dramaturgies organisées du monde, sans non plus se prendre au sérieux et en appréciant l’humour et la joie que la vie nous offre au-delà des tourments illusoires. J’ai écrit un jour que personne ne serait laissé sur le bord du chemin et je le pense toujours, mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas se laisser tout seul au bord du chemin… Chacun a toujours le choix de croire qu’on va le prendre par la main ou celui de grandir.

Fraternellement,

© Le Passeur – 9 Janvier 2015 – http://www.urantia-gaia.info > Cet article est volontiers autorisé à la diffusion à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

Cette série d’articles est réunie dans la rubrique « L’Eveil ».