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12/05/2011

La TV de propagande de Sanofi-Aventis !

Créée sur Youtube le 18 janvier 2011.

Avec ça vous risquez non pas d'être bien soignés, mais d'être bien manipulés pour leur permettre de faire du chiffre !

Et vous savez comment s'appelle le directeur financier de Sanofi-Aventis ?

Jérôme Contamine !
C'est tout dire !

Vous verrez que leur slogan c'est : L'essentiel c'est la santé !
Bien évidemment, leur marché est la destruction de votre santé pour vous rendre malades et faire prospérer leurs affaires !

L'essentiel c'est votre pognon et notre fric !

La chaîne télé :http://www.youtube.com/sanofiaventisTVfr

 
Résultats du 1er trimestre 2011

Sauver la planète-Rire de ce qui n'est pas drôle

Bien vu ! La planète n'a jamais été en danger, elle n'attend pas que nous la sauvions quand nous sommes incapables de nous sauver nous-mêmes.

La preuve que la planète n'est pas en danger c'est qu'elle est convoitée par les Illuminati-reptiliens qui veulent instaurer l'Unique Religion Mondiale et le Nouvel Ordre Mondial pour s'accaparer toutes ses richesses.

La Terre continuera son cycle avec ou sans nous, et elle secouera ses puces le moment venu.

Quant à nous, nous avons intérêt à nous réveiller à notre appartenance à la conscience cosmique et l'Unité Universelle.

Sauver la planète-Rire de ce qui n'est pas drôle

http://www.youtube.com/watch?v=CNljignMn0w&feature=up...

21:43 Publié dans Humour, Chants, Détente | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

09/05/2011

La Knesset prive les Arabes israéliens de Nakba

Pendant que l'on nous occupe l'esprit avec BEN LADEN, Israël vote des lois discriminatoires contre les arabes israéliens.

Ils n'ont plus le droit de fêter la Nakba
. Ils en sont au 63e anniversaire de la colonisation de la Palestine par les sionistes.
 
Le 14 mai 1948 est le jour de la création de l'État israélien, mais cette date est commémorée par les Palestiniens comme la Nakba, la catastrophe.

C'est-à-dire que l'Etat Sioniste a le droit de fêter tous les ans, la création de l'état Sioniste, occupant de la Palestine.

 
TRIBUNE

La Knesset prive les Arabes israéliens de Nakba

C'était un serpent de mer du débat public en Israël, resurgissant périodiquement, et l'un des chevaux de bataille d'Avigdor Lieberman au cours de la dernière campagne électorale : la Knesset, le Parlement israélien, a finalement adopté la semaine dernière une loi controversée portant sur la commémoration de la Nakba (renvoyant à la création d'Israël en 1948 et le début de l'exode des Palestiniens) par les citoyens arabes du pays.

La possibilité d'une telle loi avait été régulièrement évoquée ces dernières années, mais les propositions avaient toujours fini par retomber dans un silence embarrassé. Le vote de la semaine dernière, comme les débats et les atermoiements qui l'ont précédé, illustrent les difficultés entourant l'élaboration d'une citoyenneté israélienne partagée surmontant les clivages profonds de la société.

Le projet de loi faisait partie d'un train de réformes voulues par le parti nationaliste d'Avigdor Lieberman, Israel Beytenou. La proposition a été pour le moins froidement accueillie par la presse et les états-majors des partis, à telle enseigne que ses partisans l'ont mise au vote en pleine nuit, à 2h45, alors que la Knesset s'était déjà largement vidée de ses membres.

Sa formulation s'est d'ailleurs vue passablement édulcorée. Le projet initial, qui prévoyait une peine de trois ans d'emprisonnement pour quiconque se prêterait publiquement à des cérémonies commémorant la Nakba, a été retoqué.

La cible : la communauté arabe d'Israël

La formule définitive préfère parler d'amendes infligées aux autorités publiques qui financeraient l'organisation d'événements publics commémorant la Nakba en lieu et place du jour de l'Indépendance. Plus exactement, afin de contourner une probable censure de la Cour suprême pour « discrimination » à l'encontre d'une communauté particulière, le terme de « commémoration de la Nakba » a été habilement remplacé dans le texte final par celui d'« organisation d'une journée de deuil ».

Il n'en reste pas moins que la cible est claire, et que c'est bien la communauté arabe du pays, et sa mémoire particulière, que la loi vise. Il ne semble pas, en effet, que quiconque songe à mettre en place une loi semblable à l'encontre de certaines communautés juives ultra-orthodoxes, qui pourtant se détournent également des festivités du jour de l'Indépendance.

Il n'est pas rare, à Jérusalem, de voir des haredim (juifs ultra-orthodoxes) poursuivre ostensiblement, et parfois bruyamment, leurs activités quotidiennes lorsque le reste du pays se fige pour les minutes de silence du Jour de la Shoah et du Jour du souvenir (qui honore les soldats tombés pour le pays, et plus récemment les victimes d'attentats). Si elle n'est certes pas bien vue par la majorité, cette forme de contestation religieuse des commémorations nationales est toutefois tolérée.

Un certain aménagement des diverses mémoires "juive sioniste, juive religieuse et arabe" et de leur commémoration avait en effet jusqu'ici prévalu. Ainsi, par exemple, les Arabes ne s'émeuvaient pas outre mesure du caractère férié, dans tout le pays, d'un jour comme Tisha BeAv, en souvenir de la destruction du temple, bien que cette journée appartienne au récit national juif, et non au leur.

La tolérance en vigueur jusqu'à présent sur la question s'accommodait bien de manifestations pacifiques, sur lesquelles la majorité fermait les yeux avec le présupposé implicite que les ressorts de la mémoire collective sont trop complexes pour être traités avec la légèreté et l'opportunisme dont ont fait preuve les députés à l'origine de la nouvelle loi.

Le député arabe Talab El-Sana a d'ailleurs un trait d'esprit qui résume finement cette attitude :

« Ce que les Israéliens nous interdisent désormais, les Romains en leur temps ne l'interdisaient pas aux Juifs [en référence à Tisha Be-Av, ndlr], alors qu'ils n'étaient pas réputés être de grands démocrates. »

« La Knesset dresse la population contre les minorités »

La droite nationaliste semble ainsi avoir monté en épingle un problème largement secondaire, qui tient désormais le devant de la scène dans un contexte de grande apathie politique. Pour la députée Meretz (gauche sociale-démocrate) Zehava Gal-On, avec cette loi, « la Knesset dresse la population contre les minorités ».

Le contexte de son adoption d'ailleurs est révélateur de la façon dont une minorité active a pu imposer ses vues. Le vote, dans une Knesset fantôme, a été obtenu à une courte majorité de 37 voix contre 25. De nombreux députés se sont faits porter pâles lors des débats. Seulement trois députés de Kadima (premier parti en nombre de sièges) étaient présents, et les dirigeants des principaux partis avaient opportunément pris la tangente.

Ces éléments tendent à discréditer l'argument d'Alex Miller selon lequel le projet récoltait un large consensus. Mais aucune opposition parlementaire ferme et résolue ne s'est pour autant exprimée, ce qui a permis finalement au texte de passer. Il semble bien plutôt qu'instruction ait été donnée de ne pas contrarier un partenaire de la coalition gouvernementale.

Un risque de fragilisation de l'équilibre communautaire

Ce vote ne semble ainsi pas tant refléter une volonté politique forte exprimant l'état de l'opinion qu'un mélange de lâcheté, d'apathie et d'embarras quant aux relations inter-communautaires.

A terme, il risque cependant de remettre en cause les fragiles équilibres internes du pays, de porter gravement atteinte à sa stature internationale, et d'enfermer une partie des citoyens, la minorité arabe, dans un statut instable, qui n'est finalement défini que dans les marges de la majorité juive.

Les Arabes israéliens semblent ainsi condamnés à accepter le statut que l'on veut bien leur accorder au gré des majorités politiques en place, sans aucune perspective à long terme : ni autonomie communautaire, ni égalité républicaine, mais des arrangements approximatifs sur lesquels ils n'ont guère de prise, perdant jusqu'à la libre maîtrise de leur mémoire après avoir déjà perdue celle du territoire, très inégalement réparti entre les communautés.

 

Gaza: commémoration de la "Nakba"

AP
15/05/2010 | Mise à jour : 13:08

Des milliers de Palestiniens ont manifesté aujourd'hui dans la bande de Gaza pour marquer le 62e anniversaire de la "Nakba", un terme arabe signifiant catastrophe et désignant le début de l'exode des Palestiniens lors de la création d'Israël en 1948.

Les Palestiniens ont manifestés unis samedi, tentant provisoirement de dépasser leurs divergences internes qui opposent les principales factions, le Hamas et le Fatah. Ils ont brandi des drapeaux palestiniens ainsi qu'une clé géante, symbole de leur espoir de retour.

Israël refuse le droit au retour aux Palestiniens, de crainte de voir l'Etat hébreu disparaître. Des centaines de milliers de Palestiniens avaient fui ou avaient été massacrés, chassés de leurs maisons à la suite de la guerre de 1948. On estime à environ 5 millions le nombre de réfugiés palestiniens et leurs descendants au Moyen-Orient.
 
 

Palestine : La nakba : la catastrophe de mai 1948

Pour que nous ne mourions pas idiots sur l'histoire de la colonisation de la Palestine par les sionistes. Que nous sachions ce que représente la Nakba pour les Palestiniens.

Histoire et colonisation de la Palestine >

La nakba : la catastrophe de mai 1948

le 7/5/2007 8:50:00 (5641 lectures)

 Camp réfugié palestinienTract et analyse du CAP de mai 2007.

Le 14 mai 1948 est le jour de la création de l'État israélien , mais cette date est commémorée par les Palestiniens comme la Nakba , la catastrophe.

L'idée initiale selon laquelle la Palestine était une « terre sans peuple pour un peuple sans terre » a constitué l'un des plus grands mensonges de l'histoire et a servi de justification à la politique sioniste de colonisation.

photo : Camp de réfugié palestinien




Cette catastrophe prend d'abord les formes de la légitimité internationale lorsque l'O.N.U. adopte, le 29 novembre 1947, la Résolution 181, instituant la partition de la Palestine, partition refusée par les Palestiniens parce qu'injuste : 56 % du territoire palestinien est attribué aux Juifs, qui constituaient moins du tiers de la population et possédaient jusque-là à peine 7 % des terres.

Cette catastrophe, c'est aussi la destruction, entre 1947 et 1949, de plus de 500 villages palestiniens, dont le plus connu est Deir Yassine, avec ses 250 habitants massacrés par les forces militaires juives.

Cette catastrophe, enfin, c'est 800 000 Palestiniens expulsés de leurs terres sans que leur droit au retour soit encore reconnu dans les faits. Chassés de leurs terres et niés de tous, les réfugiés (environ 5 millions) attendent toujours de retourner chez eux.

La Nakba, comme politique d'anéantissement du peuple palestinien n'a en fait jamais cessé : en témoignent les massacres de Qibia en 1953, l'annexion pure et simple de Jérusalem Est, de Gaza et de la Cisjordanie en 1967, les crimes contre l'humanité dans les camps palestiniens au Liban en 1982, à Jenine en 2002, à Rafah en 2004, à Beit Hanoun en 2006. Depuis septembre 2000, 4700 Palestiniens ont été tués, dont 956 enfants.

La catastrophe continue aujourd'hui . Le vol de la terre se poursuit, notamment en Cisjordanie et au Naqab. L'épuration ethnique est partout une réalité, principalement à Jérusalem, dans le Naqab et dans la Vallée du Jourdain. La répression est quotidienne. Chaque jour, plusieurs dizaines de Palestiniens sont kidnappés et torturés. Il y a déjà 10000 prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes. Outre l'apartheid qu'ils subissent quotidiennement, la pression s'accentue aussi sur les Palestiniens de 48 (ceux qui sont restés chez eux à la création de l'Etat sioniste en 1948). Plusieurs villages ont été détruits et des responsables politiques sont menacés d'expulsion. Et pour gagner du temps et mettre les Palestiniens devant le fait accompli, la politique sioniste se drape d'un discours pacifiste et d'une prétendue volonté de négociation.

Bien sûr, cette stratégie est mise en oeuvre avec la bénédiction et le soutien des Etats-Unis, de l'Europe, de la France et des régimes arabes. Elle s'accompagne d'un chantage à l'antisémitisme afin de bâillonner tout soutien au peuple palestinien.

Depuis la victoire du Hamas aux élections législatives de janvier 2006, cette politique se fait encore plus odieuse : il s'agit d'obtenir la reddition du peuple palestinien en le soumettant à un blocus économique qui le prive de ses ressources financières et des biens de première nécessité. Pourtant, les nouveaux dirigeants politiques et l'ensemble de la résistance ne se sont pas pliés à l'odieux chantage de la dictature coloniale israélienne et des puissances occidentales qui exigeaient la cessation de la résistance armée et la reconnaissance de l'Etat d' Israël, c'est-à-dire de la force occupante qui, elle, n'a jamais reconnu la Palestine.

Bien au contraire, et en dépit des conditions de vie de plus en plus difficiles, le peuple palestinien soutient toujours ses dirigeants qui, dans le cadre du gouvernement d'union nationale, comptent poursuivre la résistance jusqu'à la libération de leur pays. En lançant cette semaine, une centaine de roquettes, le Hamas a voulu signifier à l'occupant sa capacité à mettre l'oeuvre sa stratégie. Israël ne connaît que le langage de la force. Il n'a jamais respecté la trêve conclue en novembre 2006 et a effectué, depuis, près de 596 incursions meurtrières dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, a tué 62 Palestiniens et en a kidnappé 1164. Face à cette politique, les Palestiniens n'ont d'autres choix que celui de la résistance.

Dans cette voie nous faisons confiance au peuple palestinien et à sa capacité de résistance. L'Histoire est de son côté comme elle est du côté de tous les peuples qui résistent.

La défaite américaine au Vietnam n'a pas été obtenue par une résolution de l'ONU mais grâce à la résistance héroïque du peuple vietnamien. Cuba résiste toujours malgré près de 40 ans d'embargo ; Le peuple vénézuélien et le peuple bolivien sont entrés en résistance face à la domination américaine. C'est toute l'Amérique latine, celle des classes populaires, qui peu à peu tient tête aux visées impérialistes des Etats-Unis.

Au Moyen Orient, Israël a été vaincu et éjecté hors du Liban Sud en 2000 par la résistance libanaise. En 2005, l'Etat colonial israélien a été forcé de retirer ses troupes de Gaza. Après avoir subi une seconde défaite cuisante en août 2006, il a été de nouveau contraint à faire machine arrière au Liban. En Irak comme en Afghanistan la résistance ne faiblit pas, bien au contraire, elle inflige des pertes toujours plus grandes à l'ennemi américain et à ses alliés. Une nouvelle déconvenue attend les armées sionistes et impérialistes : c'est la guerre qui se prépare contre le peuple iranien au nom de la lutte contre la prolifération nucléaire alors que l'Etat colonial d'Israël possède plus de 200 têtes nucléaires. Mais cette justification (utilisée pour envahir l'Irak) de la nouvelle guerre qui s'annonce ne doit tromper personne, car s'il devait y avoir désarmement nucléaire il devrait commencer d'abord par les Etats-Unis, Israël et leurs alliés occidentaux.

Aujourd'hui il y a deux voies possibles : il y a celle de la résignation et de la soumission à un ordre mondial injuste et meurtrier et il y a celle de la résistance et de la solidarité entre les peuples. En Palestine occupée, le peuple Palestinien est toujours debout, uni depuis près de soixante ans contre l'infernale machine de guerre coloniale israélienne. Il nous indique la voie à suivre.

Nous, membres du CAP, nous sommes à ses côtés sur ce chemin.

http://www.comiteactionpalestine.org/modules/news/article...

Le terrorisme est une arme redoutable dans les mains d’un État moderne


Article placé le 08 mai 2011, par Mecanopolis

La version officielle de la mort d’Oussama Ben Laden, aggravée plutôt qu’améliorée par vingt retouches successives, et que tous les commentateurs se sont fait un devoir d’admettre immédiatement n’a pas été un seul instant croyable. Son intention n’était d’ailleurs pas d’être crue, mais d’être la seule en vitrine, puis de donner l’occasion à 1000 autres versions, tout aussi invraisemblables, d’émerger afin d’ajouter encore à la confusion générale.

Ainsi il faudrait croire le président Obama sur parole. De la même façon que l’on nous demandait de croire Colin Pauwell en 2003 quand, devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, il affirmait que « l’Irak détient 100 à 500 tonnes d’agents chimiques à usage militaire ». Ou bien encore peut-être que nous devrions croire le président Sarkozy lorsqu’il affirme aujourd’hui encore que l’attentat de Karachi a bien été perpétré par des terroristes islamistes.

L’Histoire témoigne que le système bipartite du terrorisme – c’est à dire obliger les populations à faire ce choix : terrorisme ou protection de l’État – est l’outil le plus efficace pour gouverner les hommes selon les exigences d’un pouvoir asservi aux lois économiques. Il n’y a donc aucun avantage a exposer ce qu’on croit être la vérité, car c’est perdre son temps à fouetter un océan de mensonges et de crimes.

Mais si le terrorisme est une arme redoutable dans les mains d’un État moderne, il révèle aussi sa faiblesse relative. L’opération « Geronimo » – on appréciera la référence au guerrier apache qui a combattu les États-Unis contre le programme d’épuration ethnique de son peuple – atteste d’abord que l’opinion publique est un enjeu fondamental pour cet État. Il prouve même que tous ses autres moyens, policiers et médiatiques, seraient insuffisant sans lui. Or, il est évident que le terrorisme n’a d’efficacité réelle que dans la mesure où la vérité du terrorisme reste secrète, où ceux qui fomentent ses crimes restent cachés. Ce n’est donc pas tant sur la vérité des détails de l’opération « Geronimo » qu’il faut investiguer, mais sur ce que ses commanditaires cherchent à provoquer.

La mise en scène étasunienne ne cherche pas à mettre fin au terrorisme, ou à calmer l’islamophobie qui ne cesse de croître depuis les événements du 11 septembre 2011. On peut au contraire estimer que le terrorisme va redoubler d’activité et que de nouvelles guerres, dirigées dans d’autres pays, continueront de faire tourner à plein régime l’industrie de l’armement. D’ailleurs les drones américains se dirigent maintenant vers le Yémen, ou l’on vient de désigner le nouveau chef d’Al-Qaida, le sheikh Anwar al-Awlaki.

De même, comme nous l’indiquions déjà en 2007, la guerre contre le terrorisme est en réalité une guerre contre chaque musulman. La théorie du choc des civilisations n’étant qu’une escroquerie intellectuelle, il convient maintenant de lui donner une réalité, ce à quoi travaillent les officines de propagande et d’actions clandestines – ainsi que les laquais politiques qui sont à leurs ordres – de sorte à créer une déstabilisation psychologique des populations propre à manipuler l’imaginaire collectif. L’Islam doit donc incarner l’ennemi. Mais personne n’en fera mieux la démonstration que Pierre Hillard (lire à ce sujet Le nouvel ordre mondial à l’assaut de l’Islam).

Cette photographie est extraite de La bravoure des soldats de l’OTAN en Afghanistan

Néanmoins, dans d’immenses régions du monde où les conditions élémentaires de survie se sont récemment effondrées, dans les innombrables camps de réfugiés économiques, politiques, écologiques, ou même dans les zones moins dévastées, mais où des conflits permanents entre plusieurs secteurs économiques conduisent à des massacres répétés, la menace terroriste ne peut avoir un effet dissuasif. Il en est de même dans des zones où le terrorisme est utilisé de façon quasi permanente pour maintenir la pression d’un pouvoir d’État sur les populations misérables, et un paysan de Kandahar comprend, sans difficulté et sans aucune référence historique, la collusion entre le terrorisme prétendument « islamiste » et la protection du gouvernement afghan.

Même en Occident, la répulsion que devrait susciter le terrorisme est déjà amoindrie dans certain territoires exclus de cette protection, où la jeunesse n’a plus d’avenir. Dans ces zones désolées, contrôlées par les trafiquants de drogue, et qui s’étendent chaque année un peu plus, que veut dire la prétendue liberté occidentale opposées à ces tyrannies que voudraient instaurer les terroristes ? Beaucoup de gens observent encore que le mépris du système économique actuel pour notre simple survie biologique ne donne pas un grand prix à cette protection contre la mort que nous promettent les gouvernements en échange de notre soumission à leurs directives suicidaires.

Si l’on ajoute à cela que des conflits entre groupes économiques conduisent de plus en plus souvent leurs gestionnaires respectifs à se dénoncer mutuellement comme mafieux, et même à révéler parfois la collusion de leurs rivaux avec le terrorisme actuel, on conviendra que la tenaille mafieuse n’est plus une absolue et que la vérité commence à émerger malgré la chape de plomb des médias.

L’extraordinaire succès populaire du livre de Thierry Meyssan, L’Effroyable imposture, soulignant le rôle des services secrets américains dans les attentats du 11 septembre 2001, montre à l’évidence l’importance quantitative de cette opinion publique pour qui le terrorisme actuel est largement manipulé par ses prétendus ennemis.

Ainsi, l’efficacité de la tenaille mafieuse, manœuvrée par les actuels gestionnaire de l’économie, ne semble plus aussi parfaite qu’il y a trois ans. Certes, on peut concevoir que ces gestionnaires disposent désormais de moyens suffisants, policiers, militaires et autres, pour se passer de l’approbation populaire et qu’ils peuvent se montrer ouvertement tels qu’ils sont sans se dissimuler plus longtemps derrière leur rôle protecteurs ou de sauveurs. Mais, outre le fait que le recours de plus en plus fréquent au terrorisme contredit une telle supposition, la marche de l’économie, dont ils sont les serviteurs, entraîne ses propres effets dévastateurs inévitables.

Car le triomphe de l’économie aboutit nécessairement à l’impasse suivante : ses succès détruisent les conditions mêmes de la vie, la sauvegarde de ces conditions exige des efforts de moins en moins supportables économiquement, et il y aura bientôt moins e richesses, humaines ou autre, à gérer. Le monstre économique meurt donc de son succès, comme le cancer qui envahit un organisme vivant et qui fini par mourir lui-même de l’épuisement terminal de sa victime.

Au cours de cette descente vers la mort, c’est à dire dès maintenant, les dirigeants mafieux de notre monde moderne vont devoir se maintenir face à des populations de plus en plus nombreuses, dont les conditions de vie sont de moins en moins tolérables, et sans illusion sur la nature de leurs gouvernants – alors que le terrorisme moderne prouve que cette illusion est nécessaire à la conservation du pouvoir actuel.

 

Voilà qui promet des affrontements confus et de longue durée, mais où la victoire est impossible à celui qui détruits ses propres bases à chacun de ses succès. Dans l’autre camp, au contraire, pourront se faire, à chaque instant de cette guerre à venir, les choix décisifs entre la servitude, le découragement, l’impuissance argumentée, qui conduisent de plus en plus vite à la mort et le rejet d’un ordre du monde qui ne doit son maintien actuel qu’aux entreprises criminelles de gestionnaires mafieux.

Ainsi, notre rôle reste, dans un présent écrasé par la probabilité du pire, d’étudier les diverses possibilités qui n’en demeurent pas moins ouvertes. Pris comme n’importe qui à l’intérieur d’une réalité aussi mouvante que violemment destructrice, nous nous gardons d’oublier ce fait d’expérience que l’action de quelques individus, ou de groupes humains très restreints, peut, avec un peu de chance, de rigueur, de volonté, avoir des conséquences incalculables.

Mecanopolis

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