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17/02/2010

Le programme américain HAARP



Une menace pour le climat et l’environnement vibratoire de la planète HAARP, une arme de destruction massive qui fait partie du programme militaire américain « Joint Vision 2020 » constitue une menace pour les interactions subtiles entre les écosystèmes de la Terre et l’ionosphère.

Résonance de Schumann (Fréquences RS) et biocommunications

La résonance de Schumann (RS) constitue peut-être le support d’un processus de perception extrasensorielle (PES) de type radar pour tous les êtres vivants. Des fréquences quelconques peuvent être absorbées et ré-émises par tout objet selon des schémas d’interférences spécifiques. Ces « ondes résonnantes » peuvent être modulées intentionnellement en fréquence ou en forme dans le but de transmettre certaines informations (schémas d’interférence).

Décodées par le cerveau, elles reviennent presque instantanément sur le « dos » de la résonance de Schumann et sont alors traduites par le cerveau en données conscientes. En outre, la bio information peut être inscrite intentionnellement à distance sur une cible par une interface sensorielle primitive de type radar sur une onde porteuse RS. Tout cela et d’autres mécanismes sont tributaires du fait que les fréquences RS demeurent dans leur gamme médiane.

A Sedona, en Arizona, Ben Lonetree (http://sidereal7.org), un ingénieur électricien, observe de manière intensive les fréquences RS, qu’il nomme la « Voix de la Planète », ainsi que le champ magnétique terrestre. Son site Internet livre des relevés atmosphériques et géophysiques en temps réel très fiables. Il a un grande expérience de la technologie IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) et des ondes cérébrales. Il est spécialiste en mesures ELF (très basses fréquences) et en ULF (ultras basses fréquences).

Rythme et chaos dans l’ionosphère Le rythme de la vie a évolué de façon continue au fil des ères. Nous vivons dans une matrice complexe de champs oscillants. La moindre fluctuation dans un champ imbriqué provoque des perturbations dans les autres. Des impulsions voyagent tout autour du monde plusieurs fois par seconde entre la surface de la planète et l’ionosphère, envoyant des signaux de coordination à tous les organismes. Ces signaux nous relient au champ électromagnétique global. Du nom de son inventeur, la Résonance de Schumann (RS) est le pouls qui bât la mesure de la vie sur notre planète. Tout comme le battant d’une cloche, les coups de foudre réactivent constamment cette onde stationnaire.Nous marchons tous à la "cadence de ce tambour cosmique, notre battement de cœur planétaire, qui fixe le tempo de la santé et du bien-être. Endommager ce stimulateur équivaudrait à sonner le glas de la vie telle que nous la connaissons. Or aujourd’hui, sous prétexte de progrès et de défense, ce stimulateur est menacé et de monstrueuses quantités d’argent public sont dépensées pour cette exploitation de l’atmosphère. Des taxes toujours croissantes sont prévues pour financer jusqu’en 2020 cette défense antimissile aberrante, la "guerre des Etoiles", et le faisceau d’énergie HAARP (High-frequency Active Auroral Research Program) qui est déjà opérationnel à Gakona en Alaska.Le rythme vibratoire de notre environnement, le moteur fondamental de toute vie sur notre petite planète bleue, est menacé par les manipulations humaines de l’ionosphère telle la technologie du programme HAARP. Certains scientifiques sont allés jusqu’à déclarer que la haute atmosphère était "vivante", transmettant une sorte de conscience à tous les êtres vivants. Ainsi que l’ont montré les atteintes à la couche d’ozone et d’autres calamités écologiques, il est dangereux de tripoter Mère Nature. Toucher ce système pourrait le détruire, et nous avec. Il semble évident que les avantages présumés ne justifient pas la prise de tels risques pour notre survie, mais pratiquement aucune recherche sérieuse n’a été menée dans les domaines où des problèmes pourraient se poser.

Il s’avère qu’une partie de l’argent alloué au projet de Guerre des Etoiles de Bush sera utilisée pour de la recherche sur des lasers en orbite... Ce que craignent les Russes... ce sont les intentions américaines de mener, en 2003, des expériences scientifiques à grande échelle avec le programme HAARP basé en Alaska. Quatre-vingt-dix députés russes ont signé une motion contre le programme HAARP, déclarant que ces expériences déboucheraient sur des armes capables de rompre les communications radio et les équipements des vaisseaux spatiaux et des fusées, de provoquer de graves accidents dans les réseaux électriques et dans les oléo- et gazoducs et d’avoir des effets négatifs sur la santé mentale des populations de régions entières. (Fitrakis, 2002).

L’ionosphère nous protège des radiations mortelles du Soleil et de l’espace. Et maintenant, avec des ondes radio à hautes fréquences on perce des trous dans cette couverture protectrice, prenant le risque de déchirer accidentellement le cocon fragile de l’évolution planétaire et humaine. Les conséquences pourraient être aussi dévastatrices que la panne d’un stimulateur cardiaque individuel. Les forces du chaos pourraient se déchaîner, provoquant des dégâts irréversibles. La Strategic Defense Initiative (SDI) place cette technologie de modification de l’environnement entre les mains du commandement militaire, une perspective bien inquiétante. Comme ils bénéficient d’un mandat pour la sécurité nationale nous ne savons pas exactement ce qu’ils en font et le pire est à craindre. Espérons que cela sera révélé avant qu’il ne soit trop tard pour tout le monde.Perturbations touchant le climat terrestrePour comprendre le fragile équilibre de notre planète il faut voir notre région de l’espace du point de vue astrophysique. Il apparaît alors que la moindre perturbation de notre atmosphère peut provoquer des ruptures dramatiques dans le cours de notre destinée géophysique. Des forces nombreuses et complexes affectent déjà la Terre et en particulier le schéma climatique mondial. À grande échelle, il existe une menace d’ère glaciaire galactique à cause des supernovas, dont les rayons cosmiques génèrent des nuages lorsqu’ils touchent l’atmosphère, la refroidissant. En outre, le système solaire traverse la partie la plus dense de la Galaxie de la Voie Lactée sur un cycle approximatif de 30 millions d’années.

Ce nuage moléculaire dense et les fluctuations des "marées" galactiques de matière lointaine peuvent déstabiliser des comètes dans le nuage d’Oort et les précipiter vers les planètes et le Soleil. Les pluies de petites comètes, appelées "rafales d’impacts" agissent, au fil des millénaires, sur les mouvements des couches de glace et provoquent des extinctions massives. Elles affectent aussi le thermosiphon océanique (apport excessif d’eau douce) qui fonctionne comme un convoyeur océanique global. [cf. Nexus France n° 26, mai-juin 2003 : Réchauffement Climatique et Glaciation].

Cette pompe à sel déplace l’eau chaude vers les zones froides du nord, telles que la côte est des Etats-Unis et l’Europe, et les rend habitables tandis qu’elle rafraîchit les tropiques. Son effondrement aurait pour conséquence l’arrêt de la circulation des eaux chaudes salées du Gulf Stream vers le nord, ouvrant une nouvelle ère glaciaire. Le moteur de l’évolution n’est pas la sélection naturelle, mais le climat et la glace. Au cours des 2,5 derniers millions d’années, les masses de glace ont migré 30 fois depuis la formation de l’isthme de Panama, lequel a bloqué la circulation tropicale entre le Pacifique et l’Atlantique. Ainsi l’eau chaude a été déviée vers le nord, où elle est retombée en neige et a formé les glaciers. Les glaciers avancent ou régressent en fonction des oscillations de la Terre.

Les sécheresses engendrées par ces cycles glaciaires ont fait régresser les forêts tropicales humides, laissant des savanes, et nos ancêtres ont quitté les forêts, développant leur intelligence pour survivre et devenir les humains modernes. L’intelligence et le pouvoir d’adaptation sont devenus nos caractéristiques parce que nous avons dû survivre dans des climats instables. Mille générations seulement sont passées depuis la dernière ère glaciaire en Europe, alors que la population était incroyablement réduite à cause de la rigueur du climat.Toutes les recherches montrent que le système climatique terrestre comporte des seuils sensibles qui, lorsqu’ils sont franchis, font basculer le système d’un mode de fonctionnement stable à un autre. Comme on l’a vu avec El Nino, les systèmes océaniques contrôlent les climats des continents. C’est aussi ce que révèlent les sédiments des fonds marins, les couches de glace dans les carottages et le recueil des fossiles. Tous indiquent que le convecteur océanique s’est déjà arrêté dans le passé. On a dit que c’était le talon d’Achille de notre système climatique. D’après les chercheurs, la pompe est en ralentissement et pourrait donner le signal d’un changement brusque et catastrophique.[cf. Nexus France n° 26, idem]. Une étude parue dans Nature en 2002 indique que les courants marins des profondeurs refroidis à 20 %, ce qui n’est pas bon signe. La fonte et la fragmentation des glaciers pourraient accélérer le processus.L’examen des fossiles prouve qu’un effondrement peut se produire en l’espace d’une décennie et se maintenir pendant des siècles. Cette nouvelle notion de modification climatique rapide est aujourd’hui universellement reconnue. De tels déclenchements peuvent engendrer des variations d’environ 10°C en une décennie, suivies d’une stabilisation sur une vingtaine d’années, puis d’un refroidissement d’environ 20°C au cours des vingt années suivantes.

Les variations ont été moins violentes au cours des derniers 8000 à 10000 ans, mais l’instabilité solaire, l’inclinaison de l’axe et le ralentissement des courants pourraient en précipiter le retour. Il en est de même des manipulations humaines du climat par la technologie et les armes à rayons énergétiques.

Une hausse de la température de 3 à 4°C seulement pourrait déclencher une élévation du niveau des mers de l’ordre de 20 m en dix ans ! La poursuite du réchauffement et de la fonte des glaces créerait un cycle où les températures connaîtraient des écarts de 8 à 10°C en 30 ans. Ensuite les courants océaniques se déplaceraient et de nouveaux rythmes chaud/froid s’installeraient. De nouvelles mers de faible profondeur réduiraient les terres émergées. Les plaines agricoles seraient noyées, entraînant une diminution des ressources alimentaires. Environ 30 à 40% des terres seraient perdus et l’humanité serait chassée des vallées inondées sur tous les continents. Le commerce et l’industrie seraient noyés. En 2003, l’EPA [ministère US de l’environnement] prédisait une hausse de 1,7 à 5°C au cours des cent prochaines années. Les mers tropicales se sont réchauffées de 1 à 1,44°C au cours des cent dernières années et les glaciers fondent en de nombreux endroits de la Terre.

La recherche indique aussi que le Soleil lui-même est dans un cycle de réchauffement et pourrait être un facteur significatif du réchauffement de la planète (0,55°C par an depuis 1880). Les premiers résultats semblent montrer que le Soleil émet 0,05% de radiations en plus par décade depuis 1970. Cette augmentation estimée de l’émission solaire implique que des vents solaires plus puissants balayent la haute atmosphère terrestre, provoquant son excitation et son ionisation par des particules chargées.

On peut attribuer au Soleil environ la moitié du réchauffement global de ce dernier siècle. Plus il chauffe, plus il dévie les rayons cosmiques. Si cela persiste pendant des décennies, des fluctuations climatiques spectaculaires pourraient s’en suivre, ainsi que cela s’est produit pendant la "Petite Ere Glaciaire" entre le XIIe et le très froid XVIIe siècle.

L’émission d’énergie par le Soleil varie selon un cycle de 11 ans et a connu deux pointes en 2000 et 2002. Le minimum aura sans doute lieu dans trois ans (La période du minimum solaire n’est pas nécessairement égale à celle du maximum). Ces changements du cycle solaire produisent sur Terre des changements à court terme. Au-dessus des USA, une augmentation de la couverture nuageuse allant jusqu’à 2% a été observée au moment du maximum solaire. La température de la haute atmosphère est deux fois plus élevée lorsqu’elle est bombardée par un maximum d’émission solaire. Durant ces périodes, l’atmosphère se dilate et s’étend dans l’espace jusqu’à atteindre et dépasser l’orbite de la Station Spatiale Internationale. Cela va jusqu’à augmenter la traînée de la station et nécessite de fréquents ajustements d’orbite utilisant la poussée des navettes.

Il est récemment devenu possible de mesurer l’activité solaire plus facilement et avec plus de précision en dehors de notre atmosphère. Nous pouvons maintenant mesurer l’énergie solaire totale à toutes longueurs d’ondes et en déduire une résultante appelée Total Solar Irradiance (TSI) [éclairement énergétique total de rayonnement solaire]. Il y a un débat sur la question de savoir si les indications d’augmentations actuelles constituent une tendance à long terme ou une aberration passagère.

Dans une étude récente, les données de six satellites en orbite terrestre à diverses périodes durant 24 années ont été analysées. Richard Willson, un chercheur de la Columbia University qui est affilié à la National Academy of Sciences et à la Goddard Institute for Space Studies, a déniché, dans une série de données, des erreurs qui ont empêché que des études précédentes fassent apparaître la tendance. La nouvelle étude montre que le TSI a augmenté d’environ 0,1 % en 24 ans. Cela n’est pas suffisant pour provoquer des changements climatiques significatifs, affirment Willson et ses associés, sauf si ce taux de changement était maintenu pendant un siècle ou davantage. Sur des laps de temps aussi courts que quelques jours, le TSI peut varier de 0,2 % à cause du nombre et de la taille des taches qui traversent la surface du disque solaire. (Britt, 2003). Cependant les chercheurs estiment que cette variation, dont on dit qu’elle ne peut influencer le climat, est égale à la quantité totale d’énergie utilisée globalement pendant un an par l’humanité.

Manipuler l’ionosphère

Perturber davantage, voire, percer des trous dans l’ionosphère surchauffée peut provoquer des bouleversements météorologiques catastrophiques. Il y a un risque potentiel que ceux-ci soient déclenchés par les militaires, sous le couvert de la SDI, pour déstabiliser des régions entières par des perturbations climatiques sans même avoir recours à la guerre conventionnelle. Mettre en oeuvre cette arme dans des buts économiques et stratégiques pourrait provoquer l’effondrement des systèmes écologiques et perturber gravement la production agricole. Bien entendu, le Département de la Défense a déjà mis en place le renseignement et des dispositifs de surveillance météorologique relatifs à ce programme.

Des spéculations récentes ont aussi tenté de faire le rapprochement entre les mystérieuses chemtrails [Ndt : traînées de condensation apparemment chargées de produits chimiques et/ou toxiques ; cf. Nexus France n° 4] et le développement de la technologie HAARP. Certains pensent que le pouvoir réfléchissant de ces nuages (chemtrails) pourrait influencer le réchauffement de l’atmosphère et la météo. Il semble que les analyses des "cheveux d’anges" récoltés dans l’atmosphère après une journée de diffusion contiennent certaines toxines. On a identifié des bactéries virales, des moisissures toxiques, du noir de carbone et du dibromure d’éthylène. Les questions posées au sujet de ces diffusions concernent aussi un accroissement du pouvoir réfléchissant de certaines couches de l’atmosphère. Ces épandages sont la cause d’une réduction massive de la production d’ions négatifs par les forêts, ce qui pourrait être fatal à toute vie biologique.

En outre, la grande sécheresse qui a affecté de vastes régions est soupçonnée avoir un rapport avec le sel de baryum, hautement toxique et absorbant d’humidité jusqu’à sept fois son propre poids), qui a été détectée en grandes quantités dans l’atmosphère tout de suite après les chemtrails. Celles-ci pourraient donc être liées à HAARP et ses applications potentielles au contrôle climatique.

C’est ARCO Petroleum qui détient les brevets de cette technologie de Tesla. Il semble que le projet HAARP, il y a quelques années, était financé par ARCO. De nombreux groupes de recherche rapportent que nous sommes constamment inondés d’ELF (très basses fréquences), comme d’un "brouillard" électronique. Les ELF peuvent s’avérer mortelles pour toute vie biologique car elles modifient les fréquences vibratoires naturelles des êtres vivants, provoquant de graves disfonctionnements, comme une pensée irrationnelle, l’incapacité de se concentrer, la fatigue chronique et/ou la mort.

Intervenir sur ce système dynamique à l’équilibre délicat pourrait induire un effondrement catastrophique, comparable à une avalanche. Les potentialités des "réchauffeurs d’ionosphère" sont vraiment effrayantes. Nous n’avons pas idée ce qui peut résulter d’interventions à long terme sur cet équilibre sensible de l’ionosphère et de la température globale, tout cela étant lié au thermosiphon océanique mondial dont la source est au large du Groenland. Le climat n’est donc t-il as déjà suffisamment perturbé par l’activité humaine, faut-il encore aggraver le problème en jouant avec ces faisceaux d’énergie ? Les Nations Unies organisent la poursuite de débats sur les changements climatiques, les gaz à effets de serre et les "armes non mortelles" qu’au moins les Américains et les Russes pourraient mettre en oeuvre. La "guerre météorologique" implique le déclenchement de perturbations atmosphériques à l’aide d’ondes radar ELF. Par le biais de l’armement électronique, les US veulent "posséder le temps" et les stations spatiales dans un souci d’établir leur domination militaire, cela en remodelant les schémas naturels et en maîtrisant les communications mondiales. De récentes informations scientifiques ont déterminé que HAARP est maintenant entièrement opérationnel et possède la potentialité de déclencher des inondations, des sécheresses, des ouragans et des tremblements de terre. D’un point de vue militaire, HAARP est une arme de destruction massive. Potentiellement, c’est un instrument de conquête capable de déstabiliser sélectivement l’agriculture et les systèmes écologiques de régions entières. Même s’il n’est pas prouvé que cette redoutable technologie ait déjà été utilisée, néanmoins faudrait-il que les Nations Unies considèrent les conséquences d’une "guerre de l’environnement" parallèlement au débat sur les séquelles climatiques des gaz à effets de serre... La Dr Rosalie Bertell confirme que "les scientifiques militaires américains... travaillent sur des systèmes météo en tant qu’armes potentielles. La méthode consiste en une potentialisation des tempêtes et le détournement des courants de vapeur dans l’atmosphère afin de provoquer des sécheresses ou des inondations ciblées... " Un ancien officier militaire français, Marc Filterman, esquisse divers types d’armes "non conventionnelles" utilisant des radiofréquences. Il fait allusion à une "guerre du temps", indiquant que les US et l’Union Soviétique avaient déjà "maîtrisé le savoir-faire nécessaire pour déclencher de brusques variations climatiques (ouragans, sécheresse) au début des années 1980". (Chossudovsky, 2000).Il existe des dispositifs plus modestes à Arecibo au Puerto Rico, à Fairbanks en Alaska, à Tromso en Norvège, et dans les villes de Moscou, Nizhny Novgorod et à Apatity en Russie, ainsi qu’à Kharkov en Ukraine, et Dushhanbe au Tadzhikstan, et peut-être en Israël (en un lieu inconnu).HAARP a été présenté à l’opinion publique comme un programme de recherche scientifique et académique. Cependant des documents militaires américains semblent bien suggérer que son principal objectif soit "d’exploiter l’ionosphère pour le compte du Ministère de la Défense". Sans pour autant citer nommément le programme HAARP, une étude de l’US Air Force signale l’utilisation de "modifications ionosphériques induites" en tant que moyen de modifier les mécanismes climatiques et de brouiller les radars et communications de l’ennemi. (Chossudovsky, 2000).

HAARP et le programme "Joint Vision 2020"

Cela fait une dizaine d’années qu’au niveau international on se préoccupe de HAARP et de projets connexes mettant en oeuvre des faisceaux d’énergies similaires. Les propositions et développements les plus récents ne sont pas encourageants. La presse étrangère et les alliés occidentaux des US ont dénoncé le plan de défense antimissiles et de lasers orbitaux "Joint Vision 2020" comme un pas extrêmement dangereux vers la domination mondiale des USA. Le Représentant des USA, Dennis Kucinich, déclara lors de l’émission Columbia Alive que Joint Vision 2020 était déjà un programme actif d’expériences sur les énergies dirigées. Le 9 novembre 2002, Carol R. Schuster, Directeur de Defense Capabilities and Management au General Accounting Office (GAO), informa les membres de la Democratic Minority du House Armed Services Commitee au sujet de Joint Vision 2020. Schuster expliqua que ce plan mettait aussi l’accent sur l’importance de l’expérimentation destinée à cerner les innovations en matière de conflit armé.

Un détachement spécial des commandement US interarmées du DoD
(ministère de la défense) et les Chefs d’Etat Major poursuivent leurs investigations et recherchent les moyens de déployer un armement électronique capable de détruire n’importe quelle opposition dans le monde, d’ici 2020. Schuster confirma les commentaires de Kucinich : En 1998, le commandement interarmées US entreprit un programme conjoint d’expérimentation de nouveaux concepts de guerre en soutien du plan Joint Vision 2020.

HAARP est géré conjointement par l’US Navy et l’US Air Force et constitue un élément clef de la stratégie de Joint Vision 2020.

Un plan de programmation,
le HAARP Joint Service élaboré en février 1990 par le laboratoire de géophysique de l’Air Force et le Navy’s Office of Naval Research expose les applications militaires du plan. Ce document indique, entre autres choses, que HAARP sera utilisé pour générer des ondes de très basses fréquences pour la communication avec les sous-marins en plongée et d’éventuelles applications de guerre météorologique, ainsi que dans des tentatives de tirer parti des processus ionosphériques naturels en utilisant l’ionosphère comme réflecteur d’un flux énergétique destiné à la surface terrestre.

Expériences de rebond lunaire avec HAARP

Les Russes et certains alliés européens s’inquiètent de ce que les expériences militaires US, qui consistent à concentrer de fortes doses d’énergie à haute fréquence dans des buts militaires, pourraient déclencher des séismes. En avril 1992, "Defense News" rapporta que les US avaient utilisé une arme à pulsion électro-magnétique durant l’opération Tempête du Désert. (Fitrakis. 2002).

Le chercheur Guy Cramer fit entendre que le dispositif HAARP pourrait être utilisé pour réfléchir des signaux mortels à partir de l’ionosphère et aussi de la Lune vers des cibles à terre, provoquant des explosions assez fortes pour rendre inutiles les armes nucléaires tactiques. Le signal de 3000000.000 watts émis depuis l’Alaska peut rebondir sur la Lune pour revenir sur pratiquement n’importe quel point de la planète, en surface ou sous le sol, avec irradiation calorifique. Comme cela n’entraîne aucune contamination, on peut ainsi détruire des cibles secrètement, en attribuant les effets à des causes conventionnelles ou à l’action des Forces Spéciales. Le dispositif peut aussi être utilisé pour détecter les installations souterraines par pénétration photographique ou radar de profondeur, autant que pour l’usage conventionnel de radar transhorizon. Pour neutraliser ou pénétrer une cible, la haute atmosphère est chauffée de manière à créer un réflecteur virtuel pour le signal. Cramer suspecte que des expériences de rebond lunaire ont été menées depuis 1998, en utilisant une technique pratiquée depuis 1950 par les radioamateurs. Un dispositif similaire installé au centre de l’Australie permettrait d’atteindre des cibles inaccessibles depuis l’Alaska, aussi bien dans les hautes que dans les basses fréquences.

Vers la fin de 1998 et au début de 1999, le groupe ELFRAD a détecté une fréquence quotidienne de 9 à 95 hertz (pulsations/sec.). La longueur d’onde de cette fréquence était d’environ 319877 km. La distance de la Lune est assez proche de ce chiffre. Le signal semblait être cohérent, émis à partir d’une source inconnue environ à la même heure tous les jours, sauf les week ends. Le signal était assez puissant pour générer sa troisième harmonique de 2,81235 Hz...

Un signal d’ultra basse fréquence (ULF), fin 1998 à début 1999, d’une source inconnue, ne se produisant que les jours ouvrés, assez puissant pour engendrer une onde de troisième harmonique, à montée rapide et désintégration lente, plus facilement repérable par les magnétomètres situés dans le nord et d’une longueur d’onde correspondant à peu près à la distance de la Lune ? Quelle peut bien en être la cause, sinon HAARP ou un dispositif similaire, situé au nord et envoyant des signaux se réfléchir sur la Lune pour revenir sur Terre ? (Cramer 2001).

La voix de la planète : la résonance de Schumann et ses rapports avec l’être humain

Les fréquences RS sont en rapport mathématiques sans toutefois être des harmoniques exactes. Peut-être est-il plus approprié de considérer la RS comme étant la "Voix .de la Planète", plutôt que comme le battement de son cœur, qui se situe autour des 10 Hz (Lonetree). Il y a une relation harmonique entre la Terre et notre corps/esprit. Le champ isoélectrique de basse fréquence de la Terre, le champ magnétique terrestre et le champ électrostatique qui émane de nos corps sont étroitement imbriqués. Nos rythmes internes interagissent avec les rythmes externes, affectant notre équilibre, nos schémas REM [rapid eye mouvement], notre santé et notre concentration mentale. Les ondes RS participent sans doute à la régulation de notre horloge interne, agissant sur le sommeil et les rêves, les états d’éveil et les sécrétions hormonales.Les rythmes et pulsations du cerveau humain reflètent les propriétés de résonance de la cavité terrestre qui fonctionne comme un régulateur d’ondes. Cette vibration naturelle n’est pas une valeur fixe mais la moyenne de plusieurs fréquences, de même que les EEG sont des lectures moyennes q’ondes cérébrales. Comme ces dernières, la RS fluctue en fonction de la situation géographique, de la foudre, des éruptions solaires, de l’ionisation atmosphérique et des cycles diurnes.

Le physicien finlandais Matti Pitkanen pense que la vie consciente est même influencée par les champs magnétiques interplanétaires et interstellaires. Il a construit un modèle mettant en corrélation les phénomènes psy et le temps sidéral qui désigne comme optimale une fourchette de temps se situant autour de 01h30. [Ndt : Le temps sidéral en un lieu est l’angle horaire du point vernal en ce lieu. Ce temps n’a donc rien à voir avec l’heure locale ni le temps solaire vrai]. Il y implique le flux magnétique provenant du centre galactique combiné avec un moindre niveau de bruit du champ géomagnétique. L’avancée de ses recherches le conduit à penser que les micro-ondes et les ondes radio jouent un rôle important dans le bio-contrôle, dans l’homéostasie et dans les interactions mentales à distance. Pitkanen suggère que, d’une certaine manière, le système corps/esprit fonctionne comme un bio-ordinateur quantique, dirigeant le couplage des mécanismes de verrouillage moléculaire. Il implique les plasmons comme base des circuits neuraux, et les champs magnétiques dipolaires topologiquement quantifiés - dont les noeuds, les liens et les torsions sont entraînés par les forces géomagnétiques - comme générateurs de changements dans la polarité magnétique.

"Allumer" [kindling] est un terme utilisé en particulier à propos de l’entraînement des .neurones dans le cerveau. Ceux-ci sont animés en schémas globaux cohérents qui produisent des ondes plus larges à travers une plus grande surface du cerveau. Il semble évident qu’en état de méditation profonde, lorsque les ondes des rythmes alpha et thêta parcourent le cerveau entier, il devient possible que l’être humain et la planète entrent en résonance.

C’est un transfert d’énergie et d’information qui est "incrusté’" dans un champ mais qui n’est pas le champ. Peut-être que la planète communique avec nous par ce langage premier des fréquences. Ceci expliquerait pourquoi les transes et les guérisons [par magnétisme] semblent se produire dans les fréquences RS primaires associées aux rythmes alpha.

De nombreuses preuves anthropologiques montrent que les humains se sont intuitivement synchronisés, au cours de leur histoire et depuis la nuit des temps, avec la résonance planétaire. Des traces transculturelles révèlent une variété de pratiques rituelles destinées à consacrer cette harmonisation avec le champ planétaire.

Peut-être que les activateurs les plus évidents de ces états de transe sont les tambours chamaniques et les danses extatiques qui semblent avoir existé depuis 50 000 ans. La lumière pulsante ou scintillante est un autre moyen permettant d’obtenir le même résultat. D’autres exemples se retrouvent dans les religions juive et musulmane, dont de nombreux pratiquants s’inclinent et se balancent de façon rythmique en psalmodiant des prières ou des textes sacrés.

Ce phénomène de transe pourrait servir à engrammer des textes à un niveau plus profond et à créer des "expériences" accompagnant un endoctrinement conceptuel. Cela pourrait aussi être lié de quelque façon aux gestes (mudra) et paroles hypnotiques et donc à des personnalités charismatiques ou "mana".

Dans leurs chroniques de la formation des personnalités, Mead et Bateson citent une technique transmise aux enfants balinais, que leur culture utilisait intuitivement pour harmoniser leur communauté. N’importe qui peut faire de même et vous êtes peut-être en train de le faire inconsciemment. Assis sur une chaise, vous déplacez le pied de manière à ce qu’il ne pose que sur les coussinets métatarsiens ; en trouvant le bon angle de pose, vous constaterez que votre jambe entière se met à vibrer ou osciller verticalement. Lorsque cette oscillation sera proche des fréquences RS, la transe sera facilitée.

Les enseignants et les parents sont sans cesse agacés par des enfants turbulents et leur disent de se tenir tranquilles. Cependant en faisant rebondir leurs jambes et en balançant les bras, ils utilisent un moyen naturel de stimuler leurs corps. Et ceci pourrait bien être le fondement de nombreuses expériences cérémonielles, telles que les guérisons. Le corps commence à bouger et les mains à trembler et, lorsqu’il n’y a pas de contrainte ou d’inhibition, le corps entier entre dans un mouvement de résonance qui est le reflet de l’intention de guérison. Par exemple, dans les danses de guérison des Bushmen du Kalahari, des chamans investis de l’énergie vitale entrent en éveil, deviennent chauds et se mettent à trembler. Lorsqu’ils empoignent une autre personne et l’enlacent, l’autre commence aussi à trembler et peut à son tour en enlacer une autre. L’une après l’autre, toutes commencent à vibrer avec cette énergie pulsante. Cependant (comme pour la médecine chinoise), avant que cela n’atteigne notre culture ou d’autres cultures contemporaines, ce phénomène subit une forte contrainte et s’exprime par des pratiques plus subtiles, telle que "l’entraînement thérapeutique" (le rapport d’empathie entre le médecin ou guérisseur et son patient).N’importe qui peut induire intentionnellement cette fréquence d’énergie de guérison et il n’existe pas de méthode unique idéale. C’est une capacité très naturelle que nos corps sont capables d’activer pour vibrer à l’unisson avec la pulsation de vie. L’objectif de ce mouvement est de sortir des limitations et des contraintes du mental individuel isolé et de se connecter à quelque chose de plus vaste. On peut à cela donner plusieurs noms, mais cet "Esprit plus vaste" nous relie les uns aux autres et à la Nature, manifestant l’axiome métaphysique : "Ce qui est en Bas est comme ce qui est en Haut". Cette interconnexion dynamique établit le lien entre corps/esprit, galaxie/atome et sensation/stimulus en une boucle esprit-dominant-matière, où le sujet et l’objet ne font qu’un, où la conscience galactique et la conscience humaine sont effectivement unies. C.M.Anderson, MD (1998) de Harvard décrit un phénomène dont l’expérience est familière mais mal comprise qu’il nomme "Persistant Oscillatory Sound" (POS) [Son Oscillatoire Persistant]. Beaucoup de gens observent ce "son" généré à l’intérieur, particulièrement en cas de maladie ou de déshydratation, car il semble alors devenir plus fort. Cela ressemble à un bourdonnement d’insecte. Anderson ne l’attribue pas seulement au REM (rapid eye mouvement) ou à l’état de rêve et de désordre de stress post-traumatique (PTSD), mais au rythme normal alpha de 10Hz.

Anderson parle des effets dérangeants de la lumière et des sons qui pourraient provenir d’une perte d’accoutumance due à la déstabilisation de la RF (formation réticulaire), débouchant sur la peur et/ou la rage. Aussi, l’histoire des traumatismes et de l’abus de stupéfiants est fortement associée à l’asymétrie de la fonction hémisphérique. Les structures du lobe temporal, telles que l’hippocampe et l’amygdale cérébelleuse, sont particulièrement sensibles aux effets des mauvais traitements et traumatismes de l’enfance.

Anderson subodore que le son oscillatoire pourrait indiquer une alternance ou cycle rapide de l’attention entre les hémisphères gauche et droit, rétrogradant la rythmicité normalement constante de 10 Hz du système olivo-cérébelleux. Cet effet auditif oscillatoire pourrait fonctionner comme un moteur auditif L’effet de rétrogradation pourrait indiquer une inondation de l’hémisphère gauche par des matériaux provenant du droit non inhibé qui assume la concentration consciente primaire. Ceci, avec les fluctuations phasiques du S-net (réseau sérotonergique du groupe des cellules neurales) et de la PGO (protubérance genouillée occipitale) non inhibée, prépare le terrain au brusque surgissement de l’état SOC (état critique auto organisé) et de la période de rêve éveillé.

Anderson fait allusion aux "rêves éveillés en tant que voyages de guérison à travers l’hyperespace fractal des souvenirs émotionnellement engrangés par la mémoire enfantine... " " Chez l’adulte, le rappel d’expériences traumatisantes de l’enfance, dû à l’immaturité des structures limbiques au moment des traumatismes, pourrait nécessiter la stimulation électrique ou une activité intensive de type PGO présente pendant l’état onirique. La rupture accoutumée des processus normaux du sommeil par le stress associé aux conflits, à la privation, au divorce, aux maltraitements infantiles, à la négligence et à la toxicomanie perturbe la fonction réparatrice naturelle du processus phasique du REM". (1. Miller et G. Swinney, 2001)

Champs Electro-Magnétiques, conscience et ADNIl est essentiel de poursuivre la recherche sur ces relations électromagnétiques, car peut-être que la survie de notre espèce psychophysique en dépend. Elles affectent notre mental, la structure génétique et cellulaire de notre corps, nos cycles de sommeil et de rêve, nos émotions et peut-être même de notre esprit. Il faut poursuivre la surveillance et le relevé des effets de ces actions sur l’atmosphère et de leur influence potentielle sur l’ionosphère et la RS, et donc sur le cerveau humain et la santé. Nous approchons de la fin d’un cycle de taches solaires et devrions consacrer un cycle complet de 11 années à récolter des résultats précis de données, comme le suggérait Hainsworth (Miller & Miller, 2002-2003).Divers chercheurs et physiciens sont en train de rassembler des données pertinentes sous les auspices du Journal of Non-Local and Remote Mental Interactions (JNLRMI) (voir site Internethttp://www.emergentmind.org), édité par le scientifique Lian Sidorov. Une des hypothèses majeure de ce groupe est que les champs EM extérieurs au corps sont cruciaux pour notre conscience. Matti Pitkanen a mis au point un modèle physique appelé Topological Geometrodynamics (TGD), qui met en lumière la relation étroite entre la physiologie humaine et la RS ainsi que d’autres schémas ELF et électromagnétiques.

Pitkanen pense que le champ magnétique terrestre n’est pas le seul facteur déterminant de la vie consciente, il cite aussi les champs interplanétaires et interstellaires. Ses démonstrations font référence à l’existence de canaux de flux magnétique, composante du champ magnétique mondial, qui se comporte comme un dipôle électrique. Une large gamme d’ondes EM, en particulier les micro-ondes et les ondes radio, joue probablement un rôle clef dans l’homéostasie, dans l’ensemble des interactions mentales à distance entre les cellules et d’autres structures et la représentation sensorielle, ainsi que dans les télé-interactions mentales à la fois dans et hors du corps. Il explique que le niveau de bruit du champ magnétique terrestre doit être assez bas pour permettre l’ESP (la perception extrasensorielle). Il y a plusieurs décennies, Alan Frey avait évoqué des notions de champ similaires, désignant en particulier ta gamme des micro-ondes. Ces champs EM ne sont que corrélatifs à la conscience. Toutefois, le modèle TGD permet d’assigner au champ corporel de quelqu’un une identité quantique de champ topologique. Pitkanen suggère aussi que ces champs et ondes ont une influence lorsque les systèmes biologiques exécutent des processus quantiques analytiques. Son approche biophysique indique que les circuits neuraux et les molécules sont liés par des mécanismes de verrouillage par ce processus de circulation magnétique (champs magnétiques dipolaires topologiquement quantifiés).Pitkanen considère même le champ magnétique terrestre comme une interaction de champ magnétique dipolaire quantifié de nouage, de liaison et de torsion complexe. Le TGD perçoit le cerveau et le système nerveux comme l’organe sensoriel de notre moi électromagnétique étendu, qui possède une échelle de grandeur au moins égale au diamètre terrestre. Il ajoute que les phénomènes psi et les guérisons à distance pourraient impliquer le transfert de fréquences électromagnétiques spécifiques par les "wormholes" [Ndt : notion propre à la cosmologie, litt. "trous de vers" ; voir théorie des univers jumeaux] à longueur de Plant et par les effets frontières postulés par le TGD, ce qui permettrait le transfert quasi-instantané de l’information. L ’hypothèse du canevas sensoriel magnétique (MSC) décrit un mécanisme permettant de "partager les qualia" [Ndt : "qualia" = aspects phénoménaux de notre vie mentale ; "quale" au singulier] associés à des points distants sur la sphère géomagnétique, essentiellement une forme d’imbrication cognitive entre l’opérateur et la cible... Un des avantages évidents du TGD par rapport à d’autres modèles de transmission subtile d’énergie est que les champs EM ne sont pas directement portés de l’émetteur à la cible, mais sont générés simultanément en chaque lieu par un courant (géométrique) de vide : ainsi demeurent-ils cohérents en évitant le paradoxe de la non atténuation sur la distance... L’illusion de notre localisation est renforcée par les données que nous apportent nos sens, c’est-à-dire les perceptions auxquelles nous sommes accoutumés à prêter attention. (Sidorov, 2002).D’autres recherches suggèrent que l’interaction fondamentale des champs externes et internes constitue la bonne voie. Joseph Jacobson (2002), du MIT, a trouvé un moyen de connecter et déconnecter des cellules avec les ondes radio. Son équipe a aussi "dézippé" et manipulé l’ADN avec des impulsions de radiofréquences. Le même procédé fonctionne aussi avec les protéines et celles-ci gouvernent presque tous les processus chimiques cellulaires.

D’autre part, le physicien Peter Gariaev a proposé un génome fondé sur les ondes, dont le canal d’information principal est le même pour les biophotons et les ondes radio (cf. http://www.emergentmind.org). En 1973, Miller et Webb décrivirent l’ADN comme un projecteur holographique (cf. Embryonic Holography, 2002). En d’autres termes les gènes sont encodés et se manifestent via la lumière et les ondes radio, ou l’holographie acoustique (cf. Miller, Miller et Webb : Quantum Bioholography, 2002). Des schémas d’interférence délocalisés créent des champs d’étalonnage (schémas directeurs) pour l’organisation spatio-temporelle de notre corps. Le système fonctionne comme un bio-ordinateur à ondes. L’ADN peut aussi fonctionner comme un cristal liquide colloïdal émettant une faible lumière de type laser qui peut être convertie en un signal électroacoustique.

Biosystèmes, Résonance de Schumann et perceptions extra sensorielles Pour conclure, Miller et Miller, ainsi que d’autres, postulent que :Des champs électromagnétiques complexes déterminent l’organisation de tous les systèmes biologiques. Fondamentalement, nous sommes des êtres électromagnétiques plutôt que chimiques. L’interaction ondulatoire est la clef qui détermine la structure biologique et son fonctionnement optimal. Les biosystèmes sont sensibles aux champs électromagnétiques naturels et artificiels. Les perturbations des champs de l’environnement peuvent induire des changements dans les organismes que ces champs informent. Les fréquences et amplitudes de champs affectent notre état bio-dynamique.

Les fréquences ELF de la Résonance de Schumann sont intimement liées à celles des ondes cérébrales humaines. Des changements induits naturellement ou artificiellement dans la RS pourraient affecter de manière subtile, voire forte, la génération des ondes cérébrales. En particulier, cela pourrait conduire à des changements de schémas de fréquences de résonance et aux phénomènes qui en résultent tels que l’homéostasie, les REM, la psi et la guérison.

Pendant une dizaine d’années, Robert Beck... fit des recherches sur l’activité des ondes cérébrales des guérisseurs de toutes cultures et religions, (il énumère les médiums, les chamans, les radiesthésistes, les guérisseurs chrétiens, les voyants, les lecteurs d’ESP les praticiens de Kahuna, Santeria, Wicca et autres), qui, indépendamment de leurs systèmes de croyances, manifestaient "des signatures EEG quasi identiques" au moment de leurs actions de "guérison" : une activité d’ondes cérébrales de 7,8 à 8 Hz, qui durait d’une à plusieurs secondes et qui était "synchronisée en phase et en fréquence avec les micro-pulsations géo-électriques de la Terre ; la RS". (Sidorov, 2001). Les cristaux liquides (l’ADN, les ventricules cervicaux et les structures cellulaires) du corps humain peuvent fonctionner comme des antennes qui détectent et décodent les signaux ELF globaux et locaux. Beal (1996) suggère que les cristaux liquides (qui sont des éléments intrinsèques des membranes cellulaires) agissent comme des mécanismes de détection, amplification et mémorisation pour les schémas ELF EM de l’environnement. Les protéines tendent à s’orienter selon le EMF (champ électromagnétique) résonnant à 10 Hz et seraient donc très sensibles aux changements d’ELF dans cette gamme. Un champ d’ondes cohérent peut émaner de la matrice de cristaux liquide (LC) du corps.

La structure propre et l’organisation des tissus vivants sont cependant gouvernées par la molécule clé qu’est l’ADN. Le système génétique (qui, pour être plus précis, est constitué d’une fonction de translation equidirectionnelle qui peut partir aussi bien de l’ADN de l’ARN que de la protéine) s’avère être un code complexe, multidimensionnel avec des matériaux (nucléotide) à la fois locaux (codon) et globaux (contexte) et des paramètres de champs (hologramme EM), tous interdépendants et également sujets aux influences externes de l’environnement. (Sidorov, 2002).

Il existe un rapport étroit entre les désordres du comportement humain et les périodes de perturbations solaires et magnétiques.Réciproquement, des études ont montré que des sujets qui vivent assez longtemps isolés des rythmes électromagnétiques développent des irrégularités croissantes et des rythmes physiologiques chaotiques. Ceux-ci sont rétablis de façon spectaculaire par l’intervention d’un faible champ électrique de 10 Hz. Les premiers astronautes en furent victimes jusqu’au moment où des générateurs RS furent installés dans les vaisseaux spatiaux.Les anomalies géomagnétiques (tensions tectoniques, earthlights, perturbations du champ géomagnétique) peuvent induire certaines formes de perception paranormale, telles que des hallucinations visuelles et auditives, et les TLT (transitoires du lobe temporal, ou attaque légère).

Aussi, un des effets de la méditation est de" "calmer l’esprit" c’est une méthode permettant d’installer le "libre cours" (ou périodes de silence thalamique) et d’être entraîné par les rythmes géophysiques naturels. Cette forme d’accord ou de "magnéto-réception" est relayée par la glande pinéale (30% de ses cellules sont sensibles au magnétisme) et les tissus organiques contenant de la magnétite.

Persinger (1989) fait observer que l’activité profonde du lobe temporal existe en équilibre avec la condition géomagnétique globale. Lorsqu’il y a une brusque diminution de l’activité géomagnétique, il semble se produire une majoration des processus qui facilitent la perception psi, particulièrement la télépathie et la clairvoyance. Les augmentations de l’activité géomagnétique peuvent réduire le niveau de mélatonine de la glande pinéale et contribuer à réduire les seuils d’attaques corticales. En fait, la mélatonine est en relation aVec les désordres du lobe temporal tels que les dépressions et les attaques. (Krippner 1996).
Les conditions ELF globales optimales (nuit calme, faible activité solaire, faible pollution EM) peuvent faciliter les perceptions paranormales, y compris psi telles que ESP, vision et guérison à distance.
La psi est toujours présente dans l’espace et le temps, attendant d’être activée par une crise, par l’émotion ou par des paramètres de stimulus optimaux en laboratoire. L’activité. géomagnétique est susceptible d’affecter la capacité de détection de cette information par le cerveau, particulièrement les chemins neuraux qui facilitent la consolidation et l’accès conscient à cette information. En l’absence de cette activité géomagnétique, l’éveil au stimulus psi serait moins probable et les "capacités de réserves latentes" du cerveau ne seraient pas utilisées. (Krippner 1996).

Sidorov (2001) et d’autres ont suggéré que l’intention humaine fonctionne comme une fenêtre variable de transmission/réception dans l’échange d’information extrasensorielle, peut-être dans la gamme des fréquences ELF électromagnétiques. La synchronisation cérébrale de l’émetteur et du récepteur avec la RS facilite la psi ou "l’entraînement thérapeutique", amplifiant, ré-émettant des formes d’ondes cohérentes dérivées de l’environnement, imitant le schéma d’ondes de l’environnement. Sidorov avance l’hypothèse suivante : Les ondes cérébrales (particulièrement dans la gamme alpha) peuvent être transmises via le système périneural (ou via l’excitation de Frohlich) vers n’importe quelle zone éloignée du corps, et même vers des organismes adjacents, par les ondes EM ELF Ces fréquences peuvent être amplifiées par des ondes RS voisines ou par un mécanisme de feedback typique des chemins physiologiques du corps (semblables aux cascades immunologiques et neuro-endocrinologiques). À leur tour ces fréquences de base peuvent réactiver les processus de guérison interrompus, favoriser la croissance, accélérer les réponses immunitaires et en général provoquer le démarrage des fonctions inhérentes aux tissus corporels en "rééquilibrant ses énergies" (selon la médecine orientale) ou (dans la terminologie de Real) en reconfigurant l’orientation des cristaux liquides des composants des membranes cellulaires et en déclenchant ainsi des réponses intracellulaires spécifiques. (Sidorov, 2001).

Nous émettons l’hypothèse, avec Pitkanen et Sidorov, que la RS pourrait être le substrat d’un mécanisme de perception extrasensorielle de type radar commun à tous les êtres vivants. De même que l’eau bondissant sur les rochers ou sur tous objets submergés, cette fréquence non-spécifique est absorbée et ré-émise en schémas interférentiels uniques propres à chaque objet rencontré.

Ce schéma d’interférence est un composite de propriétés externes et internes, puisque les atomes et molécules les constituants ainsi que leur assemblage global retransmettent tous cette énergie selon leurs configurations spécifiques. Non seulement cela, mais les "ondes de sonde" peuvent être modulées en fréquence et en forme de manière intentionnelle afin de fournir une information spécifique (schémas d’interférence). Décodées par le cerveau, elles reviennent quasi instantanément "sur le dos" de la RS. Une fois reprises, le cerveau décode le schéma. Dans cette transformation de type Fourier, l’information est traduite en données conscientes, de façon similaire à d’autres processus sensoriels.

Réciproquement, des effets spécifiques peuvent être empreints comme bio information et "produire une action mystérieuse à distance" lorsque le signal arrive à destination. Sous de bonnes conditions globales (préalables), le schéma peut, à son tour, éviter la dissipation usuelle et s’accoupler à l’onde stationnaire dominante (état de conscience") qui est saisie et portée par la RS.

L’intention mentale peut fonctionner comme une fenêtre variable de transmission/réception dans l’échange d’information extrasensorielle. Accordée à la RS, elle peut porter à des cibles lointaines une telle information et fonctionner comme un interface primitif de type radar. Tout ceci et d’autres mécanismes dépend de ce que les fréquences RS demeurent dans leur gamme médiane, en harmonie avec nos ondes cérébrales.
À l’issue de près de huit décades d’EEG et autres études d’imageries du cerveau, nous sommes contraints d’admettre que nous ne pouvons toujours pas préciser avec certitude d’où proviennent les voltages de l’EEG. Becker ; 1985, pg.88)...

Il est concevable que le système périneural selon Becker ou la matrice LC de l’organisme (incluant, sans limitation, les tissus conjonctifs, les membranes cellulaires et IWN) pourrait fonctionner comme un réseau de récepteurs sensoriels du corps entier pour le canevas de signaux sensoriels magnétiques de Pitkanen, avec encodage spécifique de schémas d’excitation pour différents types d’information... Les réseaux de cristaux liquides omniprésents du corps et leurs possibilités de configurations quasi infinies en font des candidats de premier plan pour constituer les récepteurs sensoriels primaires que la parapsychologie espère trouver.

On peut même concevoir que les propriétés de conjugaison de phase de l’ADN (Popp et Chang, 1998) leur confèrent un fonctionnement d’antenne multi-mode, modifiant leurs fonctions selon les champs de signaux environnants et peut-être en agissant non seulement comme un programme régulateur mais aussi un élément de perception "extrasensorielle". (Sidorov, 2002).


HAARP : une menace pour l’humanité et la planète

Les humains que nous sommes possèdent des potentialités extraordinaires que nous avons à peine commencé à étudier et encore moins à comprendre. Des dons de créativité, d’intuition et des talents imprévisibles ou émergents pourraient se stabiliser chez les générations futures. On peut espérer que nous pourrons comprendre notre provenance d’un environnement essentiellement électromagnétique et développer notre potentiel de guérison, de croissance et de communication à distance. Les sommes d’argent faramineuses ont été dépensées pour HAARP et les projets associés (tels que "Star Wars", programme de défense antimissiles), sans que le moindre budget complémentaire soit affecté à l’étude des dangers potentiels. Le coût en dollars et en vies humaines pourrait être stupéfiant comparé aux avantages supposés que pourraient offrir de tels programmes. Durant des millénaires, la RS a donné la mesure régulatrice de la vie sur la planète, notre battement de cœur planétaire qui marque le tempo de la santé et du bien-être.Mais aujourd’hui, selon la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements de Climat (UNFCCC), signée en 1992 au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, le cœur même de la planète est en danger. L’ONU a condamné l’utilisation hostile de techniques qui modifient l’environnement ou interviennent dans la dynamique, la composition ou la structure de la Terre, y compris ses biotopes, la lithosphère, l’hydrosphère, l’atmosphère ou l’espace extérieur.

Alors pourquoi, méprisant la Convention ENMOD de 1977 ainsi que sa propre charte, les Nations Unies ont-elles décidé d’exclure de leur ordre du jour les changements climatiques résultant de programmes militaire ?En février 1998, le Comité des Affaires Étrangères, de la Sécurité et de la Politique de Défense du Parlement Européen tint une audience publique à Bruxelles sur la question de HAARP. La "Motion de Résolution " que le Comité présenta au Parlement Européen (document n° A4-0005/99, du 14 janvier 1999) contenait ces termes : Considère que HAARP..., en vertu de son impact étendu sur l’environnement, constitue une préoccupation mondiale et demande que ses implications légales, écologiques et éthiques soient évaluées par un organisme international indépendant... ; [le Comité] regrette le refus réitéré de l’administration des États-Unis... d’apporter des preuves à l’audience publique... concernant les risques pour l’environnement et le public du programme HAARP.Cependant, la requête du Comité d’établir un "Livre Vert" sur "l’impact des activités militaires sur l’environnement" fut rejetée avec désinvolture sous prétexte que la Commission Européenne ne disposait pas de la juridiction nécessaire lui permettant de s’immiscer dans "les liens entre l’environnement et la défense". Bruxelles se soucia d’éviter un conflit avec Washington.

Bien qu’il n’y ait pas de preuves que HAARP ait été utilisé, les informations scientifiques indiquent que le programme est aujourd’hui entièrement opérationnel. Cela signifie que, potentiellement, HAARP pourrait être utilisé par les militaires US pour modifier sélectivement le climat d’une "nation inamicale" ou d’un "état dévoyé" dans le but de déstabiliser son économie nationale...

La "médecine économique" du FMI et de la Banque Mondiale, très documentée, imposée au Tiers-monde et aux pays de l’ancienne Union Soviétique a fortement contribué à déstabiliser l’agriculture domestique. De son côté, les financements de l’OMC ont soutenu les intérêts d’une poignée de conglomérats biotechniques dans leurs efforts d’imposer les semences génétiquement modifiées aux agriculteurs du monde entier. Il est essentiel de comprendre les liens entre les processus économiques, stratégiques et militaires du Nouvel Ordre Mondial. Dans ce contexte, les manipulations climatiques par le programme HAARP (accidentelles ou délibérées) exacerberaient ces changements en affaiblissant les économies nationales, en détruisant les infrastructures et en menaçant de faillite les fermiers sur de vastes régions...(Chossudovsky,2000).
Espérons que nous prendrons tous conscience de ceci avant que notre technologie ne conduise la planète si loin de son fonctionnement normal que la trajectoire de l’évolution humaine ne soit modifiée à jamais. il est donc plus que jamais important d’étudier aux niveaux les plus subtils les relations entre nos corps et l’environnement électromagnétique et leur interaction avec une technologie susceptible de changer la planète. il semble que l’humanité se trouve confrontée au pénible devoir de décider si l’ionosphère et la Résonance de Schumann seront sauvées ou détruites, si la "’Voix de la Planète" continuera ou non à chanter.

http://secrets.vraiforum.com/t155-Resonnance-de-shuman.ht...

 

 

Qu'est-ce que la fondation "Imagine" ?

Encore une fabrique à manipulations génétiques sous couvert d'apporter ou de rétablir la santé !
Les maladies génétiques ont bon dos !
Que font-ils avec notre ADN ?
Les biotechnologies et les nanotechnologies appliquées à la médecine à tout va !
Lorque nous voyons les partenaires de la fondation, nous avons compris par qui elle est financée.

Pourquoi ne pas créer tout simplement des robots puisque l'on y est ?
Et bien sûr on nous sensibilise en nous parlant de la santé de nos enfants !

La Fondation "Imagine". Cela ne vous rappelle-t-il rien ?

http://www.fondationimagine.org/concept.php

Les collaborations internationales

http://www.fondationimagine.org/Les_collaborations_internationales.php

  • Bruce Beutler, Department of Immunology, The Scripps Research Institute, La Jolla, USA (prédisposition génétique pyogènes)
  • Helen Chapel, University of Oxford and Oxford Radcliffe Hospital, Oxford, UK (prédisposition génétique pyogènes)
  • David Cooper, Institute of Medical Genetics, University of Wales College of Medicine, Cardiff, UK (prédisposition génétique mycobactéries, candidose)
  • Bodo Grimbacher, University College London, Londres, UK (prédisposition génétique candidose)
  • Steven Holland, National Institute of Allergy and Infectious Diseases, National Institutes of Health Bethesda, USA ((prédisposition génétique mycobactéries, pyogènes)
  • Dinakantha Kumararatne, Department of Clinical Immunology, Cambridge, UK (prédisposition génétique mycobactéries, pyogènes)
  • Xiaoxia Li, Cleveland Clinic Foundation, USA (pyogènes)
  • Desa Lilic, University of Newcastle, Newcastle, UK (prédisposition génétique candidose)
  • Anne O'Garra, National Institute for Medical Research, Londres, UK (prédisposition génétique tuberculose)
  • Peter Newburger, Departments of Pediatrics and Cancer Biology, University of Massachusetts Medical School Worcester USA ((prédisposition génétique mycobactéries)
  • Jennifer Puck, National Human Genome Research Institute, National Institutes of Health, Bethesda, USA ((prédisposition génétique mycobactéries)
  • Charles Rice, Rockefeller University, New-York, USA ((prédisposition génétique VHC)
  • Robert Schreiber, Department of Pathology and Immunology, Center for Immunology, Washington University School of Medicine, St. Louis, USA (prédisposition génétique mycobactéries)
Corinne ANTIGNAC, INSERM U 574
  • Thomas Benzing, University of Cologne, Germany
  • Alessandra Boletta, Dulbecco Telethon Institute (DTI), Milan, Italie.
  • Lewis Cantley, Division of Signal Transduction, Harvard Medical School, Beth Israel Deaconness Center, Boston, MA, USA.
  • Richard Cerione, Department of Molecular Medicine, Cornell University, Ithaca, NY, USA
  • Stéphanie Cherqui, Scripps Institute, La Jolla, USA
  • Erik Christensen, Arrhus, Dannemark
  • Pierre Courtoy, UCL, Bruxelles, Belgique
  • Olivier Devuyst, UCL, Bruxelles, Belgique
  • Iain Drummond, Massachusetts General Hospital, Charlestown, USA
  • Brian Harfe, University of Florida, Gainesville, USA
  • Friedlhem Hildebrandt, University of Michigan, Ann Arbor, USA
  • Lawrence Holzman, University of Michigan, Ann Arbor, USA
  • Anil Karihaloo, Yale University, New Haven, CO, USA.
  • Jeffrey Kopp, NIDDK, Bethesda, USA
  • Michael McManus, University of California, San Francisco, USA
  • Jeffrey Miner, Washington University, Saint Louis, USA
  • Marcus Moeller, RWTH, Heidelberg, Germany
  • Peter Mundel, University of Miami, Miami, USA
  • Ulrich Rüther, Institut für Entwicklungs- und Molekularbiologie der Tiere (EMT), Düsseldorf, Germany
  • Franz Schaefer, Heidelberg, Germany
Alain Fischer, INSERM U 768
  • F.D. Bushamann, Philadelphie, U.S.A. Etude des sites d’intégration de vecteurs de thérapie génique
  • F. Candotti, NIH (génétique) Bethesda, U.S.A. Modèles animaux déficit immunitaire
  • R. Casella, NCI, Bethesda, U.S.A. Etude du système immunitaire
  • H. Chapel, Oxford, U.K. Activation des cellules du système immunitaire Déficit immunitaire
  • M. Nussenzweig (Rockfeller University New-York, U.S.A.) Etude du système immunitaire (lymphocytes B)
  • A. Trasher (University College London, Institute of Child Health) Therapie génique SCID et Wilott Aldrech
  • A.Veillette, ICRM Montréal, Canada
  • D. Williams (Harvard Boston) – SCID Centre production vecteurs à Cincenatti
Equipe Stanislas Lyonnet, INSERM U 781
  • ERANET CraniRare : Pr B Wollnik (Koeln Univ., Germany), Dr N Akarsu (Hacettepe Univ., Ankara, Turquie), Dr U Kayserili (Istanbul, Turquie), Dr D Wieczorek (Essen Univ., Germany).
  • ERANET Hirschsprung disease Consortium : Dr I Ceccherini (Genoa, Itaky) ; Dr S Borrego (Barcelona, Spain).
  • European Skeletal Dysplasia Network et Eurogrow (7 partenaires européens)
  • International Hirschsprung Disease Consortium: A Chakravarti (Johns Hopkins, Baltimore, USA); C Eng (OSU, Ohio, USA) ; R Hofstra (Groningen, The Netherlands) ; I Ceccherini (Genoa, Italie) ; S Borrego (Barcelone, Espagne) ; P Tam (Hong-Kong, RPC)
  • International Network on Ciliopathies: H Dollfus (IGBMC Starsbourg), C Antignac and S Saunier (INSERM U-574, Necker), EM Valente (CSS Mendel, Roma, Italy), J Gleeson (Howard Hughes, UCSD, USA), N Katsanis (Johns Hopkins Baltimore).
  • Laboratoire International Associé (LIA) Franco-Marocain de l’INSERM : Pr A Sefiani (INH and Rabat Univ., Morocco).
  • NIH Project N°5PO1 HD39948 : Hereditary basis of Neural Tube Defects. MC Speer (PI, Duke Univ., USA), M Lovett (Washington Univ., USA).
Equipe Valérie Cormier-Daire
  • Yasemin Alanay, Hacettepe Unviersity, Ankara, Turquie
  • Skeletal Dysplasia Registry, Cedars Sinai Medical Center, (Head : David Rimoin), Los Angeles, USA
  • Stephen. Robertson, Université d’Otago, Dunedin, Nouvelle Zélande
  • S.S. Apte, Lerner Research Institute, Cleveland, USA
  • André. Mégarbane, Université St Joseph, Beyrouth, Liban
  • Z.Q. Pan, Department of Oncological Sciences, Mount Sinai School of Medicine, Los Angeles, USA
  • Annick. Raas Rothschild, Hadassah Hebrew University, Jérusalem, Israël
Equipe Asma Smahi
  • Dr Gnamey : TOGO, Dysplasie ectodermique anhydrotique
  • Manolis PASPARAKIS, Université de Cologne, Allemagne: Mouse models of NFkB pathologies.
  • Valeria URSINI, Institute of Genetics and Biophysics, Naples, Italy : Genetic and molecular analysis of IP
  • Dr Amal Said, Hôpital Merrakech , Maroc : Psoriasis
  • Dr Hamida Turki et Dr Slaheddine Marrakchi , Hôpital Sfax , Tunisie, Psoriasis
  • Shoji YAMAOKA, Department of Molecular Virology, Tokyo Medical and Dental University, Japon: Genetic and molecular analysis of NF-kB signaling
Equipe Laurence Colleaux
  • Nigel CARTER : Sanger Institute, Wellcome Trust Sanger Institute, Wellcome Trust Genome Campus, Hinxton, Cambridge, UK
  • Malika CHAOUCH, Hopital Ben Acknoun, Alger, Algérie
  • Josef GECZ, Department of Genetic Medicine, Women's and Children's Hospital, North Adelaide, Australia
  • Annick RAAS-ROTHSCHILD, Department of Human Genetics, HADASSAH University Hospital, Jerusalem, Israel
  • Orit REISH, Department of Medical Genetics, Assaf Harofeh, Israel
  • Patrick TARPEY : Cancer Genome Project, Wellcome Trust Sanger Institute, Wellcome Trust Genome Campus, Hinxton, Cambridge, UK
Equipe Jean-Michel Rozet (Josseline Kaplan jusqu’au 31/12/2008)
  • Rando Allikmets: Department of Ophthalmology, Columbia University, New-York, USA
  • Shomi Bhattacharya: Institute of Ophthalmology, UCL, London, UK
  • Johanna Seddon: Massachusetts Eye and Ear Infirmary, Boston, USA
  • Enza Maria Valente: Neurogenetics Unit, CSS-Mendel Institute, Roma, Italy
Equipe Geneviève Gourdon
  • Darren Monckton, Glasgow, UK
  • Glenn Morris, UK: Anticorps Msh3.
  • Giuseppe Novelli, Annalisa Bota, Italie: essai préclinique de thérapie génique
  • Christopher Pearson, Toronto, CA: étude de l’implication de la réplication dans l’instabilité des triplets répétés CTG
  • Jack Puymirat, Québec, CA : Essais thérapeutiques avec vecteurs antisens, ribozyme et RNAi
  • Laura Ranum, USA: étude d’agrégats protéiques dans le système nerveux central des souris transgéniques
  • Hein te Riele, Amsterdam, NL
  • Réseau international de recherche fondamental sur la dystrophie myotonique de Steinert: mécanismes d’instabilité des triplets
  • Maurice Swanson, USA: essai préclinique de thérapie génique
  • Ibtissam Walker, Lausanne, CH : études des anomalies des nerfs dans nos souris transgéniques
  • Bé Wieringa, Nimjegen, NL
Equipe Agnès Rötig
  • Orly Elpeleg, Hadassah Hospital, Jérusalem, Israël
  • ERANET CraniRare : Pr B Wollnik (Koeln Univ., Germany), Dr N Akarsu (Hacettepe Univ., Ankara, Turquie), Dr U Kayserili (Istanbul, Turquie), Dr D Wieczorek (Essen Univ., Germany).
  • ERANET Hirschsprung disease Consortium : Dr I Ceccherini (Genoa, Itaky) ; Dr S Borrego (Barcelona, Spain).
Equipe Olivier Danos
  • Robin Ali (Department of Ophtalmology, UCL, London)
  • Andrea Ballabio (Telethon Institute of Genetics and Medicine, Naples, Italie)
  • Mary Collins (Division of Infection and Immunity, University College London, London, UK)
  • Ronald Crystal (Cornell University, New York USA)
  • Kay Davies (Department of Physiology Anatomy and Genetics, Oxford University, Oxford UK)
  • John Hopwood (Department of Chemical Pathology, Women and Children Hospital, North Adelaide, Australie)
  • Robert Kotin (National Heart Blood and Lung Institute, Bethesda, USA)
  • David Linch (Hematology, UCL Cancer Institute, UCL, London)
  • Richard Mulligan (Harvard Medical School, Boston, USA)
  • Francesco Muntoni (Dubowitz Neuromuscular Centre, UCL Institute of Child Health, London, UK)
  • Amit Nathwani (Hematology, UCL Cancer Institute, University College London, London, UK)
  • Adrian Thrasher (UCL Institute of Child Health, London, UK)
Equipe Olivier Danos
  • Eurogentest (Belgique, Pr Cassiman)
  • Eurogene (Giovanni Romeo, R Stevens)

 

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Les PIGS tiennent tête à l’oligofinance de Bruxelles

Comment mettre en place le Nouvel Ordre Mondial ?  

La Grèce ploie mais ne cède pas. Soutenu par ses collègues méditerranéens (Portugal, Italie et Espagne) lors de la réunion de l’Eurogroupe qui se tenait aujourd’hui à Bruxelles, le ministre grec des finances Georges Papaconstantinou a refusé d’allonger encore le catalogue des réformes que son pays s’est engagé à mettre en place.

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De retour à Athènes ce soir (15.02) Papaconstantinou a indiqué qu’il jugeait l’action de l’UE très timorée. « La solidarité verbale, c’est bien. La solidarité financière, c’est mieux » a-t-il indiqué à peine débarqué de l’avion qui le ramenait de Bruxelles.

Cette solidarité entre les pays du sud de l’UE n’est pas surprenante. Ils savent très bien que le rouleau compresseur européen va également leur passer dessus, tant la pression de l’euro risque de s’accentuer ces prochaines semaines. Conformément aux prévisions de nos articles de la fin de la semaine dernière, la monnaie européenne à poursuivi sa chute ce lundi (l’euro valait 1,3607 dollar ce soir à 18h00, contre 1,3629 dollar vendredi vers 22h00).

A qui le tour ?

Le PIB de la Grèce ne représente que 2,8% du PIB de la zone euro. Mais après la Grèce, viendra le tour du Portugal (1,8% du PIB de la zone euro), puis de l’Espagne. Et là on ne parlera plus de 2,8% mais de 12% du PIB de la zone euro, ou même de 17,3% si l’Italie avait la mauvaise idée de se joindre à la cohorte des pays blessés.

Il ne faut pas oublier non plus que la France et l’Allemagne sont dans une situation budgétaire à peine meilleure que la Grèce. Ni l’une ni l’autre n’ont les moyens de leurs ambitions.

Grande Dépression

On peut faire confiance aux marchés financiers pour renforcer l’engrenage. Pour les marchés, la solidarité européenne est une promesse de profits garantis par les généreux soutiens annoncés. Si les soutiens européens ne se matérialisent pas, leur réaction sera encore plus violente. Si l’Europe retombe dans la récession, avec un euro en chute libre, les États-Unis ne manqueront pas de suivre. Avec cette fois un problème supplémentaire : les marges d’action sont inexistantes. Les taux d’intérêt sont proches de 0% et personne n’osera prendre le risque d’alourdir les déficits budgétaires. Le spectre de la Grande Dépression, que l’on croyait écarté, se profilerait alors à l’horizon.

Comment mettre tous les budgets sous surveillance ?

Pour l’Union européenne, il n’existe pour l’instant aucun moyen légal de contraindre un pays à abandonner sa souveraineté en matière budgétaire. Le seul accord existant est le Pacte de stabilité, or le Pacte a été ignoré par l’Allemagne et la France en 2003, puis par tous les pays en 2008-2009. Tout au plus peut-il conduire à une sanction financière à l’encontre de la Grèce, au maximum de 0,5% de son PIB.

L’Union monétaire est pour l’instant fondée sur l’abandon de la souveraineté nationale en matière de politique monétaire, et non budgétaire. Ce sont les Grecs qui sont responsables de la dette de leur gouvernement. Les traités sont très clairs: ni la BCE, ni la Commission, ni les pays membres ne sont liés par la situation budgétaire d’un pays membre.

Bien sûr, comme nous l’avons indiqué à plusieurs reprises la semaine dernière, le plan du Président du Conseil européen Herman van Rompuy, avec le soutien des gouvernements de la France et de l’Allemagne, entre autres complices, est d’inaugurer une gouvernance économique européenne, qui aura comme objectif de mettre tous les budgets européens sous surveillance. Mais elle ne pourra être mise en place sans la capitulation des pays membres (et plus particulièrement ceux qui sont directement concernés par un défaut de paiement à brève échéance).

Le fiasco est annoncé

Les dirigeants de l’Union européenne pensaient pouvoir utiliser les marchés financiers (lire les déclarations du patron de l’Eurogroupe dans notre article du 14 février) pour contraindre la Grèce à engager les réformes dont elle ne veut pas. C’est un fiasco complet. Le premier ministre Papandréou s’est ce soir publiquement dit déçu du caractère vague de l’aide européenne. Autrement dit, il se prépare déjà à ne pas céder aux pressions de l’oligarchie financière de Bruxelles. Le peuple grec, qui gronde déjà de colère, lui donnera très vite son soutien. Nous n’allons plus tarder à voir des manifestants brûler en effigie Angela Merkel et Nicolas Sarkozy dans les rue d’Athènes.

Mecanopolis

Avec les informations des pages « économie » du quotidien suisse Le Temps

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Le niveau d'endettement public atteint ses limites

LE MONDE | 15.02.10

 

Tokyo Correspondant

L'annonce, dimanche 14 février, par le ministre japonais des finances, Naoto Kan, du lancement d'une réflexion sur l'avenir de la fiscalité amorce un début de traitement du problème de la dette. Selon le FMI et le ministère des finances, la dette publique du Japon pourrait atteindre en 2010 226,2 % du PIB et 239,2 % en 2014. Comparée à celle des Etats-Unis (à 99,8 % en 2010), de la France (92,5 %) ou même de la Grèce (123,3 %), elle paraît vertigineuse.

Comment le Japon peut-il se le permettre ? D'abord, le pays dispose d'importantes réserves de changes : 1 053 milliards de dollars fin janvier. Ensuite, "le Japon reste le principal créancier de la planète", rappelle l'ancien vice-ministre des finances, Eisuke Sakakibara. Dans le même temps, la dette est majoritairement financée par le Japon lui-même. "C'est une dette due par le gouvernement à la population", estime M. Sakakibara. Les bons du Trésor restent majoritairement acquis par les établissements financiers, qui puisent pour cela dans l'importante épargne des ménages nippons. Une épargne, qui s'élevait en 2009 à 1 410 000 milliards de yens (11 495 milliards d'euros), trois fois le PIB. La même année, 45 % de ces dépôts, 635 000 milliards de yens (5 177 milliards d'euros) finançaient la dette.

"Utiliser l'épargne"

Mais le niveau d'endettement japonais est en train d'atteindre ses limites. La faiblesse des rentrées fiscales et la hausse des dépenses ont conduit le gouvernement à décider l'émission de 44 000 milliards de yens (358 milliards d'euros) de bons en 2010, un montant identique à celui de 2009. Parallèlement, l'épargne stagne. Fin mars 2008, elle avait progressé de 1,7 % et plusieurs économistes s'attendent à ce qu'elle diminue dans les années qui viennent en raison de la baisse des salaires et de la hausse de la précarité.

"A ce rythme, s'inquiète Atsushi Nakajima, chef économiste de l'institut de recherche Mizuho, le montant de la dette aura rattraper celui de l'épargne d'ici 5 à 10 ans". Or, l'épargne ne peut être exclusivement consacrée aux déficits. Les entreprises en ont également un besoin crucial pour leur développement.

Pour M. Nakajima, il s'agit d'"une bombe à retardement. Le gouvernement consacre déjà 20 % du budget au simple remboursement des intérêts". Une inquiétude qui attise la défiance des agences de notation. Standard & Poor's a abaissé le 26 janvier son évaluation de la dette nippone et Moody's attend du Japon une réaction sous la forme d'"un cadre fiscal cohérent pour le moyen terme".

Les investisseurs commencent à limiter leurs achats de bons du Trésor. La poste japonaise, qui en détient la majorité, souhaite diversifier ses placements. A son entrée en fonctions en octobre 2009, Jiro Saito, nouveau président de Japan Post, a déclaré vouloir "utiliser l'épargne de la population pour répondre aux besoins du secteur privé". M. Sakakibara reconnaît la nécessité d'agir pour que "le Japon s'assure de pouvoir rembourser à moyen et long termes".

Des signes comme autant d'appels à l'action. S'il ne peut compter sur l'inflation, le gouvernement mise sur la réduction des dépenses et désormais sur une réforme de la fiscalité. "A 25,1 % du revenu national, le poids de l'impôt reste l'un des plus bas des pays de l'OCDE", observe Atsushi Nakajima.

La question reste sensible. Si la réflexion doit commencer en mars, les premières décisions ne devraient pas intervenir avant l'automne. En juillet, il y a des élections sénatoriales, importantes pour la majorité.

10:57 Publié dans Crise Financière & Mondiale | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Le risque d'une rechute économique se précise

La seconde vague de crise financière prévue est en cours !

A-t-on cru à tort, ou trop tôt, au retour de la croissance mondiale ? Les dernières statistiques de la zone euro ont fait l'effet d'une douche froide. Au quatrième trimestre 2009, l'économie européenne n'a augmenté que de 0,1 %. Pour les économistes de Natixis, une "interruption de la reprise" avec un gel du commerce mondial, au premier trimestre n'est pas impossible. Autrement dit le scénario d'une reprise en "W" pourrait se concrétiser.

Cette rechute est d'autant plus vraisemblable que "l'on arrive à la limite des politiques de relance keynésiennes par les déficits publics", observe Sylvain Broyer, économiste chez Natixis. La grave dérive budgétaire de la Grèce a en effet révélé la menace que fait planer l'endettement démesuré de certains pays.

A ce jour, 2 900 milliards de dollars (2 122 milliards d'euros) d'argent public ont été dépensés dans le monde pour relancer les économies. Selon le Fonds monétaire international (FMI) la dette moyenne des pays du G20 devait passer de 99 % du Produit intérieur brut (PIB) en 2009, à 107 % en 2010 et 118 % en 2014.

"Les marchés jugent avec inquiétude la solvabilité des Etats qui ont sauvé l'économie privée mais au détriment d'un endettement public colossal", note l'économiste Philippe Brossard, président de Macrorama. Les menaces s'accumulent tandis que les marges de manoeuvre se réduisent.

La mise en oeuvre de politiques de rigueur. Sous la pression des marchés et des agences de notation, les gouvernements se voient contraints d'annoncer des mesures d'austérité, au risque d'hypothéquer une reprise déjà fragile.

"La situation est ingérable", juge Henri Sterdyniak, de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Selon l'économiste, un plan de rigueur fondé sur des hausses d'impôts et des réductions de dépenses représentant 1 % du PIB, "c'est 1 point de croissance en moins".

Une politique restrictive risque en effet de faire chuter la demande et "d'engendrer une longue période de croissance médiocre", affirme M. Sterdyniak. Le FMI a d'ailleurs mis en garde les Etats contre un arrêt trop rapide des stimuli qui pourrait faire replonger l'économie. En outre, une politique d'austérité contribue, en ralentissant la croissance, à diminuer les recettes fiscales, censées renflouer les caisses des Etats.

Le danger d'un krach obligataire. Pour sauver les banques, soutenir la croissance, aider les ménages et les entreprises, les Etats se sont endettés. Et pour s'endetter, ils ont massivement emprunté sur les marchés. Selon l'agence de notation financière Moody's, la dette souveraine mondiale a atteint, en 2009, 49 500 milliards de dollars. Plus de trois fois le PIB américain !

Ces titres de dette, considérés comme une valeur refuge, ont d'abord été plébiscités par les investisseurs. Mais avec la crise de la Grèce, après celle de Dubaï, "le marché a pris conscience que le défaut d'un Etat était chose possible", indique Jean-François Robin, spécialiste du marché de taux chez Natixis.

Pour les plus pessimistes, cette défiance pourrait se propager à d'autres pays jusqu'à provoquer "un choc de confiance", indique Anton Brender, économiste chez Dexia AM. Autrement dit un krach obligataire, qui se traduirait par l'envolée des taux d'intérêt des emprunts souverains.

Si peu d'experts vont jusqu'à valider ce scénario extrême, les tensions sur le marché obligataire ne sont pas sans conséquences pour le financement de l'économie. La hausse des taux des emprunts d'Etat se répercute sur le marché des emprunts privés et grippe ainsi un accès aux crédits pour les entreprises. Une consommation déprimée. Maintien d'un chômage élevé, remontée des prix du pétrole, épargne de précaution, et surtout, retrait des dispositifs de relance : la consommation privée, artificiellement dopée en 2009 via des baisses d'impôts ou des mesures exceptionnelles comme la prime à la casse, devrait marquer le pas en 2010. La crise de la dette grecque n'a fait que raviver les inquiétudes des ménages qui redoutent les hausses d'impôts inévitables pour combler les déficits publics.

"Il faudra peut-être attendre deux ans avant de voir une reprise spontanée de la demande intérieure", prédisent les économistes de Natixis qui pointent le "risque d'un "trou" après le retrait des politiques économiques stimulantes". Le spectre de l'inflation. Après des mois de baisse des prix, la désinflation devrait s'interrompre en 2010, sous l'effet, notamment, de la remontée des prix du pétrole. Pour les pays occidentaux, il ne s'agirait toutefois pas d'une mauvaise nouvelle. Car l'inflation est une aubaine pour les emprunteurs, comme les Etats : elle permet mécaniquement de réduire la facture de leur dette. Le FMI a d'ailleurs suggéré aux banques centrales d'être moins orthodoxes et de relever leur objectif d'inflation.

Du fait d'une croissance molle, l'inflation en Europe ou aux Etats-Unis, devrait de toute façon rester contenue. En revanche, un emballement des prix n'est pas impossible dans les pays émergents. Pour éviter la surchauffe de leurs économies les Etats pourraient alors freiner leur expansion "et casser la reprise mondiale. C'est cela la vraie menace", estime Michel Didier, économiste chez COE-Rexecode.

Claire Gatinois et Marie de Vergès

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/02/16/le-risq...

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