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21/02/2010

Goldman Sachs, pieuvre et vampire de la finance mondialisée

Article placé le 20 fév 2010, par Frédéric Courvoisier

Cet article fera l’objet d’une mise à jour importante dans la soirée

Pieuvre et vampire, Goldman Sachs a spéculé sur le dos de la Grèce tout en se faisant rémunérer par Athènes pour l’aider à gérer sa dette, jouant ainsi sur tous les tableaux. Cela n’a été possible que parce que le gouvernement des États-Unis et l’administration de l’Union Européenne ont placé aux postes clés des hommes de cette très influente banque d’affaire.

Goldman Sachs, la banque la plus puissante du monde, a spéculé sur le dos de la Grèce tout en se faisant rémunérer par Athènes pour l’aider à gérer sa dette. Retour sur une manipulation.

2001-2004

Entre 2001 et 2004, Goldman Sachs se retrouve à la manœuvre pour aider les Grecs à camoufler leur dette. Comment ? De deux façons distinctes. D’abord grâce à des swaps de change. Explication : Quand un pays vend sa dette au marché, il a la possibilité d’émettre des obligations en euros ou libellés dans une autre monnaie. Pour se couvrir contre le risque de change, le gouvernement en question a recours à des instruments financiers (swaps). Jusque là, rien d’anormal. Plusieurs pays, dont la France, ont utilisé ce type de technique. Là ou l’affaire se complique, c’est que le gouvernement et sa banque conseil peuvent décider en cours de route de changer la parité du taux de changesde leur couverture, dans l’opacité complète, de sorte à améliorer artificiellement la valeur de leur dette.

2009

Au début novembre 2009, le nouveau gouvernement grec se demande comment convaincre les marchés et Bruxelles qu’il pourra bien tenir son programme d’austérité pour réduire une dette abyssale (112% du PIB). Selon le NY Times, c’est à cette date qu’une délégation de banquiers de Goldman Sachs, emmenée par leur numéro 2, Gary Cohn, débarquent à Athènes. Ils ont prit rendez-vous pour présenter « un instrument permettant de remettre à un avenir très lointain le coût de système de santé du pays ». Le gouvernement socialiste de Papandéou pensait donc continuer, il y a quelques mois à peine, sur la même ligne que son prédécesseur.

La fin de l’année 2009 vire au scénario catastrophe pour la Grèce. Les agences de notation, Fitch la première, dégradent la signature de sa dette à BBB+, ce qui équivaut à bonnet d’âne. Les marchés commencent à douter de la solidité et de la crédibilité du plan d’Athènes et l’euro décroche.

Le mercredi 27 janvier Goldman Sachs fait courir une information bidon à travers ses réseaux médiatiques, dont le Financial Times, la bible des opérateurs de marché : La Chine aurait refusé d’acheter 25 milliards d’euros d’emprunt grecs. La nouvelle sème la panique. Pour les traders, Athènes est proche du gouffre puisqu’il est obligé de solliciter la Chine. Athènes dément immédiatement, mais les investisseurs exigent immédiatement une prime de risque encore plus élevée. Goldman Sachs avait un intérêt dans cette opération :faire du Cash. Pour cette banque, on ne se contente pas de toucher, de la main droite, des commissions pour son rôle de conseil auprès du gouvernement grec. Mais on spécule aussi avec la main gauche contre… la Grèce.

Obama et le Gouvernement Sachs

« La première chose que vous devez savoir sur la banque Goldman Sachs, c’est qu’elle est partout.» Voilà comment débute le journaliste de Rolling Stone, Marc Taibbi, dans un article sur le «pouvoir tentaculaire» de la plus puissante banque d’investissement au monde.

La liste des « anciens de la GS » qui frayent dans les allées du pouvoir de l’administration Obama est à rallonge. A commencer par Henry Paulson, ex président de la banque, devenu secrétaire au Trésor sous Bush. Depuism Mark Patterson, lobbyste de Goldman Sachs, est devenu chef de cabinet de Timothy Geithner, le secrétaire au Trésor de Barack Obama.

Les relais au gouvernement des agents de la Goldman Sachs semblent payer. La banque a multiplié par six son bénéfice net l’an dernier, soit 13,3 milliards de dollars.

Avant d’être au cœur du scandale grec, la banque a contribué à la bulle spéculative des subprimes aux dépens des consommateurs. Le Congrès a ouvert une enquête sur la manière dont une partie des 183 milliards de dollars d’argent public dépensés pour sauver l’American International Group (AIG), a bénéficié à Goldman Sachs, principal client du plus gros assureur des États-Unis.

Goldman Sachs a été la première bénéficiaire du renflouement, opéré vingt-quatre heures après que Thimothy Geithner et Henry Paulson eurent décidé de laisser couler la banque Lehman Brothers, qui était la principale concurrente de Goldman Sachs.

Or, le sauvetage controversé d’AIG, on le doit à… Timothy Geithner, alors président de la Réserve fédérale de New-York. Goldman Sachs aurait empoché 12,9 milliards de dollars, sans que le Congrès en soit informé.

Frédéric Courvoisier et Spencer Delane, pour Mecanopolis

Avec les infos des quotidiens suisses Le Temps et La Tribune de Genève

Cet article fera l’objet d’une mise à jour importante en fin de soirée

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Mahmoud Al-Mabhouh, torturé et assassiné par le Mossad

Article placé le 19 fév 2010, par Mecanopolis

Mahmoud Al-Mabhouh, torturé a l’électricité pendant des heures avant d’être achevé par les agents du Mossad.

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Les photographies et noms utilisés par le Mossad :

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(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Peter Ilevenger – passeport français
Kevin Davron – passeport irlandais
Gael Voallard (femme) – passeport irlandais
Ivan Diningz – passeport irlandais
Paul John Keely – passeport britannique
Melvin Adam Mildainer – passeport britannique
Steven Daniel Hodge – passeport britannique
Michael Lawrence Barney – passeport britannique
James Leonard Clark – passeport britannique
Jonathan Lewis Graham – passeport britannique

Les médias israéliens, mais aussi d’anciens hauts responsables du Mossad, se sont dits inquiet de l’embarras que le meurtre de Mahmoud al-Mabhouh, le 20 janvier, risque de causer après qu’il s’est avéré que sept membres du commando de tueurs se sont servis de noms d’emprunts d’Israéliens détenteurs de nationalité étrangère.

Le quotidien Haaretz réclame carrément la démission du chef du Mossad Méir Dagan, réputé partisan de l’action directe et des « opérations de liquidation« .

Le correspondant militaire du journal reproche au Premier ministre Benjamin Netanyahu de « n’avoir pas écouté les avertissements de ceux qui le mettaient en garde contre la prolongation de son mandat » alors que Méir Dagan est en poste depuis octobre 2002.

« Une opération réussie? Pas si sûr« , titre le quotidien Yediot Aharonot, selon lequel « des failles sont révélées de plus en plus dans cette opération qui apparaissait au début comme un grand succès« . S’abstenant d’incriminer directement le Mossad, le journal relève toutefois que « ceux qui ont monté cette opération n’ont pas pris en considération le professionalisme de la police de Dubaï » qui a pu identifier des suspects en examinant les images de caméras de surveillance.

« Grave embarras », titre le quotidien Maariv. « Nous ne savons pas qui a fait cette opération, mais nul doute que si cela avait concerné la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis, quelqu’un aurait réclamé des comptes devant les parlements de ces deux pays », écrit le quotidien.

Selon des spécialistes du renseignement, il devient de plus en plus nécessaire pour des services secrets d’user d’identités authentiques pour la fabrication de faux passeports, vu les moyens informatiques sophistiqués dont disposent les polices de frontières.

Le passeport français qui a servi à un membre du commando ayant assassiné en janvier un responsable du Hamas à Dubaï « est un faux », c’est ce qu’a indiqué mardi le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero.

Selon Ma’an News Agency, le français qui se nommerait Peter Ilevenger, âgé de 49 ans, serait le commanditaire du meurtre.

Londres et Dublin ont, pour leur part, indiqué mardi considérer comme « des faux » les passeports britanniques et irlandais utilisés par d’autres membres du commando.

Les faux passeports britanniques ont été fabriqués avec l’identité de quatre Israéliens, selon la deuxième chaîne de télévision israélienne.

Lundi soir, le chef de la police de Dubaï avait annoncé que onze personnes munies de passeports européens, dont une femme, étaient impliquées dans l’assassinat le 20 janvier de Mahmoud al-Mabhouh.

Selon Dhahi Khalfan, les 11 membres du commando avaient loué une chambre dans le même couloir qu’al-Mabhouh peu de temps avant de l’assassiner, et ils ont quitté Dubaï dans les heures ayant suivi le meurtre. Il avait indiqué que les noms figurant sur ces passeports —trois irlandais, six britanniques, un français et un allemand— avaient été transmis à Interpol.

Khalfan a aussi déclaré que deux Palestiniens soupçonnés d’avoir fourni un soutien logistique dans l’assassinat de Mabhouh ont été interpellés par la police. Les deux hommes avaient été livrés par la Jordanie. Selon Ma’an News Agency, l’un des deux Palestiniens est un officier des services de sécurité de l’Autorité de Ramallah.

Développement suite

Mecanopolis


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Le Mossad n’est décidément plus à la hauteur de sa réputation

le 21/02/2010 à 02:30

Espionnage

Le cercle rouge identifie la victime des espions israéliens, devant la réception de l’hôtel où a été commis le meurtre. AFP

Les services secrets israéliens, longtemps réputés pour être les meilleurs au monde, sont accusés de s’être fait piéger comme des amateurs dans l’opération qui a mené à l’élimination d’un cadre du Hama

Cinquante ans après avoir réussi la capture spectaculaire d’Adolf Eichmann, l’un des artisans de la « solution finale », les services secrets israéliens semblent avoir mal vieilli. L’opération qui a conduit à l’élimination de Mahmoud al-Mabhouh, à Dubaï, tourne à la confusion.

Le Mossad n’avait pourtant pas lésiné sur les moyens pour abattre Al-Mabhouh. L’homme était un gros gibier, puisqu’il supervisait les trafics d’armes entre l’Iran et le Hamas. Les Israéliens savaient aussi qu’il avait dirigé l’enlèvement et l’exécution de deux de leurs soldats. C’est dire l’importance de la cible.

Le 18 janvier, ce ne sont pas moins de onze espions israéliens qui arrivent à Dubaï. Ils ont pris des avions différents et sont porteurs de passeports britanniques, irlandais ou français. Leurs tenues vestimentaires sont tout aussi différentes, mais leur but est le même : l’hôtel où est descendu l’armurier du Hamas.

Une fois dans la place, le commando attend l’arrivée de Mahmoud al-Mabhouh. Il est exécuté dans sa chambre de façon à faire croire à une mort naturelle. Puis les espions s’en vont tranquillement, sûrs que leur opération a été un succès. Il n’en est rien.

Les autorités de Dubaï interrogent les enregistrements vidéo de l’hôtel, recoupent avec leurs fichiers. Très vite, elles accusent les Israéliens. Les enregistrements montrent plusieurs hommes et une femme qui vont et viennent dans le hall de l’hôtel.

Double nationalité

Le gouvernement hébreu garde le silence, mais sans vraiment cacher sa satisfaction.

L’opération tourne à la catastrophe quand la presse israélienne révèle que les passeports des espions ont été établis au nom d’Israéliens possédant une double nationalité, mais totalement étrangers aux services secrets. Puis les autorités de Dubaï, qui ont arrêté deux Palestiniens, apparemment complices des espions du Mossad, avancent de nouveaux éléments à charge. Les deux hommes, qui s’étaient enfuis en Jordanie, ont été extradés par le royaume. Le chef de la police de l’émirat se fait plus précis : « Le commando était composé d’une personne munie d’un passeport français, d’une autre avec un passeport allemand, de trois munies de passeports irlandais et de six détenteurs de passeports britanniques. »

Cet élément déclenche une tempête diplomatique. Les pays qui pourraient être mis en cause par ces faux passeports demandent des explications aux ambassadeurs israéliens. Ceux-ci assurent ne rien connaître de l’affaire. Ils le font d’autant mieux que le gouvernement israélien se mure dans le silence le plus complet.

Avis de recherche d’Interpol

Saisi de l’affaire, Interpol a émis, jeudi, une « notice rouge » à l’encontre de onze personnes suspectées du crime. Cet avis de recherche court désormais dans 188 pays. Le service international de police précise que « les noms sur les passeports découverts lors de l’enquête de la police de Dubaï sont très probablement ceux d’innocents dont les identités ont été usurpées ». Une précision utile à l’égard des malheureux transformés, bien malgré eux, en espions.

Vendredi, un haut responsable israélien a, de manière anonyme, rejeté les accusations. Mais il n’a guère convaincu. En Israël même, la presse, déchaînée, demande la tête du chef du Mossad, qui avait, avant même cette opération, une réputation d’adepte des liquidations des ennemis d’Israël. Dans ce milieu de l’ombre, un échec est souvent synonyme de fin de carrière, plus ou moins douce.

http://www.lepays.fr/fr/article/2736001/Le-Mossad-n-est-d...

03:34 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Grèce: risque systémique de crise financière en Europe

C'était prévu par les Illuminati la chute des pays européens, n'est-ce pas ?

Le prétexte pour instaurer le Nouvel Ordre Mondial économique et prendre le contrôle sur tous les pays au motif de devoir contrôler leurs dettes !


Curieux que l'on ne parle jamais de la France et de ses difficultés financières !


Publié le 20 février, 2010
par Nicolas Mortel

La crise financière grecque pourrait précipiter une réaction en chaîne d’autres pays européens et mettre en difficulté le secteur bancaire allemand, estime le Bafin, l’autorité de tutelle du secteur financier allemand, cité par le magazine Spiegel.

« Le plus grand danger pour le secteur financier allemand provient des difficultés collectives des PIIGS » (Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne +Spain, en anglais+), selon un mémorandum interne du Bafin. La Grèce pourrait « éventuellement être à l’origine d’une dislocation » de l’ensemble du système, selon le mémorandum cité par l’édition du Spiegel à paraître lundi.

« Des problèmes graves de turbulences dans les marchés pourraient être provoqués par des spéculations et des problèmes financiers touchant l’ensemble des PIIGS », selon le Bafin qui estime que ces pays détiennent pour 522,4 milliards d’euros d’obligations émises par des banques allemandes.

Par ailleurs, plusieurs banques allemandes sont particulièrement exposées en Grèce, dont la Hypo Real Estate (HRE), à hauteur de 9,1 milliards d’euros, selon le Bafin.  HRE, qui a déjà subi des pertes massives du fait de la crise financière mondiale, a dû être nationalisée en juin.

Parmi d’autres banques très exposées en Grèce figurent la Commerzbank qui détiendrait 4,6 milliards d’euros d’obligations grecques, ainsi que les banques régionales LBBW (2,7 milliards d’euros d’obligations grecques) et Bayern LB (1,5 milliard d’euros d’obligations).

Paris, 20 février 2010 (avec AFP)

http://www.news-banques.com/grece-risque-de-crise-financi...


03:06 Publié dans Crise Financière & Mondiale | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

20/02/2010

OVNIS : accès libre aux dossiers top secret anglais sur internet

ovni

Jeudi 18 Février 2010, le Ministère de la Défense Britannique a mis en ligne via internet sur le site des archives nationales britanniques, 24 dossiers de signalement d’ovnis jusque là classés top secret. Plus de 6000 pages de documents sont ainsi librement consultables par le grand public. Ces “x-files britanniques” décrivent des signalements d’ovnis sur une période allant de 1994 à 2000. C’est la cinquième fois que le gouvernement anglais laisse le libre accès à certains de ces dossiers.

 


Les "X-Files" du gouvernement britannique
http://www.dailymotion.com/video/xca0wy_les-x-files-du-gouvernement-britann_news

Les "X-files" britanniques ouverts au public

Les Archives nationales britanniques ont mis en ligne 24 dossiers de signalements d'ovnis déclassifiés par le ministère de la Défense.



Le ministère de la Défense britannique a ouvert au public, jeudi 18 février, plus de 6.000 pages de documents jusqu'à présent classés top-secret et décrivant des signalements d'ovnis.

Des "Toblerones volant", des "tubes de lumières" ou encore des triangles bleus flottant dans le ciel… au total 24 dossiers, couvrant la période allant de 1994 à 2000, ont ainsi été déclassifiés par le ministère de la Défense.


Tous ces documents sont librement consultables sur le site des Archives nationales britanniques. Il s'agit de la cinquième vague de publication par le gouvernement britannique qui entend ainsi offrir au public à plus large accès aux documents classés.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/vu_sur_le_web/2...

 

 

04:17 Publié dans Ovnis et Extraterrestres | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |