Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/02/2010

Un pas de plus vers la fusion nucléaire

Marc Mennessier
01/02/2010 |

Une équipe américaine a obtenu une température record de 111 millions de degrés Celsius.

 


Des scientifiques américains viennent de franchir une étape clé vers la maîtrise de la fusion nucléaire par «confinement inertiel», une voie alternative à celle qui sera explorée dans le futur réacteur Iter, en cours de construction à Cadarache (Bouches-du-Rhône). Il s'agit dans les deux cas de pouvoir disposer un jour d'une source d'énergie quasiment illimitée et propre. Autrement dit sans gaz à effet de serre et avec un volume très réduit de déchets.

La fusion est la réaction qui fait briller le Soleil et les étoiles. Elle se produit au cœur de ces astres quand la matière atteint, sous l'effet de la gravitation, des températures très élevées (de l'ordre de 100 de millions degrés Celsius !). Dans ces conditions extrêmes, les noyaux des atomes, en général des isotopes de l'hydrogène (deutérium et tritium), fusionnent pour donner de l'hélium. La masse totale des noyaux produits étant inférieure à la masse de départ, la différence se traduit par une libération d'énergie en vertu de la célèbre formule d'Einstein ­E = mc2. Reproduire cette réaction sur Terre, pour fournir de l'énergie en continu, revient ni plus ni moins à mettre le Soleil en boîte… Un défi énorme que les physiciens tentent de résoudre en gros de deux manières : en confinant la matière sous forme de plasma dans un champ magnétique extrêmement puissant pendant un temps très long (c'est la voie choisie par le projet Iter) ou en la portant à très haute pression et à très haute température pendant quelques fractions de secondes comme tentent de le faire les chercheurs du National Ignition Facility (NIF).

 

Processus de la bombe H


 

Vendredi dans la revue Science, ces derniers expliquent avoir réussi, pour la première fois, à franchir la barrière d'un mégajoule en concentrant 192 rayons laser de grande puissance dans un tube pas plus grand qu'un taille-crayon, rempli de deutérium et de tritium. Ce faisant, ils ont atteint pendant quelques milliardièmes de seconde une température de 111 millions de degrés Celsius, trente fois plus élevée que celles obtenues jusqu'à présent par les autres groupes de laser dans le monde !

«Le NIF a montré sa capacité à produire suffisamment longtemps l'énergie requise pour mener des expériences de fusion plus tard cette année», se félicite Ed Moses, le directeur du NIF, qui fait partie du Laboratoire Lawrence Livermore en Californie. «Franchir la barrière du mégajoule nous rapproche du déclenchement de la fusion nucléaire et montre le potentiel énorme de l'un des plus grands défis scientifiques et d'ingénierie de notre époque», a déclaré de son côté Thomas D'Agostino, le directeur de la NNSA (National Nuclear Security Administration).

La technique du confinement inertiel est toutefois très complexe à maîtriser dans l'optique de produire de l'électricité. Il faudra en effet se révéler capable à terme d'éclairer la cible environ dix mille fois par seconde pour fournir de l'énergie en continu. En revanche, elle est utilisée, notamment en France avec l'installation Laser Mégajoule établie l'an dernier à Bordeaux, pour simuler une explosion nucléaire. La fusion est en effet le processus à l'œuvre dans la bombe H…

Pour les applications civiles, la voie du confinement magnétique dans un Tokamak semble plus prometteuse. C'est au JET (Joint European Torus), près d'Oxford (Angleterre) que la première fusion contrôlée a été réalisée en 1991 avec un record d'énergie de 22 mégajoules obtenu six ans plus tard. D'un montant de dix milliards de dollars, le projet Iter lancé en 2006 par l'Union européenne, le Japon, la Chine, la Russie, les États-Unis, la Corée du Sud et l'Inde vise une puissance de 500 mégawatts électrique pour 50 MW injectés. Soit un rapport de un à dix (il est pour le moment de 0,65…). Nul ne sait si l'objectif sera atteint ni quand nos centrales électriques utiliseront la même énergie que celle des étoiles. Une chose est sûre, ce ne sera pas une alternative à la 4e génération des réacteurs à fission nucléaire (où l'énergie est libérée en cassant les atomes comme c'est le cas actuellement dans les centrales) prévue à l'horizon 2040.

http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2010/02/01/0...


04:37 Publié dans Découvertes, Déclarations Scientifiques | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

La Nasa a rendez-vous avec le Soleil

Maintenant ils se demandent si les éruptions et les rayonnements solaires influenceraient le climat de la Terre !!!
De mieux en mieux dans le foutage de gueule !
Comme si la Terre était séparée du reste du système solaire et du cosmos  ou qu'elle avait un couvercle dessus pour la protéger des rayonnements cosmiques  !
La réponse est donc celle que si on nous enlève le Soleil, la vie disparaît sur Terre !


Marc Mennessier
10/02/2010 | Mise à jour : 10:10
|

La sonde américaine SDO va tenter de mieux comprendre le fonctionnement de notre étoile.

 

L'activité du Soleil est rythmée par des cycles d'environ 22 ans.
L'activité du Soleil est rythmée par des cycles d'environ 22 ans. Crédits photo : AFP

Le centre spatial Kennedy est en proie à une activité inhabituelle. Après le décollage réussi, lundi matin, de la navette Endeavour, partie livrer les derniers gros éléments de la Station spatiale internationale, la Nasa s'apprête à lancer mercredi après-midi (à 16 h 26 heure française), à bord d'une fusée Atlas 5, le satellite Solar Dynamics Observatory (SDO), destiné à mieux comprendre l'activité de notre étoile ainsi que son impact sur la Terre et son climat.

Prévue pour durer cinq ans, cette mission qui aura coûté 848 millions de dollars (620 millions d'euros), démarre au moment où l'astre du jour donne enfin des signes de réveil après une longue période de léthargie : «le Soleil célèbre à sa manière le décollage de SDO», se réjouit l'astrophysicien Étienne Pariat qui va participer, avec son équipe de l'Observatoire de Paris (Lesia/CNRS-université Pierre-et-Marie Curie-université Paris Diderot), à l'analyse et à l'interprétation des données recueillies par AIA (Atmospheric Imaging Assembly), l'un des trois instruments scientifiques de SDO.

 

Une période d'inactivité prolongée

L'activité du Soleil est rythmée par des cycles d'environ 22 ans. Pendant la première moitié, notre étoile est le siège d'une activité croissante qui se manifeste par des éruptions et des éjections de matière souvent spectaculaires, avant de décroître progressivement pendant la seconde partie. Lorsqu'il est arrivé à son minimum, le Soleil ne présente plus la moindre tache sombre à sa surface, signe que son magnétisme, et donc son activité, sont au plus bas.

Depuis deux ans, les astronomes qui s'attendaient à voir notre astre repartir pour un nouveau cycle, s'étonnaient de son sommeil prolongé, au point de se demander s'il allait se réveiller un jour ! Cela n'aurait pas été la première fois : entre 1645 et 1715, date du mini-âge glaciaire, où l'Europe et l'Amérique du Nord ont subi des hivers très rigoureux, le Soleil a connu une période d'inactivité prolongée sans que l'on puisse affirmer, pour autant, que les deux phénomènes aient été liés. Mais, les 19 et 20 janvier, cinq éruptions de classe M, les plus intenses enregistrées depuis 2008, ont définitivement rassuré la communauté scientifique.

Du haut de son orbite géosynchronisée à quelque 35 000 km d'altitude, SDO devrait permettre de déterminer la durée du prochain cycle du Soleil, de savoir si les fluctuations de son activité influent ou non sur le climat terrestre, et de voir s'il est possible de prédire quand des vents solaires violents chargés de particules à haute énergie frapperont notre planète. Ces vents peuvent perturber le fonctionnement des satellites, des systèmes de distribution électrique, et mettre en danger la santé des astronautes évoluant dans l'espace.

Successeur du satellite européen Soho, lancé il y a une quinzaine d'années, SDO observera le Soleil en continu avec une résolution spatiale et temporelle bien plus élevée. C'est ainsi que l'instrument AIA transmettra des images de l'atmosphère solaire sur dix longueurs d'ondes toutes les dix secondes.

http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2010/02/10/0...

 

Réchauffement climatique : les experts de l’ONU de plus en plus contestés

DEPUIS plusieurs semaines déjà, le Giec, Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, est secoué par une série de polémiques mettant en cause la rigueur de ses prévisions en matière de réchauffement. Dans une tribune publiée hier dans la revue Nature, cinq climatologues reconnus publient une tribune avançant un certain nombre de propositions pour réformer le Giec. L’un d’entre eux, le Britannique Mike Hulme, propose même de dissoudre ce groupe, estimant que sa structure et ses procédures sont périmées.

http://lequotidien.lefigaro.fr/epaper/viewer.aspx

04:12 Publié dans ClimateGate/GIEC/COP21 | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Le Giec, nébuleuse d'experts ou experts nébuleux ?

La Tribune - 06/02/2010

Ce groupe d'experts sur le climat regroupe des milliers de contributeurs internationaux. Une nébuleuse aux méthodes de travail complexes et controversées

Né en 1988 sous les auspices de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a pour mission d'évaluer les informations d'ordre scientifique, technique et socio-économique ayant trait au changement climatique d'origine humaine. Parmi ses priorités ? Cerner les conséquences possibles de ce changement et envisager d'éventuelles stratégies d'adaptation et d'atténuation.

Depuis son arrivée sur la scène internationale, le Giec a rédigé quatre rapports « événements » et en prépare un cinquième prévu pour 2014. Ils mobilisent à chaque fois des milliers d'experts. Point de départ de ce vaste « brain storming », un appel à candidatures est diffusé dans les milieux scientifiques un peu partout dans le monde via les points de contact nationaux du Giec et les organisations scientifiques. Puis le bureau du Giec fait son choix parmi les listes de candidats. Pour le cinquième rapport (en préparation), entre 500 et 600 auteurs devraient être retenus, répartis selon leurs spécialités en quatre groupes (aspects scientifiques, socio-économiques, solutions envisageables et régions). Une fois à pied d'oeuvre, les auteurs s'entourent dans un premier temps de « contributeurs » (de 2.000 à 3.000) chargés de rédiger les chapitres.

Entre 500 et 600 auteurs

Puis commencent les deux étapes les plus critiques du processus : la première version du rapport est soumise au feu des critiques d'un cercle large de « commentateurs », qui n'exclut pas les sceptiques ; chaque commentaire doit ensuite faire l'objet d'une réponse, ce dont s'assurent des « review editors ». La nouvelle version du rapport est de nouveau soumise aux experts et, de surcroît, aux représentants des gouvernements. Les auteurs établissent alors la dernière version du rapport qui doit être approuvée, dans le détail, par les instances du Giec. Jusqu'à présent, la méthode a fait ses preuves. À la suite du premier rapport du Giec en 1990, a été créée la convention climat de l'ONU lors du sommet de Rio (1992) ; cinq ans plus tard, le deuxième rapport rend possible l'adoption du protocole de Kyoto (1997) ; en 2001, le troisième rapport comporte pour la première fois une synthèse destinée aux décideurs politiques ; et en 2007, le quatrième enflamme les débats lors de la conférence sur le climat de Bali en recommandant aux pays industrialisés de réduire leurs rejets de CO2 de 25 % à 40 % d'ici à 2020 (par rapport à 1990) afin d'empêcher la température mondiale de grimper au-delà de 2 degrés celcius d'ici à la fin du siècle.

L. C.

http://www.latribune.fr/journal/edition-du-0602/evenement...


04:10 Publié dans ClimateGate/GIEC/COP21 | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Polémique sur le climat : qui veut écrire pour le très critiqué GIEC ?

Le très critiqué Giec, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, accusé d'avoir falsifié des chiffres sur les risques de fonte rapide des glaciers himalayens, annonce ce mercredi qu'il a besoin d'auteurs pour préparer son cinquième rapport, prévu en 2014. Un rapport d'experts paru dans la revue Nature l'invite à se réformer ou à se transformer.

La Tribune du 6 février

Voilà qui va venir nourrir la polémique sur le climat et les éventuels mensonges sur le sujet concernant les dangers que court la planète, évoqué samedi dernier dans La Tribune numérique. Le très critiqué Giec, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, prix nobel de la paix 2007 (avec Al Gore), accusé d'avoir falsifié des chiffres sur les risques de fonte rapide des glaciers himalayens, annonce ce mercredi qu'il a besoin d'auteurs pour préparer son cinquième rapport, prévu en 2014. Le quatrième, gros de 3000 pages écrites par 2500 experts, a été publié en 2007.

Dans un communiqué, le GIEC explique que "ce rapport établira le bilan mondial des connaissances scientifiques sur le changement climatique : la science du climat, les impacts, les vulnérabilités, l'adaptation, l'atténuation du changement climatique. Les travaux de rédaction mobiliseront plusieurs centaines d'experts de l'ensemble des Etats-membres des Nations-Unies et de l'Organisation météorologique mondiale, à partir de la mi-2010. Les gouvernements sont invités à nommer des experts susceptibles d'être "Coordinating Lead Author" (CLA), "Lead Author" (LA) ou "Review Editor" (RE). Ces fonctions consistent en coordination d'auteurs, rédaction ou travail éditorial.

En ce qui concerne la France, cet appel à candidature "concerne des experts français ou travaillant en France, reconnus au niveau international, auteurs de publications dans les revues scientifiques à comité de lecture, spécialisés dans les domaines de l'évolution du climat, de l'adaptation au changement climatique, ou de l'atténuation du changement climatique."

Le GIEC précise que l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc), au sein du ministère de l'Ecologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer centralisera les candidatures. Un comité français de nomination, dont le rôle sera principalement de vérifier la recevabilité des candidatures, établira la liste d'experts proposés au Giec par la France pour être auteurs du cinquième rapport. La désignation des auteurs sera faite par le Giec avant la mi-2010. Les candidats doivent remplir un formulaire et envoyer un CV avant le 1er mars 2010. Le Giec ne précise pas qu'une bonne insensibilité aux critiques, aux attaques, aux accusations de mensonge et aux polémiques de tout poil sera sûrement nécessaire.

Et justement, ce jeudi également, cinq climatologues renommés estiment dans l'édition de la très respectée revue scientifique Nature que le GIEC devrait se réformer. "Tout comme le secteur financier l'an dernier, le Giec connaît actuellement un déficit de confiance qui révèle des défauts dans sa structure", écrit Eduardo Zorita, du Centre de Recherche GKSS, en Allemagne. Il estime que le Giec devrait être remplacé par une "Agence internationale du Climat" doté de 200 personnes. A ses yeux, l'Agence internationale de l'Energie atomique, la Banque centrale européenne ou le Bureau du Budget du Congrès américain montrent qu'il est possible d'être indépendant et respecté.

John Christy, de l'Université de l'Alabama, propose plutôt de transformer le Giec en une encyclopédie vivante du type Wikipedia, constamment réactualisée sur internet et dont les chapitres seraient supervisés par des groupes de quatre à huit experts. Mike Hulme, de l'Université d'East Anglia, en Angleterre, estime que le Giec devrait opter pour des rapports courts, revus par des pairs, traitang de sujets très concrets (droits de douane sur le carbone, comment freiner la déforestation, comment limiter les émissions de suie qui risque d'accélérer la fonte des glaces de l'Arctique...).

latribune.fr

http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/201002...


04:04 Publié dans ClimateGate/GIEC/COP21 | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |