Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/01/2010

HAITI : Mais pourquoi sont-ils si pauvres ?


SPECIAL HAITI :
Mais pourquoi sont-ils si pauvres ?


Emotion et solidarité partout dans le monde. Mais pourquoi tant de victimes ? La Nature est-elle seule en cause ? Au Japon, par exemple, les normes antisismiques dans la construction permettent d'éviter un tel désastre. Seulement, dans un pays aussi pauvre, cela paraît impossible. C'est donc aussi la pauvreté qui tue.

D'où vient-elle ? Notre dossier spécial éclaire l'Histoire cachée d'Haïti. Et l'énorme responsabilité, ancienne et actuelle, des grandes puissances - surtout les Etats-Unis et la France - dans cette misère atroce. La solidarité nécessite une véritable info. Merci de faire circuler.


Michel Collon et l'équipe Investig'Action


(En raison des événements, notre newsletter habituelle est reportée à demain.)

Alí Ramón Rojas Olaya - Je souffre pour Haïtí
Qui sont ces Haïtiens ? Pourquoi sont-ils si pauvres ? Quelle Histoire nous a été cachée ?

Etant Dupain - La dette extérieure d'Haïti, une hypocrisie française
Le devoir de la France : rembourser ce qu'elle a volé

Camille Loty Malebranche - Haïti, le ventre des pauvres sous contrôle des ploutocrates
Comment les USA ont pris le contrôle de ce que mangent les Haïtiens. Et de ce qu'ils ne mangent pas.

Louis Prefontaine - Haïti: la « malédiction » n'existe pas
"Ce n'est pas Dieu qui débarqua dans l'île en 1915 et l'occupa pendant vingt ans, ce n'est pas Dieu qui..."

Fidel Castro - Les origines de la pauvreté de nos voisins
Fidel démasque le duo Clinton et évoque les réalisations concrètes de la solidarité cubaine

Michel Collon - "Sans les esclaves, nous serions perdus!"
Un extrait du livre "Les 7 Péchés d'Hugo Chavez" montre comment et pourquoi la "démocratie française" a refusé l'émancipation des esclaves. Et les conséquences durent toujours...

http://www.legrandsoir.info/Les-7-peches-d-Hugo-Chavez.html

05:41 Publié dans Actualité, politique ou géopolitique, Economie, Cataclysmes | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Pierre Hillard Nouvel Ordre Mondial

Pierre Hillard Nouvel Ordre Mondial Radio 10 janvier 2010
http://icietmaintenant.info/


Libre antenne spéciale avec Pierre Hillard animée pertinement par Laurent.
http://www.ustream.tv/Time952
http://www.voltairenet.org/auteur62.html
http://www.diploweb.com/p5hillard1.htm

 

Pierre Hillard Nouvel Ordre Mondial

http://www.dailymotion.com/video/xbuggh_pierre-hillard-no...

 




La marche irrésistible du Nouvel Ordre Mondial

http://www.dailymotion.com/video/x95slp_la-marche-irresis...

 

 

La capitale haïtienne en état d'urgence

J.B. (lefigaro.fr) Avec AFP et AP

14/01/2010 | Mise à jour : 21:23 |

Cette photo témoigne des nombreuses destructions qui ont affecté Port-au-Prince.

Cette photo témoigne des nombreuses destructions qui ont affecté Port-au-Prince.

Crédits photo : AFP

Des milliers d'habitants ont passé leur deuxième nuit dans les rues jonchées de cadavres de Port-au-Prince. Dans la capitale éventrée et désorganisée, les victimes du séisme manquent de tout et des violences ont été rapportées.

Plus de 24 heures après le séisme meurtrier qui a frappé Haïti, difficile d'établir un bilan de la catastrophe. Après les chiffres donnés par le premier ministre haïtien - «bien au-dessus de 100.000 morts» - c'est au tour du président René Préval de fournir une estimation. Il a évoqué mercredi sur CNN un bilan de 30.000 à 50.000 morts, sans préciser d'où venaient ces estimations. «Le Parlement s'est effondré. L'hôtel des impôts s'est effondré. Des écoles se sont effondrées. Des hôpitaux se sont effondrés. Il y a beaucoup d'écoles avec beaucoup de morts dedans», avait-il décrit plus tôt. «Tous les hôpitaux sont pleins. C'est une catastrophe», a ajouté René Préval, qui a également appelé la communauté internationale à l'aide.

Alors que la capitale, Port-au-Prince, a passé une deuxième nuit de cauchemar au milieu des décombres, des milliers d'Haïtiens paniqués tentaient de rejoindre les hauteurs de Pétionville, une ville située en banlieue de Port-au-Prince. En cause, une rumeur annonçant l'arrivée prochaine d'un tsunami. «Des personnes ont senti de fortes vibrations. Il a fait très froid soudainement. Et des gens annoncent que l'eau monte», a expliqué une femme. Mais aucun élément concret ne permettait de confirmer la montée des eaux aux abords de Port-au-Prince. Plusieurs témoins ont toutefois fait état de répliques au séisme.

 

Course contre la montre

Le centre de la capitale est transformé en immense camp de réfugiés, où des centaines de milliers de personnes, plongés dans le noir, réclament désespérément de l'eau, de la nourriture et des médicaments. Des quartiers entiers sont devenus des cimetières à ciel ouvert. Nombre de réfugiés se sont installés sur le Champ de Mars, une célèbre avenue de Port-au-Prince, près du Palais présidentiel qui s'est affaissé sous le choc du séisme. Ils ont fabriqué des tentes. Des survivants errent dans les rues alors que d'autres tentent de retrouver des rescapés dans les ruines. Les corps retirés des décombres sont alignés dans les rues, à même le sol, recouverts d'un drap (Voir la vidéo CNN).

Très présente à Port-au-Prince, l'ONU y fait face à la pire tragédie de son histoire. Jeudi, 36 décès étaient confirmés et près de 200 employés manquaient à l'appel. «Quatre policiers, 19 militaires et 13 civils sont décédés», a précisé le porte-parole de la Mission des Nations Unies (Minustah) en Haïti, David Wimhurst.

En urgence, d'énormes moyens militaires ont commencé à être mis en oeuvre, sur fond de mobilisation internationale majeure. Dans une course contre la montre pour retrouver les éventuels survivants, des sauveteurs français, américains, canadiens, vénézuéliens ou encore chiliens, accompagnés de chiens et de tonnes de matériel, sont attendus.

Dans le même temps, «les pillages ont commencé dans les supermarchés qui se sont écroulés partiellement», a rapporté Valmir Fachini, porte-parole de l'ONG brésilienne «Viva Rio» qui travaille au développement social en Haïti. «Les tirs sont constants et on a l'impression que ce sont des familles qui tentent de se protéger des assaillants», a-t-il précisé, craignant que par la suite, «si la nourriture n'arrive pas, la population commence à piller les maisons».

LIRE AUSSI :

» Le premier ministre haïtien craint plus de 100.000 morts

» Les exilés haïtiens attendent des nouvelles de leurs proches

» L'ONU touchée en plein coeur par le séisme en Haïti

» Ouragans, pauvreté, crise ... Haïti accumule les malheurs

» EN IMAGES - Scènes de désolation à Port-au-Prince

» Séisme en Haïti : les images vidéo de la catastrophe

 




D’étranges largesses d’Etat pour le milliardaire belge ami de Sarkozy

Albert Frère dans le collimateur de la justice; D’étranges largesses d’Etat pour le milliardaire belge ami de Sarkozy

Plainte classée en France mais instruite en Belgique

Mercredi 13 Janvier 2010


Albert Frère dans le collimateur de la justice; D’étranges largesses d’Etat pour le milliardaire belge ami de Sarkozy

Voir la suite ici :

http://www.alterinfo.net/Albert-Frere-dans-le-collimateur...


Dans le sillage des troublantes amitiés patronales de Sarkozy

CORI Nicolas

http://www.liberation.fr/france/010176363-dans-le-sillage...

 

13/01/2010

Scènes de désolation à Port-au-Prince après le séisme

De Clarens RENOIS (AFP) – Il y a 2 heures

PORT-AU-PRINCE — Des immeubles effondrés, des habitants paniqués, blessés dans les rues et peut être des morts par centaines: Port-au-Prince, dont le centre a été "détruit", selon un témoin, était plongé dans le chaos après le puissant séisme qui a ravagé Haïti mardi.

Ils sont des milliers d'habitants à errer, parfois en pleurs, dans les rues dévastées de la ville, découvrant à chaque coin de rue de nouvelles images de la désolation.

"Le centre de Port-au-Prince est détruit, c'est une véritable catastrophe", lâche Pierre, couvert de poussière. Il a marché plusieurs kilomètres pour tenter de regagner sa maison.

Des habitants ont été contraints d'abondonner leurs domiciles et se sont réfugiés dans des espaces ouverts. Quelque part où ils ne risquent pas d'être écrasés par l'effondrement d'un immeuble.

"Ils dorment dehors parce qu'ils ont trop peur de dormir à l'intérieur à cause des risques de répliques", remarque une responsable du Secours catholique, Sara Fajardo.

Un médecin couvert de sang, blessé au bras gauche, explique que "les morts seront comptés par centaines lorsqu'il sera possible de dresser un bilan".

Plusieurs chaînes de télévision d'Amérique du Sud ont déjà diffusé des images de cadavres ensevelis dans les décombres.

Certains bâtiments se sont effondrés comme des châteaux de cartes. D'autres sont encore debout mais de larges fissures témoignent du choc de la secousse.

Le palais présidentiel a été sérieusement endommagé ainsi que des ministères aux alentours, alors que des hôpitaux, des hôtels et des écoles se sont écroulés.

"Le quartier général de la Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (Minustah) s'est effondré en grande partie. Il y a de nombreuses personnes sous les décombres, des morts et des blessés", affirme un employé local de l'organisation.

Dans une rue envahie par la poussière, une adolescente blessée est allongée à même le sol tandis qu'on tente de la soigner, selon des images de la chaîne brésilienne TV Globo. Plus loin, un groupe de personnes tentent de secourir un homme dont les jambes sont écrasées par des gros blocs de pierre, selon ces images.

"J'ai vu beaucoup de destructions sur mon chemin. J'ai échappé de peu à l'effondrement du bureau où je travaillais", explique Marie Claire, employée dans un laboratoire médical de Port-au-Prince.

Peu de temps après la secousse, la nuit tombée sur la capitale haïtienne plonge ses rues dévastées dans un noir complet qui ne fait qu'amplifier davantage la panique qui s'est emparée de la population.

Des véhicules de la police haïtienne, des Nations unies ou de la Croix Rouge tentent de transporter des blessés mais les maisons détruites bloquent la circulation.

Autre difficulté pour les secours: les moyens de communication téléphoniques ont été sérieusement affectés et l'électricité coupée dans toute la ville. La plupart des stations de radio et de télévision de la capitale ne fonctionnent plus et quelques rares radios émettent des appels d'urgence.

Plusieurs établissement universitaires ont été endommagés par le choc et des étudiants étaient bloqués sous les débris. "Nous avons pu dégager quelques personnes des décombres, il y a de nombreux blessés", a déclaré le responsable d'une institution privée sur la radio Signal FM à Pétion-ville, à l'est de Port-au-Prince. Au lycée français d'Haïti, de nombreux écoliers sont bloqués à l'intérieur, souvent sans nouvelles de leurs parents. "Il n'y a pas de victimes, beaucoup de gens du voisinage sont venus s'abriter au lycée", assure un enseignant.

De nombreuses photos diffusées sur le site de micro-blogs Twitter montrent également des situations cauchemardesques.

Sur l'un d'elles, une petite fille couverte de poussière tente de s'extraire d'un monceau de débris. Une autre montre les cadavres de deux femmes recouvert de terre, gisant à l'arrière d'une camionnette. Les photos témoignent également des efforts entrepris par la population pour faire face au drame, commencer à déblayer les rues et secourir les victimes.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hA62qe...