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17/02/2010

Le risque d'une rechute économique se précise

La seconde vague de crise financière prévue est en cours !

A-t-on cru à tort, ou trop tôt, au retour de la croissance mondiale ? Les dernières statistiques de la zone euro ont fait l'effet d'une douche froide. Au quatrième trimestre 2009, l'économie européenne n'a augmenté que de 0,1 %. Pour les économistes de Natixis, une "interruption de la reprise" avec un gel du commerce mondial, au premier trimestre n'est pas impossible. Autrement dit le scénario d'une reprise en "W" pourrait se concrétiser.

Cette rechute est d'autant plus vraisemblable que "l'on arrive à la limite des politiques de relance keynésiennes par les déficits publics", observe Sylvain Broyer, économiste chez Natixis. La grave dérive budgétaire de la Grèce a en effet révélé la menace que fait planer l'endettement démesuré de certains pays.

A ce jour, 2 900 milliards de dollars (2 122 milliards d'euros) d'argent public ont été dépensés dans le monde pour relancer les économies. Selon le Fonds monétaire international (FMI) la dette moyenne des pays du G20 devait passer de 99 % du Produit intérieur brut (PIB) en 2009, à 107 % en 2010 et 118 % en 2014.

"Les marchés jugent avec inquiétude la solvabilité des Etats qui ont sauvé l'économie privée mais au détriment d'un endettement public colossal", note l'économiste Philippe Brossard, président de Macrorama. Les menaces s'accumulent tandis que les marges de manoeuvre se réduisent.

La mise en oeuvre de politiques de rigueur. Sous la pression des marchés et des agences de notation, les gouvernements se voient contraints d'annoncer des mesures d'austérité, au risque d'hypothéquer une reprise déjà fragile.

"La situation est ingérable", juge Henri Sterdyniak, de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Selon l'économiste, un plan de rigueur fondé sur des hausses d'impôts et des réductions de dépenses représentant 1 % du PIB, "c'est 1 point de croissance en moins".

Une politique restrictive risque en effet de faire chuter la demande et "d'engendrer une longue période de croissance médiocre", affirme M. Sterdyniak. Le FMI a d'ailleurs mis en garde les Etats contre un arrêt trop rapide des stimuli qui pourrait faire replonger l'économie. En outre, une politique d'austérité contribue, en ralentissant la croissance, à diminuer les recettes fiscales, censées renflouer les caisses des Etats.

Le danger d'un krach obligataire. Pour sauver les banques, soutenir la croissance, aider les ménages et les entreprises, les Etats se sont endettés. Et pour s'endetter, ils ont massivement emprunté sur les marchés. Selon l'agence de notation financière Moody's, la dette souveraine mondiale a atteint, en 2009, 49 500 milliards de dollars. Plus de trois fois le PIB américain !

Ces titres de dette, considérés comme une valeur refuge, ont d'abord été plébiscités par les investisseurs. Mais avec la crise de la Grèce, après celle de Dubaï, "le marché a pris conscience que le défaut d'un Etat était chose possible", indique Jean-François Robin, spécialiste du marché de taux chez Natixis.

Pour les plus pessimistes, cette défiance pourrait se propager à d'autres pays jusqu'à provoquer "un choc de confiance", indique Anton Brender, économiste chez Dexia AM. Autrement dit un krach obligataire, qui se traduirait par l'envolée des taux d'intérêt des emprunts souverains.

Si peu d'experts vont jusqu'à valider ce scénario extrême, les tensions sur le marché obligataire ne sont pas sans conséquences pour le financement de l'économie. La hausse des taux des emprunts d'Etat se répercute sur le marché des emprunts privés et grippe ainsi un accès aux crédits pour les entreprises. Une consommation déprimée. Maintien d'un chômage élevé, remontée des prix du pétrole, épargne de précaution, et surtout, retrait des dispositifs de relance : la consommation privée, artificiellement dopée en 2009 via des baisses d'impôts ou des mesures exceptionnelles comme la prime à la casse, devrait marquer le pas en 2010. La crise de la dette grecque n'a fait que raviver les inquiétudes des ménages qui redoutent les hausses d'impôts inévitables pour combler les déficits publics.

"Il faudra peut-être attendre deux ans avant de voir une reprise spontanée de la demande intérieure", prédisent les économistes de Natixis qui pointent le "risque d'un "trou" après le retrait des politiques économiques stimulantes". Le spectre de l'inflation. Après des mois de baisse des prix, la désinflation devrait s'interrompre en 2010, sous l'effet, notamment, de la remontée des prix du pétrole. Pour les pays occidentaux, il ne s'agirait toutefois pas d'une mauvaise nouvelle. Car l'inflation est une aubaine pour les emprunteurs, comme les Etats : elle permet mécaniquement de réduire la facture de leur dette. Le FMI a d'ailleurs suggéré aux banques centrales d'être moins orthodoxes et de relever leur objectif d'inflation.

Du fait d'une croissance molle, l'inflation en Europe ou aux Etats-Unis, devrait de toute façon rester contenue. En revanche, un emballement des prix n'est pas impossible dans les pays émergents. Pour éviter la surchauffe de leurs économies les Etats pourraient alors freiner leur expansion "et casser la reprise mondiale. C'est cela la vraie menace", estime Michel Didier, économiste chez COE-Rexecode.

Claire Gatinois et Marie de Vergès

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/02/16/le-risq...

10:51 Publié dans Crise Financière & Mondiale | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Goldman Sachs mis en cause pour son rôle dans la crise grecque

Que font les responsables politiques pour arrêter le génocide financier des peuples et engager la responsabilité des banques privées ? RIEN !

http://www.nytimes.com/2010/02/14/business/global/14debt.html

[ 15/02/10  ]

Après le « Spiegel », c'est au tour du « New York Times » de mettre en cause le rôle de Goldman Sachs dans la présentation « créative » des comptes de la Grèce qui aurait contribué à « camoufler » l'ampleur de sa dette.

Les critiques s'accumulent à l'encontre de Goldman Sachs. Après avoir été soupçonnée d'avoir accéléré la chute de l'assureur AIG, la banque d'investissement est désormais accusée d'avoir joué un rôle ambigu dans la crise grecque. Selon des informations du « Spiegel », reprises et précisées par le « New York Times » d'hier, la banque d'affaires américaine aurait, avec l'aide d'instruments développés par JPMorgan Chase et d'autres banques de Wall Street, aidé la Grèce à dissimuler l'ampleur de sa dette et de son déficit en sapant ainsi la crédibilité de ses comptes publics depuis plusieurs années.

Selon le « New York Times », un montage élaboré par Goldman Sachs en 2001, à travers des swaps de devises, aurait notamment permis au gouvernement grec, juste après l'adhésion d'Athènes à l'Union monétaire, d'emprunter plusieurs milliards en « dissimulant la transaction aux yeux du public ». Ce schéma aurait aidé la Grèce à respecter les règles imposées par Bruxelles en matière de déficit tout en continuant de vivre au-dessus de ses moyens. Goldman Sachs aurait perçu, au passage, quelque 300 millions de dollars de commissions. « Wall Street n'a pas créé le problème de la dette européenne. Mais les banquiers ont permis à la Grèce et à d'autres pays d'emprunter au-delà de leurs moyens, à travers des opérations parfaitement légales », précise le quotidien new yorkais. Selon le « Spiegel » du 8 février, Goldman Sachs aurait mis au point en 2002 un swap de devises (« cross-currency swap ») qui aurait permis à la Grèce de mettre en place un emprunt qui n'apparaît pas dans les statistiques officielles.

« Profiteur de crise »

Plus récemment, selon le « New York Times », début novembre 2009, une équipe de Goldman Sachs aurait proposé à Athènes un instrument financier lui permettant de repousser à une échéance ultérieure le poids de la dette sociale. Cette proposition n'aurait toutefois pas été retenue par le gouvernement grec.

D'une manière générale, Goldman Sachs est accusé de jouer sur deux tableaux - banque conseil et banque de marché -pour profiter de la crise. En tant que banque conseil, ses équipes se sont vu confier un rôle majeur dans le plan de restructuration de la dette grecque par le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou. Elles auraient même été mandatés par Athènes, selon le « Financial Times », pour proposer à Pékin un portefeuille d'obligations de l'Etat grec de 25 milliards d'euros et une participation dans la National Bank of Greece fin janvier. L'information avait cependant été démentie. Mais le gouvernement grec soupçonne désormais Goldman Sachs d'avoir massivement investi en « credit default swaps » (CDS), en pariant sur un défaut de paiement d'Athènes. Ces nouvelles critiques traduisent le degré de sensibilité du positionnement de Goldman Sachs, dont l'image de « profiteur de crise » est de plus en plus contestée.

P. DE G. (À NEW YORK) ET G. M., Les Echos
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10:41 Publié dans Crise Financière & Mondiale | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Shoah : un partenariat pour la mémoire

Pour ceux qui souffriraient encore d'amnésie  !

Voilà comment on fait monter l'antisémitisme entre les peuples à force de nous en faire un lavage de cerveau !
C'est bien joli de nous rappeler notre devoir de mémoire durant des décennies, mais que fait-on contre les banquiers internationaux et les laboratoires pharmaceutiques qui ont financé ces génocides et qui continuent allègrement à organiser les génocides sanitaires et financiers de tous les pays et peuples du monde, en toute impunité  ?

Que fait-on pour arrêter le génocide Palestinien et pour nous rappeler les 1 600 000 Irakiens qui ont été tués gratuitement durant l'occupation US en Irak ? Sans compter les autres peuples qui continuent à être éliminés sous couvert d'aller lutter contre le terrorisme international ?
Que fait-on pour arrêter le génocide financier de tous les pays et peuples du monde ?
RIEN !




Toulouse
Publié le 15/02/2010 10:04 | LaDepeche.fr

Shoah : un partenariat pour la mémoire

Holocauste. Une convention va être signée entre le Mémorial de la Shoah et l'académie de Toulouse.

Le mémorial de la Shoah, le premier installé sur un espace public en France, inauguré sur l'esplanade Alain-Savary en novembre 2008. Photo DDM,archives Xavier de Fenoyl.

 

Olivier Dugrip, recteur de l'académie de Toulouse et Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah signeront une convention de partenariat demain à 11 heures au rectorat de l'académie de Toulouse.

L'objet de cette convention est de donner un cadre à l'action commune entre les deux structures. Cela fait des années que le Mémorial de la Shoah, soutenu par la Fondation pour la mémoire de la Shoah, est le partenaire d'un certain nombre d'établissements scolaires de l'académie. Une convention départementale a déjà été signée entre l'inspection académique de la Haute-Garonne et le Mémorial.

Cette convention académique consacre donc une collaboration qui s'est révélée fructueuse en lui donnant un cadre institutionnel à même d'en permettre le développement.

Ainsi, le Mémorial mettra-t-il à la disposition de l'académie de Toulouse des moyens pédagogiques tant humains que matériels pour participer à la mise en place de projets : information et formation des professeurs, accès aux ressources, création d'outils pédagogiques, expositions itinérantes, manifestations diverses, visites, voyages d'étude pour les professeurs et les élèves. Des conventions complémentaires pourront être signées sur des projets spécifiques.

Cette convention non seulement consacre des relations bien rodées, mais constitue pour l'avenir le cadre d'un partenariat privilégié. Elle s'inscrit dans une démarche qui vise, en favorisant l'ouverture culturelle des élèves à la réussite de tous.

Dans sa dimension civique, elle a l'ambition de concourir à la formation de futurs citoyens toujours plus responsables et informés.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/15/777328-Shoah-un-partenariat-pour-la-memoire.html

09:56 Publié dans Crimes contre l'humanité, Eugénisme | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Quand la science ambitionne de corriger le climat

Ils détruisent notre environnement naturel et ensuite ils jouent aux petits chimistes !

Il serait temps que les scientifiques et les militaires cessent de prendre la Terre pour un grand laboratoire à ciel ouvert en se prenant pour Dieu !

Ensuite nous nous étonnerons de la précipitation des cataclysmes et de la disparition de certaines espèces animales et végétales outre les réelles raisons du réchauffement qui sont en cours actuellement dans le cosmos.

Mardi 16 Fév. à 10:11 | Environnement - Actu Finance Verte
Lutter contre les émissions de gaz à effet de serre suffira-t-il à enrayer le phénomène du réchauffement climatique ? Certains scientifiques en doutent. Résultat : des projets tantôt prometteurs, tantôt loufoques, toujours insolites, sont développés pour rectifier le climat. On appelle cela la géo-ingénierie…

La géo-ingénierie est née dans le contexte particulier de la Guerre Froide, quand la course à l’armement battait son plein. A cette époque, il était donc question de créer des bombes climatiques (pluies diluviennes sur commande, déclenchement de sécheresses,…). Certains chercheurs russes ou américains pensaient pouvoir élaborer des armes encore plus destructrices que la bombe atomique. Jusqu’à ce que l’ONU interdise en 1976 « les techniques de modification environnementale à caractère hostile », et que les relations Est-Ouest se normalisent. La géo-ingénierie fut alors envisagée comme moyens de lutte contre le réchauffement climatique : refroidir la planète, la protéger du soleil, réduire la teneur en CO2 dans l’atmosphère,… voici quelques exemples de projets souvent controversés dans la communauté scientifique.

Refroidir la Terre avec du soufre

Un Prix Nobel de chimie, Paul Crutzen, a proposé il y a près de 20 ans une solution plutôt originale pour régler le problème du réchauffement planétaire (elle a ensuite été reprise de nombreuses fois) : envoyer chaque année dans l’atmosphère des millions de tonnes de soufre grâce à des ballons. Cet élément chimique, au contact de l’oxygène, produirait alors du dioxyde de soufre, puis des aérosols sulfatés par réaction avec l’eau. Résultat : une partie de l’énergie solaire parvenant jusque sur Terre serait absorbée ou réfléchie et les températures chuteraient (on observe le même phénomène lors des irruptions volcaniques). L’opération semble pourtant hasardeuse (elle pourrait détruire l’ozone), difficilement réalisable au regard des moyens techniques actuels… et bien trop couteuse : quelque 25 milliards de dollars !

Mettre la planète à l’ombre

Voici un projet examiné par la NASA un peu fou, tant sur le plan technologique que financier : mettre en orbite autour du globe quelque 1 600 milliards d’écrans capables de dévier les rayons du soleil. Une sorte de bouclier gigantesque qui diminuerait les températures. Selon les estimations, il serait possible de réduire la quantité d’énergie solaire provenant sur Terre de 1,8 %, ce qui suffirait à compenser l’effet de serre. Problème : projeter dans l’espace une telle quantité de matériel reste pour l’instant hors de notre portée. Sans parler du coût de l’opération : des milliers de milliards de dollars !

« Passer de la crème solaire » sur la Terre

Notre planète dispose d’une arme pour se protéger du rayonnement solaire : l’albédo. Il s’agit du pouvoir réfléchissant de la Terre, de sa capacité à renvoyer l’énergie solaire vers l’espace. Un phénomène qui permet de réguler l’effet de serre. Les surfaces enneigées, par exemple, assurent ce rôle. Ainsi que les nuages. Pourquoi ne pas alors les doper afin de refroidir le climat ? Le procédé envisagé depuis les années 1990 consisterait à vaporiser de fines gouttelettes d’eau salée à 20 m au-dessus de la surface des océans pour favoriser l’évaporation. Le volume des stratocumulus augmenterait alors, tout comme l’albédo. Selon les scientifiques à l’origine de cette idée, aucune pollution ne sera émise et les terres ne seront pas obscurcies. Ils revendiquent aussi un projet financièrement réalisable.

Plus insolite : multiplier les surfaces blanches sur la planète. Certains proposent en effet par exemple de blanchir les bâtiments et les routes avec du dioxyde de titane (minéral présent dans la peinture blanche ou la crème solaire) ou du ciment blanc, ou de couvrir d’immenses étendues désertiques avec du film réfléchissant. D’autres pensent qu’il faudrait rendre les terres cultivées plus réfléchissante avec des plantes au feuillage clair, comme les phalangères ou les laîches. Au Pérou, des scientifiques envisagent même sérieusement de peindre en blanc (avec un produit écologique à base de chaux) les parties brunes où les glaciers andins ont disparu afin d’en limiter la fonte !

Regeler l’Arctique avec des canons à neige

Ce projet est ambitieux : il s’agirait de réactiver la circulation océanique qui assure à l’Europe un climat tempéré. Le Gulf Stream, courant chaud qui voyage des Antilles vers la mer de Norvège, montre en effet déjà des signes de faiblesse en raison de la fonte de la banquise. Le réchauffement climatique entraîne donc sur notre continent… une baisse des températures ! Alors comment relancer un tel mécanisme pour que le climat européen ne ressemble pas à celui du Canada ? Deux scientifiques (canadiens, d’ailleurs) pensent avoir trouvé la solution : augmenter artificiellement l’épaisseur de la banquise. Pour cela, il faudrait acheminer en Arctique des milliers de barges équipées d’un système de pompage qui seraient capables de fabriquer de la glace et de la pulvériser avec des canons à neige (moteurs à énergie éolienne). Selon les prévisions, une couche de 7 m pourrait être créée. Mais il faudra casser la tirelire : le coût de l’opération est estimé à 50 milliards de dollars.

Capturer le CO2 avec des arbres artificiels

La concentration de CO2 dans l’atmosphère est passée de 280 ppm (partie par million) au 19ème siècle à près de 400 aujourd’hui. Si la cause de ce phénomène fait encore débat (certains irréductibles doutent que l’homme en soit à l’origine), une chose est sûre : la végétation, qui se charge de recycler l’air que nous respirons, n’arrive plus à suivre. Pourquoi ne pas alors fabriquer des arbres pour lui donner un coup de main ? Des arbres artificiels qui seraient capables, selon des scientifiques britanniques, d’absorber bien plus de carbone que les arbres végétaux. 100 000 d’entre eux suffiraient en effet à capter la plupart des émissions de la Grande-Bretagne. Le système est simple : ces machines captureraient le dioxyde de carbone au travers de filtres et le stockeraient au fond des océans, où il serait piégé grâce à son importante densité. Reste maintenant à financer ce projet. Selon les estimations, chaque arbre coûterait 12 000 livres (13 600 euros).

Piéger le CO2 dans les roches

La végétation ne suffit plus à absorber le CO2 présent dans l’atmosphère. Des chercheurs se tournent donc vers la solution géologique : certaines roches ont en effet la particularité de piéger le gaz carbonique. C’est par exemple le cas des ophiolites d’Oman (Moyen Orient) : grâce aux péridotites qui les composent, elles capturent le gaz à effet de serre pour former des roches carbonatées. Le sol persique regorge décidemment donc de trésors… qui ne sont pas forcément polluants ! Autre découverte : le MIL-101. Grâce à ses pores, ce matériau mis au point par plusieurs laboratoires associés au CNRS serait deux fois plus absorbants que la poudre d’olivine ou le silicate de magnésium.

Fertiliser les océans

C’est un fait peu connu : les algues et le phytoplancton absorbent annuellement environ 70 milliards de tonnes de CO2 par photosynthèse, soit davantage que la végétation terrestre, qui en piège 60 milliards. Alors pourquoi ne pas fertiliser la mer pour lutter contre le réchauffement climatique ? C’est une idée pour laquelle des tests ont déjà été réalisés : des tonnes de sulfate de fer sont déversées dans la mer, ce qui a la propriété de faire rapidement croître la population de plancton. La solution fonctionne donc, mais beaucoup pointent aussi du doigt le risque écologique (les écosystèmes pourraient être perturbés) et doutent de la réelle efficacité de la manœuvre. Sans compter son coût jugé trop élevé.

Yann Cohignac

 

http://www.boursereflex.com/actu/2010/02/16/Quand_la_scie...


09:39 Publié dans Climat, Intempéries, Tempêtes | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Le plan secret du Président du Conseil Herman van Rompuy (The Independant)

Le Nouvel Ordre Mondial arrive à grands pas !

Comme nous l’indiquions dans notre article publié hier matin, l’idée centrale, pour Bruxelles, est d’utiliser cette « crise des Etats » afin contraindre au fédéralisme économique la majorité des pays membres qui s’y refusaient jusqu’ici. Cela par la mise en place d’un « gouvernement économique » qui aura pour but d’unifier les budgets des Etats membres de l’UE, afin de pouvoir disposer de leurs ressources, où plus exactement de mettre fin à leur souveraineté économique.

Le quotidien britannique The Independant confirme nos craintes les plus sombres en publiant une note secrète du président du Conseil Herman van Rompuy, dont nous vous proposons la traduction.

Nous publierons en fin de soirée un autre document qui explique très précisément quels Etats et institutions sont à l’origine de cette crise.

Mecanopolis

vanrompuy

TheIndependentMasthead


Le nouveau président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, s’appuie sur la crise financière dans l’euro-zone pour pointer audacieusement la question du pouvoir sur les budgets nationaux. Des fuites sont révélées.

The Indépendant a pris connaissance d’ une annexe secrète à la lettre envoyée par M. Van Rompuy aux chefs de l’Union Européenne de gouvernement les invitant au sommet tenu demain à Bruxelles.

Dans une assertion majeure et musclée sur les gouvernements nationaux et sur la Commission d’UE, Van Rompuy note : « les membres du Conseil européen sont responsables de la stratégie économique dans leur gouvernement. Ils devraient l’assumer à l’échelle de l’UE. Si on appelle à la coordination des politiques et des gouvernances économiques, seul le Conseil européen est capable de fournir une stratégie européenne commune pour plus de croissance et plus d’efficacité. »

M. Van Rompuy déclare que « la crise a révélé nos faiblesses« , en ajoutant : « les plans budgétaires, les programmes de réforme structurels et les rapports concernant le changement climatique devraient être présentés simultanément à la Commission. Cela fournirait une vue d’ensemble complète.«

Une source d’UE dévoile : « Il est devenu clair à chacun que cette crise économique ne peut pas être résolue par différents états membres, tels que l’Allemagne dépannant la Grèce. Ce dont nous avons besoin est le même genre de mécanisme que nous avons maintenant imposé à la Grèce afin de surveiller et analyser la situation de certains pays en zone Euro. Donc l’idée est de mettre toutes les économies européennes sous surveillance. Vous pouvez vous attendre à ce qu’à quelques décisions importantes soient prises très bientôt. »

Très inhabituellement, le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a interrompu une réunion de gouverneurs de banques centrales à Sydney pour revenir en Europe.

La pression sur l’euro s’est atténuée dans l’attente supposée que l’autorité du responsable politique et économique de U.E apaise les marchés.

Le gouvernement de centre-gauche de M. Papandreou a annoncé qu’une austérité de quatre années jugulerait un déficit budgétaire abyssal. Cependant, des doutes persistent. Après une situation tragico-comique, les percepteurs d’impôts de Grèce se sont mis en grève la semaine dernière. Aujourd’hui tous les vols en partance et vers la Grèce seront gelés par les contrôleurs de trafic aérien et des grèves interviendront aussi dans les hôpitaux et les écoles.

Bien que pas directement affecté, compte tenu que la livre sterling est hors de la zone Euro, Gordon Brown s’est ému que n’importe quelle faille dans l’économie européenne pouvait mettre aussi le Royaume-Uni en danger.

L’inquiétude affichée aux plus hauts niveaux de l’UE quant à une contagion passant par la Grèce, l’Espagne et le Portugal est aussi clairement confirmée par la note confidentielle de M. Van Rompuy : « La crise a révélé nos faiblesses. Notre taux de croissance structurel est trop bas pour créer de nouveaux emplois et soutenir nos systèmes sociaux. »

Se rapportant au fait que l’UE n’a aucune solution pour résoudre une crise budgétaire qui affecte d’autres Etats membres, M. Van Rompuy continue : « les développements récents dans la zone euro accentuent le besoin urgent de renforcer notre gouvernement économique. Dans nos économies imbriquées, nos réformes doivent être coordonnées pour optimiser leur effet. »

Le Pacte de Croissance et de Stabilité européen et le Traité Maastricht ont été conçus pour prévenir le type de crise budgétaire que l’euro-zone connaît actuellement.

Les règles de Maastricht – le fait de limiter des Etats membres à un déficit budgétaire annuel de 3 pour cent par an et à une dette nationale totale à un rapport de PIB de 60 pour cent – ont été balayées pendant la crise financière. Même pendant les années d’avertissement, les pays les ont le plus souvent négligées.

Pour l’avenir, M. Van Rompuy explicite , « nous allons nous concentrer sur l’impact de politiques nationales sur l’ensemble de l’U.E , tout particulièrement quant aux déséquilibres macroéconomiques et aux divergences de compétitivité. »

La crise financière met en compétition les trois présidents de l’UE qui luttent pour la première place. M. Van Rompuy , président permanent du Conseil européen (Une fonction pensée pour Tony Blair), le premier ministre espagnol, José Zapatero, président du Conseil de l’Union Européenne et José Manuel Barroso , président de la Commission européenne.

Le Président Barack Obama a rembarré récemment un sommet d’U.E-Etats-Unis pour le printemps prochain au titre de cette troïka ingérable.

Le sommet va être tenu loin des bureaucraties habituelles, dans la bibliothèque Solvay de Bruxelles. « Van Rompuy a voulu créer une atmosphère bien plus intime, sans une armée de conseillers, » révèle une source. « Il y a actuellement beaucoup de tensions entre les Etats membres, ce pourquoi il a été décidé de les faire se rencontrer dans un cadre ouvert, sympathique, apéros à l’appui. L’idée est d’avoir des sessions de travail convenable , conviviables. »

Lire l’article original sur le site de The Independant

Reproduction autorisée avec indication des sources

http://www.mecanopolis.org/


09:27 Publié dans Europe, Euro, CEDH | Lien permanent | |  del.icio.us | |  Imprimer | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |