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16/11/2010

NASA : Un trou noir âgé d'une trentaine d'années. Un scoop qui date de 31 ans !

Ils se moquent de qui ? Et  31 ans pour accoucher de cette découverte ?


Un trou noir âgé d'une trentaine d'années
 
Créé le 16.11.10 à 12h49 -- Mis à jour le 16.11.10 à 12h49
Cliché du trou noir âgé d'une trentaine d'années diffusé par la Nasa le 15 novembre 2010.

Cliché du trou noir âgé d'une trentaine d'années diffusé par la Nasa le 15 novembre 2010. AFP PHOTO - NASA

ESPACE : Cette découverte est une occasion unique d'assister au développement précoce de ce type d'objet...

Un bébé trou noir. C'est ce qu'ont découvert les instruments de l'observatoire spatial Chandra, a annoncé la Nasa lundi. Ce trou noir, situé dans la galaxie M100, c'est-à-dire à 50 millions d'années-lumière de la Terre, ne serait pas âgé de plus d'une trentaine d'années.

Selon les scientifiques, qui publient les résultats de ce cette découverte dans dans the New Astronomy journal, il s'agit d'une occasion unique d'assister au développement précoce de ce type d'objet. L'étude du nouveau trou noir permettra peut-être également, de mieux comprendre la fin et l'explosion des étoiles massives, un phénomène appelé supernova qui peut mener à la création de trous noirs ou d'étoiles à neutrons.

C. F.
 

Un message publicitaire subliminal de Canal + sur 2012 ?

La société de télévision Canal + se lancerait-elle par le biais de sa publicité à la fabrication de messages subliminaux sur 2012 ?

  Un avertissement ou une provocation ? Au choix !

 
Voici les deux publicités que l'on trouve aujourd'hui sur le portail de Free : http://portail.free.fr/
  
Qu'est-ce qui vous ferait plaisir pour Noël ?
Une thalasso pour 2012 ?
Un robot multi-tâches : Terminator Renaissance ?

 
Ce choix n'est pas anodin du tout pour nous. Surtout que le 21 décembre 2012 tomberait bien avant la Noël 2012 et que Terminator Renaissance peut très bien nous faire penser aux Reptiliens.

A méditer.

 L'image en fond d'écran sur le portail de Free de ce jour.

bg_canal.jpg



 

14/11/2010

Bolide en feu dans le ciel de la Serbie

Encore un autre phénomène céleste en Serbie !

Si les officiels trouvent que c'est normal, nous moins. Surtout quand ces manifestations célestes se multiplent à travers le monde. A fortiori à l'horizon de 2012 lorsque nous savons que Nibiru est censée s'approcher de la Terre avec son cortège d'astéroïdes.

13 Novembre 2010 | 15h55 | Source: Tanjug

Bolide en feu dans le ciel de la Serbie

Vranje, BELGRADE - Milan Jeličić de l'Bošković Astronomical Society Rudjer dit qu'un bolide a été vu dans le ciel au-dessus la Serbie la nuit dernière. 
 
"Un bolide est une météorite lumineuse qui est plus lumineux que Vénus et qui est accompagné d'effets sonores qui sont créés quand il se désintègre, a-t-il expliqué. 

Selon lui, on ne pouvait rien voir de l'observatoire Kalemegdan en raison de conditions météorologiques défavorables. 

Le correspondant Tanjug de l'agence de presse de Vranje a indiqué qu'une boule de lumière a été vue dans le ciel la nuit dernière à 19:32 dans plusieurs villes de cette partie du pays. 

Le corps lumineux a volé dans le ciel à grande vitesse et une forte détonation a été entendue par la suite.

Le Rudjer Boskovic Astronomical Society affirme que les bolides, les corps célestes sont souvent confondus avec des météorites, qui sont tombées quatre fois en Serbie.  La dernière est tombée en Serbie près de Čačak en 1919. 

Jeličić dit qu'il y a une possibilité que le bolide soir même tombé au sol. 

"Un bolide, contrairement à une météorite qui brûle à l'entrée de l'atmosphère, peut se rendre jusqu'à la croûte terrestre et les pierres du ciel que nous trouvons sur le terrain sont en fait des météorites, a-t-il expliqué. 

En dehors de Čačak, des météorites ont été trouvées dans les environs de Soko Banja en 1877 et au Mt. Jelica en 1889. 

Selon Jeličić, un bolide en vol à travers l'atmosphère de la Terre qui tombe au sol est un phénomène normal et en observant la planète entière, ce n'est pas rare du tout. 

Il a également souligné que les bolides pourrait «entrer et sortir de" l'atmosphère sans tomber au sol.

Source: B92  http://goo.gl/RiyW6

http://www.b92.net/eng/news/society-article.php?yyyy=2010...

Des perles de gaz dans une nébuleuse planétaire

Le 12 novembre 2010 à 08h12

Par Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences

C'est dans la constellation de la Flèche que se trouve l'étonnante nébuleuse du Collier © Romano Corradi/IAC/IPHAS
C'est dans la constellation de la Flèche que se trouve l'étonnante nébuleuse du Collier © Romano Corradi/IAC/IPHAS

Curiosité céleste découverte récemment, la nébuleuse du Collier offre un nouvel exemple de l'extrême diversité des nébuleuses planétaires.

Leur nom est trompeur : les nébuleuses planétaires n'ont rien de commun avec les planètes. Leur nom remonte au XVIIIe siècle, quand on découvrit leur aspect lumineux et vaguement circulaire dans des télescopes de piètre qualité. On sait maintenant qu'elles sont les restes d'étoiles agonisantes. Quand des étoiles de masse assez semblable à celle du Soleil ont brûlé leur hydrogène et leur hélium, leur cœur devient une naine blanche et les couches externes sont expulsées sous forme d'une bulle gazeuse qui se dilate dans l'espace. C'est cette bulle illuminée par le rayonnement de la naine blanche que nous observons.

Plus on étudie les nébuleuses planétaires et plus on est frappé par leur diversité. Dumbbell, vingt-septième objet du catalogue Messier, est souvent comparée à un trognon de pomme entouré de filaments. Pour M 97, c'est une tête de hibou qui attend l'observateur : deux jets de gaz ont creusé de sombres cavités dans la coquille de la nébuleuse. Chez NGC 2818 le télescope Hubble a révélé des extensions qui évoquent les pinces d'un lucane cerf-volant. Quant à Iras 23166+1655, elle n'a rien trouvé d'autre pour se distinguer que de ressembler à une spirale. On croyait avoir tout vu chez ces nébuleuses. Erreur...

Un collier de perles célestes

Le projet Iphas est dédié à l'étude du plan de notre galaxie en H alpha, une raie caractéristique de l'hydrogène ionisé, qui est centrée sur 656,3 nanomètres. C'est le télescope anglais Isaac Newton (INT) qui est chargé de la collecte des images depuis l'île de la Palma, aux Canaries, sur un site qui abrite également l'observatoire du Gran Tecan. C'est en sondant la constellation de la Flèche que ce télescope a découvert une étonnante nébuleuse planétaire distante de 15.000 années-lumière. Numérotée IPHASXJ194359.5+170901, elle porte le nom évocateur de nébuleuse du Collier. Dans son brillant anneau de gaz qui mesure la moitié d'une année-lumière, on observe en effet des bulles de gaz lumineuses qui évoquent des perles.

L'explosion stellaire à l'origine de cette parure céleste remonte à 5.000 ans. Dans l'image ci-dessous en fausses couleurs, le résultat se traduit par un anneau de gaz bleu (hydrogène ionisé) et vert (oxygène), ainsi que par deux jets gazeux symétriques dont on observe l'extrémité rouge (azote) à égale distance de la nébuleuse (à 11 heures et 5 heures si on imagine que la nébuleuse est le centre d'une grande horloge). Outre ses perles claires, sortes de grumeaux de gaz qui ne se mélangent pas avec le reste de la coquille gazeuse, la nébuleuse du Collier offre une autre particularité : l'objet central qui en est le géniteur est en fait une étoile binaire dont les astronomes ont calculé que les deux membres tournent autour d'un centre de gravité commun en 1,16 jour.

FUTURA SCIENCES

 

13/11/2010

Agitation dans la bande équatoriale sud de Jupiter

Décidemment ça bouge beaucoup dans notre système solaire !

 

Le 12 novembre 2010 à 17h37

Par Jean-Baptiste Feldmann, Futura-Sciences 

Quelques mois après sa disparition, la bande équatoriale sud de Jupiter, la plus grosse planète du Système solaire, montre des signes annonciateurs de sa prochaine réapparition.

Si vous admirez Jupiter dans un télescope d'amateur, vous observez en temps normal deux bandes ocre qui ceinturent la planète parallèlement à l'équateur. Ces bandes équatoriales nord (NEB) et sud (SEB) sont des formations nuageuses assez stables dont la couleur serait produite par des composés complexes de phosphore et de soufre. Mais cette vision a changé il y a quelques mois. Comme nous l'annoncions en mai dernier, Jupiter, la gigantesque planète gazeuse dont la circulation nuageuse intrigue les scientifiques depuis 4 siècles, a perdu sa bande équatoriale sud.

Pour être précis, il semblerait que cette bande soit devenue invisible en raison de la formation de nuages blancs de glace d'ammoniac qui recouvrent la SEB. Ce phénomène n'est pas exceptionnel et a déjà été observé dans le passé selon un cycle très irrégulier qui peut varier de 3 à 15 ans. Si les planétologues ont du mal à l'expliquer, ils ont remarqué que cette disparition correspond généralement à un renforcement de la coloration de la Grande Tache Rouge. Cette immense formation cyclonique observée depuis le XVIIe siècle serait peut-être de temps en temps à l'origine d'une interruption de la circulation habituelle des vents d'est en ouest, favorisant la condensation de l'ammoniac gazeux en cirrus au-dessus de la SEB.

Du changement à venir ?

Lors des précédents épisodes de disparition de la SEB, des signes annonciateurs ont précédé son retour. La zone commence par connaître une agitation atmosphérique importante sous forme de tourbillons qui se rejoignent et finissent par former une grande tempête. Cette dernière nettoie en quelques jours la SEB en faisant le tour de la planète, poussée par les vents qui ont retrouvé leur régime habituel d'est en ouest. L'astronome Christopher Go vient de signaler sur son site l'apparition d'un panache blanc et brillant sur la SEB, sans doute l'un de ces tourbillons à l'origine de la tempête qui va raviver les couleurs de cette bande. Cet amateur philippin n'en est pas à son coup d'essai : passionné par l'observation planétaire, c'est déjà lui qui avait repéré un nouvel impact sur Jupiter au début du mois de juin.

D'autres observateurs ont confirmé la brillance de cette zone dans toutes les longueurs d'onde qui vont de l'infrarouge à l'ultraviolet. Pour John Rogers, président de la section Jupiter de la BAA, il faut s'attendre à d'impressionnantes perturbations dans la SEB au cours des 3 prochains mois. Les astronomes du monde entier ont déjà pointé leurs télescopes en direction de la géante gazeuse, en espérant pouvoir suivre en direct la réapparition de la bande équatoriale sud.

Premier signe de la prochaine réapparition de la bande équatoriale sud de Jupiter, un spot brillant est apparu sur la SEB le 9 novembre. © Christopher Go
Premier signe de la prochaine réapparition de la bande équatoriale sud de Jupiter, un spot brillant est apparu sur la SEB le 9 novembre. © Christopher Go

FUTURA SCIENCES