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26/06/2009

Les perspectives israéliennes après les élections libanaises du 7 juin

Pour comprendre où sont les intérêts actuels du Liban et d'Israël

La démocratie libanaise et sa lingua franca confessionnelle : les limites de la représentation et les déficiences de la légitimité
Les perspectives israéliennes après les élections libanaises du 7 juin

4 juin 2009
Par Romain Lalanne, collaborateur à la chaire Raoul Dandurand

Dans quelques jours se tiendront au Liban des élections législatives dont l’issue jouera pour partie sur le difficile processus de stabilisation du pays. Si les médias israéliens occultent quelque peu la campagne électorale libanaise au profit d’un traitement des premiers mois du gouvernement Netanyahou et du dossier nucléaire iranien, les résultats devraient être particulièrement suivis par les décideurs politiques et militaires israéliens en raison de la percée annoncée du Hezbollah (1). Mais surtout, ces élections interviennent alors que différentes annonces ont pu lever le voile sur les activités secrètes conduites aussi bien par Israël que le Hezbollah.

Depuis plusieurs semaines maintenant, les autorités libanaises sont en effet parvenues à démanteler plusieurs réseaux d’espionnage conduits par des Libanais au profit d’Israël, tandis que le Hezbollah a reconnu apporter « tout type de soutien » au Hamas après que la police égyptienne ait révélé avoir arrêté dans le Sinaï plusieurs agents du mouvement chiite suspectés d’alimenter le trafic d’armes à destination de la bande de Gaza.

Or ces événements sont des coups durs aussi bien pour Israël que le Hezbollah.
Avec l’arrestation de ses agents libanais, le Mossad (2) va devoir se priver de précieuses informations en ce qui concerne l’emplacement des infrastructures et les intentions éventuelles du Hezbollah. Mais surtout, ces arrestations risquent de mettre à jour une partie des techniques et de l’architecture de l’espionnage israélien. Quant au Hezbollah, son activisme en Égypte pourrait renforcer l’animosité des États arabes à son égard, mais aussi celle d’une partie de l’opinion publique libanaise qui pourrait considérer que les intérêts du Liban sont bradés au profit d’un suivisme de l’agenda régional iranien.

Dernier événement en date : le quotidien allemand Der Spiegel publiait dans son édition du 23 mai dernier, une information selon laquelle le Hezbollah serait responsable de l’assassinat de Rafic Hariri en février 2005 (3). Si l’information a rendu les Libanais plus que sceptiques, elle a été largement reprise par les autorités israéliennes afin de stigmatiser le mouvement chiite. Naturellement, le Hezbollah a nié l’information en précisant que « ce sont des affabulations qui ont pour objectif d’influencer la campagne électorale et faire oublier les informations sur le démantèlement des réseaux d’espionnage travaillant pour le compte d’Israël (4) ».

Espionnage israélien au Liban, présence du Hezbollah sur la frontière sud d’Israël, « révélations » sur l’assassinat de Rafic Hariri : tout indique que quelque chose se passe actuellement, Israël n’étant pas parvenu à encaisser son échec de l’été 2006 et craignant l’issue du 7 juin, tandis que le Hezbollah n’aurait toujours pas renoncé à sa lutte contre Israël. À ce sujet, il ne faut pas écarter la possibilité que la ligne stratégique suivie par le Hezbollah viserait à venger l’assassinat l’année dernière à Damas d’un de ses dirigeants (5). Dans ces conditions, l’issue des élections du 7 juin représente un point de focalisation quant à l’avenir des relations israélo-libanaises.

Or si un fait inquiète Israël, c’est la perspective que l’avancée politique du Hezbollah et l’accroissement démographique chiite au Liban aillent de pair avec une remise en cause du confessionnalisme et de son corollaire : le partage du pouvoir avec les maronites et les sunnites (6). En Israël, certains analystes avancent d’ailleurs que l’objectif ultime du Hezbollah serait d’établir un État islamique qui ancrerait clairement le Liban dans une ligne pro-iranienne (7). Outre qu’elle est exagérée — l’ensemble des forces politiques libanaises s’entendant sur la nécessité d’alléger le confessionnalisme —, cette thèse écarte l’hypothèse qu’une percée du Hezbollah lors du scrutin du 7 juin prochain engendrerait à terme un mouvement de normalisation, même timide, des relations israélo-libanaises. Si l’on invoque la théorie de la rationalité des acteurs, les responsabilités gouvernementales apparaissent comme un vecteur d’adoucissement politique d’autant plus puissant que la force du système politique libanais est justement de créer des contre-pouvoirs qui poussent à la recherche du compromis. Le Hezbollah cherchant par ailleurs à gagner des soutiens en décloisonnant son spectre politique, on ne peut écarter la possibilité que sa direction fasse le choix d’exister dans le jeu politique libanais plutôt que dans un argumentaire militaire de lutte contre Israël qui, depuis le désengagement israélien du Sud-Liban en 2000, a considérablement perdu en raison d’être. À cela s’ajoute la question globalement résolue des prisonniers du Hezbollah détenus en Israël. A contrario, l’occupation des fermes de Chabaa par Israël — une zone qui constitue actuellement le dernier différend entre les deux pays — reste un puissant argument pour le Hezbollah. Mais en raison des ressources en eau dont elle dispose, cette zone représente un territoire d’importance stratégique pour Israël. Le statu quo semble donc l’emporter sur ce dossier, ce qui pourrait maintenir la tension existante sur la frontière.

Restent deux inconnues : les élections présidentielles en Iran le 12 juin prochain et la politique étrangère américaine. Celle-ci a fait preuve d’une volonté de rapprochement aussi bien avec la Syrie qu’avec l’Iran depuis l’accession au pouvoir du Président Obama. Or sans présumer d’une totale dépendance du Hezbollah à ces deux pays, il est clair que l’issue de ces deux dossiers jouera également sur l’avenir des relations israélo-libanaises.


(1)Le Hezbollah détient actuellement 14 des 128 sièges que comptent le Parlement libanais.
(2) Service de renseignement extérieur israélien.
(3) Eric Follath, « New Evidence Points to Hezbollah in Hariri Murder », Der Spiegel, 23 mai 2009, disponible au : www.spiegel.de/international/world/0,1518,626412,00.html
(4) « Le Hezbollah dénonce les affabulations du Der Spiegel et la classe politique met en garde contre les semeurs de discorde », L’Orient-Le Jour, 25 mai 2009, disponible au : www.lorientlejour.com/article/619327/Le_Hezbollah_dnonce_les_affabulations_du_Der_Spiegel_et_la_classe_politique_met_en_garde_contre_les_semeurs_de_discorde.html
(5) Imad Moughniyeh a été tué le 12 février 2008 à Damas par l’explosion d’une voiture piégée. Voyant dans cet acte la main d’Israël, le Hezbollah ne cache pas son intention de se venger tandis que Jérusalem rejette toute responsabilité.
(6) Le système politique libanais repose sur une forme de démocratie caractéristique des sociétés constituées de multiples minorités (ethniques et/ou religieuses, ce qui est précisément le cas du Liban). Dans ces sociétés, l’application des principes de la démocratie majoritaire reviendrait à écarter un grand nombre de minorités de l’accès au pouvoir, avec le risque de dérive vers une dictature minoritaire. Aussi l’ensemble des groupes sont-ils intégrés en institutionnalisant l’accès de tous au pouvoir sur la base du partage.
(7)Shimon Shapira et Yair Minzili, « Hizbullah’s Struggle to Change the Lebanese Regime », Jerusalem Viewpoints, Jerusalem Centre for Public Affairs, numéro 571, mai-juin 2009.


Observatoire dirigé par Barah Mikaïl, chercheur à l’IRIS.

Source : http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article1388

Dé-dollarisation : le démantèlement de l'empire militaire et financier américain

Le chute de l'impéralisme financier et guerrier et de ses fidèles alliés !

L'axe du Bien qui finance son économie intérieure par le commerce des guerres incessantes finalement financées par les Pays étrangers !

Un bon moyen d'avoir la Paix dans le monde, lorsque l'on constate notamment que l'économie américaine ne fonctionne sur l'organisanisation de guerres à l'étranger et que ce sont les Pays étrangers qui finissent par financer l'économie américaine et leurs guerres incessantes !

Les Pays étrangers ne sont pas dupes de leurs manoeuvres et prennent les USA et leurs alliés à leur propre piège : L'ARGENT !

Dé-dollarisation : le démantèlement de l'empire militaire et financier américain


Mondialisation.ca, Le 25 juin 2009

La ville Russe de Iekaterinbourg, la plus importante à l'est de l'Oural, pourrait désormais être connue comme le lieu où sont morts non seulement les tsars mais aussi l'hégémonie américaine. Non pas uniquement l'endroit où le pilote américain Gary Powers a été abattu en 1960, mais aussi celui où l'ordre financier international dominé par les USA a été mis à bas.

La remise en cause de l'Amérique sera le thème principal des réunions élargies de Iekaterinbourg, en Russie (ex-Sverdlovsk) des 15 et 16 Juin rassemblant le président chinois Hu Jintao, le président russe Dmitri Medvedev et les représentant les six pays de l'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS). Cette alliance regroupe la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Kirghizstan et l'Ouzbékistan. L'Iran, l'Inde, le Pakistan et la Mongolie y ont le statut d'observateurs. Mardi le Brésil s'y joindra pour les discussions commerciales entre les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine).

Les participants ont assuré à des diplomates américains que leur objectif n'était pas le démantèlement de l'empire financier et militaire des États-Unis. Ils veulent simplement discuter de l'aide mutuelle, indépendamment du rôle des États-Unis, de l'OTAN ou du dollar américain en tant que support du commerce international. Les diplomates américains se demandent ce que cela signifie vraiment, si ce n'est une étape visant à rendre l'hégémonie américaine obsolète. C'est ce que signifie « monde multipolaire », après tout. Pour commencer, en 2005, l'OCS avait demandé à Washington d'établir un calendrier de retrait de ses bases militaires en Asie centrale. Deux ans plus tard, les pays de l'OCS se sont ralliés officiellement à la position des ex-républiques de la CEI appartenant à l'Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC), qui avait été fondée en 2002 en tant que contrepoids à l'OTAN.

Pourtant, la réunion n'a suscité que le désintérêt collectif de la presse aux États-Unis et même en Europe, bien que l' ordre du jour y soit de remplacer le standard mondial du dollar par un nouveau système financier, ainsi qu'un nouveau système de coopération pour la défense. Un porte-parole du Conseil des Relations Extérieures (Un institut d'études géopolitiques américain, ndt) a déclaré qu'il pouvait difficilement imaginer que la Russie et la Chine puissent surmonter leurs rivalités géopolitiques [1], suggérant que l'Amérique peut pratiquer le « diviser pour régner » que la Grande-Bretagne a si habilement utilisé durant de nombreux siècles pour fragmenter les opposition dans son propre empire. Mais George W. Bush ( qui déclarait « Je suis un rassembleur, non un diviseur ») s'est placé dans la continuité de l'administration Clinton pour pousser la Russie, la Chine et leurs voisins à trouver un terrain d'entente, lorsqu'il s'agit de trouver une alternative au dollar, et du même coup à la possibilité pour les Etats-Unis de prolonger indéfiniment leur déficit de la balance des paiements.

Cette séquence, qui pourrait représenter les dernières manifestations de l'hégémonie américaine, a débuté dès le mois d'avril lors de la conférence du G-20, et est devenue encore plus explicite à Saint-Pétersbourg au Forum économique international du 5 Juin, lorsque M. Medvedev a demandé à la Chine, la Russie et l'Inde de « construire un ordre mondial de plus en plus multipolaire. » Ce qui signifie en clair : nous avons atteint nos limites en ce qui concerne les subventions à l'encerclement militaire de l'Eurasie par les Etats-Unis, tout en les laissant s'approprier nos exportations, nos entreprises, les actifs et les biens immobiliers en échange d'une monnaie de papier de valeur douteuse.

« Le système unipolaire maintenu artificiellement » dont a parlé M. Medvedev [2], est fondé sur « un seul grand centre de consommation, financé par un déficit croissant, et donc de plus en plus de dettes, une monnaie de réserve jadis forte et une domination dans le système de l'évaluation des actifs et des risques. » A la racine de la crise financière mondiale, a t-il conclu, il y a le fait que les États-Unis produisent trop peu et dépensent trop. Leurs dépenses militaires sont particulièrement choquantes, comme par exemple le renforcement de l'aide militaire américaine à la Géorgie annoncé la semaine dernière, le bouclier de l'OTAN en Europe de l'Est, et la mainmise des États-Unis dans les régions riches en pétrole comme le Moyen-Orient et l'Asie centrale.

Le point de friction avec tous ces pays est celui de la capacité qu'ont les États-Unis de faire fonctionner indéfiniment la planche à billets. Le surplus de dépenses d'importations des consommateurs américains par rapport aux exportations, les rachats par les USA de quantités de sociétés étrangères et de biens immobiliers, les dépenses que le Pentagone effectue à l'étranger : tous ces dollars aboutissent dans les banques centrales étrangères. Elles sont ensuite confrontées à un choix difficile : soit recycler ces dollars aux États-Unis en achetant des bons du trésor américains, soit laisser le « marché libre » déterminer le cours de leur monnaie par rapport au dollar - et par là même à déterminer le prix de leurs exportations sur les marchés mondiaux, créant ainsi du chômage et provoquant la faillite d'entreprises.

Lorsque la Chine et d'autres pays recyclent leurs flux de dollar US en achetant des bons du Trésor pour « investir » aux États-Unis, cette accumulation n'est pas vraiment volontaire. Cela ne reflète pas une foi en l'économie américaine qui rémunèrerait l'épargne des banques centrales, ni une quelconque préférence d'investissement, mais tout simplement un manque d'alternatives. Les « marchés libres » à la mode des USA piègent les pays dans un système qui les obligent à accepter indéfiniment des dollars. Mais désormais, ils veulent en sortir.

Cela implique la création d'une nouvelle alternative. Plutôt que de faire simplement « des changements cosmétiques comme certains pays et peut-être les organisations financières internationales pourraient le vouloir », comme l'a dit M. Medvedev à Saint-Pétersbourg : « ce dont nous avons besoin, ce sont des institutions financières d'un type tout à fait nouveau, où ne domineraient ni les problèmes politiques et les motivations [sous-jacentes], ni aucun pays en particulier. »

Lorsque les dépenses militaires à l'étranger ont provoqué le déficit la balance des paiements US et ont conduit les Etats-Unis à abandonner l'étalon or en 1971, les banques centrales se sont trouvées démunies de cet actif traditionnellement utilisé pour solder les déséquilibres des paiements. La solution par défaut a consisté à investir les flux issus des paiements ultérieurs en obligations du Trésor américain, comme si celles-ci étaient « aussi fiables que l'or ». Les banques centrales détiennent maintenant pour 4 000 milliards de dollars de ces obligations dans leurs réserves internationales. Ces prêts ont également financé la plupart des déficits budgétaires du gouvernement américain depuis maintenant plus de trois décennies ! Etant donné que la moitié environ des dépenses discrétionnaires du gouvernement américain est consacrée aux opérations militaires - dont plus de 750 bases militaires à l'étranger et dans des opérations de plus en plus coûteuses dans les pays producteurs de pétrole et ceux qui permettent son transit - le système financier international est organisé de manière à financer le Pentagone, ainsi que les rachats par les États-Unis d'actifs étrangers censés rapporter beaucoup plus que les bons du Trésor que les banques centrales étrangères détiennent.

La principale question à laquelle sont confrontées les banques centrales mondiales est donc de savoir comment éviter d'ajouter encore plus de dollars US à leurs réserves et, par conséquent, de financer encore plus les dépenses qui creusent le déficit des États-Unis - y compris les dépenses militaires à leurs propres frontières ?

Pour commencer, les six pays de SCO et les pays du BRIC ont l'intention de commercer dans leurs propres monnaies afin de bénéficier mutuellement du crédit que les États-Unis avait monopolisé jusqu'à présent à son profit. À cette fin, la Chine a passé des accords bilatéraux avec l'Argentine et le Brésil pour effectuer leur échanges commerciaux en renminbi, la monnaie chinoise, plutôt qu'en dollar, en livre sterling ou en euros [3] . Il y a deux semaines, la Chine a également conclu un accord avec la Malaisie pour que les deux pays commercent en renminbi [4]. L'ancien Premier ministre, le Dr. Tun Mahathir Mohamad, m'a expliqué en janvier qu'en tant que pays musulman la Malaisie voulait éviter de faire tout ce qui pourrait faciliter l'action militaire américaine contre les pays islamiques, y compris la Palestine. La nation a trop d'actifs en dollars, ont expliqué ses collègues. Le gouverneur de la Banque centrale chinoise, Zhou Xiaochuan, a écrit officiellement sur son site Internet que l'objectif est maintenant de créer une monnaie de réserve « indépendante d'une nation particulière » [5]. C'est l'objet des discussions à Iekaterinbourg.

En plus d'éviter de financer la prise de contrôle par les États-Unis de leur propre industrie et l'encerclement militaire américain de la planète, la Chine, la Russie et d'autres pays voudraient certainement se développer comme l'Amérique l'a fait. En fait, ils considèrent les États-Unis comme une nation hors-la-loi, financièrement et militairement. Comment caractériser autrement une nation qui promulgue un ensemble de lois pour les autres - sur la guerre, le remboursement de la dette et le traitement des détenus - mais n'en tient pas compte elle-même ? Les États-Unis sont maintenant le plus grand débiteur mais ont évité la punition des « ajustements structurels » imposés à d'autres pays endettés. Les taux d'intérêt US et les réductions d'impôt, alors les déficits commerciaux et budgétaires explosent, sont considérés comme le comble de l'hypocrisie, lorsqu'ils sont comparés à l'austérité que les programmes de Washington imposent aux autres pays par le biais du FMI et des officines de Washington.

Les États-Unis demandent aux pays endettés de vendre leurs services publics et leurs ressources naturelles, d'augmenter leurs taux d'intérêts et d'augmenter les impôts au détriment de la paix sociale pour dégager un maximum d'argent et payer les créanciers.

Et aux USA, le Congrès a empêché la société Chinoise CNOOK d'acheter Unocal pour des raisons de sécurité nationale, tout comme il a empêché Dubaï d'acquérir des exploitations portuaires américaines et empêché des fonds souverains d'acheter des infrastructures clés. Les étrangers sont invités à imiter les japonais qui avaient investi dans des « éléphants blancs » comme le Rockfeller Center, sur lequel les investisseurs ont rapidement perdu un milliard de dollars puis ont fini par se retirer.

À cet égard, les États-Unis n'ont pas vraiment laissé à la Chine et aux autres pays en situation d'excédent de la balance des paiements d'autres choix que de devoir trouver un moyen d'éviter de nouvelles accumulations de dollars. À ce jour, la Chine tente de diversifier ses avoirs en dollars ailleurs qu'en bons du Trésor US, qui ne se sont pas révélés très fructueux. Hank Paulson, qui venait de la banque Goldman Sachs, avait conseillé à la banque centrale chinoise d'investir dans les titres à haut rendement émis par Fannie Mae et Freddie Mac, en expliquant que ceux-ci étaient de facto des obligations publiques. Ces titres se sont effondrés en 2008, mais au moins, le gouvernement américain a repris ces deux organismes de prêt hypothécaire, augmentant de facto de 5 200 milliards de dollars la dette nationale. En fait, ce renflouement a été rendu nécessaire en grande partie à cause des investissements effectués par les Etats étrangers.

Infliger des pertes aux investisseurs gouvernementaux étrangers aurait quelque peu atteint la réputation des bons du Trésor, non seulement en détruisant la crédibilité des États-Unis, mais aussi parce que les émissions d'obligations par le gouvernement étaient insuffisantes pour absorber les dollars qui coulaient à flot dans l'économie mondiale avec la montée en flèche du solde déficitaire de la balance des paiements des États-Unis.

En recherchant de nouveaux actifs pour protéger la valeur de leurs avoirs en dollars alors que la bulle de crédit de la Réserve fédérale se traduisait par une baisse des taux d'intérêt, les fonds souverains chinois ont cherché à se diversifier à la fin de 2007. La Chine a pris des participations dans les fonds d'investissement Blackstone et Morgan Stanley à Wall Street, Barclays en Grande-Bretagne, dans la Standard Bank d'Afrique du Sud (qui fut affiliée à la Chase Manhattan du temps de l'apartheid dans les années 1960) et dans le conglomérat financier belge Fortis proche de l'effondrement. Mais le secteur financier américain s'écroulait sous le poids de sa dette phénoménale, la valeur des actions des banques et des firmes d'investissement a plongé dans le monde entier.

Les étrangers voient le FMI, la Banque mondiale et l'Organisation Mondiale du Commerce comme les représentants de Washington dans un système financier soutenu par les bases militaires américaines et les porte-avions qui entourent la planète.Mais cette domination militaire est un vestige d'un empire américain qui n'est plus en mesure de régner par sa force économique. La puissance militaire américaine est basée davantage sur des armes atomiques et les frappes aériennes à longue distance que sur les opérations au sol, qu'il est devenu politiquement trop impopulaire de monter sur une grande échelle.

Sur le front économique, on ne voit pas comment les États-Unis pourraient trouver les 4 000 milliards de dollars qu'ils doivent aux gouvernements étrangers, à leurs banques centrales et aux fonds souverains mis en place pour écluser la surabondance de dollars. L'Amérique est devenue un mauvais payeur et de fait, une mauvais payeur agressif sur le plan militaire, car elle cherche à conserver le pouvoir sans pareil jadis gagné sur le plan économique. La question qui se pose est de savoir comment peser sur son comportement. Yu Yongding, un ancien conseiller de la banque centrale de Chine désormais membre de l'Académie des Sciences chinoise, a proposé de faire remarquer au secrétaire américain au Trésor Tim Geithner que les États-Unis devraient « épargner » d'abord et avant tout en pratiquant une réduction de leur budget militaire. « Les recettes fiscales des Etats-Unis ne sont pas susceptibles d'augmenter à court terme en raison de la faible croissance économique, de la rigidité des dépenses et du coût de mener deux guerres. » [6]

À l'heure actuelle, c'est l'épargne étrangère, et non pas celle des américains, qui finance le déficit budgétaire américain en achetant la plupart des bons du Trésor. Cela se traduit par un impôt levé sans la contrepartie d'une représentation des électeurs étrangers sur la manière dont le gouvernement des États-Unis utilise leur épargne forcée. Pour les « diplomates » du système financier , il est donc nécessaire d'élargir le champ d'application de leurs politiques, au-delà du seul marché de secteur privé. Les taux de change sont déterminés par de nombreux facteurs, en plus de celui des « consommateurs brandissant des cartes de crédit » , pour reprendre l'euphémisme habituel qu'utilisent les médias américains à propos du déficit de la balance des paiements. Depuis le 13ème siècle, la guerre a été un facteur dominant dans la balance des paiements des grandes nations - et de leurs dettes. Les obligations d'Etat financent essentiellement des dettes de guerre, dans la mesure ou en temps de paix les budgets ont tendance à être équilibrés. Ceci relie directement le budget de la guerre à la balance des paiements et aux taux de change.

Les pays étrangers se voient encombrés de reconnaissances de dette qui ne seront pas honorées - dans des conditions telles que s'ils agissent afin de mettre fin au festin américain, le dollar va plonger et leurs avoirs en dollars vont chuter par rapport à leur monnaie nationale et aux autres devises. Si la monnaie chinoise s'apprécie de 10% par rapport au dollar, sa banque centrale enregistrera l'équivalent de 200 milliards de dollars de pertes sur ses 2 000 milliards de dollars.

Cela explique pourquoi, quand les agences de notation envisagent que les titres du Trésor des États-Unis puissent perdre leur notation AAA, elles ne veulent pas signifier que le gouvernement ne serait pas en mesure d'imprimer des dollars papier pour honorer ses dettes. Elles indiquent plutôt que la valeur du dollar va se déprécier internationalement. Et c'est exactement ce qui se passe en ce moment. Lorsque M. Geithner prit un visage grave pour déclarer devant un auditoire à l'Université de Pékin au début du mois de Juin qu'il croyait en un « dollar fort » et que les investissements de la Chine aux États-Unis étaient sûrs, il a été accueilli par des rires sarcastiques [7].

L'anticipation d'une hausse des taux de change de la Chine incite les spéculateurs à chercher à emprunter des dollars pour acheter du renminbi et bénéficier de la hausse. Pour la Chine, le problème est que ce flux spéculatif deviendrait une prophétie auto-réalisatrice en faisant grimper sa monnaie. De ce fait, le problème des réserves est intrinsèquement lié à celui des contrôles de capitaux. Pourquoi la Chine devrait-elle voir ses compagnies rentables vendues pour des dollars fraîchement créés, que la banque centrale doit utiliser pour acheter à faible taux des bons du trésor américain ou perdre encore plus d'argent à Wall Street ? Pour éviter ce dilemme, il est nécessaire d'inverser la philosophie de l'ouverture des marchés de capitaux que le monde a adopté depuis Bretton Woods en 1944.

A l'occasion de la visite de M. Geithner en Chine, « Zhou Xiaochuan, directeur de la Banque populaire de Chine, la banque centrale du pays, a déclaré que c'était la première fois depuis que les pourparlers semestriels ont commencé en 2006, que la Chine avait besoin d'apprendre des erreurs de l'Amérique tout comme de ses succès » lorsqu'il fut question de la déréglementation des marchés de capitaux et du démantèlement des contrôles.

Une ère est donc arrivée à son terme. Face à des dépenses démesurées des Etats-Unis, la dé-dollarisation menace de forcer les pays à revenir aux doubles taux de change, qui furent fréquents entre les deux guerres mondiales : un taux de change pour le commerce des produits, un autre pour les mouvements de capitaux et les investissements, tout au moins pour les économies de la zone dollar [8].

Même sans contrôle des capitaux, les pays réunis à Iekaterinbourg prennent des mesures pour éviter de recevoir involontairement de plus en plus de dollars. Voyant que l'hégémonie globale des États-Unis ne peut pas se poursuivre en l'absence du pouvoir d'achat qu'ils leur procurent eux-mêmes, ces gouvernements cherchent à hâter ce que Chalmers Johnson a nommé dans son ouvrage « les douleurs de l'empire » : la faillite de l'Ordre mondial financier et militaire américain. Si la Chine, la Russie et leurs alliés non-alignés suivent leur propre chemin, les États-Unis ne pourront plus vivre grâce à l'épargne des autres (sous la forme de leurs propres dollars recyclés), ni disposer de cet argent pour financer des dépenses militaires illimitées.

Des responsables américains voulaient assister à la réunion de Iekaterinbourg en tant qu'observateurs. On leur a répondu : non. C'est un mot que les américains vont entendre beaucoup plus souvent à l'avenir.


Article original en anglais, De-Dollarization: Dismantling America's Financial-Military Empire, The Yekaterinburg Turning Point, publié le 13 juin 2009.

Traduction Madeleine Chevassus pour Contre Info.


Notes

 

[1] Andrew Scheineson, The Shanghai Cooperation Organization, Council on Foreign Relations, Updated : March 24, 2009 : While some experts say the organization has emerged as a powerful anti-U.S. bulwark in Central Asia, others believe frictions between its two largest members, Russia and China, effectively preclude a strong, unified SCO.

[2] Kremlin.ru, June 5, 2009, in Johnson's Russia List, June 8, 2009, #8.

[3] Jamil Anderlini and Javier Blas, China reveals big rise in gold reserves, Financial Times, April 24, 2009. See also Chinese political advisors propose making yuan an intl currency. Beijing, March 7, 2009 (Xinhua). The key to financial reform is to make the yuan an international currency, said [Peter Kwong Ching] Woo [chairman of the Hong Kong-based Wharf (Holdings) Limited] in a speech to the Second Session of the 11th National Committee of the Chinese People's Political Consultative Conference (CPPCC), the country's top political advisory body. That means using the Chinese currency to settle international trade payments ...

[4] Shai Oster, Malaysia, China Consider Ending Trade in Dollars, Wall Street Journal, June 4, 2009.

[5] Jonathan Wheatley, Brazil and China in plan to axe dollar,vFinancial Times, May 19, 2009.

[6] Another Dollar Crisis inevitable unless U.S. starts Saving - China central bank adviser. Global Crisis "Inevitable" Unless U.S. Starts Saving, Yu Says, Bloomberg News, June 1, 2009.

[7] Kathrin Hille, Lesson in friendship draws blushes, Financial Times, June 2, 2009.

[8] Steven R. Weisman, U.S. Tells China Subprime Woes Are No Reason to Keep Markets Closed, The New York Times, June 18, 2008.

Source : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14089

Devons-nous nous préparer à la 3ème guerre mondiale ?

Le soutien inconditionnel de SARKOZY aux USA et à Israël mènera-t-il la France vers la 3ème guerre mondiale ?

LIBAN : le contingent français de la FINUL annonce d’importants exercices
Des manœuvres de grande envergure pour faire face à toute éventuelle crise


Mercredi 24 juin 2009 - 15h54, par Chawki Freïha - Beyrouth

Du 2 au 4 juillet prochain, le bataillon français installé à At-Tiri (position 2.45 de l’UN) va mener un exercice de déploiement massif dans la zone dont il est responsable. Ces manœuvres ont pour but de tester les procédures françaises de déploiement militaire en cas d’urgence.

Ces manœuvres interviennent dix jours avant le troisième anniversaire de la guerre entre Israël et le Hezbollah, déclenchée par une opération du parti de Dieu, le 12 juillet 2006 (huit morts, dont deux récupérés par le Hezbollah). Elles mobilisent 400 soldats et 50 véhicules français, qui seront déployés sur le terrain de Dayr Kifa jusqu’à la Ligne Bleue (frontière libano-israélienne). Prévues à partir du 2 juillet à l’aube, elles devraient se dérouler sur deux ou trois jours et permettre de tester et de renforcer les capacités de déploiement et de contrôle des Casques bleus français, sur la totalité de leur zone d’opérations, dans un laps de temps le plus court possible.

Cet exercice ne concerne pas seulement les troupes de combat, mais engage tous les secteurs. Concrètement, tout en augmentant significativement le nombre de patrouilles sur le territoire, le système de défense des sites sera testé, de même que les communications radio, les procédures de dépannage et d’évacuation, le soutien logistique et d’approvisionnement, ainsi que les secours médicaux...

Selon un communiqué du quartier général du contingent français, « la contrainte majeure de ce genre de déploiements est l’obligation d’éviter tout dérangement pour les habitants du Sud Liban. Il est en effet important de ne pas créer un sentiment de rancœur contre la force d’intervention. Les itinéraires et les zones ont été repérées de façon à minimiser les perturbations ».

Interrogée par MediArabe.info à ce sujet, le lieutenant Solenn Olivier affirme que « tous les militaires français seront pratiquement sur le terrain, à l’exception de quelques éléments qui assureront la protection de leurs bases. Cet exercice concerne l’ensemble du matériel disponible. Les militaires seront amenés à dresser des camps et des hôpitaux de campagne, à évacuer, héberger et secourir des victimes... Le tout, pour être prêts à affronter toute éventuelle crise dans la région ». Mais la responsable de la communication dément formellement s’attendre à une dégradation de la situation entre le Liban et Israël. « Nos exercices font partie des entraînements de routine », a-t-elle a insisté.

Chawki Freïha

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Source :
http://mediarabe.info/spip.php?article1725

Israël sera-t-il le déclencheur de la 3ème guerre mondiale ?

Israël sera-t-il le déclencheur de la 3è guerre mondiale ?


Israël a renforcé ses troupes sur la frontière libanaise.


L'armée israélienne a renforcé ses troupes à la frontière Libanaise par le développement de chars et de blindés pour la mise en place de renforts à proximité du Golan occupé et ses fermes de Sheeba.  A indiqué l'agence nationale libanaise.

Tant le Golan comme les Sheeba Farms (14 exploitations) ont subi  la guerre  des Six jours en 1967 et conquis la Syrie, bien que la Syrie, Israël et le Liban aient perdu les Sheeba Farms. Des avions et des hélicoptères israéliens survolent la région de matière intense . (belga/jv) (belga / ms)  25/06/09 21h50

Traduction :

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Source : http://www.hln.be/hln/nl/1281/Buitenland/article/detail/905307/2009/06/25/Israel-versterkt-troepen-aan-Libanese-grens.dhtml

Déjà au début du mois de juin Israël se préparait à la guerre sur tous les fronts


Israël se prépare à la guerre sur tous les fronts

par Serge Dumont


Mondialisation.ca, Le 1 juin 2009
Le Temps

« Turning point 3 ». Tel est le nom de l’exercice de cinq jours qui mobilisera à partir de dimanche l’ensemble de la population et de l’armée israélienne contre les risques d’une attaque de grande ampleur.

Selon le scénario mis au point pour l’occasion, le déclenchement de nouvelles violences dans la bande de Gaza provoquerait l’insurrection de la population arabe israélienne puis le soulèvement des Palestiniens de Cisjordanie. S’ensuivrait une forte tension à la frontière nord de l’Etat hébreu qui déboucherait sur une guerre avec le Hezbollah, avec la Syrie et bien sûr avec l’Iran. Dans ce cadre, des roquettes palestiniennes Qassam, des roquettes iraniennes Fajr tirées à partir du Liban et de la Syrie ainsi que les nouveaux missiles iraniens s’abattraient sur l’ensemble de l’Etat hébreu.

Irréaliste ? En tout cas, de nombreux réservistes de la défense passive sont conviés à l’exercice. Mais d’autres manœuvres – beaucoup plus discrètes celles-là – sont d’ores et déjà en cours. Ces dernières semaines, des servants de batteries de missiles antimissiles Patriot ont ainsi été mobilisés pour une remise à niveau. Dans la foulée, des essais secrets d’un nouveau missile antimissile de fabrication israélienne ont été effectués. Avec succès, semble-t-il.

Quant à l’armée de l’air, elle a organisé durant trois jours des exercices de combat aérien censés opposer ses F-16 à de faux Mig 29 syriens. Enfin, des agents de l’Unité spéciale de sécurité de l’information (une branche des renseignements miliaires) ont simulé des tentatives d’effraction dans les bases les plus secrètes de l’armée afin de détecter les failles des procédures de sécurité.

L’opération « Turnig point 3 » est sans conteste la plus importante de l’histoire de l’Etat hébreu. La plus coûteuse aussi. A partir de dimanche, elle mobilisera 252 centres de crise répartis sur l’ensemble du territoire national ainsi que les administrations, les écoles et les hôpitaux. Le cabinet restreint de la sécurité siégera de manière permanente et dans un endroit gardé secret.

Le moment le plus sensible de « Turning point 3 » se déroulera mardi. Ce jour-là, au gré des alertes, les différents sièges du gouvernement et de la Knesset, l’état-major de l’armée et même le cabinet du premier ministre Benyamin Netanyahou seront évacués. Les élèves des écoles se précipiteront aux abris et la vie s’interrompra dans les villes où résonneront les sirènes.

Selon Benyamin Netanyahou, ces manœuvres ne seraient « qu’un exercice de routine prévu de longue date, annoncé dans la presse et visant à mieux coordonner les services d’alerte civils et militaires ». Mais pour le vice-ministre de la Défense, Matan Vilnaï, « Turning point 3 » est tout à fait réaliste. « Cet exercice se base sur la réalité, pas sur la fiction, a-t-il déclaré au début de la semaine. Nous ne voulons effrayer personne, mais devons nous préparer à un événement inéluctable. »

De fait, dans la perspective de ces manœuvres, les troupes israéliennes basées le long de la « ligne bleue » (la frontière avec le Liban) ont été placées en état de pré-alerte. Parce que le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah a estimé dans un discours télévisé que « Turning point 3 » servirait, selon lui, à « préparer une nouvelle agression contre le Liban ». Et parce que l’organisation chiite vient de déployer de nouvelles batteries de missiles de moyenne portée susceptibles de frapper le cœur de l’Etat hébreu, ce qui constitue précisément le thème de « Turning point 3 ».

Les Israéliens – dont 80% se déclarent favorables à une frappe sur l’Iran selon les derniers sondages – sont en tout cas persuadés que les manœuvres de la semaine prochaine n’ont pas été déclenchées par hasard. Et qu’elles servent à « chauffer » l’opinion en vue d’une période difficile. Ils le sont d’autant plus que le gouvernement vient d’annoncer la prochaine distribution de masques à gaz à la population civile. Ceux-ci avaient été distribués à l’occasion de la première guerre du Golfe (1991) et récupérés en 2006. Ils ont depuis lors été remis en état et dotés de filtres plus performants.

Articles de Serge Dumont publiés par Mondialisation.ca


Source :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13809

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jeudi 25 juin 2009 - Mouvement "J.A.M.E.H.!"

(Jamais Avec La Manipulation Electronique de l’Humain)

Découvrez le site : http://www.jameh.org/index.htm

L'objet de ce site est d'alerter chacun sur le péril que causerait l'utilisation des micropuces et des implants électroniques à notre intégrité d'Etre Humain et aux Droits Fondamentaux de chacun.

L'intégralité du contenu de ce site n'est pas de la science fiction.Il n'est pas non plus une composition d'un créateur de hoax [canular] .Tout ce que vous découvrirez est véridique et le fruit d'un travail documentaire et d'information d'un certain nombre de citoyens.

Les infos et les illustrations sont vérifiables auprès de leurs sources, connues comme dignes de foi.

Le Mouvement "JAMEH !" Alliance éthique pour la sauvegarde du libre-arbitre

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Comité Consultatif National d'Ethique pour les Sciences de la Vie et de la Santé
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