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19/05/2009

Usa/Israël : Les Etats-Unis repensent leur relation avec Israël

Les Etats-Unis repensent leur relation avec Israël

Le premier geste de sa présidence avait été d'appeler le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Et 119 jours plus tard, Barack Obama s'entretient pour la première fois, ce lundi 18 mai, avec le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, à la Maison Blanche. Iran, processus de paix, dénucléarisation du Proche-Orient : les enjeux sont élevés alors que Washington tente de passer d'une position de soutien sans faille à Israël à celle de faiseur de paix dans la région.

Après cet entretien, le président américain doit recevoir, le 26 mai, son homologue égyptien Hosni Moubarak, et le 28 mai, M. Abbas. Il a prévu ensuite de s'adresser directement au monde arabe le 4 juin, au Caire. Une conférence internationale - vieille idée de la Russie - pourrait suivre.

Quand M. Obama a pris ses fonctions le 20 janvier, l'opération israélienne sur Gaza s'achevait. Depuis, l'administration américaine s'est mise en position d'écoute. Les quelques décisions qu'elle a eu à prendre, sur le financement de la reconstruction ou l'attitude à l'égard du Hamas, n'ont pas permis de distinguer d'orientation très arrêtée. Gaza reste absent des débats. "Cela va être le nom qu'on n'entend pas", anticipe Daniel Lévy, ancien collaborateur d'Ehoud Barak, et membre de la New America Foundation, un cercle de réflexion de gauche à Washington.

M. Obama a nommé un envoyé spécial, George Mitchell, l'architecte de la réconciliation irlandaise, qui a déjà effectué trois tournées dans la région. Mi-avril, à Jérusalem, il a fait savoir que le président américain est partisan d'une approche globale, comprenant la Syrie et le Liban, et qu'il entend intégrer l'Initiative arabe de 2002. Elargie en 2007, celle-ci prévoit une normalisation des relations entre l'ensemble des pays arabes et Israël, en échange d'un retrait israélien sur les lignes de 1967, de la création d'un Etat palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale, et un règlement "équitable" de la question du retour des réfugiés.

M. Obama a martelé ce qu'il juge essentiel : la solution "des deux Etats". Son conseiller à la sécurité nationale, le général James Jones, n'a pas démenti avoir assuré à un ministre européen que M. Obama souhaitait avancer vers la création d'un Etat palestinien avant la fin de son mandat et qu'il allait être "plus ferme" à l'égard d'Israël que l'administration Bush.

A quelques jours de la rencontre, les Américains se sont employés à dissiper l'idée d'une collision "inévitable" entre M. Obama et M. Nétanyahou. "A moins qu'ils sortent de la Maison Blanche avec des bleus, la rencontre sera présentée comme un succès", prévoit Daniel Lévy. La plupart des experts jugent probable que le premier ministre israélien fera un geste pour accepter les deux Etats, une solution préconisée par George Bush depuis 2002. Comme le dit Elliott Abrams, ancien chargé du dossier auprès du président Bush et farouche défenseur d'Israël, "Ariel Sharon avait accepté la "feuille de route" (un plan de paix international prévoyant la création d'un Etat palestinien). Nétanyahou peut facilement dire la même chose, ce qui suppose qu'il accepte les deux Etats en général."

L'administration Obama a précisé ses souhaits : arrêt de la colonisation, démantèlement des implantations "sauvages" et libre circulation des Palestiniens. Dans sa tournée des capitales, George Mitchell a aussi avancé certaines idées, affirme le Washington Post. Les pays arabes pourraient, par exemple, autoriser le survol de leur territoire par les avions commerciaux israéliens, échanger des diplomates, faire cesser la propagande anti-israélienne dans les médias et dans l'éducation. En contrepartie, Israël gèlerait la construction des colonies. Ce schéma repose sur l'idée que "ce que fait Israël pour les Palestiniens, les Arabes le feront pour Israël", explique M. Levy, sceptique. Selon lui, un tel "découpage en petits morceaux" aboutirait facilement à un enlisement sans fin.

Le premier ministre israélien vient, lui, avec une autre priorité : l'Iran. Alors que l'administration Bush rejetait le "linkage" - le lien entre l'Iran et le conflit israélo-palestinien -, il est maintenant sur toutes les lèvres. Mais le gouvernement israélien estime qu'il serait suicidaire de s'engager dans le règlement du problème palestinien alors que l'Iran fait peser une menace "existentielle" sur l'Etat juif. L'administration américaine, de son côté, considère que s'engager vigoureusement dans un règlement israélo-palestinien ôterait des arguments à ceux qui se méfient des intentions des Etats-Unis et d'Israël. "Vision simpliste, rétorque le républicain Elliott Abrams. Cela revient à dire que la solution au nucléaire iranien se trouve en Cisjordanie."

De mauvaise grâce, les Israéliens ont dû se résoudre à ce que leur protecteur américain choisisse la voie de la négociation avec Téhéran. Selon la presse, le directeur de la CIA, Leon Panetta, qui s'est rendu en Israël il y a deux semaines, s'est entendu réclamer une date butoir pour cette négociation. Le département d'Etat a démenti.

Dans la communauté juive, les appréhensions sont parfois fortes, nourries par une petite phrase de Rose Gottemoeller, chargée du désarmement au département d'Etat, affirmant que les Etats-Unis étaient favorables à la signature par Israël du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Or, aucun gouvernement américain (ou européen) ne mentionne jamais les capacités nucléaires de l'Etat juif.

"Parler de l'arme nucléaire israélienne serait un changement dans la politique américaine, dit M. Abrams. Ce serait inacceptable pour un gouvernement israélien, quel qu'il soit."

Corine Lesnes

Source : http://www.lemonde.fr/international/article/2009/05/16/le...

La réponse sur la capacité d'Israël en armes de destruction massives nous est apportée par un journaliste Israélien :

"Israël est un baril de poudre bourré d’armes de destruction massive"

Journaliste israélien et militant des droits de l’homme, Gideon Spiro écrit au Président Obama
"Israël est un baril de poudre bourré d’armes de destruction massive"

La suite ici : http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2009/05/14/israel-est-un-baril-de-poudre-bourre-d-armes-de-destruction.html

Isarël-Iran : "Une immense boule de feu"

"Une immense boule de feu"


Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed El Baradei, a accordé une interview à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, dans laquelle il affirme notamment qu'une attaque israélienne sur les installations nucléaires de l'Iran serait une "folie totalement irraisonnée".

Une telle opération "transformera toute la région en une immense boule de feu, et les Iraniens commenceront immédiatement à fabriquer la bombe atomique, en pouvant alors compter sur le soutien du monde arabe" a encore assuré Baradei.

Il a par ailleurs appelé la diplomatie du régime des ayatollahs à "saisir la main tendue par Obama", et suggéré que soit appliqué dans un premier temps un gel de toutes les mesures de rétorsion contre l'Iran en contrepartie d'un gel des installations de nouvelles centrifugeuses par Téhéran, en parallèle à l'ouverture de négociations intensives.

Source :
http://www.israel-infos.net/article.php?id=3853

Israël-Iran : Obama interdit à Israël d'attaquer l'Iran par surprise

Obama interdit à Israël d'attaquer l'Iran par surprise

15.05.2009 | Ha'Aretz


"Le président américain a envoyé un message au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. Il demande à l'Etat hébreu de ne pas lancer contre l'Iran d'opération militaire qui prendrait les Etats-Unis par surprise", relate le quotidien. Barack Obama a dépêché un envoyé spécial – Leon Panetta, chef de la CIA, selon certaines sources – pour rencontrer les dirigeants israéliens. "Cela montre que les Etats-Unis craignent qu'Israël perde patience et n'agisse contre l'Iran" et son programme nucléaire, décrypte le journal.


Source :
http://www.courrierinternational.com/breve/2009/05/15/obama-interdit-a-israel-d-attaquer-l-iran-par-surprise

16/05/2009

Euthanasie : La controverse Attali.

Euthanasie : La controverse Attali.
Il est toujours dans la même idéologie de la mort !


On sait le bruit qui a été fait, récemment, autour de M. Jacques Attali, conseiller économique du président de la République, qui avait, il y a deux ans, tenu des propos sur l'euthanasie qui sont parfaitement inadmissibles.

M. Jacques Attali a prétendu qu'on avait mal compris sa pensée, qu'on n'avait présenté que des phrases extraites de leur contexte et il a attaqué en diffamation l'auteur d'un tract à ce propos.

La doctrine de M. Attali est pourtant parfaitement claire. On en jugera par les extraits étendus que nous reproduisons. Ces extraits soulignent bien le vice essentiel du système qui est : l'économisme. La santé et la vie de l'homme sont menacées si l'économisme devient la norme pour une politique de la santé.

Qu'on en juge.

Marchandisation (1)

« La production de consommateurs et leurs entretien coûtent cher, plus cher encore que la production de marchandises elles-mêmes. Les hommes sont produits par des services qu'ils se rendent les uns aux autres, en particulier dans le domaine de la santé, dont la productivité économique n'augmente pas très vite. »
« La productivité de la production de machines, augmente plus rapidement que la productivité relative de la production de consommateurs. Cette contradiction sera levée par une transformation du système de santé et d'éducation vers leur marchandisation et leur industrialisation. » (p. 265).

Cynisme mis à part

« Mais dès qu'on dépasse 60/65 ans, l'homme vit plus longtemps qu'il ne produit et il coûte cher à la société. »

« D'où ]e crois que dans la logique même de la société industrielle, l'objectif ne va plus être d'allonger l'espérance de vie, mais de faire en sorte qu'y l'Intérieur même d'une durée de vie déterminée, l'homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé seront les plus réduites possible en terme de coûts pour la collectivité. Alors appareil un nouveau critère d'espérance de vie : celui de la valeur d'un système de santé, fonction non pas de l'allongement de l'espérance de vie mais du nombre d'années sans maladie et particulièrement sans hospitalisation. En effet, du point de vue de la société, il est bien préférable que la machine humaine s'arrête brutalement plutôt qu'elle ne se détériore progressivement. C'est parfaitement clair si l'on se rappelle que les deux tiers des dépenses de santé sont concentrées sur les derniers mots de vie. De même, cynisme mis à part, les dépenses de santé n'atteindraient pas le tiers du niveau actuel (175 milliards de francs en 1979) si les individus mouraient tous brutalement dans des accidents de voiture. Ainsi force est de reconnaître que la logique ne réside plus dans l'augmentation de l'espérance de vie mis dans celle de la durée de vie sans maladie.»

Et plus loin: « l'euthanasie sera un des instruments esentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figures. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste c'est la liberté et la liberté fondamentale c'est le suicide ; en conséquence, le droit au suicide direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société. Dans une société capitaliste, des machines à tuer, des prothèses qui permettront d'éliminer la vie lorsqu'elle sera trop insupportables ou économiquement trop coûteuse, verront le jour et seront de pratique courante. Je pense donc que l'euthanasie, qu'elle soit une valeur de liberté ou une marchandise, sera une des règles de la société future. » (pp. 274-275).

(1) - Ce texte, comme les suivants, est extrait de l'interview de M. Jacques Attali publié par Michel Salomon dans son livre "l'Avenir de la Vie" (Segher éd.).

Jacques Attali et le virus de la Grippe porcine

Attali : une petite pandémie permettra d’instaurer un gouvernement mondial !

Encore un de nos amis franc-maçons, qui nous veut du bien et un fervent défenseur de l'euthanasie, sans doute mondiale ! Et après cela vous croyez toujours que le virus de la grippe porcine est d'origine naturelle ? Que doivent contenir les vaccins ? 


13 mai 2009 (Nouvelle Solidarité) – Il fallait Jacques Attali pour y penser ! Dans sa rubrique du magazine L’Express du 3 mai, l’ancien sherpa de François Mitterrand dévoile quelques fantasmes intimes du monde oligarchique. En bref : là ou le krach financier a jusqu’ici échoué, une bonne petite pandémie pourrait précipiter nos dirigeants à accepter la mise en place d’un gouvernement mondial !

« L’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur : elle met alors d’abord en place des mécanismes de défense ; parfois intolérables (des boucs émissaires et des totalitarismes) ; parfois futiles (de la distraction) ; parfois efficaces (des thérapeutiques, écartant si nécessaire tous les principes moraux antérieurs). Puis, une fois la crise passée, elle transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec la liberté individuelle et les inscrire dans une politique de santé démocratique. »


Pour Attali, « La pandémie qui commence pourrait déclencher une de ces peurs structurantes », car elle fera surgir, « mieux qu’aucun discours humanitaire ou écologique, la prise de conscience de la nécessité d’un altruisme, au moins intéressé. »


« Et, même si, comme il faut évidemment l’espérer, cette crise n’est pas très grave, il ne faudra pas oublier, comme pour la crise économique, d’en tirer les leçons, afin qu’avant la prochaine - inévitable - on mette en place des mécanismes de prévention et de contrôle, ainsi que des processus logistiques de distribution équitable des médicaments et de vaccins. On devra, pour cela, mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d’un véritable gouvernement mondial. »

« C’est d’ailleurs par l’hôpital qu’a commencé en France, au XVIIème siècle, la mise en place d’un véritable Etat », avance-t-il pour conclure. Cependant, avec la loi Bachelot et les autres « reformes » qu’impose son « ami Nicolas », c’est précisément l’hôpital qu’on démantèle.


Cela veut dire quoi, un altruisme, au moins intéressé?
Pour ses copains propriétaires des laboratoires pharmaceutiques US ?


Source :
http://www.solidariteetprogres.org/article5437.html